Traitement d’un carcinome d’origine annexielle eccrine du menton

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ermatologie chirurgicale

26raitement d’un carcinome d’origine annexielleccrine du menton. Claeys ∗, J. Charles , I. Templier , M.-T. Leccia

Service de dermatologie, CHU de Grenoble, Grenoble, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Carcinome annexiel eccrine ; Mentonntroduction.— Le traitement des carcinomes d’origine annexiellest essentiellement chirurgical, mais leur rareté rend difficile’instauration de recommandations thérapeutiques bien définies.oici la prise en charge chirurgicale d’une lésion mentonnière dee type.atériel et méthodes.— Patiente de 50 ans, sans antécédenti traitement particulier. Apparition d’une lésion mentonnièreauche il y a 1 an, augmentation rapide de taille depuis 3 mois (Fig.) : 1,7 cm, nodulaire, infiltrée, avec des télangiectasies. Devant’aspect et la fréquence, la première hypothèse était celle d’unarcinome basocellulaire. Mais la biopsie a corrigé le diagnosticn faveur d’un carcinome d’origine annexielle eccrine. Absence’adénopathie cervicale.

igure 1.

ésultats.— Tumeur classée à haut risque de récidive, plus de parta nature et la taille que la localisation (zone à risque moyen). Pré-entation en RCP. Décision d’exérèse chirurgicale en deux tempspératoires, avec des marges latérales de 6 à 10 mm allant au mini-um jusqu’à l’aponévrose.isques anatomiques : sortie du nerf V3 mais qui est éloigné. Risquessthétiques : respecter l’orifice buccal, et éviter de franchir laranche horizontale de la mandibule lors de la réparation.istologie de l’exérèse initiale avec marges latérales de 6 mm :arcinome à différentiation annexielle eccrine, extensiondermiqueatérale bien au-delà du secteur macroscopiquement surélevé de’épiderme. Marge latérale : exérèse semblant complète mais infra-illimétrique (0,3 mm) entre 9 et 11 h. Marge profonde : section

tteignant le plan musculaire, bien à distance de la tumeur.ndication d’exérèse complémentaire avec marges de 5 mm sur’ensemble de la périphérie, et 7 à 8 mm entre 9 et 11 h : absencee reliquat tumoral sur l’histologie. Réparation par un doubleambeau d’avancement cutané, celui jugal prédominant nettement

ur celui mentonnier. Bonne évolution cicatricielle à trois moisFig. 2).

Cpp

JDIP 2012

igure 2.

iscussion.— Intérêt de la biopsie : confirmer le diagnostic tumo-al avant de se lancer dans une réparation cutanée complexe, etomme ici corriger le diagnostic, le tout permettant d’adapter larise en charge chirurgicale.xtension tumorale majorée par rapport à la clinique, favorisant desxérèses incomplètes et motivant des marges larges : préférer 1 cmatéralement et jusqu’à l’aponévrose au minimum en profondeur.umeur à haut risque de récidive locale, mais avec risque méta-tatique possible. Décision d’une surveillance clinique trimestriellet paraclinique (échographie ganglionnaire cervicale) semestrielleendant deux ans, puis clinique semestrielle pendant trois ans, puisnnuelle à vie.onclusion.— Absence de référentiel de prise en charge chirurgicaleour ces carcinomes d’origine annexielle du fait de leur rareté.écessité d’une exérèse large latéralement et en profondeur. Bonne

ndication de la chirurgie de Mohs.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.126

27ntérêt des traitements combinés pour le

élanome de Dubreuilh : à propos de 6 cas. Gey ∗, O. Cogrel , A.-L. Pham-Ledard , P. Guillot , M.-S. Doutre ,. Beylot-Barry

Service de dermatologie, hôpital Haut-Lévêque, CHU deordeaux, Bordeaux, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Chirurgie ; Mélanome de Dubreuilh ; Traitementdjuvantntroduction.— Le mélanome de Dubreuilh (MD) est un défi thé-apeutique. Les marges recommandées sont difficiles à respecterorsque la lésion est de grande taille notamment au visage ou chezes sujets très âgés. Les traitements non invasifs par imiquimodu radiothérapie sont une alternative thérapeutique lorsque la chi-urgie est impossible ou refusée mais ne sont pas encore validésn première intention en monothérapie. Nous présentons 6 patientsraités par l’association chirurgie—imiquimod ou radiothérapie.atériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 6 casrésentant un MD du visage traités par chirurgie (histologie 3D) etar imiquimod ou radiothérapie entre septembre 2008 et février012.ésultats.—

as 1.— Mme N. 85 ans, MD aile du nez gauche 0,9 cm, bergesositives mais reprise délabrante. Traitement par imiquimod 1/jendant 2 mois. Pas de récidive à 2,5 ans.