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7im tefflée — PMXIH (4b Pages) S — fS&Fffli MlSaHh— S(Vafiiüfts f-^3=Pages? Terrell 7 1M AiaiiiüreUw -Bflégié- Simt O. RA NOP LET laprtsf!»» etliinsu,ffi.10.13 Cf, Ru» Fonteaelle, 3* Télécraphiqw : RAÏTD0L2T lam Le Petit Havre RSDACTBUR en CHER 4.-J. CASPAR -JORD&J3 Têléphua» t €êorétidre Générai J TS, VALLÉS Redaction, 35,rue Fontenelle - Têl. 7.39 AW3VOIVCJE» AU HAVRE A PARIS Bureaudu Journal,111, b$«R' d«Strasoourf. L'AGENCE HAVAS, 8,placedyla Bourse, est seutechargésderacevoirleaAnaouces pour leJournal. I»PETIT KAY/SB est dislgnt pear leeAnne. wet Jnils(aimetgales r ORGANE RÉPUBLIGAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fori Tirage des Journaux de la Région ENILLEMISNE , Dans Ie discours qu'il a prononcé hier, a Fërc-Champenoise.pourPanniversaire de la bataiile de la Marne — discours que nous publions d'autre part — M. Ribot a rendu »in éloquent hommage è ceux qui eombatti rent en ces iuoubliables journées s'est décidé le sort de la France et celui de la civilisation. Puis, en vue de la paix, il a !>roposé des garanties, dans le cas oil 1'Al- emagne négiigerait de se mettrc en démo¬ cratie, II nous faut en effet tout pré voir, ae pas nous laisser surprendre, nc pas prendre nos désirs pour des réaiités. Et la précaution de M. Ribot u'est pas ia précau- tion inutile. La Franco, a-t-il dit, se joint au monde civiiisé pour reveadiquer les garanties d'une paix qui ne soit pas une simpte trêre, inais wn accord dnrab e fondé sur le droit. Oil troQvsr ce? garanties 1 G'est au penpte alie- mand ue cosaprendre qu'il dópaad de lui da nons les donner en secoaant la tyrannie néfaste da despotisme militaire qui est na ionrd fardeau poar lui, antantqu'un danger poor la reste du monde. S'il se refuse d deve- eiir une démocratie pacifique, c'est dans ses intéréts 'èconomiquesqu'il risque d'etre atteint par Is tigue de commune defenseque lesp uples se verront forces d'orgamser contre lui. Qai vent f tire peser sur le moade la constaute menace d'une agression ne pent, se plaindre quo !e monde cherche 4 se protéger par ton- tes ies armes dont il dispose. Une nation ne peut s'isoler sans un péril mortel et c'est se c-mdamner d l'isolement que d'inquiéter le mondedans son besoin de patx devcnuplus tm- périeux après une pareille guerre. Les paroles de M. Ribot ne font que tra- duire la miso eu demeure formulée par M. Wilson. Mais que pense le peunle allemand ? Les éleetions partielles qui ont lieu, de temps en temps, au Reichstag, ne donnent aucune indication sur l'évolution de I'opi- mioii pubiique pendant la guerre, chaque nouvel élu, par convention tacite, rcmpla- eant un député de rnêrne nuance. Mème situation en ce qui concerne les éleetions partielles a la Chambre prus- siènne, d'autant que le système élecloral de la Prusse, 4 deux degrés et A trois clas¬ ses. n'arrive plus qii'a une simple forma- lité dont le public se désintéresse. Et en dehors des éleetions, si de nom- breux groupements politiques ou profes- sionncls s'évertuent, en Allemagne, a don- «»o»> Lctn a via cjui la c-oritinuatit?n dc Ia guerre, sur les conditions de la paix — combien d'indiviÏÏualités représenlenl-ils ? M, Neumann, directeur de ia revue pau- germanistequi s'intitul eCorrespondance na¬ tionale iudépendante,é crit dans sa livraison du ÜOjuillct, a propos de la Sozialdemo- hratie : n'aprós les propres rapports dn parli, le norabre des adherents inscriis, qui attei- gnait, Ie 31 m3rsl914, 1,005,903, est tombé Is 31 mars 1913a 350,722, et le 3i mars 1916 4 393,216. II n'est pas éionsant qu'on D3 none ait pas fait conaaitre fes clrffres da 31 mars 1917, car oa arait va se produire, daas l'interv„lie,la grève des cotisations et l'effon- drement intérieur du parli. Les chiffres de M. Neumann et les raison- ncments qu'il fait sur 1' « eifondrement » ultérieur des socialistes sont manifeslemeat exacts, car le Vorwderts, organö central de la Sozialdemokratie, les a reproduits sans les conlesler. hans le camp pangermauiste, les bataii- lons sembleut être assez maigres aussi. Un Bavarois, qui siège dans le bureau du « Go milé populaire pour 1'óerasament rapide de l'Angleterre », a envoyé a ia Gazette de Francfort un mémoire dans lequel il évalue approximativement Teffectif des principales organisalions paugermanistes. Gomme i est pangermaniste üii-même, celle evalua¬ tion ne saurait pécher que par optimisme. La Voici : L'gno pangermanUte, 60.000 membres Comité indépendanf, 150,000membres ; Co¬ mité soar l'écrasemeut rapide de I'Angleter re, 20.000 membres. Mais si ies paugermanistes organisès et cqnscieuts nc sont en tout que 200.000 250,000. que signifle l'eilfroyable vacarme dont ils assc-urdissent le monde entier? li semble ainsi que les masses populai- resd'AHemagne suivent aveugiement les impulsions de Hindenburg et Ludendorfï et 3'abiment dans une même idolatrie pour leur Kaiser. Nous ne savons pas combien de temps encore cela pourra bien dnrer. Et c'est pourquoi M. Ribot a bicn raison de préyoir le cas l'Allemagoe négiigerait de se mettre bientót en démocratie. Communiqués Officials ABONNEMENTS t>e Hsvr», Ia Soine-lntérlaura, l'Eura, l'Oise et la Somma Autreg Départemanta,... ........ ........ Cmon Poetala... Troi» Mois A SO ca •••••»••••••••• lO Fr. Six Kom 9 Tt. S S B) «O Fr Da Aft ft ® Fr. 4(» OnttCenris égaltmtnt.SAUSFftAIS.danstaut iet Bartaux a**i3ti és Frzxzt ÏAftt' Journéc FRANCE Peris, e seefembre, 14 hstires. Uitte d'erlillerie asssz violente dans la région de Carny. Sur ie front au Nord de l'Aisne, deux coups de main ennemis, l'un prés de Quincy-Basso (au Sud de la forèt de Coucy), l'autre a l'Est du Moulin de Lsffaux, ont óchouó. Par contre, nous avous, au Sud des üovettes, réussi une action de détail qui nous a valu des prisonniers. Un coup de main execute par nous au Nord de Reims nous a permis de pénétrer dans la première ligne onnemie. En Champagne, nos batteries dominant I'ar¬ tillerie adverse, qui marquait une violence par¬ ticuliere dans le secteur Butte-du-Mesnil-Main- de-Massiges, ont vigourausement riposté sur les premières lignes allemandes et empéché toute attaque ennemie. Activité réciproque de i'artilleriesur les deux rives de la Mouse. Une reconnaissance allemande qui tentait d'aborder nqs petits postes au Nord de Vaux- lès-Palameix, a été dispersée par nos feux. En Lorraine, nous avons, au Nord-Est de Limey, repousse un coup da main. AVIATION Quelques bombes lancées sur Dunkerque ont fait des blessés parmi la population civile. Nos escadrilles ent bombarde celte nuit le terrain d'aviation de Marviile, la garo de Chat- lerange et de nombreux bivouacs ennemis. Activité réciproque de 23 heitres, /'artillerie en Cham¬ pagne, dans U région de Souain, Talnire Moni Haut, ainsi que sur les dsux rives Msuse. Bier, a signa/er sur le reste du front. du la LASITliATiOJnSIMSTÉftlELLl M. Ribot a eu une enlrevae avec M. René fUnoaitet M. Lauraine. Le Gaulois dit qn'il est 4 psu prés certain fjue MM.Grousïier et Varèao feront partie du cabinet r.-manié et que M. Cléments! rempiacera M. Violette. Les colonies auront M. Lebrun comnie titulaire. En quelques Mots — M. Delégiise, dépulé de Siint-Jeac de-Mau- nenne, est décélé mercredi soir. — M. Girapers, le syndicaliste américain, a de¬ clare, a MsRaeapolis,an nom des travailleurs. que ceux-ci cmploleraient toutes leurs farces pour la victoire. — Ie grand jury fédérsl amér-icain coaaEaence use vaste esquêie sur la propagasde contre la guerre. — Le cosgrès das munlcipaltlés de Thuriage a confers au maréchat Hindenfturg.qui aura 79ans le 2 octobre, et a cette oceasiea, le litre de « ci- toyen beneraire de teutes lea villes de Tburisge.» — Le député brésiHen AnionieCarlss a accepté Ie portefeuille des Onaaces. . — Les mslsdles épldéralques dont la présence a Berlin a été sisaalée n'oat pas enc»re pu être earayées. GRANDE-BRETASNE — BgBSBBBP— —— BftpftW 6 sepfembre, après-ffiidi. Rencontre do patrouilles et combats locaux. Cette nuit , a l'Esl de Fleurbay et au Sud-Est de Saint Juiien, nous avons fait un oertain nom- bre de prisonniers. II résulte de renseignements complémentaires que das aviateurs allemands ontjeté des bombes sur trois hópitaux dans la nuit du 4 au 5 septembre. AVIATION De r.ouveaux renseignements font connaitrc le détail des opéraiiods de bombardement exé- o utdó /o courant par nos aviotours. Vingt-quRtre bomfyasont été jètées nu cours delajournée sur les cantonnemsnts enimmis da fiantay, a i'Est de Lens, et trente sur les cantonnemenls de Lauvvin-Planque, dans la même région. Le nceud de chemin de fer d'Audanarde a recu cinq bombes el le dépot de munitions et la gib a d'Aubigny Aubac, au Nord de Cambrai, en ont requ sept. Huit hombes ont été lancées sur l'sérodrome des Carnières a l'Est do Camb'ai et soixanta et un sur divers ai/lres objectifs. Au cours de la nuit du 4 au 5, dos bombes ont été jetéss d une hauteur moyenne de mille pieds sur les objectifs suiv-nts : quatresur une importante éoole d'aviation prés de Valencien¬ nes, douxe sur l'aérodrome de Ramignies Chin prés de Tournai ; douze sur le noeud du che¬ min de fer de Somain, deux de celles ci sont iombées directement sur les voies de garage dix-sept sur les aerodromes de Mouvaux et de Lezennes prés de Lille, six sur les voies de ga¬ rage entro Douai el Somain et deux sur la gare de Lecleghemau Sud de Roulers. Lc Président de la République rend visite aux troupes américaines, et va saltier les héros. de la Marne BELGIQUE ~ ï>«ast l'JEst safclcaln 8 septonbre. Davant i'avance convergente des colonnes anglo-belges, les forces ennemles ont baitu en retraite et se sont retirées sur la rive Sud de la rivière Kiiimbaro. Lo £4 koó>,. la major Balailla attaeiuait un HA. lachement ennami, occupant una position defen¬ sive sur la rivière Sansa et Ie rejetait vers Ie Sud. Les Allemands abandonnèrent a nos trou¬ pes deux européens tués, deux européens et sept soldats prisonniers, une mitrailleuse. De plus , six Anglais, prisonniers des Allemands, furent délivrés par nos soldats. Le 28 soiVl, las colonnes beiges venant du Nord et 'es colonnes anglaises et beige venant de l'Ouest, ont opéró leur jonotion vers Fakara, sur la rive Nord de la rivière Kilimbero, RUSSIE PJrograde, 6 septembre. Dans la région de Riga, au Nord de l'Aa Li- vonienne, nous battons en retraite aii Nord- Ouest de la rivière Meloupe, ainsi que dans la région de la Chaussés de Pskov et de 1'AaLivo- nienne. Les troupes en retraite a l'Ouest de Riga, se retirent vers l'Est. Elles ont atieint la ligne Kiangenberg, Merezberg, Kastrane, Friedrichs- tadt. AVIATION. — Nous avons bombarde les ga¬ zes de Gotoby, les dépóis du chemin de f6r de Fozalsk et les villages de Slonorowka et de Kio- mirzek, neus avóns abattu un avion ennemi dans la région de Biatra. C'est 4 Fère-Chimpenoise qu'a été céié- bré jenöi après-midi l'anaiversaire de la bataiile de la M3rne. Fère-Champenoise est un chef uien da canton de ('arrondissement. d'Epernay, aui possélait une population de 2.000 habitants avant la guerre. Au moment de ia bataiile de la Marne, olie êtait ie siège dn qaariier général du générai Foch. Un grand nonabre de noi soldats tombés héroïqnement dans les combats d'll y a trois ans sont inhamés dans un cimetièré aména- gé poar recevoir ieurs restes. Oa compread quel pieux sentiment a ins- piró au gouvarnemeat la pensee de choisir cette ioealiié poury comoiémorer l'aaaiver- sa're de ia grande bataiile qui a empêohó I'avance des troupes allemandes et a rumé les projets du kaiser. Le président de la Répnbiiqne, parti mar- credi soir da Paris avac le miaislra de la guerre, s'est rendu en Lorraine en compa¬ gnie de M. Painiavé poar aliai' readre visite au quartier générai des troupes américaines instaliéessiir le Iront francais. II v a retrouvé le générai P-itain, commandant en clief des arméïs du Nord et da Nord-Bst. Après cette visite è nos allies américains, M. Poiacaré, accotnpagué da ministre de ia gnerreetdes généraox Pé ain et Pershing, s'est rendu 4 Fóre-Champenaise ott il est ai- rivé a 2 lifures de l'après-midi. M Ribot, président du Conseil, parti jeudi matin è 11 henres d8 Paris, D.ir train spé¬ cial, en compagnie du marécbal Joffre et du générai Foch, chef d'ëtai-major générai, avait préeédé de qnelquss instants la prési¬ dent da la Républiqcs, qa'il est allé recévoir a son arrivés a Fèra-Charapeacise. On s'est renda au cime'ière oü M. F,ibo prononcé ie discours suivant : Oisssnrs d;i. Alexandre Blbst PRSSIDEfUT DU COflOEïi. Monsieur le prêsideadj Messieurs, Nous sommes réanis anjoard'hci pour rappeler ie souvenir des inoob tables jour¬ nées oü s'est décidé ie sort de la Franc?, et ja puis düa le sort, du monde. Que seralent devennes les grasdes causes pour lesqaeües nous laitons dspuls trois ans si la France n'avait pu arrêier Fiavasion allemande, imme autrefois fut arrètóa dans aisea ia rueo d?s Rarlferes ? lea niêmes ROU NIANiE 6 sefiembre. Entre le Dniester et le Trotus, activité de /'artillerie, notamment au Sud de Mamornitza oil i'ennemi a tenté des attaques. Entre Varnitza et Marasesti nous avons re- poussé I'ennemi malgré des feux violents. Nous avons repousssSègaiement une attaque sur le Ssreth. A Zarnesti nous avons abattu un avion ; tcs dépots de Foscani furent bombardés. DANS FRANCE LES BALKANS Saloaiquo, 8 septembre. Dans la région de Dova Tepe, a l'Est du lao Doiran. deux attaques bulgares ont été repous- séss. Une d'elles, menée par plusieurs compa¬ gnies, a laissé entre les mains des troupes britanniques un certain nombre da prisonniers, dontun ofheiar. Luits d'artilleria assez vive ds part et d'autre du Vardar, not ammant sur la rive gauche du fleuve, oii I'artillerie britanniqué a vio!e:::ment bembardi les ouvra^es eaiiemi». Le monde, aajoord'tftn- levé prefsqus tont entier ponr la défensedn droit, n'surait ms eu le temps de tirar 1'épse. I! eüi assislé d nolre délaite comme a la «ience propre, avfc le ssntlment que quelque ehoss de grand aurait pél i ponr ua temps et qu'ane nonvelie goerre sersii nécessaire ponr ren- dr» se* droits a la civilisation. Nous ne sau- rioos onblirr que, dans ces premieres beu¬ rss de is guerre, i'armée beige, fidè'Q com¬ me soö rot 4 i'lionneor et rósoloe a se sa- ci-ifier plutöt qae des'associer a une félonie, était a nos cötés, ainsi qu8 la petite armée briianaiqus de 1914, qui ne ir.'sarait pas sa valear an nombre de ses comb atants et qui depuis est devenne, par sa forte organisa¬ tion, par sea méthodes, par ses vertus gner- rières, un sujet d'adrniraiioa même pour nos ennerais. C'est ici que sont tombes tant de héros obscurs, qui n'ont en d'anire récomper.sé que la joie intime ds s'êtrs sacriflé3 poar le talut du pays. A enx doivent aller d'abard noire souvenir et notre reconnaissance. Lsurs tombss piessement entrefennes se- roi.t sin iieu sacró oü BOtis-mêmes et ceux qui nous succéderont viendront cbercher dés enseigaeraeots et oünoassentirons pins fortemeat ia flsrté d'appartenir 4 en pays qui produit de tela dóvouemr-nts. En même tsmps que lés soldats, nous ho- noroas Ies chefs qni, d'un geste décisil, ont arrêté la reiraüe, redressé la iigna de corn- hat, rapris IV.ft'ur.ans avec <ica troi.pss a demi énnisées par da longnes marches sons lapressionde i'eanami. Quells fut !a sur- priss de ceux qui se croyaient vainqueurs ct qui, 4 leur tour, aüaiënt rtcuier ds la Marne jusqo'4 i'Aisae ! Pari?, oü ils so pré- paraient 4 antrer sans resistance, était sau- vé, et avec Paris la France ells- même, qai, giaeea cette vic'oire, aurait le temps ds preparer le? armes, Ies canons, lea muni¬ tions qai Itii maaquaient. La bataiile de la Marne restera- cerums ace ds ces dates la- raen?63 qai marquent nn instant dscisif dans i'histoirs da l'hamanité. La recouaais- sance pabii^ue assscle an nom illustra da marécn-i! J-)ff e !»s noms de set iiaatenants Foeh, Dubai!, Csitelaaa, Sarrail, dB Langle de Carry, Fraachst d'Etpsrey st aussi csiix de Gaüiéni et de Mannbury, dent le clair coup d oei! et i'iütrépida dóci'sion ont snrpris l'euaemi et décoacsrté son action. En même Umps qti'aüe s'incliae devant ces sonvanirs, qai oat déjA Ierrecnl du passé et ia poésledes chasse lointaiaes, la France se recneilla ot ie rsmamora les grandes causes pour lesqaelies elle combat depuis trois ans. Si on lai demands poarquoi elle söntient la inUe après ur-t d« souftrances, de deuils et de rninss, elis n'cst pas emb rra3sée pour répoadre Elle ns csmbatpas pourconquérir des territoires, ponr faira violeaca a d'astres psaples. Elle ne prétend qu'4 reatrer dans son bian, a reprendrs ses provinces qui ini ont été arrachess per un ediera abas de la force. Qr.'oa ne lui deiaande pas de transi- ger sur cstte revindication : elle ne poarrait la faire qn'ea trahissaat la cause ia droit. Qaelie prétaee dsaaéo a use paix qo'oa vaat f'oaier sar le drait des peoples, que do eonsaer^r 4 seureau i'injustice commlse il y a prés d'sn dsmi-siècls, contre iaquelie la cosscieace des pspulations opprimées, en rnêaie tsmps qas la conscience UBirerseüe, n'a cessé de protester. La reiütsüoa de i'Aksca-Lorraiaa a la France n'est pas une de ces questions qn'on peut üvrcr aux dis- caseions des dipismatss.Elieest la conditiën mêii.c de rétabiissen. at da droit des na- tiens qai doit garesAir ia pxix de demain contre de nouvollcs violences. Si la 'France réclame la réosration des reines qui Ini ont été icfligées avec un parti pri3 d6 destruction scsiéraie, elle est encore le chrmpion de ia justice. Eile ne dsmande pas qu'on frappe d une amende I'agressenr, mais qa'en l'obiige 4 réparer le mal qn'il a fait. N'est-ce pas élever la question au-dei- sus de tonle controverse que ds la placsr sur le terrain da droit. La France se joint au mende oiviiisé noar reveadiquer les garanties d'nne paix qai ne soit pas nne simple trêve, mais an accord durable fondé sur ie droit. troaver ces garanties ? G'est au peuple allemand de eomprendre qu'il dépend de lui de nons les dunner en secocaut la tyrannie néfaste du despotisme militaire qui rst un lourd far¬ deau pour lui, autant qu'on danger pour le reste du moa^is. S'il se refnso a devenir une démocratie pacifique, c'est dms ses intéréts écomcm ques qa'il risqne d'ètra atteint par la ügae de commune défense que les peu- ple3 se verront fcreés d'organiser contre lui. Qui veut faite peser sar le monde ia constante menace d'une agression ne peut se plaindre que le mossde cherche 4 se pro- lég;? par toutes les arraes dont il dispose. Une nation ne peut s'iso'or sans un péril mortel et c'est se condirnner 4 l'isolement que d'inquiéter le monde dan3 son besoits de pnx devenu plas impérieux aprè3 una parsille goerre. Nons pon ?ons regarder devant nous avec confiance, 4 condition de ce rien Jaissar tomber de notra énergie et de ne pas choir dans les p>èg?s qns aos ennomis accornn- leat soas nos pas. Appels failacienx en fa¬ veur d'une paix éqnivoqne, propaganda malsaine pour toarner en defection ia las¬ situde de qadques a nes faibies, tentatives pour créer ehez nons des troubles intérieurs, pour délourner nos pensées de ce qui doit être l'on'qua préocsupa'ion de tous les pa- trictes, je veux dire les moysns de por sr.er la gcerre avec la dernière énergie en uuis- sant toutes les forces du pays, l'Allemagae ne négligé aueun de ces moyans ionchss et hypocrites. La France na se laissera abuser par aucune diversion. Elle a le droit da compter sür le gouvernement pour rópri- raer toute propaganda crimiaeile. Mais que les esprits et les ccears de cette France éprise d'honnêteté ne se détonrneat pas de ca qui est 4 cette heure ia grande, la seuio affaire digns d'cccuner le pays, la-conduits da la guerre, la préparation de la victoire finale ! Certes lesdsrniers hiüts fails de nos ar- niëes et cslies ds nos alliés sont poor no rs réconforter, pour nous empèehrr de nous iai3ser aller 4 la moindra défaillanca. A Verdau, des operations conduites avrc im tatent supérieur et uae süre ié remsrquable par nn générai dont l'autorité mora ie sar ses tranpea graadit toaa les jbnrs. noas don- icsnf des résRjtets brillants at démoniraat ia stipêi ionté de nos af lues sur "celles do nos ennemis. Nos allies de la Gramls-Bretague poursuiv9nt avec succes une off -nsive qui niet én. refiof ieura quafitès mifitaires non moins qna la haute cipaci'.é do leurs chels. La République des Etats-Uais presse i'entróe en campagne de ses premiers contingents. L'irmée italieane ponrsuit h8areus?mant, 4 travers mille difficuités, sou avance sar Trieste. La Ron manie tiaat tête avec un vó- ritable heroïsme aux attaques da ses enne¬ mis, et la Rus'sie fait nn grand effort cour se rassaisir et ravir 4 i'ennemi 183 espéran- ces qn'il a fondéS3 sur le trouble camé par une révolation plains d'élans gónéreax, mais 4 laqaeüs ies esprits n'étaient pas suf- fisamme-nt prepares. Nous faisons des i ce ix ardsnïs ponr que otte période d'agitafon oü i'armée rnssa est privéa de ia fo ce qne donuo ons révère di>c!p!in.e seit abrégée par l'énergie ses goavernants et de ses chefs militaires. Noas envoyons a tous nos aüiés et amis depression ds notre confiance inde¬ fectible dans ie succès de 1'oeavre com- maae. Paissions-aoas retremper ici nos courages et fortifier r s résolutioai au contact da ces souvenirs des premiers joars d'e la guerre oü ta Francs a montré an si bel héroïsrae et fait preuve d'un esprit d'anion si admira¬ ble ! Jours de souffraaca ot da deuils, mais aussi jours de victoires remportées sur nous-mêmss, sutsi bien que snr no3 cn le¬ ans, que voire nnage soit sans cassa devant nos yens ! Qua les héro3 de la Marne nous rappellen', sans cusse an devoir unique qui s'impose 4 nous, da ne penser qu'au pay3, d'oublier nos querelies et no3 divisions ! Eux qui sort taot'ts pour la France, qu'iis nous apprenuent 4 vivre pour eile et a tout loi sacrsfier ! Ainsi nous nous sentirons éle- vés au-dessus de nous-mèmes, 4 la hauteur de nos devoirs en vers la pau ie. Deraiir LesAiissüands bömbardanf lesAmbaianoos Paris, 6 septembre. Au cours du bombardement aérieu des formations sanitaire» d9 l'arrière du front de Verdun effectué par les Allemands daos la nuit du 4 aa 5 sepiembre, l'böpital de Vadelincourt, ponr la seconde fout, a soui- f'ert particalierement. Les avions eauemi3 en firent leur principal objectif et necossè reot de 20 heures 30 a 3 heures du matin de iancsr des proj-ctiles. En c-utre de dé- gaïs importante, ón compte 43 vict'me* dont 19 tués et 26 blersés dont un grand nombre grièvement. Les Allemands empolsonnetirs Monlbêliard,6 septembre. Les avialenrs alleraand3 continnent a jeter dans la région des bonbons ernpoisonnes. II en fut ramassé qni étaiaat enveloppés dans des cornets, d'autres qui svaient la forme d'une cerise chocolatée enlouréa de papier d'ótain. Les Finances américaines Washington, 6 septembre. La Scnat a adopts par 72 voix contre 7 le projet de la commission de3 finances, éta- b i-siat an impót d'un milliard 286 millions de dollars sur les profits de guerre. a di Le Contróle de la Presse Amsterdam,6 leptembre. La Gazette de U Croix annonce quo ven Fraud, directeur du Bureau des Informa¬ tions au rnioistès e de i'iatérieur, est nommé chef da tous ies bureaux de la presse, qui seroct attachés 4 chacun des département? da gouvernement central. rieuse est engagée pmr la possession de cette hauteur ; et, pr, bablement, le combat, rou terroiné. subit des fluctuations. Le seal, document de source autrichlenns psrvenu ici est une note da bureau de If pressa de I'armée de l'Isonzo, daté da S sea- tembrs, 14 heures, qui d't : « II y a oa do vifs comb it? sur to Monte- S>a Gibrisle. Les podiieas autrichieune* sont soumises sans interruption 4 nu bora- bardemeot intense aUsnt jnsqu'au fen rou- hnf. Mardi, 4 six iisares du matin, I'infau- terie itiiienus a commencé nu nonvel as- siut. La lutte continue. Li monisgue esl oa- veloppée de fumëe et de pouss ère. » m&ÉHÉ830X oe imwmetmmi recoiveaS !a médaille militaire A l'occasion dn trcislèms anniversaire de la Marne, le miuisire de la guerre a tenu 4 donner a deux des pmeipaux artisans de cette irnmortells victoire la plus haute ré- comnense qui puigse être accordée 4 un gé¬ nérai. Les généraux Sarrai! et da Casteinan ra- poiveni ia médailis militaire avec le3 motif's suivants ; Géaérsl Sarrail, comrnsBdsnten chef les trmées alliées as Orient : üepui3 le début da la campa¬ gne, dosna les preuves das plus bellus qualitfts mihtmres. Aux heures décisives de la bataille de la M'ïroc,a rs^cussé sur deux frenls les assauts furieus des »rmées allemandes, ei par sa téuaci- tö, a pu se asaiatsnir dans le camp retraachê de Verdun,ainsi que sur las HauU-de-Meuse.Exerce depuis deux ans, daus les ceadiliaBS les plus difflciles,is cammaBdeacflt en chef des arméos alliés3 ü'Orisnt. Après arsir- organise Ie camp reiraaché de Saionique, a, par dvs dispositions habilos et ênergiques, rocsnquis une partie du territoiro serbect Hoaastlr. (Croixde guerre.) Géaéral de Curièrcs de Gastelnau. comaiaadant un groupc d'armées sur la front du Nord-Est : officiergéaéral d'une hsute vertu militaire, A brisé sur Is Grand-Gouroanè de Nancy, en septsisbre 1911,les attaques des arfaée»alleman- des. Eo 1015et 1916, comme commandant d'ar- mées, chef Q'état-majorgénérsl et commandant d'ua groups d'afmées sa Artois, en Champagne et daas l'Est, a rendu les services ies plus êmi- nesis. (Croixde guerre.) LEBRAPEAU AMËRICAIN eup l'Hötel do ViHedo Paris Une cérémonie, imposaufs dans sa simpü- cité, et qui avait ctliré une foule nombreuse, a eu lien jeudi après-midi 4 3 henres, piace de i'Hötei-de-Viiie de Paris. II s'agissait de hisser au campanile do ia nisison commune, 4 l'occasion da l'aaniverssire de La Fayette, la répliqne da Grapeaii primittt' des Etats- U.ois, caerie 4 Përls par la villa de Phiiadel pli é. Le Cónséil municipal était rénhl dans un salon avec les deux préfets ; M. Sliirp, am¬ bassadeur des Etats-Ünis, et le personnel do l'ambassado ; les représentants 'du président de la Répubiique, des ministres des afihirei étrangères, de !a guerre, de ia m irino et dn gon verneür militaire ; nn groups d'officiers américains p ésent3 4 Paris. M. Arabroise Renda, vies-président, en 1'absencB da M. Adrien Mithonard, malade, recevait les persomalités présentes. II a ensuite sorti d'nne elégante bnite en acajou massif, loute capitonnée de satin blanc, la drapeau américaio, qni ne mesure pas tnoins dc 6 mëtres sur 3 mètras. Ge g'o- rieux era'Dlèoie a été confectionné dans la maison bistorique B^lesy R033 broda le pr-emier éieniard de i Union Jack ; ii a été brodé par six petites Francaiscs et sept pe tiles Amfricames. Une bande blanche, au sommet du drapeau, porto les noms de Washington et de La F:yette, la date da 4 juillst 1776et ces mots : « ind speadence HG! ». Sur ie fcs.d bleu de l'éteadard, traiza étoiles bianches symboiissnt les treize pre¬ miers Etats de i'Ünion, avec ies noms res- pectifs de ces Etats brodés sur chacune d'elles. Précédés des baissiers et de gardes mnni- cipaux, les personnages officieis sont ators descendus snr le parvis de l'édifice mnnici- Pal, oü l'emblèrae américaia aWtoósur uoiei ae vuie, cepernSant qne la musique de ia garde r?publieaine jouait le saiut au drapeau, suivi de i'hyrane américain et de ia Marseiilaiss. Tous les assistants se déconvrent ; officiers font iesabit militaire, pendant que la musique exécate i'hymne national amé¬ ricain et ia Marseillaise. M. Ambrrke Rendu a rr^a ensnite dans le eabinat présidentisl les persounalités pré sentes. Dss paroles chaleureuses exprimant Ja confiance et t'araitié mutuelles d-s deux grasdas répnbüqnes ont éié prononcées par M. Arabroise Rendu, M. Düaaoey, M. Hudelo, M Drsiandres, président du Gonjeii générai et M. Sharp. Le drrpeau américain sera déposé au mu- sée Caraavaiet. suivante a été également pa- La citation bliée : Le gouvernenisBt porie a la connaissacce du pays fa bette conduite de : M. leaa Nicotas-llippolytePrsvol, instituleur ro- traité, seerétsire da la mairio dc Fère Ghampe- noise (tósrne): « A préservé les archives dc fa mairie du pilla¬ ge ou dg I'inceBdie, en restant bravement ft son poste au moment de I'oceupaUonnllcmaade. Eni- meaé commo otave en Aliemagae, a subi une ciptivité de plus de six mois. « Déssou relour en France, a repris possession de ses reactions et n'a c«sé de se multiplier pour assurer presque soul. et a ia satisfactiongé nérale. Ies nembreux services de lïmportafile mairie dc Fère GUarpchcirs. » Sur le Front Italien Le Mout San-Gabfiele Oa têlegrsphie de Londrcs, 6 septembre : Quoique les 'détails manquent sur la cap¬ tors du mont Sm-Gabrieie, l'Ageace Reuter appr -M qua 930 prisonniers, dont 32 offi¬ ciers, ont été fiits. La capture de la montagna empêjlte les Autricluens de bombarder Gorizia. D'autre part, Ie correspondant de la Kli¬ nische Zeilung au front antrichientélégraphie 4 son journal qne le3 Autrichiens ont aban¬ donee nne parfie du mont San-Gabriele, malgré nne pnissante fortification défen-ivs. Le correspondant ajoute que les Autrichiens se raaintiennent encore au Nord Est da Bfin- sizza, mais qne Ie succès italien continue. Si les Autricüisas perdenttotalemcnt ie San- Gabriele, dit-it, ca sera une pene trés grave pour les opérations autriehiennea 4 l'Est de Gorizia oü les troupes de Cadorna dominéss par ies cauons de Sjn-Gabrieie, Santa-Catari- na, San-Daaisle ne ponvaient faire aucan progrès. La perle du San-Gabriele signiöera, pour l'Autncha, l'obligaiion tie se retirer encor8 et une teile po«sibi!i(é n'est pas tn- core conjurée. De son cöté noire confrère Le Temns,rc?oit la dépêche suivante de Geaéve, 6 septembre. Ancune confirmaüon officieile, d'aucuns source, n'est j'isqa'ici parvenue de la prise du Monte-San-G-brieie par les Italians. Le communiqué italien du 5 n'en parie pas, et la communiqué aatrichien, qui aurait paraitre hier, n'a pas été encore reya. Ce qui est ceruia, c'est qu'uaa latte tu- Les firframb leBessie ArTestationdu Grand-DueMichel et du Grand-Due Paul Lb journil Den Novayajyzn annonce qua ie grand-duc Miciial Alexandrovitch, héritier présomptif, et sa femme, ont éta gtrdês en état d'arrastaiion a leur domicile, a la soita de la découverte d'un complot cjntra réro- lutionnaire. Le Len enrrgistre égslsmant le b-uit sai- vant leque: Dimitri Pavlovüeh sersit arrêté. Les journaux du soir co ifirtnerit l'arres- tation, 4 leur domicile, du grand-due Michel Alexandf ovitch et da sa fcmint. Us ajomeot que la roóna mesnre a été prise a i'égard du grand due Paul Alex mdrovUch. Un communiqué oiliclel serait pnhlié in» ccssainment a ce sujet. La Gazette de la Bourse dit qne le3 misoas qui otuamené l'arrestation ass grands-ducs Michel et Panlseruieat i03 mêmes que celles qni out motive le transfer! de ia fitmilla impériale 4 Tobolsk. Au moment de ca Iransfert, on craignait quo le diaastre da front Sod-OuBst ne favorisat un groupement au tour ds l'ex-tsar ; anjourd hnl, ies érèue- ments du front de R ga font crainire le même mouvement en faveur d.s granij- dttcs. La Familie impériale La Gazelle it la Bourse d nas de nou -eanx dét-fils snr le voyage da l'ex tsar. Pendant le voyage, i'ex-tsar exprimaït la crainte qne 'e cumat de S bsrie ne nni.tea la santé de i impératrlcc st de ses enfaats. Lex Isarine tut mécoatente de la matron da gouve neur dB Tobolsk qui fat réservés 4 fa familie impériale et demanda s'il n'y avait pas dans la villa un autre local plu j cönfortable. Nicolas II demanda 'lalorisatlon derccc- voir de Petrograds dus articles 'da.sport phy¬ sique et dss journanx étrafsgers. Lb gouvernement anto isa l'envoi a To¬ bolsk d'un professeur d'anglais ct d h stoi q pour lüdacation du fiis da l'ex soave:«in. Après la prise de Riju Li fiotte aiiemande a paru daas 1J..I- tique. La concentration des troupes japonaises démentie L'agenca Renter lient d'nne source japo- naise autorisóe que l'on ne sait absoiurrient rien qni soit ancsptible da corfirmer ié* bruits de l'envoi ou de Ia concentration da tronpss japonc-i es ponr aider la Russia. Oa ccnudcre comme itnprobabia que ces bruits aient quelque fondement. Relativemeatauxassertions répétéespar lei journaux 4 savoir : que d'importantes iorcas japonaises se concentrent en Maudchourie, on peut declarer qua pas un sen! soldat n'a été envoyé en Manchoarie pour une raison qnelconqne. La situation en Chine, deouia la récent8 crise politique de Pr kin. va" e« s'améliorant sans cssse, et en Maadchonria particnüèroment, Ia tranqiüiiitó règae. It n'y a done rien qui nécessite d8 pareillss mesnrr s militaires da la part da Japon. En préssnea de ces fails, on ne voit daas les bruits en question qu'un nouveau rnea- songe dealing 4 sawir ia proOngind" al.c- mande. Le Soufdiomlinof proces Lecture a été donnés d'une crn'a'na da lettres du genéral SoukhomSJnof au géaéraf Yanonchkevitch, ancien chat d'état-rosjor du généralisume, dont lesplnsintérrssantes sont caües l'ex-ministre parie de M. Goutekof et de la Douma, qualifUnt le pre¬ mier de provocateur dangerenx «t la second a de bande de consoirateurs cherchant a em- piéter f . la poufo'r. lyi fsmms Go?c!iyvifch, aacianne épousa du cousin da Mmi boukiioralinof, dêclara que la mèaage Soekiiomiiaof vivail d'ibord trés modestemsat, miis dés ia ncwainiüoa du générai Soukhoralinof au minislèra de la goerre, sa femme cominsnc*4 dépenser dc-s sommes colössa'as pnur sa toiietto et dei bijoux. Le raèina temoin cenfiraie qns i'es- pion autrichien Alischiller so trouvait tïé- quemment dans le cabinet de Soukhonili- nof, examinant les documents sur Ia tabla da i'ex- raiaistra. Letémoin Boa tos itch, premier nuri de Mme Setkhomiicof, sffirme que l'ex-minis¬ tre a été mêlé 4 de aombreuses conimandes d-ai'intendaDee, accempagoées dc trés fortes concussions. Qnand nne de ces commun ies louches fut connue, Sonkhcmiinof en fit qn rapport personnel a l'ex tsar qui orur nna da cesser i'enquête onverte. Les Roumains ont rendu aux Ah'iós un splendide service Une information de VAgenceBeuUranoonc» que suivant dss télégrammes de correspon- dauts miiitaires auprès de i'armés rouruaiua les opérations récentes do cstta armoe, ct plus particulièrement la batailla do Mara- cesii, constituent une vieïoire remarqnablo ooui' les alliés. Au cours de ces opérations es A'iemands ont usé quatorze divisions sans rémltat appréciable et sans obiiger leurs adversaires a amener des réserves dti Nord. Ces correspofidants conslatent qne lei Ronnisins oat cpmbaüu admirabiemwif et ont rendu a la cause des alliés uu spletdtda ssrvicï. ENGRANDE BRETAGNi Lts Heuresde travail Le Cosgrès des Syadicits de Black pcot * dopte tine resolution nréconivant FappL<v- tiou de ia remaius de 48 heures i' *tuêdi .> ment a£r|*

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Page 1: Terrell7 1M LePetitHavre - Archives municipales du …...rappeler iesouvenir des inoob tables jour¬ nées oü s'est décidé iesort de la Franc?, et ja puis düa lesort, du monde.

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€êorétidreGénéraiJ TS, VALLÉSRedaction,35,rue Fontenelle- Têl.7.39

AW3VOIVCJE»AU HAVRE

A PARIS

BureauduJournal,111,b$«R'd«Strasoourf.L'AGENCEHAVAS,8,placedy la Bourse,estseutechargésderacevoirleaAnaoucespourleJournal.

I»PETITKAY/SBestdislgntpearleeAnne.wetJnils(aimetIógalesrORGANE RÉPUBLIGAIN DÉMOCRATIQUELe plus fori Tirage des Journaux de la Région

ENILLEMISNE, Dans Ie discours qu'il a prononcé hier, aFërc-Champenoise.pourPanniversaire de labataiile de la Marne — discours que nouspublions d'autre part — M. Ribot a rendu»in éloquent hommage è ceux qui eombattirent en ces iuoubliables journées oü s'estdécidé le sort de la France et celui de lacivilisation. Puis, en vue de la paix, il a!>roposé des garanties, dans le cas oil 1'Al-emagne négiigerait de se mettrc en démo¬cratie, II nous faut en effet tout pré voir,ae pas nous laisser surprendre, nc pasprendre nos désirs pour des réaiités. Et laprécaution de M. Ribot u'est pas ia précau-tion inutile.La Franco, a-t-il dit, se joint au mondeciviiisé pour reveadiquer les garanties d'unepaix qui ne soit pas une simpte trêre, inaiswn accord dnrab e fondé sur le droit. OiltroQvsr ce? garanties 1 G'est au penpte alie-mand ue cosaprendre qu'il dópaad de lui danons les donner en secoaant la tyrannienéfaste da despotisme militaire qui est naionrd fardeau poar lui, antantqu'un dangerpoor la reste du monde. S'il se refuse d deve-eiir une démocratie pacifique, c'est dans sesintéréts 'èconomiquesqu'il risque d'etre atteintpar Is tigue de commune defenseque lesp uplesse verront forces d'orgamser contre lui. Qaivent f tire peser sur le moade la constautemenace d'une agression ne pent, se plaindrequo !e monde cherche 4 se protéger par ton-tes ies armes dont il dispose. Une nation nepeut s'isoler sans un péril mortel et c'est sec-mdamner d l'isolement que d'inquiéter lemondedans son besoin de patx devcnuplus tm-périeux après une pareille guerre.Les paroles de M. Ribot ne font que tra-duire la miso eu demeure formulée par M.Wilson.Mais que pense le peunle allemand ?Les éleetions partielles qui ont lieu, detemps en temps, au Reichstag, ne donnentaucune indication sur l'évolution de I'opi-mioii pubiique pendant la guerre, chaquenouvel élu, par convention tacite, rcmpla-eant un député de rnêrne nuance.Mème situation en ce qui concerne leséleetions partielles a la Chambre prus-siènne, d'autant que le système élecloralde la Prusse, 4 deux degrés et Atrois clas¬ses. n'arrive plus qii'a une simple forma-lité dont le public se désintéresse.Et en dehors des éleetions, si de nom-breux groupements politiques ou profes-sionncls s'évertuent, en Allemagne, a don-«»o»> Lctn a via cjui la c-oritinuatit?n dc Iaguerre, sur les conditions de la paix —combien d'indiviÏÏualités représenlenl-ils ?M, Neumann, directeur de ia revue pau-germanistequi s'intitul eCorrespondance na¬tionale iudépendante,é crit dans sa livraisondu ÜOjuillct, a propos de la Sozialdemo-hratie :n'aprós les propres rapports dn parli, lenorabre des adherents inscriis, qui attei-gnait, Ie 31 m3rsl914, 1,005,903, est tombéIs 31 mars 1913a 350,722, et le 3i mars 19164 393,216. II n'est pas éionsant qu'on D3none ait pas fait conaaitre fes clrffres da 31mars 1917, car oa arait va se produire, daasl'interv„lie,la grève des cotisations et l'effon-drement intérieur du parli.Les chiffres de M.Neumann et les raison-ncments qu'il fait sur 1' « eifondrement »ultérieur des socialistes sont manifeslemeatexacts, car le Vorwderts, organö central dela Sozialdemokratie, les a reproduits sansles conlesler.hans le camp pangermauiste, les bataii-lons sembleut être assez maigres aussi. UnBavarois, qui siège dans le bureau du « Gomilé populaire pour 1'óerasament rapide del'Angleterre », a envoyé a ia Gazette deFrancfort un mémoire dans lequel il évalueapproximativement Teffectif des principalesorganisalions paugermanistes. Gomme iest pangermaniste üii-même, celle evalua¬tion ne saurait pécher que par optimisme.La Voici :L'gno pangermanUte, 60.000 membresComité indépendanf, 150,000membres ; Co¬mité soar l'écrasemeut rapide de I'Angleterre, 20.000 membres.Mais si ies paugermanistes organisès etcqnscieuts nc sont en tout que 200.000250,000. que signifle l'eilfroyable vacarmedont ils assc-urdissent le monde entier?li semble ainsi que les masses populai-resd'AHemagne suivent aveugiement lesimpulsions de Hindenburg et Ludendorfï et3'abiment dans une même idolatrie pourleur Kaiser. Nous ne savons pas combiende temps encore cela pourra bien dnrer. Etc'est pourquoi M. Ribot a bicn raison depréyoir le cas oü l'Allemagoe négiigeraitde se mettre bientót en démocratie.

CommuniquésOfficials

ABONNEMENTSt>e Hsvr», Ia Soine-lntérlaura, l'Eura,l'Oise et la SommaAutreg Départemanta,... ........ ........Cmon Poetala...

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FRANCE

Peris, e seefembre, 14 hstires.Uitte d'erlillerie asssz violente dans la régionde Carny.Sur ie front au Nord de l'Aisne, deux coupsde main ennemis, l'un prés de Quincy-Basso(au Sud de la forèt de Coucy), l'autre a l'Est duMoulin de Lsffaux, ont óchouó. Par contre,nous avous, au Sud des üovettes, réussi uneaction de détail qui nous a valu des prisonniers.Un coup de main execute par nous au Nordde Reims nous a permis de pénétrer dans lapremière ligne onnemie.En Champagne, nos batteries dominant I'ar¬tillerie adverse, qui marquait une violence par¬ticuliere dans le secteur Butte-du-Mesnil-Main-de-Massiges, ont vigourausement riposté sur lespremières lignes allemandes et empéché touteattaque ennemie.Activité réciproque de i'artilleriesur les deuxrives de la Mouse.Une reconnaissance allemande qui tentaitd'aborder nqs petits postes au Nord de Vaux-lès-Palameix, a été dispersée par nos feux.En Lorraine, nous avons, au Nord-Est deLimey, repousse un coup da main.

AVIATIONQuelques bombes lancées sur Dunkerque ontfait des blessés parmi la population civile.Nos escadrilles ent bombarde celte nuit leterrain d'aviation de Marviile, la garo de Chat-lerange et de nombreux bivouacs ennemis.

Activité réciproque de23 heitres,

/'artillerie en Cham¬pagne, dans U région de Souain, TalnireMoni Haut, ainsi que sur les dsux rivesMsuse.Bier, a signa/er sur le reste du front.

dula

LASITliATiOJnSIMSTÉftlELLlM. Ribot a eu une enlrevae avec M. RenéfUnoaitet M. Lauraine.Le Gaulois dit qn'il est 4 psu prés certainfjue MM.Grousïier et Varèao feront partiedu cabinet r.-manié et que M. Cléments!rempiacera M. Violette.Les colonies auront M. Lebrun comnietitulaire.

En quelques Mots—M.Delégiise, dépulé de Siint-Jeac de-Mau-nenne, est décélé mercredi soir.—M.Girapers, le syndicaliste américain, a de¬clare, aMsRaeapolis,an nom des travailleurs. queceux-ci cmploleraient toutes leurs farces pour lavictoire.—Ie grand jury fédérsl amér-icain coaaEaenceuse vaste esquêie sur la propagasde contre laguerre.— Le cosgrès das munlcipaltlés de Thuriage aconfers au maréchat Hindenfturg.qui aura 79ansle 2 octobre, et a cette oceasiea, le litre de « ci-toyen beneraire de teutes leavilles de Tburisge.»— Le député brésiHenAnionieCarlss a acceptéIe portefeuille des Onaaces.. — Les mslsdles épldéralques dont la présencea Berlina été sisaalée n'oat pas enc»re pu êtreearayées.

GRANDE-BRETASNE— BgBSBBBP— —— BftpftW

6 sepfembre, après-ffiidi.Rencontre do patrouilles et combats locaux.Cette nuit , a l'Esl de Fleurbay et au Sud-Est deSaint Juiien, nous avons fait un oertain nom-bre de prisonniers. II résulte de renseignementscomplémentaires que das aviateurs allemandsontjeté des bombes sur trois hópitaux dans lanuit du 4 au 5 septembre.

AVIATIONDe r.ouveaux renseignements font connaitrcle détail des opéraiiods de bombardement exé-outdó /o courant par nos aviotours.Vingt-quRtre bomfyasont été jètées nu coursdelajournée sur les cantonnemsnts enimmisda fiantay, a i'Est de Lens, et trente sur lescantonnemenls de Lauvvin-Planque, dans lamême région.Le nceud de chemin de fer d'Audanarde arecu cinq bombes el le dépot de munitions etla gib a d'Aubigny Aubac, au Nord de Cambrai,en ont requ sept.Huit hombes ont été lancées sur l'sérodromedes Carnières a l'Est do Camb'ai et soixantaet un sur divers ai/lres objectifs.Au cours de la nuit du 4 au 5, dos bombesont été jetéss d une hauteur moyenne de millepieds sur les objectifs suiv-nts : quatresur uneimportante éoole d'aviation prés de Valencien¬nes, douxe sur l'aérodrome de Ramignies Chinprés de Tournai ; douze sur le noeud du che¬min de fer de Somain, deux de celles ci sontiombées directement sur les voies de garagedix-sept sur les aerodromes de Mouvaux et deLezennes prés de Lille, six sur les voies de ga¬rage entro Douai el Somain et deux sur lagare de Lecleghemau Sud de Roulers.

Lc Président de la République rend visiteaux troupes américaines, et va saltier les héros. de la Marne

BELGIQUE ~ï>«ast l'JEst safclcaln

8 septonbre.Davant i'avance convergente des colonnesanglo-belges, les forces ennemles ont baitu enretraite et se sont retirées sur la rive Sud de larivière Kiiimbaro.Lo £4 koó>,. la major Balailla attaeiuait un HA.lachement ennami, occupant una position defen¬sive sur la rivière Sansa et Ie rejetait vers IeSud. Les Allemands abandonnèrent a nos trou¬pes deux européens tués, deux européens etsept soldats prisonniers, une mitrailleuse. Deplus , six Anglais, prisonniers des Allemands,furent délivrés par nos soldats.Le 28 soiVl, las colonnes beiges venant duNord et 'es colonnes anglaises et beige venantde l'Ouest, ont opéró leur jonotion vers Fakara,sur la rive Nord de la rivière Kilimbero,

RUSSIEPJrograde, 6 septembre.

Dans la région de Riga, au Nord de l'Aa Li-vonienne, nous battons en retraite aii Nord-Ouest de la rivière Meloupe, ainsi que dans larégion de la Chaussés de Pskov et de 1'AaLivo-nienne. „Les troupes en retraite a l'Ouest de Riga, seretirent vers l'Est. Elles ont atieint la ligneKiangenberg, Merezberg, Kastrane, Friedrichs-tadt.AVIATION. — Nous avons bombarde les ga¬zes de Gotoby, les dépóis du chemin de f6r deFozalsk et les villages de Slonorowka et de Kio-mirzek, neus avóns abattu un avion ennemidans la région de Biatra.

C'est 4 Fère-Chimpenoise qu'a été céié-bré jenöi après-midi l'anaiversaire de labataiile de la M3rne. Fère-Champenoise estun chef uien da canton de ('arrondissement.d'Epernay, aui possélait une population de2.000 habitants avant la guerre. Au momentde ia bataiile de la Marne, olie êtait ie siègedn qaariier général du générai Foch.Un grand nonabre de noi soldats tombéshéroïqnement dans les combats d'll y a troisans sont inhamés dans un cimetièré aména-gé poar recevoir ieurs restes.Oa compread quel pieux sentiment a ins-piró au gouvarnemeat la pensee de choisircette ioealiié poury comoiémorer l'aaaiver-sa're de ia grande bataiile qui a empêohóI'avance des troupes allemandes et a ruméles projets du kaiser.Le président de la Répnbiiqne, parti mar-credi soir da Paris avac le miaislra de laguerre, s'est rendu en Lorraine en compa¬gnie de M. Painiavé poar aliai' readre visiteau quartier générai des troupes américainesinstaliéessiir le Iront francais. II v a retrouvéle générai P-itain, commandant en clief desarméïs du Nord et da Nord-Bst.Après cette visite è nos allies américains,M. Poiacaré, accotnpagué da ministre de iagnerreetdes généraox Pé ain et Pershing,s'est rendu 4 Fóre-Champenaise ott il est ai-rivé a 2 lifures de l'après-midi.M Ribot, président du Conseil, parti jeudimatin è 11 henres d8 Paris, D.ir train spé¬cial, en compagnie du marécbal Joffre et dugénérai Foch, chef d'ëtai-major générai,avait préeédé de qnelquss instants la prési¬dent da la Républiqcs, qa'il est allé recévoira son arrivés a Fèra-Charapeacise.On s'est renda au cime'ière oü M. F,iboprononcé ie discours suivant :

Oisssnrsd;i. AlexandreBlbstPRSSIDEfUT DU COflOEïi.Monsieur le prêsideadjMessieurs,Nous sommes réanis anjoard'hci pourrappeler ie souvenir des inoob tables jour¬nées oü s'est décidé ie sort de la Franc?, etja puis düa le sort, du monde. Que seralentdevennes les grasdes causes pour lesqaeüesnous laitons dspuls trois ans si la Francen'avait pu arrêier Fiavasion allemande,imme autrefois fut arrètóa dansaisea ia rueo d?s Rarlferes ?

lea niêmes

ROU NIANiE6 sefiembre.

Entre le Dniester et le Trotus, activité de/'artillerie, notamment au Sud de Mamornitzaoil i'ennemi a tenté des attaques.Entre Varnitza et Marasesti nous avons re-poussé I'ennemi malgré des feux violents. Nousavons repousssSègaiementune attaque sur leSsreth.A Zarnesti nous avons abattu un avion ; tcsdépots de Foscani furent bombardés.

DANSFRANCELES BALKANS

Saloaiquo,8 septembre.Dans la région de Dova Tepe, a l'Est du laoDoiran. deux attaques bulgares ont été repous-séss. Une d'elles, menée par plusieurs compa¬gnies, a laissé entre les mains des troupesbritanniques un certain nombre da prisonniers,dontun ofheiar.Luits d'artilleria assez vive ds part et d'autredu Vardar, notammant sur la rive gauche dufleuve, oii I'artillerie britanniqué a vio!e:::mentbembardi les ouvra^es eaiiemi».

Le monde, aajoord'tftn- levé prefsqus tontentier ponr la défensedn droit, n'surait mseu le temps de tirar 1'épse. I! eüi assislé dnolre délaite comme a la «ience propre,avfc le ssntlment que quelque ehoss degrand aurait pél i ponr ua temps et qu'anenonvelie goerre sersii nécessaire ponr ren-dr» se* droits a la civilisation. Nous ne sau-rioos onblirr que, dans ces premieres beu¬rss de is guerre, i'armée beige, fidè'Q com¬me soö rot 4 i'lionneor et rósoloe a se sa-ci-ifier plutöt qae des'associer a une félonie,était a nos cötés, ainsi qu8 la petite arméebriianaiqus de 1914, qui ne ir.'sarait pas savalear an nombre de ses comb atants et quidepuis est devenne, par sa forte organisa¬tion, par sea méthodes, par ses vertus gner-rières, un sujet d'adrniraiioa même pournos ennerais.C'est ici que sont tombes tant de hérosobscurs, qui n'ont en d'anire récomper.séque la joie intime ds s'êtrs sacriflé3 poar letalut du pays. A enx doivent aller d'abardnoire souvenir et notre reconnaissance.Lsurs tombss piessement entrefennes se-roi.t sin iieu sacró oü BOtis-mêmes et ceuxqui nous succéderont viendront cbercherdés enseigaeraeots et oünoassentirons pinsfortemeat ia flsrté d'appartenir 4 en paysqui produit de tela dóvouemr-nts.En même tsmps que lés soldats, nous ho-noroas Ies chefs qni, d'un geste décisil, ontarrêté la reiraüe, redressé la iigna de corn-hat, rapris IV.ft'ur.ans avec <ica troi.pss ademi énnisées par da longnes marches sonslapressionde i'eanami. Quells fut !a sur-priss de ceux qui se croyaient vainqueursct qui, 4 leur tour, aüaiënt rtcuier ds laMarne jusqo'4 i'Aisae ! Pari?, oü ils so pré-paraient 4 antrer sans resistance, était sau-vé, et avec Paris la France ells- même, qai,giaeea cette vic'oire, aurait le temps dspreparer le? armes, Ies canons, lea muni¬tions qai Itii maaquaient. La bataiile de laMarne restera- cerums ace ds ces dates la-raen?63 qai marquent nn instant dscisifdans i'histoirs da l'hamanité. La recouaais-sance pabii^ue assscle an nom illustra damarécn-i! J-)ff e !»s noms de set iiaatenantsFoeh, Dubai!, Csitelaaa, Sarrail, dB Langlede Carry, Fraachst d'Etpsrey st aussi csiixde Gaüiéni et de Mannbury, dent le claircoup d oei!et i'iütrépida dóci'sion ont snrprisl'euaemi et décoacsrté son action.En même Umps qti'aüe s'incliae devantces sonvanirs, qai oat déjA Ierrecnl du passéet ia poésledes chasse lointaiaes, la Francese recneilla ot ie rsmamora les grandescauses pour lesqaelies elle combat depuistrois ans.Si on lai demands poarquoi elle söntientla inUe après ur-t d« souftrances, de deuilset de rninss, elis n'cst pas emb rra3sée pourrépoadre Elle ns csmbatpas pourconquérirdes territoires, ponr faira violeaca a d'astrespsaples. Elle ne prétend qu'4 reatrer dansson bian, a reprendrs ses provinces qui iniont été arrachess per un ediera abas de laforce. Qr.'oa ne lui deiaande pas de transi-ger sur cstte revindication : elle ne poarraitla faire qn'ea trahissaat la cause ia droit.Qaelie prétaee dsaaéo a use paix qo'oavaat f'oaier sar le drait des peoples, que doeonsaer^r 4 seureau i'injustice commlse ily a prés d'sn dsmi-siècls, contre iaquelie lacosscieace des pspulations opprimées, enrnêaie tsmps qas la conscience UBirerseüe,n'a cessé de protester. La reiütsüoa dei'Aksca-Lorraiaa a la France n'est pas unede ces questions qn'on peut üvrcr aux dis-caseions des dipismatss.Elieest la conditiënmêii.c de rétabiissen. at da droit des na-tiens qai doit garesAir ia pxix de demaincontre de nouvollcs violences.Si la 'France réclame la réosration desreines qui Ini ont été icfligées avec un partipri3 d6 destruction scsiéraie, elle est encorele chrmpion de ia justice. Eile ne dsmandepas qu'on frappe d une amende I'agressenr,mais qa'en l'obiige 4 réparer le mal qn'il afait. N'est-ce pas élever la question au-dei-sus de tonle controverse que ds la placsrsur le terrain da droit.La France se joint au mende oiviiisé noar

reveadiquer les garanties d'nne paix qai nesoit pas nne simple trêve, mais an accorddurable fondé sur ie droit. Oü troaver cesgaranties ? G'est au peuple allemand deeomprendre qu'il dépend de lui de nons lesdunner en secocaut la tyrannie néfaste dudespotisme militaire qui rst un lourd far¬deau pour lui, autant qu'on danger pour lereste du moa^is. S'il se refnso a devenir unedémocratie pacifique, c'est dms ses intérétsécomcm ques qa'il risqne d'ètra atteint parla ügae de commune défense que les peu-ple3 se verront fcreés d'organiser contrelui. Qui veut faite peser sar le monde iaconstante menace d'une agression ne peutse plaindre que le mossde cherche 4 se pro-lég;? par toutes les arraes dont il dispose.Une nation ne peut s'iso'or sans un périlmortel et c'est se condirnner 4 l'isolementque d'inquiéter le monde dan3 son besoitsde pnx devenu plas impérieux aprè3 unaparsille goerre.Nons pon ?ons regarder devant nous avecconfiance, 4 condition de ce rien Jaissartomber de notra énergie et de ne pas choirdans les p>èg?s qns aos ennomis accornn-leat soas nos pas. Appels failacienx en fa¬veur d'une paix éqnivoqne, propagandamalsaine pour toarner en defection ia las¬situde de qadques a nes faibies, tentativespour créer ehez nons des troubles intérieurs,pour délourner nos pensées de ce qui doitêtre l'on'qua préocsupa'ion de tous les pa-trictes, je veux dire les moysns de por sr.erla gcerre avec la dernière énergie en uuis-sant toutes les forces du pays, l'Allemagaene négligé aueun de ces moyans ionchss ethypocrites. La France na se laissera abuserpar aucune diversion. Elle a le droit dacompter sür le gouvernement pour rópri-raer toute propaganda crimiaeile. Mais queles esprits et les ccears de cette Franceéprise d'honnêteté ne se détonrneat pas deca qui est 4 cette heure ia grande, la seuioaffaire digns d'cccuner le pays, la-conduitsda la guerre, la préparation de la victoirefinale !Certes lesdsrniers hiüts fails de nos ar-niëes et cslies ds nos alliés sont poor no rsréconforter, pour nous empèehrr de nousiai3ser aller 4 la moindra défaillanca. AVerdau, des operations conduites avrc imtatent supérieur et uae süre ié remsrquablepar nn générai dont l'autorité mora ie sarses tranpea graadit toaa les jbnrs. noas don-icsnf des résRjtets brillants at démoniraat iastipêi ionté de nos af lues sur "celles do nosennemis. Nos allies de la Gramls-Bretaguepoursuiv9nt avec succes une off -nsive quiniet én. refiof ieura quafitès mifitaires nonmoins qna la haute cipaci'.é do leurs chels.La République des Etats-Uais presse i'entróeen campagne de ses premiers contingents.L'irmée italieane ponrsuit h8areus?mant, 4travers mille difficuités, sou avance sarTrieste. La Ronmanie tiaat tête avec un vó-ritable heroïsme aux attaques da ses enne¬mis, et la Rus'sie fait nn grand effort course rassaisir et ravir 4 i'ennemi 183 espéran-ces qn'il a fondéS3 sur le trouble camé parune révolation plains d'élans gónéreax,mais 4 laqaeüs ies esprits n'étaient pas suf-fisamme-nt prepares. Nous faisons des i ce ixardsnïs ponr que otte période d'agitafonoü i'armée rnssa est privéa de ia fo ce qnedonuo ons révère di>c!p!in.e seit abrégée parl'énergie ses goavernants et de ses chefsmilitaires. Noas envoyons a tous nos aüiéset amis depression ds notre confiance inde¬fectible dans ie succès de 1'oeavre com-maae.Paissions-aoas retremper ici nos courageset fortifier r s résolutioai au contact da cessouvenirs des premiers joars d'e la guerreoü ta Francs a montré an si bel héroïsrae etfait preuve d'un esprit d'anion si admira¬ble ! Jours de souffraaca ot da deuils, maisaussi jours de victoires remportées surnous-mêmss, sutsi bien que snr no3 cn le¬ans, que voire nnage soit sans cassa devantnos yens ! Qua les héro3 de la Marne nousrappellen', sans cusse an devoir unique quis'impose 4 nous, da ne penser qu'au pay3,d'oublier nos querelies et no3 divisions !Eux qui sort taot'ts pour la France, qu'iisnous apprenuent 4 vivre pour eile et a toutloi sacrsfier ! Ainsi nous nous sentirons éle-vés au-dessus de nous-mèmes, 4 la hauteurde nos devoirs en vers la pau ie.

DeraiirLesAiissüandsbömbardanflesAmbaianoos

Paris, 6 septembre.Au cours du bombardement aérieu desformations sanitaire» d9 l'arrière du frontde Verdun effectué par les Allemands daosla nuit du 4 aa 5 sepiembre, l'böpital deVadelincourt, ponr la seconde fout, a soui-f'ert particalierement. Les avions eauemi3en firent leur principal objectif et necossèreot de 20 heures 30 a 3 heures du matinde iancsr des proj-ctiles. En c-utre de dé-gaïs importante, ón compte 43 vict'me*dont 19 tués et 26 blersés dont un grandnombre grièvement.

Les Allemands empolsonnetirsMonlbêliard,6 septembre.

Les avialenrs alleraand3 continnent a jeterdans la région des bonbons ernpoisonnes. IIen fut ramassé qni étaiaat enveloppés dansdes cornets, d'autres qui svaient la formed'une cerise chocolatée enlouréa de papierd'ótain.

Les Finances américainesWashington,6 septembre.

La Scnat a adopts par 72 voix contre 7 leprojet de la commission de3 finances, éta-b i-siat an impót d'un milliard 286millionsde dollars sur les profits de guerre.a di

Le Contróle de la PresseAmsterdam,6 leptembre.

La Gazette de U Croix annonce quo venFraud, directeur du Bureau des Informa¬tions au rnioistès e de i'iatérieur, est nomméchef da tous ies bureaux de la presse, quiseroct attachés 4 chacun des département?da gouvernement central.

rieuse est engagée pmr la possession decette hauteur ; et, pr, bablement, le combat,rou terroiné. subit des fluctuations.Le seal, document de source autrichlennspsrvenu ici est une note da bureau de Ifpressa de I'armée de l'Isonzo, daté da S sea-tembrs, 14 heures, qui d't :« II y a oa do vifs comb it? sur to Monte-S>a Gibrisle. Les podiieas autrichieune*sont soumises sans interruption 4 nu bora-bardemeot intense aUsnt jnsqu'au fen rou-hnf. Mardi, 4 six iisares du matin, I'infau-terie itiiienus a commencé nu nonvel as-siut. La lutte continue. Li monisgue esl oa-veloppée de fumëe et de pouss ère. »

m&ÉHÉ830XoeimwmetmmirecoiveaS !a médaille militaireA l'occasion dn trcislèms anniversaire dela Marne, le miuisire de la guerre a tenu 4donner a deux des pmeipaux artisans decette irnmortells victoire la plus haute ré-comnense qui puigse être accordée 4 un gé¬nérai.Les généraux Sarrai! et da Casteinan ra-poiveni ia médailis militaire avec le3 motif'ssuivants ;Géaérsl Sarrail, comrnsBdsnten chef les trméesalliées as Orient : üepui3 le début da la campa¬gne, dosna les preuves das plus bellus qualitftsmihtmres. Aux heures décisives de la bataille dela M'ïroc,a rs^cussé sur deux frenls les assautsfurieus des »rmées allemandes, ei par sa téuaci-tö, a pu se asaiatsnir dans le camp retraachê deVerdun, ainsi que sur las HauU-de-Meuse.Exercedepuis deux ans, daus les ceadiliaBS les plusdifflciles,is cammaBdeacflt en chef des arméosalliés3 ü'Orisnt. Après arsir- organise Ie campreiraaché de Saionique, a, par dvs dispositionshabilos et ênergiques, rocsnquis une partie duterritoiro serbect Hoaastlr. (Croixde guerre.)Géaéral de Curièrcs de Gastelnau.comaiaadantun groupc d'armées sur la front du Nord-Est :officiergéaéral d'une hsute vertu militaire, Abrisé sur Is Grand-Gouroanè de Nancy, enseptsisbre 1911,les attaques des arfaée» alleman-des. Eo 1015et 1916, comme commandant d'ar-mées, chef Q'état-majorgénérsl et commandantd'ua groups d'afmées sa Artois, en Champagneet daas l'Est, a rendu les services ies plus êmi-nesis. (Croixde guerre.)

LEBRAPEAUAMËRICAINeup l'Hötel do ViHedo Paris

Une cérémonie, imposaufs dans sa simpü-cité, et qui avait ctliré une foule nombreuse,a eu lien jeudi après-midi 4 3 henres, piacede i'Hötei-de-Viiie de Paris. II s'agissait dehisser au campanile do ia nisison commune,4 l'occasion da l'aaniverssire de La Fayette,la répliqne da Grapeaii primittt' des Etats-U.ois, caerie 4 Përls par la villa de Phiiadelpli é.Le Cónséil municipal était rénhl dans unsalon avec les deux préfets ; M. Sliirp, am¬bassadeur des Etats-Ünis, et le personnel dol'ambassado ; les représentants 'du présidentde la Répubiique, des ministres des afihireiétrangères, de !a guerre, de ia m irino et dngon verneür militaire ; nn groups d'officiersaméricains p ésent3 4 Paris.M. Arabroise Renda, vies-président, en1'absencB da M. Adrien Mithonard, malade,recevait les persomalités présentes.II a ensuite sorti d'nne elégante bnite enacajou massif, loute capitonnée de satinblanc, la drapeau américaio, qni ne mesurepas tnoins dc 6 mëtres sur 3 mètras. Ge g'o-rieux era'Dlèoie a été confectionné dans lamaison bistorique cü B^lesy R033 broda lepr-emier éieniard de i Union Jack ; ii a étébrodé par six petites Francaiscs et sept petiles Amfricames. Une bande blanche, ausommet du drapeau, porto les noms deWashington et de La F:yette, la date da4 juillst 1776et ces mots : « ind speadenceHG! ». Sur ie fcs.d bleu de l'éteadard, traizaétoiles bianches symboiissnt les treize pre¬miers Etats de i'Ünion, avec ies noms res-pectifs de ces Etats brodés sur chacuned'elles.Précédés des baissiers et de gardes mnni-cipaux, les personnages officieis sont atorsdescendus snr le parvis de l'édifice mnnici-Pal, oü l'emblèrae américaia aWtoósuruoiei ae vuie, cepernSant qne la musiquede ia garde r?publieaine jouait le saiut audrapeau, suivi de i'hyrane américain et deia Marseiilaiss.Tous les assistants se déconvrent ;officiers font iesabit militaire, pendant quela musique exécate i'hymne national amé¬ricain et ia Marseillaise.M. Ambrrke Rendu a rr^a ensnite dansle eabinat présidentisl les persounalités présentes. Dss paroles chaleureuses exprimantJa confiance et t'araitié mutuelles d-s deuxgrasdas répnbüqnes ont éié prononcéespar M. Arabroise Rendu, M. Düaaoey, M.Hudelo, M Drsiandres, président du Gonjeiigénérai et M.Sharp.Le drrpeau américain sera déposé au mu-sée Caraavaiet.

suivante a été également pa-La citationbliée :Le gouvernenisBt porie a la connaissacce dupays fa bette conduite de :M. leaa Nicotas-llippolytePrsvol, instituleur ro-traité, seerétsire da la mairio dc Fère Ghampe-noise (tósrne):« A préservé les archives dc fa mairie du pilla¬ge ou dg I'inceBdie, en restant bravement ft sonposte au moment de I'oceupaUonnllcmaade. Eni-meaé commo otave en Aliemagae, a subi uneciptivité de plus de six mois.« Déssou relour en France, a repris possessionde ses reactions et n'a c«sé de se multiplierpour assurer presque soul. et a ia satisfactiongénérale. Ies nembreux services de lïmportafilemairie dc Fère GUarpchcirs. »

Sur le Front ItalienLe Mout San-Gabfiele

Oa têlegrsphie de Londrcs, 6 septembre :Quoique les 'détails manquent sur la cap¬tors du mont Sm-Gabrieie, l'Ageace Reuterappr -M qua 930 prisonniers, dont 32 offi¬ciers, ont été fiits.La capture de la montagna empêjlte lesAutricluens de bombarder Gorizia.D'autre part, Ie correspondant de la Kli¬nische Zeilung au front antrichientélégraphie4 son journal qne le3Autrichiens ont aban¬donee nne parfie du mont San-Gabriele,malgré nne pnissante fortification défen-ivs.Le correspondant ajoute que les Autrichiensse raaintiennent encore au Nord Est da Bfin-sizza, mais qne Ie succès italien continue.Si les Autricüisas perdenttotalemcnt ie San-Gabriele, dit-it, ca sera une pene trés gravepour les opérations autriehiennea 4 l'Est deGorizia oü les troupes de Cadorna dominésspar ies cauons de Sjn-Gabrieie, Santa-Catari-na, San-Daaisle ne ponvaient faire aucanprogrès. La perle du San-Gabriele signiöera,pour l'Autncha, l'obligaiion tie se retirerencor8 et une teile po«sibi!i(é n'est pas tn-core conjurée.De son cöté noire confrère Le Temns,rc?oit ladépêche suivante de Geaéve, 6 septembre.Ancune confirmaüon officieile, d'aucunssource, n'est j'isqa'ici parvenue de la prisedu Monte-San-G-brieie par les Italians. Lecommuniqué italien du 5 n'en parie pas, etla communiqué aatrichien, qui aurait düparaitre hier, n'a pas été encore reya.Ce qui est ceruia, c'est qu'uaa latte tu-

LesfirframbleBessieArTestationdu Grand-DueMichel

et du Grand-DuePaulLb journil Den Novayajyzn annonce quaie grand-duc Miciial Alexandrovitch, héritierprésomptif, et sa femme, ont éta gtrdês enétat d'arrastaiion a leur domicile, a la soitade la découverte d'un complot cjntra réro-lutionnaire.Le Len enrrgistre égslsmant le b-uit sai-vant leque: Dimitri Pavlovüeh sersit arrêté.Les journaux du soir co ifirtnerit l'arres-tation, 4 leur domicile, du grand-due MichelAlexandf ovitch et da sa fcmint. Us ajomeotque la roóna mesnre a été prise a i'égarddu grand due Paul AlexmdrovUch.Un communiqué oiliclel serait pnhlié in»ccssainment a ce sujet.

La Gazette de la Bourse dit qne le3 misoasqui otuamené l'arrestation ass grands-ducsMichel et Panlseruieat i03 mêmes que cellesqni out motive le transfer! de ia fitmillaimpériale 4 Tobolsk. Au moment de caIransfert, on craignait quo le diaastre dafront Sod-OuBst ne favorisat un groupementau tour ds l'ex-tsar ; anjourd hnl, ies érèue-ments du front de R ga font crainire lemême mouvement en faveur d.s granij-dttcs.

La Familie impérialeLa Gazelle it la Bourse d nas de nou -eanxdét-fils snr le voyage da l'ex tsar.Pendant le voyage, i'ex-tsar exprimaït lacrainte qne 'e cumat de S bsrie ne nni.teala santé de i impératrlcc st de ses enfaats.Lex Isarine tut mécoatente de la matronda gouve neur dBTobolsk qui fat réservés4 fa familie impériale et demanda s'il n'yavait pas dans la villa un autre local plu jcönfortable.Nicolas II demanda 'lalorisatlon derccc-voir de Petrograds dus articles 'da.sport phy¬sique et dss journanx étrafsgers.Lb gouvernement anto isa l'envoi a To¬bolsk d'un professeur d'anglais ct d h stoi qpour lüdacation du fiis da l'ex soave:«in.

Après la prise de RijuLi fiotte aiiemande a paru daas 1J..I-tique.

La concentration des troupes japonaisesdémentie

L'agenca Renter lient d'nne source japo-naise autorisóe que l'on ne sait absoiurrientrien qni soit ancsptible da corfirmer ié*bruits de l'envoi ou de Ia concentration datronpss japonc-i es ponr aider la Russia. Oaccnudcre comme itnprobabia que ces bruitsaient quelque fondement.Relativemeatauxassertions répétéespar leijournaux 4 savoir : que d'importantes iorcasjaponaises se concentrent en Maudchourie,on peut declarer qua pas un sen! soldat n'aété envoyé en Manchoarie pour une raisonqnelconqne. La situation en Chine, deouiala récent8 crise politique de Pr kin. va" e«s'améliorant sans cssse, et en Maadchonriaparticnüèroment, Ia tranqiüiiitó règae. Itn'y a done rien qui nécessite d8 pareillssmesnrr s militaires da la part da Japon.En préssnea de ces fails, on ne voit daasles bruits en question qu'un nouveau rnea-songe dealing 4 sawir ia proOngind" al.c-mande.Le Soufdiomlinofproces

Lecture a été donnés d'une crn'a'na dalettres du genéral SoukhomSJnof au géaérafYanonchkevitch, ancien chat d'état-rosjordu généralisume, dont lesplnsintérrssantessont caües cü l'ex-ministre parie de M.Goutekof et de la Douma, qualifUnt le pre¬mier de provocateur dangerenx «t la second ade bande de consoirateurs cherchant a em-piéter f . la poufo'r.lyi fsmms Go?c!iyvifch, aacianne épousadu cousin da Mmi boukiioralinof, dêclaraque la mèaage Soekiiomiiaof vivail d'ibordtrés modestemsat, miis dés ia ncwainiüoadu générai Soukhoralinof au minislèra de lagoerre, sa femme cominsnc*4 dépenser dc-ssommes colössa'as pnur sa toiietto et deibijoux. Le raèina temoin cenfiraie qns i'es-pion autrichien Alischiller so trouvait tïé-quemment dans le cabinet de Soukhonili-nof, examinant les documents sur Ia tablada i'ex- raiaistra.Letémoin Boa tos itch, premier nuri deMme Setkhomiicof, sffirme que l'ex-minis¬tre a été mêlé 4 de aombreuses conimandesd-ai'intendaDee, accempagoées dc trés fortesconcussions. Qnand nne de ces commun ieslouches fut connue, Sonkhcmiinof en fit qnrapport personnel a l'ex tsar qui orur nnada cesser i'enquête onverte.

Les Roumainsont rendu aux Ah'iósun splendideservice

Une information de VAgenceBeuUranoonc»que suivant dss télégrammes de correspon-dauts miiitaires auprès de i'armés rouruaiuales opérations récentes do cstta armoe, ctplus particulièrement la batailla do Mara-cesii, constituent une vieïoire remarqnabloooui' les alliés. Au cours de ces opérationses A'iemands ont usé quatorze divisionssans rémltat appréciable et sans obiigerleurs adversaires a amener des réserves dtiNord. Ces correspofidants conslatent qne leiRonnisins oat cpmbaüu admirabiemwif etont rendu a la cause des alliés uu spletdtdassrvicï.

ENGRANDEBRETAGNiLts Heuresde travail

Le Cosgrès des Syadicits de Blackpcot *dopte tine resolution nréconivant FappL<v-tiou de ia remaius de 48 heures i' *tuêdi .>ment a£r|* '«

Page 2: Terrell7 1M LePetitHavre - Archives municipales du …...rappeler iesouvenir des inoob tables jour¬ nées oü s'est décidé iesort de la Franc?, et ja puis düa lesort, du monde.

%K Vu Petit Havre — Vendredi7 Repiemfcre1917

En Bélgiqueoccupée•**?£-

L* grand© industrie ruinéeL» grand# industrie est systématiquementrwirée Durant la qninzaine demière, less»<id>uailemards, non contents devoir en-Iwè let iBfcCiiicesde Biome et Narpent etde 1ö« Providence » se sont encore ingéniesa iiêtroire ies installations. A l'on des diri-e-teurs de la « Prnviderea » qni avait fait ob-

1 . « 1„ ; „— nn en nnntuftl 0 1i

ÜH. li ItlUi (JUC \H liö-'giQUe ----- -----miqurment et hors ö'éiat de prcduirc 1»Los evacuations et les réquisitiona

de CiviluLes évacnalions de civils, vieiilards, fem-ni s et infants continuant, surtont dans Irsy.-c!Onsmenaces par uneatancs d,s alliét.Lts evacnés sont dirnés sur Bruges, Gindtt Craxeilas. lin Ftandre, les Aüemanösfominn; ut a réquisitionDer des civiisqu'tUlo cent k aller travsillf-r aux traraux oe dó¬len» oni se lout un pea pariout dans cettepartie da [ays.

INFORMATIONSViolent Orage sur ParisUn violent orage a éclaté dans la nnlt demercredi è jendi, 4 rainoit.La fondre a tombé sur le Palais de Justiceet sar Notre-Damssans causer de dêgats.

LESÉVEllMDEGRECEAprès1'ineendiedeSaloniqueL ' pioj t d'exproprier tons les quarliersdetruUs par !'n:e:ndie contre des bons aéehinge aprtduituce certaine émotion aS-.unique.Lts jouroaox et des orgmisaiions pro-tesieni .On espère que la Ghambre rejettera lepr-jet.Dèoouvertesensationnelle

a AfMnesLe dêpooülement des archives du bureauceot'd! d -3nostes et télégraphes d'Athènes,qutsMïcue actuellenient par ordre dngouvqrncnier.t. vient de provoquer une dó-eoüverle sensatiocnelle.Lesmembres de la commission ont décon-vert, dans une arinoire secrète, des p.iqaetsdVnrdoppcs tflicielles pieires de docu¬ments diplotnaGquesadïcs éi 4 l'étraoger,aux ministres grecs et anx gouveraements,par ie ministère des Atïlires étrangèros. etqui avaient étë ritenus, on ignore encorepoor quelles raisons.Tous c s documents ont été renvoyés auministère des AIkires étrangéres, qui pro¬cédé at tuellem, nt a leur examen.Sur l'ordre de M.Po bis, une enquête sé-vère a été ouvtrie sur cette étrange afiairegin produit une grosse émotion dans lescerc.es poiitiques.

SUR M KR.Un Sous-JVfarin allemand bombardeune viile d'Angieterre

TTnsons-marin est apparu mercredi versdix-neul lieures a Scsrboroogh.II a ouvert le feu sur la vilie.Les obus sout arrivés jusqu'ct i'inlériéur,d'au res sur !e rivage.Les bateaux releveurs de mines ont ca-nonné ie 1aliment qui est disparu.Le IVlouvement, dans les portsOn domo de Londres ies icfoi maiicr.ssuivantcs pour la «emaine finissant le 2septembre a minuit.Enirées dans les porls angl.it, 2 384: sor¬ties. 2.432.Navires de commerce anglais conlés : a)de pins de 1.000tonnes, 20; b) au-dsssousde 1.600tonnes, 3.Oa lélégraphie de Rome qua le mouve¬ment des navires a éte :Entrèrs : 506,avec un tonnage brut totalde 377.635lonnes.San es : 467,avec un tonnage brct totalde 369.390tonnes, ;aus compter lesbarquesde pêche et le petit cabotage.Les pertes des navires iialiens dans touteste3m»rs ont été de trois vapeurs ot d'uu pe¬tit voilier.Un vapeur endommagé par une lorpille aété temorqué au port.La flotls marchande anglalseD'aprós les deux dtruiers supplementspubliés par le registre da Ltoyd, le tonnagedes bateaux augLis a été augments par lesDonvelies constructions de 100 nouvellesun lés depnis le 8 juin jusqu'au 17jail'et.ïo^sces navires sont d'un tonutgi im¬portant, de construction anglaise et munisdes derniers perl'ecti.onnements.

Arrestation non jttslifiéeL'arfesiation du soldat De^boix, que nous avonsannoncée hier ne se rapporte en aucune f.-ijonaux insuuetions Uent est chsigé le cspitaire Itou-chardon.Desboix D'est pas déserteur, ft avail óté dénon-cé-a la police —peut-6're bien par vengearce —comnie se livrant a la propagande psciliste. Ccmiiitaire vecait de passer sa permission chez desamisR en n'ayant étételevé contre lui, il aurait étéremis en liberlé.

IA GtJERRSAÉRIENHELes raids aérienssar l'AngleterreComment l'urcnt loés les raarinsOn a sans doule remarquê, dans les dépêchesjue nous avons publiees mercredi, coneernantt'uis Ops Oe'niers raids aeriens sur i'Anglelerre,ftn'elors que le commandant des forces mètropoAtsines mssii qu'il n'y avait pas de victimes par-mi les troupes cl stgnslait «"uiement un civil tuéet srpl bles -és. i'amirautö brilanrique parlait de107 personnes luécs <t 8dbiessées.Votcl q ielques rensfigncmcnls complémectai-res a cc sujet ;On téiégraphie de Chalhsm aux DailyNi tos que 17 bo rob as lurent jetées par undes six aviens allernand3 qui lirent une in¬cursion iondi sur la cóte Sud Oriëntale etce furent daux de c:s bombes qui fi eat leplus grand nombre de victimes.Ces eogins é>aient iancés évidsmment auliasard, 4 droite et 4 gauche, d'une grandehantenr, par l'avion <*gotha » et les deuxavions en qu?stion. Ils tombèrentsnr la ca¬serne de la marine, traversant le foit d'unla iment occupöpar des marinsq ui y avaienté'.abli <l\s do' toirs. Ils explosèreat avec unelorre terrillante.Les fragments de vitres briséss s'abattiDtsur les hamacs tendes dans les salles causè-rent probab!- ment plus de mal que les bom¬bes ellss-mêmes.A minuit, il était établi que 90 hommesdormant dans. les hamaC3 avaient été tués.Un certain nombre de blesses succombèrentdurant la nuit, et a 5 henres, mardi sok,lo ncmiire des tués était évaloé 4 130 Euoutre, 86 hommes étaient plusou momsgrièvcment blessés.I)es hommes présents dans le baiiment,nue cinquautaine furent indemnes. Lesautres torent tues sur ie coup dans les ha¬macs ou blessés morteilement par la chuteda verre.Une bombe, après avoir percé ie toit dnbatimerit, tombs a la base du mnr intérieur.Una autre creusa un trou énorme dans lasol cimenté. Ces bombes tombcrent exacta-ment a 11 henres 12.L'en èvement des cadavrrs fat rapide etles travaux da sauvatage durèrent ia nuittntière.

Navarre et Carpentler instructtursaux Etats-Unis

Onannonce qne le sergent pilote aviateurCarpentirr. Ie famenx ch;mpion de boxe,sera envoyé par le gouvernement frarpaisen quaiité d'instrncietir aviaieur, au campd'i viation de Dayton (Ohio).L'aviateur Kavarie > partiran également.

LEducatianPopulaire« Vieux tlicme, loujours actuel, » éeri-vait rautrö jour un de nos confrères a pro¬pos de l'édueation du peuple.Combien actuel, et de la ptus urgenteactuiiiitè; cc problcmc, commc tant d:au-tres bien souvent signalé, et comme tantd'autres aussi, liélas ! resté sans solutionpendant toute la période de tumultueuseinertie que nous avons traversée avantlaguerre. On a a peu prés — a peu prés seu-iement, car il restc encore trop d'illettrés—■assuré instruction du peuple ; on n'arien fait pour son ëducation.Nous l'avons déja montré ici-mcme, au¬cune des réformes qui nous apparaissentdésirabies en ce moment avec une impor¬tance que les événemenfs rendent plus ma¬nifeste, aucune de ces réformes ne pourraêlre aceompiie d'une fatyonsérieuse et pro¬fitable, si elio n'est accompagnée, et mêmepréparée, par une réforme des moeurs. Autemps oü il était révolulionnairc, CharlesPéguy disait que la Revolution sociale se-rait morale ou ne seroit pas.Pour nous, qui ne désirons point une Re¬volution, qui espérons même en écarter lapossibility par ia réaiisation pacifique detoutes les ameliorations sociales que com-mandent la Justice et ia Raison, nous di-rons que la réforme sociale sera morale ounesera pas.Or il est bien certain qu'aueune réformedes moeurs dans ia classe populaire n'estpossible tant que celle-ci stague, au pointde vuedes idéés générales, dans l'ignoranceoü elle se trouve aelueiiement. Qu'onveuille bien y prendre garde. G'est pareequ'il a manqué de celte éducalion néces¬saire-, paree que ses facultés de raisonne-ment n'étaient point entretenues, ni mêmeéveillées, que le travailleur francais a sifacilement prélé l'oreille aux propagandesinsensées et ehimériques, oubliant scs de¬voirs ies plus élémentaires, négligeant sesvéri tables droits pour eourir è Jaconquêtedu domaine d'Utopie, sacrifiant ses réelsintéréts pour faire la fortune de ses mau-vais bergers et causer par la, peu a peu —inconsciemment certes —une certaine agi¬tation faelieuse dans le pays.Quel remède convient il done d'apportera cettc situation ? Nous avons déja eu i'oe-casion d'emiudiquer un. dans !a créationde bibliolhèques teclmiques oü les travail-Icurs pourraient trouver tous les ouvragesconeernant leur métier, son iiistoire, sonévolution, son art aussi, ear il y a un artdans ious les métiers, et sa connaissanee,qui fit naguère la imputation indisentée del'ouvrier frangais, commencait a se perdre.Nous signalions alors dans ce genre —elley est liélas presque unique — la bibliolhè-que Forney, et nous souhaitions d'en voirse créer beaucoup, tant a Paris qu'en pro¬vince, pour réaliser cetenseignement post-scolaire technique dont le défaut se fait sigrandement sentir.Certains pensent — et M.Henri Clouard,dont nous avons mentionné souvent lestrés réalistes études sur les probièmes dontrimminenl domain nous impose l'examen,est du nombre — pensent que ces biblio¬lhèques pourraient se placer sous l'égidedes municipalités, et, dans bien des cas,ee sera, sans doute, 1cmode Ie plus prati¬que de realisation,Mais une autre conception vient d'ètreformulée dans une revue syndicaliste, etqui n'est pas pour nous dép'aire : ii s'agitde la création d'une bibliothèque dans toutsyndicat important. Sans doute, l'auteurqui la formule, M. Eugène Morel, n'a passurtont pour objet l'éducalion technique,in.tbr tmalion généraleju pc-uole,S'ii vcut gutder ses leclufés — cFce'pointdc vue ia également mérite d'ètre retenu —c'est qu'il est seandalisé de voir tant dotravailleurs se passionner, faute de mieux,pour les oeuvres de Moutépin, de Zévacoou de Decoureelle, et il voudrail les ame-ner a délaisser ces produclions pour lesoeuvres avant une tenue littéraire.Ii y a la une attribution du syndicat quinous semble toulc ratiounelle, et nousvoyons parfaitcment d'auire part se eonci-lier les préoceupations de M.Morel aveccelles que nous exprimions plus haut. Dansun cerveau bien préparé par l'éducationtechnique, les idéés trouverontun terrainexcellent pour se développer. La lecluredes m litres de la pensée frangaise complé-terait heureuscment i'outillage intelleclueldes prolétuires francais, rendus, dès lors,aples a envisager les grands probièmes.Descerveaux vides ou mal meublés neproduisent souvent, au contact trop brutalde i'idée, quedegrossières tyrannies ou desforcesdc destruction.Inslruits, rendus par cette solide ëduca¬tion capables de raisonner. ils pourront,non seulemcnt sans danger mais encoreavec profit, se trouver en face des plus au-dacieuses théories. Tls sauront en extrairele sue et l'uliliser pratiquement ; aprèsquoi, ils rejetteront l'ütopie.Toute 1histoire du vieux socialisme fran-gais est la pour le prouver.; de la propa-liande fouriériste sont sorties des coopérati-ves ; on trouve des Saint Simoniens a l'ori-gine de plusieurs des grandes entreprisesindustrielies de la moitié du siècle ; lesdisciples de Proudhon sont nombreux dansles mutualités ou parmi les syndicalismsrésolus et sérieux qui veulent que le Syn¬dicalisme soit autre chose qu'une nega¬tion.Et qnand vons aurez a nouveau meubléd'idées générales le cerveau des travail¬leurs frangais, alors ils collaboreront avecioie —paree q'ils en auront compris l'uli-lité — è l'oeuvre commune de production.Et puis vous pourrez alors, sans craintc,leur donner a lire les oeuvres de KarlMarx ; ils n'en extrairont rien, paree qu'iisverront bien qu'elles ae contiennent rienque du vent.

F. Polet.

GiifoalpiUealBI.tgion d hïnnfnr

M. le espitaine Eugène Sery, tie l'afmée lePfi-loriale, agent d'sssurances, rue Félix-Eaure. aFécainp, qui a été ailmis a i'honorariat aw c lograde de capilaine, a été décoré de la croix deguerre après avoir passé de longs rnois au front,il a rtfu en outre la erolx de la Légion d'honaeuF.Voici pour quel mol if :« Officier d'un zèle, d'une conscience el d'undövouement de tous ies instants. Ue'le altitudesu feu. »ux eomhsfs de fin septembre 1913. Ad>sjaregu la crojx de guerre. »

Clfatlom & l ltrdre du JT«itrDe la Division :

Le sergent léléphoniste, Atphocse Ha'an'air,du 3101régiment ri'iuiSn'ene, a eté etlé a 1ordrede ?a division dir.s les termes suivants« Chargé d'accoaipsgaer un hslaillon d'«t!aquc>sVs aequiltè de sou servies de sous officier telé-phoniste avec un zeie et ur, dévouemeui au-des-sus de lout él->ge. A fait de ncmbreuses vériiica-tions de lignes sous de violents bombardements.»M. Alphonse Malsciiiin était avant la guerreemployé dans ia «latsoc La;gslcfl el C«-M. Joseph Minvieile, domirilié a Sanvie, rueGambella, ICS, aspirant a la 5c compagnie du 2ö«bótaiüon 'de chasseurs, a été eilé en ces termc-s 4l'ordre de la division :« Sous-officier d'un dövouement inlassible ;n'a cessé de se tlépenser sarts compter pendant Iapériode du J9;7, duranl laquelle il aassuré d'une facon parfaite la préparaiion el1'exéculion d'une attaque. »

De la Brigade :M. ïiippo'yle Blondel. soldat mitrailleur au 214'régiment d'iofanterie a été cilé a i'ordre du jourde la brigade.» ïoujours ro'oniaire pour assurer les iiaisonsdsngereuses s'est dislingué une fois de plus aucorns des combats dn en trans-metlant les ordres sous de violents tirs da bar¬rage ».M. Biondel qui avait déja fait 1'objet d'uneeitation a l'ordre du tégimenf, ölail avant laguerre, chsrpentier de navires. II est domicilierue Sully, 18.

Da Régiment :

après a l'ordre du régiment« Gradé dévoué, d'une bravoure ealme sous Iefeu. A la disposition du service télégraphique dut4' G A., pour l'entretien des lignes dans unezoae trés bombardóe, n'a cessé de fairo preuvede dévouement et de courage. Les enttées deligne du poste dans ièquel it sssurait le serviceayant eté bouleversées nar de gros bombatde-ments, s'est employé chaque fois a rétasiir leslignes avec la plus grande dil gence. Lo ,un de ses hommos ayant été biessê, ne s'est poslaissé émouvoir c-t a continué si tii-ho avecbeaucoup de sang-froid et un absolu mépris dudanger. »M. Gléron est domic lié rue Albert I", a Sanvie.M. George3 Pallet, caporal téléphoniste de laC. II. 1\. du 24»régiment d'infanteric territorisle,a etc cité en ccs terates a l'ordre du régiment :« Ilonrime de devoir par cxetdlence, d'un morala ioute épreuve. Du au <817,dans la rögion de , a la disposition duservice téiégraphiqné du 14>G. A., pour 1'entrc-lien dcs-!igr:es dans la zone trés bombardée, n'apas cessé de faire preuve de dévouement et decourage.« Chef de posle d'un important central télöpho-nique, a döployö toute .son aetivité a maintentr eta létabiir les. communications souvent interrom-pues par le bombardement »M. Pallet, qui Iravaibait a l'Electricité indtis-Irielle, est dou iciiié 1 b:s, rue Gatibsldi, a Sanvic.Le soldat do l" classe Maurice Journiae, du39»régiment cl'infanterio, a fail 1'objet da deuxcitalions suivantes a l'ordre du régiment :sr' citation. — « «paoeardicr a Ia compagnie3t puis le détut de la campagne, a nut preuve errtoutcs circons ancös d'un parfait dévouement, seportant en hate et sacs se soueicr du danger ausecours des e. marados blessés dans Ia piaine, a

, dans ia nuit du . sousun feu dc barrage surprenaut li re'ève. sux tran-chées le cü ii se précipitait dans iatranchée bouleversée par les lorpillas pour rele-vc-rles, blessés sous lo bombardement persistant »2» citation. — « A (oujours fait preuve do dé¬vouement et assuré ia relève des blessés del" ligne maigré les violents bombardements.Déja cité. »M. Maurice Journiae est aussi liluhire d'uncertificat allestsru qu'il a pris part aux bataillesde Verdun en 19!ti. II est domiciiié rue de Nor¬mandie. 231. Son pere, M. Augusle Journiae, estsurveillant it la voirie municipale.Le sergent Renê Gireite, du 33» régiment d'in-fanterie, est cité dans ces termes a l'ordre durégiment :« Excellent sous-officier, chargé de Ia défensede ia tranchée de ir* ligne, a maintenu ses hi m-mes sous un trés violent bombardement. A déjaété eité. »M. Gireite, qui est déja titulaire d'une cilalion al'ordre de la brigade, était emp'oyé & la Compa¬gnie d'assurances générales. !l est domiciiié aSanvic, rue de la llêpublique, 38.

De 1'Artillerie de l'Armee :Le maréchal dos logis Georges Aubért, da . .régiment a'artiilerie lourde, est cité dans cestermes 4 l'orarede l'artitlerie déi'armée :« Chef do pièce de la plus belle valeur morale.I es et . a maintenu par son aseen-feu p:o!ongé, continu-et précis, d'obus de groscalibre, qui bouleversatent la pfateforme. bons-cnlaient <1 contusionnait les servants. Touchélui-métne, n'a pas cessé un instant de donnerl'cxerapia du calme ct du plus bel entrain. »M. Atibert était, avant ia guerre, employé auxDocks et Eolrenó s du Havre. II est le tils daM. Aubert, égalême'nt employé aux Docks, el estdomiciiié 21, rue Fulton.

Artillerie divisionnatreL° brigadier Louis Qaertler, de la 31»b t'erie,a été ci'ë in ces termes a l'oidre de FattiHeriedirisiounaire :« Brigadier trés courageux, volontaire pour tou¬tcs les corvées pêrüleuses. A fsit preuve dobeaucoup d'allant et de courage dans une rniseen batterie diffici'ele f917. »M. Q'jortier, domicUié impasse du Hanail, a Blé-vifie, était occupe en quaiité de coutroTsaitreclans i'entreprise Arabaud, Grsndury rtGrieu.

Noxiveïïes IKilitaircgM. Paul (M ) sous-iieulcnant au 23» régimentd'infanteric, passe aux 329» régiment d'infante-rie.

IlapatritiiiPtitLes 3ö himmes de i'équipage du steamer P. . .,qui Dit to.-piiié en Manche, ont été rapatriés auHavre hier. Go steamer apoartenait a ia Compa¬gnie Marine et Commerce. Tous les hommes onteté sauvés Aptès avoir été hospitalises a la Mai-sou d^s Marins et avoir regu des subsides au Bu¬reau de la Marine, les rescapês ont regogaé leurquai tier rcspccjjf.

Lit (jjufstloa d:i PainUne démarche des Botiiangers au MinistèreLe Syndicat de la boulaitgerie havraise,s'est rendu ea compagnie des dëlégués doSyndicat de üouen, Dieppe, Fecamp et Yve-tót pres de M. Viollette, ponr lui exposer lesvues de la boulangerie. A son retour le Syn¬dicat havrais nous a communiqué !o comp-rendn suivant :Mercredi, a neuf heures ct dcmle, M Vio'letle,ministre dn ravitaillenient, a regu nne délégaiionde la boulangerie du département de la Seire-In-férieure, praeentêe par M. Nibelle, député deBouen. Cette délégaiion vecait apporter a M. lemicistre du raviiriikment ies doléances desf,200 boulangers de la région du Nord Ouest,jusiement émus psr la nouvelle réglenieolutionconeernant ; f» les succédanês ; 2» le blutage desfarines ; 3»le rendement do la farine en pain ;4» simplification du pair ment de la ristourne.Après un entretien des plus cordiaux, M. leministre a accepté la proposition de ta boulange¬

rie, coneernant !e mélange des succédanês quisera fait par lx meunen,!. Ouanl an rendement enpain, eelte question est 4 t'êtucc.En ce qui coseerne le faux du blutage a 80 0/0,tl. le mimslre « aéclaré qu'il lui était impossiblede prendre la responsabilité d'en modifier le tauxactuel.Pour la ristourne qui devait êlre versêo a laboulangerie et contre iaqucile tons tos boulangerssc montreient nettemect hosliles, M.le ministre afait a la délégaiion la declaration sutvante : Qued'accord avec M. lo ciinislre des Bnances. cetteristonrne sera dorénarant faite a 1« meancrie,avec obiigalton pour cette derniêre d'en tenircompte a Tafeoulsrgerie.La delegation a appeló également l'attention deM. le ministre du ravitaülejneiit sur ies frais depacification, tonjours do plus en plus élevés.II. ie ministae a bien vouïu prendre en conside¬ration cette observation, nr. is a fait remarqoerque cctle question était da lcssort des munici¬palités.

AVIS AU COJI7IERUEMpe Veuva A. G- FABB.E, a I'honnenrd'informer sa clientèle, qu'elle continue lestradilions de soa regrette mari, et qn'elles'eiïorcera de donner immédialemcnt satisfac¬tion anx dem tndes ds livraisons de LESStVEDU PEUPLE, et autres marques qu'elleexploue.

atï iwwrtif ■iniut^jQy^>mi<— wman&t

Nos CoupuresLa Ghambre de commerca et la Manicipi-lité vieanent de faire mettre en circulationde noaveaux billets destiaés a remplacsr lescoupures précédecnment émises par ieurssoins ponr obvier 4 l'insnffisancs de ia mon-naie divisionnaire.Oa re saurait trop se félicifer d'une déci-sion qui va permettre de supprimer ungrand nombre de petits papiers crasseux qnei'oa ne touche qu'avec repugnance.Lesnonveaux billets ne différent pas sen-sib êment des anei'ns. Ii sort de couleurbistre, biene et crargine.Onavait émis la pensfe que pour leurdonner un caractère plus local, on en rao-difiat ia gravure pour y faire figurer unevue da la cité havraiss, comme la TourFrarlgois 1C1',la Bourse. . . ainsi qne cela s'estfait ailleurs, nctamment a Houfl ur. Lescouveaux billets ensssot en aiosi un cachetplus artisiiqne, et auraieat été cmsorvésvolontiers par les coilectionnoara de pièceshistcriques.Cette suggestion n'a' pss óté accueilliecomme eilé eut mérité de i'être.Oa retnarquera également que le%p:pteremp'oyé peur les nouveaux billets est fili-grammé d'un semis d'abeilles.N'eut-ii pas été plus logique de choisircomme moiif la sslamand.-e qui figure dansles armes de ia vlllo du Havre.Notoas encore que ('inscription poriéasur les nouveaux billets s'tst bornée 4 re-produire !a formule : € Eehangrable contredes billets da la Banque de France », alorsqu'il eut été dósirablè que l'on mentionnatque ces biliets ont cours obligatoire dan3tont lo departement.En tien des villeset dans les campagnes onignore cette prescription. C'estaiosi qu'une-jrersOMixe aysiat retin ptusic-ase de csa bonsau gnichet de la g-ercdu Havre, s'est trou-vée dans l'impossibiütó de les ntiliser 4Fécamp, les cominergants do cette fccalitéles rcfusant systématiiiuemenf.C'est évidemment facbeus. Le mieux, ilest vrm, ssrait que la monnaie métaliiq.ue,soit gsscz abonaacte pour assurer la sup¬pression de tous ces bons, utiles évidem¬ment, mais d'un usage peu sgréable.

Béelarafïait ties Hiiüfs et Oraïese*Le Journal Officiela pubiié mercredi undécrat prescrivan?, par "application da ia leisor les i'éqaisiuons civiles, que :Tout proifucleur, propriélaire, dépositalre oudétenteur, s quclque tilre que ce soit, 8 la daledu 13 septembie f917, d'uae quastité des objeisct mslièrcs suivantes : grsines ct fruits olésgi-dcux de toule nature, graisscs ct huiles végétaiesou animales, pures ou méiangées, aeides gras,cnux giycérineuses el gtyeérine, savons et bou¬gies, dépassant f,000 ki,os, est tecu de faire, avantla dale du 1" oeiobrc 1917, use déeiaration eom-prenarit l'état de ces objets et matières a la datedu 15 septembre 1917.

Folies 'BergèreCe soir, 4 8 h. 1/2, grand gala ponr lesd bate de Gordon,f'hirame qui march» dansl'atr ; Les WillaertGlorian, dans lenr sélec-tion artisiiqne ; Bomain,danseur anglo-fran-gais ; LesVtrko-Trinoff,éqnilibristcs acroba¬tes ; MtleEmmawiebel, ftmtaisiste ; M. La-cave et MileArlette.Succès d« tonic la tronpe lyriqne.Locationde il b. 4 midi ei de 1 b. i/2 43 licurts.

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Thé&lre-Cirque'Omnia. C^Ibs «?S2ia

Aujoura'hui vendredi, roirée 4 8 h. 1/2,avec ie joii programme se "coa'posant 0;iCalvxire 4'<me Vctxiisue, eomédie d a-matique en trois parties, nuerpré'ée par MissJane Grey ; Le Spisberg dans i'OeéanArct que;L-s blrsnvmturi's d'un amuit-iux, tcèue comi-que ; 8C èpitorle (Les ioupsee dévorem) ; Flow//' rule un beuu marr g -,comiqce. Actuahtés de la guerre et du Pat li -Journal. Loenion ou verte comme d'usage.

Selecl-PslseeCe soir, 4 8 h. i/2, nouveau et merveijkaxprogramme : tLa avéïin Moblliséi",ara me d'après ie roman de M.Marcel Frnwiei.Dernières Acluaiités de hl Gueire au jour iejour ; Une Aamn atrice de Chariot (coiHique) ;Les Cenluures Porlugais (documeci aia) ; LePiocureur Lesnin (coméaie sentitneniale).Attraction : Ctroli'i» (ventri loque), imper¬sonator automaten manipulator.

Clirz Ie» InvalUrs debxinte Adrcrst

DimsBi he 6 Septembre, tura lieu la remise deprix anx gsgnsnts du Gorcours du Jeu dc Quiiieset du Tir a i'Arc au Berceau.Le su:cès de ces Concours a été considerable ;é s ceciaines de concurrents y ont pris pari.A cette occasion, la Fanfare des Invalides sefera eniecdrc» a parlir de 4 heures.D^rusnche f6 Septembre, la Fanfare donne ungrsoa Concert Artistique au C.M.B., route Natio¬nale, 170, a Graville.

(Eavrede l'HospitalitédeNuife(Fondée par le PETIT I1AVIUS)tteiuci d'etiUtépabllqasair cisret» fcttfc SiHrrlu!8lt66, rue Jacqueg-Louer - Le HavreAnnée1917.—RésültatsMensdels

Entréeslos»;; LttiP.öli bluti

AottlMoisprecedents.

148•1.069

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1.217

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2.392

4.784

NuitsAnittMoisprecedents

RationsAowl S20Moisprecedents 3.964Pendant les bait premiers moisnée 1917,19hommes et femines ont été p a-UC'ü ' *" r,r,'>"ni' rii"s2 gardens cbarbonaiera,' 4 joamaiiafirmitr, 3 marbriers, 1 bourrelier, 2 poüs-seurs, 2 cordonuiers, 1 forgiron, 1 bonne,

de l'an-

2 lavci'sos." Depius,il a été demandé 33perjonnes quele Comitén'a pa fournir.

I's# PiatïO. P. T. p.Voici drjè vertir les jours mmssades oü lapapilion soir vohigü autour dos cerveliesque le cifard a parfóis attaqué.Nos chars biessés puiseat dans les séancesarüstiques uue l'oa organise ponr eux, unplaisir vérilab'e. I b trce leur ennui et coa-tribne 4 leur guérison.Or, il est un liöpital da notre ville, trésimuortant par le nombre de ses lits, qui sa-vourerait une joie saas m 'lange s'il avait labonne fortune de possédar un piano, nupiano qui lui permatlrait d'assurer i'orgaui-saiioa de réeréatioas mnsicales. C'est l'üópi-tal Frascati.N'y a-t il pas.parmi nos lec'.eurs, un bien-faiteur généreux, qui consentirail 4 prêterui piano 4 no3 lrloïsés de Frascati? Nouspo-sous la question en leur nora, avec coa-fiance, et nous prions no3 correspondentsd'aviser dt leur aimab'o proposition M. lemédecin-chef de i'hópital Frascati.

"Of—

FAITS LOCAÜX— su cours de Ia nuit pröcédente. les freresAu'nin ont surpris. au mom-ni oü eiles dérobventau charbo.n sur le quai Colbert, quatre femmesqui ont été conduites aè commissariat de la 5s sec¬tion. Fi ocès-verbal pour vol leur a elé dressé.

S. CSiLLIRD,SSMMÜÏ-SEEÏBTÏ,17.ril SariJTiié»

IMWWiWM»!

14,r,Ecf.-Larua

FEMMESFHflliCE

WSrWSÊBOÊKÊÊSÊÊiiniteaB aiatiiHsia 5partusAujoura'h.ui, isoirée

GAUMOKTLes cinq soi)3DE LAVARÈDEgraad dramu popn.aira

Communications$iverscsService des Eau. — Arrèl dVoa. — Pourprise, la conduite du boulevard de Graville (entrole boulevard Amiral-Moucbez et le pont 5) seraferaiéc aujourd'hui vendredi, a qualorze heures,et pendant une grande partie de la journöe.

§ullsètn da SsciétésCbamitre Syndicale Typographlque Ha-vrft,ac. Ijas. aojtlL.inXouxAdtf. q>u*-loCoaiitêso réunira dimaoche p-ochsin, deioh. 1/2a midi, su local de VUtuoersAé Populaire, 56 58rue da Ch mp-de-Foire (rez-de-chaussee). Percep¬tion nes eotisaliocs.Les fiiuiiies des soeiélttros roobilisés qui ontbönéficié des précédentes allocations sont infor-aióes qu'ono ncuvefie repartition sera faite acettc reunion ft Ie Comité tes prie da vouloirbien s'y présenter, a parlir de 11 heures. •

Uuli-crsHó Populaire. 56, rue du Géiénl-Galliéni. — Dimanehe 9 Septembre, visite descainps da Reoforts Britanoiques d'Harfleur. Ren¬dezvous a 2 h. t/i, hotte dili: tleur.Pt'ière d'ètre tres exacts.

Harmonie Maritime.— Rópélition générale,9 8 b. 1/2, Saile I. Hotel d ' VilieDimsnche proehain 9 Septomhre, Concert ausquare Saint-Roch. Réunioa au kiosque a 2 h.1/2.

Sociéié Linitéenne <1« ia Seine Maritime.— Dimanehe 9 Septembre. Excursion chacapi-gnonniste dans la forêt de Montgeon.Ex -men des réeoltes de 10 h. 30 4 II b. 30, au« Chêne Creux ».

Sociélé Havraise de Tambours et C ai-rnns et d'Education militaire. — Les sneié-taires sont pnés d'assisier a is repetition qui auralieu vendredi 7 courant, a 8 heures du aoir, ausiège social, 4, rue Paifray.

Société do Secours Slutaeis et de 15e-tx-aiies du Quartier Saiute-Marie. — Per¬ception tips eotisations dimanehe proehain 9 cou¬rant, de to heures- 4 il h i/2 du matin, au siege

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Les Eclairenrs de France. — Dim acheprochaift, so/tie. Depart a 7 b. 1/2, reunion aulocal, 32. rue J.-B -Eyriós. Sa munir d'un ret-asfroid. ~AnjOurd'bui vendrrdi, 4 20 h. 30, gymnasiique.Apporter le mttériel.

Eclairenrs Uaioisisies. — Csmpiag. Rendrz-vous samrdi soir, s 8 b. 1/4, a ia gare de depart,sans t,Slons. Emporter nourriture. Retour d.man¬che soir, vers 9 heures.

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Lundi 10 septembre, I/O Móaa® auxbeaux yeux, grand drame 4 succès.Location onverte les 7, 8 et 9 septembre,Hotel de Russie, 42, rue de Bordeaux, de10heures 4 midi et de 2 a 5 henres. Lundiau bureau do locaüoa du Thêatr», mêmesheures.

§ulMin ies SporisCI»a»iai|>ï®siiia<s AiSIIitaïrea ESeïge»(Réservés a la garni son du Havre)ATHLÉTISME

Rêsuitats de la première jourede{» Mare.he de 3 kilomclres : i. Navtz, A.S.; 2.llaesendoDck. A.C.A.; 3. Cbarlicr2° l,rtr.ccm: nt du poids ; I . Tsiriich, A.C.A. ;2. Hsesendonck, A F. 51. (Gj ; 3. Rembeur,A.F.M. (B).3° Finale d/s 100 ra. pist : f. Aefier, A.S.; 2.Vanhsste, A.S.; 3 Hauman, A.G.G. A.4° i ,'03 m. plat : i. Lambert, A. G. A. ; 2. Na-vez, A. S.5>Traciion a Ia cords : l. Equipe des A. S. ; 2.Equipe des A F. M. B.0° 400m. plat: 1. Everaert, A. F.; 2. VanMolle, A. S. ; 3. Deraehn, C. S. H7» 400m. relais: t. Equipe des A.S. ; 2. Eqaipedes A.F.M. (8).Dimsnche proehain, 9 septembre, deux'ómejoornée des ebsmpionuats d'athiétisme, a 14 h ?ö,au terrein des F. A. de Graville, boulevard Sad;-Carnot. , ,200 m. plal individuel. — 800m. plat individuel.— ?,0oo m. piat équipes de 4 coureurs, relais avolonté. —3 000 m. plat individuel. — Traciion aIa corde : équipe de 8. — Lancement de ia gre¬nade : style elttssique « debout ». — Saut en hau¬teur. —Saut en ioagneur.

FOOTBALLRésültats du Dimanehe 2 Septembre

A Gainneviile : A G.A. (équipe I) 3 goals ; A.F.M.G- équipe ij ö.A Sainle-Adresse : A.C.M.A. (équipe li 3 goals ;C.T.H. (équipe 1) 1 ; A.C.M.A. (Equipe II) I goai ;C.S.H. 0.Matches du Dimanehe 9 S'ptembre

A Graville. Immédi3lemeat après les champion-nals datniétisme : C.T.H. (Equipe 1) controA C C.H. (Equipe I).A Sainte-Adresse. it 2 b. 59 : A.F. M.G. (Equi¬pe I contre H.M.B.H.; A.C.A. (Equipe II) CuBtreA.C.M.A. (Equipe II).

Fu«tb«ll AttioriaiianBavrt Atkletio Club. — Dimanehr « septembre :Kntrahicinent sur le terrain de Sanvie.Sont eonvoqués pour S henres : Boitard. Kroe-kaert. Pigeon, Bredel, Barré, Romain, de S morj,Betleoger, Gsrdy», Seurt, Qu-ttravaux. Bwlet. Fos-sey, Maréchal, B. Lettable. Stadelmann. Ferret, LaChevallier, Grenler, Noël, Roose, Thieuüent, Ma-sure.Sont convoqnés pour 3 h. 1/2 : Frémont, Leno-ble. Seberr, Steichtu«er. D lab iye, Buret. Leiber.B rrelet, Bricka, nrown. MabilJe, Van Winckel.Olivier, Tirard, Coignet. Beaufils. Avenel, Leosif éres, Foitutié, Morzetle, Uicbxud, Loi.gcourt.Van den Breuden, Soetewey.

Union Sport re Moytillaise . — Dimanehe 9 sep-t<robre. reunion générale, csfé Frsngois, routetl O.idalle a Oreher. Objet : Nomicauon du Bureau,form-tion des équipes.A 4 beures, !a première équipe se rencontrerasur lo terrain de Mayville leite Schneider) aveoune équipe de l'ar mee anglaise.

Fdtiraflan phyalqneHavre At'iiiUc Club — I,a hriiianie réunions -ortive q t'avaient organisée, dimanch» deraier.SI Schadegg, président du HaC. et les moniteursLaporte, Be ic.fi s et Anés, du eours d'éliiestionI liysique tie vacances, a produit. f ais déduils,une sotnene de 309 fr. qui a été répartio de ia ft-gon S'iivante : 30 fr. a ia Ligue de\ Enfants aban-üonnés et orpheü is du Havre, 100f. a l'CE:vr©des PupitlCHde i'Easeigncmcnt et 150fr. a i'Or-phelinat des ArraéesMerci, enco't) une fois. aux généreux donateurs,a nos jeunes gen», au public qui vim nombreaxeneourager cette belle manifestation sportive.Dimanehe 16 septembre, grande léunion de na-tCtiOB.

TIRAGES FINANCIERSDa 5 Septembre I9IV

Crédit Fonofsr die F'-.tnooObligations foneiirts de 500 fr., 3 0 0 1379Les 2 numéros suivants sont remboursès cüa-#un par 8,000 ffar.es :

127.706 | 403.618Le numéro 1.777.388 est remboursé par 23,000franes.Les 2 numfros suivants sont remboutsês cha-eun par la.oco francs.

1.4 .3.733 | l.S'8 8J9Les 3 numfros soivanls sont remboursès chs-6'jn par ö.OBOfrancs :427.806 I 344.773 I 1.210.877 I 1.2i3.?33 I 1.476.391lots 90can par i2.42430.820£3.26859 5136^. 93169.84691.72695 0 /8109.923118.373144.170154.563157.04316L 648176.906i li. 991244.780257.138

numéros,ouofr. :209.606273.5-528: .335292.. 83294.J43303.89 i307 093317.7013 8.123360.210383.175413.5724 0.176564.0923)7.944174..63637.890C58.970

suivants sont remboursès cbat>

6 9.6187-245*2749.(30751.206763.2428)3.357860 13387-2.016890.487898.18>907253914.60.943 3 8951.91 .955.137900.814664.90 i990.526

1.0i6.Ri31.055.3161.073.7801.107.2011.137.4921.170.1031.182. 5471.221.83-41.23 .0801.558 91.J1 3-.rt.3921.328.7011,3.5, ?861 391.4561.398.4021.413.7 21.468.5)51.483.348

1.494. 6*11.520.8871 534.3591.3 .4 0411.328 iluï1.597.4371.608.-2731.632.9171.8)9.2921.666.3891.608,: 051.698 4471.710.5731.740.0261.77! .245! .792.3)91.797.7241.798. 499

Oqh'ga'ions foneiè 'es de 500 fr. S 60 O/O 1885Le numéro 2o9.830 est remboursé par loO.OOOfrancs.Le numéro 792.339 es! remboursé par 25.000franes.Les 0 numéros suivants sont remboursès cha-cun par 5,000 ffanes :36.882 1 326 072 | 412.Sal576 310 I 7Ö4.761 | 759.643numöros suivants sont remboursès chs-1.000 francs :234 438 433.585 314 839 785 29324! .444 445 473 534 546 8i3.47929 ".51 4 453 .56 ; 547.072 823 069O.fes)' 3 JO■ a-),) , èMMt IAI)

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Les 45cuu par8.84235.84043.86300 .-öö-i-63.470115,978140.90021.9.172211.907

Obligations foncières ie 250 fr. 3 0, 0 1909Le numéro 5.202,6/9 est remboursé par 59,000francs.Le numéro 718,325 est remboursé par 10,000francsLes 10 numéros suivants soul remboursès cha-cun par 1,000 francs :93 126 | 159.0 3 | 792.261 I 8H.7?4 I 1.166.329113.797 | 636.8.9 | 809.700 | 1 083.406 | 1.341 025Les 60 numéros suivants sont remboursèsehacun par 500 francs :

1.048.5441.05.9291.08283S1.092.7031.0966541 136.2241.216.7431.225..'-271.200.9231.3087821.373.1641.394.591

Obligations foncières, 500 fr. 3 1/2 O/O 1913Le numéro 772,036ost remboursé par 250 0 0trsnes.Ln numéro 856,361 est remboursé par 2j,000francs vLes numéros 383,213et 770,913 sont rembour¬sès chaeun par 5,000francs. „ .Les 50 numéros strivanLs sont remboursès eha¬cun par l.OOüfrancs.

24.401 32.3.679 527.195 714.59932.9.0 379 577 533.997 725.72252:125 382.') 01 540. 30 i 767.03679.836 38). 924 546.472 776.9 0129.8O0 413.698 5"8 3i3 794.346151.191 42) .370 578.890 833 337186 212 426.432 5S7.638 848 137199.241 434.022 589 58) 934.4312)7.. 4-7 601.784 595.611 971.832285.283 516.004 639.8I3 991.236292.83! 518.7' 6 678.800 1.007.99S297.423 526 326 707.183 1.035.101

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TaxeduPoin —One orreur s'ótant gii?sée dansl'in-.t rtiou e liier coneernant le prix du pain, nousen reorodulsons le texte exact :Le "prixdu pain de 3 kilogr. no pourra dépasser1 fr. 575 ; les quantités inférieures a 3 kilogr. dof-vent êlre vendues au prix de 53 centimes lekilogr. Cette venie s'r.ntend avec une totérancede poids do 0 0/0 coiiformcmcnt au décret du 9févricr 1917.Le prix tiu pain vendu par quantités infijricnreai 3 kilogr., mais avre le potds rigoureusemenSexact, bh pourra dépasser 55 centimes le kilogr.L°s pains dils longs, d'une longueur maximumde 70 centimèt es t-i pesant de 800 gramm.-s b1 kilogr. Pi-u?- nt êlre vendus a la piece, sansaddition dc morceanx coupés, au prix de 55 cen¬times.Gt'avi le-Sainfe-Honor!na

CoastU municipal. — Le Gqnseil muaicip i! s'estrêuni ea séance ext-aordinaire le flitnanche 26aoül 1917. a dx heures du matin, sous laprésidence de M. Thomas maire.Etaient présents : MM. Thomas, maire ; Le-paulard, Betlran, Bunel, Guilemard, Guinard,Labelle.Absents : MM.Lécbelle, Broe, Martin.Ahsenls mobilises : MM.JuiLotte, Abaleo. Botj-tineau, Consumtin, Herrier, Lamauve. Lasserre,Papelier, Richard, Rioull, Frilsch, Caron.Secrétaire : M.Lepauiard.Le rapport dv la derntère séaiice est !u et adoptêsens observation.Demandi:d'itugmenlation du prix des accouche-mm/s faits par Mme Arnouli. — Mme Arnould,sage- femme du Bureau de Bienfsisance. ayantdemandé que le prix des accouchemcnis da10 fr. soit parté a 15 fr. en raison de Fmendueconsidéraïile de la commune, le Conseil aprèséchange de diverses observations, accorde l'aug-mentation.Demandn de bourses. — Ud certain nombre daderoandes de families désirent obtenir la gra-tuiié des fourniiures scolairea au* ésoles supé-ficnf«3bl

Page 3: Terrell7 1M LePetitHavre - Archives municipales du …...rappeler iesouvenir des inoob tables jour¬ nées oü s'est décidé iesort de la Franc?, et ja puis düa lesort, du monde.

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Cest chez les enfants peut-fttre que la digestionintestinale a le plus d'importauce. II ne laut jamaislaisser sans soins Onergiques un entant qui «a las vera ».Les pauvres petits eoullrent énormdmeut de l'envahis-sementdeces parasites éclos dans le bol alimentaire enfermentation, et on a vu quelquefois des complicationstrés graves (crises d'étouiTeinents,convulsions,elc.) survenir.Que ies mèrea da familie surveillant et ne s'endormentpas dans una confiance trompeuse; 6 la première alerte,vite un peu de TAé des Families.Demandez la brochure "la Santépar leaRemMesda FsmRla"

quivoua sera envoyée gratuitament.

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LesAVISdsLEGESsenttariféstlfr.ia ligneVolde pommes de terre — En se rendant mardimatin vers sent In ures, dans ün cbamp de pom¬mes de ferre lui appartenant. M. Lèopol Leihuii-lier, ctiUivalciir babitaat le hameau de la Pierreg'ise, s apercevait que pendant la nuit, on luiavail arrachè 120 pieds de pommes de terre.M. Lctbutller évatue son prejudice a 70 francs.Piainte a été porlée a la gendarmerie de Monti-villiers qui a ouvert une enquête.Etut doit. - Naissa nces. — Du 31 ac ut : Robert,Alfred, Eugene Tianquilie, rue Hédéric-Des-cbamps, 32.

LillebonnePoids et mesures. — Les operations de vuriiiea-tio.i p<riodiqu. ue Pcxercice 1917 des poids etmesures auiont lieu amsi qu'il suit :Le 11 seplembre, a « lieures, a la Vallóe ; a13 b. 3/4, au Mesnii, et a IS heures, au Uameaudu B que».Les 13 et 14 sep'embre, a 9 heures. sous la halleAFavoioe.Les it, 1', 13, !9etS0, dans les usines et éta-blisscmcnis publics.

BreiteviileApropos d'un oiol. — Dans son audience du 9soüt. le eonsm de gueire du Havre a aequilté leso dst-veguomestre Egerickx, de Parmée beige,recuse dt- vioi sur la personne de Mme B..., deBr<tievüle, daps la nuit du 17 au 18 juin dernier.Ce jugi ment rèhabiiile le soldat Egerickx de lagrave accusation qui avail élé portée conire lui,le fait de viol ayant été écarté-.

FécampErase Accident —Mereredi matin, vers dix beu-re-,, cii tr vaiilanl sur le quai Bérigny au décbar-gement d un vapour pour le compte de MM.Fa-nouillaire frères, un ouvricr M. Lesoigneur,viiigt-cinq ans, a été a tcint a ia lête par une« éunguée » do gueuscs de fonte et griévementblessé. 11a ètó transporlé a l'hospice civil.

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Vous èles prié de bien vouloir assister anxconvoi, servies et inhumation deMonsieurAndré-NsrcisseCOUSINBrigadier au 22° d'artillerieMobdisè « I'Usine Westinghouse.

décédé le 6 septembre 1917, des sailes de ma¬ladies conlractées a ton corps, a l'age de 32ans.Qui 8uront lieu le dimanche 9 scptembre, aune heure et demie du soir, en l'eglise SainFLéon, sa paroisse.On se réunira au domicile mortnaire, 2, rueCassini.

Piit'z Dies pour ie repos de son Ante!De la part de :M- A-drè COUSIN. n6e HENET, sa Deuce etses Enfants ; tes Fanvltes COUSIN, HEtflET,HcRANVAL, LEBBASSEUB,WLAMIHCK, FRECHON,FREMONT, LECOURT,LEMOHHIERet tes Amis.It ne sera pas envoyé de lettres «/invi¬tation, le présent avis en tenant lieu.

Pour toüs renseignements concernantles Annonces, s'adresser au bureau, 112,boulevard de Strasbourg. - Talép. 1© -4 7

1" PublicationSuivant aele s. s. p. du 8 septembre 1917, M«*veuve MARIDS, demeurarit an Havre, rue Ra¬cine, 40 a vendu son fonds de Btenc/iisseuse-Re-passeuseElection de domicile Etnde HUET, roe Ma-damc-Lafayette, 13. (7291)

CessiondeFondsdeCommerceS« A%-IIS

Suivant acte sous signatures privées, en dateau Havre du 22 aoiit 1917, enregistré, BI»« Slar-S'uci itc-Josépliine CKOïlAPPE, demcurant aCravilie, veuve do M Albert-Georges-ClémentLEMEILI.E, ayant fgi tsnt pour son compie quepour eeiui de ses enfanis mineurs, et dümeniautorisée a ees fins par le fionseil de famiile deceux-ci, a cédé a Al. Bcnri-Edmond HACOFT,ehtf de bordée, demeuraut au Havre, rue duG-'nérBt-Lasaile, 13, le fonds do commerce deCafé-Oéhit. exploité au Havre, rue Jules-Masurier,r,° ïl, par feu M. Lemeille, puis par sa veuve.Les oppositions seront r. cues dans les dixjours du présent avis, 21, rue Jules-Masurier, auronds vendu.Cstte insertion est foite en renouvellement decelie paree dans le même journal, a la date du28 aoiit 1917. (7269)

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Vous êtes wié d'assister aux convoi, serviceet inhumation doMadamsVeuveLuoienECHIvABDNée Louisa LESAUVAGE

qui auront lieu le 8 septembre, a treize heurestrente, en I'église Saint-Michel, sa paroisse.De la part de :

51 etlH"°A. TESSIER et leur Fits. It!- ft.WF.NZELet son Fits ; M et IN" CRESPIN et leurFiile, IN et (A™ IN. REGNIERet leur Fitle ; M»"Suzan/is et Thérése ECHIVARO, •■es Enfants ;M et IN"" J. LESAUV/GE et leurs Enfants ; I'd. et.#"■*A. NIY ; Les Parents et Ies Amis.Réunion au Domicile mortuaire, 9, alléeRobert.

i'PLe present avis tiendra lieu de lettred'invitaton. (726!zi

mmiUHTMKIE.Region envabie,fait métrês et devis, au couraul travanx publics ctparüenlie! s, DEMIKDE PLACE Direction ouconduite. —Ecrire a M. VIGILE, bureau du jour¬nal. (7273Z)

ÉTATCIVILDUHAVRENAIS8ANGCS

Dtt 6 sepitmbre. — Jean VILLARD, rise Hélèns,98 ; Louis DELt 0Ï1L, rue de ia Gare, 3 ; EvelineMARUS, rue de Phalsbourg, 7 : Juliette CULLIER,rue Guillaume-Le-Testu, 13 ; Jean D'ETAT, rueEmile Zola. 18 ; Pierre MAllY, rue d'Etretat, 103 •André DURQMÉA,rue de Normandie, 287.

DECÉSDit (5septembre. — Louise LE SAUVAGE,veuveEGHIVARD,34 ans, sank profession, alléo Robert,9; Mcdeleine LEFEBVRE, époute Al.L'üN, 3* ans,sans profession, roe Jacques-Grucbet, 18; Fran-gois CARN, 37 ans, marin, rue Bauphine, 34; Do-ro'hée GUEUDIN,veuve DUMESNIL,90 ans, sansp ofession, iue Victor-Hugo, 137; ConstantDROUET,56 ans, tonnelier, cité Desmarais, 31 ;Eugène MAURICE,57 ans, épicier, rue Malherbe,49; Glarisse BENARD, veuve VORISSE, 63 ans,sans profession, rue Guslave-Flaubert 81 ; And-éLEGRIS, 22 ans, employé de commerce, rue d'E-prémesiïil, 40 ; Catherine 1IÉD0U, épouse PHI¬LIPPE. 46 ans. sans professios, rue Flore, 24.

mlilitaihe sAndré COUSIN.31 an«. brigadier su 8i • d'arliile-r'e, deiacbé a l'usine Westinghouse, décédé rueCassini, 2 ; A. FERNANi EZ, 21 ans, soid&t por-tugais, quai d'Escale.

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ï I?11V I? II AM UI? Dians au courant tlela pknr*oLliiisj II" .11ill Ei mooie, demande emploicomme debutant en pharrnaeie. — Prendre l'a¬dresse au bureau du journal. (7268z)

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MonüvliilersEnquête. — MM.Bassol et G\ usiniers 4 Har-fleur, ont demandé l'autorisation de voöter sur29 metres de longueur une parlie de la rivière deSaint- Laurent, dans la traversée de leurs usinessituées le long de la rivjére de Gonrnay-Saint-Laurenl, dans ies communes de Gonfreviile-rOr-cher (section de Gournay) et de Montivilliers.Par arrêté du (4 aoüt 1917, M le préfet a décidóque les niéces concernatrt l'afiiaira seraient déposées du iundi 27 aoüi au lundi 10 septembreinelusiveraent au secretariat de la mairie deGonfrevilie-t'Orcber oü les inlèrissés pourro ten prendre connaissance et produire l"urs ob-servitiors sur un legirtre ouvert a eet effet.Declaration des récoites. — II est rappelé auxcultivate que i'arrété sur les nouvelles taxesprescrit q •< ct declarations des récoites devronté re fiiies avan! ;e to octobre, délai de rigueur,pour profiler du plein prix des taxes.Le défaui de declaration ou Ia fausse déclara-liQn expose a ia requisition a des prix inféiieursde 7 francs aux taxes par quintal.Des carnets Ue declaration sont a' leur dispo¬sition dés uiijintenant a la mairie.L' s cuBivaieurs qui auraient déji livré leursrécoites sopt soumis a la declaration.M. L .5 Paillette, adjoiut, se tiendra a leur dis¬position a la , drie, k samedis 8 ei 13 septem¬bre, de 2 heures a 5 h"ures, pour leur fournirles explications qui pourraient leur élre utiles.

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— Lui, vivant t pauvre gar^on, s'écria Milede M re court, bouleversée.« Oh I nous le sauverons, u'cst-ce pas ?— J; i'fspére, répiiqua Destrem. Je nevous cache pas que j'ai osé compter, toeta l'heure, sur votre concours financier pourcoin, c. i j-3 u'ai pas en ce u.oment la soiamedispoiiibio.— L'autiez vous eue que j'aurais été hen¬rot! ié de ' O/s l'offiir.« Je ne puis o ibl er IVete do hitste pro-b té p r lequel Maurice Dntrrlre se dépouiiiajidis de l'héritage de sa »• . peur acquitterla d Me du baron.« Je vais r'orc voos pi .er d'uccepter uncheque de d x nuiin lrircs sur l'établisse-m rit finacc.er oü sont p.icéj mes fonds dert-serva.— J'accspts volontiers, ma clière amie.— Parfait. Js vous enverrai ce cheque cesoir même.— Merci; votre bonté est vraiment ex¬quise.— A présent, reprit Mile de Mireconrt enchangeant de ton, quelle conduite devons-noas tenir a ce propos vis ü-vis d'Andrée ?— A moa avis, il serail prudent da nelui rien dire. Tout n'est pas termiaé, le re¬tour du messr-g r a Otiargla, la transmissionaux Touarcg, la mise cn llberté de Mauriceet soa r -tour pjrrai uou3 vont demarder uncertain temps.« II faut aussi prêroir, n„—* ~ usement,des embarras, des acc'drn a i.^.-.ules.« Aiterdons et core.« Maorics ne manquera pas de me faireprévenir, dés qu'il aura pu atteindve unposte francais.— Vous avtz rai3on, colonel. En y r-'flé-chissant, un autre motif suftirail a m'impo-ser ailcnco en ce moment.— Lequel ?— C'est le départ prochain de ma pro'égée pour Pasi», cü elle veut dit-elie, se ii-

vrer ü certaines recherchas pjrsonneliesdont olie garde le secret.« Lui parier de celai qn'eHe aime, luifaire espérer, dès maintenan», son retourprochain, serail peut ctra Tempécher departir.« Or, je ne le voudrais pes ; une sorte dopressentiment me dit que le voyage decet'e cbère petite sera fertile en décou-vertes. K— Oai, e'est possible, murmara Des¬trem, devenant soageur, en se rappeiantses présomptions a l'égard d'Andrée) et saress'Uibiance extraordinaire avec Georgesdc B issiares.« J'ignorais ce proj&t da voyige, ?jou-ta-t il, mais je vous approuve de i'autoriser.« Done, ne lui parlfz de rien, attendonsIrs événements ; peut-ètre en rctireroas-nous de grandes joies.— Je Is crois, n'aurions-nous épronvé quecelie de f ■ !e bien.— Vous e... use sainte 1 couclnt Destremattendri.— Ge toir, fit Mi e de Mirecoort, en se le¬vant pour preudre congé, vous recevrez iechè ise promis.« A demain, mon clier colonel.— Comment, a demaiu t— Sans doute, avez vons oublié le départde cj fou de Gaston I— Ea cffet, je n'y pensais pias. Allons üuemuin, ruon amie.Et les deux excellents êtres se serrèrentlonguemant lus mains, dans une communionémoo dVllLciion et dc charité.Le lendemain, vers o za heures da matin,toutes Ir» notabilités civiles on militairesd'Alger se trouvaient réunies sur la plage,prés dc hangar de l'aéronaute.Au premier rang se teuaient le cotonelDestrem, MHe de Mirecoar^ Andréa

Fegiiiétondu PETIT HAVRE Derrière les places réservées, une grandepa"'iede la pooulation algérienne s'agitsif,dan3 un grouil ement de fourmilière muhi-colore, oü s'entre-croisaient des Earopéens,des Arabes, des nè|ras, des Tunisiens.Le^ uns vè'us de blanc, les autreï de coa-leurs voyantes oü domiaaieat le rouge, lebten et les broderies dorées étiacelaatessous le sclei! radieux.Le temps était superbe, te ciel pnr san3un n^age. La clialeur intense sa tempérait'd'una brisa douce qui ridait moiienientl'azur de la Msditerranée de reflets irisés.Dans la foula, on di cn'tsit av?c anima¬tion les chinees dc Gas' on de B uvardes,dont l'aérostat, tout paré, se balanpait ma-jestuensement ia queiques metres du sol.G*óa t un ballon 'Tigeabie, coaitroitd'aprèi ies formules récentes, fout en serappro. bmt du système Rcaard, c'est-è-aireen Iojkij de cigaro.La caracténsikjne de sa conception rési-dai: 's ('application d'u - principe da mé-c.iniqne élémentaire qui consists a opp03erdirectr ment la force propulsive a Ia résis-tance a valucre.P :r cela, une liêlice placée ü l'avant de'aérostat et dans son grand axe se trouvaitactionnée par un moteur a pétrole d'uneforce de 16 cbevanx.A I'arrière, deux autres héliee3 servantde gonvernail,.actionnées aussi par un mo¬teur de vingt-qustre chevaux.L'enveloppe du ballon était en soie fran¬chise H cubait 2 000 mètres cubes.Gonflé A l'hydrogène pur. il pesait envi¬ron deux mille deux cents kilogrammes, eny comprenant l'armature de la nacelle enbainbou, les arbres de transmission des hé-liefs en aeier creux, et les moteurs,Un goide-iope A la trciae, relié au ballonpar un cable tl'scier, plus une bonée d'unmodèle spécial, fceiiement détachabie, etdesticée A toutenir l'aéronaute ea cas de

nanfrage.se troavaie it suspeaias sous lanacelle.C' lie ci contenait des instruments enre-gi?treurs de phénornèues atmosphériques,une ceinture de liègo trés latg?, queiquesvivres, deux revolvers, une hache.L'appareiilage terminé, Gaston de Beuvar-des vint erabr-isser MHe de Mirecoort, serrachaleureu sera? nt les mains dn colonel Des¬trem et de plusieurs autres personnages,jeta un long regard attendri sur An Jrée, etmonta dans sa nacelle d'une ainre résolue.— Lachtz tout I crïa-t-ii eusuite d'une voixvibrante.Les amarres détsch'es, l'aérostat s'élevalentement et se dirigea vers Ia pleine mer,aux acclamations de la f >uie.Dans la rad?, deux yachts de pbisance setenaient sous vapear, prêts A suivre l'aéro¬naute dans si rnarche et A lui porter sc-coorsen cas de besoln.Le ballon monlait toujours, s'éioignantvers !e larg^, ea parais-ant suivre une ligaetracéeau cordeau, sous l'impulsion d'unedirection puissan te.I! attcignit bientót nne banteur de cinqcents mètres environ, continuant a filer versle Nord avec une vites3e approximative dedix kilornè res A l'heure.De la plage, les regards émerveiilés descurierix le suivaient tonjonrs, et déjA lesucces complet dc cette audacieuse traverséesemblait assnré.Mile de Mireconrt, malgré son scepticis¬me, ne pouvait s'empêcher d'admirer cemerveilleux resultat du travail, de la vo-lonté savante, de la persévérance inouïe deson cous n.— Décidément, fit el'e d'un ton plaisant,les hommes sont U'ès forts quand its veu-lent.— Oni, riposta Dastram, excepté lorsqu'ilsIntteut contre vous, Mesdames du sexefiibie.

« Mais ce n'est pas l'heure da la p-ycholo-gie, e'est plutöi. celie de l'enthoasiasme.« Oa ne saurait trop louer io génie d'in-veotion, la force de caractère et le couragede M. Beuvardes. »En achcvant, il bra jua sa lorgnette sur lebaiion.André?, d 3 son cötó, snivait avec un ve¬ritable intérêt cette march a téméraire dansles airs, et sentait s'aff/rmir sots estimepour I'homms capable d'une pareifle cn-trr prise.Tout a coup, des cris de surprise s'éievè-rent de la fouie, Ies regards s'aiguisèrent,le? physiouomies devinreat anxisusei.L'aérostat vsnait de tourn-r p'us'eurafois sur foi-même, et, co name subitemaatpiii de vertige, il décrivait dans ies air: d.;szigzags iaquiétants.Taniói il serablait se rapproch r de lacöc. e', riii3(ant a'aprèe, il repartaitvers la haute mer. A l'aide des lorg cttes,onpouvait voir aussi les deux yachts évoiuer,to) a droite, soit A gauche, Pour s'efi'arcerde suivre ses mouvement?.— Lui est il arrivé ua accident f murmu¬rs Mile de Mireconrt inquiète.— Ou le croirait, répiiqua Destrem avecnne anxiété non dissimuiée.An moment oü il disait cela, le ballon pa¬rut pntr«iné subitement en arrière par uncourant irrésistible. Ii (Ha vers le Sud avecnne grande rapiditè, toot en continnaut as'éiever. Bientót on le vit passer au-dessusde la cöte, qu'il franchit A toute vitejs vtourdisparritre a l'horizoa, moius de qix minu¬tes après.Gaston de Beuvardes ne tra ver? ai t pas IaMéditerrar.ée, ii marchait au contraire versie Sahara.— Mon panvre ronsin, s'écria MHe fle Mi-recourt éoice j i .pr* i burner, que1 va»t itderenir 1

(,t suivre)

TBOISIÈME I'AKi IE

La portc s'était A ptine rcfr-rmfr M-r iuiqne Deftrem, tenant la lettre ouvei ;e, du AM e d? Mirecourt :— Ecouiez, mon ami?, et jug:z de maj te :

« Mon colonel,« Ma parole est donnée ef, d'aillenrs, lesouci de preserver ma vie menacée m'obü-ge A ne voas p3rler dans C8 mssssg? que deson obj-'t roême.«Je suis prisonniet' des Touareg, aprèsavoir été biessó, so'gné et en bonne voia degucrison. Le chef turgui de qni je suisi'otage coosentirait a me ren ire la iibsrlé,moyennant una ran? «n de dix mille francsversée A l'agh i d'Ouirgta. Gette rauponsera payée en mi presence au chef Ma3-s.oud.« Je m'adresse A vons, mon colonel, com¬me A mon seul protecteur capable de mefournir uno pareiile smibis, avec le fermeespoir da pouvoir m'tcqüit'er un jour, et devous re voir bientót.« Croy; z, mon colonel, Ama sincère re-co?inaissinc?, a men respectaeux et inalté-rabie dévouement.

«MauriceDktf.rtre,tons lieutenant au 3* reg ment de sushis.

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Gélaisdesurenohèredusixlèmeet(iaPurgedasHypoihèquesiégales(Décret du 17 juin 1316)Snivant jugement d'adjudica-tion de l'audience des criées duTribunal civil du Havre en datedu deux mars mil neuf cent dixsept, cnr.-gistró:i« Madame Madeleine-CharloileLucio Sau ier.veu vc de MossieuiCbarles-Eugènc Leneveu.demeU'rant au Havre, 13, rue Sladame-ï.afsyeite, s été déclsrée adjudicataire d une maison sise au Havre, rue de Saint-Quentin, 42° Monsieur Emile-TranqüilleRobert, employé do commerce,demeuranl au Havre, rue de Tourneviil^, 3ö. U'tin pavrfïoo sis auHavre, rue de Tournevilie, 17;3» Monsieur Raoul-GustaveRonnsrd, employé de commerce,demeurant au Havre, impasse desOrmeaux, 7, d'une narisoa siseau Havre, rue de Ia Haiie, 64Suivant procés-verbal dressépar M» llssselmann, noiaire auHavre, Ie sept mars mil neufcent dix sept, enregistré ;4» Monsieur Hesri-Isidore Pouprl, cuitivateur, demeurantCauviile-sur-Mer, a été déclaréadjitdicalsire d'une ferme sise aSainte-Marie-au-Bose ;8°Monsieur Edmond-LouisLiotpropriótaire, demeurant a Bléville, d'i a petite ferme siseGriquetot-l'Eeneval ;6» Madame Cbailes Viel, néeBunel, assistée de son mari.aveclequel elle dem ure au Ilavro, 3impasse des Ormeaux. d unecournon édifiée sise 4 Turre'ot,Suivant autre procés-verbald'adjudiesüon du dit noiaire. endata du dix mars mil neuf centdix-sept, enregistré :7' Monsieur Eugène-AimabteHeranval. propriétaire. demeurant è Sandouviile, a été deelaréadjudieataire d'une petite fermesise 4 Sandouville ;8»Madame Charles Viei, aéeBueel, susnoromée. d'une propriété sise a Saadouviiie.Les jugement et procés-ver-haux d'atijudicalion ci-dsssusoniété lr«jiscrita. savo .- :Celui du loux mars mil neufcent dix-sept, au premier bureaudes hypothèques du Havre ievinet juiliet mil neuf cent dix-sept, volume qualre cent trois,numéro vingt ct un, ct ceux dessept et dix mars mil neuf centdix-sept, au deuxième bureau deshypothéques du Havre Ie hultresi mil neuf cent dix-sept, volu¬me trois cent trente-trois, nu¬méro üix-nsuf.Auxrequêtes de Madame veuveLensveu et de Monsieu. Robertsusnomoiés, M» Paul Roussel,avou , a préseaté a Monsieur teprésident de li Chambre des va¬cations du Tribunal civil du Ha¬vre, le dix-huii eoüt Kil neufcent dix-sept, une requête len-dant 4 obtenir ie cours des dé.Uis de surenehé'O du sixième etde purge des hypothéques léga-les, sur les adjuiicaiions ci-dessus rappoiées, et ce en confor-mité des dispositions du déeretdu dix-sept juin mil neuf centseize.CeUè requête, enregistrée, _été notifiee. aux parties ayant in-térêt 4 inserire uae hypothéquelégale.A is suite de cette notificationct aux mêmcs requêtes que ci-dessns il a été présenté par leditM*Paui Roussel, avoué, uae se¬conde requête 4 ia date du cinqseplembre mi! neuf een! dix-sept, enregistrée. sur [«quelleest intrrvenua une ordonnaneede Monsieur le président de laChambre dc3 vacations dudit Tri¬bunal, en date du clnq soptembremil neuf cent dix-sepl, et ainsicoscue :« Nous, Président de la Cham-« bre des vacjtioas du Tribunal« civil du Havre,« Vu :« 1" La requête a nous prêsen-« tée le dix buit 1 ill mil neuf« cent dix-sepl, enregistrée :« 2' Lea avis de réception de la« notilication de i-dile requête« aux parties iatéressóes ;« -3*La requête 4 r.ous présen-« téo le cinq scp'e-njbre mil neufv cent dix-sept seilieiiant iecours

t dos délais de surenchère du« sixièmf1of de purge des hypo-« thèqur s legates,« Et aueudu qu'aueune parlieti intéresüéo n'est mobiiisco ni« domiciliée dans une locaüté« avcc lequoüe les communies-« tions postales sont iaierrom« pues par suite do Ictat de« guerre,♦Autorisons cneonséqucncele« cours des délais de (urencbére« du sixtfeme et do purge des hy« p o hèques Iégsles sur ies adju« dicalions ci-après :« >" D'une maison située au0 Havre, rue de Saini-Quentin0 42 a l'angle de la rue Léon-« Buquet, avec cour dans ia-« quelle buanderie avcc séchoir« et fosses d'eisasces, le lout« d'uae contenance de cent cin-" quante-ciaq metres carrés d a« prés le cadastre, sdjugée« Maiame veuve Leneveu, cx« posanle, suivant procès-ver-c bal dijudication de l'audience« des criées du Tribunal civil du« Havre en date du deux mars« mil neuf cent dix-sept, enre-« gistrée, moyocnant lo prix' principal de quarante-un mii:e« francs ;« 2» B'un pavilion silaé au« Havre, rue Ce Tournevilie, 17," 4 i'angle de l'impasse Morisset,« avec jardin derrière dans le-« quel buande-ie, cellier, l'osseu a'aisanees, te tout d'une conté-« rance de cent cinquante-einq« metres carrés. d'.«pré5 le ca-it öcstre, Ed|ugO a Monsieur rt-« bert, exposast, aux termes du« möme proces-verbat d'adjudi-« cation ci-doisusénoncé.moyfin-nant le prix principal de dix "huil« mille cent francs;« 3» D'une maison siiuée au« Havre, rue de la Halle. n» 64,a eonsistant en deux corps dofcéUimenl.»,l'un sur la rus ett'autre sur la cour, d'une con-« tenance de cent trois mèirescarrés, d'aprés Ie cadastre, ad-jugèe a Monsieur Raoul-Gus¬tave Bonnard, employé de com¬merce, demeurant au Havre,impasse des Ormeaux. r,° 7. auxtermca du procés- verba! d'ad-judication ci-dosaus rappeié,moyenuant le prix principal dequinze mille francs ;it 4» D'une ferme, situéaSainteMarie-au-Bosc, routed'Elreiat, comprenant : t»Cour-masure plantèe, avec ba¬ilments d'üabltation et d'expioi-tatloo, terres da labuur, Ie toutd'un seul tenant ; ï« deux piè-ces de labour et un fosse pian-té de quetques arbusles ct« b?ou3S3il!es séparées des ter¬res labourabies comprises 4l'article 1° qui précède par Ischemin de Saiute-Marie l'efi-sernble de ls ferme contenantenviron cinq hectares cin-qusate-sept ares soixaaie csr.»tiares, adjugée 4 Monsieurllenri-Isidore Poupel, cuitiva-tcor « cauviile-sur-ater. sui¬vant procé.i-verbal d'adiu(iica-tioa da ministèreda M*Hïiool-msun, noiaire au Havre, endate du sept mars mil neufcent dix-sept, enregistré, ma¬tt yennsnt le prixjirinelpsl (la dixmille francs;<tK«D'une petite ferme, située« 4 Criquetot-i'Esnevai, route daVargetot, comprenant ; 1»Couf-nasuro plsntée avcc bü-» tiaeala d'" rbitation 8t d'exploi-talioB.syant environ troat • ;eufarcs soixat-c-dix centisres ; 2«ct nnc- terre labaurabla d'envi-ron un hscinre qusranta et unarcs quatre vingt-six eentiares;3«une hêsrée de visgt-srpt ar-11bres a l'entcfce de la cour plan ■tée, le toef d une contPsanced'ecv'-on un hectare quatre-vingt-un ares cinquanio een¬tiares, sdjugée 4 MmsieuvEd-mon » .^iiis Liot, propriétaireaBlévilie, suivsnt le mêma pre-cès-verbal d'adjudicatioa cl-dessus ; . pselé, et moyennantIe prix 'principal de six miilesept cests francs;« 6° D'une cour non édifiée,plantèe de quelques arbres etune terre latourable, siluéescommune de Turrotot, le loutd'un seul morceau, traversé parun cbeinir, d'uso contenanceenv.r.'n un hectare viogt aressoixaate et onze cestlsres, ad-jugée 4 Madame Charles \rie'vnee Bu8ei, veederesse, dötnectassistée do son msri, suivantle mêmo procès-verbsl d'adju¬dicatioa ei-desius rappeié, ntmovennsst le prix principal detrois mille qustre cents francs ;« 7» D'une petite ferme situéea Ssndouvilte, route du Havre,comprenant cour-masure olan-tée, avec batiments d'habita-tion et d'expioitsiion et un her-bsge, io tout coslenant environ« cinquante- sis ares soixante-<idouza cent are3, d'un seul le-« naat, adjugée a Monsieur Eu-« gènc-Aimabio Heranvat, pro-« priétaire, demeurant 4 Saadou-v vitte, siiivaiif procèr-verbald'ad-« judication de M' Hasselmscfl,<inoiaire susnomasé, en dite du

« dix mars mil neuf cant dix-sepl,« enregistré, moyannant le prix« principal ue cinq mille cent« francs.« 8- D'une propriété située a4 Sandouville, prés de Ia petita« ferme ci-dessus désigsée.con-« sistant en une maison diriséa« en deüx habitations, la pro-« mière composée d'un rez-de»a chaussêe, un étage et grenier,<truelie derrière, la deuxièrna« a ia suite de la précé-« dente, composée d'un rc-z-de-« chaustêe. ub étaga et grenier,« a la suite, cellier, petD bdtt-« ment contenant use pomps;it ournt jirdiu planté d'arbres« fruitier?, remise et écurie au11fond de la coar, emplacement<1devant la propriété, te tout« contenant environ cinq ares« quatre-vingt-dix cealiares, ad-« jugée a Madame Charies Viel« suanommée, suivsnt Ie procès-i. verbs! d'„ judication ei-dessus« rappele, moyeanant le prix« princ pai de deux mille francs.<1Dtsons tout-'fois que lesdits« délais no prendront cours qu'a-« prés respiration du mois qui« suivra 1'insertion de la présente« ordonnanee d.ms le journal« d'snnonces leg-las Le Petits Havre que nous désignons a« eel effet et s'H n'est pas sur-« venu d'oppositions dans lo« cours dudit mois.« Béservons aux exposants Io<1dioit de nous cn référer aui pol-uon.'' SUM'1U une op-« Donné au Palais do Justice1 du Havre, le ci- q septembro« mil neuf cent dix-sept.« Pour lo président de la Cham-<rbre des vocations empêché.« Signé: F. PATRIilONIO ».La présente insertion est failaen execution de I'ordonnanca ci-dessus, pour faire prendre coursa compter de ce jour.au délai d'unmois pondsnt lequel los inté¬ressés pourront notifier leur op¬position motivée 4 !a reprise dugdélais de surenchère du sixièmaet de purge des hypolhèqu^s lé-ales sur les adjudications cLessus rappelées.Et lesdites parties intéresséassont avisêes qu'eltes ont un délaid'un mois a c . or de ia présentsinsertion pour nolifler leur op¬position motivee au greffa duTribunal civil du Havre parlettrorecoinmandéo.Eiant déciaré qu'en eonformitédes disposiiions du décret du 17juin 1916, si, a 1'expiraiion duditmois, aucune opposition n'a étéformèe. les délais de surenchéradu sixiémeet da purgo das hypo¬théques lëgales prendront coursde plein droit pour uae duréeégale aux délais ordiaaires,Le Havro, le six septembromil neuf cent dix-sept.Sigaé : Paui ROUSSEL.

(7252j3

kmmmMeiaireEtude de Mc- Pierre LEP.hYK,cvouè an Havre, 1 il, boule¬vard de Strasbourg.DIVORCE

D'un jügement eoatfadictoire-raent rendu par ia premièraChambre du T'.ibuaai ctvit duHavre, !e vingt-sept avril miln»uf cent dix- sopt, enregistré,expédié. sienifió et transcrit.Entre : Slad«ra« Yvonne Marie-Marguerite wcMoówar, épotisede Monsieur Leberquier, ci-sprèsnommé, avec lequei elie est do¬miciliée de droit, mais rés,dantde fait séparémoat 4 Saint-1)tsir,route do Caen, en vortu d'auto-risation de Justice,

D'uae part,Et : Monsieur Victor Hippo-tyt8 leberquier, tsaneur, de-meoraat 4 Féc-smp. rcc Arquaise,n" 81 ct 83, mcbiiisé en souusine,

D'aatfè part,li appert :Qre le divorce a été p'ononcSd'eatre les époux Leberqaicr-Dumoulin, au proüt de MadamsLeberquier.Pour extrait conforme rédigépar M*Léptny, supDléé par soacanfré-e M' Jacquót, ayant oc-eupé daps l'iuslauce pour Ma-dame Leberquier.Havre, to vingt-deux soüt milneuf cent dix-sept.

Sigaé : JACQUOT.Suppléant M«Lépany.

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