Actes des assises EEDD 2005

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Actes des assises EEDD 2005 organisées par le GRAINE Pays de la Loire.

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Contexte

Après les « Premières Assises de l’Éducation à l’environnement en Pays de la Loire » du 8 janvier 2000 à Mûrs-Erigné, après les « Assises Nationales » de Lille en février 2000 et après « Planèt’Ere II » en 2001, le GRAINE des Pays de la Loire a commandé la réalisation d’une étude diagnostic sur l’éducation à l’environnement dans la région.

Ce diagnostic, outil d’évaluation commun à tous les acteurs régionaux (collectivités territoriales, secteur privé, secteur associatif, éducation nationale, enseignement agricole…) permettra de repérer les manques et les atouts dans la mise en œuvre de l’Éducation à l’environnement en Pays de la Loire et de définir de nouvelles orientations pour le développement de L’Éducation à l’environnement à l’échelle régionale, à court, moyen et long terme.

En septembre 2005, Le GRAINE a organisé les secondes Assises de l’éducation à l’environnement afin de présenter à tous les acteurs concernés par l’Éducation à l’environnement de la région les résultats de l’enquête menée en 2004/2005. Cette rencontre a permis d’autre part de lancer la réflexion pour un Plan Régional d’Action (PRA), outil de mise en œuvre d’une politique d’éducation à l’environnement concertée à l’échelon du territoire.

Des assises, pour quoi faire ? 1 DIFFUSER les résultats du diagnostic « l’éducation à l’environnement en Pays de la Loire »

auprès de tous les acteurs. 2 MESURER la situation de l’éducation à l’environnement dans les Pays de la Loire aujourd’hui pour

alimenter une réflexion concertée sur l’ensemble du territoire régional. 3 PROPOSER des orientations déclinables en actions concrètes et réalistes à court, moyen et long

terme.

Le programme

9h00 Accueil

9h30 Ouverture par M. Verlynde, Président du GRAINE

Accueil par M.Albert, Maire des Herbiers

10h00 Présentation des résultats de l’étude diagnostic par M. Andreux du cabinet

OXALIS et Mme Moreau du GRAINE

Débat

11h45 Inauguration officielle des secondes assises

12h30 Déjeuner

14h00 Ateliers :

Agir : pour le développement de l’éducation à l’environnement pour tous, partout en

tenant compte des territorialités.

Fonctionner : pérenniser les services, les structures et les emplois.

Se construire : professionnaliser et former les acteurs de l’éducation à

l’environnement

Faire ensemble : le travail en réseau, la démarche partenariale et la culture

commune.

16h00 Retour en plénière, restitution des ateliers – Débat

17h00 Conclusion par Madame Noars, Directrice Régionale de l’Environnement des Pays de la Loire.

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Les partenaires

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Sommaire 1. Présentation du GRAINE P.5

2. - Ouverture par Franck Verlynde, président du GRAINE ------------------------------------- P.7 3. Accueil par Monsieur le Maire des herbiers ---------------------------------------------------- P.8

4. Contexte et démarche du diagnostic (Danielle Moreau)------------------------------------ P.9

��Contexte du diagnostic ��Objectifs ��Démarche ��Structures concernées 5. Présentation des résultats (Christophe Andreux) -------------------------------------------- P.11

��Enjeux ��Axes transversaux ��Enjeux majeurs et grandes fonctions ��Axes thématiques 6. Questions et débat-------------------------------------------------------------------------------------- P.17

7. Allocutions

��M. Le Scornet, vice-président du Conseil régional, président de la commission environnement--------------- P.20 ��M. Montassier, conseiller général de Vendée, représenté par Mme Fanny Tixier---------------------------------- P.22 ��M. Roger Leroy, Agence de l’Eau Loire Bretagne, mandaté par les membres de la Convention-Cadre pour en faire la présentation. ------------ P.26 8. Ateliers

��Agir ----------------------------------------------------------------------------------------------------------- P.27 ��Fonctionner ------------------------------------------------------------------------------------------------- P.36 ��Se construire ----------------------------------------------------------------------------------------------- P.45 ��Faire ensemble -------------------------------------------------------------------------------------------- P.52 9. Conclusion

Mme Noars, Directrice Régionale de l’Environnement des Pays de la Loire ------------------- P.59

Annexes

�� Liste des participants ��Evaluation de la journée ��Bilan des assises ��Revue de presse

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GRAINE Pays de la Loire

Réseau d’éducation à l’environnement, à la citoyenneté et au développement durable

Historique Né d'initiatives individuelles et associatives, le réseau École et Nature est une structure indépendante, qui réunit un très grand nombre d'acteurs de l'Éducation à l' Environnement : enseignants, animateurs, agents de collectivités, représentants d'organismes publics ainsi que des particuliers. Dans les régions, Le réseau est relayé par les G.R.A.I.N.E. (Groupes Régionaux Animation Information Nature et Environnement). Dans les Pays de la Loire, sept associations Nature Environnement ont uni leurs savoir-faire dans le domaine de l’éducation à l’environnement pour mettre en place les premières Rencontres Régionales " École et Nature " Pays de la Loire à la Toussaint 1991. Le GRAINE Pays de la Loire a vu le jour en 1992. Cette association de type Loi 1901, fonctionne autour d’un conseil d’administration composé d’animateurs et d’enseignants des cinq départements de la Région. Objectifs et missions Le GRAINE Pays de la Loire se veut être un outil de développement régional en matière d'Éducation Relative à l'Environnement (ERE), en s'appuyant sur un réseau d'acteurs institutionnels, associatifs, enseignants, animateurs... Cette volonté peut se résumer à travers plusieurs missions :

• développer et renforcer les partenariats institutionnels, avec les conseillers techniques, les collectivités territoriales, les ministères déconcentrés, les agences (EPIC : établissement public à intérêt commercial), les entreprises.

• contribuer au développement de la recherche pédagogique. • croiser les réseaux (environnement, citoyenneté, urbain..). • transmettre et relayer des informations, des connaissances. • être le carrefour d'expériences, de pratiques, d'outils, de méthodes.

Fonctionnement Le GRAINE PDL travaille sur les projets du réseau par commissions : Pour tendre vers le développement durable : un lieu d’ouverture Le développement durable implique une recherche d’équilibre entre l’économique, l’environnement, le social, le politique et le culturel. Cet équilibre passe par une synergie entre les acteurs des différents domaines : éducation à l’environnement urbain, solidarité internationale, maîtrise de l’énergie… Un lieu d’information et de coordination : Une permanence d’information et de documentation ouverte à tous, adhérents ou non :

• consultation sur place de plaquettes, brochures, ouvrages, revues... • Accueil téléphonique. • Le guide des acteurs recense les structures pratiquant l’éducation à l’environnement, à la

citoyenneté et au développement durable ainsi que les acteurs associatifs, institutionnels et privés.

• Le bulletin de liaison, la Garzette • Le site Internet

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Un outil d’évaluation et de progression : le référentiel de qualité

Cet outil, destiné aux acteurs de l’éducation à l’environnement, a pour objectifs :

• d’engager une réflexion sur la démarche qualité du projet éducatif et des projets pédagogiques afin d’élaborer des méthodes et des outils adaptés ,

• de favoriser la recherche permanente d’une cohérence entre les objectifs de l’éducation à l’environnement et le fonctionnement de la structure.

Rencontres régionales et échanges : Ces rencontres, temps privilégiés d’échanges et de formation regroupent différents acteurs : enseignants, animateurs, parents d’élèves. Stages de formation : Organisateur de stages de formation, en partenariat avec les associations et les institutions, le GRAINE souhaite être un lieu d’échanges d’expériences, de savoirs, de savoir-faire et de réflexion sur des outils et des pratiques pédagogiques pour mieux répondre aux besoins des différents acteurs.

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Ouverture

Franck Verlynde, président du GRAINE

Je tiens au nom du conseil d’administration du GRAINE à remercier les différents acteurs qui ont contribué à la réalisation de ces deuxièmes assises de l’éducation à l’environnement. Ces acteurs ont été nombreux tout au long de ce projet. En effet, ce projet a débuté en 1999 avec les premières assises de l’éducation à l’environnement en Pays de la Loire. Cette action régionale a été portée par le Collectif Régional de l’Éducation à l’environnement créé pour cette occasion et pour les deuxièmes Rencontres des acteurs francophones de l’éducation relative à l’environnement en 2001 (Planèt’ERE 2). Ce collectif est devenu aujourd’hui une commission au sein du réseau GRAINE. Les premières assises régionales ont été poursuivies en 2000 lors des premières assises nationales à Lille qui ont rassemblé plus de mille personnes. Les réflexions régionales et nationales lors de ces assises ont permis l’écriture d’un Plan National d’Action qui devait ensuite être décliné au niveau des régions. Le GRAINE Pays de la Loire a alors proposé en 2004 à nos partenaires de la Convention Cadre de l’éducation à l’environnement en Pays de la Loire (la Direction Régionale de l’Environnement, l’Agence de l’eau Loire Bretagne, l’ADEME, la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, le Centre Régional de la Documentation Pédagogique, la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, la Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt, le Rectorat d’académie de Nantes) et au Conseil Régional de mettre en œuvre un plan régional d’action. Je tiens à remercier les membres de cette Convention Cadre et le Conseil Régional pour leur participation active au comité de pilotage qui a suivi les travaux du diagnostic, première étape de ce plan d’action, et pour leur soutien technique et financier dans ce projet qui nous permet de nous réunir aujourd’hui. Je remercie aussi les structures et les individuels qui ont participé aux différentes réunions de la commission du GRAINE. Je tiens à citer les différents réseaux qui ont participé à la réflexion : Sarthe Educ Environnement, l’Union Régionale des CPIE, France Nature Environnement, Les Francas, la FAL, les CEMEA, le REED enseignement agricole, les parcs régionaux, la coordination régionale LPO. Des remerciements aussi aux Conseils Généraux de Loire Atlantique, du Maine et Loire et de Vendée pour leur contribution à ce projet ainsi qu’à la Mairie des Herbiers pour son soutien actif dans l’organisation de cette journée. Merci à Christophe ANDREUX de la SCOP OXALIS pour son investissement dans cette étude qui nous permet de disposer d’un outil pertinent et utile pour la mise en œuvre du Plan Régional d’Action. Je terminerai ces remerciements par l’association la Cicadelle, merci à son personnel salarié et à ses bénévoles qui nous accueillent aujourd’hui. Le Plan Régional d’Action est un projet important pour le réseau GRAINE. En effet, le GRAINE a pour raison d’être de favoriser la rencontre des acteurs de l’éducation à l’environnement, au développement durable et à la citoyenneté. Dans ce but, notre réseau favorise l’information, la formation et la rencontre des acteurs. Le GRAINE est aussi un espace de réflexion pour initier des projets en lien avec nos partenaires institutionnels afin de développer des actions de sensibilisation, d’information et d’éducation relative à l’environnement. Je vous souhaite une bonne journée, riche en rencontre et en créativité, c’est en effet aujourd’hui que nous commençons l’écriture de ce futur Plan Régional d’Action.

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Discours de Monsieur Marcel ALBERT Maire des Herbiers

Monsieur le Maire remercie le GRAINE Pays de la Loire d’avoir choisi la ville des Herbiers pour organiser les secondes assises de l’éducation à l’environnement et présente la ville : La Ville des Herbiers et la communauté de communes: - C’est une ville moyenne de 15 000 habitants idéalement placée puisque située au centre du Bocage

Vendéen, entre La Roche sur Yon et Cholet. - C’est un territoire d’usines à la campagne, où une forte proportion des emplois se situe dans

l’industrie. - C’est un lieu où les activités liées au commerce sont très développées. - C’est une ville dynamique qui connaît un essor économique remarquable. Pour plus d’informations, il est possible de consulter un site internet qui présente la ville plus en détail : http://www.villedesherbiers.com/ M. le Maire rappelle que la Communauté de Communes du Pays des Herbiers prend la forme d’un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) qui comprend sept communes rurales : Beaurepaire, Mesnard la Barotière, Les Epesses, Mouchamps, St Mars la Réorthe, St Paul en Pareds, Vendrennes, regroupées autour de la ville centre. La communauté de communes est elle aussi présentée sur un site Internet : http://www.cc-paysdesherbiers.fr/ L’Ecolopôle : M. le Maire informe que la Communauté de Communes est en train de mettre en place un service attaché au développement durable qui pourrait prendre la forme d’un Ecolopôle. Cette structure doit constituer le cadre juridique pour organiser la coordination de nombreuses et diverses actions en faveur du développement durable. Il ajoute que l’Ecolopôle doit traduire la volonté politique du développement durable dans les actes avec notamment, des projets urbains. « Les lotissements » devront être réalisés avec une approche environnementale poussée, comprenant : - une bonne orientation des maisons (sud pour les baies vitrées et toit pour pose de panneaux solaires) ; - une séparation des parcelles avec des haies à essences diversifiées ; - des dispositifs de récupération de l’eau pluviale ; - une mixité sociale avec des parcelles de tailles très différentes. Monsieur le Maire poursuit en indiquant que l’Ecolopôle a aussi pour ambition de faire connaître les nouvelles technologies liées aux économies d’énergie et les normes environnementales comme la norme HQE (Haute Qualité Environnementale) et ajoute que l’Ecolopôle s’inscrit dans la continuité des actions déjà engagées portant sur l’adaptation du logement au handicap. . M.le Maire conclut en précisant que la sensibilisation doit se faire à tous les niveaux : aussi bien auprès des artisans que des industriels et des particuliers.

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Diagnostic Education Environnement Danielle Moreau, coordinatrice de la commission diagnostic du GRAINE

Contexte �� l’environnement prend une place de plus en plus prépondérante, dans les politiques nationales et régionales (Sommet de Johannesburg, charte de l’environnement, Développement Durable) �� Il existe une demande croissante des partenaires institutionnels d’avoir une lecture clarifiée des différents acteurs associatifs. �� la décentralisation et les nouvelles politiques territoriales obligent les acteurs à se repositionner (échelon territorial, EEDD..) �� de nouveaux partenariats sont à inventer (collectivités territoriales, secteur privé, associatif…). �� Le constat d’une réelle fragilité des structures de l’Éducation à l’environnement (difficulté de positionnement par rapport au concept multiforme du DD, fin du dispositif emploi jeune, moyens financiers mal adaptés, difficultés du management associatif) En 2001-2002, après avoir participé aux assises nationales de l’éducation à l’environnement et à l’élaboration du Plan National d’Action, le GRAINE décide d’adapter ce dernier en tenant compte des réalités régionales. C’est ainsi qu’il a pris la décision de faire un diagnostic. Objectifs Objectif final :

Permettre à l’éducation à l’environnement en Pays de la Loire d’atteindre sa pleine efficience en dégageant de grandes orientations pour les années à venir. Objectifs généraux :

1. Faire un état des lieux de l’éducation à l’environnement en Pays de la Loire. 2. Diffuser l’état des lieux auprès de tous les acteurs pour alimenter une réflexion concertée à l’échelle

départementale et régionale. 3. Proposer des orientations déclinables en actions concrètes et réalistes à court, moyen et long

terme. Elles seront mises en œuvre par tous les acteurs concernés par l’éducation à l’environnement, dans un plan d’action à mettre en place en concertation.

Démarche

��Une démarche participative : Le travail du bureau d’étude Oxalis se fait en concertation avec le CA du GRAINE, et la commission composée d’adhérents du GRAINE (structures et individuels) chargée du suivi de l’étude. Chaque rapport d’étape est amendé et validé par ces deux instances. Il s’agit de croiser un regard extérieur (bureau d’étude) et le point de vue des acteurs de terrain. ��Une démarche partenariale : Un comité de pilotage, comprenant nos partenaires institutionnels, est informé à chaque étape de l’avancée des travaux. Nos partenaires sont invités à leur tour à amender, puis à valider les résultats. ��Une démarche incitative : Les différents questionnaires et entretiens ont été, pour les structures interrogées, une occasion de « mettre à plat » des points importants : - par une analyse des pratiques professionnelles : communication, éducation, formation, démarche

partenariale, de réseau … - par l’apport de documents et de propositions de définitions : quelle approche de l’ERE (pour, par, à),

quelle définition du DD, quelle approche de l’EEDD ? Ce travail a impliqué les structures dans une réflexion à poursuivre lors du Plan Régional d’Action.

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Les structures concernées :

��Demande : Collectivités territoriales

Chambres consulaires

Institutions d’enseignement

Services de l’état et établissements publics ��Offre : �Associations 68%

Collectivités territoriales 15%

Etablissements publics 9%

Entreprises 6, 50%

Syndicats 1, 50%

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Présentation des résultats du diagnostic sur l’EE en Pays de la Loire

Christophe Andreux, cabinet Oxalis UNE APPROCHE « ECOSYSTEMIQUE » AVEC QUATRE GRANDES FONCTIONS

Nous avons diagnostiqué des problématiques et des enjeux majeurs qui, concernant une grande diversité d’acteurs à l’échelle de la région des pays de la Loire, nous ont obligé à appréhender cette complexité par une approche systémique. Pour faciliter l’appropriation des éléments composant ce système complexe et leurs processus d’interactions, nous proposons de faire une analogie entre ce système complexe et un écosystème composé d’entités vivantes. Les acteurs/structures de l’EE/EDD (Éducation à l’Environnement/Education au Développement Durable) devenant des entités vivantes, ils sont appréhendés dans une approche que nous nommons « écosystémique ». Il se dégage de la synthèse des analyses thématiques quatre grandes fonctions caractérisant « l’écosystème » de l’EE en pays de la Loire : o Agir o Fonctionner o Se construire o Faire ensemble. Les acteurs/structures de l’EE/EDD ont besoin d’« agir » pour répondre à leur raison d’être (sociale), de « fonctionner » en interaction (interdépendance) avec l’extérieur, de « se construire » tout au long de leur vie (formation permanente) pour s’adapter aux réalités changeantes, et de « faire ensemble » pour répondre aux grandes problématiques et aux enjeux actuels, à travers l’articulation entre autonomie et solidarité. La collaboration, la solidarité, la complémentarité, la créativité collective permettent l’équation étonnante du « 1 + 1 = 3 », qui est nécessaire pour répondre aux problématiques majeures repérées par les acteurs de l’EE/EDD en Pays de la Loire ainsi qu’aux enjeux environnementaux et socio-économiques locaux, régionaux, nationaux et planétaires. ENJEUX MAJEURS DE L’EE/EDD EN PAYS DE LA LOIRE Quatre problématiques majeures sont identifiées lors de la phase d’élaboration du diagnostic. Elles sous-tendent un grand nombre de problèmes vécus par l’ensemble des acteurs de l’EE/EDD en région Pays de la Loire. Au terme de ce diagnostic, nous pouvons traduire ces quatre problématiques en trois enjeux majeurs. Premier enjeu majeur : Développement de L’éducation à l’environnement et au développement durable (EE/EDD) Nous parlons ici d’un développement à la fois qualitatif et quantitatif. Le développement de l’EE/EDD est nécessaire à trois niveaux différents :

- Un développement au niveau de l’ensemble des acteurs, c’est-à-dire augmenter la qualité et la quantité de professionnels (dans leurs trois catégories : ceux qui font de l’EE/EDD leur métier, ceux qui en font dans leur métier et puis les facilitateurs), mais aussi des bénévoles et des décideurs et élus.

- Un développement au niveau de l’ensemble des publics et des contextes, c’est-à-dire diversifier les programmes et les actions adaptés pour tous les publics dans tous les contextes de sensibilisation, d’éducation et de formation.

- Un développement au niveau de l’ensemble des territoires, c’est-à-dire un ancrage territorial aux différentes échelles, du local au régional.

L’enjeu est donc que l’éducation à l’environnement et au développement durable de demain puisse se fonder sur des principes forts, impliquer des acteurs nombreux et diversifiés et se développer (quantitativement et qualitativement) à l’échelle des territoires de vie.

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Deuxième enjeu majeur : Pérennisation des emplois, des services et des structures d’éducation à l’environnement et au développement durable Le terme « pérennisation » signifie : s’inscrire dans la durée, penser à moyen et long terme, gérer un développement, une évolution, une adaptation… Trois types d’acteurs sont concernés par cet enjeu de pérennisation :

- une pérennisation de l’emploi, c’est-à-dire de la personne, du professionnel et particulièrement aujourd’hui celui qui fait de l’EE/EDD son métier,

- une pérennisation des services, c’est-à-dire à la fois les « services rendus » par l’ensemble des acteurs à nos concitoyens, à l’environnement… et la pérennisation des services des acteurs institutionnels comme par exemple les services de l’état, des collectivités…

- une pérennisation des structures opératrices, plus particulièrement les associations et leurs réseaux et fédérations.

L’enjeu de cette pérennisation est double : D’une part, être en capacité de répondre aux besoins du développement de l’éducation à l’environnement et au développement durable, aux différents échelons territoriaux, et à la généralisation de l’éducation à l’environnement pour un développement durable au sein des établissements d’enseignement. D’autre part, être en mesure de répondre aux besoins de la société civile dans l’action d’utilité sociale pour laquelle œuvrent les structures d’EE/EDD et aux besoins de développer l’économie sociale et solidaire, notamment à travers le milieu associatif. Troisième enjeu majeur : Professionnalisation de l’éducation à l’environnement et au développement durable La professionnalisation de l’EE/EDD concerne à la fois les pratiques et les structures :

- ce sont les pratiques de toutes les personnes impliquées de la conception à la réalisation des programmes et actions,

- c’est la professionnalisation des structures opératrices dans leur organisation et gestion interne,

- et c’est la professionnalisation des réseaux et fédérations qui rassemblent, coordonnent, mettent en réseau, professionnalisent toutes les personnes et structures.

L’enjeu de la professionnalisation des pratiques et des structures est donc de taille car elle doit répondre à la fois à l’enjeu majeur du développement de l’éducation à l’environnement et au développement durable et à l’enjeu de la pérennisation des emplois, des structures et services. Les trois axes transversaux : réseau, partenariat et langage commun En plus des trois enjeux majeurs, se sont dégagées du diagnostic des problématiques transversales à ceux-ci qui constituent trois axes thématiques : - Démarche de réseau - Démarche partenariale et accompagnement réciproque entre structures d’EE/EDD et demandeurs-partenaires - Construction d'un langage commun et d’une culture commune. Ces trois axes répondent aux grandes problématiques et aux trois enjeux majeurs à travers l’articulation entre autonomie des acteurs et solidarité. Car la collaboration, la solidarité, la complémentarité, la création collective, la concertation… sont autant de pratiques indispensables pour faire face aux enjeux majeurs actuels.

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Enjeux majeurs et grandes fonctions Pour avoir une vision globale de ce système complexe qu’est l’EE/EDD en Pays de la Loire, nous avons identifié quatre grandes fonctions en relation avec les trois enjeux majeurs et les axes transversaux :

- Le premier enjeu majeur « Développement de l’EE/EDD » est mis en relation avec la grande fonction « AGIR »

- Le deuxième enjeu majeur « Pérennisation des emplois, des services et des structures d’EE/EDD » est mis en relation avec la grande fonction « FONCTIONNER »

- Le troisième enjeu majeur « Professionnalisation de l’EE/EDD » est mis en relation avec la grande fonction « SE CONSTRUIRE »

- La quatrième grande fonction « FAIRE ENSEMBLE » est transversale aux trois autres et permet de répondre aux trois enjeux majeurs.

Premier enjeu « Développement »

AGIR

Deuxième enjeu « Pérennisation »

FONCTIONNER

Troisième enjeu « Professionnalisation »

SE CONSTRUIRE

Axes transversaux aux trois enjeux

majeurs

FAIRE ENSEMBLE

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Axes thématiques Maintenant que nous avons une vision globale nous allons aborder les douze axes thématiques qui composent les enjeux majeurs et les axes transversaux : - Axe 1 : Généralisation de l'EEDD et service public - Axe 2 : Offre d'EE pour tous et partout - Axe 3 : Territorialisation de l'EE/EDD, développement local et fonctions de coordination / médiation, - Axe 4 : Gestion et aides financières - Axe 5 : Gestion du personnel et vie de la structure (association, collectivité, …), - Axe 6 : Communication interne / externe et démarche commerciale, - Axe 7 : Formations professionnelles et permanentes des acteurs de l'EE/EDD - Axe 8 : Orientations politiques et éducatives sur l'EE, l'EDD et l’EEDD - Axe 9 : Construction identitaire et projet politique, - Axe 10 : Démarche de réseau - Axe 11 : Démarche partenariale et accompagnement réciproque entre structures d’EE/EDD et demandeurs-partenaires - Axe 12 : Construction d'un langage commun et d’une culture commune. Ces douze axes thématiques répondent aux besoins de réorientation de l’EE/EDD en Pays de la Loire. Ils sont à la fois des moyens de compréhension des problématiques et d’identification des opportunités d’évolution, ils sont également des axes de mise en action sur la base des préconisations. Premier enjeu majeur « Développement de l’éducation à l’environnement et au développement durable » Axes 1 : Généralisation de l'EEDD et service public

Le terme « généralisation » qualifie le choix du ministère de l’Education Nationale d’inscrire l’EE pour un développement durable (EEDD) dans les programmes scolaires et qualifie également l’orientation politique d’un certain nombre d’institutions qui aspirent à une plus grande prise en compte de l’environnement et du développement durable par l’ensemble de la population tout au long de la vie. Les publics et objectifs sont donc différents malgré l’utilisation du même terme. La généralisation de l’EE/EDD est une préoccupation, une finalité commune à tous les acteurs (structures opératrices et demandeurs-partenaires). Mais suivant les acteurs, cela se décline par des objectifs opérationnels et des approches éducatives différentes et parfois opposées. L’ensemble des pouvoirs publics se saisit de l’EE/EDD. L’EE/EDD rentre de ce fait dans le service public et les structures opératrices considèrent alors qu’elles s’inscrivent dans ce que l’on peut appeler une « délégation de service public ». Cette situation est relativement nouvelle et nécessite une clarification importante de ce que sous-tend une « délégation de service public », pour que l’ensemble des acteurs puissent se repositionner. Axe 2 : Offre d'EE pour tous et partout

Pour répondre aux besoins et souhaits de développement de l’EE/EDD, il y a un réel besoin d’une mobilisation de l’ensemble des acteurs pour que l’offre d’EE concerne l’ensemble de la population. Le terme « offre » ne se limite pas à une démarche commerciale, mais correspond à ce qui est offert comme éducation à l’ensemble de la population. Aujourd’hui, plusieurs limites sont identifiées : - Plusieurs types de public sont très peu concernés - Il existe une répartition géographique inégale de l’offre sur le territoire régional, - Les propositions « clefs en mains » limitent l’adaptation à de nouveaux publics, contextes,

thèmes et problématiques, - Il y a un besoin d’ancrer l’EE/EDD dans le quotidien des gens.

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Axe 3 : Territorialisation de l'EE/EDD, développement local et fonctions de coordination / médiation

La territorialisation signifie un ancrage territorial des projets d’EE/EDD en prenant en compte les réalités du territoire et en impliquant ses acteurs dans les projets. L’ancrage territorial de l’EE/EDD se concrétise également à travers la participation active des acteurs de l’EE/EDD dans les différentes instances et dynamiques locales. Les fonctions de coordination et de médiation nécessaires à cette territorialisation sont en déficit actuellement. La coordination rend opérationnelle une action impliquant plusieurs acteurs et partenaires. La médiation permet à tous ces acteurs différents de travailler ensemble et dans la durée. Deuxième enjeu majeur « Pérennisation des emplois, des services et des structures d’éducation à l’environnement et au développement durable » Axe 4 : Gestion et aides financières

Les problématiques de gestion financière concernent plus particulièrement les associations et syndicats. Les modes de gestion ne sont pas toujours adaptés au regard de l’évolution des structures, notamment par rapport à la gestion de financement public, l’augmentation des actions rémunératrices, l’augmentation des charges de personnel, la diminution des aides financières, la mise en concurrence… Les problématiques liées aux aides financières, concernant les demandeurs-partenaires, se traduisent par un manque de lisibilité et d’harmonisation entre les différentes aides. Axe 5 : Gestion du personnel et vie de la structure (association, collectivité, …)

Concernant la gestion du personnel, beaucoup de choses restent à construire et à structurer dans les structures opératrices et dans les services des institutions pour mieux prendre en compte le développement de l’EE/EDD et sa professionnalisation. Concernant la vie de la structure, plusieurs limites sont identifiées : - Le développement des activités n’a pas toujours été bien maîtrisé, - La fin du dispositif Emploi Jeune (NSEJ) pose des problèmes de gestion globale, - L’augmentation des permanents engendre une démobilisation des bénévoles dans la vie associative, - Il existe un manque de prise en compte de gestion écologique et de développement durable

dans les structures opératrices et chez les demandeurs-partenaires. Axe 6 : Communication interne / externe et démarche commerciale

Les problèmes de communication concernent tous les acteurs. La communication interne nécessite la construction d’un langage commun. La communication externe est à développer particulièrement par les structures opératrices. La démarche commerciale est aujourd’hui nécessaire. Par contre, elle demande une réflexion et un positionnement sur la forme économique la plus adaptée entre l’économie libérale et l’économie sociale et solidaire. Il en découle la nécessité d’une politique de communication interne et externe adaptée.

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Troisième enjeu majeur « Professionnalisation de l’éducation à l’environnement et au développement durable » Axe 7 : Formation professionnelle et permanente des acteurs de l'EE/EDD

La formation professionnelle concerne tous les acteurs : ceux qui font de l’EE/EDD leur métier, ceux qui en font dans leur métier et les facilitateurs. Il y a un manque réel de formation diplômante et qualifiante pour tous ces acteurs et un manque de filière de formation pour ceux qui en font leur métier. La formation doit être permanente pour mieux impliquer tous les acteurs concernés. Il est important de favoriser des programmes de formation continue, entre autre pour répondre à l’évolution constante des pratiques et pour permettre aux acteurs dont ce n’est pas le métier, de pouvoir répondre aux nouvelles missions d’EE/EDD qui leur sont confiées. Axe 8 : Orientations politiques et éducatives sur l'EE, l'EDD et l’EEDD

Il y a une distinction très nette entre orientation politique et orientation éducative. La réalité éducative est plus riche par la diversité des approches de l’EE et de l’EDD. Sans cette distinction entre les deux orientations, des problèmes de lisibilité, de définition et de positionnement entraînent des difficultés pour des partenariats, pour une appropriation du concept de DD et pour une implication plus forte des acteurs de l’EE. Un besoin important est identifié de clarifier ces orientations entre tous les acteurs de la région et de permettre à chacun de se positionner sur le plan politique et éducatif. Axe 9 : Construction identitaire et projet politique

Une clarification de l’identité de tous les acteurs est nécessaire. Un manque de reconnaissance des structures opératrices et du métier d’EE est souligné. Les questions de développement, d’EE/EDD, d’orientation économique, de partenariat, de professionnalisation demandent à l’ensemble des acteurs de se repositionner sur leur identité et leur choix politique. Les trois axes transversaux : réseau, partenariat, langage commun Axe 10 : Démarche de réseau

Tous les types d’acteurs ont une démarche de réseau. L’action professionnelle est plus opératoire avec les réseaux. C’est une démarche incontournable qui demande à être clarifiée pour être plus efficiente et partagée par le plus grand nombre d’acteurs. Axe 11 : Démarche partenariale et accompagnement réciproque entre structures d’EE/EDD et demandeurs-partenaires

C’est également une démarche incontournable, particulièrement pour répondre aux besoin du développement durable (DD). Il s’agit dans le contexte de l’EE/EDD d’un accompagnement réciproque entre les structures opératrices, et les demandeurs-partenaires. Pour les structures opératrices cette réciprocité se traduit par l’accompagnement de politiques environnementales et de développement durable et local. Elle se traduit pour les demandeurs-partenaires par une volonté d’accompagner les structures opératrices dans leur développement et leur pérennisation. Toutefois il est identifié une diversité de formes partenariales qui demande à être clarifiée ainsi qu’un besoin de langage commun pour faciliter le développement des partenariats en en augmentant l’efficience et en les inscrivant dans la durée. Axe 12 : Construction d'un langage commun et d’une culture commune

Le manque de clarification et d’harmonisation des termes et pratiques tels que communication, éducation, formation, éducation à-pour-par l’environnement, démarche de réseau, démarche partenariale… représente un obstacle auquel se heurtent les acteurs pour répondre aux enjeux majeurs. La construction d’un langage commun et d’une culture commune au niveau régional est vécue comme incontournable par la majorité des acteurs.

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QUESTIONS ET DEBAT

1ère intervention :

- François Lechevalier, enseignant : pouvez-vous nous présenter des difficultés rencontrées pour mettre en place une concertation, à partir d’un exemple d’éducation à l’environnement ?

- Franck Verlynde : les différents acteurs peuvent être institutionnels, socio-économiques… • Ils ne mettent pas les mêmes significations sur les mêmes mots. Il est donc nécessaire de

faire une mise à plat. • Les cultures sont différentes, même dans le monde associatif, entre autre du fait de leur

histoire. Un besoin de médiation existe donc pour faire le lien entre ces différents acteurs. • Il y a besoin de temps pour mettre en place un partenariat, pour développer la confiance

entre les acteurs. Il existe une méconnaissance des acteurs entre eux. 2ème intervention :

- Emile Rouault (UFC Que Choisir, ancien agriculteur) : le monde agricole a pris sa part au niveau de la pollution. Je recherche des solutions pour améliorer mon environnement. Je suis prêt à collaborer pour trouver des solutions.

- Franck Verlynde : les associations de consommateurs sont des relais très importants. Nous sommes intéressés pour travailler avec le monde agricole. Merci de votre offre.

3ème intervention :

- Claudette Boutet (élue au Conseil Régional des Pays de la Loire) : Il existe un besoin d’éducation à l’environnement auprès du monde agricole. Par exemple, dans le sud Vendée, nous avons besoin de travailler en commun pour trouver des solutions, tout en tenant compte des réalités financières des agriculteurs.

- Danielle Moreau : l’enseignement agricole fait un gros travail en éducation à l’environnement. Il est partenaire du GRAINE.

- Thierry Enfrin (Enseignant au lycée nature de la Roche sur Yon) : L’enseignement agricole s’investit dans l’éducation à l’environnement, mais il est aux prises avec la difficulté de faire évoluer la prise de conscience.

- Jean-Marie Fouilleul (DRAF/SRFD) : Cela concerne la formation des jeunes et aussi la formation des professionnels, en agriculture mais aussi en horticulture et dans les autres métiers. Nous avons vécu le paradoxe du développement de l’éducation à l’environnement dans les années 80, avec la création notamment des BTS GPN, et en même temps l’application de la politique agricole des années 60. Aujourd’hui, l’ambiguïté se lève en partie, par des lois politiques. Les exploitations dans les établissements agricoles font des expérimentations (ex. agriculture biologique, vergers conservatoires, conservatoire des races…). Il existe un maillage très fort du territoire. Cela demande d’avoir des projets d’établissement en lien avec le territoire. Tout n’est pas net, notamment l’eau. Mais, au niveau éducatif, nous essayons d’être des partenaires. Nous sommes par exemple membre de la convention-cadre.

4ème intervention :

- Jean-Noël Rogue (professeur d’histoire et géographie) : existe-t-il un partenariat avec les syndicats agricoles ?

- Franck Verlynde : Ce partenariat n’existe pas actuellement. 5ème intervention :

- David Briffaud (association Evail, sud Vendée) : Nous faisons de l’éducation à l’environnement et au milieu de vie auprès des enfants dans une petite association, mais nous rencontrons un problème de sauvegarde du milieu, de moyens, de formation des bénévoles qui veulent agir, de manque de structures d’accueil, de manque des moyens de la part des institutions.

- Danielle Moreau : c’est une bonne illustration du diagnostic et de la nécessité de développer des partenariats au niveau d’un territoire.

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6ème intervention :

- Céline Merrand (Ecopôle Nantes) : J’ai été intéressée par la démarche de la ville des Herbiers vis à vis de l’alimentation. C’est la base. Il faut se repositionner pour savoir le rôle de chacun. Par exemple, celui de l’enseignant et celui de l’intervenant extérieur.

- Bernard Vétillard : Il est important de savoir qui fait quoi. Les règles sont précises : le maître d’oeuvre est l’enseignant. L’animateur se situe en complément de l’enseignant. Donc, tout doit se faire en concertation, le « clés en mains » est mal venu. Vous pouvez faire référence au texte fondateur de juillet 2004 sur la généralisation de l’éducation à l’environnement pour un développement durable. Vous pouvez vous référer au site « eduscol », fiche « partenariat ».

- Céline Merrand : Doit-on travailler différemment : aider les enseignants à travailler des projets à plus long terme, par exemple, comment gérer l’eau, l’air… ?

- Bernard Vétillard : Il est important d’avoir une pédagogie active, concrète et la plus ancrée territorialement. Par exemple : quels gestes quotidiens pour le développement durable ? Des partenariats peuvent être développés avec la collectivité territoriale.

- Céline Merrand : existe-t-il des collectivités territoriales qui ont une démarche de développement durable, par exemple un programme d’économies d’eau ?

- Le collège/lycée privé de Beaupréau. 7ème intervention :

- Benoît Teillet (Ville des Herbiers) : Le diagnostic fournit-il des données chiffrées sur le nombre d’animateurs en EEDD et son évolution, le poids économique de l’EEDD ?

- Christophe Andreux : Ce n’était pas dans les objectifs du diagnostic de fournir des données chiffrées. Il aurait fallu pour cela que tout le monde réponde au questionnaire. Il est cependant possible d’avoir accès à des informations plus détaillées auprès du GRAINE, dans les rapports d’étape.

8ème intervention :

- Didier Gérard (animateur-bénévole au centre socioculturel de Saint-Herblain) : les premiers à sensibiliser sont les parents. Nous avons fait une expérience, en partenariat avec l’OPAC, de création d’un jardin en zone urbaine (ZEP) depuis un an. Les enfants ont réalisé le jardinet, avec l’aide du service des espaces verts de la mairie.

9ème intervention :

- Jean-Pierre Lescornet (vice-président du conseil régional, commission environnement) : au niveau des lycées, des audits énergétiques sont effectués avec l’engagement d’effectuer les travaux. Un volet éducation à l’environnement des lycéens est associé à ce programme. Nous avons aussi le projet de construire un nouveau bâtiment respectant les normes HQE.

- Olivier Bulard (conseiller régional, commission éducation) : le ministère de l’éducation nationale a mis l’éducation à l’environnement dans ses objectifs. Quelles sont les nouveautés, les applications, les aides qu’apporte l’Etat dans les établissements scolaires par rapport à cette directive ?

- Christophe Andreux : Ce qui ressort globalement, à la fois des demandeurs et des structures opératrices, c’est un paradoxe sur une mobilisation de plus en plus forte et une diminution des budgets d’éducation à l’environnement depuis 2 à 3 ans. Ce constat est à nuancer car il existe une diversité des acteurs, des opérateurs et des budgets d’environnement ou d’éducation à l’environnement (par exemple, concernant l’énergie, l’approche technique peut comprendre un volet éducation à l’environnement). Le diagnostic prend en compte l’éducation à l’environnement, pas les programmes d’environnement.

- Bernard Vétillard : un délégué pour l’éducation à l’environnement a été nommé dans chaque académie (M. Aballéa pour les Pays de la Loire) et un comité plus ou moins restreint a été mis en place pour développer des actions. Une des principales actions est la formation des enseignants dans les IUFM. Cette formation est plus difficile pour les collèges et lycées car les enseignants sont plus spécialisés. Il y a un besoin d’un partenariat concerté et bien pensé pour démarrer ces programmes, pour mettre en adéquation les offres des associations et les demandes des enseignants. Le langage commun est donc un enjeu majeur. Nous avons aussi besoin des collectivités territoriales à tous les échelons, et nous ne devons jamais oublier les enfants dans une démarche de co-éducation ou d’éducation partagée.

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- Christophe Andreux : les partenariats « réussis » sont ceux menés en concertation et associant des partenaires divers (établissements scolaires, collectivités territoriales, parents d’élèves, associations, acteurs socio-économiques qui peuvent être des partenaires techniques et /ou financiers). Ceci nécessite une coordination et une médiation pour que le projet soit riche et durable.

- Antoine Hériteau (président de l’URCPIE) : les collectivités territoriales financent des établissements scolaires sur des projets annuels ou pluriannuels. Les CPIE travaillent en étroite collaboration sur le territoire.

10ème intervention :

- Françoise Verchère (conseillère générale de Loire Atlantique) : Dans ma commune, nous servons des aliments biologiques dans les repas scolaires. Beaucoup de communes travaillent sur les économies d’eau et d’énergie. Ce qui n’est pas suffisamment fait, c’est de croiser les aspects techniques avec l’éducation à l’environnement des utilisateurs des bâtiments. C’est aussi le cas de l’éducation routière. En tant que conseillère générale, je rencontre la difficulté de bien poser les bases d’une politique d’éducation à l’environnement. 2 axes sont souhaitables : les collèges et le grand public sur les espaces naturels gérés par le département. Il n’est pas évident de mettre en place des partenariats car il n’existe pas d’état des lieux correct des différents intervenants et de leurs missions, actions. De plus, les intervenants sont implantés différemment sur le territoire. Il existe un risque d’émiettement, au travers une multitude d’actions. Il faut aider les élus à rendre l’action lisible. On ne peut pas être partout.

- Isabelle Gragnic (conseillère pédagogique pour l’éducation à la santé) : il y a un manque de croisement entre l’éducation à l’environnement et l’éducation à la santé. Les deux sont liées : apprendre à l’enfant à être solidaire, à prendre soin de lui, des autres, de la planète. La notion de réseau est à élargir à la citoyenneté.

- Christophe Andreux : le besoin de concertation, de coordination et de médiation existe à tous les échelons territoriaux, dans chaque département, territoire où une action se met en place, pour mener des projets clairs. Les structures opératrices doivent pouvoir se structurer avec l’aide des partenaires (notamment financiers) pour créer des espaces de concertation.

- Hélène Julliot-Cousin (animatrice à Sarthe Nature Environnement) : Sarthe éduc’environnement est un pôle ressources créé il y a 6 ans. 20 structures sont adhérentes sur l’ensemble du territoire. Ces adhérents sont divers : éducation populaire, établissements d’enseignement, associations de protection de la nature… et reçoivent le soutien de partenaires. Il est important de se rencontrer régulièrement, d’alimenter une culture commune. Nous avons créé une action commune : trois jours de formation à l’éducation à l’environnement en Sarthe. Ce pôle ressources est structuré, et représente un partenaire identifié pour le Conseil Général.

- Franck Verlynde : La ville d’Angers a réhabilité un ancien bâtiment aux normes HQE. Le partenariat entre structures opératrices doit commencer rapidement pour proposer des projets communs.

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Discours de Monsieur Jean-Pierre LE SCORNET

Vice-Président du Conseil Régional des Pays de la Loire

Mesdames et Messieurs, Ma présence, ce matin en ma qualité de Vice-Président du Conseil Régional et Président de la Commission Environnement et Cadre de Vie, parmi vous au cours de ces « Secondes Assises Régionales de l’Éducation à l’Environnement en Pays de la Loire » traduit, si besoin était, la place que tiennent l’snvironnement et les actions qui concourent à sa préservation dans les politiques mises en place par le Conseil Régional. L’initiative des dirigeants du GRAINE de lancer une étude diagnostic sur l’éducation à l’environnement dans la Région des Pays de la Loire en septembre 2004, nous est apparue immédiatement comme méritant notre soutien et notre concours (pour mémoire, l’aide financière du Conseil Régional au GRAINE au titre de l’audit a été de 15 000 euros, sachant que le concours global au GRAINE a été de 21 800 euros pour 2004). Cette réflexion en effet devrait permettre de faire un véritable état des lieux de cette problématique, de resituer dans son contexte une démarche pédagogique qui ne pouvait qu’évoluer tant au niveau de son contenu, de son public et de ses acteurs, que de ses moyens. J’ai pu ainsi participer directement à une réunion de travail avec le Cabinet OXALIS, les membres du GRAINE, les représentants de la Convention-Cadre pour l’Éducation à l’environnement. J’ai à cette occasion mesuré tout l’engagement qui est le vôtre pour analyser, comprendre et préparer pour renforcer la place de l’éducation à l’environnement au côté des différents acteurs de la vie sociale. De notre côté, vous le savez, le Conseil Régional a organisé depuis le mois de décembre ses propres Assises, souhaitant pouvoir « promouvoir autrement avec une double volonté, un changement de méthode et un changement d’attitude dans l’élaboration des projets de la Région et de ses relations avec les acteurs régionaux et les citoyens ». Ces assises, organisées autour de sept thématiques et trente deux commissions, ont donné lieu à autant de débats publics. Le fruit de cette vaste démarche démocratique doit servir de base à l’élaboration du futur plan stratégique régional à l’horizon 2015. D’ores et déjà, les synthèses des travaux des différentes commissions ont mis en exergue l’importance de la communication et de l’éducation à l’environnement. C’est vrai en particulier pour des dossiers comme l’eau, pour lesquels apparaît la nécessité d’avoir une information fiable et compréhensible. C’est aussi vrai dans le domaine de l’énergie, un des grands enjeux auxquels notre société doit faire face. Et cette impérieuse nécessité d’une information mais aussi d’une autre formation se trouve renforcée aujourd’hui, lorsque l’on prend conscience que certains phénomènes de dégradation de notre environnement sont perceptibles à des échelles de temps très rapprochées. Ainsi, le réchauffement climatique n’est plus une spéculation intellectuelle mais une réalité scientifique, dont on a aperçu aux Etats-Unis très récemment, les possibles conséquences majeures. L’année 2005 nous a permis d’ores et déjà d’infléchir nos orientations et au cours de l’exercice budgétaire 2006, nous aurons le souci de renforcer nos contractualisations, avec d’une part, des structures ayant vocation à intervenir au niveau régional (Union Régionale ou GRAINE par exemple) mais aussi avec les structures d’éducation à l’environnement, intervenant à une échelle territoriale bien identifiée. Il est en effet évident que cette action d’information, de sensibilisation, de formation, d’éducation doit se faire dans un souci d’efficacité et de pertinence en lien avec les projets de développement des territoires. C’est avec l’ensemble des acteurs d’un territoire que la mobilisation doit se faire, en totale synergie.

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Nous souhaitons par ailleurs encourager les initiatives, les innovations dans ce domaine. Pour cela, nous mettrons en place un système d’appel à projets largement financé par le Conseil Régional. Vous le savez, la planète est un monde fini, fragile, précieux. Ses ressources, source de vie et de subsistance, sont à consommer avec modération et à partager entre les peuples et entre les générations. Les risques climatiques, les atteintes à la santé et aux milieux naturels, la raréfaction des ressources sont des éléments avérés Cela doit éveiller nos consciences et nous appeler à l’intelligence collective et à l’innovation. Ce faisant, je voulais à travers ces quelques mots, vous dire à quel niveau le Conseil Régional situait l’importance de l’éducation à l’environnement ; je voulais aussi saluer votre engagement et la qualité de vos travaux et vous encourager dans cette dynamique en vous réitérant notre volonté d’agir aux côtés des différents partenaires institutionnels et associatifs pour que la Région des Pays de la Loire apparaisse dans ce domaine comme un territoire pilote, une référence. Bravo de vouloir ainsi amener le citoyen de demain, avec tous les acteurs de l’éducation à l’environnement, à devenir un citoyen responsable, soucieux du respect du cadre de vie, acteur et responsable de son environnement. Bref, révéler l’homo DD. sapiens qui se cache en nous… Je vous remercie de votre attention et soyez assuré du soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire.

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Discours de Monsieur Wilfried MONTASSIER

Conseiller Général de la Vendée

Représenté par Mme Fanny Tixier Je voudrais tout d’abord féliciter et remercier les organisateurs de ces Assises Régionales et de leur tenue aux Herbiers. L’environnement est un enjeu politique majeur : il est planétaire et sans frontière tout autant que local et circonscrit. S’il doit être pensé « Global », il réclame aussi d’agir « local ». De même, c’est un enjeu de long terme. Il y a dans la préoccupation environnementale l’idée constante de la transmission aux générations futures d’un patrimoine naturel dont nous ne sommes que les dépositaires et à l’égard duquel nous avons des devoirs. Comme le disait St Exupéry : « Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». Cette prise de conscience individuelle et collective passe par une sensibilisation et une éducation à l’environnement pour tous et tout particulièrement dès le plus jeune âge. On m’a demandé de présenter en quelques minutes comment le Conseil Général de la Vendée appréhende cet enjeu et quels moyens il met en œuvre pour sensibiliser à la protection de l’environnement. La Vendée est un département qui connaît depuis vingt ans un fort développement, autour de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme. Ce dynamisme économique s’accompagne d’une forte pression démographique et urbanistique. Pour maintenir sa qualité de vie et son équilibre, la Vendée entend maîtriser son développement. La protection et la valorisation du patrimoine naturel sont donc au cœur de l’action du Conseil Général. Cela se traduit de trois manières, que je me permettrai de présenter brièvement : I° A travers des politiques publiques ambitieuses II° A travers des efforts accentués en matière d’éducation à l’environnement III° A travers la promotion de l’écocitoyenneté I – Des politiques publiques pour la protection, la valorisation et la découverte du patrimoine naturel vendéen Ces politiques s’illustrent notamment par : A – Un programme ambitieux de protection et de gestion de ces Espaces Naturels Sensibles Aujourd’hui, ce sont 95 sites d’une superficie totale de 2 110 hectares qui sont protégés et ouverts au public par le Conseil Général de la Vendée sur l’ensemble du département. Cette politique active d’acquisitions de sites remarquables et sensibles permet de les protéger et aux vendéens de découvrir la richesse de leur héritage naturel. B – La mise en œuvre de contrats avec les communes qui les engagent dans la conduite d’actions en faveur de la préservation de l’environnement Le Conseil Général de la Vendée a voulu aller plus loin en instaurant des contrats responsabilisant ainsi les collectivités (communes et intercommunalités) pour la valorisation et la préservation de leur environnement, en les inscrivant dans une logique gagnant/gagnant sur le plan environnemental.

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Il s’agit : 1° Des contrats environnementaux littoraux : L’objectif est de mettre en valeur et protéger le littoral à court et à long terme. Ce contrat intègre les Espaces Naturels Sensibles Littoraux, l’embellissement des communes côtières et l’intégration des équipements touristiques à l’environnement. Vingt communes du littoral, s’engageant à préserver leur environnement sont, aujourd’hui, concernés par ces contrats. 2° Des contrats paysages ruraux pour la plantation des haies et des arbres : Dans le cadre de ces contrats, le département apporte un soutien technique et financier aux communes pour la plantation d’arbres pour la reconquête des haies bocagères. 3° Des contrats environnement ruraux : un nouveau dispositif valorisant les énergies renouvelables et intégrant l’environnement au cœur des politiques de petites communes rurales : Dix millions d’euros sur trois ans seront consacrés à ces nouveaux contrats environnement ruraux. Les actions porteront précisément sur : - l’acquisition et l’aménagement d’espaces naturels sensibles, - la suppression des nuisances paysagères, - la réalisation de travaux paysagers, - la mise en valeur des canaux, rivières et plans d’eau, - la mise en place de plans verts. Elles encourageront également la préservation des ressources naturelles en : - soutenant les politiques d’économie d’énergie, - favorisant le développement d’énergies renouvelables. Ce qui est important dans ces trois catégories de dispositif, c’est leur dimension contractuelle, c’est l’engagement que prend une commune, en contrepartie du soutien départemental, de mener des actions en faveur de l’environnement. Nous ne sommes pas dans une logique de guichet. Dans le cadre de l’application de l’ensemble de ces contrats, le Conseil Général de la Vendée sensibilise et responsabilise tous les partenaires associatifs, agricoles, maritimes et industriels à l’environnement. II – Des efforts accentués en matière d’éducation à l’environnement grâce à l’Ecole Départementale du Patrimoine Historique et Naturel (EDPHN) Cette école, mise en place en 2000 par le Conseil général, développe des projets innovants en matière d’éducation à l’environnement. A – l’Ecole se compose de cinq antennes « patrimoine naturel » pour découvrir la richesse et la diversité de l’environnement vendéen Ce sont cinq sites Vendéens dotés de moyens importants pour faciliter l’accès des jeunes et de l’ensemble du public au patrimoine naturel : 1° La Cité des Oiseaux : une réserve ornithologique départementale de 54 hectares aux Landes Génusson. 2° La Maison de la rivière au bord de la Grande Maine à saint Georges de Montaigu L’objectif de cette antenne est double : - appréhender la diversité du monde vivant en eau douce, - comprendre les enjeux de l’eau en terme de qualité, d’énergie et de conservation. 3° Le Manoir des Sciences à Réaumur Cette antenne permet de : - retracer les découvertes majeures de la science, - connaître et pratiquer les sciences et les méthodes expérimentales.

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4° Le Port du bec à Bouin : un territoire poldérisé entre Gois et éoliennes On y découvre : - l’action de l’homme sur le domaine maritime, - les énergies renouvelables, - le monde de l’Estran. 5° La réserve Biologique de Nalliers Mouzeuil Saint Martin Elle fait découvrir l’écosystème du marais grâce à 132 ha de prairie, de boisement et de marais mouillé. B – L’EDPHN s’appuie sur une pédagogie originale L’objectif de cette démarche pédagogique est d’offrir un service de terrain prenant en compte la spécificité des sites, répondant aux réalités du public et s’appuyant sur des partenariats avec des associations (en particulier La Cicadelle) et avec des professionnels. 1° C’est une éducation à l’environnement par l’environnement qui permet un rapport privilégié de la personne à la nature. Elle offre à chacun la possibilité : - de se réapproprier son environnement en étant responsable et respectueux de ce qui l’entoure, - de comprendre les enjeux de la protection du patrimoine naturel. Pour cela, l’Ecole apporte les outils de la compréhension et les moyens de développer un sens critique sur les questions relatives à l’environnement. Il ne s’agit pas seulement d’exposés didactiques dispensés par des professionnels et des prestataires, mais d’expériences pratiquées par chaque élève. 2° C’est une pédagogie à la diversité des publics. Les formations proposées par l’EDPHN concernent tous les publics : - les scolaires (qui représentent 87,57 % de la fréquentation du pôle patrimoine naturel en 2004), - les enseignants, - les adultes (pour des stages d’initiation ou de perfectionnement), - les centres aérés, - les personnes handicapées. Les animations et formations proposées sont donc adaptées, à travers différentes formules, à la diversité de ces publics et à la diversité des objectifs recherchés et des thématiques retenues. 3° Cette initiative donne des résultats satisfaisants et prometteurs. Depuis l’ouverture de la première antenne « patrimoine naturel » en 2001 à la Cité des Oiseaux, 29 733 ont suivi des activités. Les enseignants ont réalisé l’importance de ces moyens mis à leur disposition pour permettre à chaque élève de comprendre l’environnement dans lequel il évolue, d’y trouver sa place et d’y bien agir. Le Conseil Général de la Vendée souhaite permettre à tous les Vendéens de mieux connaître leur patrimoine naturel pour mieux le comprendre et donc mieux le respecter. Pour aller encore plus loin dans ce sens, nous allons créer le Festival de la Nature Insolite, en lien avec la Cité des Oiseaux et en partenariat avec la commune des Landes Génusson. La première édition aura lieu en avril 2006. III – La promotion de l’éco-citoyenneté Je voudrais éclairer cette orientation du Conseil Général par un exemple très concret : le plan départemental d’élimination des déchets. Les politiques de gestion des déchets constituent des enjeux majeurs pour l’avenir d’un département. Mais c’est également un secteur où la réussite d’une politique dépend au moins autant des moyens, des process, des outils mis en œuvre que du comportement des citoyens et des consommateurs. C’est pourquoi, l’éducation à l’environnement s’inscrit dans ces actions concrètes que conduit le Conseil Général de la Vendée.

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Le plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés de Vendée s’emploie à mettre en œuvre quatre grands axes qui induisent un travail de sensibilisation auprès de la population et notamment des scolaires : - la promotion de la prévention et la réduction à la source (je vous informe, à ce titre, que le Président

du Conseil Général signera, vendredi prochain, une convention avec les grandes surfaces, la Chambres des Métiers, et les commerces de bouche, pour la suppression progressive des sacs plastiques jetables),

- l’amélioration des performances de la collecte, du tri sélectif et du recyclage, - la mise en place des capacités de traitement dont la Vendée a besoin (cinq unités de tri mécano-

biologiques et compostage, sept centres d’enfouissement de 20 ha, maîtrise d’ouvrage publique des équipements),

- l’intégration de la communication et de la concertation (concertation systématique, toucher tous les publics, être exemplaire dans le suivi).

Ce plan départemental a résolument opté pour des orientations les plus écologiques possibles. Il exclut l’incinérateur. Il encourage le tri sélectif et le recyclage. Il retient la valorisation organique maximale. Ce plan départemental nécessitera de gros efforts d’information et de communication, tant auprès des enfants et des jeunes pour l’apprentissage des bons gestes (et leur compréhension) qu’auprès des adultes qui doivent comprendre que la réussite collective repose sur des évolutions ou des changements de comportements individuels. Conclusion Voilà Mesdames et Messieurs quelques réflexions sur l’approche qu’a le Conseil Général de la Vendée de ces enjeux majeurs que sont l’environnement et l’éducation à l’environnement. Cette approche repose sur un postulat : - « Préserver l’environnement c’est préserver l’homme qui est au cœur de la nature » et s’articule autour de deux principes. : - la protection de l’environnement doit être au cœur de toutes politiques publiques (elle a une dimension transversale), - la sensibilisation et l’éducation à l’environnement doivent faire l’objet de dispositifs spécifiques appropriés et ciblés. En d’autres termes, je dirais que le Conseil Général mise à la fois : - sur des actions pédagogiques, - et sur la pédagogie de l’action.

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Discours de M. Roger LEROY (Agence de l’Eau Loire-Bretagne)

au titre des partenaires institutionnels. L’éducation à l’environnement en Pays de la Loire que nous célébrons ensemble aujourd’hui a déjà plus de 10 ans. En effet, une première convention régionale a été signée en 1994 à la suite du protocole d’accord passé entre les ministères de l’environnement et de l’éducation nationale de l’époque. Un premier grand objectif était de rassembler dans une même plate-forme d’échanges et de concertation des partenaires institutionnels qui avaient rarement eu l’occasion de travailler ensemble. Il s’agissait en quelque sorte d’appliquer à des hommes et à des structures administratives traditionnellement cloisonnées le principe écologique de la diversité, et la stratégie managériale de transversalité. C’est ainsi que cette première convention régionale a réuni le Rectorat de l’Académie de Nantes, le CRDP, la Préfecture de Région, la DIREN et l’ADEME des Pays de la Loire. Fort d’un bilan tout à fait positif, les signataires décidèrent en 2000 de s’engager dans une nouvelle convention en l’élargissant cette fois à tous les mouvements d’éducation à l’environnement, et en particulier aux partenaires associatifs bien représentés dans le Groupe Régional d’Animation et d’Information à la Nature et à l’Environnement (GRAINE). L’élargissement concerna également plusieurs nouveaux acteurs institutionnels : la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, la Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt (service enseignements) et l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Un partenariat privilégié fut établi avec la Région des Pays de la Loire sur un certain nombre de projets éducatifs. Cette seconde convention s’inscrivait à la fois dans un élargissement des compétences et une globalisation de l’approche environnementale et éducative. Ainsi de nombreux projets ont-ils été engagés sur tout un ensemble de thèmes d’actions : milieux naturels, eau, air déchets, énergies, paysages, écologie urbaine et rurale, pollutions, nuisances… Pour tenir compte de l’évolution de la culture environnementale et des objectifs de performance pédagogique, les partenaires de la convention ont contribué avec le GRAINE maître d’ouvrage de la démarche, à l’établissement d’un diagnostic sur l’éducation à l’environnement en Pays de la Loire qui fait l’objet d’une restitution importante au cours de cette journée. En 2005, la seconde convention arrive à terme. Un nouveau projet de convention cadre est en cours de validation auprès des différents partenaires. Il s’appuie sur un certain nombre de textes de référence et d’orientations prioritaires tels que : loi constitutionnelle relative à la Charte de l’environnement, plan stratégique national du développement durable et sa déclinaison régionale, directive cadre sur l’eau, programme d’éducation en vue du développement durable proclamé par l’assemblée générale des Nations Unies en 2002. Cette nouvelle convention intègre donc la notion de développement durable. Elle vise à mobiliser et élargir l’ensemble des acteurs concernés autour d’objectifs partagés, de démarches mutualisées, d’actions concertées, avec une forte volonté d’ancrage territorial des projets. Une description du contenu de cette troisième convention-cadre relative à l’éducation à l’environnement pour un développement durable en Pays de la Loire, qui couvrira la période 2006-2011, vous sera faite en clôture de journée par Madame la Directrice Régionale de l’Environnement.

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ATELIER AGIR :

Pour le développement de l’éducation à l’environnement pour tous, partout, et en tenant compte des territorialités.

Premier enjeu majeur : Développement de L’éducation à l’environnementet au

développement durable

Bernard Vétillard, GRAINE Pays de la Loire: animateur Jean-Pierre Gallerand, DDEC : co-animateur, Virginie Danilo, Ecopôle : secrétaire 40 personnes Objectifs : réfléchir ensemble pour - alimenter un futur Plan Régional d’Action - faire émerger des objectifs prioritaires - voir comment les mettre en place dans le temps - avec qui et comment agir ?

♦ Rappel des axes et préconisations pour « agir » ---------------------P.28 ♦ Echanges et discussions autour des préconisations-----------------P.32 ♦ Synthèse de l’atelier----------------------------------------------------------P.35

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RAPPEL DES AXES ET PRECONISATIONS POUR « AGIR »

Axe 1 : Généralisation de l'EEDD et service public

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Plusieurs acceptions du terme « généralisation de l’EEDD » : par exemple, l’EEDD est un terme qui a été choisi par l’Education Nationale.

• Actions auprès de la population et des décideurs : l’action auprès de la population et des décideurs est peu faite

• Divergences entre territoires • Décalage entre volonté politique et moyens dégagés • Manque d’actions sur Énergie – Air – Transport • Rôle de service public des structures d’EE/EDD : le terme de service public demande à être

éclairci.

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• L’EE/EDD est déjà effective et demande à se formaliser et se développer • Enjeux « environnementaux-éducatifs » et rôle de « délégation de service public » • Espaces de concertation de tous les acteurs et de pilotage des projets d’EE/EDD • Généralisation de l’EEDD à tous les échelons des établissements d’enseignement • Très peu d’EE/EDD dans les « politiques de management environnemental/DD » des

entreprises

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Axe 2 : Offre d'éducation à l’environnement pour tous et partout

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Pédagogies actives et de projet, démarches de concertation et ouverture à de nouveaux publics et acteurs

• Diversité des publics au sein de l’éducation formelle • « Habitat » et « écologie » : deux entrées ancrées dans le quotidien • Risque d’activisme de l’animation • Limites des « produits clefs en main » • Répartition inégale de l’offre d’EE/EDD au niveau régional

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Articulation : management et projet pédagogique de l’établissement • Tous les territoires sont concernés • Importance de la diversité des approches de l’EE/EDD et des méthodes pédagogiques • Pratiques éducatives et formatives • Diversification des contextes d’EE/EDD • Exigence dans le choix des actions • Intégration d’une dimension de gestion et ingénierie de formation

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Axe 3 :

Territorialisation de l'EE/EDD, développement local et fonctions de coordination / médiation

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Educ’action : l’EE/EDD en accompagnement de politiques et programmes environnementaux et de développement durable

• Découpage et superposition de territoires • Lien avec le développement local • Moyens inadaptés et parfois en diminution • L’EE/EDD dans les politiques territoriales • Prégnance des pouvoirs politiques locaux • Tous les acteurs d’un territoire sont concernés

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Projet global sur un territoire dans une démarche partenariale • Liaison entre projet de structure et territoire • Intérêt d’antennes à l’échelle d’un département • Soutien des projets et des réseaux d’établissements scolaires • Accompagnement des politiques publiques • Ressources adaptées • Distinction avec la « simple information » • Prise en compte des principes de la démocratie participative • Actions en direction de tous les publics-acteurs d’un territoire • Projet concerté à l’échelle régionale

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Préconisations pour AGIR

Créer des espaces de concertation et de coordination en EE/ EDD pour les Pays de la Loire

��Mettre en place des espaces de concertation et de coordination aux différentes échelles de territoire « porteur de projet d’EE/EDD ».

��Développer des fonctions de coordination/médiation et de formation/conseil pour accompagner la généralisation de l’EEDD.

��Élaborer un projet pluriannuel concernant la territorialisation de l’EE/EDD. Mutualisation et évolution des pratiques et des outils d’EE/EDD

��Développer de nouveaux programmes d’EE/EDD. ��Dans le cadre de la construction d’un langage commun, définir ce que recouvrent les termes de

« service public » et « d’utilité sociale », ainsi que le terme de « formation » dans ses différentes applications pédagogiques (andragogiques).

Observatoire régional de l’EE/EDD

��Réaliser un état des lieux des politiques d’EE/EDD ��Actualiser le guide des acteurs en EE en Pays de la Loire ��Développer un système de ressources en EE/EDD ��Réaliser un état des lieux au niveau régional des « bonnes pratiques » de démocratie

participative des programmes d’EE/EDD Plate-forme régionale de formation en EE/EDD

��Renforcer les dispositifs de formation continue ��Mettre en place un programme d’ingénierie de projet éducatif ��Mettre en place un programme d’ingénierie de formation

Partenariats avec les acteurs de l’économie sociale et solidaire et du développement local de la région Pays de la Loire

Participer aux différentes organisations régionales œuvrant dans le développement local et dans l’économie sociale et solidaire.

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ECHANGES ET DISCUSSIONS A) Créer des espaces de concertation et de coordination en EE/ EDD pour les Pays de la

Loire Leducq Léna, EPL Jules Riefel (44) Mène un travail sur le péri-urbain et l’agriculture urbaine avec plusieurs types de partenaires, le lycée étant un espace neutre. Les acteurs se sont essoufflés alors que le projet fonctionnait (exemple : la Chambre était impliquée et ne pouvait plus s’impliquer par manque de temps. Il serait important d’impliquer d’autres partenaires pour travailler avec les écoles. Spitz Martine, CFA des Maisons Familiales 85 Une mise en place d’actions concrètes à la maison familiale (déchets, énergie) Pour la maison familiale une habitude : agir rapidement mais une problématique importante : élargir les actions et avoir des intervenants plus formés (exemple : une base de donnée regroupant les partenaires locaux, entreprises, collectivités locales…) Bénévole à La Cicadelle Un manque d’actions concrètes menées ailleurs et pouvant permettre l’information. Alain PERAUDEAU, ARPE 85 Un rôle d’action mais un problème pour trouver l’information. Toujours le même problème : à qui demander, comment ? Il manque une banque de données fiable sur un territoire donné alors que les élus comptent sur les petites actions Des choses concrètes attendues dans les communes manquent Daniel Alexandre, Familles rurales 72 Expérience Sarthe Educ Environnement : ce sont des hommes et des femmes qui se sont regroupés. Le réseau comporte une vingtaine d’associations, et des institutions (DRJS, CG…). Création d’une banque de données dans la Sarthe Un pôle ressources éducation environnement Une tentative de partager pour que tout le monde puisse avoir des ressources Suzanne EMERY, Association des Petits Débrouillards 72 L’idée est de mieux se connaître pour mutualiser des compétences (enseignants, animateurs…) et se former. Bernard Vetillard, enseignant 72 Par rapport à Sarthe Education environnement : - Une volonté de regrouper tous types de membres (institutions, associations, individuels,

entreprises…). L’inspection académique est représentée. - Sarthe Education Environnement est adhèrente du GRAINE. - Cette structuration demande beaucoup de temps, et il faut très vite concrétiser : Sarthe Educ a mis en place un salon de l’éducation environnement qui a reçu 2 500 élèves cette année. Olivier Ganne, Bretagne Vivante 44 Il existe un autre réseau en Loire Atlantique : Ecopôle – CPIE Pays de Nantes Jean-Pierre Gallerand, DDEC 44 A propos d’Ecopôle – CPIE Pays de Nantes : Pouvoir réunir des associations dans un même lieu cela rend de grands services mais il faut du temps. On peut tout d’abord adhérer individuellement. Par rapport aux grandes associations, il faut accepter de pouvoir partager (notamment les animations), chacun essaie de travailler.

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Suzanne Emery, APDPL 72 La fonction de coordination doit pouvoir être financée Il faudrait du temps donc de l’argent pour accompagner les associations dans leurs projets. Antoine Hériteau, Président URCPIE (aussi directeur CPIE Sèvre et Bocage) On se dirige de plus en plus vers plus de temps pour la mise en place de projets. De plus en plus d’entreprises sont en demande de formations. Les associations d’éducation à l’environnement peuvent tout à fait intervenir dans les entreprises. B) Mutualisation et évolution des pratiques et des outils d’EE/EDD Antoine Hériteau, Président URCPIE (aussi directeur CPIE Sèvre et Bocage) - Il y a bien de la part des institutions le souci de former les enseignants (ex : la DDEC) puisque ce CPIE a été sollicité. Daniel Alexandre, Sarthe 72 Le réseau Ecole et Nature (en 2006) rédige un article pédagogique sur ce que représente l’utilité sociale car au niveau national il n’y a rien de cadré pour le moment par rapport à l’utilité sociale en EE. Cet outil doit ensuite être utilisé et les acteurs de l’EE doivent travailler ensemble à leur niveau pour s’approprier cette notion d’utilité sociale. Marie-Françoise Bossis, Directrice école primaire 85 La circulaire EEDD a permis de faire bouger les choses au niveau des chefs d’établissement du Niortais : tous les établissements ont eu 2 jours de formations sur l’EEDD sur le thème de l’eau. Des associations souffrent beaucoup car il n’y a pas d’homogénéisation des prix. Il faut définir ensemble la notion d’utilité sociale. M Vetillard, enseignant 72 Pour généraliser l’EEDD il faut réfléchir sur des nouveaux programmes Ensemble il faut se remettre en question pour être plus crédible par rapport au financement public. Il faut arriver à une synergie pour arriver à être crédible par rapport aux financeurs. l’EE, on ne peut pas en vivre à 100 %. Claudine Goichon – Conseil Régional C’est plus simple quand un conseil de développement se met en place d’avoir déjà un réseau créé. Cela permet d’être identifié et d’apporter une réponse rapide. C’est une facilitation de travail et de la mise en action Les collectivités ne peuvent pas répondre à tous car elles n’en ont pas les moyens. Les associations peuvent avoir des idées mais quand la municipalité ne va pas dans ce sens, elle ne peut pas les financer. Spitz Martine, CFA – Maison familiale 85 Il faut penser que ces réseaux sont utilisés par les politiques. Daniel Alexandre, Familles Rurales - Sarthe Le monde associatif fait bouger les choses. C’est aux associations de se rassembler et d’agir ensemble. Les gens doivent s’écouter et s’ils s’écoutent, les politiques bougent. Si l’EE est la marche de tous, les politiques se mobiliseront. Suzanne Emery 72 Il n’y a que des bénévoles sur Sarthe Education Environnement mais il peut y avoir la nécessité d’un salarié car l’association augmente de plus en plus. M Vetillard 72 Comment financer cet emploi ? Combien de temps ? Penser à un emploi partagé ? On peut « louer » un salarié pour quelques temps à une autre association, car le besoin il existe.

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C) Plate-forme régionale de formation en EE/EDD Marie-Françoise Bossis – Directrice école primaire 85 L’IFREE en Poitou-Charente met en place des formations et a créé le pôle national de ressources. On pourrait mettre en place des formations continues au niveau du GRAINE. Cet aspect peut-être travaillé au niveau régional et non local. Spitz Martine, CFA – Maison familiale de Vendée 85 Il y a beaucoup trop de spécialistes en environnement, et pas assez de choses familiales au sein de la maison. Il faut plus de choses au niveau DD par rapport à la formation Marie-Françoise Bossis – Directrice école primaire On passe de la découverte à la protection de l’environnement et au DD Olivier Bulard – Conseil Régional Une volonté de la région d’aider les jeunes, 1 800 000 euros sur la région pour bâtir des projets éducatifs sur différents sujets. Les 300 établissements vont être aidés, 900 000 euros pour bâtir des projets. Une volonté de développement de la citoyenneté Il faudrait qu’il y ait une mise en réseau des associations et des lycées pour montrer ce qui peut être fait (exemple guide GRAINE) Toutes les formations aidées par la région vont devoir avoir des modules EEDD. Les CESC (Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté) peuvent être un bon relais pour se regrouper autour de projets. Bernard Vetillard 72 Intégrer des modules DD à l’IUFM, il y a un besoin de formation partenariale car un enseignant ne peut se former qu’en interne. Participer à une véritable formation EEDD. S’il y a une volonté des enseignants, il y a des formations qui font le plein. Marie-Françoise Bossis – Directrice école primaire - l’EE n’est malheureusement pas une priorité pour les futurs enseignants. Enseignants La solution passe peut-être par une question de barème à l’examen pour les futurs enseignants.

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SYNTHESE ATELIER AGIR

Comment éviter un essoufflement des acteurs et réussir à maintenir la motivation dans des espaces de concertation?

Comment aller au delà de l’urgence, élargir les actions et la formation des intervenants?

Où trouver l’info? A qui? Comment? Chacun travaille de son côté. Il manque une banque de données fiables sur un territoire précis.

Création d’un Pôle ressources. Pour mieux se connaître entre acteurs (offre et demande). Organiser des formations. Coordonner les moyens. Reconnaissance institutionnelle. Quels moyens humains pour la coordination?

Nécessité de formations partenariales des enseignants

Il y a une grande utilité sociale, mais elle reste à démontrer.

Structure d’EDD et service public, un espace à définir

Il faut travailler à plusieurs pour obtenir un financement public, ne pas se décourager, être crédible.

Pour le Conseil Régional : nécessité de se regrouper en réseau.

Les associations doivent se rassembler, s’écouter et les institutions suivront (et le financement!). Il ne faut pas diviser les énergies.

Nécessité d’intégrer l’EDD en complément de l’EE

Volonté du Conseil Régional d’augmenter les crédits pour les lycées pour bâtir des projets éducatifs en EEDD entre autres. Autonomie dans l’utilisation des crédits. Intérêt d’une mise en réseau des lycées.

Comment sensibiliser les enseignants? Il faut intégrer l’EEDD dans la formation des enseignants. Ce n’est pas la priorité des enseignants en formation initiale.

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ATELIER FONCTIONNER

pérenniser les services, les structures et les emplois

Deuxième enjeu majeur :

Pérennisation des emplois, des services et structures d’éducation à l’environnement et au développement durable

Emmanuelle Crépeau, Parc Loire Anjou Touraine : animatrice Roger Leroy, Agence de l'Eau Loire Bretagne : co-animateur Anne Pillet, GRAINE Pays de la Loire : secrétaire 16 personnes Objectifs : réfléchir ensemble pour - alimenter un futur Plan Régional d’Action - faire émerger des objectifs prioritaires - voir comment les mettre en place dans le temps - comment pérenniser les emplois et les structures?

♦ Rappel des axes et préconisations pour « fonctionner »----------- P.37 ♦ Echanges et discussions autour des préconisations ----------------P.40 ♦ Synthèse de l’atelier--------------------------------------------------------- P.44

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RAPPEL DES AXES ET PRECONISATIONS

POUR « FONCTIONNER »

Axe 4 : Gestion et aides financières

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Problématique économique et paradoxes • Manque de lisibilité des financements publics • Pas de politique de tarification concertée : concurrence « déloyale » • Questionnement sur les modes de gestions adaptés

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• DLA : un accompagnement personnalisé pour des modes de gestions financières adaptés • Évolution des dispositifs de financement dans une recherche de cohérence

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Axe 5 :

Gestion du personnel et vie de la structure

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Modes de gestion diversifiés et recherche de professionnalisation • Changement important de gestion dû aux « emplois jeunes » • Durée déterminée ou indéterminée : un choix de statut qui influence sur la capacité

d’engagement • Démobilisation de la vie adhérente • Positionnement difficile face aux différentes formes d’économie • Confusion liée à des politiques d’adhésion fluctuantes • Des freins pour une prise en compte concrète du DD et de l’EE/EDD au sein des structures

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Un potentiel de professionnalisation à développer • Des aides à la pérennisation des « emplois jeunes » qui portent leurs fruits • Formation continue et accompagnement personnalisé pour des modes de gestions plus

adaptés

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Axe 6 :

Communications interne / externe et démarche commerciale

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Communication déficiente vers l’extérieur • Manque de « communication interne » et de langage commun

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Transparence des coûts liés à la professionnalisation • Communication sur chacune des missions • Construction de plan de communication • Adaptation des objectifs et des supports de communication • Les médias comme partenaires éducatif

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Préconisation pour FONCTIONNER

Créer des espaces de concertation et de coordination en EE/ EDD pour les Pays de la Loire

Mettre en place des espaces de concertation réunissant les différents acteurs de l’EE/EDD au niveau régional Mutualisation et évolution des pratiques et des outils d’EE/EDD Faciliter la mutualisation et la mise en commun de moyens techniques et financiers Favoriser des partenariats avec les médias pour vulgariser l’EE/EDD et sensibiliser la population Dans le cadre de la construction d’un langage commun, définir ce que recouvrent les termes de « service public » et « d’utilité sociale ». Observatoire régional de l’EE/EDD

Actualiser le guide des acteurs en EE en Pays de la Loire Développer un système de communication en EE/EDD qui favorise une circulation régulière des informations Réaliser un état des lieux de la diversité des aides financières s’inscrivant dans le développement de l’EE/EDD Partenariats avec les acteurs de l’économie sociale et solidaire et du développement local de la région Pays de la Loire

Mise en œuvre d’un partenariat avec le C2RA Pays de la Loire et mobiliser les structures opératrices pour se rapprocher des DLA de leur département. Participer aux différentes organisations régionales œuvrant dans le développement de la vie associative et de l’économie sociale et solidaire.

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ECHANGES ET DISCUSSIONS

FREINS ET OPPORTUNITES Le dispositif DLA : il s’adresse à toute structure qui développe des activités d’utilité sociale et qui a des emplois. Des expertises en comptabilité, organisation interne, communication, marketing sont mises à disposition en fonction des besoins révélés par un diagnostic préalable. Les objectifs et modalités d’intervention sont définis ensemble. Le financement de la démarche est pris en charge par la direction du travail, la caisse des dépôts et consignations, le FSE (aide à la consolidation, à la professionnalisation). 8 associations d’environnement sont accompagnées en Vendée. Un accompagnement collectif est possible pour structurer un réseau, des projets…Le diagnostic est fait par le DLA, qui recoure ensuite à des experts identifiés suivant les besoins, au travers une convention. Pour consolider des emplois, il est nécessaire d’anticiper la démarche, et de ne pas travailler dans l’urgence. Existe t’il un répertoire des possibilités de financement pour les associations ? Il existe un guide de financement des projets. Quelles solutions de remplacement des emplois-jeunes ? Le financement porte maintenant sur des projets et non plus sur des postes. Il convient donc de trouver d’autres modèles de financement qui ne soient pas ceux des postes. Des difficultés existent si le projet n’est pas pérennisé (les postes ne sont pas financés). L’Agence de l’Eau finance des projets, sous forme de convention de mission. Le financement de la mission permet de financer tout ou partie du poste. Il se pose le problème de la facturation au coût réel. Si le tarif est inférieur au coût réel, le salaire ne peut pas être financé en totalité. Le financement par projet est un financement à court terme. Il oblige à une course aux projets (effet pervers). Le contrat temps libre de la CAF oblige à présenter du neuf pour obtenir des financements, et ainsi d’abandonner des projets qui fonctionnent bien. Le développement de nouvelles actions nécessite de la recherche, qui doit être financée. L’éducation nécessite du long terme, de la répétition. Comment pérenniser le savoir-faire ? Il existe des problèmes entre bénévoles et salariés. Ces derniers se professionnalisent et les bénévoles ont du mal à suivre. Il se crée également une fragilité quand le salarié part (perte de savoir-faire). Alisée : l’espace info-énergie fonctionne avec des emplois jeunes et un financement Ademe. Actuellement, il bénéficie de financements des collectivités locales, ce qui implique des exigences de la part des territoires et des financeurs, et donc des difficultés pour avoir une action globale. Comment peut-on pérenniser le savoir-faire quand le demandeur incite à ces missions ? Un autre paradoxe existe dans la volonté de développer des actions plus concertées entre différentes structures, au sein du GRAINE par exemple, et le manque de temps et de moyens pour faire ensemble. Comment connaître la qualité de l’offre ? Charte, évaluation, certification… quelle évaluation ? Il existe une concurrence entre tous, plus que de la complémentarité. Nous sommes dans une logique de marché. L’activité n’est pas payée au juste prix, car elle est d’utilité publique. La concurrence est déloyale car certains utilisent des « hordes de stagiaires », certains disposent de financements. Il serait intéressant d’avoir un prix de référence.

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Est-ce aux collectivités locales ou à l’éducation nationale de faire des choix de tarifs ? Il n’y a pas de lisibilité sur la qualité de l’offre de service. N’y a t’il pas trop d’offres ? En Loire Atlantique, il existe une charte des classes de découverte, avec un engagement sur la qualité. Cette charte a été élaborée avec l’inspection académique du département, et une évaluation existe. Un catalogue est diffusé par Loire Atlantique réservation. C’est aussi l’objet du référentiel du GRAINE. C’est dommage qu’il n’y ait pas un minimum de contrôles sur le référentiel, pour lui donner de la valeur. Pourquoi devrait-on sortir du champ de la logique concurrentielle ? Il s’agit de la moraliser, non de la supprimer. A la LPO, le référentiel GRAINE a été très positif. Parc Anjou Touraine : le parc évalue les actions avec l’éducation nationale. C’est plus facile quand l’évaluation est faite par le demandeur. Il n’est pas fait mention des conventions collectives dans le référentiel. Pour l’Agence de l’Eau : nous allons vers l’évaluation, le contrôle, la certification (ISO 9001 par exemple). C’est une garantie de travail bien fait, même pour les organismes publics. La LPO travaille avec l’office de tourisme du Maine et Loire sur une « normalisation »des prestations. Les prestations environnement sont souvent moins bien rétribuées que d’autres prestations ( le patrimoine par exemple). Le parc Anjou Touraine facture 305 euros par jour (chiffre à confirmer). Y a t’il trop d’offres par rapport au marché ? Cela dépend du lieu, des sujets (exemple de l’environnement au quotidien). Pour l’axe 5 : gestion du personnel et vie de la structure Rajouter un frein : les techniciens se retrouvent, dans les associations, à manager une équipe (PME). Un exemple de formation d’une journée pourrait porter sur les financements. REFLEXIONS AUTOUR DES PRECONISATIONS. 1 – Intérêt de la mutualisation, du travail en réseau (ex du mode de fonctionnement des DLA où des consultants s’associent ponctuellement en fonction des besoins). Mise à disposition entre les associations de compétences, selon les projets. L’emploi partagé est trop rigide. Mais cette culture d’échange de compétences n’existe pas dans les associations d’environnement. Il est important de poser des règles de fonctionnement (une morale). 2 – Où trouver des ressources dans l’éducation à l’environnement ? Les bénéficiaires ne cotisent pas. 3 – Aller voir ce qui se fait dans les autres pays, chez les Anglo-saxons, dans les pays de l’Est par exemple. Pouvoir échanger sur les fonctionnements, les mentalités. Convention « d’Arhus » au niveau européen. Des démarches concertées de type démocratique (contrats) éviteraient beaucoup de gâchis. Le monde associatif y a toute sa place. Concrètement, est-ce envisageable que l’ensemble des signataires de la convention cadre puissent mettre l’éducation à l’environnement à part de l’environnement, pour que cette politique soit bien identifiée ? Un moyen de pérenniser les structures est de bien afficher cette politique. Démontrer la portée de l’éducation (avec des chiffres), de ses conséquences positives (y compris les économies possibles, réalisées).

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4 – Une journée de formation sur les aides financières : apprendre aux structures à faire le tri entre les subventions (les plus efficaces). 5 – Le partenariat avec les DLA est en cours. 6 – La mutualisation des centres de ressources est un des points de la convention-cadre. 7 – Montrer qui fait quoi sur un territoire. 9 – Quels seraient les objectifs d’un partenariat avec les médias ? Faire connaître l’association, sensibiliser les élus … ? 10 – Se rapprocher de l’économie sociale et solidaire. 11 – Un fond de mutualisation entre les associations ? Cela demanderait que certaines associations soient identifiées comme ne pouvant pas fonctionner.

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SYNTHESE ATELIER FONCTIONNER 1 - Faire connaître les dispositifs locaux d’accompagnement. 2 - Proposer des formations sur les sources de financement et montages de projets. 3 - Centres de ressources : éviter le foisonnement et spécialiser les centres sur un territoire. 4 – Intérêt du travail en réseau et de la mutualisation, mise à disposition des compétences. 5 – Faire reconnaître l’intérêt général de l’éducation à l’environnement et au développement durable : démontrer la portée de l’éducation, y compris par des données chiffrées. 6 – Réfléchir ensemble à une stratégie de communication globale et pour chacun. 7 – La nouvelle convention cadre devra mettre en place des politiques de financements cohérentes, en favorisant des conventions pluriannuelles. 8 – Etudier l’intérêt et les limites d’un fond de mutualisation. 9 – Voir ce qui se passe ailleurs (dans la région, en France, en Europe…).

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ATELIER SE CONSTRUIRE

professionnaliser et former les acteurs de

l’éducation à l’environnement

troisième enjeu majeur :

Professionnalisation de l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable

Franck Verlynde, Les Korrigans : animateur Philippe François, DRDJS et Philippe Barbot, FAL 44 : co-animateurs Stéphane CARRE, Francas: secrétaire 22 personnes Objectifs : réfléchir ensemble pour - alimenter un futur Plan Régional d’Action - faire émerger des objectifs prioritaires - voir comment les mettre en place dans le temps - avec qui et comment se construire ?

♦ Rappel des axes et préconisations pour « se construire »--------- P.46 ♦ Synthèse de l’atelier --------------------------------------------------------- P.50

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RAPPEL DES AXES ET PRECONISATIONS POUR « SE CONSTRUIRE »

Axe 7 : Formations professionnelles et

permanentes des acteurs de l'EE/EDD

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Manque de reconnaissance du « métier d’Éducateur à l’Environnement » • « Sciences et techniques » et « communication et éducation » : deux dimensions

professionnelles de l’EE/EDD • Deux orientations possibles de professionnalisation des structures • Le double sens de la « formation en EE/EDD » : à la fois « pratique de terrain » et

professionnalisation • Évolution importante des pratiques et besoins de formation continue • Manque d’ingénieries de projets d’EE/EDD et de formations professionnalisantes

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Une pratique de co-formation à valoriser et développer • Démarche de réseau et professionnalisation • Caractéristiques des formations • Besoins de formation : • Besoins liés à la généralisation du DD et donc de l’EEDD • Besoins liés à l’accompagnement de politiques environnementales et de DD

de« territoires de vie ». • Besoins liés à la professionnalisation de l’EEDD et notamment de son volet formation

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Axe 8 :

Orientations politique / éducative sur l'EE, l'EDD et l’EEDD

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Réponses partielles des structures de part leurs orientations éducatives • Méfiance face à la notion de « développement durable » (DD) • Concept de DD difficile à transmettre • Priorité donnée à l’EE avant l’EDD

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Prise en compte de l’EDD par les structures • Liens entre approches éducatives et besoins thématiques et pédagogiques • Une réalité de terrain s’inscrivant dans le DD et l’EDD • Espaces de concertation et de pilotage de projet pour permettre des synergies • Distinction entre orientation politique et orientation éducative/formative • La diversité des approches de l’EE et de l’EDD dans un même programme et dans le

temps

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Axe 9 : Construction identitaire et projet politique

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Construction identitaire : un mouvement interne et externe • Problème d’image extérieure • Manque de reconnaissance • Pas de langage commun entre les acteurs de l’EE/EDD • Identité et orientation économique • Construction identitaire et choix politique

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Construction identitaire et ancrage territorial • Affirmer son identité à travers la nature des projets/actions • « Co-gestion » et construction identitaire collective • Le « référentiel qualité » : un outil innovant au service de tous les acteurs

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Préconisation pour SE CONSTRUIRE

Créer des espaces de concertation et de coordination en EE/ EDD pour les Pays de la Loire

Mettre en place un espace de concertation réunissant les différents acteurs de l’EE/EDD au niveau régional Mutualisation et évolution des pratiques et des outils d’EE/EDD

Dans le cadre de la construction d’un langage commun, définir ce que recouvre les termes de « formation », « éducation », « projet politique », ainsi que les termes d’EE, d’EDD et d’EEDD Rénover le « Référentiel Régional de Qualité de l’EE » Observatoire régional de l’EE/EDD

Réalisation d’un état des lieux au niveau régional des formations professionnalisantes en EE et EDD Développer un système de ressources en EE/EDD Plate-forme régionale de formation en EE/EDD

Renforcer les dispositifs de formation continue Mettre en place un programme d’ingénierie de projet éducatif Mettre en place un programme d’ingénierie de formation Partenariats avec les acteurs de l’économie sociale et solidaire et du développement local de la région Pays de la Loire

Mettre en œuvre un partenariat avec le C2RA Pays de la Loire et mobiliser les structures opératrices pour se rapprocher des DLA de leur département.Participer aux différentes organisations régionales œuvrant dans le développement de la vie associative et de l’économie sociale et solidaire.

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SYNTHESE ATELIER SE CONSTRUIRE

Rappel du contexte général. Les temps forts de l’action de co-formation. Des expériences existent comme « Sarthe Educ Environnement » avec la mise en place d’un pôle ressources proposé par la diversité des adhérents. Ce qui permet l’organisation de journées thématiques internes par connaissance des partenaires Ou par la mise en place d’interventions extérieures sur différentes questions. Ceci permet, et oblige, à l’inter connaissance de chacun et une culture commune. La démarche de réseau et de professionnalisation. Les expériences des IUFM pour les élèves enseignants sur les thématiques EE/DD s’associent parfois aux réseaux des associations, mais la question se pose de la complémentarité entre l’éducation nationale et les associations. Comment les animateurs EE trouvent ils leur place vis à vis des enseignants ? Le réseau permet de construire et de se construire ensemble : la force de « l’ensemble ». Ceci pose encore une fois la question de l’identification des acteurs et de la capacité à conserver le lien avec les partenaires. Les caractéristiques des formations. La difficulté d’entrer en formation est pointée. Cette difficulté repose tant sur la lisibilité des formations proposées et possibles que sur les diplômes et les champs d’interventions entre les BTS GPN, les BEATEP, … ce qui interroge là encore la notion de communication et de l’information vers le public. Une expérience existait, conduite par un CPIE, sur le principe d’une plate forme emplois ouverte à toutes les personnes intéressées et souhaitant se professionnaliser sur les questions EE/DD. Mais pour des raisons budgétaires, le salarié en charge de cet outil à été repositionné sur une autre activité, ce qui eu pour conséquence d’arrêter cette offre. Il existe pourtant une demande. La réflexion porte aussi sur les demandes de stages avec ce paradoxe et cette ambiguïté entre la notion de faire un stage pour découvrir et apprendre un métier et la demande faite par l’employeur d’être déjà opérationnel, d’agir comme un professionnel. Les structures associatives n’ont pas, ou peu, la possibilité, le temps et les moyens d’accompagner les stagiaires comme elles le devraient. Les dirigeants de structures, formés à bac + 2 à + 4, n’ont pas nécessairement une formation liée à l’EE ou EE/DD, ce qui a pour incidence un manque d’informations sur les cursus et les parcours possibles. Nous sommes bien ici sur une question de formation et d’information. Plusieurs hypothèses seraient envisageables, entre la création d’une filière EE EEDD, qui aurait pour intérêt de clarifier les parcours et les compétences des animateurs et autres techniciens et la force d’une « non organisation » des parcours, afin d’éviter une uniformisation des programmes : La diversité et la complémentarité feraient notre force. Cette diversité des emplois et des formations est logique au vu de la jeunesse de cette problématique et des confusions entre les différentes notions d’éducation à l’environnement et des compétences nécessaires. Pour pallier à cette difficulté les associations ne doivent pas hésiter à renvoyer une demande formulée vers un partenaire plus qualifié ou plus proche géographiquement de la structure demandeuse. Ici encore, la notion de communication et d’inter connaissance apparaît comme indispensable. « l’importance du réseau ».

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Notre ambition commune porte sur la diffusion, la connaissance et le développement pour l’intérêt des questions relatives à l’EE/EEDD, auprès d’un public le plus large possible : l’éducation nationale, les secteurs enfance et jeunesse, les collectivités locales, le grand public… mais ici encore nous sommes confrontés à des difficultés de communication et de lisibilité de notre action. Comment arriver à faire rayonner notre activité ? Cela passe là encore par la mise en place d’actions de qualité qui requiert des compétences à la fois techniques et pédagogiques. Nous n’arrivons pas à communiquer. La question de la concurrence avec le secteur marchand semble nous interroger : pour la mise en place de module d’animation, et l’organisation de formation en direction notamment des élus locaux en charge des aspects de tri sélectif, de protection de l’environnement, et de l’éducation nationale .. quelles places et quelles complémentarités entre nos deux secteurs ? Les aspects de formations sont indissociablement liées aux contraintes financières. Contraintes relatives à la rémunération des animateurs et techniciens, la fin des emplois jeunes à mis un coup d’arrêt dans certaines associations et collectivités locales qui n’ont pu ou voulu poursuivre ces projets de développement. Par exemple, les ambassadeurs du tri de certaines communes ou communauté de communes n’ont pas été pérennisés, ce qui signifie que le travail permanent d’information vers le public va s’amenuiser « il y a là un sentiment de recul » ; cela relève d’un vrai choix politique. Comment faire comprendre aux collectivités locales que le choix de supprimer n’est pas une économie sur le long terme ? comment chiffrer le coût du tri, il faut que l’on puisse communiquer ? Nous travaillons sur une échelle du temps à long terme. Un autre constat révèle que nous faisons plus souvent de la sensibilisation que réellement de l’éducation à l’environnement et au développement durable. C’est pourtant surtout sur cet aspect que nous sommes sollicités. Plusieurs autres constats portent sur le manque de reconnaissance dont nous souffrons, nous sommes perçus comme n’ayant rien « à vendre » et ayant un savoir limité. Nous ne sommes pas formés par exemple pour intervenir auprès du grand public comme dans les galeries commerciales, les salons et autres forums non spécialisés EE/EEDD.

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ATELIER FAIRE ENSEMBLE

le travail en réseau,

la démarche partenariale et la culture commune

Axes transversaux : Réseau, partenariat et langage commun

Cécile Agrapart, nature et balade: animatrice Estelle Brault, GRAINE Pays de la Loire : Co-animatrice Danielle Moreau, CDTM72 : Secrétaire 24 personnes Objectifs : réfléchir ensemble pour - alimenter un futur Plan Régional d’Action - faire émerger des objectifs prioritaires - voir comment les mettre en place dans le temps - comment mieux travailler ensemble ?

♦ Rappel des axes et préconisations pour « faire ensemble » ------ P.53 ♦ Echanges et discussions autour des préconisations---------------- P.57 ♦ Synthèse de l’atelier--------------------------------------------------------- P.58

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RAPPEL DES AXES ET PRECONISATIONS POUR « FAIRE ENSEMBLE »

Axe 10 : Démarche de réseau

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• La relation au centre des pratiques • Partenariat / réseau / fédération • Démobilisation des acteurs • Déficit de méthodes pour se mettre en réseau

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Intérêt des démarches de réseau • Préoccupations partagées par les acteurs régionaux

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Axe 11 :

Démarche partenariale et accompagnement réciproque entre structures opératrices et demandeurs-partenaires

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires • Entre « service public » et « système marchand » : dépendance et paradoxe • L’évaluation dans le partenariat • Partenariat et politiques locales • Différents types et formes de partenariat à clarifier • Un enjeu à construire un langage commun

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Pratiques et principes de démarches partenariales • Partenariat médiatique à développer • L’exemplarité des partenaires : un plus éducatif • La démarche partenariale au service des trois enjeux majeurs • Partenariat et accompagnement réciproque • Accompagnement à la généralisation de l’EEDD • Accompagnement des politiques territoriales et locales de DD • Le partenariat au cœur de l’accompagnement

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Axe 12 :

Construction d'un langage commun et d’une « culture commune »

Rappel contextuel

Freins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Clarifier objectifs et démarches pédagogiques • Déficit d’articulation entre les concepts d’EE/EDD et leurs significations opérationnelles • Un langage commun pour une culture commune • Les réseaux : « choc de cultures » ou enrichissement par la différence culturelle ? • Langage commun, communication interne et partenariat • De la concurrence au « faire ensemble »

Opportunités d’évolution

Potentiels et besoins identifiés par les structures opératrices et par les demandeurs-partenaires

• Points de repère de savoir-faire et savoir être • Un langage commun pour une culture commune « cultivant la différence » • Entre communication environnementale et Éducation relative à l’environnement • Démocratie participative et « co-gestion » vers, pour, dans une culture commune • Co-construction des bases de l’EE/EDD en Pays de la Loire

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Préconisation pour FAIRE ENSEMBLE

Créer des espaces de concertation et de coordination en EE/ EDD pour les Pays de la Loire

Mettre en place un espace de concertation et de coordination associative de type « inter-réseaux » régional Mettre en place des espaces de concertation réunissant les différents acteurs de l’EE/EDD au niveau régional Élaborer un projet pluriannuel concernant la territorialisation de l’EE/EDDMettre en place des espaces de concertation et de coordination aux différentes échelles de territoire « porteur de projet d’EE/EDD » Développer des fonctions de coordination/médiation et de formation/conseil pour accompagner la généralisation de l’EEDD Mutualisation et évolution des pratiques et des outils d’EE/EDD

Favoriser des partenariats avec les médias pour vulgariser l’EE/EDD et sensibiliser la population Mettre en œuvre des outils facilitant la construction de langage commun afin de définir ce que recouvrent les termes de « réseau », « fédération », « partenariat » et « accompagnement » Rénover le « Référentiel Régional de Qualité de l’EE » Observatoire régional de l’EE/EDD

Réalisation d’un état des lieux au niveau régional des formations professionnalisantes en EE et EDDDévelopper un système de ressources en EE/EDD Développer un système de communication en EE/EDD Actualiser le guide des acteurs en EE en Pays de la Loire Plate-forme régionale de formation en EE/EDD

Mettre en place un programme d’ingénierie de projet éducatif Renforcer les dispositifs de formation continue Partenariats avec les acteurs de l’économie sociale et solidaire et du développement local de la région Pays de la Loire

Mettre en œuvre un partenariat avec le C2RA Pays de la Loire et mobiliser les structures opératrices pour se rapprocher des DLA de leur département.

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ECHANGES ET DISCUSSIONS question : Qui va être porteur du projet ? Réponse du GRAINE : le GRAINE fait une proposition pour un Plan Régional d’Action, ensuite chaque projet peut être porté par les acteurs les plus pertinents. Il existe un problème de légitimité pour animer les espaces de concertation, ce projet est très ambitieux au niveau régional, il serait plus réalisable à de plus petites échelles. Dans cette réflexion, il ne s’agit pas de dupliquer d’un territoire à l’autre des méthodes toutes faites. Il faut veiller à laisser la places aux petites structures, qui doivent pouvoir se retrouver dans ce projet. Toutes les propositions présentées demandent des moyens humains et/ou financiers. Un inter-réseaux, à travers une meilleure communication et une meilleure lisibilité, aurait une plus grande capacité à répondre à la demande : la demande pourrait alors augmenter. Ce constat a été fait au niveau de Sarthe Educ Environnement, dans la Sarthe. Il y a une difficulté réelle, que nous ne devons pas occulter : on est de fait dans un système concurrentiel, on doit en parler, et discuter ensemble de ce problème. il semble compliqué de faire une coordination entre des structures concurrentielles. C’est vrai, mais chacun, dans un travail de concertation, peut affirmer ses spécificités, et les valoriser. La situation de concurrence peut donc diminuer, pour faire place à une situation de complémentarité. Le partenariat n’existe que si les gens ont appris à se connaître et chacun doit se positionner. C’est à cette condition qu’un réel travail ensemble est envisageable. Il est important de bien se comprendre, d’accepter les différences. Les espaces de concertation sont à moduler selon les besoins et les réalités dans les territoires ; on peut également imaginer des espaces de concertation qui se mettent en place autour d’une thématique, d’un événement, qui servent de support à l’échange. La situation de rivalités est exacte, et les difficultés qui en découlent importantes, mais il faut imaginer des espaces de concertation souples qui puissent s’adapter. Il y a un manque de cohérence entre les structures opérationnellles et les demandeurs partenaires, qui est nuisible au développement de l’éducation à l’environnement et au développement durable. Les réseaux fonctionnent dans l’opérationnel, il faut des chantiers qui se mettent en place pour créer des dynamiques. Les partenariats avec les collectivités locales sont des atouts.

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SYNTHESE ATELIER FAIRE ENSEMBLE

• Mettre en place des outils facilitant la construction d’un langage commun il est important de bien se comprendre, d’accepter les différences (rencontres, colloques…) définir ce que recouvre les termes de « réseau », « fédération », partenariat…

• Développer un système de communication en EE/EDD : On constate un manque de cohérence entre les structures opératrices, entre les demandeurs – partenaires, nuisible au développement de l’ERE Il est nécessaire d’augmenter la lisibilité des structures opératrices auprès de nos demandeurs partenaires.

• Mettre en place des espaces de concertation : oui mais avec des questionnements - problème de légitimité de la structure qui coordonnerait ce ou ces espaces - problème de pertinence de l’échelon des espaces territoriaux - problème de concurrence, à mettre sur la table

et des pistes - les espaces de concertation à moduler selon les besoins, les réalités et/ou les territoires. - les espaces de concertation, à travers une communication commune, et une meilleure capacité à

répondre à la demande, permettent d’augmenter la demande. La situation de concurrence diminue, on passe à une situation de complémentarité.

- Il faut penser aux niveaux de ces espaces avant de les mettre en place. - les espaces de concertation peuvent se construire autour de thématiques communes (liées à l’actualité

par exemple) qui servent de support à l’échange (langage et valeurs communes).

• Favoriser des partenariats - les partenariats ne sont durables que si les gens ont appris à se connaître et si chacun connaît la

position de l’autre… - les réseaux fonctionnent mieux dans l’opérationnel, il faut des chantiers qui se mettent en place pour

créer des dynamiques.

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Discours de Madame NOARS

Directrice de la Direction régionale de l’Environnement

Monsieur le Président du Groupe Régional d'Animation et d'Information à la Nature et à l'Environnement, Monsieur le Maire des Herbiers, Mesdames et Messieurs Monsieur le Président du GRAINE, vous avez souhaité qu'en tant que Directrice Régionale de l'Environnement, je vienne clore votre journée consacrée aux secondes assises de l'environnement, et j'y ai été très sensible. Secondes assises parce que de premières assises s'étaient tenues en Pays de la Loire, le 8 janvier 2000, à Mûrs Erigné. Il s'agissait alors d'un cadre légèrement différent puisque relevant à l'origine d'une initiative nationale. La réflexion menée lors de ces premières assises avait abouti à un certain nombre de pistes de travail, parmi lesquelles l'idée d'élaborer un plan d'action régional en faveur de l'EE. Le GRAINE s'est alors saisi du sujet et a éprouvé le besoin, avant de se lancer dans l'élaboration directe d'un tel plan d'action, de s'appuyer préalablement sur un diagnostic régional concerté. Cette proposition a immédiatement séduit tout un ensemble de partenaires, dont l’Etat, qui ont largement soutenu financièrement sa concrétisation. Ce diagnostic a été un travail que je peux qualifier de "longue haleine" puisque mené sur presque 2 ans, caractérisé par une méthode rigoureuse, une réflexion approfondie, et une étroite concertation avec vous tous. Je tiens à remercier devant vous à la fois la mobilisation du GRAINE Pays de la Loire, de même que la qualité du travail réalisé par le cabinet OXALIS. Et c'est pourquoi je suis heureuse pour eux de voir aujourd'hui l'importante participation à ces secondes assises de l'EE, au cours desquelles la restitution de tout ce travail vient d'être réalisée. Vous êtes non seulement venus nombreux, mais de l'ensemble de la région. Par ailleurs, j'ai pu constater votre grande diversité, qui est bien le reflet de la mosaïque des acteurs oeuvrant au quotidien pour l'EE. Cette mosaïque d'acteurs, de structures et d'orientations, est synonyme de richesse, mais aussi de difficultés que je connais bien, notamment celle pour certains d'entre vous, à pérenniser votre structure, générant de grandes inquiétudes au quotidien. Il m'apparaît donc particulièrement important de travailler ensemble pour aller vers une plus grande synergie et une meilleure lisibilité, pour vous même peut être, mais aussi pour vos partenaires, notamment financiers, et pour le citoyen. Une des préconisations issue du diagnostic, à savoir la mise en place d'espaces de concertation et de coordination aux différentes échelles du territoire porteurs de projets d'éducation à l'environnement pour un Développement Durable, me parait donc essentielle. Au plan régional, et pour le volet associatif, un tel espace s'est déjà mis en place peu à peu au travers de l'action du GRAINE, action que je souhaite vivement voir se pérenniser. Cela a été également, côté Etat, la signature de plusieurs conventions cadre successives en faveur de l'EE. Je reviendrai plus longuement sur ce point à la fin de mon intervention.

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Je n'ai malheureusement pas pu participer à toute votre journée de réflexion, mais le ministère de l'écologie et du DD était quand même bien représenté depuis ce matin, avec la présence de Michelle Jouhanneau, en charge de l'EEDD au ministère, et de Claire Savagner, de la DIREN, que vous connaissez certainement pour la plupart, et qui réalise au quotidien auprès de vous un travail remarquable. Je voulais profiter de cette occasion pour lui rendre cet hommage. Sachez que j'ai été très intéressée par les restitutions des 4 ateliers (agir, fonctionner, se construire, faire ensemble) qui viennent d'être présentées et par le débat qui s'en est suivi. Je ne manquerai pas d'essayer d'intégrer au mieux vos propositions dans l'action de l'Etat, et de la DIREN notamment. En tant que Directrice régionale de l’environnement, je suis tout particulièrement attentive à deux thématiques qui font partie de mes priorités : - en premier l'élargissement de publics en matière d'EEDD, puisque le public des "jeunes" est déjà bien suivi par d'autres, parmi lesquels évidemment, l'éducation nationale, où une vraie dynamique s'enclenche peu à peu, et l'enseignement agricole, ce dernier étant particulièrement actif en Pays de la Loire. - en second lieu, la formation continue pour tous les acteurs, particulièrement dans les domaines de l'écogestion et de l'écoresponsabilité. Avant de conclure, et parce que c'est, d'une certaine façon, étroitement lié à vos assises régionales et au travail que vous menez au quotidien, je souhaite terminer mon propos en évoquant la convention cadre pour l'EEDD en préparation pour la période 2006-2011, projet sur lequel nous travaillons depuis plus d'un an ; nous c'est à dire l'Etat dans ses différentes composantes, services déconcentrés et établissements publics, le Conseil Régional, et GRAINE. Même si elle n'est pas encore totalement aboutie, il m'apparaît important de vous faire part des grands principes qui sous tendent le préambule, c'est à dire en fait l'exposé des motifs d'une telle convention cadre, lesquels font l'unanimité : "Les questions soulevées par l'impact des activités humaines sur notre environnement et les conséquences qui peuvent en découler pour l'avenir de notre société, ne peuvent trouver de réponses satisfaisantes et durables sans une évolution de nos pratiques individuelles et collectives. Cela suppose une démarche éducative permanente de tous les acteurs, inscrite dans une perspective à long terme qu'il convient de favoriser. Elle doit permettre à chacun et à tout âge, de s'approprier les connaissances et la compréhension des logiques et des enjeux en matière d'environnement dans une perspective de développement durable." En Pays de la Loire, la formalisation de démarches coordonnées pour l'éducation et la formation à l'environnement s'est traduite par une première convention Education Nationale - Environnement, signée le 1er avril 1994, élargie à d'autres partenaires et thèmes d'action par une seconde convention cadre pour l'éducation à l'environnement en Pays de la Loire signée le 21 décembre 2000. Elle rassemble à ce jour autour d'une dynamique commune : le Rectorat de l'Académie de Nantes, le Centre régional de Documentation pédagogique (CRDP), des Pays de la Loire, la DRAF, la DRJS, l'agence de l'eau Loire Bretagne, et l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, ADEME. Elle implique aussi à titre d'invités permanents le Conseil régional et le réseau GRAINE. La nouvelle convention cadre en cours d’élaboration vise à aller plus loin et plus concrètement que l'actuelle dans la mobilisation de l'ensemble des acteurs concernés autour d'objectifs partagés, de démarches mutualisées et d'actions concertées.

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5 objectifs sont ainsi déclinés : - Rendre la notion de développement durable compréhensible pour tous - Faciliter l'actualisation des connaissances scientifiques et le développement des compétences des acteurs de l'EEDD , - Soutenir , dans le cadre scolaire et hors temps scolaire , cette éducation, - Mieux intégrer l'EEDD dans les cursus de formation professionnelle , - Favoriser les approches territoriales en matière d'EEDD et encourager les actions concertées qui impliquent tous les acteurs (établissements scolaires, collectivités, associations , acteurs économiques ,sociaux et culturels…) Pour ceux d'entre vous qui connaissent bien les contours de l'actuelle convention cadre, les principales évolutions apportées dans la version en cours de finalisation sont de trois ordres :

• une précision des objectifs pour une meilleure mise en oeuvre et un meilleur suivi • la prise en compte du DD, au travers d'une éducation à l'environnement pour un DD, la nouvelle

convention s’appuyant sur un certain nombre de textes fondateurs en la matière, notamment la Stratégie nationale du DD mise en place, je vous le rappelle, en 2003

• et enfin, et je m'en réjouis, l'arrivée d'un nouveau partenaire signataire important, à savoir la Région. Monsieur le Scornet, Président de la Commission environnement du Conseil régional, vous en a fait part ce matin, lors de son intervention. Cette convention cadre pourra constituer un point d'appui pour vous pour l'étape suivante après les assises, à savoir je l'espère, l'élaboration d'un plan régional d'action pour l'éducation à l'environnement et au développement durable en Pays de la Loire. Je ne prolongerai pas plus ce discours, la journée a déjà été longue, mais je vous souhaite à tous de poursuivre avec le même enthousiasme votre mobilisation sur un thème qui m'est cher, et vous remercie pour votre attention.

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Présents structure adresse CP Tél/Fax/mail

AGRAPART Cécile Nature et Balade Les Mésangères 72270 MEZERAY [email protected] Tél/fax:02 43 94 34 34

ALBENQUE Marie Individuelle Le Haut Perron 44430 LE LOROUX BOTTEREAU

02 40 03 77 88 [email protected]

ALBERT Marcel Ville des HERBIERS 6 rue du Tourniquet 85502 LES HERBIERS 02 51 91 29 74 / 02 51 64 99 45 [email protected]

ALEXANDRE Daniel Familles rurales et Sarthe Educ'envir

rue des écoles 72300 PRECIGNE 02 43 92 29 46

ANDREUX Christophe OXALIS SCOP 10 impasse de l'Oche/Le Cheix 63870 ORCINES 04 73 62 23 41 [email protected]

BARBERIS Carin Chambre d'agriculture 85 Bd réaumur 85000 LA ROCHE SUR YON

02 51 36 83 30

BARBO Philippe FAL 44 [email protected]

BEDOURE Fanny Ecole des Establières 85015 LA ROCHE SUR YON

02 51 47 76 72 [email protected]

BELIER Laurent Parc Naturel régional de Brière Village de Kerhinet, centre d'éducation à l'environnement

44410 St LYPHARD 02 40 61 94 06/02 40 61 93 37

BERTHOLOM Fabienne ECOPOLE CPIE 17 rue Bouillé 44000 NANTES 02 40 48 54 54 / 02 40 48 54 55 [email protected]

BIOTEAU Elisabeth Ecole départementale du patrimoine CG 85

40 rue Foch 85923 LA ROCHE SUR YON

02 51 34 48 48 [email protected]

BLANDIN Roland SEVRE ENVIRONNEMENT La Giraudière 85700 ST MICHEL MT MERCURE

06 81 74 03 65 [email protected]

BOIDRON Nicole Individuelle La Chesnaie 85500 LES HERBIERS

BOURGEAIS-COUGNON Claire

Association Prim'vert Les Rez de Jardin 85290 MORTAGNE/SEVRE

BOUTET Claudette Conseil Régional Pays de la Loire 10 rue de la Vallée Denant 85240 NIEUL SUR L'AUTISE

02 51 52 41 82

BOSSIS Marie-Françoise Individuelle Beauregard 85240 St HILAIRE DES LOGES

02 51 52 27 51/ 06 70 99 94 23 [email protected]

BRAULT Estelle GRAINE 4 allée André Courtois 44700 ORVAULT 02 40 94 83 51 [email protected]

JUTEL Jacques SEVRE ENVIRONNEMENT Le Vieux Deffend 79140 MONTRAVERS 06 89 41 56 48 [email protected]

BRIFFAUD David Asso Evail Moulin de la Boissière 85770 POIRE/VELLAIRE 02 51 50 49 05 [email protected]

BRIN Sébastien LPO Vendée Les Etablièreres Route de Nantes 85015 LA ROCHE SUR YON

02 51 42 21 91 / 02 51 62 07 93 [email protected]

BULARD Olivier Conseil Régional 1 rue de la Loire 44966 NANTES Cedex 9 02 28 20 61 28/02 28 20 50 36 [email protected]

BULCIAGMY Bertrand Individuel Les Ouilleres 85540 CHAMP ST PERE 02 51 31 01 67

CARR Marianne Signé Naturellement Le bois buzin 85480 ST HILAIRE LE VOUHIS

02 51 05 75 30 [email protected]

CARRE Stéphane FRANCAS 72 5 rue Jules Ferry 72000 LE MANS 02 43 84 05 10/02 43 84 10 75 [email protected]

CHARPENTIER Antoine Individuel 31 rue Beethoven 85000 LA ROCHE SUR YON

06 74 50 24 15

CHASSELOUP Pierre CPIE Loire et Mauges Maison de Pays La Loge 49600 BEAUPREAU 02 41 71 77 30/02 41 71 77 31 cpie-loire-et-mauges@pays-des-

mauges.com CHOLOUX Hélène Bretagne Vivante La Grue 44310 St-PHILBERT DE

GRAND LIEU 02 40 50 13 44

[email protected] COËDEL Armande CDDP des Pays de la Loire 5 route de la Jonelière 44322 NANTES Cedex 3 02 51 86 85 24/armande.coedel@ac-

nantes.fr

COURTIAL Muriel CAUE 85 16 rue Bayard 85000 LA ROCHE SUR YON

02 51 37 32 92 / 0251 44 83 26 [email protected]

CREPEAU Emmanuelle Parc Naturel régional Loire Anjou Tourraine

7 rue Jeanne d'Arc 49400 MONTSOREAU 02 41 53 66 00/ 02 41 53 66 09 [email protected]

DANILO Virginie ECOPOLE CPIE 17 rue Bouillé 44000 NANTES 02 40 48 54 54 / 02 40 48 54 55 [email protected]

DECAUX Amélie URCAUEPays de la Loire 312 av René Gasnier 49100 ANGERS 02 41 22 99 91 [email protected]

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DENNYS Vincent Muséum des sciences naturelles d'Angers

43 rue Jules Guitton 49100 ANGERS 02 41 05 48 52/ 02 41 05 48 51 [email protected]

DE SAINT JORES Bruno Individuel Ferme du Bois Gamats 53000 LAVAL perso 02 43 49 16 48/boulot:02 43 59 71 63 bruno.desaintjorres@agglo-

laval.fr DESHAYES Julien La Maison du Potier 2 rue des recoins 49270 LE FUILLET 02 41 70 90 21/02 41 70 26 22 j-

[email protected]

DESNOUHES Laurent CPIE Sèvre et Bocage La Bernardière 85700 LA FLOCELLIERE 02 51 57 77 14/ 02 51 57 28 37 [email protected]

DEYRIS Joël Conseil Général 44 3 quai Ceineray 44041 NANTES CEDEX 1 02 40 99 10 22 / 02 40 99 17 32 [email protected]

DUFRESNE Samuel URCPIE 17 rue Bouillé 44000 NANTES 02 40 48 54 54 / 02 40 48 54 55 / 06 26 53 61 03 contact@urcpie-

paysdelaloire.org EMEREAU Edith ALISEE 321 Avenue René Gasnier 49100 ANGERS 02 41 93 00 53 [email protected]

EMERY Suzanne Sarthe Educ'Environnement "Les Roches" 72650 ST SATURNIN 06 19 76 92 18

ENFRIN Thierry Lycée Nature Allée des Druide 85035 LA ROCHE SUR YON

02 51 09 82 82/ [email protected]

FAVREAU Sylvain Association Terre et Partages 21 rue Albert Calmette 85180 Le Château d'Olonne

02 51 23 55 24 [email protected]

FERCHAUD Samuel Ecole départementale du patrimoine CG 85

Antenne du Port du Bec Le Port du Bec

85300 BOUIN 02 28 10 24 41 / 02 28 10 28 25 [email protected]

FLEURY Olivier CPIE Sèvre et Bocage La Bernardière 85700 LA FLOCELLIERE 02 51 57 77 14/ 02 51 57 28 37 [email protected]

FOUILLEUL Jean-Marie DRAF/SRFD 8 passage Louis Levesque 44046 NANTES Cedex 1 02 40 12 37 05/ 02 40 12 36 02 [email protected]

FRADIN Alexandra Ecole départementale du patrimoine CG 85

40 rue Foch 85923 LA ROCHE SUR YON

02 51 34 48 48 [email protected]

FRANCOIS Philippe DRDJS Avenue François Broussais 44325 NANTES Cedex 3 0240 52 44 38 philippe.francois@jeunesse-

sports.gouv.fr GALLERAND jean-

[email protected] GALLARD Jean Individuel 57 Avenue Jacques Berreau 85110 CHANTONNAY 02 51 94 42 74

GANNE Olivier Bretagne Vivante 6 rue de la ville en pierre 44000 NANTES 02 40 50 13 44/02 40 50 13 48 [email protected]

GASTINOIS Matthieu Communauté de communes "Terres de Montaigu"

La Maison de la rivière, place du Lavoir

85600 ST GEORGES DE MONTAIGU

02 51 46 44 67/02 51 48 81 64 [email protected]

GAUVRIT Hervé La Cicadelle La Boirie 85190 AIZENAY [email protected]

GERARD Didier Centre socio-culturel de la maison du Citoyen

3 rue de Béziers 44800 SAINT HERBLAIN 02 40 58 03 61 [email protected]

GODIER Joël IFACOM 17 rue du lac 85600 LA GUYONNIERE 06 16 39 40 22

GOICHON Claudine Conseil Régional La Combe 85480 THORIGNY 02 51 07 21 00

GOUSSEAU Marie Christine

CEAS-DLA 70 rue Joffre 85016 LA ROCHE SUR YON CEDEX

02 51 37 28 36 [email protected]

GRAGNIC Isabelle UFSBD 44 46 A Bd du Val de Chezine 44800 ST HERBLAIN 02 40 94 23 79 [email protected]

GUERIN Odile Cité des Métiers de Tradition 8 allée du Guet 49290 CHALONNES SUR LOIRE

HALLIGON François LPO ANJOU 84 rue Blaise Pascal 49000 ANGERS 06 82 30 77 67 [email protected]

HERAUD Véronique Individuelle 73 rue du Château d'eau 85500 LES HERBIERS [email protected]

HERITEAU Antoine CPIE Sèvre et Bocage La Bernardière 85700 LA FLOCELLIERE 02 51 57 77 14/ 02 51 57 28 37 [email protected]

HOUPERT Arnaud Collège Jean Yole 1 rue Michel Favreau 85504 LES HERBIERS Cédex

02 51 67 11 49 [email protected]

JONGLEZ Dominique Individuelle 3 rue de la Forêt 85240 FOUSSAIS-PAYRE Tél/fax:02 51 51 43 77 [email protected]

JOUHANEAU Michelle Ministère de l'écologie et du développement durable

20 avenue de Ségur 75007 PARIS 07 SP 01 42 19 16 79 /01 42 19 16 77 [email protected]

65

JULLIOT-COUSIN Helène Sarthe Nature Environnement 10 rue Barbier 72000 LE MANS 02 43 88 59 48 / 02 43 24 93 66 [email protected]

LAUNAY Jean-Louis Mairie des Epesses 13 rue Mozart 85590 LES EPESSES 02 51 57 33 83 [email protected]

LECHEVALIER François Ecole des Establières

LEDUCQ Léna EPL Jules Rieffel 5 rue de la Syonnière 44817 St HERBLAIN 02 40 94 86 08 [email protected]

LEFEUVRE Xavier DDJS Sarthe 5 rue Chanzy 72000 LE MANS 02 43 84 20 15 xavier.lefeuvre@jeunesse-

sports.gouv.fr LEMAN Monique CLCV 44 13 rue d'angleterre 44000 NANTES 02 51 72 00 19/ 02 51 72 04 41

[email protected] LE PELETIER Frédéric Individuel 130 rue de la bernerie 44210 PORNIC 02 40 21 80 88/ 06 85 05 50 21

[email protected]

LEROUX Yves Les Korrigans Avenue du Golf 44510 LE POULIGUEN 02 40 42 35 10/02 40 62 29 22 [email protected]

LEROY Roger Agence de l'Eau Loire Bretagne 1 rue Eugène Varlin 44105 NANTES 02 40 73 93 69/02 40 73 39 13 [email protected]

LESCORNET Jean Pierre Conseil Régional 1 rue de la Loire 44966 NANTES Cedex 9

LIXON Maryline Individuelle 30 rue Sidney Bechet 49000 ANGERS 02 41 47 42 98

MERCIER Bérangère Individuelle Hôtel Jaheny 44170 VAY 06 60 23 23 30 [email protected]

MERRAND Céline ECOPOLE CPIE 17 rue Bouillé 44000 NANTES 02 40 48 54 54 / 02 40 48 54 55 [email protected]

MICHEL Laurent Individuel 93 route de la Massonière 44120 VERTOU 02 40 33 02 41 [email protected]

MILCENT Christian Individuel 11 rue des Courtils 44260 PRINQUIAU 02 40 56 66 22 [email protected]

MONTASSIER Wilfried Conseil Général 85 40 rue Maréchal Foch 85923 LA ROCHE SUR YON Cedex 9

02 51 34 48 48

MOREAU Danielle CDTM 72 2 rue du Champ Baudry 72200 LA FLECHE 02 43 45 94 89 [email protected]

MOUSSET Serge Lycée Agricole (LEGTA) La Germinière 72700 ROUILLON 02 43 47 82 00

MOTTEAU Christine [email protected]

NAULEAU Valérie Ecole départementale du patrimoine CG 85

Antenne de la réserve biologique de Nalliers les Huttes

85370 NALLIERS 02 51 30 93 44 / 02 51 30 99 58 [email protected]

ORCIL Antoine Centre d'animation en Pays de Logne

8 rue Ste Radegonde 44650 CORCOUE sur LOGNE

02 40 05 92 31 [email protected]

PAGEOT Yves ADEME 5 Bd Vincent Gâche 44262 NANTES cedex 2 02 40 35 80 21 [email protected]

PEUZIAT Bernard [email protected]

PERAUDEAU Alain ARPE 11 rue Réaumur 85110 CHANTONNAY 02 51 94 34 29 [email protected]

PIGRE Anne-Sophie La Clé des Champs Ferme de la Ranjonnière 44340 BOUGUENAIS 02 40 65 14 87 [email protected]

PILLET Anne Individuelle 1 rue Marcel Pagnol 49240 AVRILLE 02 41 69 79 05/[email protected]

POIROT Laurence LPA du Haut Anjou 12 rue Joachim du Bellay 49220 LE LION D'ANGERS

02 41 93 95 19 [email protected]

POMMIER Valérie LEGTA Laval (53) 38 rue Jean Mermoz 53000 LAVAL 02 43 91 09 21 [email protected]

PREAU Alban Association Carrefour Anjou Tourraine

11 rue Sévigné 49400 SAUMUR 02 41 67 13 12/02 41 50 40 61 [email protected]

RAIMBAULT Corinne Sarthe éduc-envir 10 rue du docteur Gallouédec 72000 LE MANS 06 33 49 14 07 [email protected]

RENAUD Philippe indiv La Prévisière 85170 LE POIRE SUR VIE 02 51 31 84 07 [email protected]

RENAUD Bernadette indiv La Prévisière 85170 LE POIRE SUR VIE 02 51 31 84 07 [email protected]

ROBERT PASCALE Association Terre et Partages 21 rue Albert Calmette 85180 LE CHÂTEAU D'OLONNE

02 51 23 55 24 [email protected]

ROGHE Sophie Syndicat Mixte du Val de Loir pour la collecte et le traitement des

déchets

Place François de Nicolay 72500 LE LUDE 02 43 94 86 50/ 02 43 94 93 82 [email protected]

ROGHE Jean-Noël Individuel 4 rue du collège 72200 LA FLECHE 02 43 45 43 81

GERVAIS Bénédicte Parc Interrégional du Marais Poitevin

2 rue de l'Eglise 79510 COULON 05 49 35 15 20/05 49 35 04 41 [email protected]

ROUAULT Emile UFC Que Choisir La Louvelière 53100 HAMBERS 02 43 37 91 48

SAÏSSET Camille La Grande Métairie 85170 St AVAUGOURD DES LANDES

06 72 88 10 13 [email protected]

66

SALLE Aurélien L'Ablette Angevine 67 rue St Nicolas 49100 ANGERS 02 41 88 32 26 [email protected]

BROSSARD Michel SEVRE ENVIRONNEMENT 6, cité Le Rabaly 79700 ST AUBIN DE BAUBIGNE

05 49 81 61 56 [email protected]

SAVAGNER Claire DIREN Pays de la Loire 3 rue Menou 44012 NANTES 02 40 99 58 16 / 02 40 99 58 01 claire.savagner@pays-de-la-

loire.ecologie.gouv.fr SPITZ Martine CFA des Maisons Fam et Rurales 2 rue Beaurepaire 85504 LES HERBIERS

Cédex tél/fax 02 51 91 29 29/02 51 91 29 30

St GELAIS Fernand Individuel 30 rue Sidney Bechet 49000 ANGERS 02 41 47 42 98

TANSAOUT Daniel CLCV 18 bis Charles Perron 44100 NANTES 02 40 43 42 84 [email protected]

TATIN Jean Jacques SEVRE ENVIRONNEMENT Le Bois 79700 ST PIERRE DES ECHAUBROGNES

05 49 65 52 27 [email protected]

TEILLET Benoît Ville des Herbiers 4 rue du village Petit 44690 LA HAIE FOUASSIERE

02 40 54 84 33 [email protected]

TEILLET Céline Mille-Pattes 1 La Poiraudière 79600 LE CHILLOU 05 49 70 82 37 [email protected]

TELLIER Nelly Individuelle 75 cité des Alouettes 85500 LES HERBIERS 02 51 64 95 51

TETAUD Jacques

TIXIER Fanny Ecole départementale du patrimoine CG 85

40 rue Foch 85923 LA ROCHE SUR YON

02 51 34 48 48 [email protected]

TURPAUD Nadège Ecole départementale du patrimoine CG 85

40 rue Foch 85923 LA ROCHE SUR YON

02 51 34 48 48 [email protected]

VALIN Anne CLCV Vendée 26 rue Mermoz 85000 LA ROCHE SUR YON CEDEX

02 51 46 21 16

VERFAILLIE Daniel GA Estuaire/MFR Challans rue de Louza 85440 TALMONT ST HILAIRE

tel/fax:02 51 20 74 85 [email protected]

VERGELY Benoit Fédération Familles Rurales 49 1 av Félix de Romain 49170 LA POSSONNIERE 02 41 18 20 00/ 02 41 18 20 01 [email protected]

VERLYNDE Franck Individuel La Romeraie 44440 JOUE/ERDRE 02 40 72 32 33 [email protected]

VETILLARD Bernard Individuel 25 rue Possonnière 72000 LE MANS 02 43 23 14 47 [email protected]

VIAUD Danielle Collège Jean Yole 1 rue Michel Favreau 85504 LES HERBIERS Cédex

02 51 67 11 49 [email protected]

VERCHERE Françoise Conseil Général 44 [email protected]

67

Fiche d'évaluation

Résultat quantitatif

Appréciation générale des

assises

Peu satisfait Satisfait Très

satisfait Sans réponse

Contenu 3 9 1 2

Méthode d'animation 1 11 2 1

Place consacrée aux échanges 3 8 2 2

Dossier du participant remis à

l'entrée 1 5 7 2

Conditions matérielles et organisation

pratique

1 5 8 1

Accueil 2 3 9 1

Appréciation globale 4 8 1 2

Appréciation des différents temps

des assises

Peu satisfait

Satisfait Très satisfait

Sans réponse

Présentation des résultats du diagnostic (matin)

8 6 0 1

Atelier (préciser le thème de l'atelier))

5 4 1 5

Restitution des ateliers en plénière 3 5 1 6

68

Bilan des participations

Nombre de participants : Les assises régionales de l’Éducation à l’environnement en Pays de la Loire ont accueilli 131 personnes à l’Espace Herbauges, aux Herbiers. Etaient représentés lors de ces assises un grand nombre de catégories d’acteurs d’Éducation à l’environnement : associations, collectivités territoriales, ministères déconcentrés, chambre d’agriculture, enseignement public et privé, formation, délégation de service public, parcs naturels régionaux, tourisme, centre socio-culturel, unions de consommateurs, musées, entreprises. Répartition des participants : Associations : éducation à l’environnement, éducation populaire, solidarité internationale, formation, économie sociale et solidaire, santé, consommateurs, défense de l’environnement, activités scientifiques.

53

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��3�

Délégations de service public : ADEME, Agence de l’eau ��

Tourisme : fermes pédagogiques, musées, gîtes ruraux. ��

Entreprises : entreprises, coopérative. .�

Autres : journaliste, individuels, chambre d’agriculture �.�

Autres10%

Entreprises2%

Délégations de service public

2%

Tourisme4%

Enseignementformation

21%Collectivités territoriales

18%

Ministère et ministères déconcentrés

4%

Associations 39%

Associations

Ministère et ministères déconcentrés

Collectivités territoriales

Enseignement/formation

Tourisme

Entreprises

Autres

Délégations de service public

69

Revue de presse

70

Courrier de l’Ouest10 septembre 2005