Remess actes de_la_rencontre_africaine_kenitra_2010

Actes de la Rencontre Africaine

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Actes de la Rencontre Africaine""LL''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett

SSoolliiddaaiirree :: LLeevviieerr ppoouurr uunnddéévveellooppppeemmeenntt aapppprroopprriiéé""

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RRééssiiddeennccee SSaallwwaa 2211,, IImmmmeeuubbllee 33,, AAppppaarrtteemmeenntt NN°°44,,AAvveennuuee MMoohhaammeedd VV,, TTaabbrriiqquueett - SSaalléé

TTééll.. //FFaaxx :: 0055 3377 8855 6644 9977 - GGSSMM :: 00664444 4444 4455 3355 EE-mmaaiill :: [email protected] - SSiittee wweebb :: www.remess.ma

SOMMAIRE

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SOMMAIREA

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SOMMAIRE

1- Contexte et Objectif de la rencontre Kenitra 2010;

2- Synthèse générale et conclusions

3- Allocutions de la séance plénière** AAbbddeellmmoouunnaaiimm GGHHUUEESSSSOOUUSS,, DDiirreeccttiioonn ddee ll’’ééccoonnoommiiee ssoocciiaallee,, MMiinniissttèèrree

cchhaarrggéé ddeess AAffffaaiirreess EEccoonnoommiiqquueess eett GGéénnéérraalleess;;** MMoohhaammeedd TTAALLBBII,, DDiirreecctteeuurr ddee ll’’EEnnttrraaiiddee nnaattiioonnaallee;;** AAllii BBEENNKKIIRRAANN,, AAggeennccee ddee DDéévveellooppppeemmeenntt SSoocciiaall;;** PPiieerrrree MMoooorrkkeennss,, PPrrééssiiddeenntt EEcchhooss CCoommmmuunniiccaattiioonn BBeellggiiqquuee** AAbbddeelljjaalliill CCHHEERRKKAAOOUUII,, RRrrééssiiddeenntt dduu CCoonnsseeiill dd’’AAddmmiinniissttrraattiioonn dduu

RREEMMEESSSS;;

4- Présentation des communications des pays hôtesBBéénniinn;; BBuurrkkiinnaa-FFaassoo;; CCaammeerroouunn;; CCoonnggoo RRDDCC;; CCôôttee dd''IIvvooiirree;; GGaabboonn;; IIlleess

MMaauurriiccee;; MMaallii;; SSéénnééggaall;; TTuunniissiiee;; TTooggoo;; NNiiggeerr;;

5- Présentation des conclusions et synthèses des panels;

6- Annexes :** LLaa ddééccllaarraattiioonn ddee KKeenniittrraa;;

** LLeess ssttaattuuttss dduu RRAAEESSSS

** LLeess éélléémmeennttss ddee llaa ffeeuuiillllee ddee rroouuttee aaffrriiccaaiinnee

** LLee pprrooggrraammmmee ddee llaa rreennccoonnttrree

** LLaa lliissttee ddeess ppaarrttiicciippaannttss;;

** LLaa rreevvuuee ddee PPrreessssee;;

** CCoommiittéé dd’’oorrggaanniissaattiioonn ddee llaa rreennccoonnttrree;;

** SSoorrttiiee ddee ffiinn ddee rreennccoonnttrree..

CCoonntteexxttee eett OObbjjeeccttiiff ddee llaa rreennccoonnttrree

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Extraits des Discours Royaux

“Initiatives Royales pour le développe-ment Economique et Social au Maroc”

Au Maroc, et depuis déjà plusieurs années, on retrouve unengagement politique de la plus haute autorité du pays enversl'économie sociale. Ainsi, Sa Majesté le Roi a insisté sur le rôlede l'économie sociale et de ses organisations dans le développe-ment économique et social du pays :

""NNuull ddéévveellooppppeemmeenntt ssoocciiaall nn''eesstt ppoossssiibbllee eenn ll''aabbsseennccee ddeeccrrooiissssaannccee ééccoonnoommiiqquuee.. AAuussssii,, eesstt-iill nnéécceessssaaiirree ddee bbââttiirr uunnee ééccoo-nnoommiiee nnoouuvveellllee ccaappaabbllee dd''aaccccoommppaaggnneerr llaa mmoonnddiiaalliissaattiioonn eett ddeerreelleevveerr sseess ddééffiiss.. SSii nnoouuss aavvoonnss ooppttéé ppoouurr ll''ééccoonnoommiiee dduu mmaarr-cchhéé,, cceellaa nnee ssiiggnniiffiiee ppaass qquuee nnoouuss cchheerrcchhoonnss àà ééttaabblliirr uunnee ssoocciiéé-ttéé ddee mmaarrcchhéé,, mmaaiiss uunnee ééccoonnoommiiee ssoocciiaallee ooùù ssee ccoonnjjuugguueenntt eeffffii-ccaacciittéé ééccoonnoommiiqquuee eett ssoolliiddaarriittéé ssoocciiaallee"". [Discours de Sa Majestéle Roi du 30 juillet 2000] ;

""NNoouuss rreennddoonnss ééggaalleemmeenntt hhoommmmaaggee aauuxx aacctteeuurrss ddee llaa ssoocciiéé-ttéé cciivviillee ppoouurr lleess eeffffoorrttss qquu''iillss ddééppllooiieenntt ggéénnéérreeuusseemmeenntt eenn vvuueeddee pprroommoouuvvooiirr lleess vvaalleeuurrss ddee cciittooyyeennnneettéé eett ddéévveellooppppeerr ll''ééccoonnoo-mmiiee ssoocciiaallee qquuii ccoonnttrriibbuuee àà ccrrééeerr lleess ccoonnddiittiioonnss dd''uunnee vviiee ddiiggnnee"".[Discours de Sa Majesté le Roi du 30 juillet 2005].

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Contexte et objectif de la

rencontre de Kenitradu 20 au 24 octobre 2010

1. Contexte de la rencontre africai-ne de Kenitra 2010 :

La problématique de développementdans les pays de Sud est posée d'unemanière récurrente dans le débat interna-tional. La question de la pauvreté, quifrappe un certain nombre de pays ducontinent africain, revient souvent dansles négociations des programmes d'aide auniveau international.

Il est constaté, de plus en plus, quela situation se complique davantagedevant les problèmes économiques inter-nationaux, les conflits politiques et leschangements climatiques qui engendrentparfois des catastrophes humaines irrépa-rables de très grande ampleur.

Sur un autre tableau et à traverstoutes les études faites sur les potentiali-tés du continent, il est confirmé que lecontinent africain détient une richessed'une grande importance avec une biodi-versité et un couvert naturel très large.

Le potentiel africain, qu'il soit natu-rel ou culturel, est souvent mal exploitépar les populations locales et ne fait enri-chir que les intermédiaires étrangers quiprofitent de l'inconscience et l'ignorancedes autochtones, sous parfois, des argu-ments et discours humanistes de bienfai-sance.

Les alternatives de développementproposées à ce propos privilégient desschémas classiques ou le capital prime surl'humain et la notion de gain prend ledessus sur les valeurs du développementdurable et équitable.

Ceci a amené les mouvementssociaux et acteurs de développement auniveau mondial d'engager un débat francsoulevant les vrais problèmes qui entra-vent le progrès africain. C'est ainsi que leRéseau Intercontinental de la Promotionde l'Economie Sociale et Solidaire (RIPESS)a développé son organisation basée sur unschéma de réseautage entre les cinq conti-nents. Le RIPESS a également développéune vision stratégique qui contribue à la

mobilisation des potentialités locales afind'identifier des solutions appropriées et unmodèle de développement solidaire etjuste.

C'est dans cette perspective et dans lecadre des recommandations des réseaux afri-cains de l'ESS, réunis lors de la rencontreinternationale Lux 09 tenue en avril 2009à Luxembourg sur la thématique de " LaGlobalisation de la Solidarité ", que le projetde la rencontre de Kenitra s’est inscrit.

Ce projet donne une suite logique,après une année, au Plan d'action de laConférence Régionale du BIT sur " Laréponse de l'Afrique à la crise à travers l'é-conomie sociale " Johannesburg 19-21 octo-bre 2009. Les conclusions de la Conférenceinvitent les acteurs africains de la Sociétécivile, les pouvoirs publics et les opérateursprivés à travailler ensemble pour promou-voir l'ESS à travers les entreprises et orga-nisations de l'économie sociale en tantqu’alternative privilégiée pour produire dela richesse et contribuer à l'insertion desjeunes africains dans leur propre pays.

En effet, la rencontre de Kenitravient à point nommé pour répondre, d'unepart à la déclaration des participants dela rencontre de Johannesburg : "avonsadopté le Plan d'action ci-après pour lapromotion des entreprises et organisationsde l'économie sociale en Afrique et appe-lons à sa mise en œuvre et à sa révisionpériodique" et, d'autre part à l'objectifstratégique 2 retenu dans le Plan d'actionstipulé comme suit : “Améliorer lesconnaissances en matière de promotiondes entreprises et organisations de l'éco-nomie sociale et renforcer les réseaux afri-cains de l'économie sociale”.

Le projet de l'organisation de la ren-contre des réseaux africains de l'ESS àKenitra du 20 au 24 octobre 2010 se veutdonc une occasion pour ouvrir le débatsur ces grandes questions et pour identi-fier les pistes de coopération et de parte-nariat inter-réseaux susceptibles d'apporterune contribution à l'effort global déployépar chaque pays du continent.


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Kenitra, du 20 au 24octobre 2010

" Une Ville Africained'Economie Sociale et

Solidaire "

matiques sur les recommandations deJohannesburg et les alternatives de l'ESSface à la crise internationale ;

2. 2ème panel : communicationsscientifiques.

2. Après midi :

1. L'organisation des espaces débaten deux ateliers :

- Les éléments de la feuille de routeafricaine de l'ESS (y compris la charte d'é-thique)

- La création d'un réseau africaind'ESS (RAESS);

2. La tenue de la plénière de resti-tution et de validation de la feuille deroute africaine de l'ESS et la propositiondu RAESS.

Troisième jour (23 octobre 2010)

1. Matinée :

1. La tenue de l'Assemblée GénéraleConstitutive du RAESS ;

2. Conclusion et clôture des travauxde la rencontre.

2. Après-midi :

1. Visite organisée avec un dînergala.

2. Réunion du Conseild'Administration du RIPESS (soir)

Quatrième jour (24 octobre 2010)

Départ des délégations invitées

3.2. Organisation et partenariat

Les porteurs du projet de la ren-contre sont le RIPESS, le RENAPESS et leREMESS;

Le lieu de la rencontre est la villede Kenitra (Hôtel de ville) et la logistiqued'hébergement et de restauration a étéorganisée dans l'un des établissementstouristiques de la ville ;

Une agence de voyage a été dési-

gnée pour la prise en charge des aspectsde transport et des réservations des cham-bres,…;

3.3. Résultats attendus

Recommandation 193/BIT redynami-sée ;

Partenariat inter Réseaux est défini ;

RAESS est défini/créé;

3.4. Participants

Les délégations africaines : un par-ticipant par pays (inscription via le sitewww.remess.ma );

Les membres du Conseil d'adminis-tration du RIPESS;

Les représentants :

Du BIT, du Comité catholique contrela faim et pour le développement(CCFD), du CEPES de la Juntad'Andalousia, de la Chambre de l'ESS de larégion PACA en France, (d'autres serontproposés).

La représentation diplomatique despays invités ;

La partie marocaine a participéavec un parterre composé de :

L'administration publique concer-née;

Les membres du REMESS ;

Les représentants des partenairesnationaux ;

Les universités concernées ;

La coopérative COPAG deTaroudant.

3.5. Les réseaux africains de l'ESSayant confirmé :

Algérie; Tunisie; Bénin; Burkina-Faso;Cameroun; Côte d'Ivoire; Congo RDC;Guinée (Conakry); Guinée Equatoriale,Mali; Maroc; Niger; Sénégal et TogoIles Maurice.


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2. Objet de la rencontre :

L'examen du bilan et des suitesdonnées aux recommandations deJohannesburg 2009 ;

Le partage des bonnes expérien-ces;

L'élaboration de la feuille deroute Africaine pour promouvoir l'ESS auniveau du continent;

L'identification des opportunitésde partenariat inter africain;

La réflexion sur la création d'unréseau africain de l'ESS et des pôles d'in-novation et de promotion;

L'identification d'un processusd'accompagnement des pays africains pourles encourager à mettre en place desréseaux associatifs nationaux de l'ESS;

3. L'organisation de la rencontre :

Les moments forts de la rencontreont été bâtis autour de quatre éléments :

Bilan d'une année après la ren-contre du Johannesburg 2009;

Partage d'expériences et débatscientifique sur les visions et les politiquesde développement à venir ;

Perspectives concernant le rôle etle positionnement de la Société civile dansla dynamique de développement ducontinent africain ;

Mise en place d'un réseau africaind'ESS.

Pour ce faire, deux espaces serontréservés aux travaux de la rencontre :

- Espace débat scientifique et partaged'expériences

Invitation à la redynamisation dela Recommandation 193 adoptée en 2002par le BIT relative à la promotion descoopératives ;

Présentation des politiques enmatière de l'ESS par pays;

Echange inter-pays sur les bon-nes expériences dans le domaine de l'ESS;

Vision internationale dans cedomaine (communications des experts);

Elaboration des pistes de progrèsavec une feuille de route africaine.

- Espace institutionnel

L'élaboration de la version finalede document projet de création de réseauafricain d'ESS (RAESS) ;

La tenue du CA du RIPESS ;

La tenue de l'Assemblée généra-le constitutive du RAESS ;

La rédaction et l'annonce de ladéclaration des réseaux africains de l'ESSréunis à Kenitra entre le 20 et le 24 octo-bre 2010.

3.1. Déroulement de la rencontre

Le déroulement des travaux de larencontre a été proposé comme suit :

Le 20 octobre 2010 : Accueil des par-ticipants internationaux et africains invités;

Premier jour (21 octobre 2010)

1. Matinée : Accueil des invités natio-naux et participants à la rencontre :

1. Ouverture officielle ;

2. Présentation du cadre général dela rencontre ;

3. 1er panel des délégations africai-nes (présentation des expériences par paysen matière de politiques et programmesd'ESS).

2. Après midi :

1. 2ème panel des délégations afri-caines (suite);

2. Bilan et synthèse de la journée.

Deuxième jour (22 octobre 2010)

1. Matinée :

1. 1er panel : Communications thé-


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Synthèse générale et conclusions

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Les participants

Les partenaires/Sponsors de la ren-contre :

Le Bureau International de Travail(BIT);

Le Réseau Intercontinental dePromotion de l'Economie Sociale etSolidaire (RIPESS) ;

L'Agence de DéveloppementSocial, Coordination Régionale de Kenitra(ADS) ;

Le Comité Catholique contre laFaim et pour le Développement (CCFD);

L'Entraide Nationale (EN) ;

Ministère de DéveloppementSocial de la Famille et de la Solidarité(MDSFS) ;

Ministère des AffairesEconomiques et Générales (MAEG) ;

La Mairie de la ville de Kenitra ;

Le Crédit Agricole (CA)

La COOPERATIVE DES PRIMEURSET AGRUMES (COPAG).

Siège du REMESS

Résidence Salwa 21, Immeuble 3,Appartement N°4,

Avenue Mohamed V, Tabriquet - Salé -Maroc

Personne à contacter :

Mr Abdesselam ELMOUKET

Tél. /Fax : +212 5 37 85 64 97

GSM : +212 6 44 44 45 35

E-mmail : [email protected]

Site web : www.remess.ma


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Catégories partcipants Nombres

Africains 27

Internationaux 21

Nationaux 217

Total 265

Synthèse générale etconclusions

SYNTHESE ET CONCLUSIONS

1- De l’ES à l’ESS

Il y a 23 ans, du 20 au 26 avril 1987,s’est tenue à Rabat, une session printaniè-re de l’Université CoopérativeInternationale (UCI), sous le thème«l’Economie Sociale et ses composantesmarocaines» .1987 a été donc l’année deréférence de l’officialisation du concept del’Economie Sociale au Maroc, non enterme de pratiques et de comportementde la société civile, mais en termes depolitiques et de programmes de dévelop-pement des pouvoirs publics.

C’est ainsi que le plan de développe-ment économique et social Marocain1988-1992 a considéré « l’Economie Socialeen tant que voie alternative de créationde l’emploi et de la mobilisation des res-sources à moindre coût, et partant uninstrument d’adaptation de la stratégie dedéveloppement social aux nouvelles condi-tions économiques et aux défis de la mon-dialisation ». Depuis, lors de la préparationdes différents Plans Nationaux deDéveloppement, une commission théma-tique est dédiée à l’Economie Sociale avecses trois composantes : associative, mutua-liste et coopérative.

Aujourd’hui, en 2010, du 20 au 24octobre 2010, une rencontre africaine sur« l’Economie Sociale et Solidaire : Levierpour un développement approprié » s’esttenue à Kenitra-Mehdia, réunissant 14réseaux africains de l’ESS, des experts etdes ONG du Nord et des Organisations dusystème des Nations Unies (BIT et OMS).

2- De Johannesburg à Kenitra -Mehdia

En 2009, du 19 au 21 octobre, le BITa organisé la «Conférence sur les alternati-ves de l’ESS face à la crise financière et éco-nomique internationale», à laquelle onze(11) pays africains ont pris part avec la par-ticipation de deux cent (200) personnes.

Une année après, le REMESS honore l’enga-gement pris par la délégation marocainemixte (représentant des pouvoirs publics etde la société civile), d’organiser une rencon-tre des réseaux africain en 2010.La rencon-tre a réuni 14 Réseaux de pays africains,tous francophones avec deux pays maghré-bins. Comme par coïncidence plus de 200personnes, dont 25% de femmes ont assis-té à la séance d’ouverture officielle qui s’estdéroulée au siège de la Municipalité deKenitra. Quatre vingt (80) personnes, dont1/3 de femmes ont suivi avec assiduité etparticipé activement aux travaux de la ren-contre qui se sont poursuivis au Centre duCroissant Rouge à Mehdia. Tous les interve-nants programmés ont répondu présentssauf un. Cinquante et un (51) intervenantsont fait des présentations plénière en huitséances qui ont continué tard le soir, au-delà des heures fixées par les organisateurs.La qualité des interventions, la richesse desdébats et la volonté des participants de tirerprofit de la rencontre et de faire durer lesmoments de convivialité et d’échange l’ontemporté sur quelques puritains “cartésiens”qui revendiquaient le respect rigoureux dutemps imparti aux intervenants.

3. Que s’est-iil passé?

3-11- Des officiels marocains se sontexprimés en séance d’ouverture. Le Mairede la Ville de Kenitra qui était présent asouhaité la bienvenue aux invités et ungrand succès aux travaux de la rencontre.Les Directeurs de deux organismes publics,en l’occurrence l’Entraide Nationale etl’Agence de Développement Social ont réité-ré leur soutien à l’Economie Sociale etSolidaire et leur engagement à accompagnerle REMESS dans sa démarche d’instaurationd’un processus de coopération Sud–Sud envue de lutter contre la pauvreté par la valo-risation des richesses naturelles, la mutuali-sation des ressources et des savoirs fairedans une vision de solidarité et d’équité,pour sa part, le Directeur de l’EconomieSociale au Ministère Chargé des AffairesEconomiques et Générales a fait part «duprogramme national visant la convergence


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traiter et d’en tirer profit sans plus perdrede temps. La communication doit égalementêtre faite en direction des acteurs de l’ESSdu Nord (Alliance Coopérative Internationale,les Rencontres du Mont Blanc, EchosCommunication Comité Contre la Faim etpour le Développement..), les organisationsdu système des Nations Unies (BIT, PNUD,OMS..) et des Organisations Régionales(Banque Islamique de Développement, ISES-CO, BAD, Bureau Arabe du Travail)

4.2- FORMATION.

L’accent a été mis sur le déficit enmatière de formation qui doit être com-blé par des programmes et les modulesciblés répondant à des besoins exprimés eteffectivement nécessaires. On doit formerdes managers pour les Entreprises del’Economie Sociale et Solidaire, qui, enplus du cursus normal doivent recevoir uncomplément de formation sur les spécifi-cités de l’ESS qui ne se limitent pas seu-lement à l’aspect financier mais s’étendaux dimensions économique, sociale, cultu-relle et environnementale. L’ESS étant fon-dée sur des valeurs et des principes qui nefont pas forcément l’objets de texteslégislatifs ou réglementaires. L’IPD, ONGde droit suisse, implantée en Afrique, étaitprésente pour confirmer son engagementpour la formation des managers au profitde l’ESS. En plus des quatre IPD déjà opé-rationnels, un cinquième pour l’Afrique duNord est sur le point de démarrer grâceà une concertation initiée par le REMESSet dans laquelle plusieurs acteurs natio-naux (ADS, INDH), ONG du Nord (IPD,Echos Communication) et le BIT sontpressentis. L’exemple de la Coopérative desInitiatives Sociales, d’Alphabétisation,d’Education et de Formation de Fès quifait partie d’un mouvement dans lequeldes diplômés se sont investis depuis unedizaine d’années au Maroc est un exem-ple qui peut inspirer les diplômés en vuede créer des entreprises collectives pours’intégrer économiquement, socialementet contribuer à l’éradication de l’analpha-bétisme sous toutes ses formes. Ce phé-

nomène qui bloque le développement nedoit plus sévir sans préoccuper les entre-prises de l’économie sociale et solidaire(EESS). La formation doit impérativements’orienter vers la professionnalisation dumanagement des Entreprises del’Economie Sociale et Solidaire. A l’ère desTIC l’amateurisme doit s’estomper devantles exigences de la compétitivité et de laperformance. Des formations en dévelop-pement personnel et changement de com-portement sont nécessaires au niveau desdifférentes organisations de l’ESS et mêmede collectivités territoriales. L’expériencede la commune de Tmoulilte dans la pro-vince d’Azilal (Maroc) et la démarched’Echos Communication dans la CommuneRurale de Sidi Boumehdi dans la provincede Settat sont édifiantes à ce propos etdoivent inspirées d’autres initiatives dansd’autres régions du continent africain.

4.3- AGREGATION.

Le thème dédié à «l’agrégation pourun développement participatif territorialiséet intégré» a été un moment de découver-te d’une «succes story» dans le sud duMaroc qui démarré avec moins de quaran-te (40) agriculteurs en 1987 pour deveniraujourd’hui une grande Coopérative avecdes milliers de membres et des servicesdiversifiés répondant à leurs besoins.COPAG a tenu à conserver sa vocation decoopérative authentique respectent la légis-lation et la réglementation en vigueur,mais aussi et surtout les principes etvaleurs coopératifs. COPAG est citée par lePlan Maroc Vert (Plan National) qui adémarré en 2008 comme un modèled’Agrégation, dans lequel «l’agrégateur(Pilier1) = Copag» qui est la propriété «desagrégés» (Pilier 2), c'est-à-dire les coopéra-teurs. Fière de son appartenance à lafamille ESS, COPAG a contribué au finan-cement de la rencontre. Le modèle estséduisant et peut inspirer des initiativesd'organisation et de structuration des filiè-res de l'amont à l'aval. C'est un "savoirfaire" que le vice-président de la coopéra-tive et son Directeur de marketing ont


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entre les actions des pouvoirs publics enfaveur de l’Economie Sociale et Solidaire etle rehaussement du rendement du secteuren tant qu’outil de développement local etrégional dans le cadre l’Initiative Nationalede Développement Humain». Il a annoncéégalement que ««llaa ddyynnaammiissaattiioonn ddee llaa ccaappaa-cciittéé pprroodduuccttiivvee,, llaa vvaalloorriissaattiioonn eett pprroommoottiioonnddeess pprroodduuiittss ssoolliiddaaiirreess ppoouurr aamméélliioorreerr lleeuurrqquuaalliittéé eett ffaacciilliitteerr aaiinnssii lleeuurr aaccccèèss aauuxx mmaarr-cchhééss àà ttrraavveerrss llaa pprroossppeeccttiioonn eett ll’’oouuvveerrttuurree ddeennoouuvveeaauuxx cciirrccuuiittss,, eenn aaccccoorrddaanntt ddee ll’’iimmppoorrttaann-ccee aauuxx aaccttiivviittééss ggéénnéérraattrriicceess ddee rreevveennuuss»».L’objectif escompté est donc «d’élever letaux des adhérents de la population auxcoopératives de 3% actuellement à 7,5% àl’horizon 2020, d’augmenter le nombred’emploi dans les coopératives de 50.000postes d’emplois actuellement à 175.000 en2020 et accroitre la contribution du sec-teur coopératif au PIB de 1,6 actuellementà 3,9 en 2020.»

3-22- Les quatorze (14) représentantsde Réseaux africains de l’ESS ont fait desprésentations sur «les politiques, stratégieset programmes en matière d’ESS». Leconstat a été quasiment unanime «riches-se et potentialités énormes en Afrique,mais pauvreté, précarité, voire mêmefamine, sévissent dans beaucoup de nospays».

3-33- Dans les communications présen-tées des cas d’Entreprises de l’EconomieSociale et Solidaire (EESS) réussies etperformantes ont été relevés, que ce soitdans le domaine de «l’agrégation, lamutualité, l’autonomisation économiquede la femme, l’animation des territoires, lefinancement, le changement des compor-tements, la communication, la formation,la commercialisation équitable et solidai-re..».

3-44- Tous ont laissé entendre que«nous n’avons plus le droit de ne pas noussolidariser et de nous entraider en nousorganisant, en mutualisant nos ressourceset moyens, en communiquant et construi-sant des partenariats entre nous et avecles autres contrées».

3-55- Les participants à la rencontre deKenitra, contrairement à la conférence deJohannesburg à laquelle, sur les onzepays présents des anglophones y ont prispart, se sont reprochés de s’être retro-uvés uniquement entre francophones.

3-66- La contribution du RIPESS,d’ONG du Nord (IPD, EchosCommunication, Rencontres Mont Blanc,Groupement d’Intérêt EconomiqueEuropéen d’Assurance d’Economie Socialeet Solidaire (EURESA)) et des experts duBIT, ont enrichi la rencontre de Kenitrapar des communications faisant état d’ex-périences d’Entreprises d’Economie Socialeet Solidaire dans d’autres pays de par lemonde, à titre d’inspiration, ce qui va sus-cité des intérêts et des échanges en apar-té qui aboutiront certainement à des rela-tions. Suivies en plus de 30 heures decommunication et de débats en plénièrese sont ajouté des discussions en petitsgroupes et bilatéral qui ont contribué àl’enrichissement de la rencontre.

4. De quoi a-tt-oon débattu essentielle-ment ?

Des riches et pertinentes communica-tions présentées et intéressants débats onpeut retenir sept (7) mots clefs :Communication, Formation, Agrégation,Femmes, Mutualisation, Partenariat,Finance.

4.1- COMMUNICATION.

Il y a eu communication et échangedurant la rencontre, car les participants sontconscients qu’il est dans l’intérêt des Réseauxet d’Entreprises de l’Economie Sociale etSolidaire du continent africain de s’informer,communiquer, et échanger efficacement etutilement sur des questions d’intérêt com-mun, notamment concernant les bonnes pra-tiques et les expériences réussies. D’ailleursont citées et longuement applaudies. Lerecours aux Technologies de l’Information etde la Communication (TIC) permettrait defaire circuler rapidement l’information, la


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1- La Feuille de route africaine del’Economie Sociale et Solidaire

2- La Charte des Valeurs africaine del’Economie Sociale et Solidaire

3- Les Statuts du Réseau Africain del’Economie Sociale et Solidaire (RAESS).

Par ailleurs, le Réseau Intercontinentalpour la Promotion de l’Economie Sociale etSolidaire (RIPESS), le Bureau Internationaldu Travail (BIT), les Rencontres de MontBlanc (RMB), I’Institut Panafricain deDéveloppement (IPD) et Echos

Communication ont manifesté leur intérêtà la dynamique enclenchée des Réseaux del’ESS en Afrique et exprimé leur volontéd’accompagner le Réseau Africain del’Economie Sociale et Solidaire (RAESS).

Les participants ont accepté l’invita-tion du Réseau Tunisien pour l’organisa-tion de la prochaine rencontre du RAESSau mois de mars 2011.

Mehdia le samedi 23 octobre 2010.Ahmed Ait Haddout

Secrétaire Général du REMESS


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déclaré être prêts à apporter ainsi que leurappui technique aux Réseaux de l'ESS, si lebesoin est exprimé.

COPAG a offert également la dégus-tation de ses produits aux participantsdurant toute la durée de la manifestation.

4.4- FEMMES.

Le panel «Autonomisation de la femmeà travers les EESS» a retenu l’attention desparticipants en ce sens que l’expérience descoopératives de l’argan, présentée par ladirectrice de l’Association Nationale desCoopératives de l’Argan (ANCA) a constituéun exemple de démarche de valorisation dela femme active par une concertation entreacteurs (Publics et ONG) dans le but de sonautonomisation économiquement et sociale-ment. L’alphabétisation, la participation à lagestion, la responsabilisation, la couverturesociale ont permi à de la femme de se réali-ser en tant qu’une citoyenne à part entiè-re. L’approche a séduit plusieurs participantset peut être utile dans plusieurs régions ducontinent africain qui recèle des richesses etdes potentialités non valorisées ou bien sou-vent non exploitées du tout.

4.5- MUTUALISATION.

Les termes mutuelle, mutualisation,mutualité, entraide, solidarité, coopérationont été beaucoup évoqués lors de la ren-contre. Le constat est que la culture popu-laire est semée de pratiques imprégnées deces concepts, mais très souvent dans l’in-formel. C’est peut être grâce à ce capitalinestimable africain, que la crise financiè-re, économique puis sociale mondiale, quia été provoquée par le capitalisme, fondéessentiellement sur le gain financier n’apas eu des effets directs sur les économiesafricaines. Ainsi, certaines pratiques endo-gènes constituent des terreaux pour édifierdes « alternatives » innovantes, institution-nalisées, pérennes et au service de la per-sonne humaine dans la dignité et l’équi-té. Les expériences des autres pays sontutiles mais l’adaptation aux spécificités despays africains reste nécessaire.

4.6- PARTENARIAT.

Le soutien des Entreprises etOrganisations de l’Economie Sociale etSolidaire du Nord, notamment à travers leRIPESS et d’autres ONG de développementet l’appui des organisations du système desNations Unies ,doivent contribuer à l’enclen-chement du processus d’instauration d’uneculture de «PARTENARIAT», construite surla répartition des rôles et éviter surtout detomber dans la logique «je finance : je déci-de». Pour bâtir de véritables partenariat,l’ESS africaine doit s’organiser et être pré-sente dans des forums d’envergure interna-tionale telle que l’Alliance CoopérativeInternationale (ACI), les Rencontres deMont Blanc (RMB) et autres espaces enco-re plus larges. (Forum Social)

4.7- FINANCE.

La question du financement de l’ESSa été largement discutée. Du financementassociatif solidaire au financement coopé-ratif en passant par des pratiques informel-les, mais efficaces (les tontines prati-quées par les femmes un peu partout dansles pays africains), les participants ontentendu de nombreux cas, des alternativesfondées sur la mobilisation de l’épargnepour financer les EESS et promouvoirles investissements générateurs de reve-nus, créateurs d’emplois et protecteurs del’environnement ont été évoquées par plu-sieurs intervenants. Les autres coopérativesd’épargne et de crédits semblent être laréponse idoine. Car nous parlons d’écono-mie, nous raisonnons économiquement,mais avec une vision multidimension-nelle : qui est à la fois sociale, culturelleet environnementale. Le financement doitalors s’inscrire dans la même démarche.

5. Résultats

Les objectifs escomptés par les orga-nisateurs ont été atteints. A l’issue de larencontre, les participants ont proclamé laDéclaration de Kenitra africaine surl’Economie Sociale et Solidaire en adop-tant :


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Allocutions de laséance plénière

Abdelmounaim GUESSOUSDirecteur de l’Economie

Sociale Ministère des AffairesEconomiques et Générales


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"L'ESS est un promoteur dela bonne citoyenneté"

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Mohamed TALBIDirecteur de l'Entraide

Nationale

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi tout d'abord de souhai-ter la bienvenue aux participants à ceforum international, et de remercier leRéseau Marocain de l'Economie Sociale etSolidaire qui a tout mis en œuvre pour laréussite de cette rencontre de dimensioninternationale qui a été programmée justeaprès le 17 octobre qui constitue `la jour-née internationale de l'éradication de lapauvreté'.

Il va sans dire que le thème choisi :[L 'Economie Sociale et Solidaire : Levierpour un développement approprié], cor-respond à notre situation en tant quepays en développement, car effectivementchacun de nos pays a besoin d'un déve-loppement approprié qui tient compte,notamment, de ses caractéristiques socio-économiques et culturelles.

En effet, l'économie sociale et solidai-re qui est au service d'hommes et de fem-mes confrontés à des conditions de viedifficiles et cherchant des réponses pra-tiques et souvent urgentes, aux difficultésquotidiennes, constitue la forme la plusindiquée d'une économie qui vise le déve-loppement des individus et de la collecti-vité. Permettant à la fois de transformerl'économie informelle et de l'intégrer cor-rectement dans les agrégats de la comp-tabilité nationale.


Les valeurs de l'économie sociale etsolidaire sont la garantie principale de saréussite, car ses valeurs sont transfronta-lières et partagées par toutes les popula-tions et les organisations qui militent pourune bonne application des droits humains.

L'économie sociale et solidaire s'en-richit énormément d'initiatives dévelop-pées ailleurs. Car des expériences nouvel-les et solidaires dans une région ontdonné naissance à des projets novateursdans une autre région.

Les exemples réussis ne manquentpas, car il y a aujourd'hui des mutuellesqui regroupent plus des millions de mem-bres, des femmes en majorité, qui viventdans la pauvreté, et qui entreprennent desactivités génératrices de revenus. Ce sys-tème solidaire a réussi dans plusieurs pays.

Un autre exemple où des femmes sesont retrouvées pour travailler ensemble, ellessont aujourd'hui organisées dans des restau-rants populaires et des ateliers de production,augmentant par là leur bien-être grâce à untravail collectif, relevant également d'autresdéfis tels que : Rompre l'isolement social,promouvoir la citoyenneté, etc.


Si l'économie sociale et solidaire seconçoit d'abord au niveau local, à traversdes expériences réussies permettant d'atté-nuer les difficultés liées au marché, elle seconstruit également à travers des réseauxrégionaux et internationaux lui garantis-sant la reconnaissance et la visibilité. Etc'est une bonne initiative que le REMESSau Maroc a pris en organisant cette ren-contre des réseaux africains de l'économiesociale et solidaire.

Enfin, il est important de signalerque depuis l'avènement, en 2005, del'INDH au Maroc, le développementhumain est érigé en priorité nationale, etc'est dans le cadre des objectifs del'INDH que l'Entraide Nationale a inscritson plan d'action relatif à la lutte contrela précarité, notamment à travers l'encou-ragement des structures de l'économiesociale et solidaire.

Mesdames et messieurs, nous souhai-tons beaucoup de succès à cette rencont-re sur l'économie sociale et solidaire pourlaquelle nos décideurs politiques affichentde plus en plus d'intérêt, et nous comp-

AAllllooccuuttiioonnss ddee llaa ssééaannccee pplléénniièèrreeAAllllooccuuttiioonnss ddee llaa ssééaannccee pplléénniièèrree

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mie sociale et solidaire, tout comme ellecontinue d'appuyer le REMESS depuis lesrencontres du Luxembourg, pour ces ren-contres pour la création de l'InstitutPanafricain de Développement, IPD, dontle siège sera au Maroc.

L'agence vous souhaite un excellentséjour au Maroc et de bons échanges.

Merci.Kénitra, le 21 octobre 2010

Benkiran AliAgence de Développement Social

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PPiieerrrree MMoooorrkkeennss,, PPrrééssiiddeenntt EEcchhooss

CCoommmmuunniiccaattiioonn BBeellggiiqquuee

Le Développement de la Maturité auservice de l'Economie Sociale et Solidaire

La réussite de toute démarched'Economie Sociale et Solidaire repose surl'application de 5 principes fondamentaux quel'on peut illustrer par l'image d'un tabourethaut à 3 pieds, stable, solide et confortable.Les 3 pieds indispensables à la stabilité sont- la qualité du projet, - la qualité du mana-gement et - la qualité du Conseild'Administration. Ils sont les ingrédientsnécessaires pour assurer une bonne gouver-nance. Si un seul de ces pieds est faible, ilmet le tout en péril. Les 2 éléments deconfort sont illustrés en premier lieu par l'as-sise du tabouret qui doit être large et planeet représente le projet Humain, le CapitalHumain par lequel doit circuler l'information,où les responsabilités et les pouvoirs doiventêtre clairement définis pour chacun. Où l'en-gagement de ses membres dans l'action leurprocure du Sens. Où la Vision est partagéegrâce à une gestion sociocratique (le pou-voir du groupe intégrant les besoins des indi-vidus et de l'organisation) pour développer àl'aide de la maïeutique une croissance de la

Maturité Humaine qui englobe de façonintelligence modernité et tradition. Le dernierélément de confort est la barre transversalequi relie les piètements sur laquelle reposentles pieds. Elle représente le capital financiernécessaire et indispensable pour réussir leprojet. Capital qui doit être parcimonieuse-ment utilisé à bon escient dans le seul butde réussir le projet.

KKéénniittrraa,, llee 2211 ooccttoobbrree 22001100PPiieerrrree MMoooorrkkeennss,,

PPrrééssiiddeenntt EEcchhooss CCoommmmuunniiccaattiioonn BBeellggiiqquuee---------------------

AAbbddeelljjaalliill CCHHEERRKKAAOOUUII PPrrééssiiddeenntt RREEMMEESSSS

Cette rencontre, qui réunie des réseauxet des acteurs de la société civile Africains etqui initie aujourd'hui un débat autour desgrandes questions des alternatives de déve-loppement en faveur du continent Africain,constitue le point de départ d'une solidaritéinterafricaine et un champ prometteur departenariat entre acteurs agissant dans ledomaine de l'économie sociale et solidaire.

Le continent Africain est riche par sesHommes et ses Femmes qui entretiennent etdéveloppent tous les jours une culture desolidarité et de cohésion sociale ayant permisaux populations Africaines de se défendre etde se maintenir contre les effets de l'injusti-ce économique mondiale qui ne cesse de pro-fiter des richesse de ce continent .LesAfricains doivent penser le développementautrement en mettant la valeur humaine aucentre de leur préoccupation.

Dans cette perspective, un effort interafri-cain est sollicité pour promouvoir les alternati-ves de développement durable que offrel'Economie Sociale et Solidaire à travers sa visionet ses valeurs. Nous sommes convaincus que desrencontres de cette taille ne peuvent que ren-forcer la mise en place d'une vision concertéedans le sens que nous souhaitons.


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tons beaucoup sur la capitalisation desexpériences qui vont y être exposées.

Je vous remercie.KKéénniittrraa,, llee 2211 ooccttoobbrree 22001100

MMoohhaammeedd TTAALLBBIIDDiirreecctteeuurr ddee ll''EEnnttrraaiiddee NNaattiioonnaallee

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M Benkiran AliChef de Département desActivités Génératrices deRevenus et d'Emplois

Agence de DéveloppementSocial

Je tiens tout d'abord à féliciter lesorganisateurs de cette rencontre et à leurtête le REMESS et vous transmettre lessalutations de M Najib Guédira, DG, del'Agence de Développement Social, et l'en-gagement de l'agence à accompagner lesefforts du REMESS dans le développementde ses actions et de ses relations avec sespartenaires internationaux, africains etautres. L'agence pour sa part est une insti-tution publique, dont la mission est delutter contre la pauvreté et la vulnérabili-té par l'appui aux acteurs pour le renfor-cement de leurs capacités et le développe-ment de leur territoire selon une démar-che participative, partenariale et de proxi-mité. Les valeurs qui guident les cadres del'agence dans leurs actions de proximitésont les mêmes que partagent les acteursde l'économie sociale et solidaire :

Participation : le respect des aut-res et le travail avec eux;

Partenariat : un engagementmutuel sur la base de contrat;

Proximité : être avec les autres;

Solidarité : être avec les plus fai-bles;

Genre : instaurer l'égalité deschances dans l'intérêt de tous;

Durabilité : travailler pour noussans remettre en question l'avenir de nosenfants;

Transparence : une gestion clairepour une meilleure reddition des comptes;

Suivi et évaluation : concevoir,agir, évaluer et capitaliser.

C'est ainsi que l'agence a dévelop-pé toute une panoplie de procéduresappuyées par des guides et outils desti-nées aussi bien à ses cadres qu'à ses par-tenaires , associations de développementet coopératives, autorités institutions etcollectivités publiques, en vue de leur per-mettre de mener à bien leurs projets.Cette ingénierie de développement, l'a-gence la diffuse et la partage.

Ces rencontres nous permettrons ,tous ensemble d'apprendre, d'échanger, deprendre et de donner. Le Maroc qui puiseses racines de l'Afrique, développe demanière plus proactive la coopération avecun certain nombre de pays . Cette coopé-ration Sud Sud, est portée par le chef del'Etat, en personne, qui porte haut aussi,le flambeau de l'économie sociale et soli-daire (le Fondation Mohamed V pour laSolidarité, soutient beaucoup d'actions soli-daires dans pas mal de pays africains frè-res (Sénégal, Mali, Guinée,…). L'agencequand à elle et dans cet élan de coopéra-tion solidaire, a appuyé la création del'Agence Djiboutienne de DéveloppementSocial, (ADDS), a reçu des sollicitationsdes autorités du Cameroun, du Gabon, duCongo etc. en vue de leur transmettre sonsavoir faire et son ingénierie, mais elle estprête à recevoir, de ces pays et d'autres,leur expérience et savoir faire particulière-ment dans le management des actionscommunautaires.

Pour terminer, l'agence renouvelleson engagement, lancé lors des rencontresde Marrakech à l'occasion de la manifes-tation "Africités" , d'appuyer toute actionen faveur des acteurs africains de l'écono-


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Aujourd'hui, l'Economie Sociale etSolidaire joue un rôle essentiel dans le déve-loppement économique et social de plusieurspays de sud.

En effet, l'Economie Sociale et Solidaire(ESS), aux racines historiques profondes maisaussi d'une ardente modernité, rassemble unegrande diversité d'initiatives économiques, nerelevant ni du secteur public ni du champde l'économie marchande .

Au Maroc le rôle des organisations del'ESS, s'est considérablement accru depuis lelancement de l'INDH a fait de la promotiondes Activités Génératrices de Revenus (AGR)une de ses composantes principales.

En l'occurrence, la finalité de toute AGRest le développement local durable dans tou-tes les localités de la nation, par l'améliora-

tion de la situation économique et socialedes groupements de la population. Cela, nepeut se faire qu'a travers :

La constitution des "groupes organi-sés et/ou groupe d'intérêts" susceptibles etcapable de mettre en place et de gérer col-lectivement une activité génératrice de reve-nus ;

Le développement de nouvelles res-sources économiques dans la production, latransformation et la commercialisation desproduits (agriculture, élevage, et artisanat) ;

Le renforcement des capacités degestion et d'organisation collective des grou-pes concernés à travers la formation.

Kénitra, le 21 octobre 2010Abdeljalil CHERKAOUI

Président REMESS


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Présentation descommunications des

pays hôtesBénin; Burkina-FFaso; Cameroun; CongoRDC; Côte d'Ivoire; Gabon; Iles Maurice;Mali; Sénégal; Tunisie; Togo; Niger;

L'Organisation des conférencesd'information et de sensibilisation surl'Economie sociale et Solidaire relayées parles radios communautaires et la presseécrite ;

L'Organisation des sessions deformation d'Economie sociale et solidairedes membres ;

Des journées de réflexion surl'Economie Sociale et Solidaire et les chan-gements climatiques ;

La Participation à un forum inter-national organisé par le conseil écono-mique et social du Bénin ;

L'Elaboration d'un plan straté-gique d'action ;

Participation au forum interna-tional sur la globalisation par le RIPESS en2009 au Luxembourg ;

L'Organisation de débats sur lesstructures d'Economie sociale et Solidaireau Bénin etc.

IIVV.. VViissiioonnss eett PPeerrssppeeccttiivveess ddee llaa PPoolliittiiqquueeddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree aauu BBéénniinn ::

L'Etat doit créer des conditionsd'émergence des structures d'Economiesociale et solidaire et mettre en place unerèglementation appropriée pour suffisam-ment motiver les différents acteurs ;

Les structures d'Economie Socialeet solidaire doivent élaborer des plan d'af-faires qui présentera entre autres informa-tions, les atouts et les faiblesses de l'en-vironnement dans lequel elle se dévelop-pe; les structures d'ESS doivent s'inscriredans une perspective d'autonomie financiè-re et opérationnelle basée sur une appro-che de plan d'affaires ;

La Poursuite les actions de plai-doyer, de lobbying et de sensibilisationpour susciter et accroître l'adhésion descommunautés aux actions d'auto promo-tion de l'ESS ;

Le Dimensionnement l'expertisespécialisée en ESS pour répondre à lademande des praticiens ;

L'Etat doit accroître son appuitechnique et financier au secteur et favo-riser des concertations visant à disciplinerdes interventions dans le secteur ;

L'Accroissement de la lutte cont-re l'exclusion sociale et favoriser l'accèsd'un grand nombre de bénéficiaires auxdifférents services d'ESS ;

La dynamisation pour plus d'effi-cacité au conseil Economique et SocialEconomique et sociale pour l'améliorationconstantes des conditions de vie des popu-lations à la base ;

La Diversification et le dévelop-pement de l'offre de service d'ESS entenant compte de la structure de lademande provenant pour une large partdes populations défavorisées.

VV.. RREECCOOMMMMAANNDDAATTIIOONN PPOOUURR UUNNEEVVIISSIIOONN AAFFRRIICCAAIINNEE UUNNIIFFIIEEEE DD''EESSSS

Considérant la place de l'ESS dansl'insertion de l'Afrique dans des dyna-miques économiques de construction àpartir de ses propres valeurs basée essen-tiellement sur :

La production, la transformation etles échanges de produits locaux dans uneperspective d'autosuffisance alimentaire ;

La création et le renforcementd'espaces de coopération et de partenariatdynamiques Sud-Sud ;

La revalorisation des dynamiquesculturelles et la réhabilitation des valeursde Solidarité ;

La nécessité de lutte pour avoirun état social qui doit traduire les deman-des sociales en politique de développe-ment pour le plus grand nombre ;

Promouvoir et valoriser le savoir-faire paysan ou traditionnel ;


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BeninPatrice LOVESSE

I.Présentation du GBESS

Le groupe Béninois d'EconomieSociale et Solidaire (GBESS) est créer surl'initiative du centre Béninois pour ledéveloppement des initiatives à la base(CBDIBA-ONG) qui œuvre dans le socialedepuis 1990. Ayant pris conscience de lasituation de l'Economie sociale qui sedégrade de jour en jour, il a organisé les20 et 21 Novembre 2003, un séminaireatelier à Bohicon sur le thème"l'Economie Sociale au Bénin ; quel ave-nir?" l'Un des résultats de ce séminaireatelier est la création d'un observatoirenational de promotion de l'EconomieSociale (ONAPES).

Voulant connaître d'autre expériencesd'organisations d'Economie Sociale dans lasous-région, CBDIBA a envoyé une missionà Dakar où elle a rencontré la représen-tation de RIPESS à Dakar et le secrétariatgénéral du groupe Sénégalais d'EconomieSociale et Solidaire.

Toutes ces expériences ont permis augroupe Béninois d'Economie Sociale etSociale de naître le 29 Août 2008 avec 30organisation membres fondateurs.

II. Contextes de l'Economie Sociale etSolidaire au Bénin

D'entrée de jeux, disons quel'Economie Sociale et Solidaire au Béninpeut être définit comme " l'Ensemble desactivités économiques indépendamment dela forme juridique dont les acteurs etbénéficiaires sont les populations défavori-sées, qui agissent à l'intérieur du systèmecapitaliste avec des modes de fonctionne-ment qui leur sont propres, des ressourcessouvent limitées et une éthique dont la

caractéristique principale est la recherchede l'intérêt du groupe ".

Notre économie sociale a lescontraintes suivantes :

Faible niveau de produit intérieurbrut (PIB) par habitant qui rend difficilela formation de l'Epargne pour le finance-ment des activités de développement ;

Prédominance de l'agriculture tra-ditionnelle familiale qui utilise des moyensde travail encore rudimentaires ;

Inadaptation du systèmed'Education aux besoins du pays d'où unepénurie des compétences en matières d'or-ganisation et de gestion des activités dedéveloppement et une faible capacité d'ab-sorber les progrès techniques ;

Etat Rudimentaire et inadéquatde l'infrastructure Economique ;

Connaissance imparfaite de lamentalité des populations rurales et mêmeurbaines ;

Extrême précarité, faiblesse desressources financières. C'est donc uncontexte de crise économique aggravée,un secteur de nécessité, inconnu par lamajorité de la population intéressée parl'économie sociale et solidaire.

IIIIII.. PPrriinncciippaauuxx PPrrooggrraammmmeess RRééaalliissééss ppaarrGGBBEESSSS

Reconnaissance officielle par lesautorités Béninoises;

La publication au journal officieldu GBESS ;

La rencontre de certaines autori-tés et divers responsables académiquespour faire connaître le GBESS : Présidentdu conseil Economique et Social, chefdépartement des sciences sociales del'Université d'Abomey-Calavi, DirecteurGénéral de l'Institut supérieur pourl'Economie coopérative (ISPEC) ;

PPrréésseennttaattiioonn ddeess ccoommmmuunniiccaattiioonnss ddeess ppaayyss hhôôtteessA

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Autres services : Renforcement descapacités des acteurs en gestion dumicro-crédit.

IIII.. PPrriinncciippaauuxx pprrooggrraammmmeess rrééaalliissééss ppaarr lleeRREENNAAPPEESSSS//BBFF

22..11 PPrriinncciippaalleess rrééaalliissaattiioonnss dduuRREENNAAPPEESSSS//BBFF

Organisation d'une conférencenationale sur l'ESS ;

Participation aux Salons et foiresdu Burkina (FESPACO, SIAO, FERSIT etc) ;

Tenues des AG et réunions deconcertation tournantes ;

Information et sensibilisation desacteurs locaux de développement sur l'ESSet le Commerce Equitable ;

Organisation des semaines com-merciales des produits issus du commerceéquitable.

22..22 CCaass ddee ll''aassssoocciiaattiioonnSSoonnggttaaaabb-YYaallggrree,, uunn eexxeemmppllee ddee rrééuussssiittee dd''EESSSS

L'Association Songtaab-yalgré (A.S.Y)est une organisation professionnelle defemmes spécialisées dans la filière karité,sésame biologique et conventionnelle. Ellecompte plus de 2000 femmes.

Son objectif principal est la luttecontre la pauvreté des femmes les plusdémunies.

LLeess oobbjjeeccttiiffss ssppéécciiffiiqquueess ddee ll''AA..SS..YY ssoonntt ::

Mettre à la disposition des fem-mes un cadre d'échanges d'expériencespour leur promotion socio-économique ;

Contribuer à élever leur niveaud'instruction en techniques modernes deproduction, de commercialisation et degestion ;

Améliorer les conditions de viedes femmes dans la société, leur santé,leur éducation, leur revenu et assurer leurautonomie ;

Lutter contre la pauvreté desfemmes surtout en milieu rural

AAccttiivviittééss

Alphabétisation mooré et sensibi-lisation sur l'excision, la planification fami-liale, la défense des droits humains.

Formation technique en gestiondes unités économiques.

Appui-conseil et assistance auxgroupements socio-économiques des fem-mes,

Valorisation des produits locauxtransformés.

2.3 Le karité : l'or vert desfemmes

Dans le contexte général, on peutdire que le karité représente traditionnel-lement une richesse naturelle pour lesfemmes surtout en milieu rural.

Le karité, l'or vert des femmes resteune matière première qui est l'amande dekarité puis transformé industriellement enproduit cosmétique, pharmaceutique et ali-mentaire.

Le développement d'une forme nova-trice de commerce entre des organisationsde productrices et des industries de paysdu Nord centrée sur les principes d'uncommerce équitable permet une justerémunération des productrices appliquantla transparence des marges et la mise enplace de contrats s'inscrivant dans la durée.

22..44 LLee ccoommmmeerrccee ééqquuiittaabbllee

Le commerce équitable est uneapproche alternative au commerce interna-tional conventionnel, définie par un parte-nariat commercial qui vise à un dévelop-pement durable pour les producteursexclus et désavantagés.

Il est fondé sur le dialogue, latransparence et le respect, dont l'objectifest de parvenir à une plus grande équitédans le commerce mondial.

Il contribue au développement dura-ble en offrant de meilleures conditionscommerciales et en garantissant les droits


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La nécessité de protéger les mar-chés Africaines contre le dumping etimpliquer la société civile dans définitionafin que l'agriculture permette au produc-teur de vivre de son agriculture et d'encontrôler le prix de vente ;

Sur la mise sur pied des poli-tiques crédibles relatives aux plantes médi-cinale afin de pérenniser le savoir-fairethérapeutique traditionnel ;

La valorisation et l'affirmation denos langues nationales et transfrontalières ;

La valorisation des productionsculturelles dont le tourisme sociale et soli-daire ;

La réduction des inégalités et valo-riser la place faite aux femmes par l'infor-mation, la prise en compte de leurs droits,la valorisation de leurs compétences ;

La création d'un centre-conseilaux entreprises d'ESS ayant pour tâches deformer, conseiller, informer sur la capaci-té des entrepreneurs œuvrant dans ledomaine d'ESS ;

En fin, sur la création d'un fondssolidaire qui doit contribuer au finance-ment dès différentes activités des centresd'appui et conseil.

JJee vvoouuss rreemmeerrcciiee..KKeenniittrraa,, llee 2211 OOccttoobbrree 22001100

PPaattrriiccee LLOOVVEESSSSEE

Burkina-FFasoOUEDRAGO Marceline

II.. CCoonntteexxttee ggéénnéérraall ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaalleeeett SSoolliiddaaiirree dduu BBuurrkkiinnaa FFaassoo

II..11 PPrréésseennttaattiioonn dduu RREENNAAPPEESSSS//BBFF

11..11 FFoorrmmee jjuurriiddiiqquuee

Le RENAPESS/BF est une organisa-tion à but non lucratif et est régie par la

loi 10/92/AN portant liberté d'association.Le RENAPESS/BF est indépendant de toutparti politique et de toute confession reli-gieuse.

11..22 MMiissssiioonn

servir de cadre de concertationpour le développement de l'ESS auBurkina Faso ;

œuvrer à la défense, à la promo-tion et à la consolidation de l'EconomieSociale Solidaire au Burkina Faso, à tra-vers l'émergence des structures profession-nelles dont les activités économiques sontbasées sur les actions collectives durables,en vue d'accroître le bien-être socio-éco-nomique des populations, dans la justice,l'équité et le partage ;

renforcer le système d'informationet de communication en matière de pra-tique d'économie sociale et solidaire (ESS).

11..33 OObbjjeeccttiiffss

promouvoir des structures profes-sionnelles viables en Economie Sociale etSolidaire (ESS) ;

appuyer et renforcer les filièresporteuses de l'ESS ;

contribuer à faire connaître etvulgariser les principes de l'ESS, commealternative de développement,

développer et consolider l'ESS auBurkina Faso ;

capitaliser et diffuser les réalisa-tions de l'ESS du Burkina ;

faire des plaidoyers auprès desinstances de décisions pour l'enracinementde l'ESS comme moyen de lutte contre lapauvreté, la misère et la marginalisationdes populations.

11..44 OOffffrreess ddee sseerrvviicceess

Développement local ; transfor-mation du beurre de karité ; VIH /SIDA,valorisation des produits forestiers nonligneux, la fabrication du savon,


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Elaboration d'un document (argu-mentaire) plaidoyer / lobbying sur l'ESS;

Organisation de caravane;

Organisation de Dassandaga (foi-res au niveau national et régional etmarchés populaire au niveau village);

Organisation des tables rondesdes partenaires techniques et financierssur l'ESS;

Organisation de rencontres avecles décideurs politiques et des leaders d'o-pinion sur l'ESS;

AAxxee ssttrraattééggiiqquuee nn°°44 :: RReennffoorrcceemmeenntt ddeellaa ccoommmmuunniiccaattiioonn ssuurr ll''EESSSS

Création et animation d'un siteweb;

Création et diffusion d'un journal;

Production de cassettes vidéo etCD sur les activités de l'ESS;

Réalisation d'un film documentai-re sur l'ESS;

Production implantation des pan-neaux géants et de gadgets sur l'ESS;

Emission radios et télévision;

IIVV RReeccoommmmaannddaattiioonnss ppoouurr uunnee vviissiioonnaaffrriiccaaiinnee uunniiffiiééee dd''EESSSS

Mettre en place d'un secrétariatpermanent de l'ESS Africain;

Développement de réseaux dedistribution au niveau Africain;

Assurance d'une juste rémunéra-tion du travail des producteurs et artisansafricains les plus défavorisés;

Soutien au développement desproducteurs et leurs communautés en leurgarantissant un prix juste et équitable.

CCAAMMEERROOUUNN

LL''EECCOONNOOMMIIEE SSOOCCIIAALLEE EETT SSOOLLIIDDAAIIRREE AAUUCCAAMMEERROOUUNN

PPrréésseennttéé ppaarr EElliissee PPiieerrrreettttee MMEEMMOONNGG MMEENNOO

CCoooorrddoonnnnaattrriiccee dduu RRéésseeaauu NNaattiioonnaall ddeell''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee SSoolliiddaaiirree dduu CCaammeerroouunn

((RREESSSSCCAAMM))

CCOONNTTEEXXTTEE GGEENNEERRAALL

Il faut reconnaitre d'une manièregénérale le retard pris par l'Afrique cen-trale par rapport à l'Afrique de l'Ouestdans la dynamique d'économie sociale etsolidaire en tant que moteur de la crois-sance et ascenseur social pour les plusdémunis reconnue et valorisée par les diri-geants. En quelques années, on a vu fleu-rir des associations, coopératives, mutuel-les et entreprises solidaires alors qu'enAfrique Centrale l'Afrique Centrale l'éco-nomie solidaire est encore dans un étatembryonnaire. Il ya encore 'énormesefforts à faire pour la compréhension, l'ap-propriation et la promotion de ce concept,alors que le potentiel est énorme et leCameroun en est la parfaite illustration.

La population économiquement acti-ve représente plus de 41 % de la popula-tion totale estimée environ à 15 millionsd'habitants. Le secteur informel représenteplus de 70% de la population urbaine. Etdans l'ensemble 4 emplois créés sur 5 sontdu secteur informel. Le taux de chômageest compris entre 13 et 15 % et le sousemploi est de 75,80 %, d'après l'InstitutNational des Statistiques.

L'évaluation à mi parcours du niveaud'atteinte des OMD montre que les objec-tifs ne seront pas atteints en 2015. A l'is-sue de la révision du DSRP en 2009 ; leCameroun sera un pays émergeant en2035. Mais les Stratégies à déployer res-tent incertaines dans un système écono-


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des producteurs et des travailleurs margi-nalisés, tout particulièrement au Sud de laplanète.

LLeess ddiiffffiiccuullttééss dduu ccoommmmeerrccee ééqquuiittaabbllee eennAAffrriiqquuee

Le commerce équitable est enAfrique, en Amérique Latine et en Asie,mais des trois continents, l'Afrique estcelui qui en bénéficie le moins (en nom-bre de producteurs impliqués) avec unereprésentation d'environs 15% des produc-teurs seulement.

Le Coût de certification équitableest un frein pour plusieurs producteursde l'Afrique;

Le Manque d'information et desensibilisation vis-à-vis des populationslocales sur le commerce équitable;

Le marché du commerce équita-ble est méconnu par les consommateursafricains et considéré comme un marchéde niche;

LLeess ccrriittèèrreess ppoouurr uunnee oorrggaanniissaattiioonn dduuccoommmmeerrccee ééqquuiittaabbllee

la création d'opportunités pourles producteurs économiquement défavori-sés ;

la transparence et responsabilité;

la construction de compétence;

la promotion du commerce équi-table;

l'application d'un prix juste;

l'égalité de sexes;

les conditions de travail;

le travail des enfants;

le respect de l'environnement etle contrôle des activités;

LLee ccoommmmeerrccee ééqquuiittaabbllee aauu BBuurrkkiinnaa FFaassoo

Le commerce équitable existe entrele Nord et le Sud dans le domaine dubeurre de karité.

Depuis 2002, ce produit est certifiépar ECOCERT, commercialisé en applica-tion des règles et critères du commerceéquitable avec nos partenaires commer-ciaux du Nord.

Plus de 20 organisations de produc-teurs (trices) sont certifiées commerceéquitable (CE) au Burkina Faso.

L'application du Commerce Equitablea permis d'améliorer considérablement lesconditions de vie et de travail des femmescollectrices et productrices de karité.

IIIIII.. VViissiioonnss eett ppeerrssppeeccttiivveess ssttrraattééggiiqquueessddee llaa ppoolliittiiqquuee ddee ll''EESSSS aauu BBuurrkkiinnaa FFaassoo

AAxxee ssttrraattééggiiqquuee nn°°11 :: AAppppuuii oorrggaanniissaa-ttiioonnnneell && iinnssttiittuuttiioonnnneell,, ssttrruuccttuurraattiioonn dduurréésseeaauu

Mise en place des comités régio-naux de l'Economie Sociale solidaire

Mise en place des comités pro-vinciaux de l'Economie Sociale solidaire

Organisation d'un forum Nationalsur l'Economie Sociale solidaire

Elaboration et mise à jour d'unrépertoire des structures d'ESS

AAxxee ssttrraattééggiiqquuee nn°°22 :: RReennffoorrcceemmeenntt ddeessccaappaacciittééss ooppéérraattiioonnnneelllleess ddeess aacctteeuurrssddee ll''ééccoo-nnoommiiee ssoocciiaallee ssoolliiddaaiirree

Voyage d'étude et de partaged'expérience local, régional, national etinternational

Formations thématiques

Capitalisation et diffusion desacquis de l'ESS

Participation aux grandes rencon-tres internationales

Elaboration et valorisation descompétences locales sur l'ESS;

AAxxee ssttrraattééggiiqquuee nn°°33 :: PPrroommoottiioonn ddee ll''éé-ccoonnoommiiee ssoocciiaallee ssoolliiddaaiirree

Organisation du plaidoyer / lob-bying sur l'économie sociale solidaire;


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La formation des entrepreneurs dusecteur de l'économie sociale solidairesur: Les concepts de l'économie socialesolidaire ; Le développement du marché etla qualité ; les compétences en marketinget promotion ; La gestion des ressourcesfinancière et humaines ; La préparationd'une demande de crédit solidaire, com-ment traiter avec les institutions financiè-res, les mécanismes d'emprunt, et les stra-tégies de négociation. Une fois au termede leur expérience, ces nouvelles entrepre-neures, confiantes dans leur réussite, agi-ront comme catalyseurs dans leurs prop-res communautés locales. Au fil des ans,elles vont recruter d'autres personnes etcontribueront ainsi à la résorption du chô-mage et la lutte contre la pauvreté.

Le plaidoyer en direction des poli-tiques pour la révision des procédures decréation des entreprises solidaires et l'éra-dication de la corruption dans ce secteur;

La tenue d'une Assemblée Généraleconstitutive qui favoriserait une inscriptionmassive des organisations de l'ESS au RES-SCAM et l'élaboration d'un plan straté-gique.

IIIIII- RREECCOOMMMMAANNDDAATTIIOONNSS PPOOUURR UUNNEEVVIISSIIOONN AAFFRRIICCAAIINNEE UUNNIIFFIIEEEE

Pour développer une vision africainede l'ESS, deux axes sont à explorer fonda-mentalement :

1- La structuration des organisationsde l'ESS en réseaux sous régionaux, et lafédération des réseaux sous-régionaux enun réseau régional fort ;

2- Le plaidoyer pour l'intégration del'ESS dans les curricula de formation desEcoles et Instituts de la sous région, àl'instar de l'IPD de Douala, l'INJS deYaoundé…

3- La valorisation de la pratique de "la tontine " qui est une forme de financesolidaire traditionnellement pratiquée d'a-bord par les femmes, puis vulgarisées.

CCOONNCCLLUUSSIIOONN

La crise économique dans nos paysdu Sud est venue renforcer les effetsd'un capitalisme incontrôlé. Cela crée deplus en plus d'exclus et de marginalisésdonc majoritairement les femmes. Ledéveloppement de l'Economie économiquesolidaire est une réponse idoine.Malheureusement l'ESS ne bénéficie pasde la légalité, ni même de la reconnais-sance des pouvoirs publics en charge del'élaboration des politiques de développe-ment. Toutefois, les contradictions du sys-tème en place constituent une source del'émergence de l'ESS qu'il convient d'ex-ploiter. Notre avenir socio économiquedépend de l'intégration des stratégies d'in-tégration de l'ESS dans nos politiques, pro-grammes et projets de développement.

CCOONNGGOO RRDDCC

EEccoonnoommiiee ssoocciiaallee eett ssoolliiddaaiirree,, uunnee aalltteerrnnaattiivveeddee ddéévveellooppppeemmeenntt eenn RRDD CCoonnggoo

PPaarr MMaaddaammee AAnnttooiinneettttee KKAAPPIINNGGAATTSSHHIIBBUUYYII,, MMaaiirree ddee llaa vviillllee ddee KKaannaannggaa

11.. CCoonntteexxttee ggéénnéérraall

La République Démocratique duCongo bien que pays très riche par sonsol et sous sol, fait partie des pays à fai-bles niveaux de développement humain aumonde et en Afrique (les pays pauvrestrès endettés PPTE). Un paradoxe quitransparait à travers les mauvaises condi-tions de vie des populations, les inégalitéssociales et consort.

Environ 80% de sa population vit endessous du seuil de la pauvreté, l'espéran-ce de vie à la naissance est de 46 ans. Lestaux de mortalité infantile est de 126 pourmilles naissances vivantes et 500 décès defemmes pour cents milles naissances vivan-


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mique capitaliste, un environnementemprunt de corruption om les instrumentsd'accompagnement des jeunes ont un fai-ble impact.

On relève par ailleurs une faible for-mation des acteurs de la société civiledans le développement. Beaucoup y vontavec le cœur et cela devrait être complé-té par la compétence.

II-PPRRIINNCCIIPPAAUUXX PPRROOGGRRAAMMMMEESS RREEAALLIISSEESS

Dans ce contexte, L'Economie socialesolidaire structurée est une réponse mieuxélaborée à l'exclusion sociale et à la pauv-reté pour les personnes en marge des stan-dards. Elle peut aider a soutenir les popu-lations économiquement marginalisées dansleur accomplissement personnel, social etéconomique et leur assurer support, digni-té et confiance dans leur potentiel. AuCameroun, les politiques ont amorcé unetimide entrée dans l'Economie SocialeSolidaire.

Les actions d'envergure menées pardifférents acteurs nationaux sont :

La création d'un important dépar-tement ministériel, à savoir " le Ministèrede la petite et moyenne Entreprise, del'Economie sociale et de l'Artisanat " (MIN-PEMEESA), en charge d'élaborer une poli-tique de l'ESS au Cameroun;

L'organisation par le MINPEMEESAd'un colloque national sur l'ESS en 2006;

La réalisation des études sur lasituation de l'artisanat et du secteur infor-mel au Cameroun;

L'organisation des foires artisana-les et agropastorales;

Le timide développement de l'en-treprenariat collectif avec la création descoopératives mutuelles.

Après la rencontre du Luxembourg àlaquelle j'ai pris part, nous avons insistésur l'institutionnalisation du RéseauNational Camerounais de l'ESS.

OObbjjeeccttiiff ggéénnéérraall RREESSSSCCAAMM

Fédérer les organisations del'Economie Sociale Solidaire au plan national

OObbjjeeccttiiffss ssppéécciiffiiqquueess

Vulgariser le concept de l'ESS

Créer un espace favorable à lamutualisation des expertises dans ledomaine de l'ESS

Développer des mécanisme demise en œuvre de l'ESS au plan national

Mobiliser les partenaires pourl'appui à la création des projets d'ESS

Favoriser le partenariat avec lesautres pays de la sous région

IIII- VVIISSIIOONN EETT PPEERRSSPPEECCTTIIVVEESSSSTTRRAATTÉÉGGIIQQUUEESS AAUU NNIIVVEEAAUU NNAATTIIOONNAALL

Malgré les actions menées qui parfoismobilisent de nombreux acteurs, leCameroun ne dispose toujours pas d'unepolitique nationale de l'ESS. Il est impor-tant d'élaborer et de partager une visionet des stratégies au plan national, qui eninterpellant les politiques, impulse unevraie dynamique de l'Economie socialesolidaire. Ces actions stratégiques sontentre autres :

PPoouurr ccee qquuii eesstt dduu RREESSSSCCAAMM,, lleess ssttrraattéé-ggiieess rreetteennuueess ppoorrtteenntt ssuurr ::

Organiser des sessions deFormation à divers groupes sociaux

Créer des fora d'échanges entredivers acteurs

Elaborer des projets fédérateursde production et de vente de biens et ser-vices

Elargir le projet à la sous régionAfrique Centrale

AAuu ppllaann nnaattiioonnaall rreellaattiivveemmeenntt àà ttoouuss lleessaacctteeuurrss ::

La promotion de l'ESS et desconcepts y rattachés, notamment lamutualisation des moyens de production,la finance solidaire…


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de la rue" et l'abandon du travaux champ-êtres par les paysans insécurisés, ontentraîné, la réduction des échanges com-merciaux, la baisse des activités génératri-ces des revenus, la faim, la proliférationdes maladies sexuellement transmissibles,l'incidence du VIH/SIDA et ses conséquen-ces, la dégradation de l'environnement etla rupture de la Coopération aussi bienbilatérale que multilatérale.

Sur le plan social, la qualité et l'ac-cès aux services sociaux de base devenusinsuffisants, face à une démographie peucontrôlée, ainsi qu'un accroissement consi-dérable du nombre d'orphelins du Sida etd'enfants dits " de la rue " qui j'ajoute augrand nombre des catégories vulnérablesdans les villes et cités. Tandisque desalternatives des associations sans butlucratif s'efforcent de les encadrer.

Suite au tableau sombre décrit ci des-sus, une certaine dynamique sociale a vule jour au sein de la population. Il s'agitde l'expansion des mouvements associatifs,plus précisément des organisations nongouvernementales (ONG) et autres asso-ciations de développement (coopératives,mutuelles, syndicats des milieux profes-sionnels) dont les effets dans l'accompa-gnement des communautés sont palpables.

Toutes les associations visent un seulbut : l'amélioration des conditions de viede la population. On assiste de plus enplus au regroupement de ces structures enréseaux thématiques diversifiés : préven-tion du VIH, genre, sécurité alimentaire,droits, santé, éducation, micro crédits, sen-sibilisation, métiers, etc.

Ces organisations non gouvernementa-les (ONG)/ASBL sont partie prenante dansle développement socio économique localet sont désormais comptées en tant quesociété civile agissante, partenaire de l'Etat.

La ville de Kananga

Chef-lieu et première ville de la pro-vince, elle détient une longue et riche his-toire. D'abord nommée Luluabourg -Malandji comme Poste d'Etat crée en 1884,

ensuite élevée au statut de ville le 06Septembre 1958, Kananga, ancienneLuluabourg a connu beaucoups de muta-tions en tant que Capitale de l'ancienneProvince du Kasai à l'époque coloniale.Luluabourg est débâptisée Kananga en1971.

Sur ses 743 km2, Kananga hébergeaujourdhui 1.300.000 habitants, repartissur 5 communes, 27 quartiers et 137 loca-lités. Néanmoins, Kananga connait aujour-d'hui de nombreux problèmes de societéessentiellement liés à son urbanisation peucontrôlée. Parmi les préoccupatitoutonsmajeures de notre ville, il y a les problè-mes de salubrité publique et de carenceen eau potable; prévalences des maldieshydriques et parasitaires; des problèmesenvironnementaux carctérisés par les éro-sions et la déforestation, le délabrementdes infrastructures de base; du manqued'électricité dans une région aux ressour-ces naturelles immenses et potentialitéshydrographiques les plus enviées maisinexploitées!

Les dirigeants de la Mairie deKananga font des efforts, rédigent desprojets, cherchent des alliances et des soli-darités pour améliorer tant soit peu laqualité de vie des administrés dans les dif-férents secteurs de la vie sociale.

Le processus en marche de laDécentralisation territoriale reconnuecomme mode de gestion politique actuel-le est reglementée par la loi congolaise.La décentralisation exige et nous amène àimpliquer tous les acteurs de la viepublique et sociale, tous les partenairesnationaux et étrangers et toutes les per-sonnes de bonne volonté au programmede la reconstruction de la ville qui offreune hospitalité légendaire.

Les ONG et autres structures de lasociété civile ont pris conscience de leurrôle, elles offrent de plus en plus leurexpertise et leurs implications dans ledéveloppement de la cité avec la partici-pation des bénéficiaires.


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tes. La prévalence du VIH/SIDA est estiméeà 5%. Les disparités régionales sont trèsfortes entre les villes et les campagnes,avec un taux de chômage très élevé avoi-sinant les 40 %, des salaires et des pres-tations sociales dérisoires.

En réponse à cet état de précaritégénéralisée, le Gouvernement congolaiss'est résolument engagé à lutter contre lapauvreté et à générer les revenus avecl'appui de ses partenaires à travers diversprogramme de coopération.

le Document Stratégique deRéduction de la Pauvreté (DSRP) fait par-tie des pistes de solutions initiée avec leFMI et la BM. Il s'agit d'un ensembled'objectifs à atteindre et des programmesd'actions pour atteindre ces objectifs.D'une manière générale, le contenu duDSRP comprend : un état des lieux, unedescription du processus participatif, lesobjectifs et les axes stratégiques pourréduire la pauvreté, une évaluation descoûts et l'allocation des ressources et ledispositif de suivi évaluation.

En effet, la gestion trop centraliséedes ressources humaines, financières etéconomiques de la RDC a réduit le rôledes provinces dans l'orientation des poli-tiques économiques et financières. Cettecentralisation rend difficile la gestion effi-cace et optimale du potentiel nationald'un pays aux dimensions continentales etconstitue l'une des sources des conflits.

Dans cette perspective, la décentrali-sation de la gouvernance économiqueapparaît comme la meilleure approche sus-ceptible d'assurer la prise en charge et uneexécution efficace des stratégies alterna-tives. Elle donne aux provinces le pouvoird'orienter le devenir économique et socialdes communautés de base.

L'appropriation et la participation descollectivités locales à la formulation despolitiques socioéconomiques renforce lecontrôle par la population de l'action duGouvernement et repositionne la fournitu-re des services par le pouvoir central.

Les 5 piliers du dscrp ;

PPiilliieerr 11 :: Promouvoir la bonne gouver-nance et consolider la paix par le renfor-cement des capacités des Institutions ;

PPiilliieerr 22 :: Consolider la stabilité macro-économique et la croissance ;

PPiilliieerr 33 :: Améliorer l'accès aux servi-ces sociaux de base et réduire la vulnéra-bilité ;

PPiilliieerr 44 :: Combattre le VIH/SIDA et

PPiilliieerr 55 :: Promouvoir la dynamiquecommunautaire.

Pour faire face à cet état de préca-rité les populations ont pris des initiativesqui ont abouti à plusieurs courants desmouvements associatifs d'auto prise encharge. Ces regroupements à tendancemutualistes ont eu entre autres pouravantages l'appropriation et la participa-tion des collectivités locales à la formula-tion des politiques publiques socio écono-miques. Ce qui leur a permis de renforcerleur contrôle sur l'action duGouvernement et de réorienter la fourni-ture des services par le pouvoir central.

Ces réalités générales tel que vécuesau niveau du pays sont quasiment ressen-ties dans toutes les provinces.

PPrroovviinnccee dduu KKaassaaïï OOcccciiddeennttaall

C'est l'une des 11 provinces qui consti-tuent la RDC. Elle se situe dans le centredu pays. Depuis l'époque coloniale plusieurspéripéties, drames et conflits ethniquesnotamment : La guerre Lulua et Baluba en1960 ; la sécession katangaise qui a engen-drée les refoulements des ressortissantskasaïens de la province du Katanga, dont ledernier en 1992 ainsi que des conflits armésqui ont paralysé le pays durant les années1990 ont eu des répercussions néfastes surle tissu socio économique local.

Les scènes de pillages et la destruc-tion des infrastructures publiques, lesdéplacements des populations, les viols, lesvols, l'émergence du phénomène " enfants


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Toutes ces réalisations faites dans lasynérgie, où chacun met la main à la pâteen apportant sa pierre, conduisent à desrésultats visibles, palpables et viables.

33.. VViissiioonnss eett ppeerrssppeeccttiivveess ssttrraattééggiiqquueess ddeellaa ppoolliittiiqquuee ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirreeeenn RRDDCC

11)) Promouvoir la bonne gouvernanceau travers des institutions publiques etfavoriser un environnement de paix et deSécurité.

22)) Redynamiser les services publics etaméliorer la performance des agents pardes sessions de renforcement de capacités.

33)) Instaurer la culture d'un État dedroit et faire participer la population àgestion de la chose publique notammentpar la mise en place des mécanismes decontrôle de l'action publique

44)) L'implication de l'autorité politico- administrative dans la réduction de l'im-punité et l'instauration de la justice;

55)) Consolider la stabilité macro etmicro - économique et la croissance éco-nomique.

66)) Sensibiliser et renforcer l'espritcommunautaire dans tous les milieuxsociaux urbains et ruraux par l'organisa-tion des structures de développement:Associations, Coopératives, CLDC (ComitéLocal de Développement Communautaire)et encourager leur création;

44.. RReeccoommmmaannddaattiioonnss ppoouurr uunnee vviissiioonnaaffrriiccaaiinnee uunniiffiiééee dd''EESSSS

11)) Etant donné le rôle primordial jouépar la femme dans le secteur informel etéconomique des milieux africains, il estindispensable de l'impliquer dans le proces-sus de planification des politiques africai-nes de l'Economie sociale et solidaire.

22)) Tenir compte des spécificités et desvaleurs africaines pour une meilleure appro-priation de la problématique de l'ESS.

33)) Organiser régulièrement des tablesrondes au niveau des pays d'Afrique en

vue de faire un état des lieux de la situa-tion d'ESS et d'échanger les expériencespour une Coopération Sud-Sud.

44)) Faire un plaidoyer auprès desGouvernants africains et des autres conti-nents pour qu'ils puissent insérer dansleurs budgets - programmes des fonds des-tinés à soutenir des activités de rechercheopérationnelle en matière d'ESS.

Côte d’Ivoire

RREESSEEAAUU IIVVOOIIRRIIEENN DD''EESSSS,, RREEPPUUBBLLIIQQUUEE DDEECCOOTTEE DD''IIVVOOIIRREE

KOFFI KONAN CLAUDE FRANCOIS/Directeur Exécutif.

11- CCoonntteexxttee ggéénnéérraallee ddee ll’’EEccoonnoommiieeSSoocciiaallee eett ssoolliiddaaiirree eenn CCOOTTEE DD''IIVVOOIIRREE..

L'analyse de l'environnement del'économie sociale et solidaire revient àpasser en revue l'ensemble des actions,avec leurs conséquences et difficultés,des différents partenaires intervenantssont influencée par les conditions éco-nomiques, politiques et socioculturellesdu moment. Au niveau macro-écono-mique, tout le monde semble s'accordersur la reprise économique de la Côted'Ivoire. Le pays semble avoir bénéficiéde la dévaluation qui a coïncidé avecun relèvement des cours des principauxproduits d'exportation. L'explosion desexportations, le relèvement des prix auxproducteurs ruraux ainsi que la reprisede la consommation locale ont conduità une hausse de la production.

Toute chose qui semble avoir un effetpositif sur l'emploi. Au niveau micro-écono-mique, en fait la situation des couches faibless'est aggravée. Il y a un net renchérissementdu coût de la vie, en particulier au niveaudes loyers. Les prix des intrants ont pratique-


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22.. PPrriinncciippaauuxx pprrooggrraammmmeess rrééaalliissééss

Au niveau gouvernemental, sur basedes formulations du document des straté-gies visant la réduction de la pauvreté(DSRP) et l'atteinte des objectifs du millé-naire pour le développement (OMD), leGouvernement de la République a conçuet mis en œuvre un Programme deDéveloppement intitulé les 5 chantiers dela RDC qui comprend les 5 piliers suivants;

Agriculture

Construction et réhabilitation desinfrastructures,

Education et santé,

Eau et électricité,

Emploi,

Ce programme National est matéria-lisé dans chaque province de la RDC dontle Kasaï Occidental et inspire tous lesplans d'actions locaux des entités territo-riales décentralisées (ETD) tel que la villede Kananga, chef - lieu de province.

La Province a fait quelques réalisationsdans l'optique des recommandations du plande développement du Gouvernement pro-vincial durant les 3 dernières années. Cesréalisations étaient axés sur les secteursprioritaires prédéfinis et à impact visible afind'améliorer les conditions de vie de la popu-lation. Il s'agit des secteurs suivants: l'agri-culture, l'éducation, la santé, les infrastruc-tures économiques et sociales, l'environne-ment, eau et assainissement.

Au niveau de la ville de Kananga,nous relevons quelques projets sociauxréalisés dans la ville et son hinterland,grâce à la synergie solidaire entre le pou-voir public, les ONG et la population loca-le qui ont contribué effectivement au plande développement urbain mis en oeuvrepar la Mairie de Kananga :

11)) Trois forages de puits d' eau réali-sé par l'ONG locale Centre Pour leDéveloppement Humain (membre du REA-KES), au bénéfice des résidants de la

Commune de Katoka, avec l'appui finan-cier du Fond Canadien pour les initiativeslocales (FCIL).

22)) un pont/passerelle reliant deuxquartiers de la ville a été construit sur l'i-nitiative de la mairie en partenariat avecune ONG et l'appui financier de la Monuc(mission des observateurs des NationsUnies au Congo) ainsi que la contributionmatérielle de la population locale et de laMairie. Un deuxième ouvrage a été cons-truit dans les mêmes conditions avec l'ap-pui financier de la CTB (CoopérationTechnique Belge).

33)) Un bloc sanitaire / W.C. publics aété construit sur l'initiative de la mairieen partenariat avec Women's asbl Muakaji(membre du REAKES) et l'appui financierde la Monuc.

44)) Une école primaire hébergeant1000 élèves a été réhabilitée, sur l'initia-tive de la mairie en partenariat avec uneONG locale de Construction et la contri-bution locale de la population sur finan-cement de la Monuc.

55)) Un pavillon pédiatrique de l'hôpitalgénéral de Kananga a été réhabilité sur l'ini-tiative de la mairie en partenariat avec uneONG locale de Construction et la Monuc.

66)) Dix Coopératives d'agriculteurs sontaccompagnées et appuyées en intrants parla mairie en partenariat avec Oxfam italie,une ONG internationale. Parmi les objectifspoursuivis, il ya la production agricole, maissurtout la création d'une dynamique desolidarité à visée économique.

77)) Plusieurs sources d'eau aménagéesen partenariat avec des ONG locales, leséglises et des groupes philantropiques depar le monde.

Tous ces exemples de coopération etde solidarité sociale sont médiatisés et ontfait effet "boule de neige" dans le milieu.Les nouvelles demandes et contacts se sui-vent par d' autres structures locales, desacteurs privés et autres organismes philan-tropiques.


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res bancaires ordinaires. Le cadre de viedes populations reste précaire. Les droitshumains des communautés défavorisées nesont souvent pas pris en comptent outout simplement ne sont pas reconnus.

C'est dans le but de combattre lapauvreté et de contribuer à une meilleu-re cohésion des pratiques de l'EconomieSociale Solidaire et à augmenter le pou-voir d'agir des différents acteurs relevantde ce secteur que le Réseau Ivoiriend'Economie Sociale Solidaire (RIESS) à étémis en place en Côte d'Ivoire. L'EconomieSociale Solidaire qui se définie ainsi, acti-vités économiques et pratiques socialesdéveloppées par les groupes populaires,mutuelles, associations, coopératives, ONGou organisation à but lucratif de garantirla satisfaction des besoins de base généréspar la force de travail et les ressourcesdisponibles dont les rapports sociaux desolidarité priment sur l'intérêt individuelou le profit. L'Economie Sociale Solidaireplace la personne humaine au centre dudéveloppement économique et social.

22- PPrriinncciippeeuuaaxx pprrooggrraammmmeess rrééaalliissééss

22-11- AAccttiioonnss mmeennééeess ddiirreecctteemmeenntt ppaarrllaa ddiirreeccttiioonn dduu RRIIEESSSS ::

Identification des acteurs (struct-ures) travaillant dans le domaine de l'éco-nomie sociale et solidaire.

Renforcement des capacités desacteurs (structures) en termes de forma-tion sur l'économie sociale et solidaire.

Promotion de l'économie socia-le et solidaire auprès des structures éta-tique (conseil économique et sociale, lachambre de commerce, ministère ducommerce, ministère de l'agriculture),organismes (PNUD, UNFPA, AMBASSA-DES) et entreprises pour leur implica-tion dans la démarche et les actions del'ESS.

Mise en place d'un plan d'opéra-tion stratégique 2011-2013.

22-22- AAccttiioonn mmeennééeess ppaarr lleess mmeemmbbrreess dduuRRIIEESSSS aauuxx sseeiinnss ddee lleeuurrss ssttrruuccttuurreess ::

Insertion économique des jeuneset des femmes du milieu rural organisésen groupement basé sur l'agriculture.

Insertion économique des jeuneset des femmes du milieu urbain organisésen association ou groupement basé sur lepetit commerce.

Formation professionnelle desjeunes (filles/garçons) déscolarisés et nonscolarisés dans divers métiers d'apprentis-sage suivi de leur installation.

Formation des jeunes et des femmesà l'entreprenariat, création d'activités génératri-ces de revenus et à la vie associative.

33- VViissiioonn eett ppeerrcceeppttiioonn ssttrraattééggiiqquuee ddee llaappoolliittiiqquuee ddee ll’’EESSSS

Le Réseau Ivoirien d'Economie SocialeSolidaire (RIESS) dans ses objectifs souhai-te travailler sur des thématiques spéci-fiques de l'économie sociale solidaire avecses structures membres :

Promotion de l'économie socialeet solidaire auprès des populations, asso-ciations, organisation, groupements,coopérative, mairies, conseils générale,structures d'état, entreprises, etc ;

Promotion de l'insertion écono-mique et professionnelle des jeunes et desfemmes du milieu rural et urbain basé surl'économie sociale et solidaire à travers l'a-griculture, l'artisanat, etc ;

Promotion de la santé commu-nautaire basée sur l'économie sociale etsolidaire (accès aux structures de santé,aux traitements) ;

Promotion du commerce équita-ble basé sur l'agriculture (culture vivrier etmaraîchère) et l'artisanat ;

Promotion de la finance solidaire(microcrédit, épargne et emprunt) ;

Promotion de l'alphabétisationauprès des populations non scolarisées;


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ment doublé, entraînant une réduction desmarges bénéficiaires, déjà faibles, de l'écono-mie sociale et solidaire, dans la mesure où lepouvoir d'achat des clients potentiels ne s'estpas élevé dans la même proportion.

L'achat des produits d'exportation(café et cacao) à vil prix par les intermé-diaires fait craindre une réduction de la cir-culation monétaire ; ce qui mettrait enpéril le petit commerce rural de même queles producteurs de biens qui l'alimentent etqui en vivent. L'assainissement macro-éco-nomique semble avoir aggravé la pauvreté.Certaines décisions politiques comme la des-truction du marché d'Adjamé à un momentde ''soudure'' et au moment même où lemarché de Treichville et de Bouaké dispa-raissait dans un incendie a rendu encoreplus difficile les approvisionnements.

Les blocages et obstacles culturels res-tent un élément important dans la créa-tion d'emplois et dans l'accès à l'emploi.Les modèles de réussite sociale privilégientdeux types d'emplois : les fonctionnaires etles hommes d'affaires. Il existe un discoursidéologique sur l'agriculture comme pre-mière source de richesse pour le pays. Parcontre, le travail manuel qu'il soit rural ouurbain en entreprise, mais encore plus dansle secteur informel, est dévalué. S'y enga-ger suppose de renverser des taboussociaux. Quand au commerce, sa réalité estméconnue au profil de l'image de l'hommed'affaire que nous avons déjà signalée.

Un second blocage d'ordre culturelest lié à l'image de la réussite comme''chance''. L'investissement sous la formede formation ou de capital ne joue pastoujours le premier rôle dans la construc-tion des projets. De plus, l'investissement''temps'' est souvent méconnu, et certainssont à la recherche du 'gros coup'', sansvoir son caractère souvent destructeur auplan social et au plan économique. Il fautsignaler un autre élément, lié au faitqu'on est toujours le frère ou le grandfrère de quelqu'un.

Pour les aînés ou pour les détenteursd'un pouvoir quelconque (homme politique

ou autre…), cela peut signifier l'exerciced'un droit de monopole pour la création oula gestion des activités, comme les planta-tions ou le commerce, au détriment deceux qui sont les acteurs réels et qui setrouvent spoliés du fruit de leurs efforts.Dans d'autres cas, on verra les créateursd'activités qui ont bien commencé changerleurs rapports au travail en devenant''patron'' et en déléguant le travail à leurspetits frères. Cette même structure socialeexplique également beaucoup d'échecs deGVC, qui supposent une base égalitaire quin'est que très rarement réalisée.

Enfin, nous avons déjà signalé l'ima-ge de l'argent, qui a plus une valeur socia-le qu'une valeur économique, et qui seradonc davantage utilisé comme créateur deprestige, en particulier pour la famille, quecomme instrument pour la création d'aut-res richesses. L'investissement social (sécu-rité, honneur,…) prend le pas sur l'inves-tissement économique. Ici à travers ceprojet, nous voulons promouvoir l'écono-mie sociale et solidaire comme outil dedéveloppement pour lutter contre la pau-vreté des populations en milieu rural eturbain en plaçant l'homme au centre.

La Côte d'Ivoire, depuis la nuit du 18au 19 septembre 2002, vit une crise pro-fonde. Face à la gravité, à la dégradationdu contexte sociopolitique, la communau-té nationale et internationale conjugueleurs efforts pour ramener la paix. Mais lasituation perdure : division toujours réel-les du pays, chômage et pauvreté accrussont les maux profonds de la société ivoi-rienne en général. La crise ivoirienne pèseéconomiquement sur les populations dumilieu rural et urbain. Les populationspauvres, singulièrement ceux qui n'ont pasvalablement accès à la terre cultivable ouà un emploi rétribué, recourent pour sub-venir à leurs besoins à toutes sortes d'ac-tivités non salariales dans l'agriculture, lecommerce, l'artisanat, la petite entreprisefamiliale, etc.

Les services financiers dont ils ontbesoin, prêts modestes et petits placementd'épargne, ne rentrent pas dans les critè-


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par l'administration coloniale qui avait uncaractère obligatoire pour tout citoyen à par-tir de 18 ans d'age et plus en est une illus-tration. Cet impôt qui n'avait rien de poli-tique n'était rien d'autre qu'un système desolidarité structuré. Elle avait pour rôle de :

Eduquer les populations actives àêtre redevables vis-à-vis de leur citoyenneté.

Stimuler et motiver les villageoisà se mettre au travail, source de la créa-tion des richesses.

Redistribuer équitablement lessommes collectées par l'approvisionnementdes médicaments dans les dispensaires desvillages et les fournitures scolaires dans lesécoles.

Après le boom pétrolier en 1974, cesystème s'est vu supprimé en milieu rural.Résultat de cette décision purement poli-tique, sans enjeux économique ou sociale,les citoyens ruraux n'avaient plus decontrainte et le travail était devenu dès cemoment de moins en moins contraignant.Les populations rurales abandonnées àelles-mêmes travaillaient uniquement pourla suivie. Les prétendues rentes pétrolièresqui devaient être distribuées d'une manièreéquitable étaient dans les mains d'uneminorité. Et l'exode rural gagnait progres-sivement du terrain. Le contrôle de la maî-trise d'une véritable politique sociale natio-nale n'était plus à l'ordre du jour.

De 1974 à 1980, plus de 30 % de lapopulation rurale avait déjà désertée lesvillages pour s'installer dans les villes, sansaucune qualification requise pour répondreà la demande de la main d'œuvre qualifiéesollicitée par les entreprises de l'hexagonequi opéraient dans les champs pétroliers.L'Etat, buté devant une richesse non plani-fiée n'avait plus de choix. La corruption etla gabegie se sont installées dans le payscomme mode de gestion de la chosepublique. Et les Gabonais, se sont donc vudémobilisés de leurs racines culturelles danslesquelles on retrouvait l'esprit d'action com-munautaire. A partir de cet instant, lespopulations étaient plutôt reconverties en

acteurs politiques. Les dons devenaient deplus en plus attractifs, malgré les appels desautorités qui étaient pourtant conscientesde la débâcle d'un héritage mal géré. Rienn'était plus facile, quelques actions isolées àbut électoraliste ne pouvaient faire le bon-heur permanant d'une population déroutée.

Dans la province du Nord, provinceoù je suis né, qui était hautement agrico-le, les populations vivaient de la vente ducacao. A cette époque, ils n'avaient rienà envier aux fonctionnaires. Pour brisercelà, on a institué l'achat de ce produit encatégorie (supérieur et déchet) à tel ensei-gne que quand un planteur vendait vingtsacs, deux ou trois seulement étaientdéclarés en supérieur et le reste classédans la catégorie des déchets, ce qui avaitdécouragé les planteurs. Alors qu'aveccette culture du cacao, les populationsavaient déjà dans leur esprit l'organisationdes groupes de coopératives même si celàn'était pas structuré. C'est pour celà,qu'au Gabon, une véritable sensibilisationdes populations est nécessaire visant à lesintéresser à cette nouvelle donne deréduction de la pauvreté qui était pour-tant connue dans le passé.

PPrriinncciippaauuxx pprrooggrraammmmeess rrééaalliissééss

Certes, il existe des ONG, des coopé-ratives et des mutuelles, mais beaucoupsont fragilisées à cause de la mauvaisesanté de leur fonctionnement. Au delà decette faiblesse, il n'existe pas une coordi-nation nationale capable de mécaniser lasolidarité entre les groupements associa-tifs. Dans la plus part des cas, les ONGqui ont une ramification sur le plan inter-national résistent mieux. Quelques exem-ples de réalisation peuvent être cités :

Le programme de lutte contre leVIH sida;

Les ONG qui évoluent dans ledomaine de l'environnement;

Les Coopératives agricoles super-visées par les organismes internationaux(FIDA);


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Promouvoir et favoriser la coopé-ration Sud-sud/Nord-Sud en matière d'é-changes d'expériences, de mise en œuvreprojets, programmes, de participations auxcolloques, formations, séminaires, rencont-res pour des plaidoyers basés sur l'écono-mie sociale et solidaire.

Les actions détaillées de ses objectifsse trouve dans le plan d'opération straté-gique 2011-2013.

44- RReeccoommmmaannddaattiioonnss ppoouurr uunnee vviissiioonnaaffrriiccaaiinnee dd’’EESSSS

Favoriser la création d'un réseauAfricain d'Economie Sociale et Solidaireavec une vision de solidarité et lutte cont-re la pauvreté ;

Favoriser la création de réseaud'Economie Sociale et Solidaire dans lespays Africains avec une vision de solidari-té et de lutte contre la pauvreté en pre-nant en compte l'alimentation, la santé, letoit (loyer), l'éducation, la formation pro-fessionnelle suivi d'insertion et l'insertionéconomique ;

Favoriser la coopération Sud/Sudet partager les expériences de bonne pra-tique d'Economie Sociale et Solidaire dechaque pays Africains ;

Organiser des actions de plai-doyer pour impliquer les états à traverscertains ministères dans les actions d'éco-nomie sociale et solidaire ;

Rechercher des moyens financierset matériels pour appuyer les réseauxd'ESS des pays Africains existants ;

A travers le réseau Africainsd'ESS institutionnaliser une rencontreinternationale tournante d'ESS (chaque 02an) dans les pays Africains pour motiverles réseaux et impliquer d'avantage lesétats Africains dans la cause d'ESS.

GabonCCoommmmuunniiccaattiioonn ddee MMoonnssiieeuurr MMaarrcc NNSSII EENNGGOO

MMuuttuueellllee ddee SSaannttéé dduu GGaabboonn ((MMUUSSAAGGAABB))

Introduction

Depuis plusieurs années, voir desdécennies, des cercles de réflexion s'acti-vent dans le monde, dans le but de faireface et répondre aux pressions des exigen-ces du temps dans un contexte politico-économique et social qui se distingue pardes fractures sociales d'où plus de 70 %des populations de la planète qui viventdans une situation de précarité et de pau-vreté accrues. Devant ce défi, il convientde revoir la politique des vieux réseauxqui pilotent des systèmes macro écono-miques dans le monde et dont le seul butest le profit.

CCoonntteexxttee ggéénnéérraall ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaalleeeett SSoolliiddaaiirree aauu GGaabboonn

Au Gabon, tout est fonction de lavolonté politique. L'homme étant le socledu développement d'une société, il mesemble très réel de déduire que si le quo-tidien de la balance de vie de cet acteuréconomique est largement négatif, aucundéveloppement véritable ne peut êtreenvisageable ; or le développement d'unenation n'est que l'œuvre de son peuple.

En regardant l'histoire du Gabon avantet après la coloniale, il est facile de dire quel'héritage laissé par les colons n'avait pas seu-lement que des effets néfastes pour nospopulations ; c'est vrai que les réalités socioculturelles n'étaient pas les mêmes, comptestenu des écarts de civilisations, mais aussi,elles incarnaient des valeurs cardinales pou-vant nous servir de repère pour un dévelop-pement équilibré de notre nation. Or, le pas-sage de la colonisation à l'indépendance, le 17Août 1960 pour le Gabon, n'a été que poli-tique. L'exemple de la taxe vicinale instituée


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mie sociale et solidaire au Gabon. La miseen place d'une plate forme de liaison quidevra permettre à toutes les ONG duGabon de se connaître est aussi en cours.A ce titre, un forum des ONG locales estprévu dans les tous prochains mois.L'accès à l'eau potable, le contact à la télé-phonie mobile et à l'Internet sont aussimis à contribution. Il est essentiel decomprendre que le développement social etsolidaire exige la participation volontaire etactive des populations. Dans tout cela, lesresponsabilités doivent être partagées.L'Etat qui est le précurseur de tout déve-loppement économique et social est actuel-lement en voie de mettre à la dispositiondes populations, les infrastructures capablesde favoriser l'éclosion d'un réseau national.

RReeccoommmmaannddaattiioonnss ppoouurr uunnee vviissiioonn aaffrrii-ccaaiinnee uunniiffiiééee dd''EESSSS

Pour cela, le réseau africain doit s'in-vestir dans la recherche et l'identificationdes structures dans chaque état et demotiver ces structures à devenir directe-ment membres actifs du réseau, où créerdes réseaux sous régionaux dans lesquellesles membres devront communiquer régu-lièrement. Ces contacts qui vont servir depont entre les réseaux nationaux favorise-ront des partenariats gagnants gagnantsentre ces structures dans les domaines deséchanges, de la culture, de la formation etdu transfert des compétences, afin d'enarriver à une véritable solidarité africainequi devra permettre aux ''forts'' de soute-nir les ''faibles''. D'autre part, le réseauafricain devra soutenir la création desréseaux nationaux afin d'évaluer l'avancéedu développement de l'économie sociale etsolidaire dans nos états.

Iles MauriceDDhhaarraammjjeeeett BBuucckkttoowwaarr

11.. CCoonntteexxttee ggéénnéérraall ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaalleeeett SSoolliiddaaiirree..

Suite à son essor économique durantles années 1980, l'Ile Maurice présenteaujourd'hui un paysage économique trèsdiversifié. Encore entièrement dépendantde l'exportation du sucre durant la décen-nie suivant son indépendance (1968), lepays a su développer sa zone franched'exportation (hébergeant principalementdes entreprises du textile et d'habillement)et le tourisme de haut de gamme. Depuisles années 1990, le secteur tertiaire s'estdiversifié, comprenant, parmi d'autres acti-vités, un centre offshore, un port franc etdes parcs informatiques.

Un des multiples facteurs ayant per-mis le succès économique de ce paysconsidéré comme " sous-developpé " enco-re dans les années 1960 est la forte par-ticipation d'entreprises locales. Ce sontsurtout les grandes sociétés franco-mauri-ciennes, ayant créé leur richesse sur labase de la production de sucre depuis l'èrecoloniale, qui ont diversifié leurs activitéséconomiques dans tous les secteurs etfigurent parmi les plus grandes entreprisesdu pays. Seulement 15% des 100 entrepri-ses les plus importantes à l'Ile Mauricesont aujourd'hui d'origine étrangère, lenombre d'entreprises à capital étranger oumajoritairement étranger de la zone fran-che d'exportation a même diminué de68% dans les années 1980 à 30% (Koop,2004). Toujours est-il que l'apport finan-cier et de savoir-faire de sociétés étrangè-res est indispensable pour l'économie mau-ricienne, surtout dans l'économie tertiaire.Dans bien des cas, les sociétés locales seservent des liens historiques de l'île avecles pays d'origine de la population mau-ricienne pour mobiliser des contacts et


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Les associations des tontines;

Les mutuelles de santé.

Dans le cadre de la lutte contre leVIH sida, les ONG gabonaises sont trèsactives depuis la prise de conscience desgabonais sur les dangers de cette pandé-mie, plusieurs ONG se sont engagées dansla bataille. Bien entendu que cette actiona reçu la caution du couple présidentieldécédé l'an dernier. Le Gabon est actuel-lement l'un des rares pays de l'Afriquesubsaharienne dont le taux de prévalencea considérablement baissé. Ceci, grâce autravail des ONG sur le terrain. En outre,il faut donc noter que la prise en chargede cette maladie est pratiquement gratui-te. Un acte social et salutaire pour tous.

Sur l'environnement, compte tenu dela bio diversité de la faune et la floregabonaise, et de ce qu'elle représente pourle monde entier, plusieurs ONG gabonaisessont à pieds d'œuvre dans nos forêts afinde valoriser cette immense richesse. Il nefait nul doute que ce domaine rapporteénormément des devises dans le pays etproduit beaucoup d'emplois. La forêt gabo-naise qui devient de plus en plus convoi-tée représente pour le Gabon une sourcede revenues financiers important.

Il en va de même dans le domainede l'agriculture, avec Les coopératives agri-coles, qui offrent plus d'emplois par le faitque tous les membres reçoivent les reve-nues de leurs productions. Ici aucune fonc-tion n'est bénévole. Les gabonais quivivaient à plus de 80% des produitsimportés commencent à se réveiller. Cesquelques exemples font preuve d'un chan-gement radicale de mentalité.

Les associations des tontines sont desgroupes constitués majoritairement par desfemmes. Selon les dernières statistiques,ces groupements font circuler en moyennesur le territoire national plus de troismilliards (3.000.000.000) FCFA par an.Environ 80% des membres des structuresassociatives au Gabon sont des femmes.Les micros finances, qui ont fait leur appa-

rition depuis des années 2000 sont enco-re fragiles à ce jour à cause du manqued'un cadre institutionnel qui garanti lesfonds placés au bénéfice des membres.

Les mutuelles de santé encore trèspeu connues sont aussi en voie de déve-loppement au Gabon, à l'exemple de lamutuelle de santé du Gabon celle que jedirige qui compte à ce jour plus de qua-tre mille cinq cent (4.500) membres etemploi 73 personnes dont les salairesvarient de cent mille à un million defrancs CFA/mois.

D'une manière générale, plus de troismilles associations, coopératives etmutuelles sont enregistrées au Gabon etcomptent un peu plus de quarante millemembres.

VViissiioonnss eett ppeerrssppeeccttiivveess ssttrraattééggiiqquueess ddee llaappoolliittiiqquuee ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree aauuGGaabboonn

Sur le plan juridique, il n'existe pasencore une réglementation appropriéepour certaines catégories d'ONG à l'exem-ple des mutuelles de santé dont le décretde reconnaissance est encore en projet.Cependant, il est à reconnaître que lesnouvelles autorités de Libreville, dans leurpolitique d'émergence, font bouger leschoses et pistonnent actuellement la créa-tion des réseaux d'ONG capables de rend-re visible et active, une véritable écono-mie sociale et solidaire, source de créationde richesses et de réduction de pauvreté.Aussi, elles se sont engagées à donner uneplace de choix à ces structures qui, jadis,étaient négligées par la création d'unministère en charge du mouvement asso-ciatif. C'est dans ce cadre que devra s'o-pérer régulièrement la planification straté-gique du développement de l'économiesociale et solidaire de la nation.

Depuis quelque mois le Gabon est enchantier en ce qui concerne la constructiondes routes ; ces voies de communicationqui doivent faciliter la circulation des per-sonnes et des biens vont être d'un grosapport pour le développement de l'écono-


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moteur dans la promotion des femmesentrepreneurs dans les deux îles -Mauriceet Rodrigues.

LLeess pprriinncciippaauuxx oobbjjeeccttiiffss dduu CCoonnsseeiill ssoonntt::

aa)) Développer des liens de travail etl'affiliation avec d'autres organismes si l'îleMaurice ou à l'étranger, ayant les mêmesobjectifs.

bb)) Mettre en place des programmesde formation, visant à améliorer lescompétences et les aptitudes de gestiondes femmes entrepreneurs.

cc)) Assurer la coordination des activi-tés des associations de femmes entrepre-neurs.

dd)) Etablir et maintenir une commu-nication efficace entre le Conseil et lesorganisations des Femmes Entrepreneurs.

Afin de promouvoir l'indépendanceéconomique des femmes et encourager ledéveloppement et la croissance des fem-mes entrepreneurs, les services suivantssont offerts par le Conseil:

Information;

Consultation;

le développement des relationsinternationales;

Micro-projets;

Formation et marketing;

Organiser des expositions et Foires.

L'accent est mis sur le renforcementdes capacités et de la commercialisation,car ces questions sont considérées commeplus nécessaires pour les entrepreneursniveau de la base.

33.. VViissiioonnss eett ppeerrssppeeccttiivveess ssttrraattééggiiqquueess ddeellaa ppoolliittiiqquueess ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree

Les origines de la responsabilitésociale des entreprises à l'Ile Mauriceremontent au début du 20e siècle. Elle semet en place et évolue surtout sous unepression externe au pays : Les sociétés

sucrières, principaux employeurs de l'île,engageant sur leurs plantations des labou-reurs d'origine indienne dans des mauvai-ses conditions de logement et de travail,subirent la forte mobilisation de ceux-ciaprès le passage de Gandhi. A part lafourniture du logement, les propriétéssucrières mettaient successivement àdisposition de leurs employés un médecin,parfois même instauraient-ils un petithôpital (à un douzaine de places), des ter-rains de volley-ball, de foot, des sallescommunes et elles fournissaient du maté-riel pour des festivités (bancs, tables,bâches). Jusqu'à aujourd'hui, les laboureursont accès à des crédits très favorablespour des emprunts à travers le SugarIndustry Welfare Fund. Depuis les années1980, sous la pression des syndicats et desmédias, presque la totalité des propriétésont cédées des terrains à construire àleurs employés, les camps sucriers étantdevenus trop insalubres.

Comme indiqué dans l'introduction, legouvernement mauricien a rendu la RSEobligatoire en mai 2009 par la loi. Il s'a-git ici d'une nouveauté mondiale, la RSEétant, dans toutes les définitions acceptéespar des institutions, un acte volontaire.

Les domaines d'actions approuvésofficiellement sont

1. le développement socio-écono-mique,

2. la santé,

3. l'éducation et la formation,

4. les loisirs et sport,

5. l'environnement,

6. la gestion de catastrophes.

Les lignes directrices excluent explici-tement des activités religieuses ou discri-minatoires, des financements à des finspublicitaires ou de parties politiques ainsique toute forme de RSE interne, commedes contributions aux syndicats ou desactivités dédiés directement aux salariés.


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s'associer sous forme de jointventure avecdes entreprises hongkongaises, indiennes,chinoises, sud-africaines et européennes(Koop, 2009).

800 sociétés de coopératives sontactives à travers l'île. Ces coopérativessont-elles cependant autonomes? Peuvent-elles fonctionner sans les béquilles gouver-nementales? Pas encore... En effet, depuisque le secteur a connu une descente auxenfers avec l'émergence des supermarchéset autres grandes surfaces, le ministèreessaye de faire revivre ce secteur tantbien que mal.

En mai 2009, le gouvernement del'Ile Maurice, petit état insulaire dans l'o-céan Indien à revenue intermédiaire, arendu obligatoire la Responsabilité Socialedes Entreprises (RSE) sur son territoire.

Désormais, les firmes opérant sur leterritoire mauricien sont obligées à inves-tir 2% de leur profit annuel dans le com-munity development, domaine de la RSEassimilable au développement communau-taire ou local, voire à " l'ancrage territo-rial " des entreprises (section 50 duFinance Act du 22 mai 2009).

22.. PPrriinncciippaauuxx pprrooggrraammmmee rrééaalliissééss..

La première société coopérative a étéenregistrée en 1913 dans le secteur de lacanne à sucre. Avec le temps, le mouve-ment s'est accéléré et il a confortable-ment niché au milieu des producteurs decultures vivrières, les éleveurs, artisans,pêcheurs, ouvriers salariés. Aujourd'hui, lescoopératives sont encouragées à pénétrerde nouveaux champs d'activités. De nou-velles sociétés coopérative être enregistréssont donc le déplacement des secteurs tra-ditionnels à de nouveaux secteurs tels queconseil financier et de l'investissement, larestauration et Freeport.

LLeess pprriinncciippaalleess aaccttiivviittééss ééccoonnoommiiqquueessddaannss lleessqquueellss llaa ccoonnttrriibbuuttiioonn ddeess ccooooppéérraattiivveessaa ééttéé iimmppoorrttaannttee ssoonntt ::

aa)) la production et la commercialisa-tion de la canne à sucre

bb)) la production et la commercialisa-tion de légumes et de fruits;

cc)) de pêche, d'élevage;

dd)) des propriétaires d'autobus;

ee)) d'épargne et de crédit;

ff)) magasins de consommation;

gg)) l'artisanat.

Dans le secteur agricole, les coopéra-tives jouent un rôle important dans la pro-duction de sucre, de légumes, de fruits etde fleurs, le lait, la viande et le poisson.

Près de 40% des planteurs sontregroupés en coopératives et la part descoopératives dans la production du sucrenational est d'environ 12%. Les coopérati-ves comptent aussi pour plus de 60% dela production nationale dans le secteur descultures vivrières - 75% de la consomma-tion d'oignon, 40% des pommes de terreet environ 70% de légumes verts fraissont produits par les coopératives.

Les unions de coopératives de crédit(Cooperative Credit Unions) font de bonsrésultats en fournissant des installationsd'épargne et l'épargne de ses membres. Cesecteur contribue considérablement la clas-se ouvrière d'avoir accès à des prêts rapi-de et facile. Le secteur de la CCU se déve-loppe très rapidement et est celle quiregroupe les plus grand nombre de person-nes. Il comprend quelque 138 sociétés avecun effectif d'environ 66.000 membres etdistribue des prêts presque Rs 1,3 milliards.

Il ya environ 760 individuelles et pri-vées de bus-propriétaires regroupés danshuit sociétés propriétaires d'autobuscoopérative fournissant des services detransport au public en général. Ce secteurreprésente quelque 37% du transportnational de bus.

Le conseil national des femmesentrepreneurs (National WomenEntrepreneur Council) est un organismepara-étatique. C'est l'énoncé de mission estd'agir comme un facilitateur et un rôle


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IIII- DDUU MMAARRKKEETTIINNGG DDAANNSS LLEESS EENNTTRREE-PPRRIISSEESS DDEE LL''EESSSS

Comment les entreprises de l'écono-mie sociale et solidaire peuvent mettre enœuvre, sans perdre leur âme, des métho-des marketing originales ?

Dans une société dominée par lesentreprises capitalistes, comment les entre-prises sociales, alternatives et solidaires,réussissent-elles économiquement à pro-spérer, socialement à se développer, fonc-tionnellement à produire, commercer cequi est produit, communiquer avec tousles acteurs impliqués dans ce processus, etce, sans perdre de vue leurs valeurs ?

Alors, face à une économie capitalis-tique qui ne satisfait que la minorité quidétient le capital, il faut rendre lisibles lesalternatives dont les acteurs sociaux et soli-daires sont les nouveaux constructeurs.

Il ne s'agit point de renier les prin-cipes fondamentaux du Marketing classique.

Il est question d'innover les méthodesclassiques avec les principes et les valeurs de l'é-conomie sociale et solidaire en général, et cellesdes entreprises sociales en particulier. Finalement,il s'agit de communiquer pour convaincre etvendre plus que le produit, le concept pour sonancrage, son développement et sa durabilité.

22..11- LLAA DDEEMMAARRCCHHEE ::

L'analyse contextuelle et de lasituation de l'entreprise sociale

L'étude de marché et les tests deconcept

L'étude de l'environnement del'entreprise sociale

L'analyse des dangers et opportu-nités

La prise de décisions stratégiquespour satisfaire les clients qui auront étéanalysés et convaincus du bien fondé :

* Les pratiques de relations humaineset commerciales

* Les politiques de produits

* Les politiques de commercialisation

* Les politiques de communication

* Les contraintes de gestion et definancement

* Le monitoring et le développementdu répertoire de clients clés.

L'objectif ultime est de contribuer aurenforcement et rayonnement économiqueet socioprofessionnel des entreprises sociales.

En effet, afin de permettre lemeilleur exercice possible et la pérennitédes activités économiques créatrices derevenus que les entreprises socialesmènent, il est important qu'elles soientdotées de capacités opérationnelles d'orga-nisation et de communication commercia-le pour trouver et développer leurs activi-tés économiques au travers de bonnesrelations avec leur clientèle. Elles doiventêtre en mesure de développer au maxi-mum possible leurs activités économiquessur la base d'une stratégie markétingconçue selon les caractéristiques de leurclientèle, leurs propres aptitudes et expé-riences, leurs valeurs et leurs principes.

Ce faisant, elles devraient pouvoirconsolider leurs place et rôle sur le marchéet dans la société, en termes de développe-ment des chiffres d'affaires de responsabilitéet de participation, à travers une certaineouverture à d'autres entités et zones géogra-phiques afin de bénéficier de l'effet d'allian-ce, de groupe ou de réseau .Ceci exige lamaîtrise, d'outils de communication et degestion en matière de relation avec les clientsdans leur environnement d'affaires ; demême que la découverte et l'adaptation despratiques novatrices en la matière.

22..22.. LLEESS BBAASSEESS DDEE LLAA RREELLAATTIIOONNCCLLIIEENNTT

PPOOSSTTUULLAATT DDEE BBAASSEE ::

Fondé sur les basiques de la relationclient pour mettre en place et suivre leprocessus de gestion des relations avec lesclients (GRC) au sein de l'entreprisessociales.


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Après de longues négociations public-privés, trois modalités de contributionsociale des entreprises ont été définies :

1. le financement des programmes dedéveloppement communautaire propresaux entreprises,

2. le financement de projets d'ONGapprouvés,

3. le versement de la somme due àun des programmes sociaux étatiquesdéjà existants (le Programme d'Eradicationde la Pauvreté Absolue…)

4. Recommandations pour une visionafricaine unifiée d'ESS.

Au niveau national dans les différentspays, les banques devraient être encoura-gées à entrer en relations plus étroitesavec de telles consultations agents que l'é-pargne collectionneurs et des économieset associations de crédit, ainsi qu'avec lesorganisations non gouvernementales. Ilsont le potentiel de devenir des mécanis-mes efficaces de mobiliser les dépôts deet d'offrir crédit à la maison et micro-entreprise secteurs. Ces agents peuventrenforcer petites économies à un coûtrelativement bas et au détail pourraitdavantage de crédit au secteur non struc-turé si sauvegardé par l'accès au créditbancaire.

Au niveau international, les organisa-tions appropriées devrait répondre pour:

aa)) commerce entre les différents par-tenaires.

bb)) offrir une formation et renforce-ment des capacités.

Les PME auront à construire desalliances pour pouvoir survivre et deconcurrencer efficacement. Il existe de for-tes preuves que former des alliances,groupements et des réseaux aider les peti-tes entreprises à soutenir la concurrence,croître et coopérer avec les grandes entre-prises.

Mali

MMaaddaannii KKOOUUMMAARRII,, RREENNAAPPEESSSS - MMaallii

""LLee MMaarrkkeettiinngg ddaannss lleess eennttrreepprriisseess ddee ll''éé-ccoonnoommiiee ssoocciiaalleess eett ssoolliiddaaiirree""

II - DDEESS EENNTTRREEPPRRIISSEESS SSOOCCIIAALLEESS

L'entreprise sociale n'est pas un nou-veau concept. Il y a des entreprises socia-les dans une variété de secteurs d'activi-tés. L'entreprise sociale inclut des butssociaux dans l'équation économique.

Les entreprises d'économie socialesont gérées comme des entreprises ordi-naires; elles produisent des biens et servi-ces destinés à l'économie de marché.

Cependant, elles gèrent leurs activitéset utilisent leurs profits en fonction desintérêts sociaux et communautaires.(Investissent dans l'entreprise ou au profitde la communauté)

Les entreprises sociales défendent laprimauté des personnes et du travail surle capital dans la répartition de ses sur-plus et revenus;

Les entreprises sociales fondent leursactivités sur les principes de la participa-tion, de la prise en charge et de laresponsabilité individuelle et collective.


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est que son impact peut être mesuré entermes de valeur ajoutée économique maissurtout sociale. C’est une économie qui apour finalité centrale non pas le profitmonétaire, mais l’homme.

L’explosion de ce secteur populaire àancrage social fort, semble être depuis lesannées 70, une réponse à la crise de l’Etatet de l’économie structurée. Le modèle deréussite et d’ascension sociale est inversé.Dans un contexte de faillite du modèleextraverti, ce sont les secteurs non enca-drés et assez autonomes par rapport àl’Etat, qui fonctionnent sur leurs valeursd’encastrement propres. A la différencedes pays du Nord, «l’informel» devient lesecteur dominant qui émet les normes etdicte son mode d’être à l’économie formel-le. Les acteurs porteurs de cette dyna-mique relèvent du secteur informel ducommerce, des transports, des services, del’artisanat, de la pêche, de l’agriculture,mais également des syndicats, des réseauxde femmes, des mutuelles de crédit et desanté, des associations de migrants inter-nationaux ressortissant de telle ou tellerégion, etc.

On y observe donc une diversité desphères et d’acteurs innovateurs, de plus enplus organisés, de plus en plus puissantsmais cloisonnés entre eux et peu reconnusdans les politiques publiques. Même lesgroupes sociaux impliqués dans l’économiedomestique font leur irruption massive dansla mobilisation de ressources plus importan-tes. Sous ce rapport, les femmes constituentdes piliers de l’économie sociale, étant omni-présentes dans tous les secteurs, et jouantun rôle central dans la distribution et laconstruction des liens sociaux. Leurs initiati-ves souvent considérées au premier degrécomme du gaspillage et de l’antiproductionsont en réalité le moyen de renforcer et depérenniser la sociabilité.

Le premier enjeu est donc politiquepuisqu’il s’agit de faire reconnaître leur placeet leur rôle en les rendant visibles et en lesvalorisant. L’EPSS a souvent articulé partageet accumulation, profit monétaire et plus-

values symboliques. Elle comporte unedimension d’affiliation qui investit les rap-ports marchands et utilise la confiancecomme un lubrifiant. Elle ne s’embarrassepas des normes du modèle reconnu et pro-duit ses propres règles et codes de condui-te, mobilise des acteurs qui développent desactivités articulées les unes aux autres etfonctionne sur la base de relations (familia-les, claniques, religieuses). Son système deproduction (d’accumulation et de redistribu-tion) est souvent de type communautaire.Exigeant moins de pré-requis (financier, qua-lification professionnelle, etc.), elle a un sys-tème de prise en charge sociale défini par lacommunauté et produit diverses plus-valuesmatérielles (économiques, financières) etimmatérielles (sociales, politiques, symbo-liques, etc.). La finalité de l’économie socia-le n’est pas axée uniquement sur le profitmais prend en compte les différentes dimen-sions de la recherche de la cohésion sociale.Elle est le lieu par excellence d’invention denouvelles valeurs de la production et de laredistribution et, est, par conséquent, capa-ble de s’associer à l’élaboration de nouvellespolitiques économiques et sociales.

Malgré son importance, l'Etat n’accordeencore pas suffisamment d'intérêt au secteurdes MPE, ceci pour plusieurs raisons : unmanque de visibilité institutionnelle, dû àleurs caractéristiques propres, qui les placententre l'industrie et l'artisanat ; des besoinsd'appui spécifique, qui peuvent difficilementêtre pris en compte par les dispositifs d'inter-vention existants, adaptés à l'artisanat ou àl'industrie. Leurs besoins en crédit (notam-ment pour l'investissement dans des équipe-ments, dans des actions commerciales et demarketing ou des fonds de roulement) dépas-sent le niveau du microcrédit, mais leurs pos-sibilités de garanties ne leur ouvrent paspour autant les portes des dispositifs conçuspour les grandes entreprises.

L'innovation, notamment dans le sec-teur de la transformation, a été favoriséepar les formations dispensées par l'Institutde technologie alimentaire, ouvrant ainsides perspectives aux groupements fémi-nins et aux "nouveaux entrepreneurs".


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Il s'agit de parvenir à traiter unedemande ou un incident dans sa globalitéplutôt qu'uniquement sous ses aspectstechniques.

QQUU''EESSTT-CCEE QQUUEE LLAA RREELLAATTIIOONNCCLLIIEENNTT ??

Relation et communication : Lesoutils de base de la communication orale;

Les règles de la communication écri-te;

Les outils de la communicationcommerciale;

Les cas pratiques à partir dessituations de terrain;

IIDDEENNTTIIFFIICCAATTIIOONN DDEESS SSIITTUUAA-TTIIOONNSS DDIIFFFFIICCIILLEESS

a- GERER LA RELATION CLIENT COMPLEXE

OObbjjeeccttiiffss ::

Développer des outils spécifiquesde communication, au-delà des repères etdes outils de base du marketing classique.

Maîtriser la démarche pédago-gique permettant de passer de la connais-sance théorique à une maîtrise de la pra-tique et d'ancrer les réflexes fondamen-taux nécessaires pour gérer les situationsdifficiles.

Adapter les principes et pratiquesde la Communication Humaine

Les fondamentaux de la commu-nication

la pyramide de communicationspécifique aux entreprises de l'ESS

b- LA MAITRISE DE LA RELATION ENSITUATION DIFFICILE

La compréhension des attitudes etaptitudes :

CCoommmmeenntt ccoommpprreennddrree lleess mmeessssaaggeess nnoonnvveerrbbaauuxx ??

Les positions systémiques dans lagestion de la relation :

Comment faire baisser la pression chez lesclients ?

Le désamorçage des premierssignes de conflit :

Comment éviter de rentrer en polémique ?

Le changement d'image et dereprésentation aux yeux des clients:

Comment établir et maintenir unerelation interindividuelle (opératrice etclient)

La maîtrise collective de la situa-tion :

Comment passer le relais au sein du comitéde gestion ?

c- LA RELATION MANAGERIALE

Le débriefing individuel au niveaude l'entrepreneur social :

Comment faire évacuer le stress et capitali-ser sur la situation vécue avec les clients sur leterrain ?

Le débriefing collectif :

Comment rassurer les autres membres etrenforcer les compétences collectives?

Sénégal

KKhhaaddyy FFaallll DDiiooppGGrroouuppee SSéénnééggaallaaiiss dd’’EESSSS ((GGSSEESSSS))

II.. CCOONNTTEEXXTTEE GGEENNEERRAALL DDEE LL’’EECCOONNOO-MMIIEE SSOOCCIIAALLEE EETT SSOOLLIIDDAAIIRREE AAUU SSEENNEEGGAALL

Au Sénégal, les pratiques d’économiesociale occupent une grande partie desactifs et la grande majorité des emploisest générée dans ce secteur. Elles sontdésignées sous d’autres vocables commel’économie populaire, l’économie réelle, l’é-conomie informelle, etc. La premièrecaractérisation forte qu’on peut en faire


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solidaire permettrait de combler les besoinsen formation par une mise en relation entreacteurs. Le GESS pourrait faire figure d’inter-face et de passerelle entre les organisationsen coordonnant les offres et les demandes enmatière de formation et d’échange d’expé-rience. Le GESS pourrait également, en tantque structure nationale légitime et crédible,faire appel à des formations extérieures etcapter des programmes de plus grandeampleur.

AAvvooiirr uunn rrôôllee ddee ppllaaiiddooyyeerr aauu nniivveeaauuééttaattiiqquuee

Le GESS en tant que réseau national sedevra de servir de passerelle entre les organi-sations de base et l’Etat Sénégalais à traversun plaidoyer construit afin que les enjeux del’économie sociale et solidaire soient considé-rés et intégrés par le gouvernement sur leplan économique et social national.

Le réseau sera également visible dansla sous région afin de renforcer et mett-re en synergie les différents mouvementsd’économie sociale et solidaire africains.

FFaacciilliitteerr ll’’aaccccèèss aauu ffiinnaanncceemmeenntt eettddéévveellooppppeerr llaa rreecchheerrcchhee ssuurr ll’’EESSSS

En étant un acteur crédible sur leplan international, le GESS serait en mesu-re de pallier les difficultés rencontrées partous les acteurs au niveau de la rechercheet de l’obtention de financements. Le GESSdoit donc être en mesure de construire unprojet national d’économie sociale et soli-daire. D’autres initiatives peuvent égale-ment être ajoutées, en fonction des nou-veaux objectifs du GESS et des besoins,attentes et désirs de ses membres.

CCoonncceerrnnaanntt llee ddoommaaiinnee ddee llaa vviissiibbiilliittéé ::

* Créer un catalogue d’expériencesprésentant l’économie sociale et solidairepar thématiques et répertoriant tous lesmembres du GESS (fiches d’identités etzoom sur les expériences les plus intéres-santes);

* Diffuser une lettre mensuelle d’ac-tualité du réseau, destinée aux membres,aux partenaires et aux médias;

* Avoir un site web fournit et actua-lisé, une nouvelle adresse mail ainsi qu’unforum d’échange accessible à tous (ex :blog);

* Mettre en lien les offres et lesdemandes, notamment au niveau de l’appuià l’écoulement des productions des petitesstructures, notamment les produits agrico-les et artisanaux (ex : vente centralisée).

CCoonncceerrnnaanntt llee ddoommaaiinnee ddee llaa ffoorrmmaattiioonn ::

* Régulariser les rencontres en instau-rant des réunions mensuelles de réflexionet d’échange entre les membres afin de seformer mutuellement

* Créer des comités, ou plateformesthématiques, regroupant les acteurs tra-vaillant dans le même secteur de l’écono-mie sociale et solidaire, ou bien avec despublics similaires ou enfin dans des domai-nes qui se complètent. Ces comités pour-raient se réunir selon les besoins et deman-des afin de régler des problèmes communs,établir des projets ensemble, etc.

L’idée de plateforme thématiquepourrait également être mis en place dansle cadre du programme Cap Eco Sol. Dansun objectif de création d’outils et d’indica-teurs de performances sociale, ces plate-formes pourraient, par le biais du GESS,être un levier pour renforcer les capacitésdes structures d’économie sociale et soli-daire et étendre les domaines d’interven-tion. Ont été proposés des thématiquescomme le commerce équitable, la protec-tion sociale, la responsabilité sociale del’entreprise, etc.

CCoonncceerrnnaanntt llee rrôôllee ddee ppllaaiiddooyyeerr ::

* En tant que réseau national, le GESSsera en mesure de faire du lobbying auprèsde l’Etat sénégalais afin d’impulser la créa-tion d’un ministère de l’économie sociale etsolidaire sénégalais à l’image d’autres payscomme le Mali (Ministère duDéveloppement Social de la Solidarité).

* Grâce à ses liens avec les autresréseaux d’économie sociale et solidaire afri-cains, le GESS pourra servir de passerelle


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IIII.. UUNNEE DDYYNNAAMMIIQQUUEE DDEE RREELLAANNCCEE EETTDDEE RREEOORRGGAANNIISSAATTIIOONN

Une stratégie de communication et demobilisation nationale avait été rédigée enmai 2004 afin d’impulser la création duGESS dans l’optique de l’organisation de la3ème Rencontre Internationale sur laGlobalisation de la Solidarité. Après lavague d’énergie et d’adhésion que Dakar2005 avait suscité, le GESS a connu ensui-te une phase de creux qu’il fallait surmon-ter. Il est à noter toutefois l’implicationd’une bonne partie des membres dans l’é-laboration de la politique nationale dedéveloppement coopérative et du projet deloi sur les coopératives; démarche et syner-gie dont il faut aujourd’hui profiter.

Le but du GESS défini en 2004 était derassembler les acteurs de la société civile, lesentreprises socialement responsables, lesreprésentants du tissu associatif sénégalais etinternational et les personnalités politiques,syndicales et universitaires pour contribuertrès concrètement aux débats sur les trans-formations des systèmes sociaux et écono-miques actuels, créer une dynamique parte-nariale entre les différentes organisations etde valoriser les expériences novatrices.

Or, le dynamisme du secteur de l’éco-nomie sociale et solidaire est aujourd.hui for-tement menacé par les difficultés liées à l’ac-cès au crédit, à l’accès aux soins de santé, àl’insuffisance des capacités techniques degestion et au manque de concertation entreles acteurs. Il est donc nécessaire de redyna-miser le GESS en se basant sur ce qui a étéfait dans le passé, mais également sur lesattentes et les besoins actuels des acteurs.

Le Sénégal est aujourd.hui riche enexpériences et en savoir, de par ses nomb-reux acteurs actifs dans l’économie sociale etsolidaire. Le GESS représente le moyen derassembler ces forces à travers un réseauopérant comme un lien visible, solidaire etopérationnel pour ses membres actifs etpotentiels afin de mieux répondre à leursattentes d’une part et de faire grandir lespratiques d’économie sociale d’autre part. Parailleurs, il avait été question de travailler

avec l’Etat afin de faire la promotion duGESS mais également pour reconnaître etdonner une légitimité aux activités d’écono-mie sociale et solidaire. Cette question departenariat avec le gouvernement sénégalaisreste toujours d’actualité. La démarche ainsientreprise en mars 2008 est d’effectuer untravail d’identification des acteurs actifs dansl’économie sociale et solidaire, membresactuels ou futurs du GESS, afin de mieux lesconnaître d’une part (activités, secteur d’in-tervention, public cible, etc.), et de s’appuyersur leurs expériences et leur motivation pourrelancer l’organisation du GESS d’autre part.

Les acteurs de l’économie sociale quitravaillent à la base auprès des popula-tions sont très nombreux mais ne seconnaissent pas toujours. Le GESS seraitdonc un moyen pour eux de se faireconnaître et de se rencontrer entreacteurs travaillant dans le même domaineou auprès de publics similaires, afin d’é-changer dans une optique de mise encommun des forces. Il est égalementnécessaire de mettre l’accent sur la théo-rie, les principes et les valeurs de l’écono-mie sociale afin que les petites structuresémergentes dans ce domaine se reconnais-sent comme faisant partie d’un mouve-ment national et international fort.

L’assemblée générale de dynamisationa permis de renouveler le bureau du GESSet les acteurs de l’économie sociale et soli-daire sénégalais rencontrés ont dégagétrois axes stratégiques fondamentaux afinde répondre à leurs besoins et de pallierles manques existant dans ce domaine :

RRééppoonnddrree aauuxx bbeessooiinnss ddee ffoorrmmaattiioonnddee sseess mmeemmbbrreess

La formation étant à la base de touteactivité, son absence engendre des difficultésdans la bonne réalisation des projets, dansleur pérennité et leur appropriation par lesbénéficiaires ainsi que dans l’autonomisationdes populations. Il en résulte une insuffisan-ce au niveau des capacités techniques de ges-tion des structures .économie sociale.L’existence d’un réseau centralisant les don-nées sur les acteurs de l’économie sociale et


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- DDeennssiittéé :: 9900 hhaabbiittaannttss ppaarr kkmm��

- PPooppuullaattiioonn ddee mmooiinnss ddee 1155 aannss :: 4433,,99%%

- PPooppuullaattiioonn uurrbbaaiinnee :: 3355,,22%%

- FFoorrmmee dduu ggoouuvveerrnneemmeenntt :: sseemmii pprrééssiiddeenn-ttiieellllee

- PPrrooppoorrttiioonn ddee ssiièèggee ddee ffeemmmmeess aauu ppaarrllee-mmeenntt :: 66,,1177%%

- LLaanngguuee :: FFrraannççaaiiss

- EEtthhnniieess :: uunnee qquuaarraannttaaiinnee

- RReelliiggiioonnss :: ccaatthhoolliiqquuee ((2299,,88%%)),, ttrraaddiittiioonn-nneellllee ((2277,,88%%)) aauuttrreess cchhrrééttiieennss ((1122,,99%%));; mmuussuull-mmaannss ((1111,,11%%)),, pprrootteessttaannttss mméétthhooddiisstteess 88,,66%%

- IIDDHH SSccoorree eett rraanngg :: 111188èèmmee

- PPIIBB ppaarr ttêêttee dd''hhaabbiittaanntt :: 336622 DDoollllaarrss UUSS

(Source : Etude diagnostique de la SociétéCivile Togolaise, 2006 par CIVICUS)

Le taux d'analphabétisme est élevé :25,5% chez les hommes et 59,2% chez lesfemmes;

Au Togo, les cultures de subsistancesont progressivement remplacées par lescultures d'exportation telles le café, lecacao et le coton. Le sous sol du Togorenferme les gisements minières suivants :le phosphate, le calcaire, le marbre, le fer.Dans les années 70, l'exportation duphosphate a permis au pays de prospérer.

b) La création des structures de l'EconomieSociale et Solidaire au Togo

Au Togo, il existait des formes d'orga-nisation de la société civile depuis la colo-nisation et à la création de l'Etat Togolais.Certaines organisations existaient bienmêmes avant la colonisation comme lesassociations et mouvements d'entraide etde solidarité dont le but est de cultiver lasolidarité entre les membres et de promou-voir le développement d'un groupe donné.

Par ailleurs, depuis plus 20 ans, leTogo traverse une instabilité socio-écono-mique profonde. Le taux de croissance duPIB réel du Togo a été le plus faible del'ensemble des pays de l'UnionEconomique et Monétaire Ouest Africaine

(UEMOA), au cours des trois dernièresannées. Comme bon nombre de pays afri-cains, le Togo est soumis aux programmesd'ajustement structurels (PAS) du FMI etsubit de plein fouet les effets de la mon-dialisation économique et financière, ainsique la vélocité de nouvelles technolo-giques de l'information et de la communi-cation en ce début de millénaire. Dans lesannées 80 et 90, l'état togolais s'est dés-engagé de la gestion des filières de caféet de cacao qui sont désormais confiées àun comité de coordination constitué parles producteurs mêmes. Les effets sociauxnégatifs des PAS, le contexte économiqueinternationale (détérioration des termes dechange au détriment de certaines matièrespremières, dont celles du Togo), danslequel le Togo essentiellement exportateurde quelques matières premières et surtoutla crise sociopolitique que connaît notrepays depuis les années 90, sont en partieresponsables d'une insécurité économiqueet d'une paupérisation accélérée d'unegrande partie sa population.

Malgré la rupture de la collaborationentre le Togo et Union Européenne (quiest aussi une des causes de la paupérisa-tion de la population togolaise surtout enmilieu rural), des organismes de bonnevolonté ont décidé d'aider cette population;c'est dans ce cadre que la BanqueMondiale (BM) et le Programme desNations Unies pour le Développement(PNUD) ont initié conjointement leProgramme d'Urgence de Réduction de laPauvreté en vue de réduire la pauvreté auTogo. Ce programme s'inscrit dans le cadredu programme LICUS (Low Income CountryUnder Stress) qui vise à apporter une assis-tance spéciale aux pays pauvres en grandedifficulté. On notait dans les années 90 cer-tains organismes internationaux mais trèspeu d'organisations nationales.

L'avènement de la démocratie d'unepart et d'autre part l'incapacité de l'étattogolais à répondre aux besoins des sespopulations ont conduit à la naissance et àl'organisation de la société civile. Des ONGet associations ont commencé à voir le


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entre les organismes, notamment agricoles,afin de faciliter l’écoulement des surplus deproduction entre les pays ouest africains etfavoriser ainsi les échanges Sud/Sud.

CCoonncceerrnnaanntt llee ddoommaaiinnee dduu ffiinnaanncceemmeenntt ::

- Dans le cadre du Programme pourl’Emploi Durable, cinq banques solidaireseuropéennes ont proposé un appui finan-cier aux organisations d’économie socialeet solidaire sénégalaises. Le GESS n’est pasune structure financière mais peut jouerun rôle de facilitateur dans la mise enrelation avec ces banques et un rôle d’ap-pui et d’accompagnateur dans l’élaborationdes projets/business plan.

La plateforme qui s’est mise en placedans le cadre de ce programme et qui aréunit la plupart des mouvements sociauxau cours de rencontres mensuelles installeune forte dynamique de réseautage qu.ilfaut continuer d’appuyer.

La démarche d’identification desmembres du GESS a abouti par la convo-cation d’un comité de pilotage composéd’une dizaine de personnes, au mandatprovisoire, qui a été chargé de :

* Peaufiner les textes du GESS (sta-tuts, règlement intérieur, missions, chartede valeurs, etc.) avant de les faire voterpar l’assemblée générale ;

* Faire des propositions au niveaud’un plan d’action court et long terme àsoumettre à l’assemblée générale ;

* Amorcer la constitution des comi-tés ou plateformes thématiques.

Les objectifs dégagés en 2004 à pro-pos du GESS restent globalement mainte-nus. Il s’agit de rendre crédible et promou-voir les activités économiques de basegénérant des ressources et permettant à lapopulation démunie de trouver emploi etdignité. La promotion de l’économie socia-le et solidaire doit continuer de se faireaprès Dakar 2005. Il est aujourd’huiurgent de doter le Sénégal d’une structu-re capable de valoriser et de renforcer les

capacités des acteurs d’économie sociale etsolidaire à l’échelle nationale.

Afin que le GESS fonctionne demanière démocratique et transparente, ilest nécessaire que les acteurs se reconnais-sent comme adhérents à des valeurs et àdes principes qui sont ceux de l’économiesociale et solidaire et travaillent en com-mun pour les faire vivre.

IIIIII.. PPRROOGGRRAAMMMMEESS EENN CCOOUURRSS

La recherche action sur des activi-tés de terrains se développe dans le cadred’un partenariat avec une ONG suissedénommée ATOL. Les résultats de cetterecherche action seront présentés à l’occa-sion du Forum Social Mondial prévu àDakar en février 2011.

En partenariat avec ENDA, leGESSE est impliqué dans le processus d’é-laboration du cahier de charges génériquesdu commerce équitable au Sénégal.

TTOOGGOO

SSIITTTTII FFrraannççooiissee

RRéésseeaauu TTooggoollaaiiss dd’’EESSSS ((RRTTEESSSS))

11..CCoonntteexxttee GGéénnéérraall ddee LL''EESSSS

a) Présentation du Togo

Le Togo est limité au nord par leBurkina Faso, au sud par l'OcéanAtlantique, à l'est par le Bénin et à l'ouestpar le Ghana. Le pays est une bande étroi-te divisée horizontalement en cinq régionsdu sud vers le nord: La Région Maritime,la Région des Plateaux, la Région Centrale,La Région de la Kara et la Région desSavanes.

- SSuuppeerrffiicciiee :: 5566..660000 kkmm��

- PPooppuullaattiioonn :: 55..880000..000000 hhaabbiittaannttss


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jour, de même que des mutuelles, descoopératives et des groupements afin des'organiser pour améliorer les conditions devie des laissés pour compte. L'expériencedu Togo confirme la règle selon laquellela société civile se mobilise lorsque l'intérêtgénéral de la cité est menacé. Aujourd'hui,selon une étude sur les organisations de laSociété Civile du Togo menée parl'Association CALYPSO en 2008, on note409 ONG et Associations à savoir 31 dansla Région des Savanes, 152 dans la Régionde la Kara, 68 dans la Région Centrale, 28dans la Région des Plateaux et 130 dans laRégion Maritime. Ce chiffre concerne seu-lement les ONG et Associations qui ontadhéré les réseaux régionaux des ONG etAssociations. Les 5 réseaux régionaux sontrespectivement FODES, RESOKA, RESO-DERC, COADERP et CONGREMA. Le Togoconnaît l'existence de deux grandes fédéra-tions des ONG et Associations (la FONGTOet l'UONGTO). En outre, les 5 réseauxrégionaux sont entrain de s'organiser enune faîtière (La FNRR) dont le dossier dereconnaissance est déposé présentement auministère de tutelle. Par ailleurs plusieursinstitutions de micro finances ont vu lejour pour répondre aux besoins de créditdes populations tant en milieu rural qu'enmilieu urbain : par l'action de ces institu-tions, le crédit est à la portée de celui quien a besoin ; en 2009 on note au Togo700 institutions de micro finances fonc-tionnelles. Des milliers de coopératives etgroupements sont aussi créés afin de défen-dre l'intérêt des membres en vue de l'amé-lioration de leurs conditions de vie.

Nous pouvons dire que l'EconomieSociale et Solidaire a pris une forme orga-nisationnelle au Togo à partir du momentoù le pays rencontre des difficultés pourrépondre aux besoins de ses populations.Le ministère du développement et de l'a-ménagement du territoire (MDAT) estchargé principalement de l'implication desONG, des associations dans le processusdu développement du pays .A ce titre, ilaccorde les agréments aux ONG et associa-tions qui en font la demande. Il est aussichargé d'organiser, d'encadrer et de suivre

les ONG, les associations et les autresOSC impliquées dans différents program-mes de développement. La coordinationdes projets de programmes, le suivi et l'é-valuation des activités des ONG et desassociations sont dévolus à la division duprogramme de développement local et par-ticipatif (PDLP). Le ministre de l'intérieuraccorde les autorisations aux OSC.LE minis-tre de l'intérieur et de la sécurité, aprèsl'examen du dossier de demande d'installa-tion, accompagnée des statuts, qui lui estadressé par toute association qui veut êtrereconnue comme une ONG, se prononcesur cette demande d'installations après uneenquête de moralité sur ses fondateurs etune consultation des ministères concernéspar son ou ses secteurs d'activité. Selonl'article 6 du décret 92-130 /PMRT, "ilprend également toutes les mesures appro-priées pour faciliter, sur le territoire togo-lais, l'entrée, le séjour et la libre circula-tion des personnes appelées à exercer desfonctions officielles auprès des ONG auto-risées à s'installer au Togo ". Le ministredes affaires étrangères et de la coopérationintervient lorsqu'il s'agit d'une ONG étran-gère ou internationale. Trois textes régis-sent la vie du mouvement associatif et lesorganisations non gouvernementales. La loin°40-484 du 1 juillet 1901, le décret N°32-13/PMRT du 27 mai 1992 et de l'arrêtéministériel N°002/MPAT/MEF du 20 mars1997.Le décret N°92-130/PMRT du 27 mai1992 fixe les conditions de coopérationentre les ONG et le gouvernement. En cequi concerne l'arrêté ministérielN°002/MPAT/MEF du 20 mars 1997, ildéfinit le contenu d'accord programmetype proposé par le gouvernement àchaque catégorie d'ONG. Malgré la bonnevolonté de la société civile dans sa recher-che du bien être des populations laisséespour compte, cette dernière a des limites.

Les causes de la faible implicationdes organisations de la société civile sontmultiples et diverses. Ils sont d'ordre tech-nique (capacités techniques insuffisantes) ;organisationnel (manque de synergie entreles différents acteurs) ; administratif(rétention de l'information par les gouver-


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nants, invitation tardive des acteurs etenvoie tardif de documents de travail auxOSC) ; politique (méfiance de l'état vis-à-vis des OSC, assimilation de certaines OSCà partis politiques) ; financier (insuffisan-ces de ressources financières).

22.. PPrriinncciippaauuxx pprrooggrraammmmeess rrééaalliissééss

a) La participation de la société civile àl'amélioration des conditions de vie des populations

L'Etude Diagnostique de la SociétéCivile Togolaise (2006) a évalué l'impactde l'action de la Société Civile Togolaiseen score comme suit :

influencer la politique publique :0,7 sur 3;

tenir responsable l'Etat et le sec-teur privé : 0 sur 3;

répondre aux intérêts sociaux : 0,5sur 3 ;

renforcer les citoyens : 1,8 sur 3;

répondre aux besoins sociaux : 1sur 3;

b) Les efforts fournis par l'état en vued'améliorer les conditions de vie des populations

i) La décentralisation

La mise en œuvre d'une politique dedécentralisation contenue dans la lettre depolitique sectorielle de 2004 marque lepoint de départ du programme national.

Le cadre juridique défini dans la loisera compléter par la création du fondd'appui aux collectivités territoriales et letransfert de compétences et de ressources.

ii) L'éducation pour tous

Un programme de 45 millions de dol-lars couvrant la période 2010-2012 estlancé et prévoit : la construction d'écolesconformément aux normes internationales,l'acquisition des manuels scolaires, lerecrutement de 8000 enseignants et laredynamisation de l'éducation civique (res-ponsabilité envers la chose publique etl'esprit patriotique). Notons aussi l'effecti-vité de la gratuité de l'école primaire et

la réduction des frais de scolarité de lajeune fille au secondaire.

iii) Le développement à la base

On peut mentionner l'améliorationdes conditions de vie des populations etce quelque soit leur lieu de résidence oule secteur d'activité économique à traversle renforcement des moyens et la capaci-té du Projet de Soutien aux ActivitésEconomiques de Groupements (PSAEG) endotant en matériel et équipement de nou-veaux groupements, l'amélioration desconditions de vie et de travail des fem-mes. Le ministère du développement à labase a été créé pour atteindre des objec-tifs conséquents.

iv) Il y a l'adoption d'un documentappelé DSRP (Document sur les stratégies deréduction de la pauvreté au Togo en 2009) maissa mise en œuvre est très lente.

33.. PPeerrssppeeccttiivveess ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eettSSoolliiddaaiirreess aauu TTooggoo

Sensibiliser tous les acteurs dedéveloppement sur la thématique del'Economie Sociale et Solidaire

Inventorier, analyser, aider à créeret à renforcer des structures de L'ESS ;

Dynamiser le Réseau Togolais del'Economie Sociale et Solidaire ;

Sensibiliser les responsables desstructures de l'Etat pour contribuer aurenforcement des structures de l'ESS, sur-tout l'enseigner dans les établissementssupérieurs comme dans certains EtatsAfricains;

Adhérer au Réseau Internationalde L'Economie Sociale et Solidaire;

Organiser permanemment desréflexions et des recherches actions sur l'ESS

La Plate Forme DESC au Togodoit arriver effectivement à la réalisationde ses objectifs, en vue de la promotionet la défense des droits économiques,sociaux et culturels.


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Phase de rassemblement des ONGdans le domaine.

Phase de plusieurs rencontres etde formation des différents cadres s'acti-vant dans le domaine.

Accroissement des rencontres entreles différentes composantes du réseau.

Encourager les associations et lesmutuelles à l'exposition des différentesexpériences.

L'ouverture sur l'étranger : pré-sence dans de nombreux séminaires, sémi-naire Tunis du RFE, 1ère conférence arabe.

PPrrooppoossiittiioonnss

Vulgariser la culture de l'écono-mie sociale et solidaire dans le milieu sco-laire et universitaire.

Elaborer un document périodiquerenforçant nos expériences dans le domaine.

Impliquer les médias dans nosactivités.

Création du réseau africain d'ESS.

La délégation tunisienne vousinvite à organiser la 2ème rencontre àTunis en Mars 2011.

NNIIGGEERR

BBOOUURREEIIMMAA GGaarrbbaa MMoouussssaa

II.. CCoonntteexxttee ggéénnéérraall ddee ll''ÉÉccoonnoommiiee SSoocciiaalleeeett SSoolliiddaaiirree

Le Niger est un pays sahélien de1.267.000 km2, situé en Afrique de l'Ouestdont les 2/3 sont occupés par le désert duSahara. La population est estimée à 13 921000 habitants en 2008, composé de 84 %de population rurale, de 47% de jeunes de

moins de 15 ans et 51% de femmes. Lapression démographique est l'une des plusimportantes du continent avec un taux decroissance annuel moyen de 3,3%.

Le Produit Intérieur Brut aux prix dumarché a enregistré une progression del'ordre de 14,6%, passant de 2 035,4milliards de FCFA en 2007 à 2 397,2milliards de FCFA en 2008.

Au cours des dernières années, l'éco-nomie sociale a fait couler beaucoup d'en-cre et a fait l'objet de nombreuses discus-sions au Niger et ailleurs dans le monde.Notons qu'au Niger c'est le concept d'ESSqui est nouveau mais dans la pratiquel'ESS est connu avant l'indépendance.

Malgré tout cela, on n'arrive pas tou-jours à se faire une idée juste de ce qu'estl'économie sociale, des entreprises qui enfont partie et de ce qui la distingue des" autres formes d'économie ". Parfois limi-tée à la seule mission d'insertion socialeet professionnelle, on y inclut, à d'autresmoments, tout ce qui n'est pas entrepriseprivée. L'économie sociale ou " l'entrepre-neuriat collectif ", comme on le nommeaussi, a pourtant des objectifs et des prin-cipes qui lui sont spécifiques.

Au Niger les acteurs œuvrant dans lesecteur de l'ESS sont des organismes pri-vés sans but lucratif qui exercent une acti-vité économique et/ou sociale. Les groupe-ments, les coopératives, les mutuelles, lesONGs, les fédérations, et les réseaux.

IIII.. PPrriinncciippaauuxx pprrooggrraammmmeess rrééaalliissééss

L'ONPHDB ET ADD n'étant pasmembre de RENIPESS, il est difficile pournous de retracer les différentes réalisationsde RENIPPESS mais néanmoins nous pré-sentons l'exemple d'un projet d'écono-mie sociale appuyée par structure.

Pour l'ONPHDB dans la région deDosso (la coopérative de production beur-re de karité de kotaki).

Le projet d'appui aux femmes pro-ductrices de beurre de karité de la com-mune de Falmey est financé par le pro-


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44.. RReeccoommmmaannddaattiioonnss

Il faut que la décentralisationdevienne davantage une réalité palpable(que les efforts fournis pour sa promotionsoit augmentés);

Il faut un renforcement de la col-laboration entre l'état et la société civile;

il faut l'adéquation Formation /emploi et la mise en place d'un mécanismede mobilisation et de valorisation sociale desressources humaines disponibles;

il faut améliorer l'accès des popu-lations aux soins de santé de qualité;

il faut encourager les opérationsforaines gratuites pratiquées déjà avecsuccès;

Il doter les populations ruralesd'eau potable;

dans le cadre de la solidariténationale et la promotion de la femme, ilfaut assurer un minimum de protectionsociale, renforcer les capacités des structu-res existantes (Agence de SolidaritéNationale) et accélérer les efforts;

mise en œuvre effectif du DSRP(Document de Stratégies de la Réductionde la Pauvreté).

CCoonncclluussiioonn

Les entreprises de l'ESS existent belet bien au Togo, que ce soit dans le sec-teur coopératif, mutualiste ou associatif etle commerce équitable.

Nous vivons donc avec l'ESS que nouscôtoyions tous les jours sans peut-être yprêter attention. Maintenant que nous laconnaissons bien, nous devons la dévelop-per, la défendre et la faire entrer dans lesinstitutions et organisations internationalesd'Economie Sociale et Solidaire en vue decontribuer à la lutte pour la réduction dela pauvreté sur notre planète.

L'ESS répond bien de part son essence,ses composantes, ses caractéristiques, auxconditions d'éradication des maux qui ont

engendré la pauvreté; nous pouvons alorsaffirmer que l'ESS est un véritable outil delutte pour la réduction de la pauvreté.

TTUUNNIISSIIEE

FFEENNNNIICCHHEE MMOONNCCEEFFIntervention de la délégation tunisienne

MMeessddaammeess eett MMeessssiieeuurrss,,

Permettez-moi de remercier au nomde la délégation tunisienne nos amis duMaroc pour leur accueil chaleureux et l'or-ganisation de cette rencontre.

Je vous demande une seconde fois lapermission de ne pas suivre la mêmedémarche de présentation que mes frèresafricains qui m'ont précédé et ce pour lasimple raison d'éviter la répétition.

1- les défis dans nos sociétés sontidentiques même si c'est à des degrésdivers.

2- La fragilité, l'exclusion sociale, lavulnérabilité et la pauvreté.

Il est dès lors acquis et impératif sansque je répète les idéaux et les objectifs déjàcités par mes collègues de créer ensuite deconsolider ces réseaux avec la sollicitationde l'apport du pouvoir public qui est le pre-mier responsable de son peuple.

C'est pourquoi il revient aux ONG del'économie sociale par leur militarisme,leur abnégation et leur dévouement etleur savoir faire d'attirer le respect desautres envers leurs activités, ainsi une foisque les difficultés relationnelles avec lesdécideurs politiques sont réglées, l'élargis-sement vers les autres pays se fait d'unefaçon naturelle.

Notre réseau crée il y a 5 ans s'estbeaucoup développé.


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sur l'environnement à travers la préser-vation et la régénération des plantationsde karité.

Pour ADD le projet d'appui aux acti-vités économiques des femmes de la com-mune 5 de Niamey est financé par laFondation CEAR Africhabitat et exécutépar l'ONG ADD.

La mise en œuvre du projet estbasée sur l'approche participative avec uneréelle implication des communautés béné-ficiaires.

Ce projet intervient dans la commu-ne 5 de Niamey et touche principalement2 groupements féminins totalisant 160membres.

L'objectif principal de ce projet viseà réduire la pauvreté et améliorer le pou-voir d'achat des femmes au sein desménages.

Ce projet a permis d'appuyer les acti-vités génératrices de revenus des femmesà travers la production du Moringa et àaugmenter les revenus monétaires desfemmes membres des groupements à tra-vers la commercialisation du Moringa,

Il a permis aussi de réduire le niveaude dépendance économique des femmespar le renforcement des capacités de leursorganisations communautaires.

Le projet a permis au renforcementdes capacités des bénéficiaires dans lesdomaines de la vie associative, en tech-nique de gestion, de transformation et deconservation des produits maraîchers et dumoringa.

Cette culture est directement béné-fique pour les populations qui peuventprofiter de ses vertus nutritives et médi-cinales :

Ses usages sont multiples, donc unfort potentiel de commercialisation pourdifférentes applications. On peut consom-mer ses feuilles, ses fleurs, ses fruits sonécorce et ses racines.

IIII.. VViissiioonnss eett ppeerrcceeppttiivveess ssttrraattééggiiqquueess ddeellaa ppoolliittiiqquuee ddee ll''ÉÉccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirreeddee cchhaaqquuee ppaayyss,,

La lutte contre la pauvreté et larecherche d'une croissance économiquedurable et soutenue, constitue essentielle-ment les impératifs autour desquels doi-vent se mobiliser tous les nigériens. Pourasseoir un véritable développement à labase du pays, dans une perspective àmoyen et long termes, des mesures ambi-tieuses doivent être prises, au plan inter-ne, pendant que d'importantes initiativesdoivent être déployées en direction de nosPartenaires.

En 2002, le Niger a élaboré et adop-té une Stratégie de Réduction de laPauvreté (SRP) comme cadre de référen-ce pour la conduite du développement dupays, répondant avec pertinence aux pré-occupations exprimées par les parties pre-nantes. En 2007 la SRP a été révisé etadopté en Octobre 2007 en donnant nais-sance une nouvelle stratégie dénomméeStratégie de Développement accéléré et deRéduction de la Pauvreté (SDRP).

Les axes majeurs de la SDRP ont étéconçus sur la base des enseignements tirésde la mise en œuvre des actions de déve-loppement de ces dernières années, enparticulier, des aspirations profondes despopulations, des orientations fixées par leGouvernement, des exigences de croissan-ce favorable aux pauvres et en tenantcompte de la dynamique d'intégrationrégionale dans laquelle se situe le Niger.

La SDRP a pour ambition de réduirela pauvreté dans toutes ses dimensions etde réaliser l'ensemble des Objectifs duMillénaire pour le Développement (OMD)fixés pour l'horizon 2015.

IIIIII.. RReeccoommmmaannddaattiioonnss ppoouurr uunnee vviissiioonnaaffrriiccaaiinnee uunniiffiiééee dd''EESSSS..

Résister aux effets de la mondiali-sation et construire sur une base solidaire;

Créer un cadre d'échange desacteurs d'ESS en Afrique.


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gramme québécois de développementinternational (PQDI) à travers CarrefourCanadien international (CCI). Il est mis enœuvre par l'organisation nigérienne pourla promotion de l'hydraulique et leDéveloppement à la base (ONPHDB).

La mise en œuvre du projet estbasée sur l'approche participative avec uneréelle implication des communautés béné-ficiaires. Ainsi, les membres de la coopé-rative ont participé activement à l'identi-fication, l'exécution et le suivi des activi-tés sur le terrain.

IImmppaacctt ééccoonnoommiiqquuee

Le projet a aidé à la mise en placed'une unité de production et de transfor-mation du beurre de karité. Le fonction-nement de cette unité permet de dévelop-per une politique de filière. En amont, l'a-mande de karité utilisée est achetéeauprès des femmes des cinq villages d'in-tervention du projet. Plusieurs femmes desvillages d'intervention du projet disposentainsi d'une source de revenu leur per-mettant de faire face à certaines dépensesdu foyer.

Le fonctionnement même de l'unitéde production a permis la création detrois (3) emplois permanents. Il s'agit dumeunier, de la gérante et de la respon-sable de la production. Ces trois agentsperçoivent des indemnités par mois cha-cun. De plus, les productrices de beurrede karité et de savon reçoivent un reve-nu journalier.

Par ailleurs, l'installation de cetteunité de transformation se traduit par ungain de temps que les femmes consacrentà d'autres activités économique, puisque lafabrication du beurre n'est plus faite defaçon traditionnelle.

En aval, le beurre de karité produitet transformé (pommade, savon et autresproduits dérivés) sont commercialisés loca-lement et à Niamey. Il y a de la créationde la valeur ajoutée au niveau de cetteactivité.

IImmppaacctt ssoocciiaall

Même si le projet n'a pas fait d'im-portantes réalisations au profit des sec-teurs sociaux, les cours d'alphabétisionsont porté sur des thèmes pertinentscomme l'hygiène et assainissement, laprotection de l'environnement, etc. Desfemmes bien instruites prennent ainsiconscience de leur rôle dans la société etpeuvent participer activement au proces-sus de prise de décision. C'est ce qui setraduit par leur ouverture d'esprit et leurbon niveau de compréhension des avan-tages sociaux liés aux activités du projet.

Avant l'intervention du projet, lerevenu était très faible au niveau des dif-férents villages touchés. Avec la régularitédu revenu, les femmes prennent en char-ge certaines dépenses de santés et d'ali-mentation. C'est donc un facteur impor-tant de l'autonomisation des femmes, dansun milieu où l'exode rural expose les fem-mes à toutes les formes de précarité.

Lorsque le projet avait entamé lespremières rencontres avec la population,les cinq villages travaillaient de manièreisolée. Les initiatives étaient individuelles.L'organisation des groupements en coopé-rative par le projet, a permis de créer uncadre de concertation pour les cinq villa-ges. Les questions traitées dépassent sou-vent les activités du projet. C'est unacquis important pour la communauté, carces organisations constituent un moyende mobilisation sociale très souvent solli-cité par les autorités administratives etcoutumières.

IImmppaacctt ssuurr ll''eennvviirroonnnneemmeenntt

Le projet a appuyé des activités derégénération naturelle de l'arbre karitépar la création des pépinières et la for-mation des pépiniéristes au niveau descinq villages. Les actions de sensibilisationet de formation ont entraîné une prise deconscience générale par rapport à l'utilitédu karité et la nécessité de le protéger.

À long terme, les effets de toutes cesactions peuvent avoir un impact positif


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CCoonncclluussiioonnss eett ssyynntthhèèsseess ddeess ppaanneellss

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CCoonncclluussiioonnss eett ssyynntthhèèsseess ddeess ppaanneellssA

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Présentation desconclusions et

synthèses des panels

“La qualité, la transparence, labonne gouvernance et le

respect de l’environnementconstituent la base de la

démarche de l’ESS”

Panel N° 2 sous le thème :"Problématique de l'entreprenariat associa-tif, coopératif et mutualiste"

* MMooddéérraatteeuurr :: Emmanuel KAMDEM,Spécialiste Principal des coopératives auBIT, Genève

* RRaappppoorrtteeuurrss :: Boulmane AOURAGH,Lounis RAHOUTI

* IInntteerrvveennaannttss ::

YYoouusssseeff AALLAAOOUUII SSOOUULLAAIIMMAANNII,membre du Conseil d'Administration de laConférence Panafricaine des Coopératives(CPC), consultant chercheur dans ledomaine des coopératives : “Défi de laformation des formateurs en entreprena-riat associatif, coopératif et mutualiste”

EEmmmmaannuueell KKAAMMDDEEMM “PPaarrttiiccuullaarriittééddee mmaannaaggeemmeenntt ddeess eennttrreepprriisseess ddee ll''EEccoonnoommiieeSSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree”

MMaaddaannii CCOOUUMMAARRII, PrésidentRENAPESS- MALI “Le marketing dans lesentreprises de l'Economie Sociale etSolidaire”

EEmmmmaannuueell KKAAMMDDEEMM “Les problè-mes de commercialisation des produits etservices entres les coopératives africaines”

DDEERROOUULLEEMMEENNTT ::

Le président a introduit ce panel enaffirmant que quant on parle des entrepri-ses de L'ESS, on parle aussi de l'économiede production des biens et services poursatisfaire non seulement les besoins écono-miques et sociaux des adhérents mais aussides clients. Il a ensuite rappelé les interven-tions programmées dans ce panel.

PPRREEMMIIEERREE IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN :: “DDééffii ddee llaaffoorrmmaattiioonn ddeess ffoorrmmaatteeuurrss eenn eennttrreepprreennaarriiaattaassssoocciiaattiiff,, ccooooppéérraattiiff eett mmuuttuuaalliissttee” parM.ALAOUI YOUSSEF SOULAIMANI.

M. ALAOUI dans son introduction aprécisé que la formation des formateursen entrepreneuriat économique et social atoujours existé en Afrique et ce, depuisplusieurs décennies : (Institut Panafricainpour le développement ; Université africai-

ne du développement, ConférencePanafricaine etc.).

M. ALAOUI a précisé que l'objectifest de former des formateurs en entrepre-neuriat social (coopératives, associations,mutuelles etc.) selon le même référentieldes compétences.

Pour lui, former des formateurs selonles mêmes référentiels est un défi à rele-ver par l'Afrique.

CCOONNSSTTAATTSS

M. ALAOUI a émis certains constatscomme suit :

1- les responsables des établissementsscolaires et universitaires et de formationprofessionnelle connaissent peu ou mêmepas les organismes de l'économie sociale,alors que ces mêmes organismes font par-tie intégrante de ces établissement de for-mation ;

2- Absence d'une stratégie cohérentede la formation des formateurs au niveaude ces établissements de formation ;

3- le plus souvent, les entreprises del'ES ne sont connues qu'à travers des loisqui les régissent. Leurs autres dimensionssont ignorées (sociologique, sociale, écono-mique, identitaire) ;

4- dans un grand nombre de paysafricains, l'ingérence des pouvoirs publicsdans les affaires des entreprises de l'ESexiste toujours.

CCOONNTTEEXXTTEE ::

Pour M. ALAOUI, le contexte actuelest favorable au projet de formation deformateurs en ES. Ainsi,

le BIT s'est donné comme prioritéle renforcement de ses travaux sur lesentreprises de l'ES en tant que créateursd'emplois ;

L'OIT soutient l'ES à travers plu-sieurs actions, et a consacré sa recomman-dation 193 à la promotion des coopérati-ves par des activités techniques en colla-


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“L’ESS est une alternative en faveur

d’une démocratie économique”

dans les EES les RH concerne aussi bienles adhérents que le personnel salarié,donc là, il ya deux dimensions à prendreen considération dans des actions de for-mation par exemple.

Quant au Marketing, en entreprisecommerciale on cherche par des stratégiesà augmenter l'efficience et l'efficacité dansl'entreprise. Par contre, en entreprise d'ES,on tient compte aussi en plus, des inté-rêts sociaux des membres.

Sur le plan financier, les entreprisesde l'ES se distinguent par la faiblesse deleurs assises financières et de la dominan-ce de l'humain par rapport au capital. Parconséquent, les investissements extérieursne s'intéressent pas à ce type de structu-re organisationnelle, d'où la nécessité dese contenter de l'autofinancement.

Sur le plan environnemental, enentreprises d'ES, le dernier principe parlede l'engagement vis-à-vis de la communau-té dans laquelle évoluent ces entreprises.

QQUUAATTRRIIEEMMEE IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN :: “LLeess pprroo-bbllèèmmeess ddee ccoommmmeerrcciiaalliissaattiioonn ddeess pprroodduuiittss eettsseerrvviicceess eennttrreess lleess ccooooppéérraattiivveess aaffrriiccaaiinneess”” parM.Emmanuel KAMDEM

Le président a évoqué le déficit per-manent de l'échange entre les entreprises del'ESS en Afrique, alors que ces mêmes paysafricains entretiennent des relations com-merciales avec les pays du Nord dont lestermes de l'échange leur sont défavorables.

Les systèmes de transports sont défi-cients entre les pays africains et à l'intérieurmême de certains pays, donc les entreprisesde l'ES sont effectivement cloisonnées etelles n'entretiennent pas de relations entreelles (en intra et inter pays).

DDEEBBAATT

La première intervention a rappeléqu'étant en économie social, il faut pen-ser durabilité, confiance et rentabilité desentreprises de l'ESS et constate qu'il yaencore des besoins en formation qui n'ontpas été exprimés. Trois propositions ontété émises à savoir :

Réseaux en cours de création doi-vent faire des études de faisabilité sur lesbesoins en formation ;

Réfléchir sur les ressources de finan-cement de ces formations d'où la nécessitéde mettre en place un fonds spécialisé ;

Généraliser l'expérience des insti-tuts africains de formation notammentl'Institut Panafricain de Développement(IPD) pour former les cadres locaux.

D'autres interventions se sont pen-chées sur :

Le contenu des formations quidevrait être adapté à même de faire faceaux défis de l'entreprise de l'ES et lesbénéficiaires de la formation des forma-teurs (adhérents analphabètes);

La particularité, du marketingpour les entreprises de l'ESS ;

La particularité du Managementen ES ;

La mise en place de normes deresponsabilité sociale et environnementaledans les entreprises de l'ES ;

RREEPPOONNSSEESS AAUUXX QQUUEESSTTIIOONNSS DDEESS PPAARRTTII-CCIIPPAANNTTSS ::

Les contenus des formations exi-gent une étude basée sur un cahier descharges pour être précisés suivant lespédagogique et technique. Laquelle forma-tion doit intégrer des stages pratiquespour les formateurs sur le terrain ;

Les formateurs ne peuvent pas don-ner des garanties sur le personnel formé ;

En formation des formateurs, ilfaut connaitre tous les acteurs de l'écono-mie sociale;

La nécessité d'adopter un systèmeMarketing spécifique qui permet non seu-lement de vendre et le produit et leconcept mais aussi les valeurs de l'ESS ;

La gestion des entreprises de l'ESest plus compliquée que celle des entre-prises commerciales car ;


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borant à la base avec les individus et lesgouvernements ;

M. ALAOUI a conclu son interventionpar le fait que la formation des forma-teurs en ES facilitera :

* La promotion des entreprises del'ES dans les établissements scolaires etuniversitaires ;

* L'impulsion des changements descomportements ;

* Le développement des compétencesen entrepreneuriat de l'ES.

DDEEUUXXIIEEMMEE IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN :: " LLee mmaarr-kkeettiinngg ddaannss lleess eennttrreepprriisseess ddee ll''EEccoonnoommiieeSSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree" par M.Madani COU-MARI, Président RENAPESS- MALI

M. MADANI qualifie l'économiesociale et solidaire de réelle et considèreque les entreprises de l'économie sociale àl'instar des entreprises ordinaires " com-merciales " doivent avoir un système demarketing à même d'imposer leur compé-titivité sur le marché.

Pour M. MADANI, les entreprises del'économie sociale, créatrices d'emplois etde richesses sont caractérisées par quatreprincipes à savoir :

La primauté de l'homme par rap-port au capital ;

L'adoption d'un processus démo-cratique dans leur gestion ;

La prise en charge collective etmutualisation quelque soit le résultat(perte ou bénéfice) ;

La production des biens et servi-ces pour des fins non lucratives.

Concernant le marketing chez les entre-prises de l'économie sociale, M. MADANIconsidère que du point de vue marketing,celles - ci doivent pénétrer le marché commetoute autre entreprise ayant un caractèrepurement commercial. Pour ce faire,

les entreprises sociales doiventadapter la démarche marketing classique à

leur cas spécifique.

Trouver des réponses pratiques auxdangers encourus par les entreprises socia-les afin de faire face à la concurrence.

Il faut également améliorer lescapacités d'organisation et de gestion desentreprises sociales et faire profiter cesentreprises des réussites d'autres expériences.

Changer l'image que peut se cons-tituer les clients sur les entreprises sociales.

Renforcer les capacités des entre-prises sociales dans le but de gagner col-lectivement.

LL''oobbjjeeccttiiff rreecchheerrcchhéé eesstt ddee ::

Promouvoir les entreprises de l'ESdans leurs espaces et consolider leur pla-ces sur les différents marchés ;

Développer des stratégies poursatisfaire les clients ;

Connaitre les différentes difficul-tés commerciales et les dépasser et traiterces mêmes difficultés dans leur globalité ;

Développer à partir du réel, desinstruments de communication et les mai-triser ;

Comprendre les messages nonverbaux.

TTRROOIISSIIEEMMEE IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN ::“PPaarrttiiccuullaarriittéé ddee mmaannaaggeemmeenntt ddeess eennttrreepprriisseessddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree” parM.Emmanuel KAMDEM

Sur ce thème, le président du panela relevé quelques particularités en ce quiconcerne la gestion des entreprises del'ESS. En fait, pour lui, la gestion démo-cratique n'existe pas en revanche il y a uncontrôle démocratique de gestion.

De même que la gestion financièrene renferme pas de particularité en entre-prise de l'ES, puisqu'il s'agit de dresser desétats de gestion classique. Par contre, lagestion des RH en entreprise de l'ESS estdifférente par rapport à celle d'une entre-prise dit classique ou ordinaire, puisque


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PPaanneell 33 :: ““FFiinnaanncceemmeenntt ssoolliiddaaiirree eettccooooppéérraattiiff ppoouurr lleess EEnnttrreepprriisseess ddee ll''EEccoonnoommiieeSSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree ((EEEESSSS))””..

* MMooddéérraatteeuurr :: Madani COUMARE,RENAPESS-MALI

* RRaappppoorrtteeuurrss :: Ahmed LAAZIZ etKhalid ALAYOUD

* IInntteerrvveennaannttss ::

EEmmmmaannuueell KKAAMMDDEEMM, SpécialistePrincipal des coopératives au BIT"Problème de financement des entrepriseset organisations de l'économie sociale enAfrique : “LLeess CCOOOOPPEECC eett lleess bbaannqquueess ccooooppéé-rraattiivveess ppeeuuvveenntt-eellllee aappppoorrtteerr llaa ssoolluuttiioonn??”

LLaahhcceenn DDAAOOUUDDII, Professeur univer-sitaire-Député “BBaannqquueess iissllaammiiqquueess ppoouurr lleeddéévveellooppppeemmeenntt eett ccoonnttrree ll''uussuurree”;

FFeerrnnaanndd VVIINNCCEENNTT, Fondateur etSecrétaire Général honoraire de l'InstitutPanafricain de Développement (IPD) : “lleeffiinnaanncceemmeenntt ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee SSoolliiddaaiirree””;

DDhhaarraammjjeeeett BBUUCCKKTTOOWWAARR, SecrétaireGénéral de Mauritus Coopérative UnionLimited-Confédération des Coopératives, IleMaurice “LL''eexxppéérriieennccee ddeess CCooooppéérraattiivveessdd''EEppaarrggnnee eett ddee CCrrééddiitt eenn IIllee MMaauurriiccee”;

RRiiddaa LLAAMMRRIINNII, président d'INMAA,ex-président de la Fédération Nationaledes Associations de Micro crédit (FNAM): "LLeess AAssssoocciiaattiioonnss ddee MMiiccrroo CCrrééddiitt aauu MMaarroocc,,àà llaa ccrrooiissééee ddeess cchheemmiinnss";

YYoouusssseeff EERRRRAAMMII, directeur deCentre Mohamed Six de Soutien à laMicro Finance Solidaire (CMS) :"RReennffoorrcceemmeenntt ddee llaa ssoolliiddaarriittéé ddeessAAssssoocciiaattiioonnss ddee MMiiccrroo ccrrééddiitt eett iinncciittaattiioonn àà llaammuuttuuaalliissaattiioonn ddeess rreessssoouurrcceess".

DDEERROOUULLEEMMEENNTT

Six intervenants se sont succédéspour communiquer sur le thème fixé parpar le panel n° 3 (Financement solidaireet coopératif pour l'entreprise de l'écono-mie sociale et solidaire de financement).

Malgré leurs profils diversifiés (fonc-tionnaire internationaux OIT) ; Professeuruniversitaire engagé, Fondateur del'Institut Panafricain de Développement(l'IPAD), Responsables d'Associations demicro crédit. Expérience pilote d'un payssitué sur l'océan indien ;

La richesse de leur approche adonné lieu à un dénominateur commun àsavoir que :

Les entreprises de l'économie socialeet solidaires par leurs constructions juri-diques ne disposent pas toujours desmoyens financiers nécessaires à leur déve-loppement et à leur consolidation, ellesmettent parfois des innovations difficiles àappréhender par leurs partenaires finan-ciers.

Afin de promouvoir l'économie socia-le comme un véritable mode d'entrepren-dre, il est important de permettre à cesentreprises, d'accéder aux financementsexistants et alternatifs, de bénéficier del'accompagnement nécessaire.

Si ce sont les hommes qui consti-tuent la vraie richesse de l'économie socia-le, ce secteur n'échappe pas aux lois demarché qui exigent d'elles, que leur tré-sorerie soit saine. Leur pérennité etleur développement sont à ce prix.

Au-delà de l'aspect dual de la coopé-rative qui est une Association et aussiune Entreprise, le volet gestion de l'en-treprise demeure une préoccupation domi-nante.

Le défi premier de ce secteur est deréaliser une synthèse entre les besoins etfondements associatifs et communautaireset les besoins de l'entreprise qui obéitaux lois de marché.

Les deux intervenants (Mr KAMDEMet Mr VINCENT) ont mis en garde contrecertains types de financements, les subven-tions notamment qui fragilisent et mettenten situation de dépendance les entreprisesde l'économie sociale et solidaire.


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Il y a faiblesse du capital ;

Difficulté maitriser les profils desadhérents ;

Tenir compte des intérêts socio-économiques des adhérents ;

Pour ce qui est de la responsabilitésociale, il a été rappelé qu'il existe des loiset on ne peut pas se substituer à l'Etatdans ses fonctions régaliennes, donc laresponsabilité sociale doit être respectéedans les entreprises de l'ES.


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YYoouusssseeff AALLAAOOUUIISSOOUULLAAIIMMAANNII

EEmmmmaannuueell KKAAMMDDEEMM MMaaddaannii CCOOUUMMAARRII

Enfin avons-nous de vrais projetsà financer, dans la mesure où l'argentemprunté glisse pour financer de fauxprojets.

Enfin, l'intérêt de l'expériencedes Coopératives d'Epargne et de Créditen Ile Maurice, qui d'une Economie de

monoculture à une diversification de sonEconomie vers des secteurs à haute valeurajoutée réside en la volonté politique desresponsables de ce pays qui s'est transfor-mé d'une économie domestique vers uneéconomie d'exportation.


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Ainsi, Aide et Autonomie ne font pasbon ménage, ils sont contradictoires.

Que faire dés lors que lesbanques classiques ne prêtent de l'argentque si les entreprises de l'économieSociale, soient solvables et présententdes garanties ?

Est -il possible de financer lerisque ?

Selon Mr F. VINCENT ; au demi siè-cle d'expérience, le financement du risque,fera l'objet d'un projet de Développementqui consiste à créer un Fonds Internationalde Garantie (F.I.G) dont l'objectif est d'as-surer des garanties aux catégories insol-vables pour financer leurs projets.

Mr F.VINCENT, à également recom-mandé :

la consultation son ouvrage"Manuel de Financement"

De faire appel au système deBanques alternatives, tout en prenantgarde des fluctuations de change.

De commencer par un effort pro-pre, constitué par la constitution d'uneépargne, mettant en garde que la cotisa-tion n'est pas un outil de financement.

Créer un capital social localdénommé actionnariat populaire.

Quant à Mr E.KAMDEM, éminentspécialiste des coopératives au "BIT" ilaffirme que les Banques alternativesn'existent pas en Afrique à part deuxexpériences menées au Nigéria et auKenya.

Il s'est posé la question de savoirsi les entreprises de l'économie sociale etsolidaire sont prêtes à créer des Banquesalternatives ?

Pour pallier à cette carence, MrKAMDEM, a informé l'audience du projetdu sommet des chefs d'Etats Africains quise réunira en 2011 .Ce Sommet débouche-ra sur la création d'une Banque deDéveloppement Coopératif.

Mr L. DAOUDI, Professeur engagé, aprécisé que les Banques Islamiques fonc-tionnent comme les Banques Classiques ;ils pratiquent des intérêts en deçà de21%. Ils prohibent la pratique de l'Usure.

La Moucharaka, selon Mr L.DAOUDI,est conforme au principe de l'EconomieSociale, dans la mesure ou la Banqueapporte le financement, en s'assurant dela viabilité et solidité du projet présen-té par les porteurs de projets.

En conclusion, l'orateur a critiqué lapratique du Micro crédit, qui selon sonexpression "suce le sang du pauvre, seserait une sorte de Vampire"

Réagissant à la critique de MrL.DAOUDI, Mr R.LAMRINI et Mr Y.ERRA-MI, tous les deux responsables de microcrédit ont présenté et argumenté leuaction comme suit :

Le taux de bancarisation auMaroc ne serait que de 25 %, 75% desmarocains seraient exclus du système ban-caire classique, devant cette carence et enl'absence d'un système de financementadapté et approprié aux populations pau-vres, par définition insolvables, et excluesdu système bancaire, la micro finance ale mérite d'exister, un million deux centmille personnes en ont déjà bénéficié.

Ce n'est qu'en 1999, que le sec-teur du micro crédit est érigé en loi, c'estdonc un secteur jeune, des erreurs peu-vent encore être commises.

Les deux responsables du micro cré-dit su cité se remettent en question de lamanière suivante :

Sommes-nous toujours fidèle ànotre mission originelle?

La finalité des projets est sacri-fiée par les bailleurs de fonds et les Govau profit de l'équilibre des comptes.

On assiste à un glissement de lamission de la micro finance, elle setransforme en banque classique exigeantdes garanties des porteurs de projets.


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RRiiddaa LLAAMMRRIINNII EEmmmmaannuueell KKAAMMDDEEMM LLaahhcceenn DDAAOOUUDDII

YYoouusssseeff EERRRRAAMMII DDhhaarraammjjeeeett BBUUCCKKTTOOWWAARR FFeerrnnaanndd VVIINNCCEENNTT


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PPaanneell 44 :: ““AAggrrééggaattiioonn ppoouurr uunn ddéévveelloopp-ppeemmeenntt ppaarrttiicciippaattiiff tteerrrriittoorriiaalliisséé eett iinnttééggrréé””

* MMooddéérraatteeuurr : Mohamed JAOUAD,Ingénieur Economiste Agricole et Rural

* RRaappppoorrtteeuurrss : Abdelkader FTOUHI,Nadia OULEHRI et Ahmed LAAZIZ

* IInntteerrvveennaannttss :

MMiigguueell DDEE CCLLEERRKK, Directeur del'ONG Echo Communication, Belgique :“Changer les comportements pour undéveloppement durable, expérience pilotede la commune Sidi Boumahdi, Settat”;

SSaaiiddaa TTOOUUFFIIKK, Directrice duLaboratoire Universitaire Management desCompétences et Développement Personnelet Humain, “DDéévveellooppppeemmeenntt PPeerrssoonnnneell eettHHuummaaiinn,, uunnee eexxppéérriieennccee àà llaa FFaaccuullttéé ddeessLLeettttrreess eett ddeess SScciieenncceess HHuummaaiinneess ddeeMMoohhaammmmeeddiiaa”;

JJaallaall JJAABBRRII, Secrétaire Général duMinistère de l'Agriculture, “PPllaaccee ddee ddeesseennttrreepprriisseess ddee ll''EESSSS ddaannss llaa mmiissee eenn œœuuvvrree dduuPPllaann MMaarroocc VVeerrtt ((PPMMVV))”;

ZZaaiidd AANNNNAASSSSEERR, Directeur produc-tion animale de Coopérative COPAG :“HHiissttooiirree ddee vviiee dd''uunnee ccooooppéérraattiivvee mmuullttiiffoonncc-ttiioonnnneellllee :: CCOOPPAAGG”.

LLaahhoouussssiinnee AASSSSEEMMLLAALLII, présidentde la Commune Rurale de TIMOULILTE,de la région de TADLA AZILAL :“TTéémmooiiggnnaaggee dd''aanniimmaattiioonn ddaannss uunnee ccoommmmuunnee,,ccaass ddee TTIIMMOOUULLIILLTTEE”.


Les deux premiers intervenants ontmis l'accent sur la personne humaine aussibien dans son contexte socioculturel quepar la connaissance de ses propres capaci-tés celles du cerveau.

Le troisième intervenant a exposé leplan Maroc Vert et a mis l'accent sur leparadoxe que vit le Maroc entre l'impor-tance du secteur agricole et les difficultésde toutes sortes que vit ce secteur vital.Et à étayer par certains exemples précisqui démontrent le manque d'équilibre quiexiste souvent entre les moyens mis enœuvre et la rentabilité du secteur.

Le 4ème intervenant a éclairé lepanel en parlant d'une expérience de lacoopérative COPAG qui réunit près de12500 producteurs aussi bien dans ledomaine végétal qu'animal.

Des exemples précis (production dejus d'orange pour palier aux problèmesconjoncturels de l'exportation).L'accompagnement des membres dans lagestion de leur vie courante.

Le 5ème intervenant qui est le prési-dent d'une commune rurale après un brefhistorique sur les difficultés pour accéderà la gestion de la commune, a focalisé sonintervention sur le rôle et l'importance dela solidarité de la personne humaine parle processus d'échange.


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SSaaiiddaa TTOOUUFFIIKK GGaauuttiieerr BBRRYYGGOO ZZaaiidd AANNNNAASSSSEERR

JJaallaall JJAABBRRII LLaahhoouussssiinnee AASSSSEEMMLLAALLII

AALLII BBEENNKKIIRRAANNEE//AADDSS

la femme est parmi les catégoriesvulnérables;

l'ADS donne une grande impor-tance à l'approche genre dans une visionglobale se basant sur l'approche droit.

AAccttiivviittééss ::

Renforcement des capacités

Insertion économique à traversdes AGR

Appui aux associations et coopé-ratives/entreprises

Montage de mécanismes de finan-cement local (caisse communautaire).

TTHHIIEERRRRYY JJEEAANNTTEETT// RREENNCCOONNTTRREESS DDUUMMOONNTT BBLLAANNCC

Le rôle de la femme dans les struc-tures de l'ESS-espace MONT BLANC- sefocalise sur quelques expériences :

Les femmes jouent un rôle trèsimportant au niveau de l'animation del'ESS à travers le monde entier.

Fonds territorial de développe-ment : constitution d'un observatoire del'action des femmes qui travaillent dans ledomaine de l'ESS pour valoriser le travailde la femme.

FFAATTMMAA AAIITT MMOOUUHHOOUUCCHHTT// AANNCCAA

Aperçu sur l'arganier

Aperçu sur la structure : associa-tion- coopérative- GIE

Nombre de coopératives passantde 38 à 163

BBuutt ddee ll''aassssoocciiaattiioonn ::

Valoriser le travail de la femme

Autonomisation de la femme

EEZZZZAAOOUUDDII FFOOUUZZIIAA // CCooooppéérraattiivveedd''EEdduuccaattiioonn eett ddee llaa FFoorrmmaattiioonn

Solidarité, entraide sont des principesde la coopérative même pour les coopéra-tives d'éducation et de la formation.

AAccttiivviittééss ::

L'alphabétisation

L'éducation de base

Renforcement des capacités

Insertion économique

Appui aux associations, coopérati-ves et entreprises

Montage des mécanismes definancement

Regroupement des femmes dansdes structures telles que les associations,les coopératives, les réseaux et les GIEdans le but d'autonomiser les femmes).

RReeccoommmmaannddaattiioonnss

11- reconnaissance et capitalisation dela rentabilité sociale des femmes

22- renforcement des capacités enmatière de management

33- solidarité entre les femmes Nord-Sud et Sud-Sud

44- initier des programmes de l'éduca-tion de base et d'alphabétisation ainsi queles AGR

55- intégrer l'ESS dans les programmesnationaux

66- priorité de partenariat Sud-Sud

77- constitution d'un observatoire del'action des femmes qui œuvrent dansl'ESS.


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PPaanneell 55 :: ““AAuuttoonnoommiissaattiioonn ddee llaa ffeemmmmeeàà ttrraavveerrss lleess EEnnttrreepprriissee ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaalleeeett SSoolliiddaaiirree ((EEEESSSS))””

* MMooddéérraatteeuurr : Hamid EL FAROUKI,Ingénieur statisticien-économiste, experten développement.

* Rapporteurs : Ali DRIOUCHE,Hassan DDICH.

* Intervenants :

TThhiieerrrryy JJEEAANNTTEETT, Directeur Généraldu Groupement d'Intérêt Economique(GIE) européen d'Assurance de l'EconomieSociale et Solidaire “EURESA” et présidentde RENCONTRES du Mont Blanc,"LL''eexxppéérriieennccee ddeess RReennccoonnttrreess ddee MMoonntt BBllaanncc"

AAllii BBEENNKKIIRRAANNEE, Directeur duDépartement des Activités Génératrice deRevenus et d'Emploi à l'Agence deDéveloppement Social (ADS) : “AAccttiioonn ddeell''AADDSS eenn ffaavveeuurr ddeess ccooooppéérraattiivveess ddee ffeemmmmeess”

EEtthheell CCOOTTEE, RCDEC (Canada),membre du RIPESS Nord Américain :“FFeemmmmeess eett EESSSS,, uunnee vviissiioonn gglloobbaallee””

FFaattmmaa AAIITT MMOOUUHHOOUUCCHHTT, Directricede l'Association Nationale des Coopérativesd'Argan (ANCA) “ll''AANNCCAA eett sseess ttrrooiiss ddééffiiss ::aallpphhaabbééttiissaattiioonn ffoonnccttiioonnnneellllee,, ccoouuvveerrttuurree ssoocciiaa-llee eett llaabbeelllliissaattiioonn”

FFoouuzziiaa EEZZZZAAOOUUDDII, présidente de laCoopérative des Initiatives Sociales-Fès etmembre du Comité constitutif de l'UnionNationale des Coopératives d'Education etFormation : “CCooooppéérraattiivvee dd''EEdduuccaattiioonn eett ddeeFFoorrmmaattiioonn,, uunnee aalltteerrnnaattiivvee aauuxx ddiippllôômmééss eennqquuêêttee dd''iinnsseerrttiioonn ssoocciioo-ééccoonnoommiiqquuee”

ZZhhoorr RRAACCHHIIQQ, présidente del'Association Femme Action “SSoouuttiieenn aauuxxffeemmmmeess rruurraalleess ppaarr ll''AAllpphhaabbééttiissaattiioonn ffoonnccttiioonn-nneellllee eett lleess AAccttiivviittééss GGéénnéérraattrriicceess ddee RReevveennuuss”


Les intervenants ont fait un diagnos-tic sur la situation de la femme et ontsurtout insisté sur les points suivants :

La pauvreté

La précarité

La marginalisation

L'exclusion

L'analphabétisme

La vulnérabilité

Mais contrairement à cette situationalarmante, on note que beaucoup d'effortsont été déployés en matière de sensibili-sation et de mobilisation.

Les disparités dans le travail.

L'inégalité dont souffre la femme

EETTHHEELL CCOOTTEE

DDiiaaggnnoossttiicc ::

Manifestation de plusieurs évène-ments à travers le monde pour revendi-quer la question de la femme.

La femme doit s'impliquer danstoutes les activités de l'ESS.

Quel est le pourcentage de l'im-plication des populations dans l'ESS : 2/3de la population est analphabète.

Au Nord comme au Sud, la pau-vreté se féminise (responsabilité lourde,violence).

RReeccoouurrss ::

Le renforcement des capacités enmatière de management

La gouvernance

La reconnaissance de la rentabili-té des femmes.

Des groupes de femmes se mobilisentpour changer cette situation, il faut tra-vailler ensemble homme et femme etavoir un espace pour échanger.

Elle n'a pas négligé les efforts quiont été déployés(en faveur de la femme),au niveau de la formation et au niveaudes structures de l'ESS.

La solidarité entre les femmes Nord-Sud grandit.


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PPaanneell 66 :: ““SSoolliiddaarriittéé,, eennttrraaiiddee eett mmuuttuuaa-lliittéé ppoouurr llaa pprrootteeccttiioonn,, llaa pprréévveennttiioonn eett llaaccoouuvveerrttuurree ssoocciiaallee””

* MMooddéérraatteeuurr : Hamid EL FAROUKI,Ingénieur statisticien-économiste, experten développement.

* RRaappppoorrtteeuurrss : Salah BOUASRYA etAbdallah SOUHIR

* IInntteerrvveennaannttss :

AAhhmmeedd CCHHAAHHIIRR, coordonnateur deprogrammes, Représentation del’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)à Rabat : “EExxppéérriieennccee ddeess MMuuttuueelllleessCCoommmmuunnaauuttaaiirreess ddee SSaannttéé eenn ffaavveeuurr ddeess ffeemm-mmeess rruurraalleess””;

EEtthheell CCOOTTEE, spécialiste de lamutualité du Nord “QQuueellqquueess eexxeemmpplleess ddeemmuuttuueelllleess ccoommmmuunnaauuttaaiirreess rrééuussssiieess”;

TThhiieerrrryy JJEEAANNTTEETT, président de ren-contres de mont Blanc sur ES, ““LL''eexxppéérriieenncceeeeuurrooppééeennnnee :: ppaarrttaaggee eennttrree mmuuttuueelllleess””

MMaarrcc NNSSII EENNGGOO, membreFondateur de l’Association Professionnelledes Etablissements des Micros Finances duGabon et membre de la ConfédérationNationale du PG des PME ””PPrréésseennttaattiioonn ddeell’’eexxppéérriieennccee ddee llaa MMuuttuueellllee ddee SSaannttéé dduu GGaabboonn((MMUUSSAAGGAABB))””.


LLee pprreemmiieerr tthhèèmmee ::

““MMuuttuueelllleess ccoommmmuunnaauuttaaiirreess ddee ssaannttéé((MMCCSS)) eexxppéérriieennccee mmaarrooccaaiinnee”” : Mr AhmedChahir coordonnateur de programme,représentation de l'Organisation de lasanté (OMS) Rabat.

Après des études menées par l'OMSen 1993 dans le cadre du programme del'étude des besoins en développement, lapremière mutuelle communautaire a vu lejour en 2002 à la commune rurale deZoumi (province d'Ouezzane).

C'est en 2004 que l'expérience a étéétendue à d'autres provinces du Royaume.

La MCS avait pour objectifs d'assurer :

La couverture médicale pour leshabitants de la commune qui ne bénéfi-cient pas des régimes de couverture exis-tants,

L'amélioration de l'état de santéde la population

Les soins ambulatoires

Son financement s'effectue à traversles cotisations des adhérents, les subven-tions des communes ainsi que des fondsapportés par les organismes internatio-naux.

La mise en œuvre de la MCS s'estopérée en plusieurs étapes :

1°) sensibilisation de la population àl'utilité de la couverture sanitaire,

2°) application d'un taux de cotisa-tion réduit pour encourager l'adhésion dela population à revenus modestes

3°) engagement d'un partenariat desprofessionnels de la santé ( pharmaciens,médecins , centres de santé)

PPrreessttaattiioonnss ffoouurrnniieess ppaarr lleess MMCCSS ::

Le transport des malades auxhôpitaux

Remboursement des médicamentssur la base des ordonnances délivrées parles médecins des centres de santé publique

Les problèmes rencontrés :

Régression du nombre des adhé-rents dans certaines communes

Insuffisance et complexité de l'in-formation

L'application du RAMED ainsi quel'amélioration des services rendus par lesdispensaires et les hôpitaux de la santépublique ont rendu moins utiles certainesprestations des MCS. ce qui s'est répercu-té par un excédent de ressources de cesdernières.


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EETTHHEELL CCOOTTEE AALLII BBEENNKKIIRRAANNEE FFAATTMMAA AAIITT MMOOUU-HHOOUUCCHHTT

EEZZZZAAOOUUDDII FFOOUUZZIIAA TTHHIIEERRRRYY JJEEAANNTTEETT


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CCoonncclluussiioonn ::

Selon l'intervenant, le bilan des MCSau Maroc reste, malgré tout, largementpositif pour les considérations suivantes :

Amélioration des standards de lasanté chez la population communautaire,

Sensibilisation relative de la popu-lation aux besoins de santé.

LLee ddeeuuxxiièèmmee tthhèèmmee ::

““LL''eexxppéérriieennccee eeuurrooppééeennnnee :: ppaarrttaaggee eennttrreemmuuttuueelllleess”” intervenant : Thierry Jeantet : pré-sident de rencontres de mont Blanc sur ES.

L'intervenant s'est posé les questionssuivantes :

Comment rester mutuelle dans lecadre d'une concurrence des assurances ?

Comment rester dans l'économiesociale tout étant mutuelle ou coopérative?

C'est en réponse à ces questions queles coopératives et les mutuelles se sontréunies en groupements d'intérêt écono-mique (GIE) pour :

Mutualiser leurs moyens

Leurs expériences

Leurs projets communs

Leur gouvernance

Leurs compétences humaines

Les GIE ont pour avantage d'êtreflexibles en laissant la personnalité juri-dique et l'indépendance dans la décision àleurs membres. ce sont également desoutils de partage et d'échange aussi bienau niveau interne qu'au niveau externe.

Au titre de la coopération externe leGIE européen a offert par exemple des aidestechniques (savoirs faire) et des aides finan-cières à des syndicats de salariés ainsi qu'àd'autres mutuelles dans différents pays.

Les GIE œuvrent essentiellementdans les domaines suivants :

Assurances dommages

Assurances vie

Assurances santé

Bancaires (auquel cas les mutuel-les se transforment en coopératives)

LLee ttrrooiissiièèmmee tthhèèmmee ::

““PPrréésseennttaattiioonn ddee ll''eexxppéérriieennccee ddee llaammuuttuueellllee ddee ssaannttéé dduu GGaabboonn ((MMUUSSAAGGAABB))““ ;intervenant : Mr MARC NSI ENGO, mem-bre fondateur de l'association profession-nelle des établissements des micros finan-ces du Gabon et membre de la confédé-ration Nationale de PG PME.

La MUSAGAB a été crée en 2004 parla société civile et les syndicats. C'est laseule de son genre qui existe au Gabonjusqu'à maintenant. C'est une mutuelled'assurance maladie volontaire. Elle faitadhérer les familles, par ailleurs consti-tuées de deux à huit personnes.

Parmi ses particularités c'est qu'elle n'apas encore de statut juridique reconnu parl'Etat Gabonais comme elle n'autorise pas lelibre choix des prestataires de soins.

Elle collecte les cotisations de sesmembres pour les affecter à ses diversesprestations sans dépasser un plafond deremboursement qu'on appelle “calle” pourtenir compte des taux réduits des cotisa-tions pratiquées.


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MMAARRCC NNSSII EENNGGOO EETTHHEELL CCOOTTEE TTHHIIEERRRRYY JJEEAANNTTEETT

OOuuttccoommee II :: aa wwoorrkkiinngg ddeeffiinniittiioonn ooff tthheessoocciiaall eeccoonnoommyy

“A concept designating enterprisesand organisations, in particular cooperati-ves, mutual benefit societies, associations,foundations and social enterprises, whichhave the specific feature of producinggoods, services and knowledge while pur-suing both economic and social aims andfostering solidarity.”

OOuuttccoommee IIII :: AA DDeeccllaarraattiioonn

Recognition of the role of thesocial economy and its enterprises andorganisations in the African society, aswell as their role in responding to themultifaceted crisis affecting African coun-tries and their people

Conviction that the social econo-my provides complementary paths todevelopment that bring together in acoherent manner the concerns of econo-mic sustainability, social justice, ecologicalbalance, political stability, conflict resolu-tion and gender equality

Acknowledgement of the contri-bution of social economy enterprises andorganisations in: meeting women's andmen's needs and aspirations, contributingto the decent work agenda, addressing thefood crisis, the HIV-AIDS pandemic, envi-ronmental challenges as well as enhancingvoice and representation

OOuuttccoommee IIIIII:: TThhee PPllaann ooff AAccttiioonn

Objective 1: An increase in therecognition of and partnerships with socialeconomy enterprises and organizations

Objective 2 : Increase knowledgerelated to the promotion of social economyenterprises and organizations and the reinfor-cement of African social economy networks;

Objective 3: Establish an enablingpolicy, legal and institutional environmentfor social economy enterprises and organi-zations; as well as strengthening and pro-moting social economy structures at thenational level;

Objective 4 : The social econo-my enterprises and organizations becomemore effective, efficient and contributeto the populations' needs in terms ofincome creation, social protection,employment promotion, rights at work,food security, environmental protection,fight against HIV-AIDS, elimination ofchild labour and the impact mitigationof the crisis.

OObbjjeeccttiivvee II :: GGlloobbaall LLeevveell

FFoorr tthhee IILLOO

Discussion at the InternationalLabour Conference

Increasing ILO's capacity

Promoting the social economyconference during upcoming events

FFoorr ssoocciiaall eeccoonnoommyy ssttaakkeehhoollddeerrss

Partnerships between social eco-nomy actors

Connecting social economy net-works

OObbjjeeccttiivvee IIII :: RReeggiioonnaall LLeevveell

Increasing the capacity ofGovernments and social partners, otherstakeholders to promote the social econo-my

Mobilizing resources for a socialeconomy programme for Africa:

Regional Observatory

Exchanges of experiences andpractices

Networks of social economy pro-moters

Set-up of networks of expertise

Objective III : National Level

A conducive environment

Platforms of coordination, advoca-cy and dialogue

Country specific action plans


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PPrréésseennttaattiioonn,, JJüürrggeenn SSCCHHWWEETTTTMMAANNNN,,DDiirreecctteeuurr RRééggiioonnaall AAddjjooiinntt dduu BBIITT ““LLeessRReeccoommmmaannddaattiioonnss ddee llaa rreennccoonnttrree ddeeJJoohhaannnneessbbuurrgg ((OOccttoobbrree 22000099)) eett lleess aalltteerrnnaattii-vveess ddee ll’’EESSSS ffaaccee àà llaa ccrriissee ffiinnaanncciièèrree eett ééccoo-nnoommiiqquuee iinntteerrnnaattiioonnaallee””..

MMooddéérraattrriiccee :: Ethel COTE, RCDEC(Canada), membre du RIPESS NordAméricain

RRaappppoorrtteeuurrss :: Chaabane SABAR etFatma AQIL

RRééaaccttiioonnss pprrooggrraammmmééeess ddee ::

EErriicc LLAAVVIILLLLUUNNIIEERREE, membre duConseil d’Administration du RIPESS,

MMaaddaannii CCOOUUMMAARREE, président duRENAPESS- Mali

TThhiieerrrryy JJEEAANNTTEETT, Président deRencontres du Mont Blanc sur ES,

NNaabbiill MM’’RRAADD, PrésidentAdministrateur d’Énergie Alternatives :“LLeess CCooooppéérraattiivvee dd’’AAccttiivviittéé eett dd’’EEmmppllooii”;

GGaauuttiieerr BBRRYYGGOO, ReprésentantAfrique d’Echos Communication, “EEcchhoossCCoommmmuunniiccaattiioonn aauu MMaarroocc eett eenn AAffrriiqquuee,,IInniittiiaattiivvee ddee HHAARRUUBBUUNNTTUU”;

KKeebbiirr HHAANNNNOOUU, Directeur duDéveloppement Local, Agence deL’Oriental “LLaa ssttrraattééggiiee ddee ll’’AAggeennccee ddeeDDéévveellooppppeemmeenntt ddee ll’’OOrriieennttaall eenn mmaattiièèrree dd’’eenn-ccoouurraaggeemmeenntt ddee ll’’aauuttoo eemmppllooii”.

ILO Conference :

"TThhee SSoocciiaall EEccoonnoommyy -AAffrriiccaa''ss RReessppoonnsseettoo tthhee GGlloobbaall CCrriissiiss" ((JJoohhaannnneessbbuurrgg,, 1199-2211OOccttoobbeerr 22000099))

OOrrggaanniizzaattiioonn,, ppllaann ooff aaccttiioonn,, ffoollllooww-uupp

BByy JJüürrggeenn SScchhwweettttmmaannnnIInntteerrnnaattiioonnaall LLaabboouurr OOffffiicceeRReeggiioonnaall OOffffiiccee ffoorr AAffrriiccaaAAddddiiss AAbbaabbaa

CCoonntteexxtt ooff tthhee CCoonnffeerreennccee

The relationship between Africa,the social economy, the global crisis andthe ILO;

The social economy and Africa:an age-old, yet vibrant tradition;

Africa and the global crisis: thecontinent is not responsible for the crisis,but suffers from its effects;

The social economy and the glo-bal crisis: resilience and response;

The social economy and the ILO:a mandate dating back to the foundationof the organization, and renewed in 2008;

The ILO and the global crisis:1919, the World Commission, the GlobalJobs Summit, the G 20, the Global JobsPact;

The ILO and Africa: a pioneer inthe fight for the continent's emancipation.

TThhee CCoonnffeerreennccee

Over 200 participants:

* Social economy promoters, leadersand practitioners from 39 African coun-tries, plus constituents from all fiveAfrican sub-regions;

* Social economy promoters fromoverseas (12 countries from the Americas,Asia and Europe);

* Development partners, projects,ILO staff;

Objectives:

* To share knowledge and experien-ce about different social economy modelsfrom around Africa;

* To discuss how to mobilize thesocial economy in response to the crisesin Africa;

* To develop the contours of a pro-gramme to promote the social economy inAfrica;

* To assess the desirability and feasi-bility of putting the social economy onthe international agenda


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formal sector; their members, however,may remain in the informal economy.

Between rural and urban, and localand global: social economy entities canopen markets, provide financial intermedia-tion, facilitate procurement, organize mar-ket information, etc. SE organizations are,by definition, local in nature, but have theability to connect the local to the global.

Between economic and socialconcerns: social economy entities usuallyhave a dual nature as businesses and asso-ciations of people. They ensure that eco-nomic and financial interests remain inbalance with social and societal concerns.

Between workers and employers.

Between the four strategic objec-tives of the ILO.

RRaappppoorrtt ssuurr llaa pprréésseennttaattiioonn ddeeSSCCHHWWEETTTTMMAANNNN eett ssuurr lleess rrééaaccttiioonnss

Nous commençons par citer les pointsforts que M SCWETTMANN a présentéconcernant la conférence de l'expérience del'Afrique dans le domaine de l'ESS en répon-se à la crise économique mondiale.

Il a commencé par présenter les objec-tifs du BIT et a enchainé par la crise mon-diale dont il a bien souligné que l'Afriquen'est pas responsable de cette crise maisson expérience dans le domaine de l'ESSdoit être renforcé, soutenu et pris commemodèle à l'échelle mondiale pour passe del'échelle locale à celle globale et surtoutpour présenter les concepts de l'ESS surl'Agenda de la conférence de Genève pourtraduire les recommandations en législationà l'échelle mondiale.

Pour cela, il faut surtout développerla communication autour de l'ESS danscertains pays du Nord qui ne le connais-sent pas

BBRRYYGGOO// EECCHHOOSS CCOOMMMMUUNNIICCAATTIIOONN

J'enchaine avec la réaction de MBRYGO qui a parlé de l'expérience "Harubuntu " qui a associé un réseau de

journalistes à l'échelle internationale pourl'encadrement des projets de la populationà Nairobi et de communiquer ces expé-riences à l'échelle globale.

NNAABBIILL MM''RRAADD//EENNEERRGGIIEESS AALLTTEERRNNAATTIIVVEESS

Partant du fait que chaque êtrehumain a une énergie l'idée est de mett-re toutes ces énergies ensemble pour lesutiliser d'une manière collective

Ce qui les a conduit à innover encréant une entreprise (groupement) avecdes composantes diversifiées de métiers :interactivité.

Intérêt de coopération de se ren-dre service=possibilité de changer demétier se reconvertir avec la possibilitéd'adaptation au contexte socioéconomiquede chaque pays.

TTHHIIEERRRRYY JJEEAANNTTEETT//RREENNCCOONNTTRREESS DDUUMMOONNTT BBLLAANNCC

Participer au sommet de Novembre2011 sur un nouveau modèle de développe-ment, c'est une plateforme pour échanger.

Le président de cette association arappelé la persistance de la crise écono-mique mondiale et que l'association estune plateforme de projets dans différentsthèmes et repose sur le développement departenariat et invite les participants à pas-ser des conventions avec le Mont Blancafin de construire ensemble le modèled'ESS favorisant les projets.

AAHHMMEEDD FFAARRIIDD// VVIILLLLAAGGEE NN''JJEEBBLLAA

Il a avancé qu'il y a de nouvelles for-mes de coopération et a mis l'accent surles mesures d'accompagnement de l'ESS :financement une banque doit être desti-née à cela. Ila également rappelé com-ment son village a été restauré par la soli-darité de la communauté.

MMAADDAANNII CCOOUUMMAARREE// RREENNAAPPEESSSS MMAALLII

Il a sensibilisé sur la vigilance àprendre quant à la multiplication desadeptes et a réagit sur la présentation deM SCHWETTMANN en soulignant que


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Vertical and horizontal integration

Monitoring system to measuresocial economy performance

Curricula for training institutions

OObbjjeeccttiivvee IIVV :: MMiiccrroo aanndd mmeessoo lleevveell

Increase capacity of social econo-my enterprises, through business develop-ment services and training institutions;

Integrate the social economy intolocal economic development strategies;

Mobilize partners for capacity buil-ding of social economy and tools develop-ment;

Improve access of the most vulne-rable population groups to micro-finance,business development services, social ser-vices etc.; for by promoting their partici-pation in social economy enterprises.

FFoollllooww-uupp

1.Turin, November 2009: a bilingual confe-rence report and the action plan in five langua-ges;

2. Tokyo, December 2009: a public semi-nar on the social economy in Africa organi-zed by the World Bank Institute in Tokyo;

3. Turin, February 2010: establishment ofan office-wide task force on the social economy;

4. Brussels, March 2010: presentation ofthe Johannesburg Plan of Action at theEuropean Economic and Social Council(Foreign Relations Section) hearing on thesocial economy;

5. Brussels, March 2010: first and seconddraft of the concept note for a social econo-my observatory (in collaboration with HIVA)

6. Geneva/Turin, May 2010: Joint letterby ROAF and ITC to all other ILO RegionalDirectors inviting them to join the social eco-nomy initiative;

7. Geneva, June 2010: holding of thesocial economy task force meeting;

8. Geneva, June 2010: mandate by theInternational Labour Conference give to theOffice to enhance its work on the social eco-nomy

9. Turin, July 2010: creation of a website and a web-based social economy library;

10. Brussels, July 2010: adoption by theEESC of an opinion on the promotion of thesocial economy in Africa ;

11. Dakar, July 2010: Presentation ofILO's social economy concept and plan ofaction at the occasion of the AU-EU works-hop on employment and decent work; inte-gration of the concept into the EU-AU actionplan;

12. Addis Ababa, July 2010 :presentationof the Johannesburg Plan of Action at theEESC meeting of civil society actors in Africa;

13. Turin, August 2010: Convening of awriter's workshop to produce a policy paperand a reader on the social economy & decentwork;

14. Turin, October 2010: publishing ofthe ILO social economy "reader" in English,French and Spanish;

15. Kenitra, October 2010: establishmentof the African social and solidarity economynetwork;

16. Turin, October 2010: organization ofthe first global social economy academy;

17. Addis Ababa, November 2010:recruitment of an Associate Expert on theSocial Economy in ROAF (funded by Finland)

18. Geneva, November 2010: publishingof a policy paper on the social economy anddecent work;

19. Geneva, November 2010: ILO ofresearch study on social economy organiza-tions in Mali and South Africa;

20. Brussels, December 2010: establish-ment of an observatory of the social econo-my in Africa in collaboration with African andEuropean universities;

21. Addis Ababa, planned for 2011:creation of a challenge fund for social econo-my initiatives in Africa;

22. Venue to be determined, May2011: Holding of the second social economyconference for Africa.

TThhee SSoocciiaall EEccoonnoommyy aass aa BBrriiddggee

Between informal and formal eco-nomies: social economy organizations,being officially recognized, belong to the


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son réseau et autres ne sont pas au cou-rant de ce qui s'est passé aprèsJohannesburg.

Il considère aussi que la formule deTurin (inviter des académiques) ne doitpas éloigner l'ESS de la pratique : tra-vailler avec l'université et pas au sein decette dernière)

Il recommande que cette conférencemette en place une feuille de route quele BIT devrait prendre en compte, que leBIT doit consulter les réseaux qui peuventlui fournir les orientations nécessaires.

EERRIICC LLAAVVIILLLLUUNNIIEERREE//MMEEMMBBRREE DDUU CCAA RRIIPPEESSSS

Le représentant du RIPESS a soulignél'importance de cette rencontre pourrelancer le processus.L'ESS nous éloigne de l'é-conomie tout coût ;

Il rappelle que le RIPESS existe parvous tous, il a réagit par rapport à l'ex-posé en considérant que si on veut cons-truire un modèle de l'ESS, il y a bien desconcepts à repenser comme la compétiti-vité qui n'est pas que financière mais enmatière de solidarité, de qualité (avec tou-tes ses dimensions).


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AAnnnneexxeess

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AAnnnneexxeess A

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Annexes LLaa ddééccllaarraattiioonn ddee KKeenniittrraa;;

LLeess ssttaattuuttss dduu RRAAEESSSS;; LLeess éélléémmeennttss ddee llaa ffeeuuiillllee

ddee rroouuttee aaffrriiccaaiinnee;; LLee pprrooggrraammmmee ddee llaa rreenn-

ccoonnttrree;; LLaa lliissttee ddeess ppaarrttiicciippaannttss;;

LLaa rreevvuuee ddee PPrreessssee;; CCoommiittéé dd’’ooggaanniissaattiioonn ddee llaarreennccoonnttrree((RREEMMEESSSS,, RRIIPPEESSSS))..

Réseaux et groupes ayant participé à larencontre africaine de Kenitra

1- Bénin : Groupe Béninois d'Economie Sociale et Solidaire (GBESS)

2- Burkina Faso : Réseau National de la Promotion d'EconomieSociale et Solidaire (RENAPESS-BBF)

3- Cameroun : Réseau d'Economie Sociale et Solidaire du Cameroun(RESSCAM)

4- Congo RDC : Réseau des Acteurs du Kasai pour une EconomieSociale et Solidaire (REAKES)

5- Côte d'Ivoire : Réseau Ivoirien d'Economie Sociale et Solidaire(RIESS)

6- Gabon : Mutuelle de Santé du Gabon (MUSAGAB)

7- Ile Maurice : Mautitus Cooperatives Saving and Credit League(MACOSCLE)

8- Mali : Réseau National d'Appui à la Promotion d'EconomieSociale et Solidaire (RENAPESS)

9- Niger : Organisation Nigérienne pour la Promotion del'Hydraulique et de Développement à la Base (ONPHDB)

10- Sénégal : Groupe Sénégalais d'Economie Sociale et Solidaire(GESS)

11- Togo : Réseau Togolais d'Economie Sociale et Solidaire (RTESS)

12- Tunisie : Mutuelle Nationale de l'Enseignement de Tunisie(MNET) et Union Nationale des Coopératives Tunisiennes (UNCT)

13- Algérie : Association TAJMAAT N'JEBLA

14- Maroc : Réseau Marocain d’Economie Sociale et Solidaire(REMESS)

La déclaration de Kenitra de KENITRAsur l'Economie Sociale et Solidaire

Rencontre des Réseaux Africainsd'ESS, tenue à Mehdia du 20 au 24 octo-bre 2010.

Nous, représentants des RéseauxAfricains d'ESS, réunis à Mehdia au Marocdu 20 au 24 octobre 2010,

Considérant le rôle de l'ESS dansle développement reconnu par la commu-nauté internationale notamment :

Les rencontres du RIPESSau Luxembourg09 en avril 2009 ;

L'OIT lors de sa confé-rence de Johannesburg en octobre 2009 ;

Les rencontres du MONTBLANC.

Considérant les riches et diversesexpériences de terrain des entreprises etorganisations de l'ESS ;

Considérant la diversité des entre-prises de l'ESS opérantes isolément sansaucun espace de concertation au niveaucontinental ;

Considérant l'importance desacteurs de l'ESS en Afrique ;

Considérant la nécessité de capi-taliser les acquis et expériences des diversacteurs africains et internationaux enmatière de développement ;

Considérant l'insuffisance deséchanges inter et intra régionaux enmatière d'ESS ;

Considérant le manque de valo-risation des produits et services de l'ESSen Afrique ;

Considérant la faiblesse de lamobilisation des ressources locales natio-nales, continentales et internationales enfaveur des acteurs de l'ESS ;

Considérant le rôle de résistancejoué par l'ESS en réponse à la crise finan-cière et économique qui a secoué lemonde ;

1- Déclarons la création du RAESScomme espace de concertation, d'échangeet de mutualisation des savoirs faire enmatière d'ESS, et comme instrument deplaidoyer en faveur de l'ESS auprès desgouvernements, des instances africaines etinternationales dont le siège est établi àSalé-Maroc ;

2- Adoptons une charte africaine del'ESS ;

3- Approuvons une feuille de routeen vue de créer les conditions de décolla-ge du RAESS ;

4- Appelons les acteurs du dévelop-pement du Nord et du Sud pour accom-pagner les réseaux nationaux existants età créer à travers le RAESS pour leur opé-rationnalisation ;

5- Demandons le renforcement descapacités des entrepreneurs et managersdes entreprises et organisations de l'ESS àtravers des formations appropriées en col-laboration avec des institutions des forma-tions en développement durable (économi-quement, socialement, culturellement etenvironnementalement) ;

6- Demandons la mise en œuvre dela Recommandation 193 de l'OIT sur lapromotion des coopératives 2002, ainsique le plan d'action de la conférenceinternationale de l'OIT et Johannesburg du19 au 21 octobre 2009 ;

7- Demandons à la vulgarisation desbonnes pratiques présentée dans différentspays, lors la rencontre de Mehdia qui ontété présentées pendant la rencontre ;

8- Acceptons l'invitation Tunisiennepour l'organisation de la prochaine rencon-tre en Mars 2011.

FFaaiitt àà MMeehhddiiaa,, llee 2233 ooccttoobbrree 22001100

(voir le document de la déclaration pages 92-93)

DDééccllaarraattiioonn ddee KKeenniittrraa

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DDééccllaarraattiioonn ddee KKeenniittrraaA

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“Représentants des RéseauxAfricains d'ESS, réunis à Mehdia auMaroc du 20 au 24 octobre 2010”

MMaarroocc

TTuunniissiiee

NNiiggeerrTTooggoo

SSéénnééggaall

MMaallii

CCoonnggooRRDDCC GGaabboonn

BBéénniinnAAllggéérriieeBBuurrkkiinnaaFFaassoo

CCaammeerroouunn

IIlleessMMaauurriiccee

CCôôtteedd’’IIvvooiirree

DDééccllaarraattiioonn ddee KKeenniittrraa DDééccllaarraattiioonn ddee KKeenniittrraa

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1) Considérant l'importance du rôledes Entreprises de l'Economie Sociale etSolidaire dans l'implication et la participa-tion de leurs membres dans la gestion deleurs propres affaires dans leurs dimen-sions économique, sociale, culturelle etenvironnementale;

2) Face aux conditions de précaritéet de pauvreté des populations dans lespays africains, malgré les richesses naturel-les et les potentialités économiques qu'ilsrecèlent;

3) Notant les disparités sociales etrégionales en matière de développementhumain dans les pays africains et convain-cus de la nécessité de réduire les inégali-tés et la fracture sociale par l'instaurationde la démocratie et la justice économique;

4) Soucieux de promouvoir la parti-cipation et l'implication de tous les acteursdans la perspective du DéveloppementDurable en agissant pour la préservationdes ressources naturelles dans un environ-nement sain;

5) S'inspirant des recommandationsde la rencontre de Johannesburg du 19 au21 octobre 2009, organisée par le BIT sur"la réponse de l'Afrique à la crise à tra-vers l'Economie Sociale et Solidaire" quiinvite, entre autres, à mettre en œuvre laRecommandation 193 du BIT de 2002 "surla promotion des coopératives";

6) Œuvrant ensemble pour des objec-tifs similaires et convergents dont la fina-lité est l'accès des populations qui en sontprivées, aux droits économiques, sociauxet culturels ;

DDééccllaarreenntt ::

Se constituer en Réseau Africain del'Economie Sociale et Solidaire dénomméci-après RAESS, et adhérent aux présentsStatuts.

AArrtt 11 :: OObbjjeeccttiiffss

Les objectifs du RAESS sont fixéscomme suit :

1) Favoriser et promouvoir le parte-nariat entre les Organisations NonGouvernementales, les Associations, lesCoopératives, les Mutuelles, lesGroupements Professionnels ainsi qued'autres formes de solidarité spécifiqueset leurs structures de second rang par laconstruction de partenariats établis équita-blement et sur la base de la solidarité etde la réciprocité,

2) Coordonner leurs activités, mettreen commun leurs connaissances, partagerleurs expériences, promouvoir la recher-che-action, la formation, la communica-tion, l'échange d'informations et le renfor-cement des capacités et d'expertise ;

3) Echanger les idées en vue d'har-moniser les positions, organiser des plai-doyers en réponse à des interpellations àl'adresse de la société civile africaine etexercer du lobbying pour que le Réseaude l'Economie Sociale et Solidaire dechaque pays soit représenté au sein duConseil Economique et Social du paysconcerné ;

4) Consolider la présence RAESS tantau niveau national, que régional et inter-national par la participation aux rencont-res nationales, régionales et internationa-les, aux sommets mondiaux et aux forumsorganisés sur des thèmes en relation avecle Développement Durable, la mondialisa-tion et ses impacts socio-économiques ;

5) Adopter et adapter lesTechnologies de l'Information et de laCommunication dans la gestion des biens,des relations et des échanges et de la dif-fusion des savoirs et des savoirs faire.

6) Inscrire la démarche dans le cadrede l'Unité Africaine de la stratégie decoopération Sud-Sud et Sud-Nord

7) Valoriser les ressources humainesdes Entreprises de l'Economie Sociale etSolidaire par la communication, la fluiditéet la circulation et la diffusion des infor-mations et données et la mutualisationdes moyens permettant d'acquérir dessavoirs et savoirs faire opérationnels et

SSttaattuuss dduu RRAAEESSSS

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STATUTS DU RESEAU AFRICAIN DE L'E-CONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

NNOOTTEE DDEE PPRREESSEENNTTAATTIIOONN

L'idée de créer un Réseau des"Réseaux de l'Economie Sociale etSolidaire" a germé lors de la rencontre duLuxembourg en avril 2009, durant laquel-le les participants des pays d'Afrique ontconstaté la quasi-inexistence de relationset d'échanges entre les organisations etentreprises de l'Economie Sociale etSolidaire des pays d'Afrique à cause del'absence de cadres et d'espaces de contactet de concertation sur le continent. Il fauttoujours attendre des opportunités offer-tes par des instances du système desNations Unies (BIT) ou d'ONG du Nordpour se connaître et se faire connaître,mais sans oser faire de pas en avant.

C'est pour cette raison que lesréseaux de l'ESS qui se sont rencontrés auLuxembourg se sont donnés rendez vousau Maroc en 2010, en vue de discuter,entre eux et chez eux en Afrique, ducadre idoine de concertation et d'échanged'expériences et d'établissement d'unefeuille de route des alternatives desEntreprises de l'Economie Sociale etSolidaire africaine face à la crise financiè-re et économique mondiale en concevantdes instruments innovés et appropriéspour assurer les conditions préalables à undéveloppement humain durable.

C'est ainsi qu'à l'occasion de l'orga-nisation par le Réseau Marocain del'Economie Sociale et Solidaire (REMESS),à Kenitra-Mehdia, du 20 au 24 octobre2010, de "la rencontre africaine surl'Economie Sociale et Solidaire : Levier dedéveloppement approprié", un espace deréflexion a été dédié au cadre juridiqued'un Réseau Africain de l'Economie Socialeet Solidaire (RAESS).

L'atelier, tenu le samedi 23 octobre,a élaboré un projet de statuts qui ont étéprésentés dans une séance plénière lemême jour et ont été validés après yavoir apporté quelques modificationsacceptées à la majorité.

Le Projet a été présenté article pararticle portant sur les dispositions afféren-tes aux aspects suivants :

aa)) Objectifs;

b) Qualité de membre;

c) Organes de gouvernance;

AAsssseemmbbllééee GGéénnéérraallee

CCoommiittéé ddee CCoooorrddiinnaattiioonn

RRéésseeaauuxx NNaattiioonnaauuxx

SSeeccrrééttaarriiaatt EExxééccuuttiiff

d) Patrimoine et Ressources;

e) Représentation légale;

f) Champ du Règlement Intérieur;

g) Dispositions d'ordre général :siège, dévolution du solde de liquidationen cas de dissolution.

Le projet traite des attributions, com-position et fonctions assignées à chaqueorgane de gouvernance.

Sur certaines questions le projet ren-voie au Règlement Intérieur qui doit enpréciser les détails.

Il s'agit, entre autres, de la représen-tation aux Assemblées, des modalités deprésentation des dossiers de candidature àl'adhésion, des nominations aux postesvacants dans l'intervalle des Assembléesélectives, des recrutements du personnel…..

"Réseaux de l'Economie Sociale etSolidaire"

SSTTAATTUUTTSS

PPrrééaammbbuullee

Les représentants des Réseaux afri-cains de l'Economie Sociale et Solidaire,réunis le samedi 23 octobre 2010, àMehdia- Kenitra (Maroc), à l'occasion de"la rencontre africaine sur l'EconomieSociale et Solidaire : Levier de développe-ment approprié", (20 au 24 octobre 2010)mandatés par leur Réseau Nationalrespectif,

SSttaattuuss dduu RRAAEESSSSA

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AArrtt 66 :: AAsssseemmbbllééee GGéénnéérraallee OOrrddiinnaaiirree

66-11- L'assemblée générale ordinaireest composée des Présidents des Réseauxmembres du RAESS ou leurs représentantsmandatés à cet effet.

66-22- Chaque Réseau, selon un quotaque fixe le Comité de Coordination confor-mément aux dispositions que prévoit lerèglement intérieur, désigne le nombre dedélégués qui peuvent assister àl'Assemblée Générale, selon les catégories:ONG, coopératives, mutuelles, assurances,Groupements Professionnels, Epargne etCrédit, Habitat, Commerce Equitable etSolidaire, Tourisme Culturel, InitiativesSociale, Education et Formation. Chaqueréseau membre a une seule voix quelquesoit le nombre de délégués qui prennentpart à l'assemblée générale.

66-33- L'Assemblée Générale Ordinairese réunit une fois tous les deux ans surconvocation du Coordinateur qui en diri-ge les travaux

66-44- La convocation doit être faiteau moins deux mois à l'avance et doitcomprendre un ordre du jour fixé par leComité de Coordination ;

Le membre de l'assemblée peut sefaire représenter par procuration.

Cependant, aucun membre ne peutdétenir plus de deux pouvoirs y comprisle sien.

66-55- Sur première convocation l'as-semblée délibère valablement par la pré-sence ou la représentation au moins de lamoitié des membres en situation réguliè-re via à vis du RAESS. Si le quorum n'estpas atteint la deuxième réunion se tientdans les vingt quatre heures (24h) qui sui-vent et délibère valablement quelque soitle nombre de présents et représentés. Lesdécisions sont prises à la majorité simpledes présents et représentés.

L'assemblée générale prend connais-sance des rapports moral et financier, queprésente le Comité de Coordination pourla période précédente.

Elle en discute le contenu et adressedes recommandations au Comité deCoordination.

Le secrétariat Exécutif présente unrapport sur les activités de la périodeécoulée, un programme et un budget pourla période suivante.

L'assemblée générale entend le rapportd'audit du commissaire aux comptes ;

66-66- Elle se prononce sur ses rapportspar un vote donnant lieu au quitus pourl'exercice précédent ou dans le cas contrai-re exige du Comité de Coordination pré-sentation d'informations complémentairessur sa gestion.

66-77- L'Assemblée Générale élit lesmembres du Comité de Coordination surla base d'une liste comprenant pourchaque pays un titulaire et un suppléant.

Le pays à qui échoit la présidencedésigne un troisième membre qui devientsuppléant.

66-88- L'Assemblée Générale délibèresur les points inscrits à l'ordre du jourétabli par le Comité de Coordination.

Elle élabore une "Feuille de Route" duRAESS, adopte une "Charte des Valeurs" etfixe les options quant à la stratégie à adop-ter pour atteindre ses objectifs.

AArrtt 77 :: AAsssseemmbbllééee GGéénnéérraallee EExxttrraaOOrrddiinnaaiirree

77-11- L'Assemblée Générale Extraordinaire se réunit sur convocation duCoordinateur ou de deux CoordinateursAdjoints.

77-22- Elle se réunit pour délibérer sur :

La modification ou révision desstatuts;

L'exclusion d'un membre pourfaute grave;

La dissolution du RAESS.

La convocation est faite au moinstrois mois avant la date de l'assemblée.


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qualitatifs ayant un effet sur la perfor-mance des entreprises et l'amélioration desrevenus et la répartition équitable desrichesses entre ceux et celles qui contri-buent à leur réalisation tout en combat-tant la pollution et en protégeant l'envi-ronnement,

8) Etudier la faisabilité de montageet de réalisation des partenariats inter-coopératives de valorisation des produitspar agrégation et organisation des filièresen vue d'instaurer un circuit d'échangescommerciaux(produits et services) entreles coopératives de producteurs et deconsommateurs, entre les pays africains etavec les coopératives de consommateursdans le Nord

9) Mettre en œuvre des modes dereprésentation permettant aux pouvoirspublics de chaque pays de compter sur desinterlocuteurs représentatifs, conscients etresponsables, afin de développer le dialo-gue civique et social,

Pour ce faire, RAESS établit des rela-tions de coopération et de partenariatavec les services publics, les collectivitéslocales, les organismes d'aide au dévelop-pement nationaux et internationaux, gou-vernementaux et non gouvernementaux.

AArrtt 22 :: SSiièèggee

Le siège RAESS est établi au Marocà Salé. Le siège du Réseau de l'EconomieSociale et Solidaire dans chaque paysmembre est considéré comme étant uneantenne nationale.

Il peut être transféré, dans toutautre pays africain sur décision del'Assemblée Générale avec deux tiers (2/3)des voix des membres présents ou repré-sentés.

AArrtt 33 :: DDuurrééee

La durée du RAESS est illimitée.

AArrtt 44 :: MMeemmbbrreess

44-11- Le RAESS se compose desRéseaux de l'Economie Sociale et Solidaire

des pays africains, juridiquement consti-tués dans leurs pays respectifs et admispar délibération du Comité deCoordination après étude de dossiers decandidature contenant toutes les informa-tions et données nécessaires.

Le Règlement Intérieur spécifie lesdocuments devant être fournis dans ledossier de candidature.

44-22- La qualité de membre se perdpar :

Démission adressée au Comité deCoordination qui, sous réserve d'un quitusrequis lorsqu'il s'agit d'un gestionnaire duRAESS ou de l'un de ses projets, notifieson accord,

Exclusion pour motif grave pro-noncée par le Comité de Coordinationsuite à un rapport circonstancié établi parun comité ad hoc désigné, après que lemembre concerné ait été entendu. LeRèglement Intérieur spécifie la composi-tion de la commission ad hoc.

Absences répétées non justifiéesaux assemblées générales (au moins troisfois successives) et après explication del'intéressé auprès du Comité deCoordination,

Non-paiement de la cotisationpour deux périodes successives après enavoir été mis en demeure par le Comitéde Coordination.

Dans tous les cas, le RAESS se réser-ve le droit de poursuite, le cas échéant,pour recouvrer ses droits ou réclamerréparation de préjudices ou dommagesubis.

AArrtt 55 :: OOrrggaanneess ddee ggoouuvveerrnnaannccee

Le RAESS comprend les organes sui-vants :

AAsssseemmbbllééee GGéénnéérraallee

CCoommiittéé ddee CCoooorrddiinnaattiioonn

SSeeccrrééttaarriiaatt EExxééccuuttiiff


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Chaque collège est représenté aucomité par un Coordinateur adjoint élupar ses pairs.

Le Comité de Coordination élit, auscrutin secret, parmi ses membres leCoordinateur.

Il nomme un Secrétaire Exécutif quisera choisi parmi les personnes candidatesqui remplissent les conditions fixées dansles termes de référence.

88-77- Le Comité de Coordination défi-nit le programme d'action du RAESS enconformité avec ses objectifs et dans lecadre des orientations et recommandationsde l'Assemblée Générale.

Il examine le rapport d'activité que luiprésente le Secrétaire Exécutif, évalue lesréalisations et décide des mesures ou dispo-sitions qu'il convient de mettre en œuvrepour développer les activités du RAESS.

88-88- Il étudie les comptes du RAESSet prépare les rapports moral et financierà soumettre à l'examen de l'assembléegénérale.

88-99- Le Coordinateur exécute lesdécisions du Comité de Coordination etengage le RAESS dans la limite des desdi-tes décisions qui doivent obligatoirementêtre consignées dans un procès verbal.

Il engage, ordonne et liquide lesdépenses et constate les apports en res-sources et signe les ordres de paiementconjointement avec le Secrétaire Exécutif.

Les fonctions assurées au sein duComité de Coordination ne donnent paslieu à rémunération. Cependant, en cas defrais à engager pour des missions assi-gnées à ses membres, le RAESS les prenden charge sur présentation des justificatifset conformément aux dispositions duRèglement Intérieur.

AArrtt 99 :: RRéésseeaauuxx NNaattiioonnaauuxx

Chaque pays est représenté au seindu RAESS par un seul réseau qui remplitles conditions requises, notamment l'enga-

gement à respecter les valeurs et princi-pes contenus dans la Charte, à mettre enœuvre "la feuille de route", à s'interdiretoutes discrimination pour des raisons,politiques, religieuses, raciale, linguistiqueou ethnique.

AArrtt 1100 :: SSeeccrrééttaarriiaatt EExxééccuuttiiff

1100-11- Le RAESS est administré àtemps plein par un Secrétaire Exécutifrecruté et nommé par le Comité deCoordination.

Les attributions du Directeur Exécutifsont spécifiées dans la lettre d'engagementformant contrat entre l'intéressé et leRAESS.

1100-22- Le personnel administratif etles membres des équipes embauchées pourl'exécution de projets sont recrutés selonla législation et réglementation envigueur.

AArrtt 1111 :: RReessppoonnssaabbiilliittéé

La responsabilité qu'exercent leCoordinateur, ses Adjoints et le SecrétaireExécutif ne les engage personnellement,qu'en cas d'abus et/ou de faute grave.

Les conventions, contrats ou accordsavec les tiers engagent RAESS en tant quepersonne morale et par conséquent lesréseaux qui en sont membres et ce qui ledeviennent ultérieurement.

AArrtt 1122 :: RRèègglleemmeenntt IInnttéérriieeuurr

Un règlement Intérieur est établi parle Comité de Coordination qui l'appliquesous réserve de le soumettre à l'approba-tion de l'assemblée générale lors de saplus proche session.

Le Règlement Intérieur fixe et préci-se les divers points non prévus ou non suf-fisamment explicités par les statuts, notam-ment ceux relatifs à l'administration interne,aux procédures comptables, aux modalités dedésignation des participants aux AssembléesGénérale, au recrutement, remboursementdes frais de missions effectuées sur ordreet pour le compte du RAESS.


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77-33- S'il s'agit de modification ourévision des statuts, l'assemblée délibèrevalablement à la majorité simple des pré-sents ou représentés, à condition que lequorum moitié plus un (1/2 + 1) des mem-bres soit atteint à la première convocation.Si le quorum n'est pas atteint, la deuxièmeréunion dans les vingt quatre heures (24h)qui suivent et délibère quel que soit lenombre de présents et représentés.

77-44- S'il s'agit de l'exclusion d'unmembre ou de dissolution du RAESS,l'Assemblée Générale Extra ordinaire estconvoquée spécialement à cet effet. Elledoit comprendre au moins deux tiers desmembres ayant la qualité de délégué. Sile quorum n'est pas atteint, une secondeassemblée se tient dans les vingt quatreheures (24) qui suivent et délibèrequelque soit le nombre de membres pré-sents ou représentés.

AArrttiiccllee 88 :: CCoommiittéé ddee CCoooorrddiinnaattiioonn

88-11- Le RAESS est administré par unComité de Coordination composé de six(6) membres élus au scrutin secret à lamajorité des voix exprimées pour unedurée de six (6) ans avec le renouvelle-ment du tiers (1/3) par tirage au sort tousles deux ans. Les membres sortants sontrééligibles une seule fois.

La qualité de membre du Comité deCoordination cesse dans le cas où le memb-re concerné est décédé, n'est plus mandatépar le Réseau National qu'il représente oudans le cas où le Réseau du pays qu'il repré-sente n'est plus membre de RAESS.

En cas de vacance de postes en sonsein entre deux assemblées électives, leComité de Coordination pourvoit à lanomination de nouveaux membres selonun dispositif transitoire que précise leRèglement Intérieur.

Les membres titulaires du Comité deCoordination se réunissent au moins unefois tous les Six (6) mois et chaque foisque le Coordinateur le convoque dans undélai d'au moins un mois. Le Comité deCoordination peut décider d'inviter toute

personne qu'il juge utile pour ses travauxà participer à ses réunions.

Le Comité de Coordination peut tenir sesréunions à distance. Toute réunion doit êtresanctionnée par un Procès Verbal qui doit êtrecommuniqué par le net à tous les réseauxmembres dans la semaine qui suit sa tenue.

88-22- Le Comité de Coordination déli-bère valablement à la date de la premiè-re convocation si le quorum (1/2 + 1) estatteint. Il délibère à la deuxième convoca-tion qui se tient dans les vingt quatreheures (24h), quel que soit le nombre deprésents et représentés.

88-33- Les membres du Comité deCoordination peuvent se faire représenterpar procuration ou par leurs suppléants,

88-44- Le Comité de Coordination prendses décisions à la majorité des membresprésents ou représentés et délibère surtoute question qui figure à son ordre dujour indiqué dans les convocations.

88-55- Le Comité de Coordinationcomprend les fonctions suivantes :

Le Coordinateur,

Cinq (5) Coordinateurs Adjoints encharge respectivement des :

a- Associations,

b- Coopératives d'épargne et decrédit, de logement, de commercialisation

c- Mutuelles et AssurancesMutuelles

d- Fondations et GroupementsProfessionnels et

e- Partenariats.

88-66- Les membres sont répartis, àpartir de quatre réseaux, parlant une lan-gue commune, en collèges des :

a- Francophones

b- Anglophones

c- Arabophones

d- Hispanophones - Lusophones.


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FEUILLE DE ROUTE

RRaappppeell dduu ccoonntteexxttee ::

Nous sommes en production de lanouvelle feuille de route de l'ESSAfricaine.

Elle est inspirée par :

La Vision africaine de Bamako2005;

Les existants au niveau interna-tional;

Les divers plans d'actions incluantle plan d'action du BIT;

L'agenda à court terme du Réseauqui se met en place et qui est fondé surla restitution de la Rencontre Mehdia-Kenitra de l'ESS avec entre autres lesacteurs privés et publics;

Et les axes à compléter avec lescontributions pays qui ont été faites endébut de cette rencontre.

Feuille de route

PROPOSITION DES GRANDS AXESDU PROJET DES RESEAUX AFRICAINS2010-2013

AAXXEE 11:: RREENNCCOONNTTRREE IINNTTEERR RREESSEEAAUUXXAAFFRRIICCAAIINNSS::

11.. OObbjjeeccttiiff ::

Dynamiser le mouvement africain del'ESS

22.. AAccttiivviittééss::

État des lieux du réseautage;

RIPESS Afrique : Réseau africainen perspective;

Echange sur les crises affectantla promotion de l'ESS;

Projet fédérateur (Cap Eco Sol);

Actions de partenariat;

Organisation de rencontres (thé-matiques) inter réseaux africains à tousles 2 ans (Forum social Mondial ou aut-

res moments, Forum des chefs d'État deLomé, etc.);

Intégration des nouvelles techno-logies d'information;

Préparation de la participationafricaine au RIPESS :

Format de participation (profilsdes référents par pays, activités à animer,plaidoyer …….);

Stratégies de mobilisation socia-les et des ressources financières;

Echanges inter acteurs sur l'ESSet les relations économiques et financièresafricaines et internationales.

33.. RRééssuullttaattss aatttteenndduuss

Une vision claire et précise duRéseau Africain est définie et partagée parl'ensemble des réseaux nationaux;

l'état actuel du niveau de fonc-tionnement des réseaux nationaux estconnu;

des cadres de concertation sontorganisés pour débattre des questions depromotion de l'Economie Sociale etSolidaire sur le continent Africain.

44- PPrrooffiillss ddeess ppaarrttiicciippaannttss ::

Conseil d'administration du réseauAfricain;

Conseil d'administration des réseauxnationaux;

Acteurs de l'ESS.

AAXXEE 22:: RREENNFFOORRCCEEMMEENNTT DDEESS RREESSEEAAUUXXNNAATTIIOONNAAUUXX ::

11.. OObbjjeeccttiiffss :: Entre 2010-2013, accom-pagner l'émergence et le renforcement deréseaux nationaux dans 13 pays d'Afrique(Bénin, Burkina, Cameroun, Côte d'Ivoire,Congo RDC, Ethiopie, Guinée, Mali, Maroc,Niger, Mauritanie, Sénégal, Togo) Tunisieet ; en 2011 pour les autres pays africainsen vue de la constitution d'un réseau afri-cain de l'ESS. (ouverture sur toutel'Afrique)

LLeess éélléémmeennttss ddee llaa ffeeuuiillllee ddee rroouuttee aaffrriiccaaiinnee

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AArrtt 1133:: PPaattrriimmooiinnee dduu RRAAEESSSS

1133-11- Les ressources du RAESS sontconstituées de :

Contributions et apports desmembres ;

Aides et subventions accordéespar les pouvoirs publics;

Aides, donations et subventionsobtenues des organisations non gouverne-mentales étrangères poursuivants lesmêmes objectifs;

Contributions financières desorganisations intergouvernementales ousimilaires dont l'activité est en relationavec les objectifs du RAESS ;

Fonds mobilisés à l'occasion demanifestations publiques;

Fonds affectés spécialement à laréalisation des projets;

Cotisations des membres, dont lemontant est fixé par le Comité deCoordination.

1133-22- Le RAESS peut posséder desbiens meubles ou immeubles et procéderà toutes les transactions dans la limite dece qui est autorisé par la législation etréglementation en vigueur et qui concou-rent au développement et à la mise enœuvre de ses activités ou en relation avecses objectifs.

AArrtt 1144 :: RReepprréésseennttaattiioonn dduu RRAAEESSSS

Le Coordinateur représente le RAESSvis-à-vis des pouvoirs publics, des autori-tés, des juridictions, des organisations, despartenaires et des tiers.

Il défend ou répond du RAESSdevant la juridiction du pays dont il a lanationalité.

AArrtt 1155 :: DDiissssoolluuttiioonn-DDéévvoolluuttiioonn dduu ssoollddee

1155-11- En cas de dissolution, l'assem-blée générale désigne deux commissairesaux comptes experts liquidateurs quiauront les pouvoirs les plus étendus pour

la réalisation des actifs et le règlementdes passifs.

1155-22- En cas de dissolution duRAESS, le Comité de Coordination décidede la dévolution du solde actif à uneorganisation non gouvernementale, apoli-tique, à religieuse et à but non lucratif àdimension continentale.

1155-33- Les éventuels fonds, bien, meu-bles ou immeubles, occupés ou détenus enpossession par RAESS à titre de manda-taire ou autre, feront retour à qui dedroit.

AArrttiiccllee 1177 :: DDééppôôtt llééggaall

Toute personne porteuse de copiesdes présents statuts et des pièces prescri-tes par la loi est habilitée à effectuer ledépôt légal du dossier du RAESS auprèsdes autorités administratives compétentes.

FFaaiitt àà MMeehhddiiaa llee ssaammeeddii 2233 ooccttoobbrree 22001100..

SSiiggnnaattuurreess

1- ALGERIE

2- BENIN

3- BURKINA FASO

4- CAMEROUN

5- CONGO RD

6- COTE D'IVOIRE

7- GABON

8- ILES MAURICE

9- MALI

10- MAROC

11- NIGER

12- SENEGAL

13- TUNISIE

14- TOGO


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AAxxee 44 :: OOppéérraattiioonnnnaalliissaattiioonn ddeess pprriioorrii-ttééss :: TTIICC,, eennvviirroonnnneemmeenntt,, éénneerrggiieess aalltteerrnnaattii-vveess,, lleess rreessssoouurrcceess,, llaa ggoouuvveerrnnaannccee

AAjjoouutt :: pprroovveennaanntt ddee ll''eexxeerrcciiccee ddeess ffeemm-mmeess

Environnement : Améliorer le cadrede vie et cadre de travail des femmes enESS

MMeettttrree àà pprrooffiitt ::

Créer un espace d'échange fem-mes en ESS;

Créer un espace de commerciali-sation, des savoirs faire, entre les femmes;

Capitaliser et diffuser les bonnespratiques.

Les entreprises d'économie sociale nepeuvent pas être isolées des grandes ques-tions telles que l'environnement et la criseéconomique.

L'exportation de tous les déchetstoxiques vers les pays africains créée desproblèmes majeurs - voir comment intég-rer cette problématique.

L'Afrique est sous alimentée en éner-gie, donc au niveau de l'énergie renouve-lable qui pourrait contribuer au dévelop-

pement de l'Afrique tout en offrant desopportunités aux entreprises d'économiesociale.

La construction scientifique et idéolo-gique à partir des pratiques d'ESS. Il estintéressant de déterminer la différenceentre le capitalisme, le néolibéralisme etl'ESS. Pour que l'ESS soit identifiée commeun modèle de développement.

Il faut imposer l'ESS comme mode deproduction et cela dans chaque pays.

Important d'ajouter l'approche "droit",égalité.

Dans la mise en contexte, on doitnommer les causes, les politiques néolibé-ralistes, le déficit social où 90% de lapopulation de partout de par le mondebénéficie 10% des richesses de la terre.

Ajouter : La sauvegarde des ressour-ces naturelles

Important de ne pas passer soussilence les autres mouvements de la socié-té civile qui s'inscrivent dans les résistan-ces.

Il y a un vide juridique pour lesentreprises d'économie sociale et solidairequ’il est impératif de combler.

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22.. AAccttiivviittééss ::

Il s'agit d'appuyer notamment :

Les actions de structuration auxéchelles locale, régionale et nationale;

La communication, la promotionet la formation en ESS;

L'information et la mobilisationpour RIPESS Asie;

L'organisation d'événements d'ex-pression pratiques pour les acteurs pro-fessionnels;


Des nouveaux réseaux natio-naux sont créés, structurés et formali-sés dans les différents pays concernés(pays ne disposant pas encore deréseau);

Un diagnostic institutionnel estréalisé au sein des réseaux existants pourune mise à niveau éventuelle;

Un système de communicationest créé entre les différents réseaux (cor-respondances, missions d'informations enfrançais initialement et dès 2010 enanglais);

Des obstacles à la mise en placedu réseau continental sont identifiés etsolutionnés;

Des stratégies plus efficaces decollaboration entre les différents acteursde l'ESS sont définies;

Une déclaration africaine actuali-sée mobilisant les réseaux existants etémergeants.

44.. AAcctteeuurrss ccoonncceerrnnééss ::

les Services techniques des diffé-rents États;

les conseils d'administration et lepersonnel des réseaux nationaux;

les partenaires techniques etfinanciers;

les acteurs de base de l'ÉSS;

les représentants africains duconseil d'administration du RIPESS.

AAXXEE 33:: LLAANNCCEEMMEENNTT OOFFFFIICCIIEELL DDUURREESSEEAAUU AAFFRRIICCAAIINN DDEE LL''EESSSS :: RRIIPPEESSSSAAFFRRIIQQUUEE

11.. OObbjjeeccttiiff :: Arrimer le réseau africainformel au RIPESS.

22.. AAccttiivviittééss::

Restitution et Capitalisation deLux09;

Evaluation de la dynamique duréseautage;

Plan d'action à moyen terme duréseau africain.


l'opinion internationale est infor-mée de la mise en place d'un RéseauAfricain consensuel par les réseaux natio-naux de l'ESS;

les conclusions et recommanda-tions de Lux 09 ont été largement diffu-sées auprès des Réseaux nationaux;

un plan d'action à moyen termedu réseau africain est élaboré;

des modalités de collaborationsont établies d'une part entre le Réseauafricain et le RIPESS et d'autre part entrele Réseau africain et des Partenaires tech-niques et financiers.

44- PPrrooffiillss ddeess ppaarrttiicciippaannttss ::

Conseil d'administration duRIPESS;

Conseil d'administration desréseaux nationaux;

Services techniques des Étatsconcernés;

Représentation du RIPESS;

La presse.

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Emmanuel KAMDEM “Particularitéde management des entreprises del'Economie Sociale et Solidaire”

Emmanuel KAMDEM “Les problè-mes de commercialisation des produits etservices entres les coopératives africaines”

Madani COUMARI, PrésidentRENAPESS- MALI "Le marketing dans lesentreprises de l'Economie Sociale etSolidaire"

16h 40min à 17h : Pause

17h à 18h :Débat et synthèse

VVEENNDDRREEDDII 2222 OOCCTTOOBBRREE 22001100

MMAATTIINN

9h à 10h 40min

PPaanneell 33 :: ""FFiinnaanncceemmeenntt ssoolliiddaaiirree eettccooooppéérraattiiff ppoouurr lleess EEnnttrreepprriisseess ddee ll''EEccoonnoommiieeSSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree ((EEEESSSS))""..

- Modérateur : Madani COUMARE,RENAPESS-MALI

- Rapporteurs : Ahmed LAAZIZ etKhalid ALAYOUD

- Intervenants :

Emmanuel KAMDEM, SpécialistePrincipal des coopératives au BIT"Problème de financement des entrepriseset organisations de l'économie sociale enAfrique : Les COOPEC et les banquescoopératives peuvent-elle apporter la solu-tion?"

Lahcen DAOUDI, Professeur uni-versitaire-Député "Banques islamiques pourle développement et contre l'usure"

Fernand VINCENT, Fondateur etSecrétaire Général honoraire de l'InstitutPanafricain de Développement (IPD) : "lefinancement de l'Economie SocialeSolidaire".

Dharamjeet BUCKTOWAR,Secrétaire Général de MauritusCoopérative Union Limited-Confédérationdes Coopératives, Ile Maurice "L'expérience

des Coopératives d'Epargne et de Créditen Ile Maurice"

Rida LAMRINI, présidentd'INMAA, ex-président de la FédérationNationale des Associations de Micro crédit(FNAM) : "Les Associations de MicroCrédit au Maroc, à la croisée des chemins"

Youssef ERRAMI, directeur deCentre Mohamed Six de Soutien à laMicro Finance Solidaire (CMS) :"Renforcement de la solidarité desAssociations de Micro crédit et incitationà la mutualisation des ressources"

10h 40min à 11h 15min : Question/réponse

11h 15min à 11h 30min : Pause

11h 30min à 12h 30min

PPaanneell 44 :: "" AAggrrééggaattiioonn ppoouurr uunn ddéévveelloopp-ppeemmeenntt ppaarrttiicciippaattiiff tteerrrriittoorriiaalliisséé eett iinnttééggrréé ""

- Modérateur : Mohamed JAOUAD,Ingénieur Economiste Agricole et Rural

- Rapporteurs : Abdelkader FTOUHIet Nadia OULEHRI

- Intervenants :

Miguel DE CLERK, Directeur del'ONG Echo Communication, Belgique :"Changer les comportements pour undéveloppement durable, expérience pilotede la commune Sidi Boumahdi, Settat"

Saida TOUFIK, Directrice duLaboratoire Universitaire Management desCompétences et Développement Personnel etHumain, "Développement Personnel et Humain,une expérience à la Faculté des Lettres et desSciences Humaines de Mohammedia"

Jalal JABRI, Secrétaire Général duMinistère de l'Agriculture, "Place de desentreprises de l'ESS dans la mise en oeuv-re du Plan Maroc Vert (PMV) "

Zaid ANNASSER, Directeur pro-duction animale de la Coopérative COPAG: "Histoire de vie d'une coopérative mul-tifonctionnelle : COPAG"

PPrrooggrraammmmee ddee llaa RReennccoonnttrree

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Programme

RENCONTRE DES RESEAUX AFRI-CAINS D'ESS SUR "L'ECONOMIE SOCIALEET SOLIDAIRE : LEVIER POUR UN DEVE-LOPPEMENT APPROPRIE"

(Municipalité de Kenitra et Centre duCroissant Rouge à Mehdia Province deKenitra du 20 au 24 octobre 2010)

MMEERRCCRREEDDII 2200 OOCCTTOOBBRREE 22001100

Accueil et inscription des invités àl'hôtel Assam Kenitra/Centre du CroissantRouge à Mehdia.

JJEEUUDDII 2211 OOCCTTOOBBRREE 22001100

MMAATTIINN

08h 30min à 09h

Accueil et inscription des partici-pants au siège de la municipalité deKenitra ;

09h à 10h20min

Ouverture de la rencontre au siègede la Municipalité de Kenitra

1- Mot de bienvenue d'Aziz RABBAH,Président du Conseil Municipal de Kenitra;

2- Discours du Monsieur le MinistreChargé des Affaires Economiques etGénérales, Nezar BARAKA (Prononcé parMonsieur le SG de ce Ministère);

3- Intervention Ali BENKIRANE,Directeur du Département des ActivitésGénératrices de Revenus et d'Emploi àl'Agence de Développement Social (ADS);

4- Intervention de Mohamed TALBI,Directeur Général de l'Entraide Nationale;

5- Présentation du cadre général etdu programme de la rencontre, AbdeljalilCHERKAOUI, Président du REMESS;

6- Présentation de " la politique, stra-tégie et programme du Maroc enEconomie Sociale et Solidaire " parMonsieur Abdelmounaim GUESSOUS,Directeur du Département de l'EconomieSociale au sein du Ministère Chargé des

Affaires Economiques et Générales.

10h 20 min à 10h 40min : Pause


PPAANNEELL 11 :: ppoolliittiiqquueess,, ssttrraattééggiieess eett pprroo-ggrraammmmeess nnaattiioonnaauuxx eenn mmaattiièèrree dd''EEccoonnoommiieeSSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree"" ::

- Modérateur : Abdeljalil CHER-KAOUI, Président du REMESS

- Rapporteurs : Ali BOUGRINE etSaida TOUFIK

- Intervenants :

- Les représentants des Réseaux afri-cains de l'Economie Sociale et Solidaire :

Benin, 2.Burkina Faso,3.Cameroun, 4.Congo, 5.Cote d'Ivoire,6.Egypte, 7.Gabon, 8. Guinée, 9. IleMaurice, 10.Mali, 11.Niger, 12.Sénégal,13.Togo, 14. Tunisie, 15.Algérie

Communication de Pierre MOOR-KENS, Président De l'ONG EchosCommunication (Belgique) "Les neuro-sciences au service de l'Economie Socialeet Solidaire".

13h 15 min : Déjeuner

AAPPRREESS MMIIDDII

15h à 16h 40min

PPAANNEELL 22 :: "" PPrroobblléémmaattiiqquuee ddee ll''eennttrreepprree-nnaarriiaatt aassssoocciiaattiiff,, ccooooppéérraattiiff eett mmuuttuuaalliissttee ""

-Modérateur : Emmanuel KAMDEM,Spécialiste Principal des coopératives auBIT, Genève

-Rapporteurs : Boulmane AOURAGH,Lounis RAHOUTI

-Intervenants :

Youssef ALAOUI SOULAIMANI,membre du Conseil d'Administration de laConférence Panafricaine des Coopérative(CPC), consultant chercheur dans ledomaine des coopérative : "Défi de la for-mation des formateurs en entreprenariatassociatif, coopératif et mutualiste"

PPrrooggrraammmmee ddee llaa RReennccoonnttrreeA

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SAMEDI 23 OCTOBRE 2010

MMAATTIINN

9h à 11h

77- PPrréésseennttaattiioonn,, JJüürrggeenn SSCCHHWWEETTTTMMAANNNN,,DDiirreecctteeuurr RRééggiioonnaall AAddjjooiinntt dduu BBIITT ""lleessRReeccoommmmaannddaattiioonnss ddee llaa rreennccoonnttrree ddeeJJoohhaannnneessbbuurrgg ((OOccttoobbrree 22000099)) eett lleess aalltteerrnnaattii-vveess ddee ll''EESSSS ffaaccee àà llaa ccrriissee ffiinnaanncciièèrree eett ééccoo-nnoommiiqquuee iinntteerrnnaattiioonnaallee"",,

- Modératrice : Ethel COTE, RCDEC(Canada), membre du RIPESS NordAméricain

- Rapporteurs : Chaabane SABAR etFatma AQIL

- Réactions programmées (5 minutes)de :

Eric LAVILLUNIERE, membre duConseil d'Administration du RIPESS,

Madani COUMARE, président duRENAPESS- Mali

Thierry JEANTET, Président deRencontres du Mont Blanc sur ES,

Nabil M'RAD, PrésidentAdministrateur d'Énergie Alternatives :"Les Coopérative d'Activité et d'Emploi",

Gautier BRYGO, ReprésentantAfrique d'Echos Communication, " EchosCommunication au Maroc et en Afrique,Initiative de HARUBUNTU".

Kebir HANNOU, Directeur duDéveloppement Local, Agence deL'Oriental "La stratégie de l'Agence deDéveloppement de l'Oriental en matièred'encouragement de l'auto emploi"

11h à 11h 20min : Pause

11h 20min 13h15min Débats, ques-tion/réponse

13h 15min : Déjeuner

AAPPRREESS MMIIDDII

15h à 15h 15min

88- PPlléénniièèrree :: iinnttrroodduuccttiioonn àà llaa ddyynnaammiiqquueeaaffrriiccaaiinnee ddee ll''EESSSS ppaarr AAbbddeelljjaalliill CCHHEERRKKAAOOUUII


99-EEssppaacceess ddee ddéébbaattss eenn ggrroouuppeess ((ssiimmuull-ttaannéémmeenntt))..CChhaaqquuee ggrroouuppee ddééssiiggnneerraa uunn rraapp-ppoorrtteeuurr..

9.1- Réflexion sur les éléments de "la feuille de route pou l'ESS en Afrique "Ethel COTE & Madani COUMARE.

9.2- Réflexion sur les éléments pourune "Charte éthique de l'ESS en Afrique"Eric LAVILLUNIERE & Hassan RIFKI

9.3- Réflexion sur le cadre juridiqueet projet de STATUTS d'un "RéseauAfricain de l'ESS" Khady Fall DIOP &Mohamed ABOUWAKIL.

16h 30min à 16h 50min : Pause

16h 50min à 17h

1100- TTeennuuee ddee llaa rrééuunniioonn pplléénniièèrree ddee rreess-ttiittuuttiioonn ppaarr lleess rraappppoorrtteeuurrss eett vvaalliiddaattiioonn ppaarrll''aasssseemmbbllééee ddeess rréésseeaauuxx ddee ll''EESSSS :: AAbbddeelljjaalliillCCHHEERRKKAAOOUUII

10-1- Feuille de route de l'ESS enAfrique,

10-2- Charte éthique des entreprisesde l'ESS africaine,

10-3- Statuts du Réseau Africain del'ESS.

17h à 18h

1111- AAsssseemmbbllééee ddeess RRéésseeaauuxx AAffrriiccaaiinnss ddeell''EEccoonnoommiiee SSoocciiaallee eett SSoolliiddaaiirree

1122- SSyynntthhèèssee eett ccoonncclluussiioonnss ddee llaa rreennccoonn-ttrree :: AAhhmmeedd AAIITT HHAADDDDOOUUTT..

1133- LLeeccttuurree ddee llaa ""DDééccllaarraattiioonn ddee MMEEHH-DDIIAA- KKEENNIITTRRAA ssuurr ll''EESSSS aaffrriiccaaiinnee""

18h à 18h 30min

1144- CCoonnfféérreennccee ddee pprreessssee :: RREEMMEESSSS,,RRIIPPEESSSS,, ((PPrrééppaarreerr uunn ddoossssiieerr ddee pprreessssee))

18h 30min à 20h

1155- VViissiittee gguuiiddééee ddee llaa VViillllee ddee KKeenniittrraa

20h à 23h

1166- DDiinneerr ssppeeccttaaccllee ((TTrroouuppeess aaffrriiccaaiinneess))

PPrrooggrraammmmee ddee llaa RReennccoonnttrree

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Lahoussine ASSEMLALI, présidentde la Commune Rurale de TIMOULILTE,de la région de TADLA AZILAL :"Témoignage d'animation dans une com-mune, cas de TIMOULILTE".


Discussion, question / réponse

AAPPRREESS MMIIDDII

15h à 16h 30min

PPaanneell 55 :: ""AAuuttoonnoommiissaattiioonn ddee llaa ffeemmmmeeàà ttrraavveerrss lleess EEnnttrreepprriissee ddee ll''EEccoonnoommiiee SSoocciiaalleeeett SSoolliiddaaiirree ((EEEESSSS))""

- Modérateur : Hamid EL FAROUKI,Ingénieur statisticien-économiste, experten développement

- Rapporteurs : Hassan DDICH,Khalid ALAYOUD

- Intervenants :

Thierry JEANTET, Directeur Généraldu Groupement d'Intérêt Economique (GIE)européen d'Assurance de l'Economie Socialeet Solidaire "EURESA" et président de REN-CONTRES du Mont Blanc, "L'expérience desRencontres de Mont Blanc"

Ali BENKIRANE, Directeur duDépartement des Activités Génératrice deRevenus et d'Emploi à l'Agence deDéveloppement Social (ADS) : "Action del'ADS en faveur des coopératives de femmes"

Ethel COTE, RCDEC (Canada),membre du RIPESS Nord Américain :"Femmes et ESS, une vision globale"

Fatma AIT MOUHOUCHT,Directrice de l'Association Nationale desCoopératives d'Argan (ANCA) "l'ANCA etses trois défis : alphabétisation fonction-nelle, couverture sociale et labellisation"

Fouzia EZZAOUDI, présidente dela Coopérative des Initiatives Sociales-Fès etmembre du Comité constitutif de l'UnionNationale des Coopératives d'Education etFormation : "Coopérative d'Education et deFormation, une alternative aux diplômés enquête d'insertion socio-économique"

Zhor RACHIQ, présidente del'Association Femme Action "Soutien auxfemmes rurales par l'Alphabétisation fonc-tionnelle et les Activités Génératrices deRevenus"

18h à 18h 45min : Question/ réponse

16h 50m : Pause

16h 50min 18h

PPaanneell 66 :: ""SSoolliiddaarriittéé,, eennttrraaiiddee eett mmuuttuuaa-lliittéé ppoouurr llaa pprrootteeccttiioonn,, llaa pprréévveennttiioonn eett llaaccoouuvveerrttuurree ssoocciiaallee""

- Modérateur : Hamid EL FAROUKI,Ingénieur statisticien-économiste, experten développement.

- Rapporteurs : Salah BOUASRYA etAbdallah SOUHIR

- Intervenants :

Ahmed CHAHIR, coordonnateurde programmes, Représentation del'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)à Rabat : “Expérience des MutuellesCommunautaires de Santé en faveur desfemmes rurales”

Ethel COTE, spécialiste de lamutualité du Nord "Quelques exemples demutuelles communautaires réussies".

Thierry JEANTET, président de ren-contres de mont Blanc sur ES, “L'expérienceeuropéenne : partage entre mutuelles”

Marc NSI ENGO, membreFondateur de l'Association Professionnelle desEtablissements des Micros Finances du Gabonet membre de la Confédération Nationale duPG des PME "Présentation de l'expérience dela Mutuelle de Santé du Gabon (MUSAGAB)"

18h à 18h 45min : Débat et ques-tion/réponse


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DIMANCHE 24 OCTOBRE 2010

9h à 11h

1177- VViissiitteess aauuxx ccooooppéérraattiivveess ddeess ppoottiieerrssddee llaa zzoonnee iinndduussttrriieellllee OOuulljjaa-SSaalléé eett àà llaa vviilllleeddee RRAABBAATT ((llaa ccaappiittaallee dduu MMaarroocc))..

12h Déjeuner

1188- DDééppaarrtt ddeess ddééllééggaattiioonnss aaffrriiccaaiinneess eettddeess iinnvviittééss iinntteerrnnaattiioonnaauuxx.

Comité Logistique et Communication :

Noureddine EL HARRAK, (0661220940),

Lahcen ACHIBANE (0674905943),

Abdeljalil CHERKAOUI (0661155782),

Driss LYAKOUBI (Journaliste 0661667212),

Abdelaziz ERROUMANI (journaliste 0661296204).

Comité Scientifique et Pédagogique :

Coté REMESS :

Ahmed AIT HADDOUT (0661360017);

Mohamed JAOUAD (0661928183);

Youssef ALAOUI SOULAIMANI(0653208814).

Coté RIPESS :

Ethel COTE;

Eric LAVILLUNIERE;

Madani COUMARE.

Coordination de la rencontre :

Abdesselam EL MOUKET : (0644444535);

Kaoutar EL MOUSTARHFIR : (0669790632).


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Liens site web/revue de presseéléctronique

1 . h t t p : / / w w w . r e n c o n t r e s -montblanc.coop/1088-Creation_d_un_Reseau_afri-cain_de_l_economie_sociale_et_solidaire

2. http://www.atlasinfo.fr/Creation-d-un-Reseau-Africain-de-l-Economie-sociale-et-solidaire_a10921.html

3. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=112&id=141005

4. http://www.recma.org/node/1136

5. http://maghress.com/fr/mapfr/16050

6. http://www.africatime.com/rdc/nouv_pana.asp?no_nouvelle=555304&no_cate-gorie=3

7. http://afriquehebdo.com/09103724-reunion-des-reseaux-africains-deconomie-sociale-et-solidaire-kenitra-du-20-au-24-octobre

8. http://www.fivespirit.eu/RENCON-TRE-AFRICAINE-AFRICAN-MEETING-REU-NION-DE-AFRICA_a1218.html

9. http://biladi.ma/1083725-reunion-des-reseaux-africains-d-economie-sociale-et-solidaire-kenitra-du-20-au-24-octobre.ht

10. http://www.economiasolidaria.org/event/2010/10/20/une_ville_africaine_deco-nomie_sociale_et_solidaire_marruecos

11 . http://a loe.socioeco.org/art i -cle993_fr.html

12. http://www.facebook.com/topic.php?uid=111129021132&topic=16510


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SSoorrttiiee ddee ffiinn ddee rreennccoonnttrreeCCoommiittéé dd’’oorrggaanniissaattiioonn ddee llaa rreennccoonnttrree

Réseau Marocain d’Economie Sociale et Solidaire (REMESS)&

Réseau Intercontinental de Promotion de l’Economie Sociale etSolidaire (RIPESS)

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TTaabbllee ddeess mmaattiièèrreess

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1- Contexte et Objectif de la rencontre Kenitra 2010;

2- Synthèse générale et conclusions;

3- Allocutions de la séance plénière** AAbbddeellmmoouunnaaiimm GGHHUUEESSSSOOUUSS,, DDiirreeccttiioonn ddee ll’’ééccoonnoommiiee

ssoocciiaallee,, MMiinniissttèèrree cchhaarrggéé ddeess AAffffaaiirreess EEccoonnoommiiqquueess eettGGéénnéérraalleess;;

** MMoohhaammeedd TTAALLBBII,, DDiirreecctteeuurr ddee ll’’EEnnttrraaiiddee nnaattiioonnaallee;;** AAllii BBEENNKKIIRRAANN,, AAggeennccee ddee DDéévveellooppppeemmeenntt SSoocciiaall;;** PPiieerrrree MMoooorrkkeennss,, PPrrééssiiddeenntt EEcchhooss CCoommmmuunniiccaattiioonn

BBeellggiiqquuee** AAbbddeelljjaalliill CCHHEERRKKAAOOUUII,, RRrrééssiiddeenntt dduu CCoonnsseeiill

dd’’AAddmmiinniissttrraattiioonn dduu RREEMMEESSSS;;

4- Présentation des communications des pays hôtes

BBéénniinn;; BBuurrkkiinnaa-FFaassoo;; CCaammeerroouunn;; CCoonnggoo RRDDCC;; CCôôttee dd''IIvvooiirree;;GGaabboonn;; IIlleess MMaauurriiccee;; MMaallii;; SSéénnééggaall;; TTuunniissiiee;; TTooggoo;; NNiiggeerr;;

5- Présentation des conclusions et synthèses despanels;

6- Annexes :** LLaa ddééccllaarraattiioonn ddee KKeenniittrraa;;

** LLeess ssttaattuuttss dduu RRAAEESSSS

** LLeess éélléémmeennttss ddee llaa ffeeuuiillllee ddee rroouuttee aaffrriiccaaiinnee

** LLee pprrooggrraammmmee ddee llaa rreennccoonnttrree

** LLaa lliissttee ddeess ppaarrttiicciippaannttss;;

** LLaa rreevvuuee ddee PPrreessssee;;

** CCoommiittéé dd’’oorrggaanniissaattiioonn ddee llaa rreennccoonnttrree;;

** SSoorrttiiee ddee ffiinn ddee rreennccoonnttrree

7- TTable des matières;

TTAABBLLEE DDEESS MMAATTIIÈÈRREESSPPaaggeess

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CCoooorrddoonnnnééeess RRAAEESSSS eett RREEMMEESSSS

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RRééssiiddeennccee SSaallwwaa 2211,, IImmmmeeuubbllee 33,, AAppppaarrtteemmeenntt NN°°44,,AAvveennuuee MMoohhaammeedd VV,, TTaabbrriiqquueett - SSaalléé

TTééll.. //FFaaxx :: 0055 3377 8855 6644 9977 - GGSSMM :: 00664444 4444 4455 3355 EE-mmaaiill :: [email protected] - SSiittee wweebb :: www.remess.ma

1ère EditionJanvier 2011

Conception : Abdesselam EL MOUKET(Coordinateur de Projets REMESS)Impression : Regard Pub Imprimerie

Remess actes de_la_rencontre_africaine_kenitra_2010

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