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Sr Annéè —T 13,87! (-4k Pages) fl — IBÏTMMIIITIÜ— II Cesfiaw («43=Pages) Lnnrti 4 km ifM!) ■ggSHggggMg ■ "»"ibwmumh AdministrateBr-Déléffé-GéraBt O. RANDOLET Administration, Impressions etAnnonces, TÉL. I0.il 85, Rue Fontenelle, 35 AdresaeTélégraphique : EA2TD0LET Havre Le Petit Havre REDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Xéléphonei 14.90 ' i Secrétaire General : TH. VALLÉE Rédaotion, 35, rue Fontenelle. Tél. 7.60 AU HAVRE. .. Boreaü du Journal. 112, boul1 de Strasoourg. L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est aeuie chargee de recevoir ies Annonces pour Journal. LbPETITHAVRE est designspour lee AnnoncesJudlcialreset regains Tiffnfctwr ia—B A PARIS.. «•I L'AG . < 3B1 ( le ORGANE REPUBLIGAIN DÉMQCRATIQUE Le plus fori Tirage des Journaux de la Règion ASQNNEMENTS Le Havre, la Seine-Inférieure, 1'Eure, l'Oise et la Somma Autres Départementa. Onion Postale Trois Mois Six Mois * Fr. S3 Fr. 8 » S3 Fr. 13 » 33 Fr. O.vAn S3 FT. 38 » XI Jin Iofgng[|fagg /e^ Pasl§dj Frnnoe^ DEUX INDUSTRIES bien Fran^aises Parmi les industries dont la rénovation iniporte le plus a 1'heure actuelle, il en est deux bien frangaises : celle de l'automobi- lisme et celle du tourisme. Elles sont l'une et l'autre adaptées a noire pays et si 1'on sait en tirer le maximum de rendement tandis qu'il en est encore temps, elles ser- vironlau développemeutd'autres industries co nn exes. S'il n'était pas inutile de rappeler des vérilés trop connues, nous dirionsqu'aucun autre pays ne dispose d'un réseau de routes comparable au noire et que I'automobilis- me, né cbez nous, y a trouvé mieux qu'ail- leurs des facilités d'expansioii. Mais si les conditions topographiques et la faveur du public ont aide a l'extensioii de cette indus¬ trie, il convient de reconnailre que celle-ci est entravée, dans une cerlaine mesure, par ses systèmes de fabrication. Au début, l'automobile éiant un véhi- cule de luxe, les constructeurs se dispen- saient de considérer le prix de revient. Mais les conditions ont change. La pénurie des moyens de transports, les charges fisea- les et les nécessités d'organiser enfin les transports sur route font que l'automobile cesse d'être un article de luxe pour deve- nir un moyen de locomotion ordinaire. Puisque nous exceliions dans la grosse voituie de lourisme et dans la carrosserie de haul luxe, nous aurions lort d'abandon- ner la partie s^r ce terrain. Longtemps en¬ core nous y serons les maltres et, au point de vue national, nous avons tout intérêt è clicrcher a conserver notre réputation. Seulement nous devons. d'autre part, nous mettre résolument è construire des voitu- res praliques et populaires : camions, ca- mionnetles, autobus, cliars-a-banc, voitu- rettes, side-cars, etc. Depuis que l'industrie mélallurgique est privée de commandes de guerre nous avons asssislé au lancement de quelques voitures a bon marehé. 11ne semble pas cependant qu'on ait encore réalisé la formule prati¬ que, le travail vraiment en série, et trouvé le niodèle commercial. Nos constructeurs, qui hésitent a renoncer a leurs conceptions o'hier, out essayé de les adapter a celles qui se font jour. (Test une tentative de transition opportune et on ne peut les bld- nier de leurs essais passables. Mais il pa- raltrait plus profitable de séparer tout de suite deux conceptions qui se nuisent et a travailler u une fagon bien distincte è l'au- famobilismede luxe et a rautomobilisme industriel. Le premier défaut de cette confusion a été le maintien du prix de revient è un laux encore élevé et ila fallu, pour ne pas ruiner les constructeurs, s'opposer a l'en- trée en France des véhicules étrangers plus économiques. On a raison de vouloir mé- nager les inlérêts fort respectables de l'in¬ dustrie franchise; mais au point de vue commercial qui est en la circonstance le point de vue général, il est de notre devoir de noter les consequences d'une guerre de tarif qui se produit. En ei'fet, a nos mesures de protection, ï'éti anger a opposé des mesures identiaues. Les Etats-Unis ont mis, sur ies produits de l'industrie automobile, des droils de doua¬ ne de 30 0/0 a 43 0/0 ad valorem. Le Ca¬ nada a porié son tanf a 43 0/0. L Italië a niaintenu, depuis l'arrnistice, la défense d'importation. L'Angleterre pergoifun droit de 33 1/3 0/0. La Belgique et la Suisse se proposent de porter leurs tarifs a 43 0/0 et a 70 0/0 res'pectivement. 11 nous reste bien ie droit d'exporter, mais et comment? Ainsi, le commerce de l'automobile fran¬ sais qu'on voulait proléger, est gravement compromis puisque des débouchés lui sont fermés. On voit l'intérêt qu'il y a, d'une part, a maintenir, en vue de l'exportation, notre fabrication de luxe qui peut mieux que les articles courants supporter les droits ad valorem et. d'autre part, a développer har- dimeiit, pour i'inlérieur, ia fabrication iu- duslrieile. Cette orientation nous estd'ailleurs com- mandée par une autre considération. De nombreux visiteurs étrangers, amenés par nos sociéiés maritimes et nos compagnies de chemins de fer, vont venir en France, Nous devons done songer a organiser le tourisme. Pour montrer nos beaux sites et permettre l'accompiissement de pieux pé- lérinages, il faut que nous puissions four- nir des moysns de transports économiques et que ce soit l'industrie frangaise qui nous les procure. Sans cela, le tourisme ne prendra aucune extension désirable. 11est pourtant de no¬ tre intérêt qu'il en soit autrement, car c'est une des industries pour lesquelles nous disposons. pour le moment, d'un avantage marqué. C'est aussi une des industries qui, pour i'instant rapporte bien. Comme nous devons en outre développer notre commerce international, on a juste- ment signalé Ie röle primordial que joue le tourisme dans eet ordre d'idées. Gênés par Ia faiblesse de notre marine marchande et Ie ralentissement de notre production nous ne pouvons guère, pendantquelques années encore, figurer sur les rnarchés mondiaux et, altendant, malgré notre ardeur au tra¬ vail. le change contrariera nos efforts. li nous reste, parmi les autres moyens de relèvement, celui qu'on est convenu d'ap- peler « l'exportation a i'inlérieur ». Si nos indastriels du textile ou autres ne peuvent mementanément aller cbercher le cliënt au dela des mers, l'industrie! du tourisme doit pouvoir au moins recevoir le cliënt étran- ger qui rapporte notre or en venant visiter la France. II faut que ce visiteur soit bien regu afin qu'il revienne et qu'il crée è l'ex- térieur une atmosphère favorable. Ne né- gligeons pour cela ni le contort a boucomp- te, ni les prévenances. On a bien compris ce point de vue géné¬ ral. Nous avons vu que les constructeurs d'automobiies avaient essayé de sueit re ea circulation des véhicules économiques, les graudes sociétés s'occupent d'organiser les transports sur routes, el le Touring Club de France qui semble, en la circonstance, bien placé pour diriger ces choses fait une grande propag:nde a l'étranger. Non seulement il se préoccupe du classe- ment des monuments, de l'aménagement des sites et de la conservation des vestiges de Ia guerre, mais il vient d'entreprendre un mouvement en faveur de l'industrie hö- telière qui fait partie de sa section de tou¬ risme. Avec la compagnie du P. L. M, il a évatpé a neuf millions la somme nécessaire pour doter d'hótels le seul département de la Savoie et on prévoit que, pour toutes les autres provinces, la Normandie y compri¬ se, une dépense d'aménagement de ciuq a six millions sera indispensable. Ce mouvement de fonds provoquera è 1'intérieur un utile courant d'affaires que grossiront les capitaux étrangers dépensés cbez nous. Plus nous mettrons de cceur il cette oeuvre, plus nous multiplierons nos moyens d'action et plus nous ferons preuve de prévoyance, plus la perspective sera belle. Avec i'automobilisme, mis au service du tourisme, cette autre industrie bien frangaise, nous avons a notre portée les moyens de conlribuer, dans une large me¬ sure, a notre renaissance. Ne les laissons point échapper. Henry IIollaender. M. CLEMENCEAU dans les Ardennes M. Clemence.au,président du Conseil, accom- plissant son quatrième voyage dans les regions libel ees a passé la journée de dimanche a par- courir les Ardennes er, compagnie do MM. Le¬ brun, ministro dos regions libérées, Claveille, ministre dos travaux publics, les sénateurs et deputes des depart omeuts libérés, M. Constant Verlot, président de la Commission inter-minis- térielle des regions libérées ainsi que M. Brissac, nommé de la veille prófet des Ardennes a la suite du décret rcorganisant l'administration des territoires envahis. Parti de Paris samedi soir a 10 heures, le pré¬ sident du Conseil arrivait le lendemain matin a 7 heures a Rethel, qui commence a renaitre de ses ruines. Après avoir visité ia ville pendant prés-d'une heure, M. Clomenceau et sa suite partirent en automobiles. lis s'arrêtèrent succes- sirement dans la matinée a Attigny, complète- ment calcinée, au Chesno Populeux, fameux dé¬ filé d» l'Argonne, a la Maison Rouge qui servit de poste do cornmandomoat a un g-ónórol d'ar mée allemand et oil vint habiter pendant quel- quo temps le kronprinz et enfin a Vouziers, sceur d'inlortune de Rethel, a demi brülée'com- ine elle. M. Clémenceau est rentré a Paris dans la soirée. Lbs Halations Po&taSes Franco-Beiges Pour répondre a de nombreuses demandes qui lui ont éte adressées, l'anibassade de France en Bolgiquo signale que le service des lettres et des boites de valeur dèclarèe fonctionne dans les re¬ lations entro la Franco et les localités beiges in- diquées ci-après : Aerschot, Alost, Anderlecht, Anvers, Arlon, Ath, Audenarde, Berchem (An- uers), Borgerhout, Bruges, Bruxelles, Charleroi, Ciney, Courcray, Curcghem, Diest, Dinant, En- ghien, Etterbcch, Evere, Gand. Gentbrugge, Hal, Hasselt, Iluy, Ixelles. Jette, Laekcn, Lan¬ den, Ledcberg, Deuze, Libramont, Liége, Lou- vain, Malines, Marcinelle, Menin, Molembeck- Saint-Jean, Mont-Saint-Amand,Namur, Nivelles, Ostende, Ottignies, Sainte-Croix, Saint-Gilles (Bruxelles), Saint-Josse-Ten-Noode, Scharbock, Tirlemont, Tongres, Tournai, Uccle, Verviers, Vilvorde et Waremme. Le service pour toutes les localités de la Bel¬ gique ne tardera pas a être rótabli. L'Sffalr LECABINETJONGRilS Après la chute 4e Bela Kuhn les partis forment un Cabinet plus modéré les hik mm Une Déclaration des Alliés sur l'occupation Au début de son interrogatoire, Margtiliés a flótri « ies chantages de Rosemberg. sou éternol débiteur, son implacable adversaire » ; puis il a raconté sa vie : En 1883, son père — Galicien d'origine — si¬ tuation comparable, dira ia dólense, a celle des Alsaciens-Lorrains vis-a-vis de la France, au lendemain de 1870, — l'amène a Bruxelles, oü, dès 1890, sans en avoir fait la demando, il est inscrit d'abord sur les listes du tirage au sort, et un an plus trird, incorporé a la garde civique, dans le corps des chasseurs éclaireurs . « C'est, depuis lors, ajoute-t-il, qu'il est considóró comme sujet beige. » En 1909, il semario a Wollringen, et ses bans restant affichés trois semaines a la mairie de Bruxelles : « comme citoyen de Bruxelles ». Et quand le commissaire du gouvernement lui demande dans quellcs conditions il a quitté Os¬ tende, en aoüt 1914, l'accusó répond : Avec un passeport régulièrement délivré.par Ia mairie d'Ostende J'habitai cetie ville depuis dix ans, mon fils y est né, et quand, devant l'invasioii menacante,je me résolus a fuir, c'est le 2i que je m'y résignai, alors que tcus les sujets ennemis avaient dü èvacuer Osteudelo 12. Personne no m'y considérait commetel ; la piécequi me fut remise alors mentionue, du reste, ma qualité de sujet beige. Puis Marguliés s'cxplique sur les différents chels de l'accusation — C'est, dit-il, au moratoire, imposepar les Alle- mandsen Belgique,qu il faut attribuer la nécessité pour moi, menacéalors d'una ruine totale, de faire donner et non pas de donner des instructions a Ro¬ semberg; d'ailleurs, elles visaient toutes, non Ber¬ lin, mais Petrograd,et il s'agissait de litres restés en depót,non pas en Allemagne,mais en France, a rna disposition, Ce sont des abus de confiance que Rosembergcoromettaitcontre moi et auxqucls je voulais parer. Je n'ai jamais fait une seule opera¬ tion a l'étranger. — Au moins une, rétorquo le président, par vo¬ ire remboursemeutde 3,000francs4 Rosemberg. — C'étaitune delta d'honneur, contractée a mon insu par mon père ; le caractère en est done nolte- ment personnel. Quanta l'ailaire Furstenberg, 196 litres — ces valeurs no sont cotées qu a une seule Bourse en Europe — je les avais en portefeuilledepuis 12ans, et c'est mon fondéde pouvoirs qui, sur un télé- graromeenvoyépar moi de Nice, les a négociées sous sa propre responsabiiité. Enfin, l'aliaive Looventerg,50,000francs, simple liquidation, liquidationdont une banque roumaine est restée maitresse d'un bout a l'autre. Cette som- j me est parvenue directement.a Bruxelles saus lais- i ser de trace au changealleuiaud. L'opinion autricbienne a salué avec une joie particuliere la chute du gouvernement bolehe- visto en Hongrie. Lo danger constant que repré- sentait pour la population pacifique de la ville de Vienne la propagande communiste poursui- vio dans divers centros ouvriers autrichiens, si éprouvés par le chömage, est enfin écarté et Vienne respire en souhaitant a ses voisiny un prompt retour a une situalion ordonnóo. En se réjouissant que le changement de ré¬ gime se soit accompli sans combat do rue, les journaux remarquent que le nouveau cabinet ne peut être qu'un gouvernement de transition, puisqu'il est compose uniquement d'ouvriers so- c.ialiste.set qu'il iaudrait actuellement une coa¬ lition ouvriere bourgeoiso et paysanne. On re- grette aussi que lo cabinet contienno quelques ministres qui se sont compromis dans le gou¬ vernement bolchevisto, L'Impression de ia Victoire a "ucarest ün correspondant particulier du Tempsde Buca- rest télégraphie: La victoire contre les Ilongrois a produit ici un enthousiasme indescriptible La publication des listes de morts et de blesses a soulevé l'opi¬ nion. Parmi les morts on compte, entre autres, le colonel Tomoroveanu, un officier des plus dis- tingués qui avait été pendant la guerre austro- allemande sur le front roumain un des plus dé- vouós collaborateurs de la mission militaire Irani,aise etqui vient d'être tué a la tête de son régiment. II n'y a dans tout le pays qu'une soule volontó maintenant : en finir avec le bolcliovis- me liongrois d'abord. On ignore encore ici qüel- les sont les decisions de la Conférence a co su¬ jet, mais, dans la peusée populaire, Faffaire hon- groise a cessó d'être une affaire d'Europe, elle est devenue une affaire quiregarde la Roumanie. Le public estime que le premier arrêt volon¬ taire sur la Tisza, il y a deux mois, au moment oü l'armée roumaiDe n'avait plus qu'un minime effort a faire,pour dóbarrasser l'Europe centrale et la Roumanie du bolcbevisme, a éte une mar- quo de deference a l'égard des decisions du con¬ seil suprème qui a dü fixer lo jugement des grands alliés, et que ceux-ci ne peuvent plus douter de l'esprit sincèro d'alliance qui est plus fort que jamais dans l'ame de tous les roumains Après cette seconde bataille, les roumains croient qulil n'y a plus lieu de s'arrêter : leurs troupes sont devenues dans leur peusée les man- dalaires des véritables intéréts des alliés, et cette foi soutient tout le monde dans la volonté d'en finir. On ne veut plus que le petit jeu de la reconstitution des forces rouges puisse se refaire contre la yoioiiiéde la Conférence a l'abrl même des formules geuoreuses ue ceuu-u. On veut aller a Budapest, assister en gendar¬ me de l'Europe au changement, s'assurer qu'il est dans le fond des choses ot non dans l'óti- quette. Pour I'instant la modification no suffit pas : les Roumains constatent que.deux des an¬ ciens commissaires de Bela Kuhn sont ministres dans le nouveau Cabinet ; la coupure peut doac ne pas être compléte. Le jour oü l'ordre sera vraimerlt a nouveau rótabli, conformément aux engagements pris, on se retirera, trés content de se retirer. La pression est telle dans ce sens qu'elle dépasserait certainement les décisions du gouvernement s'il s'y opposait. Je suis en me¬ sure de vous dire quo sur place l'opinion de tous les alliés, des civils et officiers franqais qui sont en Roumanie en particulier, est entièremnt d'accord sur ce point avec le sentiment rou¬ main, Lenouveau cabinet Comme nous l'avons annoncé, le nouveau mi¬ nistère hongrois a pour chef M. Jules Peidl. Les collaborateurs de ce successeur, saus doute inte¬ rimaire, de Beia Kuhn sont ; Karl Payer (inté¬ rieur), Peter Agoston (affaires étrangóres), Jo¬ seph Ilaubrich (guerre), Karl Garami (justice), Alexandre Garbai (instruction publique), An- toino Dovesek (commerce et travail), Joseph Misrils (finances), Franck Knitteldorfer (ra-i- taillement), Victor Knalle fminislre des natio- nalités). On remarquera qu'outre le président du Conseil quatre des nouveaux ministres portent des noms essentiellement alleinands. Presque tous, comme M.Peidl lui-même,sont des chefs de syndicats. Le nouveau cabinet s'est déja réuni en conseil. Au cours dela discussion, les nouveaux minis¬ tres ont decide de lancer un manifeste en frau- qais a toutes les nations, annongant le renverse- ment du gouvernement des Soviets et expri- mant le. désir du peuple hongrois de vivre en paix avec tous les autres pays. On assure que Peidl s'efforcera d'engager immédiatement des pourparlers avec ies Roumains, les Tchéco-Slo- vaques etl'Entente eu vue de la conclusion d'un armistice. D'autre part, Weltner, envoyé extraordinaire du nouveau gouvernement, est retourné a Vien¬ ne dans la soirée. II était accompagnó de l'an- cien représentant Boehm et a pour mission d'en- tamer immédiatement des négociations avec les représentants de l'Entente. Etant donné la situa- tiou militaire, on croit que les premiers échan- ges de vues porteront sur l'avanco roumaine. Le nouveau gouvernement aurait déja rétabli la propriétó privée. Sa tache principale, s'il se maintient au pouvoir, sera la preparation des elections a l'Assemblée nationale constituante. Un telégramme de Vienne prétend que le ca¬ binet Peidl redoute, surtoutde voir les Roumains, s'ils entraient a Budapest, s'emparer d'impor- tantes quantités d'or, de valeurs et de bijoux qui ont été c.oniisqués et accumulées par l'ancien gouvernement des Soviets. Fuitedesanciens ministres On mandede Vienneen date du 2 aoüt : Bela Kuhn est arrivé aujourd'hui a Vienne. Le bruit court que Szamuelly so seraitsuicidé. La plupart des membres 'du gouvernement communiste se sont enfuis do Budapest mais ont été arrêtés a ia frontière austro-hongroise, a Kiralyhida (Bruck sur laLeitha), oü ils sont in¬ ternes on attendant qu'une décision inter vienne , a leur sujet. \ D'autre part, les gardes rouges do la frontière magyaro-autrichienne out été remplacés aujour- : U'bul par des ouvriers socialistes armés. ! La Gièvede la Police en Angleterre Aueun nouveau développement n'est signalé dans la grève de la police a Londres, ni en pro¬ vince, sauf a Liverpool oü les pillages ont conti¬ nué. ! Des tanks sont prêts a marcher en cas de >besoin. 1 Un naviro de guerre et deux destroyers sont i arrivés dans Ia Horsey pour protéger les docks, : oü des tentatives d'incendie ont eu lieu. Una I soixanlaine d'arrestations oat été opéiées. . Le gouvernementbritannique a fait distribuer aux membres du Parlement le trxte anglaisde la décla¬ ration signéele 16juin par MM.Wilson,Ciemenceau et Llojd George.En voici la traduction : Les puissances alliées et associées n'ont pas insisté pour faire en sorte quo la période d'occu- pation dure jusqu'a l'exécution compléte des clauses relatives aux reparations, paree qu'.elles estimaient que l'AHemagne serait obligée do fournir toutes les preuvos de sa bonne volontó et toutes les garauties nécessaires avant l'oxpira- tiou de la période de quinze années. Commes les dépeuses entrainées par l'occupa¬ tion impliquent une reduction équivalente de Ia somme disponible pour les reparations, les puis¬ sances alliees et associées ont stipule par l'arlicle 431 du traité que si, avant l'expiration du délai de quinze annees, l'AHemagne avait satisfait aux obligations que lui impose le traité, les troupes d'occupation seraient immédiatement relirées. Si 1'Allemagne, a une date plus rapprochée, a donné des preuves de sa bonne volonté et des garanties satisfaisantes pour assurer l'exécution de ses obligations, les puissances alliées et asso¬ ciées, qui sont intéressées, seront prêtes a con- clure un arrangement entre elles pour mettre Qn plus tót <4lapériode d'occupation. Actuellement et a l'avenir, en vue d'alléger le poids de la charge des reparations, elles con- viennent que, aussitöt quo les puissances alliées et associées qui sont intéressées seront convainè cues que les conditions du désarmement de l'AHemagne sont remplies d'une manière satis- faisante, le montaut annuel dos sommes que l'Allemagno doit payer pour couvrir le coüt de l'occupation ne devra pas dépasser 240 millions de marks en or. Cette prescription pourra être modifiée si los puissances alliées et associées conviennent qu'une telle modification est néces¬ saire. 16juin 1919, Woodrow Wilson, G. Clemenceau, Lloyd Georue. Les Heures d'Guverture et de Fermeture des Gares Le Journal ofpciel public un arrêtó modifiant les arrêtés anterieurs réglant.l'onvopturo u<-sga¬ res ct staitons a la reception et a la livraisou des marchandises a grande et petite vitesse : A parlir du 10 aoüt, les animaux. denrees.mar- ciiiuiaises ei onjets quelcoaques a granVevitesse esvoutexpédiéspar lo premier train lie voyageurs comprenant des voitures de toutes classeset cor- rsspoiidant avec leur destination, pourvu qu'ils aient été présentösa fenregistrement trois heures au moiusavant 1'heure reglementaire du depart de ce train. Losgares seront ouvertes pour la réception et la livraison des marchandises en grande vitesse, pen¬ dant une durée d'au moins neuf Beures,comprenant deux périodes do sept heures a douzoheures et de quatorze heures a dix-huitheures. Toutefois,dans les gares de Paris, ces périodes sont fixéescommesuit : Réceptiondes marchandises: de sept heures ü douzo heures et de quatorze heures ü dix-sept heures. Les gares seront ouvertes, pour la réception et la livraison des marchandises en petite vitesse, pen¬ dant une durée d'au moins huit heures, comprenant deux périodes : de sept heures a douze heures, et do quatorzo heures a dix-septheures. Les gares seront ferméesles dimanches et jours fériés, tant a la réception qu'è la livraison des mar¬ chandisesde grande et petite vitesse, avec excep¬ tion pour le lait, les marchandises périssables,les journaux, etc. Bela Houilleen Normandie LaLotte centra iavia clre Laorisasévissaiil dans Ions laspays, dssmesmes mgentes sontprises La vie chère atix Etals-Unis La vie chère crée a New-York une situation si grave que M. Wilson vient de domander a la Chambre des Représentants de remettre los va- cancos parlementaires a plus tard, les circons- tances oxigeant touto l'atteution du pouvoir ló- gislatif. La question des salaires des cheminots s'im- pose par-dessus tout. Les meneurs des chemi¬ nots ont envoyé, de Chicago, des ordres pour que 100,000travailleurs cessent le travail. La Chambre des. Représentants a voté l'ajour- nement des vacances. Pour Ia surproductioa en Italië Les cheminots de Lecce, en Italië, ont télégra- phié a M. Nitti, se déclarant prêts a ofïrir a l'Etat une heure do travail supplementaire cha- que jour pour contrihuer a l'augmeutation de la production nationale. Le président du Conseil leur a adressé une dé¬ pêche oü il manifeste sa' vive satisfaction de leürs sentiments patriotiques et de l'exacte com¬ prehension qu'ils monlrcnt dos exigences ac- tuollcs. LE MARIAGEFACILITÉ La Chambre des deputes a adopté mercredi une proposition de loi qui a déja fait deux fois l'objet de deliberations devant chacune de nos assembiées et qui dovient definitive, les deux Chambres s'ét.ant mises d'accord. Geite proposition, qui va prendre place dans le code civil, modifie celui-ci en facilitant le manage. La nouvelle loi n'imposo plus que dix jours de publication par voie*d'affiche, apposée a la porto de la maison commune, sans que, dans ces dix jours, il soit nécessaire que se trouvent deux dimanches. Elle stipule que si les pieces produites par l'un des future époux ne concordent pas entre elles, l'officier de l'ótat civil fera certifier par celui qu'elies conceruent ou par ses ascendants, s'il est. mineur, nne 'r •>«—-- ■■ coito j-uilc omission ou d une erreur ; en cas do non-présence, les.ascendants attcsteront l'erreur dans leur consentemcnt donné en la forme lé¬ gale ; en cas de décès des ascendants, l'erreur sura certjfiée Dar le conseil de familie. A parlir do vingt et un ans el jusqu'a xreuxe ans, les futurs époux dovront justifier du con- senlenient de leurs parents ; a défaut de cousen- temeut, ils devront faire les sommations res- pectueuses, sauf au cas d'un remariagö. Mais a parlir de 30 ans, les iuturs époux pour- rönt so marier sans avoir a faire de somma¬ tions. -aSfr»» Le Journal de Caen publie une lettre que M. Loucheur, ministre de ia reconstitution in- duslriolle, adresse a M. Chéron, sénateur du Calvados, et dans iaquelle il annonce qu'on vient de découvrir en Normandie une importante ' cou- che de houille. Le ministre signale lo « sondage fait a Porri- bet (Manche), oü l'on vient de recouper, a 750 metres de profondeur environ, une couche de houille dont la traversée verticale a été évaluée a 1 m. 10 ». Le Journal de Caen ajouto les détails suivants : Porribet n'est pas une 'commune: a peine un petit hamcau qui se foniia aulour d'une briquelerie au- jourd'hui inexploitée. II dependde la communede Saint-Fromondet est. situé a deux kilometresde ce bourg, sur le bord de la Vire, au point oü un important barrage alimente le canal de Vire et Taute. La gare la plus rapprochéeesl celle d'Airel(3 kilo¬ metres), sur la lign" LisonLamballe. La distance aux gares de Neuilly et de Lison (Pa¬ ris-Cherbourg),a travers les marais, est èipeu prés la mème : i a 5 kilometres. En qnelqïies Mots — Maurice Leblanc, bomme de lettres, auteur d'ArsèneLupin,vient d'être nommé officier de la Légiond'honneur. — La Giomaledel Popoio annonce quo tous les inculpés du procés Cavallini,sauf Cavallinl, out été mis en liberté provisoire. — On mande de Hambourg que la sreur du capi- taine von I'luck Hartse, qui tua Liebknecht,a été attaquée a sa descentsd'un train et blessée de plu- sieurs cours de couteau par des agents spartakistes qui voulaiontvenger la mort de leur ancienleader. — LesMauristeset les Ciervistosfont maintenan* obstructiona lour tour au cabinet SanchezToca. — D'après le Berliner Taijebtatt, l'ambassadeur von Rozenbergqui, pour répondreau désir du gou¬ vernementallemand, avait accepté la direction poli¬ tique des affairesétrangères, aurait définitivement abandorméses fonctions. — MgrHuayek,pafriarchemaronite,netardera pas ü se rendre a Paris pour y exposer la situation du Liban et appelerl'atteution sur l'urgence qu'il y a a ne pas laisser ces regions en proie a do déplorables rivalités,et è leur donner un statut stable etdéfinitif. — Lo Slattino annonce le départ pour la Rniea méridionalo de deux missions commerciales TTa- liennes. Cos missionsout pour but principal d'étu- dier quels sont les produils italiens qui peuvent être exportésdans les regions visitces et les rnatiè- res premières qui qeuvent en être relirées. — Les autorités militaires de Barcelonaontex- pulsé de la ville le journalistesocialistoFabra Rivas, ancien collaborateurde f Humanité. —Le Conseil des ministres espagnols a decidé d'envoyer au Marocun abundant materiel «pour que, dit un communiquéoffieiel, nos troupes dispo¬ sent,des elementsnécessairespour le développement d'une action féconde». — Le départementd'Etat nie l'eslstence d'un nou¬ veau traité auglo-américain, & S Dernlère Henre SBB Les Relations franco-beiges Bruxelles , 3 aoüt. — Suivant les journaux, la Gouvernementbeigevient d'accorder aux ressortis- sants franpaisun nouveau visa beigespécial valabla pour la durée de validitédes passeportsot leur con- férant le même privilege.Anx termes d'un accord conclu avec IèGouvernementde la République, les Beigesqui vovageronten Francebenéficierontde ia même faveur par mesure de réciprocité. Vente de Navires Américains . Washington,3 aoüt.—Lo ShippingBoarda auto' rise la vente de vingt vapoursconstruils en bois e d'un tonnagede 3,500tonnesen iourri. Le prix de la vente par navire est de 3,000dol- lars L'acheteur londonien, dont le nom n'est pas publié, refoit en outre l'autorisationd'aclieter100 autres navires du mème type. Le Voyagedu Chancelier Rsimer Büle,3 aoüt. — On annonce quo le cnancelfo* Renner rentrera a Vienne mercredi pour liuuider d'importantesaffairesd'Etat. II retournera ensuite a Saint-Gormain. Le Congrès d'Amsierdam Paris, 3 aoüt. — L'envoyé spécial do l'Agenee Havasau Congres d'Amsierdam avait posé a M. Legien, déiéguéallemand,plusieursquestions aux- quellesM.Legiena voulu répondrepar écrit. Voicile texte des réponsesdo M.Legien: Prié dedire s'il pensequol'opinionalleinandssano- tionnera et approuvera l'esprit de la déclaration lua au Congrèspar M.Sassenbachet si un désaveu est a craiadre, M. Legiendit : « La classeouvrière ne désavouera certainement pas la déclarationde M.Sassenbach.La protestation dosdéléguésalleinands ne vise que la formuleera, ployéepar M.Sassenbachet son esprit ». A une questionè l'effetde savoir s'il pense qua ('institution de la nouvelle Internationale aura line influencequelconque en vue d'un rapprochement entre l'AHemagneet les pays dol'Entente,M.Legien répond: Oui. Prié de formulersa pensee au sujet du traité da' Versailles,il dit : « La paix baséesur la forcebrutale est contraifa a tous les senlimentsde la classe ouvrière interna¬ tionale qui a toujours réclamé une paix de concilia¬ tion ». Au sujet de la récente déclara'ion du comte da. pas pratiquorü'nopolïiïftQi) dit que la seule tactique qui puisse servir les inté¬ réts de tous les peuplesétait de lutter toujours con¬ tre toutc idee do revanche. Grèvessanglantes en Suisse Le correspondantdu Tempsh Genèvetélégraphie: La severe repression du général prussien von Oven a étouffé, a Munich, tout germe bolcbe- viste. Dans toute l'AHemagne, la- poigne de Noske a forcé les elements de troubles a reculer. Lénine, isolé, parait jouer sa dernier carte, et son disciple Bela Kuhn vient de déposor son pouvoir. Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant a voir leurs émissaires redoubler d'activité et tenter de susciter de nouvelles convulsions populaires en Europe afin de permettre au dictateur russe de conserver le pouvoir. Aujourd'hui, tout ce que nous savious des efforts terroristes internatio- naux en Suisse,pour y provoquer des désordres trouve sa confirmation dans les événements qui se déroulent a Bale depuis deux jours. On essaye d'une nouvelle greve générale : coüte que coüto, on veut paralyser le pays, afin do permettre nu bolchevisme do trouver un nou¬ veau terrain d'expéripnces sociales. Après avoir, l'an dernier, empêché le peuple suisse de se réjouir de l'arrnistice par les trou¬ bles qu'ils provoquèrent a Zurich, ces memos elements ont tentc de sakoter la fète nationale de la Confederation. Car dès la première heure, les chefs du mouvement róvoiutionnaire de Bale n'ont point dissimulé qu'il ne s'agissait nulle- mont d'une grève de reven dications ouvrières, mais bien d'une tentative longuement méditée et déclanchée au moment voulu. Au resto, tout prouve que les émeutos de Bale sont la conti¬ nuation de celles de. Zurich et que la Suisse se trouve en presence de troubles inspirés par uue poignée d'extrémistes et d'étrangers. Depuis vendredi matin, Bale présente l'aspect d'uno ville conquise. L'organisation róvoiution¬ naire est a ce point parfaite que les chefs socia¬ listes disposent d'automobiies et do motocyclctles ornées d'un drapeau rouge portant dans toutes les directions les ordres du Comité de grève. Une échaufïourée so produisit vers onze heures samedi matin. Les jungburschen — jeunesse socialiste — gamins do seize a vingt ans, bran- dissnnt des drapeaux socialistes et arborant un large col ouvert sur la poitrine, qui est leur signe de ralliement et qu'ils appellent « col a ia Schiller », pénétrèrent dans tous les magasins et forcèrent les commer^ants a fermer leurs boutf- ques. Peu après les rnêmes jeunes gens atta- quaient des soldats a coups de picrro3 et se ruirent a dépaver les rues. Au cours de la collision qui s'est produite sur la Claraplatz, deux hommes et trois femmes, dont une de nationalité italienne, ont été tués. Des coups de revolver ont été tirés sur des au- tos militaires, dans lesquelles se trouvaient des officiers et des soldats. Le gaz manque déja dans de nombreuses maisons dans tous les quartiers . Le Comité do grévistes ot le gouvernement cantonal poursuivent lours négociations ; toute¬ fois, on ne peut prévoir quand la grève prendra fin. Tous l?s journaux, a rcxception du Vorwaerts bdlois, organe socialiste, coutinuent a ue pas pa- raitre. Parmi les arrestations opérëes se trouvent beaucoup de jeunes Allemands qui forment l'ef- fectif le plus important de la jeunesso socialiste. La ville, depuis ces incidents déplorables, est oc- cupée militairement. Des autos, armées de mi¬ trailleuses, circulent dans les rues. Les banques et principaux edifices sont gardés militairement. Bien que les dernières nouvelles aunoncent que la nuit s'est écoulée avec calmo, on craint de nouvelles émeutes. Le Conseil fédéral s'est occupé dans sa seance de samedi de la situation politique intérieure. II a grève a La Situation en Höngnie Büle,3 aoüt. — On mande de Bncarest quo Ia nouvelle du renversement du Gouvernement des Couseilsa été rcjue aveccalmepar la populationet a été connuodans la soiréepar l'afficbagede la pro¬ clamationd'Hubrich,A 10 h. 1/2, la rue était déser- ie. Lespatrouilles militaires ont eu lieu dans Ia calme. Lo ministre do la guerre, d'accord avec la chefd'état-major,a pris toutes les mesures néces¬ saires pour maintenir l'ordre Le ministroinvite les bourgeoiset lessoldats a éviter le manquedo tact. La ville est calme, Le gouvernementa lancé line proclamationpour exorter la populationau calmeet l'a priée dosoule- nir le gouvernementdans sonceuvrc pacifique. Les nouvellesparvenuesde provincesignalentqua tout est tranquille. Gne ordonnance du gouvernement décrète qua toutes les lois du gouvernement précédentdemeu- rent en vigueur pour autant qu'elies ne sont pas abrogéesdefafon expressepar le gouvernementac- tuel. Ou annonceque Boehm s'est retire de son poste. Aucune décision n'a été prise concernantsonsuc¬ cesseur. La liste des ministres reste h compléterpar la no¬ minationdu ministre du travail et du ministre du Salut public. Prague, 5 aoüt. — La presse exprime sa satisfac¬ tion du renversementdugouvernementdes Conseils en Hongrie. Büle,3 aoüt — On mande de Vienne que Baia Kuhn qui a regu un permis de séjour pour 1' Aniri¬ dia allemandeest arrivé hier et sera conduit dans un campd'internement.Ii était accompagaéparit. Lembleret le commissairedu peupleRhor. Unjournal dit que des ordresdo l'Ententeseraient arrives vendrediaprès-midide suspendre toute ope¬ ration militaire entreprise par lo commandement roumain qui aurait fait arrêtor le mouvement da ses troupes.Le danger de l'cnvahissementdo Buda¬ pest par des troupes étrangères se trouve ainsl écarté. Büle,3noüt.—Onmandede Vienneque Szamuelly a pris la fuite et a tenté hier de franehir la frontiera pour se rendre en Autricbeallemande.Reconuupar un gendarmeet arrêté. Szamuellys'est tiré un coup de feu a la tête. Son cadavre a été irausporté ii Wie¬ ner Neusladoü il a été identifié. LeRemaniement Ministeriel ea Allemagna - Berne, 3 aoüt. — On télégraphie de Berlin a la date du 2 aoüt que la fraction démocratique a exa¬ mine vendredi la question de son entree dans 1c Cabinet.11 a été décidéque dans la circonstance, line rentree était peu favorable.La Gazellede Vos» declare que les deux partis qui forment actuelta- mont la inajorité parlage cette manière de voir. EYlissionPolonaise en Itaü© Borne,3 aoüt — Le roi a repu lo ministre de Po- logneSkirmunt, le conseillerBarenwskyet les au¬ tres membresde la missionmilitaire. II a regu ensuite le général Katkowski et les membres de la mission militaire polonaise. Lenouveau Gouverneur général pris connaissance du fait que lc mouvement de „rève, a Bale est stationuaii'e- tauaii üu'il est de- l cioissadt a Zurich. M. Flandin, résident général a Tunis, a adres¬ sé a M. Abel, gouverneur général de l'Algérie, le telégramme suivant : J'ai logrand plaisir a vous sdresser mes-lélieit»- tions et mes veeuxpour les succes de votre admi¬ nistration et de vous assurer de mon concours la plus cordial pour fortifier la solidarité qui unit la Tunisiea l'Algérie. M. Abel a répondu en ces termes : Vousm'avez devancédans l'expressiondes sentf- i menls mutuelsde l'Algórieet do la Tunisie unies commedeux scrurs dans W volonté de servir et d'honorerla mère patrie. Pour racoomplissementd# ce devoir national, comptez, je vous prie, sur ma collaborationconfianteel macordialosympathie. D'autre part, M. Abel a fait parvenir au rési¬ dent géneral du Maroc un télégrumme ainsi conpu : En prenantpossessiondesfonctionsquo me conHa le gouvernementde la République,je tiens a vous donner l'assurancede mon désir de cqllaborer, en plein accordavec vous, a l'teuvre do civilisation et de progrès accomplipar la Francedans 1Afrique du 1Novdet au succesde Iaquellevous avozpris une si 11<Slj|( vous'pri« de croire 4 Lute ipa

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AdministrateBr-Déléffé-GéraBtO. RANDOLETAdministration,ImpressionsetAnnonces,TÉL.I0.il

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Secrétaire General : TH. VALLÉE

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AU HAVRE. . . Boreaü du Journal. 112,boul1de Strasoourg.L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, estaeuie chargee de recevoir ies Annonces pourJournal.

LbPETITHAVREest designs pour lee AnnoncesJudlcialreset regainsTiffnfctwria—B

A PARIS..«•I L'AG. < 3B1( le

ORGANE REPUBLIGAIN DÉMQCRATIQUELe plus fori Tirage des Journaux de la Règion

ASQNNEMENTSLe Havre, la Seine-Inférieure, 1'Eure,l'Oise et la SommaAutres Départementa.Onion Postale

Trois Mois Six Mois

* Fr. S3 Fr.8 » S3 Fr.13 » 33 Fr.

O.vAn

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Jin Iofgng[|fagg/e^ Pasl§dj Frnnoe

DEUXINDUSTRIESbien Fran^aises

Parmi les industries dont la rénovationiniporte le plus a 1'heure actuelle, il en estdeux bien frangaises : celle de l'automobi-lisme et celle du tourisme. Elles sont l'uneet l'autre adaptées a noire pays et si 1'onsait en tirer le maximum de rendementtandis qu'il en est encore temps, elles ser-vironlau développemeutd'autres industriesconnexes.S'il n'était pas inutile de rappeler desvérilés trop connues, nous dirionsqu'aucunautre pays ne dispose d'un réseau de routescomparable au noire et que I'automobilis-me, né cbez nous, y a trouvé mieux qu'ail-leurs des facilités d'expansioii. Mais si lesconditions topographiques et la faveur dupublic ont aide a l'extensioii de cette indus¬trie, il convient de reconnailre que celle-ciest entravée, dans une cerlaine mesure,par ses systèmes de fabrication.Au début, l'automobile éiant un véhi-cule de luxe, les constructeurs se dispen-saient de considérer le prix de revient.Mais les conditions ont change. La pénuriedes moyens de transports, les charges fisea-les et les nécessités d'organiser enfin lestransports sur route font que l'automobilecesse d'être un article de luxe pour deve-nir un moyen de locomotion ordinaire.Puisque nous exceliions dans la grossevoituie de lourisme et dans la carrosseriede haul luxe, nous aurions lort d'abandon-ner la partie s^r ce terrain. Longtemps en¬core nous y serons les maltres et, au pointde vue national, nous avons tout intérêt èclicrcher a conserver notre réputation.Seulement nous devons. d'autre part, nousmettre résolument è construire des voitu-res praliques et populaires : camions, ca-mionnetles, autobus, cliars-a-banc, voitu-rettes, side-cars, etc.Depuis que l'industrie mélallurgique estprivée de commandes de guerre nous avonsasssislé au lancement de quelques voituresa bon marehé. 11ne semble pas cependantqu'on ait encore réalisé la formule prati¬que, le travail vraiment en série, et trouvéle niodèle commercial. Nos constructeurs,qui hésitent a renoncer a leurs conceptionso'hier, out essayé de les adapter a cellesqui se font jour. (Test une tentative detransition opportune et on ne peut les bld-nier de leurs essais passables. Mais il pa-raltrait plus profitable de séparer tout desuite deux conceptions qui se nuisent et atravailler u une fagon bien distincte è l'au-famobilismede luxe et a rautomobilismeindustriel.Le premier défaut de cette confusion aété le maintien du prix de revient è unlaux encore élevé et ila fallu, pour ne pasruiner les constructeurs, s'opposer a l'en-trée en France des véhicules étrangers pluséconomiques. On a raison de vouloir mé-nager les inlérêts fort respectables de l'in¬dustrie franchise; mais au point de vuecommercial qui est en la circonstance lepoint de vue général, il est de notre devoirde noter les consequences d'une guerre detarif qui se produit.En ei'fet, a nos mesures de protection,ï'éti anger a opposé des mesures identiaues.Les Etats-Unis ont mis, sur ies produits del'industrie automobile, des droils de doua¬ne de 30 0/0 a 43 0/0 ad valorem. Le Ca¬nada a porié son tanf a 43 0/0. L Italië aniaintenu, depuis l'arrnistice, la défensed'importation. L'Angleterre pergoifun droitde 33 1/3 0/0. La Belgique et la Suisse seproposent de porter leurs tarifs a 43 0/0 eta 70 0/0 res'pectivement. 11nous reste bienie droit d'exporter, mais oü et comment?Ainsi, le commerce de l'automobile fran¬sais qu'on voulait proléger, est gravementcompromis puisque des débouchés lui sontfermés.On voit l'intérêt qu'il y a, d'une part, amaintenir, en vue de l'exportation, notrefabrication de luxe qui peut mieux que lesarticles courants supporter les droits advalorem et. d'autre part, a développer har-dimeiit, pour i'inlérieur, ia fabrication iu-duslrieile.Cette orientation nous estd'ailleurs com-mandée par une autre considération. Denombreux visiteurs étrangers, amenés parnos sociéiés maritimes et nos compagniesde chemins de fer, vont venir en France,Nous devons done songer a organiser letourisme. Pour montrer nos beaux sites etpermettre l'accompiissement de pieux pé-lérinages, il faut que nous puissions four-nir des moysns de transports économiqueset que ce soit l'industrie frangaise qui nousles procure.Sans cela, le tourisme ne prendra aucuneextension désirable. 11est pourtant de no¬tre intérêt qu'il en soit autrement, car c'estune des industries pour lesquelles nousdisposons. pour le moment, d'un avantagemarqué. C'est aussi une des industries qui,pour i'instant rapporte bien.Comme nous devons en outre développernotre commerce international, on a juste-ment signalé Ie röle primordial que joue letourisme dans eet ordre d'idées. Gênés parIa faiblesse de notre marine marchande etIe ralentissement de notre production nousne pouvons guère, pendantquelques annéesencore, figurer sur les rnarchés mondiauxet, altendant, malgré notre ardeur au tra¬vail. le change contrariera nos efforts.li nous reste, parmi les autres moyens derelèvement, celui qu'on est convenu d'ap-peler « l'exportation a i'inlérieur ». Si nosindastriels du textile ou autres ne peuventmementanément aller cbercher le cliënt audela des mers, l'industrie! du tourisme doitpouvoir au moins recevoir le cliënt étran-ger qui rapporte notre or en venant visiterla France. II faut que ce visiteur soit bienregu afin qu'il revienne et qu'il crée è l'ex-térieur une atmosphère favorable. Ne né-gligeons pour cela ni le contort a boucomp-te, ni les prévenances.On a bien compris ce point de vue géné¬ral. Nous avons vu que les constructeursd'automobiies avaient essayé de sueit re ea

circulation des véhicules économiques, lesgraudes sociétés s'occupent d'organiser lestransports sur routes, el le Touring Clubde France qui semble, en la circonstance,bien placé pour diriger ces choses fait unegrande propag:nde a l'étranger.Non seulement il se préoccupe du classe-ment des monuments, de l'aménagementdes sites et de la conservation des vestigesde Ia guerre, mais il vient d'entreprendreun mouvement en faveur de l'industrie hö-telière qui fait partie de sa section de tou¬risme. Avec la compagnie du P. L. M, il aévatpé a neuf millions la somme nécessairepour doter d'hótels le seul département dela Savoie et on prévoit que, pour toutes lesautres provinces, la Normandie y compri¬se, une dépense d'aménagement de ciuq asix millions sera indispensable.Ce mouvement de fonds provoquera è1'intérieur un utile courant d'affaires quegrossiront les capitaux étrangers dépenséscbez nous. Plus nous mettrons de cceur ilcette oeuvre, plus nous multiplierons nosmoyens d'action et plus nous ferons preuvede prévoyance, plus la perspective serabelle. Avec i'automobilisme, mis au servicedu tourisme, cette autre industrie bienfrangaise, nous avons a notre portée lesmoyens de conlribuer, dans une large me¬sure, a notre renaissance. Ne les laissonspoint échapper. HenryIIollaender.

M. CLEMENCEAUdans les Ardennes

M. Clemence.au,président du Conseil, accom-plissant son quatrième voyage dans les regionslibel ees a passé la journée de dimanche a par-courir les Ardennes er, compagnie do MM. Le¬brun, ministro dos regions libérées, Claveille,ministre dos travaux publics, les sénateurs etdeputes des departomeuts libérés, M. ConstantVerlot, président de la Commission inter-minis-térielle des regions libérées ainsi que M. Brissac,nommé de la veille prófet des Ardennes a lasuite du décret rcorganisant l'administration desterritoires envahis.Parti de Paris samedi soir a 10 heures, le pré¬sident du Conseil arrivait le lendemain matin a7 heures a Rethel, qui commence a renaitre deses ruines. Après avoir visité ia ville pendantprés-d'une heure, M. Clomenceau et sa suitepartirent en automobiles. lis s'arrêtèrent succes-sirement dans la matinée a Attigny, complète-ment calcinée, au Chesno Populeux, fameux dé¬filé d» l'Argonne, a la Maison Rouge qui servitde poste do cornmandomoat a un g-ónórol d'armée allemand et oil vint habiter pendant quel-quo temps le kronprinz et enfin a Vouziers,sceur d'inlortune de Rethel, a demi brülée'com-ine elle.M. Clémenceau est rentré a Paris dans lasoirée.

LbsHalationsPo&taSesFranco-BeigesPour répondre a de nombreuses demandes quilui ont éte adressées, l'anibassade de France enBolgiquo signale que le service des lettres et desboites de valeur dèclarèe fonctionne dans les re¬lations entro la Franco et les localités beiges in-diquées ci-après : Aerschot, Alost, Anderlecht,Anvers, Arlon, Ath, Audenarde, Berchem (An-uers), Borgerhout, Bruges, Bruxelles, Charleroi,Ciney, Courcray, Curcghem, Diest, Dinant, En-ghien, Etterbcch, Evere, Gand. Gentbrugge,Hal, Hasselt, Iluy, Ixelles. Jette, Laekcn, Lan¬den, Ledcberg, Deuze, Libramont, Liége, Lou-vain, Malines, Marcinelle, Menin, Molembeck-Saint-Jean, Mont-Saint-Amand,Namur, Nivelles,Ostende, Ottignies, Sainte-Croix, Saint-Gilles(Bruxelles), Saint-Josse-Ten-Noode, Scharbock,Tirlemont, Tongres, Tournai, Uccle, Verviers,Vilvorde et Waremme.Le service pour toutes les localités de la Bel¬gique ne tardera pas a être rótabli.

L'Sffalr

LECABINETJONGRilSAprès la chute 4e Bela Kuhn lespartis forment un Cabinet

plus modéré

leshik mmUne Déclaration des Alliéssur l'occupation

Au début de son interrogatoire, Margtiliés aflótri « ies chantages de Rosemberg. sou éternoldébiteur, son implacable adversaire » ; puis il araconté sa vie :En 1883, son père — Galicien d'origine — si¬tuation comparable, dira ia dólense, a celle desAlsaciens-Lorrains vis-a-vis de la France, aulendemain de 1870,— l'amène a Bruxelles, oü,dès 1890, sans en avoir fait la demando, il estinscrit d'abord sur les listes du tirage au sort, etun an plus trird , incorporé a la garde civique,dans le corps des chasseurs éclaireurs . « C'est,depuis lors, ajoute-t-il, qu'il est considórócommesujet beige. »En 1909, il semario a Wollringen, et ses bansrestant affichés trois semaines a la mairie deBruxelles : « comme citoyen de Bruxelles ».Et quand le commissaire du gouvernement luidemande dans quellcs conditions il a quitté Os¬tende, en aoüt 1914, l'accusó répond :Avec un passeport régulièrement délivré.par Iamairie d'Ostende J'habitai cetie ville depuis dixans, monfils y est né, et quand, devant l'invasioiimenacante,je me résolus a fuir, c'est le 2i que jem'y résignai, alors que tcus les sujets ennemisavaient dü èvacuerOsteudelo12.Personne no m'yconsidérait commetel ; la piécequi me fut remisealors mentionue, du reste, ma qualité de sujetbeige.Puis Marguliés s'cxplique sur les différentschels de l'accusation—C'est, dit-il, au moratoire, imposepar les Alle-mands en Belgique,qu il faut attribuer la nécessitépour moi, menacéalors d'una ruine totale, de fairedonner et non pasde donnerdes instructions a Ro¬semberg; d'ailleurs, elles visaient toutes, non Ber¬lin, maisPetrograd,et il s'agissait de litres restésen depót,non pas en Allemagne,mais en France, arnadisposition,Cesont des abus de confiance queRosembergcoromettaitcontre moi et auxqucls jevoulais parer. Je n'ai jamais fait une seule opera¬tion a l'étranger.—Aumoins une, rétorquo le président,par vo¬ire remboursemeutde 3,000francs4 Rosemberg.—C'étaitune delta d'honneur, contractéea moninsu par monpère ; le caractèreen est done nolte-ment personnel.Quanta l'ailaire Furstenberg, 196 litres — cesvaleurs no sont cotées qu a une seule Bourse enEurope—je les avais en portefeuilledepuis12ans,et c'est mon fondéde pouvoirs qui, sur un télé-graromeenvoyépar moi de Nice, les a négociéessous sa propre responsabiiité.Enfin, l'aliaive Looventerg,50,000francs, simpleliquidation, liquidationdont une banque roumaineest restéemaitressed'un bout a l'autre. Cette som-j me est parvenue directement.a Bruxelles saus lais-i ser de trace au changealleuiaud.

L'opinion autricbienne a salué avec une joieparticuliere la chute du gouvernement bolehe-visto en Hongrie. Lo danger constant que repré-sentait pour la population pacifique de la villede Vienne la propagande communiste poursui-vio dans divers centros ouvriers autrichiens, siéprouvés par le chömage, est enfin écarté etVienne respire en souhaitant a ses voisiny unprompt retour a une situalion ordonnóo.En se réjouissant que le changement de ré¬gime se soit accompli sans combat do rue, lesjournaux remarquent que le nouveau cabinet nepeut être qu'un gouvernement de transition,puisqu'il est compose uniquement d'ouvriers so-c.ialiste.set qu'il iaudrait actuellement une coa¬lition ouvriere bourgeoiso et paysanne. On re-grette aussi que lo cabinet contienno quelquesministres qui se sont compromis dans le gou¬vernement bolchevisto,

L'Impressionde iaVictoirea "ucarestün correspondant particulier du Tempsde Buca-rest télégraphie:La victoire contre les Ilongrois a produit iciun enthousiasme indescriptible La publicationdes listes de morts et de blesses a soulevé l'opi¬nion. Parmi les morts on compte, entre autres,le colonel Tomoroveanu, un officier des plus dis-tingués qui avait été pendant la guerre austro-allemande sur le front roumain un des plus dé-vouós collaborateurs de la mission militaireIrani,aise et qui vient d'être tué a la tête de sonrégiment. II n'y a dans tout le pays qu'une soulevolontó maintenant : en finir avec le bolcliovis-me liongrois d'abord. On ignore encore ici qüel-les sont les decisions de la Conférence a co su¬jet, mais, dans la peusée populaire, Faffaire hon-groise a cessó d'être une affaire d'Europe, elleest devenue une affaire quiregarde la Roumanie.Le public estime que le premier arrêt volon¬taire sur la Tisza, il y a deux mois, au momentoü l'armée roumaiDe n'avait plus qu'un minimeeffort a faire,pour dóbarrasser l'Europe centraleet la Roumanie du bolcbevisme, a éte une mar-quo de deference a l'égard des decisions du con¬seil suprème qui a dü fixer lo jugement desgrands alliés, et que ceux-ci ne peuvent plusdouter de l'esprit sincèro d'alliance qui est plusfort que jamais dans l'ame de tous les roumainsAprès cette seconde bataille, les roumainscroient qulil n'y a plus lieu de s'arrêter : leurstroupes sont devenues dans leur peusée les man-dalaires des véritables intéréts des alliés, etcette foi soutient tout le monde dans la volontéd'en finir. On ne veut plus que le petit jeu de lareconstitution des forces rouges puisse se refairecontre la yoioiiiéde la Conférence a l'abrl mêmedes formules geuoreuses ue ceuu-u.On veut aller a Budapest, assister en gendar¬me de l'Europe au changement, s'assurer qu'ilest dans le fond des choses ot non dans l'óti-quette. Pour I'instant la modification no suffitpas : les Roumains constatent que.deux des an¬ciens commissaires de Bela Kuhn sont ministresdans le nouveau Cabinet ; la coupure peut doacne pas être compléte. Le jour oü l'ordre seravraimerlt a nouveau rótabli, conformément auxengagements pris, on se retirera, trés contentde se retirer. La pression est telle dans ce sensqu'elle dépasserait certainement les décisions dugouvernement s'il s'y opposait. Je suis en me¬sure de vous dire quo sur place l'opinion de tousles alliés, des civils et officiers franqais qui sonten Roumanie en particulier, est entièremntd'accord sur ce point avec le sentiment rou¬main,

LenouveaucabinetCommenous l'avons annoncé, le nouveau mi¬nistère hongrois a pour chef M. Jules Peidl. Lescollaborateurs de ce successeur, saus doute inte¬rimaire, de Beia Kuhn sont ; Karl Payer (inté¬rieur), Peter Agoston (affaires étrangóres), Jo¬seph Ilaubrich (guerre), Karl Garami (justice),Alexandre Garbai (instruction publique), An-toino Dovesek (commerce et travail), JosephMisrils (finances), Franck Knitteldorfer (ra-i-taillement), Victor Knalle fminislre des natio-nalités). On remarquera qu'outre le président duConseil quatre des nouveaux ministres portentdes noms essentiellement alleinands. Presquetous, commeM.Peidl lui-même, sont des chefs desyndicats.Le nouveau cabinet s'est déja réuni en conseil.Au cours dela discussion, les nouveaux minis¬tres ont decide de lancer un manifeste en frau-qais a toutes les nations, annongant le renverse-ment du gouvernement des Soviets et expri-mant le. désir du peuple hongrois de vivre enpaix avec tous les autres pays. On assure quePeidl s'efforcera d'engager immédiatement despourparlers avec ies Roumains, les Tchéco-Slo-vaques etl'Entente eu vue de la conclusion d'unarmistice.D'autre part, Weltner, envoyé extraordinairedu nouveau gouvernement, est retourné a Vien¬ne dans la soirée. II était accompagnó de l'an-cien représentant Boehm et a pour mission d'en-tamer immédiatement des négociations avec lesreprésentants de l'Entente. Etant donné la situa-tiou militaire, on croit que les premiers échan-ges de vues porteront sur l'avanco roumaine.Le nouveau gouvernement aurait déja rétablila propriétó privée. Sa tache principale, s'il semaintient au pouvoir, sera la preparation deselections a l'Assemblée nationale constituante.Un telégramme de Vienne prétend que le ca¬binet Peidl redoute, surtoutde voir les Roumains,s'ils entraient a Budapest, s'emparer d'impor-tantes quantités d'or, de valeurs et de bijoux quiont été c.oniisqués et accumulées par l'anciengouvernement des Soviets.

FuitedesanciensministresOnmandede Vienneen date du 2 aoüt :Bela Kuhn est arrivé aujourd'hui a Vienne.Le bruit court que Szamuelly so seraitsuicidé.La plupart des membres 'du gouvernementcommuniste se sont enfuis do Budapest mais ontété arrêtés a ia frontière austro-hongroise, aKiralyhida (Bruck sur laLeitha), oü ils sont in¬ternes on attendant qu'une décision inter vienne, a leur sujet.\ D'autre part, les gardes rouges do la frontièremagyaro-autrichienne out été remplacés aujour-: U'bul par des ouvriers socialistes armés.

!La Gièvede la Police en Angleterre

Aueun nouveau développement n'est signalédans la grève de la police a Londres, ni en pro¬vince, sauf a Liverpool oü les pillages ont conti¬nué.! Des tanks sont prêts a marcher en cas de>besoin.1 Un naviro de guerre et deux destroyers sonti arrivés dans Ia Horsey pour protéger les docks,: oü des tentatives d'incendie ont eu lieu. UnaI soixanlaine d'arrestations oat été opéiées. .

Le gouvernementbritannique a fait distribuer auxmembresdu Parlement le trxte anglaisde la décla¬ration signéele 16juin parMM.Wilson,Ciemenceauet Llojd George.En voici la traduction :Les puissances alliées et associées n'ont pasinsisté pour faire en sorte quo la période d'occu-pation dure jusqu'a l'exécution compléte desclauses relatives aux reparations, paree qu'.ellesestimaient que l'AHemagne serait obligée dofournir toutes les preuvos de sa bonne volontóet toutes les garauties nécessaires avant l'oxpira-tiou de la période de quinze années.Commes les dépeuses entrainées par l'occupa¬tion impliquent une reduction équivalente de Iasomme disponible pour les reparations, les puis¬sances alliees et associées ont stipule par l'arlicle431 du traité que si, avant l'expiration du délaide quinze annees, l'AHemagneavait satisfait auxobligations que lui impose le traité, les troupesd'occupation seraient immédiatement relirées.Si 1'Allemagne, a une date plus rapprochée, adonné des preuves de sa bonne volonté et desgaranties satisfaisantes pour assurer l'exécutionde ses obligations, les puissances alliées et asso¬ciées, qui sont intéressées, seront prêtes a con-clure un arrangement entre elles pour mettre Qnplus tót <4la période d'occupation.Actuellement et a l'avenir, en vue d'alléger lepoids de la charge des reparations, elles con-viennent que, aussitöt quo les puissances alliéeset associées qui sont intéressées seront convainècues que les conditions du désarmement del'AHemagne sont remplies d'une manière satis-faisante, le montaut annuel dos sommes quel'Allemagno doit payer pour couvrir le coüt del'occupation ne devra pas dépasser 240 millionsde marks en or. Cette prescription pourra êtremodifiée si los puissances alliées et associéesconviennent qu'une telle modification est néces¬saire.16juin 1919, WoodrowWilson,

G. Clemenceau,Lloyd Georue.

Les Heures d'Guvertureet de Fermeture des Gares

Le Journal ofpciel public un arrêtó modifiantles arrêtés anterieurs réglant. l'onvopturo u<-sga¬res ct staitons a la reception et a la livraisoudes marchandises a grande et petite vitesse :Aparlir du 10 aoüt, les animaux. denrees.mar-ciiiuiaises ei onjets quelcoaques a granVevitesseesvoutexpédiéspar lo premier train lie voyageurscomprenant des voitures de toutes classeset cor-rsspoiidant avec leur destination, pourvu qu'ilsaient été présentösa fenregistrement trois heuresau moiusavant 1'heure reglementairedu depart dece train.Losgaresseront ouvertes pour la réceptionet lalivraison desmarchandises en grande vitesse, pen¬dant une durée d'au moinsneufBeures,comprenantdeux périodes do sept heures a douzoheures et dequatorze heures a dix-huitheures.Toutefois,dans les gares de Paris, ces périodessont fixéescommesuit :Réceptiondes marchandises: de sept heures üdouzo heures et de quatorze heures ü dix-septheures.Les gares seront ouvertes, pour la réceptionet lalivraison des marchandises en petite vitesse, pen¬dant une durée d'au moins huit heures, comprenantdeux périodes : de sept heures a douze heures, etdoquatorzo heures a dix-septheures.Les garesseront ferméesles dimanches et joursfériés, tant a la réceptionqu'è la livraison des mar¬chandisesde grandeet petite vitesse, avec excep¬tion pour le lait, les marchandises périssables,lesjournaux, etc.

Bela Houilleen Normandie

LaLottecentraiaviaclreLaorisasévissaiildansIonslaspays,dssmesmesmgentessontprises

La vie chère atix Etals-UnisLa vie chère crée a New-York une situationsi grave que M. Wilson vient de domander a laChambre des Représentants de remettre los va-cancos parlementaires a plus tard, les circons-tances oxigeant touto l'atteution du pouvoir ló-gislatif.La question des salaires des cheminots s'im-pose par-dessus tout. Les meneurs des chemi¬nots ont envoyé, de Chicago, des ordres pourque 100,000travailleurs cessent le travail.La Chambre des. Représentants a voté l'ajour-nement des vacances.

Pour Ia surproductioa en ItaliëLes cheminots de Lecce, en Italië, ont télégra-phié a M. Nitti, se déclarant prêts a ofïrir al'Etat une heure do travail supplementaire cha-que jour pour contrihuer a l'augmeutation de laproduction nationale.Le président du Conseil leur a adressé une dé¬pêche oü il manifeste sa' vive satisfaction deleürs sentiments patriotiques et de l'exacte com¬prehension qu'ils monlrcnt dos exigences ac-tuollcs.

LE MARIAGEFACILITÉLa Chambre des deputes a adopté mercrediune proposition de loi qui a déja fait deux foisl'objet de deliberations devant chacune de nosassembiées et qui dovient definitive, les deuxChambres s'ét.ant mises d'accord.Geite proposition, qui va prendre place dansle code civil, modifie celui-ci en facilitant lemanage.La nouvelle loi n'imposo plus que dix joursde publication par voie*d'affiche, apposée a laporto de la maison commune, sans que, dansces dix jours, il soit nécessaire que se trouventdeux dimanches.Elle stipule que si les pieces produites parl'un des future époux ne concordent pas entreelles, l'officier de l'ótat civil fera certifier parcelui qu'elies conceruent ou par ses ascendants,s'il est.mineur, nne 'r •>«—--■■coito j-uilc omission ou d une erreur ; en cas donon-présence, les.ascendants attcsteront l'erreurdans leur consentemcnt donné en la forme lé¬gale ; en cas de décès des ascendants, l'erreursura certjfiée Dar le conseil de familie.A parlir do vingt et un ans el jusqu'a xreuxeans, les futurs époux dovront justifier du con-senlenient de leurs parents ; a défaut de cousen-temeut, ils devront faire les sommations res-pectueuses, sauf au cas d'un remariagö.Mais a parlir de 30 ans, les iuturs époux pour-rönt so marier sans avoir a faire de somma¬tions.

-aSfr»»

Le Journal de Caen publie une lettre queM. Loucheur, ministre de ia reconstitution in-duslriolle, adresse a M. Chéron, sénateur duCalvados, et dans iaquelle il annonce qu'on vientde découvrir en Normandie une importante ' cou-che de houille.Le ministre signale lo « sondage fait a Porri-bet (Manche), oü l'on vient de recouper, a 750metres de profondeur environ, une couche dehouille dont la traversée verticale a été évaluéea 1 m. 10 ».Le Journal de Caenajouto les détails suivants :Porribet n'est pas une 'commune: a peineun petithamcauqui se foniia aulour d'une briquelerie au-jourd'hui inexploitée.II dependde la communede Saint-Fromondet est.situé a deux kilometresde ce bourg, sur le bord dela Vire, au pointoü un important barrage alimentele canal de Vire et Taute.La gare la plus rapprochéeesl celle d'Airel(3 kilo¬metres), sur la lign"LisonLamballe.La distanceaux garesde Neuilly et de Lison (Pa¬ris-Cherbourg),a travers les marais, est èipeu présla mème : i a 5 kilometres.

En qnelqïies Mots—Maurice Leblanc, bomme de lettres, auteurd'ArsèneLupin,vient d'être nommé officier de laLégiond'honneur.—La Giomaledel Popoio annonce quo tous lesinculpés du procésCavallini,saufCavallinl, out étémis en liberté provisoire.—Onmande deHambourg que la sreur du capi-taine von I'luck Hartse, qui tua Liebknecht,a étéattaquée a sa descentsd'un train et blessée de plu-sieurs cours de couteau par des agentsspartakistesqui voulaiontvenger la mort de leur ancienleader.—LesMauristeset les Ciervistosfont maintenan*obstructiona lour tour au cabinetSanchezToca.— D'après le Berliner Taijebtatt, l'ambassadeurvon Rozenbergqui, pour répondreau désir du gou¬vernementallemand,avait acceptéla direction poli¬tique des affairesétrangères, aurait définitivementabandorméses fonctions.—MgrHuayek,pafriarchemaronite,netardera pasü se rendre a Paris pour y exposer la situation duLiban et appelerl'atteution sur l'urgencequ'il y a ane pas laisser ces regions en proie a do déplorablesrivalités,et è leurdonnerun statut stableetdéfinitif.—LoSlattino annonce le départ pour la Rnieaméridionalo de deux missions commerciales TTa-liennes.Cos missionsout pour but principald'étu-dier quels sont les produils italiens qui peuventêtre exportésdans les regions visitces et les rnatiè-res premières qui qeuventen être relirées.—Les autorités militaires de Barcelonaontex-pulsé de la ville le journalistesocialistoFabraRivas,ancien collaborateurde fHumanité.—Le Conseil des ministres espagnols a decidéd'envoyer au Marocun abundant materiel «pourque, dit un communiquéoffieiel, nos troupes dispo¬sent,des elementsnécessairespour le développementd'une action féconde».—Ledépartementd'Etat nie l'eslstence d'un nou¬veau traité auglo-américain,

& SDernlèreHenreSBB

Les Relations franco-beigesBruxelles, 3 aoüt.— Suivant les journaux, laGouvernementbeigevient d'accorder aux ressortis-sants franpaisun nouveau visa beigespécialvalablapour la durée de validitédes passeportsot leur con-férant le mêmeprivilege.Anx termes d'un accordconclu avec IèGouvernementde la République, lesBeigesqui vovageronten Francebenéficierontde iamême faveur par mesure de réciprocité.

Vente de Navires Américains. Washington,3 aoüt.—Lo ShippingBoarda auto'rise la vente de vingt vapoursconstruils en boised'un tonnagede 3,500tonnesen iourri.Le prix de la vente par navire est de 3,000dol-lars L'acheteur londonien, dont le nomn'est paspublié, refoit en outre l'autorisationd'aclieter100autres navires du mème type.

LeVoyagedu ChancelierRsimerBüle,3 aoüt. — On annonce quo le cnancelfo*Renner rentrera a Vienne mercredi pour liuuiderd'importantesaffairesd'Etat.II retournera ensuite a Saint-Gormain.

Le Congrès d'AmsierdamParis, 3 aoüt.— L'envoyé spécial do l'AgeneeHavasau Congres d'Amsierdam avait posé a M.Legien, déiéguéallemand,plusieursquestions aux-quellesM.Legiena voulu répondrepar écrit.Voicile texte des réponsesdoM.Legien:Prié de dire s'il pensequol'opinionalleinandssano-tionnera et approuvera l'esprit de la déclaration luaau Congrèspar M.Sassenbachet si un désaveu esta craiadre, M.Legiendit :«La classeouvrière ne désavouera certainementpas la déclarationdeM.Sassenbach.La protestationdosdéléguésalleinands ne vise que la formuleera,ployéeparM.Sassenbachet son esprit ».A une questionè l'effetde savoir s'il pense qua('institutionde la nouvelle Internationale aura lineinfluencequelconque en vue d'un rapprochemententre l'AHemagneet les pays do l'Entente,M.Legienrépond : Oui.Prié de formulersa pensee au sujet du traité da'Versailles,il dit :« La paix baséesur la forcebrutale est contraifaa tous les senlimentsde la classe ouvrière interna¬tionale qui a toujours réclaméune paix de concilia¬tion ».Au sujet de la récente déclara'ion du comte da.pas pratiquorü'nopolïiïftQi)dit que la seule tactique qui puisse servir les inté¬réts de tous les peuplesétait de lutter toujours con¬tre toutc idee do revanche.

Grèvessanglantesen SuisseLe correspondantdu Tempsh Genèvetélégraphie:La severe repression du général prussien vonOven a étouffé, a Munich, tout germe bolcbe-viste. Dans toute l'AHemagne, la- poigne deNoske a forcé les elements de troubles a reculer.Lénine, isolé, parait jouer sa dernier carte, etson disciple Bela Kuhn vient de déposor sonpouvoir. Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant a voirleurs émissaires redoubler d'activité et tenter desusciter de nouvelles convulsions populaires enEurope afin de permettre au dictateur russe deconserver le pouvoir. Aujourd'hui, tout ce quenous savious des efforts terroristes internatio-naux en Suisse,pour y provoquer des désordrestrouve sa confirmation dans les événements quise déroulent a Bale depuis deux jours.On essaye d'une nouvelle greve générale :coüte que coüto, on veut paralyser le pays, afindo permettre nu bolchevisme do trouver un nou¬veau terrain d'expéripnces sociales.Après avoir, l'an dernier, empêché le peuplesuisse de se réjouir de l'arrnistice par les trou¬bles qu'ils provoquèrent a Zurich, ces memoselements ont tentc de sakoter la fète nationale dela Confederation. Car dès la première heure, leschefs du mouvement róvoiutionnaire de Balen'ont point dissimulé qu'il ne s'agissait nulle-mont d'une grève de revendications ouvrières,mais bien d'une tentative longuement méditéeet déclanchée au moment voulu. Au resto, toutprouve que les émeutos de Bale sont la conti¬nuation de celles de. Zurich et que la Suisse setrouve en presence de troubles inspirés par uuepoignée d'extrémistes et d'étrangers.Depuis vendredi matin, Bale présente l'aspectd'uno ville conquise. L'organisation róvoiution¬naire est a ce point parfaite que les chefs socia¬listes disposent d'automobiies et do motocyclctlesornées d'un drapeau rouge portant dans toutesles directions les ordres du Comité de grève.Une échaufïourée so produisit vers onze heuressamedi matin. Les jungburschen — jeunessesocialiste — gamins do seize a vingt ans, bran-dissnnt des drapeaux socialistes et arborant unlarge col ouvert sur la poitrine, qui est leursigne de ralliement et qu'ils appellent « col a iaSchiller », pénétrèrent dans tous les magasins etforcèrent les commer^ants a fermer leurs boutf-ques. Peu après les rnêmes jeunes gens atta-quaient des soldats a coups de picrro3 et seruirent a dépaver les rues.Au cours de la collision qui s'est produite surla Claraplatz, deux hommes et trois femmes,dont une de nationalité italienne, ont été tués.Des coups de revolver ont été tirés sur des au-tos militaires, dans lesquelles se trouvaient desofficiers et des soldats. Le gaz manque déja dansde nombreuses maisons dans tous les quartiers .Le Comité do grévistes ot le gouvernementcantonal poursuivent lours négociations ; toute¬fois, on ne peut prévoir quand la grève prendrafin.Tous l?s journaux, a rcxception du Vorwaertsbdlois, organe socialiste, coutinuent a ue pas pa-raitre.Parmi les arrestations opérëes se trouventbeaucoup de jeunes Allemands qui forment l'ef-fectif le plus important de la jeunesso socialiste.La ville, depuis ces incidents déplorables, est oc-cupée militairement. Des autos, armées de mi¬trailleuses, circulent dans les rues. Les banqueset principaux edificessont gardés militairement.Bien que les dernières nouvelles aunoncent quela nuit s'est écoulée avec calmo, on craint denouvelles émeutes.Le Conseil fédéral s'est occupé dans sa seancede samedi de la situation politique intérieure. IIagrève a

La Situation en HöngnieBüle,3 aoüt.—On mande de Bncarest quo Ianouvelle du renversement du Gouvernement desCouseilsa été rcjue avec calmepar la populationeta été connuodans la soiréepar l'afficbagede la pro¬clamationd'Hubrich,A 10 h. 1/2, la rue était déser-ie. Lespatrouilles militaires ont eu lieu dans Iacalme.Loministredo la guerre, d'accord avec lachefd'état-major,a pris toutes les mesures néces¬saires pour maintenir l'ordre Le ministroinvite lesbourgeoiset lessoldatsa éviter le manquedo tact.La villeest calme,Le gouvernementa lancé line proclamationpourexorter la populationau calmeet l'a priée dosoule-nir le gouvernementdans sonceuvrcpacifique.Les nouvellesparvenuesde provincesignalentquatout est tranquille.Gne ordonnance du gouvernement décrète quatoutes les lois du gouvernement précédentdemeu-rent en vigueur pour autant qu'elies ne sont pasabrogéesde fafon expressepar le gouvernementac-tuel.Ouannonceque Boehm s'est retire de sonposte.Aucune décision n'a été prise concernantsonsuc¬cesseur.La liste des ministresreste h compléterpar la no¬minationdu ministre du travail et du ministre duSalutpublic.Prague, 5 aoüt.—La presse exprime sa satisfac¬tion du renversementdugouvernementdesConseilsen Hongrie.Büle,3 aoüt —On mande de Vienne que BaiaKuhn qui a reguun permis de séjour pour 1'Aniri¬dia allemandeest arrivé hier et sera conduit dansun campd'internement.Ii était accompagaéparit.Lembleret le commissairedu peupleRhor.Unjournal dit quedes ordresdo l'Ententeseraientarrives vendrediaprès-midide suspendre toute ope¬ration militaire entreprise par lo commandementroumain qui aurait fait arrêtor le mouvement dases troupes.Le danger de l'cnvahissementdoBuda¬pest par des troupes étrangères se trouve ainslécarté.Büle,3noüt.—Onmandede Vienneque Szamuellya pris la fuite et a tenté hier de franehir la frontierapour se rendreen Autricbeallemande.Reconuuparun gendarmeet arrêté. Szamuellys'est tiré un coupde feu a la tête. Soncadavrea été irausporté ii Wie¬ner Neusladoü il a été identifié.

LeRemaniementMinisterielea Allemagna -

Berne, 3 aoüt.—Ontélégraphie de Berlin a ladate du 2 aoüt que la fraction démocratique a exa¬mine vendredi la question de son entree dans 1cCabinet.11a été décidéque dans la circonstance,line rentree était peu favorable.La Gazellede Vos»declareque les deux partis qui forment actuelta-mont la inajorité parlagecette manière de voir.

EYlissionPolonaise en Itaü©Borne,3 aoüt —Le roi a repu lo ministre de Po-logneSkirmunt, le conseillerBarenwskyet les au¬tres membresde la missionmilitaire.II a regu ensuite le général Katkowski et lesmembresde la missionmilitaire polonaise.

LenouveauGouverneurgénéral

pris connaissance du fait que lc mouvement de„rève, a Bale est stationuaii'e- tauaii üu'il est de-l cioissadt a Zurich.

M. Flandin, résident général a Tunis, a adres¬sé a M. Abel, gouverneur général de l'Algérie,le telégramme suivant :J'ai lograndplaisir a vous sdresser mes-lélieit»-tions et mes veeuxpour les succes de votre admi¬nistration et de vous assurer de mon concours laplus cordialpour fortifier la solidaritéqui unit laTunisiea l'Algérie.M. Abel a répondu en ces termes :Vousm'avez devancédans l'expressiondes sentf-i menlsmutuelsde l'Algórieet do la Tunisie uniescommedeux scrurs dans W volonté de servir etd'honorer la mère patrie. Pour racoomplissementd#ce devoir national,comptez, je vous prie, sur macollaborationconfianteel ma cordialosympathie.D'autre part, M.Abel a fait parvenir au rési¬dent géneral du Maroc un télégrumme ainsiconpu :En prenantpossessiondesfonctionsquome conHale gouvernementde la République,je tiens a vousdonner l'assurancede mondésir de cqllaborer, enplein accordavec vous, a l'teuvre do civilisationetde progrèsaccomplipar la Francedans 1Afrique du1Novdet au succesde Iaquellevous avozpris une si

11<Slj|(vous'pri«de croire 4 Lute ipa

Page 2: SrAnnéè—T13,87! LePetitHavre - Archives municipales de ... · SrAnnéè—T13,87! (-4kPages) fl —IBÏTMMIIITIÜ—IICesfiaw («43=Pages) Lnnrti4kmifM!) ggSHggggMg "»"ibwmumh

Le Petit Havrcf— Lundi & Aoüt 1913$

Mörfs au Champ d'HoniieurLa médaille militaire est confcrée aux mili-taires suivants '•Séraphin-André Bouvier, soldat (réserve) au42t)c régiment d'infanterie :Entré l'un des premiers dans la tranchée ennemie.,a été tué on peursuivant los AUomands a coups degrenades. A été cité.Louis-Maurico Ilamel, soldat (réserve) au 129'régiment d'infanterie ■Yaillant soldat, tombé gloriën somont su champd'honneur en faisant courageu sement son devoir, leöo janvier 19Di, a Frise-Dompierre. A été cité.Jcan-Marie Ticliot. soldat (réserve) a la 4°compagnie du 129» régiment d'infanterie :Vaillant soldat, conrageux et dévouc. Tomlió glo-ïieusement au champ d'honneur, en faisast entiéremout son devoir, la 24 décembre 1915, a Frise, Aété cité.Gustave-Alhert Paton, soldat (réserve) a la 12'compagnie du 129c régiment d'infanterio :Vaillant soldat, courageux etdóvoué. Trés grtèvement blessé, est décédé le 9 avi il 1916, a Vadetain-court. Mort pour Ia France. A été cité. .Alfred-flenri-Ernest Gastel, soldat (active) au129° régiment d'infanterie :Vaiilant soldat, brave et dévoué. Tombé gloriën-Bcment au champ d'honneur, en faisant courageu se-ment son devoir, le 17 octobre 1915, a Ktuville-Saint-Waast. A été cité.M. Théodeae-Loüis Dajou, maitre-pointeur deréserve a 1 Latterie du 243' régiment» d'ar-tillerie de «satpagne, a fait Fobjet do la citationsuivantc a l'ordre du régiment :Maitre-pointeur, d'une superbe tenue au feu oü ilfaisait preuve d'une belle bravoure. Bfeaucoupd'antori té sur sa piéce, exemplo du devoir pour seshommes ; trés precieux auxiliairo du chef de pièce.M. Dajou. qui a été tué le 9 avril 1917 a Ly-Fontaine (A' Vtó, demeurait chez sa mère, Mmeveuve Dajo ilIÓ. rue Jules-Lecestte.

Charles Testnrd, soldat (active), a la 2' compa¬gnie du 120' regiment d'infanterio.Excellent soldat. A été tué le 25 soptemhro 1913,en sc portant en avant résolument sous ün feu domousque terie . A été cité.

Désiré-Alexandre Lurcher, caporal (active), ala 7° compagnie du 129' régiment d'infantorie.MorteHcmentattoint le 5 juin 19IB, dans un com¬bat de rues, a continué a encourager ses hommes apousser do l'avanl. A été cité.jjéareel-Franrois-Paul Duhamel soldaf (réserve)ik la 7e compagnie du 129e régiment d'infan¬terie,S'est acquiltó de ses fonctions d'agcnt do liaisonfivee un dévouomenl au-tiessus de tont éfoge. A étchiessé. Est mort des suites do ses blessures, lo 13avril 1916. A été cité.

Adolplie Valeneon, soldat (territoriale) a ïaC. H. H. du 129a régiment d'infanterio :Soldat courageux et énergiqtie. S'*st distuigué foutparticuliéremeist aux affaires de juin 1915. Est tombéglorieusemorit, le 24 septembre 1915, a son poste decombat. A été 'cité.

Benjomin-Louis Kloinmann, soldat (active) ala£' compagnie du 129' régiment d'infantorie :Soldat modèle, plein de saline et de sang-froid. LeSOjanvier 1910, est tombé a son poste d'obsorvation,pendant un violent bombardement d'artilierio lourae.A été cité.Loms-Aiexandre Friboulet, soldat (réserve) hla 5° compagnie du 129' régiment d'iiilaaterié :A été tué, le 25 septembre 1915, en s'éianjant der¬rière son chef do section dans le but d'assurer iaeomrauzication entre nos premières ii^nes et latraucbéc allemande. A été cité.

llédaiile militaire

L,a médaille militaire a été conferee a :Laurent-Théodule Delamare, soldat (territo¬rial) a la 3° compagnie du 129' régiment d'infan¬terio :<Bon soldat, avant toujouTSmontré le plus grandmépris du danger. A été blessé trés griévement pen¬dant l'attaque d'une position ennemie a Verdun, lolü avrii 19i6. Perte de l'oeii gauehe._Sont inscrits au tableau spécial de la Médaille mi¬litaire les iniiitaires do l'armée active dont les noinssuiveiit :Infanterie. — Piclct; soldat au 129' : Hervé,Bekent au 129®.Employés militair es. — Fouju, adjudant, ou-vrier d'Etat, place du Havre.

on ces

Citationi» :Y l'Ordre du «?oei

De VArmeeLe lieutenant Maurice Boyer a été citétermes a l'ordre de l'armée :Engagé volontaire pour la duróe de la guerre, afait preuve en diverses occasions de courage et desang-froid.En juiu 19.15,s'cst offert pour aider a dóroénagerun dépot do hembes sous un violent bombardomeatqui avait mis le feu aux bailments VQising.Lo 23 novembre 1917, s'est rendu sous un vio¬lent bombardement a Flesquftres et a la lisièro dubeis Bourlon pour s'occuper des habitants qu'il vavail lieu d'évacuer.Lo lieutenant Maurice. Boyer est le beau-fiis etCis de M Georges Bonsquet, conseiller d'Etathonoraire, et de Mme Georges Bousquet, et pe-til-flls de noire concitoyeime, Mme Antoine,dont la familie se rattache a celle de Panelen- de¬pute protestatairc de Mets.

M. Marius Paul, sous-lleutenant do réserve du173' régiment d'infanterio (actuellement au 328*Bigiiaent d'infanterie), a éló cité a l'ordre deEarmée :. ©fficier d'une grande bravoure, qui s'est toujoursise sans compter ; a été biessé griévement en

main tennl;t ses hommes, sous ie feu, maigré un bom¬bardement des plus violents.Cuatro blessures antérieures.

Du Corps d'Armée :

11. Gaston-Marcel Guérout, sergent de réserveau 329° régiment d'infanterie a été cité a l'ordredu corps (l'armée :Sous-officier qui s'est toujours conduit courageu-acment au feu. A été blessé deux fois au cours deia campagne, 1c44 septembre 1914, a Berrv-au-Baeet le 11 mai 19.15,a Nemiile-Saint-Vaast, euse por-taut a l'assaut des positions aHemandes.11. Gaston-Marcel Guérout est nctueüemertslief de service a la Sociétó Générale In-terocéanique a Paris, et était employé avant laguerre chez MM. E. Raoul-Duval ét C°, placeÊaiuot au Havre.

Du régiment :

Lo solóat Robert Manoury,classe 1918, dn 279*regiment d'infanterie, a été cité a l'ordre du ré¬giment dans les tormes- suivants :Soldat d'une grande bravoure- A assure aveeboau-coup d'onf.raiu un service de liaison particuliér»-ment dangereux pendant les journées du d»' au 4novembre 1918.Ce soldat habile chcz sa mère, avenue de F ri¬lt' use, a Gra Yülc-Saiutc-IIou orine , et était cm-pi-oyé comme lamiucur aux Tréfilerics et Lami-fcoirs du Ha-vre.

M. Joseph-Marie Lemr.itre, ouvriev cbarpen tier,dans la maison Cbantelot, a Fécamp, soldat au178' d'artillerie, a été cité a l'ordre du régimentén ces termes ;Bombardier dès l'ongine do l'arlillerie de tran-ÖU'e. A pris part anx operations de Champagne en*9+5, de Verdun de l'Aisno en 1917 et lütb'.ï'ai'tGut e'. toujour.-.,a fait preuve de besneoop deoeurage et de di'youement, particuliêrement dansJe? r landres (1917) er. tra vaillant p.uit et jour è la•oa»iructit-n des positions de latterie sous d.e vlo-Ituts JKUubardentttiiUeaucjiis.

M. Albert Goubert, a été cité en ces termes al'orde du régiment :Tirailleur brave et courageux, A pris part auxaffaires de Verdun, de Moreuil et de Noyon. S'esttoujours lait reroarqner par soa allant dans les cir-constances les plus diffkiles. Le 8 aofit 1918, a con-trihué a réduire ua groups de miti ajileuses-ennemiesqui causaient de lourties pertes aux unites.M. Albert Goubert est domicilie a Oclcville-sur-Mer.

La Fin du Lock-Out JA 1'heure ofi ces lignes paraïtront,il est pi'ó~l>Ic que le travail aura repris régulièrenaent èbord dc tous les navires présents dans notreport, et. l'on peut espérer qu'a bref délai 1'ententecompléte sera réaüsée quant au taux des salairesa appliquer pour la maauteption des marchan-dises sur les quais et daas les magasins.Dans la journée d'hier, les ouvriers ont conti¬nué a travaillcr a bord dos navires dc ravitaille-ment pour le comrite de 1'in tendance militaireavec laquellc ils avaient passé- un contrat ; maisa la suite d'une convention qui a été signée di-mariche matin entre les intéressés, il a été reso¬ld qiimie travail serait poursuivi dès lundi matinpar les soms de ï'entreprise Mannoni aiusi quecela a-vait lieu avant. le lock-out.La Commission paritaire qui doit fixer lesprix de Ia mairatention pour les journaliers duport va se réuair cette après-midi afin d'exami-ner la situation.I +s patrons ont soumis une listo do déléguésari'approbation du ministro, les ouvriers ontfait de mêino ; mais, afin é'établir une égaiitóentre les deux parties, l'Cnion des Syndfcats aété eonviée. it nómmer do nouveaux membres dcfa^on a porter a buit le norobre de ses repré-sentants.Souhaitons -maintenant quo 1'entente se fasserapidement et que, par une sage appreciation desintéréts particuliers, comme des grands intérétsuationaux qui soiu en jeu, le travail reprennerégulier, efficace, dans toutes les branches denotre. activité commerciale maritime et indus-trielie.

Conlre Ia Vie cltèreContrairement aux bruits qui ont circulé hiercn villc, auc-un incident ne s'est produit biermatin sur nos marchés.Ceux-ei ont été appro visionnós. a pen préscomme d'ordinaire et les ventos se soul ctlec-tuóes aux prix tixés au cours de la séance qui aeti lieu samedi soir au Cercle Franklin et quonous avons publiés.Cette séance, qui a duré plus de quatre heureset demift, avait groupé prés de 406' maraicliers,pourvoyeurs, detsillants.Les discussions furent parfois trés vivos, cha-cun apportant des arguments qu'il convenaitd'étudier et do discuter sérieusement en presencede la variété des intéréts engages.Sur ï avis general des culti valours, maraicherset commissiounaires, il a été convenu qu'a l'ave-'nir, sauf pour les carottes qui continueraient aêtre vendues soit a la botte, soit au poids, les le¬gumes seraient vendues en gros par lots «imp¬lant douze pieces au lieu de quatorze.Les cours des legumes Seraiert fixés tsus lessamedis.En ce qui concerne la vente du beurre et desmufs. il a été convenu avec les gros marchandsqu'une Commission mixte serait chargéo de fixertous les lundis les cours de ces produits. On a düchoisirlo lundi, au lieu du samedi, étant donnóque les renscignements concernant les cours quiservent dn base pour les achats ne parvionnentau Havre que le dimanche.

pour le demi-sol et b fr. pour le beurre funis.Les représenfantsdu Syndicat de laBoucherie,qui avaient envoyó- une lettre a l'Union dosSyndicats pour lui demander son concours afin(issrewp l'oppro-, ibiuimcnjpiltï a e.es prix piUSnormaux, out été égaloment onteüdus.II a_été convenu que l'Union des Syndicatssurveillerait ïe.s achats et les ventos des bouoherssans pratiquer de conlraiuto.

ïteax'sAsseciatieis «ü-es €«sroasïSavpass

Pour préciser la note qu'clle a communiquéea la presse, l'Association fait connaitre qu'elledemande l'intervention du gouvernement dansla question de la Vie ebère, par tout moven qu'iljugera' convenable, réserve expresse étant iaitetoutefois de Faction de I'Etat en tant que com-merjant ou industriel.

Ëc-oScPrimaireSupérieuredcJeeaesFi'ksDistribution des Prix

Elèm ayant obtenu le plus de nomimtions1" Anuée A. : Suzanne Motutlle et Evoiyne Ghevaïier, 17 nominations ; Cécile Le Boucher, is ;Marie Tftarin, 14 ; Cermr.ine Mannier, 15.1" ArméüB. : Anüróe Gilles, 17nominations ; Ma-dek-int..Montanot, 15 ; Yvonne Bandon, 10 ; AndréeToutain eLAmlréc Ruhion, 11.1" Année C. : Simoime Dodemaii, 17 nominations :•Yvonne Orschetor, 14 ; Sknonns D'elaruo, 12; liosoLeroux et Lucisnne Vautior, 10.2 Armee A. : EiianeLoux, 18 nominations ; RenéoLepoiq ct Blanche Esnoi, 15 ; Lueie Loy, 12 ; JaneLucas, 13.2" Anuée B. : Germaiue Pellet, 19 nominations ;MadeleineDesmoids 16 ; Goriaaine Lecointre, 17.2' Année C. : Gabrielie Pierre, 17 nominations ;Madeleine Forget ct Louise Méuager, 16 ; DeniseBarre el Suzanue Hubert, 14.3*Année A. : Marguerite Flasollet, 16 nomina-lions : Etmire Coquellc, 13 ; Lucienne Lenioard etHondoDetaunay, 12 ;'Marie-Thérèse Filachet, 11.3" Année B: Antoinette Labroni et flé.lèneGervais,17 nominations ; Jeanne Faguct, 18 ; Fernando Ban-quart, 14 ; Made.ltine Ledun, 13.3*Année C : Clotiide Lechertier, 19 nominations;Georgette Thébautt,18; MadeleineKevert, 16; Marie-Louise Gutilon et Alice Lethuilier, 13.Prix d'hoimeur : Médaille offerlo par la Sociétóhavraise d'etudes diverses, Ciotilde Lechertier.Médaille offerte par la Ville du Havre, a l'élèveayant olitenu les meilieuros notes au brevet d'en-SK.gntment primaire supérieur (session dejuillet),Hóiène Gervais.Médaille offerte nar Mme Sigaudy, 4 ïa 1" élévede 3" année B, Antoinette Labroni.Prix do coupe et couture offert par Mme Génestal,a l'élève ayant obtenu la moilleure note en coutureau brevet d'enseiguemenl primaire superieur, JeanneFaguet.Prix offert par M. Andre Mandeis, 20 fr. de livresciassiques 4 l'élève qui sort i" de i* anuée, MileGiotilde Lechertier.

Rhultats ohtenus aux examensBrevet élémentaire (Session, d'octobre 19484. —Henrietta Alexandre, Léonline DaJiiére, Louiso Bo¬nis, Germaiue Chesuay, Gabrielie Fautras, SuzanneGucbonrg, Irene Laana'y, Ciaire Lepaon, GérmainoSelle, Belande Visite.Brevet d'enseignement primaire supérieur (Ses¬sion d'octobro 1918). — Léoutinu Dallióre, JeanneSouazé, Marceile Vallin.Eleves recues aux examens des bourses (Sessionde mai 1919).— 1" Série : SimoSne Foltmaon, ltoseLeroux, MadeleineMontana ; r série : Eveiyiie Che¬valier, Madeleine Legail ; 3' serie : Louiso Lepar-mentier-.Brevet d'enseignement primaire supérieur# ISes-sion de-juiHet 191W.— Lueie. Abercombie, JeanneAlain, MadeleineAiepée, Antoinette Baduel, Lucien¬ne Banco, Fernando Bar,quart, Erauta- Bennetot, Ma¬deleine Blondol, Georgette Bcursier, Jeanne Brecon,Marie Cocbard, Elmire Coquellc, Jeanno Corric, Mi¬reille Delamotte, Renée Délatmay, Fernando Dodil-lon, Lucienne Dossier, Marceile Duclos" JrriruiaJ'a-guf-t, Marie-Thérèse Filachet. Marguerite Flagoffét,Iféléne Gervais; Madeleine Gossefia, Marie Graux,Alice Granier, Marceik Gtiiibert, Henrietle HémeLMarie-Theréf» Jégu, Marietie Jègou, Aaloinrite La¬broni, Anastasie Laviec, Madeleine Ledun, Marcello1 •:maitre, Lucienne Lepicard. Fernsnde Lemoauler, IMarie-Antoinette Lcroy, Jeanne Louéoin, Gabrielie iMoign,Mario-Louise Perd, Raymonde i'ouchct, Mar¬guerite Ituault, Germaiue Saunier, Margaréta Sidon, -Gliberie TMbaut, Suzanue Vimar, Andrdo Viseonti: IBrevet élémentaire, 1" série. — Juiliet 1919 : Lu- !eie Abercrombi, Antoinette Baduel, Emma Bennetot,Itomie Delaunauy, Jeanne Diesius, Suzanne Eudier, !Marie-Thérèse Filachet. Marguerite Flago!lot, Made- :leirie Gosselin, Marie Grêverie, Marie-Louise Guillen,Raymonde Herrior, Marceile Lcmaftre; Alice Lethui-liêr. Gabïieüu koJgu, JUyiaoade FoucUet» Qotil49 i

Lechertier, Gahrielle Fautras, Odelte Gafilard, Su¬zanne Guébourg, Antoinette Labront, Hélêne Ger¬vais, Margaréaföiden, Mariette Jégou, Elmire Coquelle, Lucienne Leptcard, Marie-Louise Péré. -2' série i MadeleineAlépée, Lucienne Bance, Fernan¬do Banquart Madeleine Blondcl, Jeanne Corrie, De¬nise Dcfapprte, Fernande Dodillon, MarceileDueios,Jeanne Faguet, Denise Fleury, Marceile Guilbert,Hcnriette Hemet, Alice Houssaye, Raymonde La-croze, MadeleineLedun, Jeanne Louddin, IsabellaVioii, MadeleineKevert, Georgette Thébault, EvelyneVerbecquo.Elèves ayant subi avec suecès le concours d'ad-mission a l'Ecole Normale : 1° a Rouen : AntoinetteLabroni, n" 6 ; flélène Gervais, n" 9 ; Ciotilde Le-cherlier, n* 12 ; Gabrielie Fautrat ; — 2" AEvreux :Suzanne Guébourg.Bourses communales dc 4' du Lycée, 1 élève pré-seatée, 1 élève reyiio : Marcello Duolos.Examen des Pöstes (avril 4919), 1 élève présentde,1 élève revue : Raymonde Geirvrin.Conceurs d'éducation physique, exdcution de lalecon et la course de relais : Médailles offertes parM. Debreuille, conseiller général, ct M. Delahaye, al'Ecole primaire supérieure de jeunes lilies. —Prix d'exécuiion do la lepon, G. Garnior ; — lancerde la hallo : 1*' prix, M-.Ruault ; 2', M. Metterie ;3", FJFournier ; 4°, D. Delaporte ; — course de re¬lais : i" équipe, J. Pierre, L. Roty, D. Delaporte,J, 8aunior, M. Lo Pont.

Le cours cle vncancos comrnenccra Ie- lundi18 aoüt, a 8 heures du matin.

SÏ<5SJïcisïj-si2 sïra F'eirsevasieltóe 4'S5»eesgi»eMseBss i^s-lsssnfre

tó® ïa Seine-lntérieureNominations (suite et fin)

Adjointe a Griol sur-Mer (g.), Mme Varancard, néeMonnier, adjointe ALillebonne (Becquet).Aiijointo a Lillelionne (Becquet), Mme Séry, neeSimon, de Moiitigny.Adjointe ü Fecamp (port), f. Mile Le Baleur, ad¬jointe a Fécauip (port), g., eu remplacement deMme Stevens, beige.Adjoint a Fécamp (port), pour ordre, !4. Bonnet,adjoint a Rouen (Mutiot), pour ordco.Adjointe a Graville (Acacias), Mlto Guiilou, délé-léguée 4 l'écolo primaire supérieure do garcons deRouen, on remplacement do MmeLaadiu, beige.Adjointe au Havre (Dauphine), Mme Duprez, néeChandru, do Saint-Laureiit-de-Bqèveöent, en rempla¬cement de Mme Fouidrin, née Tacheux, mise éncongé sur sa domande.A Saint-Laurent-de-Brévcdent, Mmo Lemonnier,née Dubois,. do Saiut-Martiit-du-Manoir.A Saint-Martiiwln Mauoir, MmeBapt, née Auzoux,adjointe au Havre (Obsorvatoirc) g.Adjoint au Havre (Ohsdrvatojre), M. Voisin, ad-joint 4'Grav iilo (Acacias),Adjoint ii Graville (Acacias), M-.Poupel, adjoint 4Yvetot.i djoinl an Havre (Massition), Mme Gormont, néoDelporte, adjointe au Havre (Obsorvatoire), g., enrciuplaeemeiit-do MmeLéchelle (poste vacant).Adjoint au Havre (Obsorvatoire), M. Favrel, ad¬joint ,u HarMéiir,Adjoint ii Harfleur, M. Poujol, stagiaire provisoirea Hautot-sur-Mcr.Adjointe au Havre (Massition), f., Mile Hanet,adjointe au Havre (Massition), g., en remplacementde MltoDubosq (poste vacant).Adjoint au Havre (Massiilon), pour ordre, M.Leboiilif, adjoint ii Rouen (Miehciet), pour ordre.Adjoint au Havre (Normandie), Mmo Brióre, néeLouénant, adjointo au Havre (materbellè Renout), enremplacement de MileRobert (poste vacant).Adjointe au Havre (maternelle Rcnouf), MmeM(-chelet, née Germain, de Dieppe(maternelie Thomas).A Dieppe (maternelle Thomas), Mile Bauret, ad¬jointe au Havre (matcrael'J Gravelotte).Adjointe au Havre (maternelle Gravelotte), MmeBculard, née Levarcy,' de. Néuville-Ferrfères.. Adjointe aii Havre (Zurich), MmoBuitel, néeCban-temerte, adjointe au Havre (Clovis), g., en remplace¬ment de M.Goruble (poste vacant).Adjoint au Havre (Clovis), M.Dassoaville, adjoint4 Rouen (A. Pottier).

ConiraofïicafiöRSde !aMairieAl'OCacion,- mHItai„<-B

Application de la Circulaire da' 28juin 1919Toutes los families touchant I'alloeation militaire,Xytort?2'n"o irvitn l Tt5 >j ii luit a jdeii) y do wont cnfaire la déciaration a Sa mairie, présenter leur livretdo familie et lo certiftcat d'allocation etiouruir tonsles renseignements monlionnés sur un bulletin quileur sera remis.Les families qui sonI-au taux ddgrossif, ou qui ontdoja fail lour declaration do demobilisation, n'anrontpas a remplir cette iormalité.Les declarations seront revues, pour les alloca-taires de la 4' perception, a la salie I, ancien bureaudes allocations, dans l'ordre suivant ;Mardi 5 aoüt, los ailocataires dont les nomscommenccnt par les lettres A a CjMercrodi 6, do D a F :Joudi 7, de G 4 L ;Yondredi 8; de Mii R ;Samedi 9, de S a Z ;4' Lundi do, Les cpouses. corapagncs, descendants,ascoudants, dont le soutien est tub a t'ennemi, dis¬para ou décédé au cours do la campagne.2° Los families des réformes n* 2.3° Les families des réformes n' 4.4° Les families dos réformés temporaires, et deshommes versos dans Ie service auxiliairo pour bles¬sures de guerro.Eilos devront présenter lo iivrct militaire ou Iecertilical do réforme.Toute omission do declaration,entrahicra la suppression du benefice do la lui, ettoute declaration reconnuo inexacte pourra expo-ser i'intéressée a des sanctions, et notaramentde re-vevsor au Trésor les sommes indüniHit pcrp.ues.II est rappelé aux families touchant faliocationmilitaire dont le soutien est demobilise, qu'ellesdoivonten faire la declaration a la Mairio, « bureaudes allocations «.Elles devront présenter le livrei de familie et lecertificat d'allocation.Aiifun retard ne doit ftre apportó dans la declara¬tion do demobilisation, notamment pour ceux quisont rentrés en juilict.

- fiurnci tóe MssrfnjjeMadame Eugèno Ramei.ot a l'honnour de fairepart du mariage do son tils René Briulet avecMadeuioisöilo Suzaane Joühdaket, qui a eulieu a Tarbes.

Nouvefks Afar/timesEspugne

Lors de la reprise de3 services réguliers, le paqu#-bot transattantlque Mspayne quitia Bordeaux pourassurer les voyages enltoLe Havre et LYewYork enattendant d'etre remplacé.Ce paquobot qui, arrivé au Havre, venantde New-York Ie 28-juillet, apparetilcra dés quo son déchar-gemeiit sera terminé, a destination de Saint-Nazaireoü il subira quelques travaux pour lui permettrp dereprendre sou service sur la ligne de Saint-Nazairea Vera-Cruz, etc., comme avant la guevre.Nous croyons savoir quo ce paquebot sera rem¬placé sur la iigne du Havrc-New-Yorlt par ionouveaupaquebot Lafayette, qui avant d'etre véquisilkmné,assura pendant plus do 16 ruois, au cours' des hosti-11fris, un service sur la ligne Bordeaux-Now-York. IIlal ensuile maiitarisé comma navire-liópital.Ce bailment, idenliquo a Vüspagne, so trouve ac¬tuellement a Bordeaux, 'oü l'on prócède a sa remiseen état qui demandera encore queique leinps.

Le CoqLe steamer Le Cog, qui ct-ait entré samedi pours'ailëger d'une partiu de sa eargaison do pétroie, estsorti dimanche a deux heures ét asuivi pour Rouen,Scbarqsemciit dc passagers

Le paquebot transat! antique Roaat-George, do iaCompagnie Cunard, est attendu lundi, vcnant deNew-York,-a ia consignation de ia Compagnie Cu¬nard. 11doit accoster au quai d'Escalc, cü aura lieule débarquement de ses 631 passagers. Ensutto it sui-vra pour Souihampton.

Les Bateaux cn lïriqncsiLe ciment armé fut employé avec succes pour laconstruction des navires'. Volei qu'ou conStruitmaintenant des navires. . . cn briques.Cest cn Amérique, natureiiemvnt, qu'ils ont étéinuu urés : deux d'ontro eux vont ètre procbainö-riioin Uu-.fésa San Francisco.La briquö employéo 4 la construction de ces vais-seaux presente cette particülaritó d'etre d'abord souf-llf ! graCe a un procédé spécial, puis réduite en pous-sièio ct. enfin nnHangéc au ciment.Ge béton est aussi solide que le béton ordinaire,ct son poids.est de 40 0/0 plus léger.Les deux premiers navires en briqnes pourrontcbacun contciiif 7,400 tonnes de pétroie. II en seralancé d'auires prochainenicnt, car ics- constructeurs 'ne deroandent que trois inois pour les fabriquer. ct 'le moule, qui no subit que 23 0/0 de dëchet, pca lS9ï*«aunwusiruireuucimporUutesériq» t

AccidentsSamedi matin, un aocident s'est prortuit a l'angledu boulevard d'Barfleur et de la rue Marceau.M.Adrien Lebas, Sgé dé 29 ans, commis a la Com¬pagnie Générale Transatlantïqi'é, demeurant rueMartonne, 12. se rendail a son travail iorsqu'il vou-lul passer entre deux camions qui aüaicnt dans iamême direction.Voyant alors qu'il allail ètre serré entre les deuxvéhicules, il sauta a terre, mais a ce moment laroue du camion qui le suivait lui passa sur le piedgauche.Le blessé dut être conduit a FHóprtalPasteur.

Cong»S Ct EJicKKUI'CHMmeL..., qui est scparée de son mari depuisquatre ans, góre un caié sur le cours de la llépu-bliqne.Samedi soir, qurllenn futpas sa surprise en voyantentrer dans Pétablissement son ancien mari. Celui-cise fit servir plusiours cousommations, puis se mit ainsulter sa femme etbrissa plusieurs verres.Sortant alors de sa vareuse de marin, «n couteauqu'il tonait dissimulé tout óuvert, il en porta deuxcoups ii sa femme. Ceile-ci tut atteinto a la pottrine,au dessus du sein gauche, mais les blessures sontpen profondes.Aussi tót prévenus, les agents de Saint-Denis et Os-mont voulurent procéder a l'aricstation de L. . ,mais ce no fut pas sans peine, car il leuropposa unevive resistance, les frappant a coups de pied et depoing.L . ., qui a 20 ans, est un déserteur, qui a été con-damné quatre tois pour ce motif. II s'est évadé ré-cemment du camp de Momiaie (Loire-Inféri ure).Ce triste persomiage a été mis a la disposition del'autorité militaire.— Passant, dimanche vers une hèure du matin,dans ia ruo du Genéral-Faidherbe, M.Charles Bou-get, agé de 24 ans, domicilie rue Paul-Marion, 20,fut attaqué par dés Algériens.Rouö de coups de pied et de poing, il alla deman¬der assistance au poste de police et a été conduit aè l'IIópitaf Pasteur.

Acheter des parfums médiocres bon marchéet los vendre cher, e'est a la portee de tout Iemonde. Mais fabriquer des parfums exquis et lesvendre avec un léger benefice, comme Saiönié,ga, c'est infiniment plus rare.

Xes Autemeblieti valéesSamedi soir, M. Frangois Lebossé, agé de 58 ans,maixhand de bestiaux, rue Frédéi'io-Sauvage, 20,avait rentré sa voiture automobile dans un garagesitué au n" 44 de la même rue.Dimanche inatin, vers 6 h. 45, il était prévenuque la porto de ce garage était fracturée.S'v étant rendu, il constata que les maltaiteursavaient fait sautcr la serrure pour ouvrir la porte.Ce no flit pas chose facile car cette porte, Menqu'cn bois, est sotidement construite. Lcs coupabtestournérent la dil'ficulté en so servant d'nn vilbre-quin, au moyen duqnel lis pratiquérent quinze troustrés rapprochés- encerelant la saiTure. lis purentaiusi enlever une partie du bois et faire sortir lepéne de la gacbe.Geci fait, comme la ru6 est pen lréquentée il leurfut facile ae sortir la voiture et de s'étoignsr sausêtre iriqiiiétés.Le véilicute volé est une voiture Renault, 4 pla¬ces, torpedo, construite en 1914.Cette voiture est munie d'une capote grise etpeinto en vert fonoé avec filets noirs.Elle est pourvue a l'avant d'un pare-brise, montósur cuivre et articulé.Eile porto un carburateur Zenith, des phares Blé-rios ainsi que deux lanternes a l'avant, et une a bar¬rière, de la même marque.Son numéro d'immatriculation est 4.444—Y2. In¬dication du type D. M. — numéro d'ordre de la sériedu type 43,559.La' voiture est évaluée è 25,000 francs.Les vofeurs ne se sont pas coutentés djpnlever lavoiture, ils ont eu soin de s'emparer par la mêmeoccasion de dix pneus <•Miclielin » ferréset» Dunlop»caimeiés, valant cbacun 225 Iranc's, ainsi que sixbidons contenant cbacun ciuq litres d'essence.Ainsi monies, Ierscoupables ont pu faire de laroute sans être inquiries.Lo■vilbrequin dont se sont servis les voleurs a étéretrouve dans le garage ct salsi. Peut-ètre serait-ilinteressant de connaitre d'oü prövient eet instru¬ment.L'enquète, conduite par M. le commissalre dc po¬lice du 1" arrondissement, s'est. noursuivie tres ac-tivement. On a pu étatihr que le vol avait eu lieuontro 2 et 3 heures du raatin.Des dériaratiohs de témoins ont été recueitlies quiout permis d'étiïblir d'une iagon précise le signale¬ment des coupables'.Natureilëmeut dès qu'on a eu connaissance du voldes instructions télégrapbiques ont été envoyées auxbrigades de gendarmerie de i'arrondisscmènt et nousponvans dire, qu'a 1'heure presente cette mesure apermis de suivre uno piste des plus sérieuses. Onpeut done espérer que les coupables seront ' bientotsous les verrous.

frm Mxfussjeid«s>«ïEjommexfcs?&t& »

iSidr. ^i'ièózzy -

Jjes Vote-I! y a quelques jours le journatier L. . , Sgë de 36ans, demeurant dans le qqartier Notre-üame, s'em-p-iiait d'une somme de 3,300 francs, appartenant 4MmoMaurice Depcuwuiller, sans profession, demeu¬rant rue des Gabons, 40.Chargé®de reeiiercher eet bomme, le sous-cbe' dela sürete Beauehamps et le sous brigadier Leprat,réussrissaient a le reneontrer 'samedi soir et l'aopré-hendèrent .L a reconnu le vol, mais il a prétendu que lasommc lui avait été velée par des incoimus.II a été conduit au Parquet.

DOMB ET SOyS'CPJFTIOM-SCHavredo RééducatisaprofessioimelledesMatilésdeIs Guerre

Pour Le Havre et son ArrondissementMM.Albert Dubosc et Anonvmo, cbacun 5.000 fr. ;Georges Dubosc et Maurice Genestal, cbacun 8.00(4fr. ; Compagnie Francaisc des Fxtraits Tinetoriauxet Tannaqts, 2.000 fr. ; Louis Driamare (de ia partde MM.Nioac et C%de Santos), Sauquet et C', cha-cun 4,000 fr. : Personnel des Chantiers et AteliersAug.-Mormand, 600 fr. ; Gustavo Coez, Charlesdit Dubrouil, cbacun 500 fr. ; St. et Mme Jules Roe-dercr, 580 fr. ; Comptoir commercial d'iinporUtion,300 fr. ; M. et MineLucico Devaux, 200 fr. ; M. A.LebeT,200 fr.; I'M*,les Pilotes de la station du Havre,45<Hr.;MM.E;l. Mori», Maurice Gouestal, chacuti toofr. ; M.ct MmeAlbert Vaiiicr, 100 fr. ; 41. et limeProsper Munck, 20 fr.Total : 23.270 francs.

GEuvre Franqaise do Protection desÖrphelins «Ie ia Guerre

Permanence tous les jeudis, de 10 heures a midiet de. 2 beures a 6 beu-ros, Hötel de Vilie, salto H.,4" étage, oü tons les reiiseignemeuis concernantl'admission des enfants seront fournis a tous ceuxqui en feront la demande.Le moind-re don en argent ou en nature sera reruavec la plus vive reconnaissance puisqu'il permet-tra de soulager des infortuiics.Permanence du jeudi 3d juiliet :Regu par le Petit Havre, pour un Anonyme, 250fr. : Le produrt d'ue quéte latte au -cours- dhin con¬cert organisö par des propriétaires de cabanes de laplagc, 38 fr. 25 ; Le produit d'une quêto faite par ungroups u'élèves du cours de Sainte-Adresse, 4, ruoMarie-Talbot, 33' fr. . M. Relanoö et C, 31, rueThiers, renouvellemént de coti-sation, comme mcra-bre adbérent pour l'année 1919, 15 fr. ; MmeJaliasMeyer, 2, rue de la-iter, a Satute-Adresse, renc.ii-vellemont de cotlsatiou coromo raembre rdbérentpour l'année i919, 23 fr. : Miie Yvonne Meyer, 2,rue de la Mer, a Sainte-Adresse, souscription commemembre adbérent pour l'année 1919, 25 fr. ; LePersonnel des Fonderics Jlavraises, 3 fr. 50 ; MileKoel, SS; rue de la Maiileraye, 2 fr. 50.

TFiÉffTFiES&'CONCERTSC&sino Miarie-ChrisfineAujourd'hui lundi, continuation du grand succèsdc la troupe de Masfe-Ua'l, Thiottan eteretta desn/tumettes, comédie bouffe.JaMiiaiid. Jeux. Café-ülacier.

F 'oliês-BerfjèrePar suitg (PUnretard dans les transports de pos-affiches de la tournée qui pendant 8 jourstaux

vient üe remporter un éclatant succès avec Oecn-Pi' toi d'A ssiéiit-, rie sont pas arrivdes, pourAluoncer au public lo célèbre vaudeville do GeorgesFeydeau.

La Pace « l*Oi-elIieiMalgré cela, la première representation (crëationau Havre), aura lieu ce soir lundi. Cette pióce estjouée par ia trés belle troupe de himpresario de laRevue A la Papa, avec les decors du Theatre de laRenaissance.

C'est done irrévocablement ce soir qu'aura lieu lapremière representation du Irimnpiial succès dorire 3tes» Pnee a's l'areille, de GeorgesFeydeau, avec Paul Monteil, L. Lehreton, Paul Lar-ché, Piei-ret, Deltier, Beltant, Lucville et Mare Osèr.G#» Suisser, Jane Mesnil, Ferial et Renée Colomby.Au deuxième acte, une beure de (ou-rire, ave'c\JI6tet du ttiinet Gaiant. (Décors spécial du Théatrede la Renaissance).Location de dl h. a 12 h. et de 13 h. a 17 heures.

— —Square Saint-Rech

Pour les ïtégïoiis dévastéesSous le patronage du Comité de l'Aide du Havreauj regions dévastées a été üonné bier apre%-midi.au Square Saint-Rocb, un excellent concert oü Tartmusical et la fantaisie se sont Héureusement associés.L'Haraionis du Patronage Saint-Thomas d'Aquina fait valoir l'hoinogénéüo et la souplesse do sonensemble dans I'interpretation de plusieurs morceaux qui réclamaiont, non seulement la disciplinemais aussi un sentiment artisüquo.Li-sjeunes executants l'ont fait applaudir dansJeyeux Carillon, La Verged'Or, Inspiration, La Cas¬cade, La Charg» de Cavalerie, Sympathie, L'neChassedans les Ardennes.Ce dernier morera», notammont, d'un colorisoriginal et pittoresquo a révélë des qualités decomprehension musicale aussi bien chez lo chef quechez ses musiciens.Mt J.-A. fleck est un violoniste dont le talent ade la virtuositó et de la finesse. D'un archet bril-ian t, il a euievé t'étiiire!an!e' Vanse hongroise de Pa-pini et deux ceuvres dont il est l'auteur : Vision des-pèrance, cavaline d'un dessin élégant, et le Itouetdont le mouvement caractérislique a été jolimenttraduit.Au succès de ce programme a contrihué M.Wildt,1'ari.iste bien coimu des .amateurs de nos concerts.Sa jolie et chaude voix de ténor a interprété plu¬sieurs mareeaux,' que ie talent discret et délicat deMileManissié a aocompagné au piano.La fantaisie, nous l'avons dit, avait sa note, etc'est M. Luxor qui l'a donnée avec un entrain, unoverve, une gait.1communicative fort appréciés.L'artiste s'est spécialisé comme irnitateur. II yexceile par une observation vraiment plaisante et,pour une fois, le principe commercial « se méfierdes imitations » serait ici hors de propos.Le concert s'est terniiné au milieu de nouvellessalves de bravos, par la Marseillaise, exécutée parl'Harmonie.

4*. — -

7 liêMre- Cirque OmniaAujourd'hui, relachr. Demain soire'e a 8 b. -1/2.Début : l'Olsewii Sülens, joli conté d'après Mau¬rice Maeterlinck. Chanson filmde : Je r pris msssens. Par Amour, grand roman en 12 épisodes :1' Le boed'ébène. — Attraction : Les Parktons,merveilieux acrobates sur til de for. L'Ealève-msnt., comfque, par I.ui. Lncien a Ie couo defoudre, comédie avec Rosenberg.

S 1elect -PalaceAujourd'iiui, soiree a 8 h.1/2: SonAv<-ntu-pp, comédie interprétée par Suzanne Grandaie.Chamsio«nat d'Evropf, Georges Carpentier con-tre Dick 9fnii.li. Chanson iilmée: « F-lle est del'Italie ». léclair-Jcarnal . — Attraction : Le trioSfauottl, équiiibristes sur echelles fibres. La VatIée de Ia I ri-reur, 3" eó 4" épisodes : Le POidsde la Justice. Location.Demaiii reiasb.o.

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LMeV—»(6o25)

pmmüMsctkM§ irmtsLa Rage. — (Communiqué de la Prefecture). —L'ti ras de-rage parnlylique a été constate a Rouen le21 juiliet sur un ciiicn ratier tie ia liatie aux cuirs,ruo des Abattoirs, et mis en observation chez M.Hërout, vétérinaire sanitaire, quai Saint-Sever.L'enquète faite par le service des épizooties sur laprovenance du cbien abaltu le 3 juiliet a Rouen,avenue du Mont-Riboudei, «prés avoir mc-rdu qua-tre persotmcs ct quatre cliiens dans la même jour¬née, entre Isneauvilley la barrière de Neufctiatel et loquai Gaston-Bouiet, a établi que le chien enrages'était éciiappé, dans !a nuit du 30 juin au 1" juiliet,de chez son maitre- M.Purneile, magon a Equénnes,canton de Poix iSomrne), et que, par suite, il avaitpjorouru endcux jours le trajet de 80 kilometresenviron qui sépare Equenues de Rouen, sur loquelil a pu mordre de nombr; ux chiens.Due recrudescence de la rage étant de ce fait aprévoir dans Ie Nord du depaitoment do la Seine-Iiiférieurè, dos ordres sont donnés aux brigades dogendarmerie intéressé-es en vue de l'ap«!iration ri-gonreuso do l'arrêté' préfectoral du 11 septembreÏ'H8 et do l'abaltage des chiens errants rencontréspar les gendarmes au cours de leurs tournees.

Comiló <le Bfefense (ie;y InG-rAtü Gêné'raov du 2' Cantsii — Dass sa dernlèro assem¬blee générale, ie Comité de Defense des Intéréts Gé-i-éraux du 2' Cantar; a constituë sou bur.aucommesnit .Président, ?.!M.Ars. I-eeont®; vice-president, G.-D.Quoisl et M. Veuard . secrétaire, M. Parel ; secre¬taire-adjoint. L. Périer ; Trësoricr, P. Danie! ; Tre-sorier-adjoint, M Savalle ; administrateurs, E. Des-Iandes, E. Périer. J. Vasse,Ch. lfis, P. Tilly.

Association des Mntiiés et AnciensConihattants de la Grande Gucrre dl*Kiivre et de l'Arrondissemeiit — CetteAssociation a tenu hier son Assemblee généraledans la salie des séances du Consoil municipal kl'Uötei de Ville. *Les vcenx suivants ont été votes a l'unaiiimité des400membres présents.« Les Mutilés et Anciens Combattants de la Gr_Guerre du Havre et de la Région, unis aujounf .au travail comme hier au front.Considérant qu'aprSavoir vaincu ct chassé le boche, il est necessairedans l'intérét général de la France et l'intérêt parti-j culier de chaque Francais de travailler pour rendre1au pays la plus grande prospérité et combattre iavie chére, emetteot le veen que le développomentdes coopibatives de consomraallon au Havre 'soit; iavorisé par tous les movens.| « Considerant que les droits des mutilés ct an-! ciens combattants soieiit intégralemeiit respectóL.émettent le va-u que les mutilcs et anciens eorsbat-tants s'assurent par leur competence et l ur activité,une place prépondérante dans leurs groupoments •professionnels.<•Considerant qu'envue d'intensilierlaproduriionil est necessaire qü'une juste remuneration soit. as-surée au travail, émetter.t lo vceu que les salairessoient calculés sur le travail fonrni, sans jamaistenir compte dos pensions ou gratifications dont letravaillèur peut être titulaire.■<Considérant enfin quo le retour de nos régimenisaprès 4 ans et demi de baiailles, doit ètre l.> [èteinoubliable des vainqueurs; les Mutilés et AnciensCombattants du Itavre, s'inclinai.t avec respect etreconnaissance dttvanl ceux qui sont tombés auj Champ d'honneur fout appel a tous !es camarades-demobilises ou réformés pour so joindrc a eux etcélébrordiguement le retour des regiments havrais 3.

Cliamhre Symdtcalc de« Ouvriers (IePort (Section des Cliarbonii-ici-s). — Nousrecevons communication de l'ordre du jour sui¬vant :« Le bureau du Syndicat des Charbcmiiers, réunfau Havre le 2 aoüt 1919, après avoir entondu lesexplications de leur secrétaire Louis Rover, relativesau lock-out qui leur est impose depuis ie 80 juillcGdeclare que, proiitant de la presence de tt. le prérade la Seine Inférieure dans la localité pour sotótion-ner le confiit qui divise a I'beure préscute entrepre¬neurs arrimeurs et dockers, les ank» ités loeetesout pour devoir d'inviter les négoebmts cn charbonde la place a se reneontrer, a la même heure etdans la même salie, avec la delegation ouvrière de»cbarbomviers afin de trancber le difféceftd, qui iriaque trop duré et a une repercussion désaslreuse pouïnotre commerce. »

OhjelB teouvés. — Voici Ja liste des objetstrouvés sur ia voie publiqiw etdéclarés au Commis¬sariat central de police du 27 juiliet au 3 aoüt 1919.Des mviitres. —Une chainette. — Une bourse. —Une médaille. — Uu billet de banque. — U11say. amain. — Des bracelets. — Un mourhoir. — Desporte-monuaié. — Un ouvrage de dame. — Un saca provisions. — Des clefs.Ohjcta déela?é«, pendant la même période,au commissariat du 3° arrondissement : Une caissede lait condense. — Un livrei d'inscriptiou maritimeet une carte syndicale.

Syndicat des (Vé-gociants et ?iïapel!andsde Beurre et tEufs. — Une reunion des nego¬tiants et marchands do beurre, d'ceufs et de vo-lailles, aura lieu ce soir lundi 4 courant, a 19 heu¬res, 4fi, quai d'Orléans, au 4' étage, pour la consti¬tution de ce syndicat.

La Raison (Libre petisée llaoreise).— LesmetE)bres de <-La liaison » sont piles de se rendrotemer-credi 6 courant au lieu habituel de leur reunion.Salle 5, Cercle Franklin, a ,Sh. 30 du soir.Les eitoyens qui voudraient adherer a ce group®-ment sont égaloment invités a cette reunion.

§n lletiades SportsAlliteHiHme

U S F.S.A. — Commission d'atlii- iisme. Course»a pied. Les membres de cette Comniission ont forme-leur bureau comme suit : Président : Mi Simon 5.secrétaire, M. L. Lebourg ; trésorier, M. Rosset.;secrélaire-adjoint, M. Hurard ; membres, MM. Le-ray, Delay, Dauvé.Adressér toute la correspoudance concernant lasection Terrieime, a M. Louis Lebourg, HO, ruo-Sadi-Caiiiot, Darnetal.

L'Interelubs de Rouen du 3 AoütCette' intéressante reunion sportive, qui reunisfeaila Rouen 120 concurrents apparienant a 14-clubs dif¬férents, a été trés réussie. Le Havre v était repré-senté par quelques membres du H.AC, et da !.aS S. dés TréfilarièS qui réussirent a obtenir quel¬ques succes. Thomas 'et TSrard, nolamment, se sontassez bien classes dans diftérentes cpreuves..Onze jeunes filles du club » Féiuina Sport » ontremporté un succès trés mérité, en accomplissant,entr'autres exercices, une course de i.COO mètresen trois minutes.

ïïïp$s1*»iai*Concouyc Eippique de Doauville-sur-M'erTous les engagements seront admis jusqu'a l'avantveille de.chaquo épreuve, au bureau du Concours;et devront être adressés a M. le 'secrétaire de la So-*ciété Hippique Francaise, Concours hippique a Deaurviile-suvMsr (Calvados).La Sociétii Hippique Frangafee assurers gratuite-ment le logement ues officiers de toutes ies *'aniaéesailiées ou associëes qui prendront part-aux épreuve»militaires intëralliées, c'est-a-dire du samedi 23 aumercredi 27 aoüt 1919inclüs.Les officiers sont prics de se présenter au bureaudu Concours hippique, a Deauviile-sur-Mer. (Calva¬dos), oü ils recevront toutes indications a ce sujet.

<V>sE!'f*e«sa CaenDimanche 3 Ao-tti. — fiésultats du Pari Mutuel

CHEVAUX

1**Course — 7 partantsCouronne Australe 23 — 46 —Mourad IB¬S' Coarse — 4 partantsFricourt 45 _ 40 —Peau dé Soie jg3' Course — 6 partantsLittle Comrade 44 49 5&Yive la France 18 604' Course — 4 partantsHaliotis 35 50 41 50Loisir 10 50-5' Course — 5 partantsSeed el Hark 43 KO 42-—Kabel 46 —6° Course — fi partantsSaint Guénolë 59 50 49 —Boubouroche 17 —

PePaiïE 40 fr.Gagnants I Placës

Le Crime de !a Remué©

fate des SociétésSociété Muiiielle de PrcvoyaaeC desLlmplayes <ie ( eBuuerre dn lïavre, siège•>ocial_8, rue dc Caligny. — Telephonetr 2.20.La Sociétó se charge de procurer a MM.-les Nëgo-cia.its, Bamiuiers et Courtiers, les employés divers :doutils auraient-besoin dans leurs bureaux.Le chsf du service se-lient tous les jouin, è IaBourse, de midi a midi ct demi, a ia disposition des 1sociétaires sans emoioi. i

Cette trngique affaire qui est restéo iitexpliqaêaétait, pendant la guerre, retombée dans l'oublï.Voiia quo de uouveaux témoignagès so produisout.mais ils senableirt encore compiitpmr ce'triptb crime!On so somient des faits. Dans ia nuit du 46 au 17février 1913, dans la commune de la Retmiée, auxpremières heures de la matinee du 17 février, unjeune porteur de lait. découvrait, dans l'étable desépoux Bobée, ta fermière etlo-même griévementbiessée.Etant allé a la maison d'babitalfon pour y chercherdu socours, lï trouvait dans la cbambrc dès termierslo cultivatuir et son fils, horribiement massacres ctne dönnant plus signe de vie.Malgré les soins doxt elle fut entourée, la fermière;expirait pcu après. Les trois tnalheureuses victimese'taient : Alfred Bóbée, sa femme, née GabrielieBailleul et leurs Ids Albert.Ces jours denkers, è la suite de öéc'arsiions faitesk la gendarmerie de Montiviliiers et transuiises au.parquet du Havre, l'affairc vient d'etre reprise.La gendarmerie de Saint-Romain a entendu un .joürnaiier, Jean-Daptiste DóroZet, auquel un ouvriëragiicolo oonnu sous Je'nom de «PêreCaiüotix» availdéclaré quo quelques jours après lo crirnrqun ancicr.habitant de k; Roiouce, dont lo nom a été plusieursfois prouöncé déia, 1'avaft attendu sur la route dcSaint-Romain, comme i! reveuait du bouMg, et tufavait posé diverses questions, dans le but de savoisce que l'on disaif de lui dans la maison d'un cultivatem' voistu de Bobée.Le « Pêre Caiiloux » avait été ensnite prlé de nspas parler de cette convereation, ni même de cettïrencontre.Le « Père Catlfoux », auprès dnquët les gendar¬mes so rer.dirent, tour raconta quo queiqurs joursaprès lo crime, pendant un repas qu'il preiiait 'cherson patron, M. Doray, dont l'c-jgMoitatten touchescelle oü habilaient lés époux Bobée, to cuiUvateuileur avait dit que le matin même, i! avait rencontréun voisin de Bobée, sub la route, au> environs de Isferme, et que celui-ci lui avait fait voir une cartou-che pour fusi! de chasse de petit caiibre, en tui di-sant que cette cartouche était pareitie a celle trouvéccliez BobéeCel(e cartouche était chaVgéeet de coutenr bleue.Le cultivateur aurait ajoulé que s'il avait vouli^Fassassin serait déja enfermé.Cette iaclaration meritait confirmation.Aussi les vendarmes se reaSteut cbsz M.

Page 3: SrAnnéè—T13,87! LePetitHavre - Archives municipales de ... · SrAnnéè—T13,87! (-4kPages) fl —IBÏTMMIIITIÜ—IICesfiaw («43=Pages) Lnnrti4kmifM!) ggSHggggMg "»"ibwmumh

Le Petit Havrd — Lundi 4 Aoüt 191# 3auquel ïls rapportèrent les propos tecu par soa do-meslique.Ceiui-ci leur lit alors le récit suivant, dont cer¬tains passages ne sor.t pas sans importance :Un jour ou deux après locrime, dit le cultivateur,II rencontre findividu en question qui sortait de lalerme Bobée, avec trois ou quatre bottes de foin. 11allait, lui dit-il, doimer a manger aux bestiaux de lalerme.M. Doray lui paria quclques instants et la conver¬sation toiriba sur la cartouche trouvée sur les lieuxdu crime.L'indh-idu sorlit alors do sa pocbe une cartoucheChargce et lui dit qu'eHe était pareilie a celle trouvéedans ia ferme. II lui expiiqua qu'il avait remarquéque celie cartouche avait été pcrcutée par un fusilfle guerre liansformé en l'usil de chasse, en raisonde I'enipreinte laissée par Ia pointe du percuteur.li a semhlé au cultivateur que la bourre du boutde la cartouche présentée porjait un signe au crayon,toDimc celle trouvée dans Ia ferme.La personne visée par ces dernières declarations,dgalement eniendue, a dit ne pas se souvenir de ces .fcits, qui remoalent déja une epoque lointaine.

Double Assassinatè Mortemer»Hier matin vers six heures, M. Devaux, cultiva¬teur a Mortemer, arrondissement de Neufchatel,s'uperpul qu'une échelie avait (Hé placée le long dela maison de MmeTurquet, sa voisine. Sai.si de pres-sentiments, il avertit aussitót la gendarmerie qui serendit sur les lieux. On découvrit a l'intérieur de lamaison, dans I'escalier. le cadavre de MmeTurquetet dans une chambre au pied du lit la bonne quiagonisait.Ces deux malheureuses femmes paraissent avoirété assomméesa coups de baton. MmeTurquet, pro-jjriétaire, était agée de 70 ans.

SanyicConseil municipal. — Le Conseil municipal s'estréuni a la mairie, le vendredi 11 juiliet, a buit heu¬res et demie du soir.. Btaient présents : MM.Georges Vavasseur, maire ;J. Martin, adjoint ; Grandcamp, Carbonnier, A. Mar¬tin, Loavel, Bergeron, Jacquclin, Carpenticr, Oursel,Vatiiiel, Deschamps, Marcheron, Saliou et Petit.L'absence de MM.Cornet, adjoint ; Delanoö, Ati-Iiault, Friboulet et Parey est constatée ct excusée.il.M.Grandcamp et Deschamps, nomrnés secrétai¬re et seerétaire-aajoint pour la session, preunentplace au bureau.Le procés-verbal de la dernière séance est lu etadopté.Lupaix. —Prenant acte de la signature des préli-minafres de paix consacrant la victoire des allies,M. le maire rend hommage a l'héroïsme de nos sol-dais et s'incline devant les moris qui ont fait le sa¬crifice de leur vie pour assurer l'indépendance de laPalrie.Adresse au général Pershing. — Communicationest donr.ée de l'adresse envoyée au général Persilingie jour de la lête de l'indépendance.Service des caux. — M. le maire fait part de sesnouvelies interventions auprès de la Compagnie desEaux.Portrait rfc il. Balière. — Le Conseil acceptel'offre, faite au nom des hcri tiers, d'un portrait deM. Balière, ancien maire de Sanvic.Lemande de fontaine.— Une iontaine est demandéerue de Nancy ; ie traité passé avee la Compagnie nepermet pas, quant a présent, d'accueillir cette péti-tion.Jlótel de Vitte : Emprunt.— Un emprunt de 118,000francs est vote pour payer l'acquisition de THötelde Ville et pourvoir a l'appropriation des locaux.Baraquement beige. — L'achat du baraquemer.tétabii par les Beiges dans la cour de l'Hötei de Villeest décidé si la cession en est consentie au prix offert.Acquisitionde terrain. — Une parlfe de terrainJongeant l'école maternelle, a été acquise. La question d'affectation est renvoyéo a la Commission desFinances.Classement de rue. — Le Conseil vote le classementdans la voirie urbaine d'une rue destinée a relier larue Iioche a la rue de Toul.Adjudications. — Les cahiers des charges et sériesde prix établis pour diverses adjudications sontadoptés.Subventions. — Des subventions sont accordées al'Oiluvre de reconstiiution des regions dévastées etaux Sociétés de la Croix-Rouge. (Rapporteur ; M. A.ilartin).Bureau de Bienfaisance.— Avis favorable est émisï l'approbation des coraples et budgets du Bureau deBienfaisance. (Rapporteur : M.Petit).Personnel municipal, traitements. — Au nom de iaCommission des finances, M. Dëschamps propose lerelèvement des traitements au personnel muni¬cipal.M. A. Martin approuve les chiffres proposés pourle personnel on fonctions, mais n'est pas favorable aune échelie s'adaptant poür i'avenir aux employésou agents a recruter,Après échange d'observations entre M. Carbonnie»et M. le rapporteur, les conclusions du rapport sontadoptées.La séance publique est levée &neul heures troisquails.

HarfleurDans l'Enseignsment. — Nous apprenons que MmeE. Hector, directrice de I'Ecole maternelle d'Kar-Heur, vient d'obtenir sou changement et qu'ellequitte cette ville après un séjour do 21 années.A cette occasion, un certain nombre de dames,élèves et anciennes élèves de son école, lui ontoifert un gracieux souvenir de reconnaissance etd'amitié.MmeE. Hector avait su s'attirer ici denombreusessympathies qui sont lo gage de l'exeelient accueilqu'on lui reserve au pays d'Alsace.Association Amicale des Anciens Etèoes et Amisde I'Ecole de Gnrgons. — L'excursion projelée surFécamp aura lieu le 10 aoüt prochain.Les membres actils, honoraires, amis et parentssont invités de se faire inscfire au siège social,Chez MM.Marcel Thouret ou Ed. Eude, 57, ruc dela République, avant le 7 aoüt, dernier délai.Sociélaires, voyage et repas compris, 8 francs ;Parents et amis, 9 francs.Reunion a 7 h. DO,halte d'Harfleur, pourlaremise■iesbillets. Prière d'etre exact au rendez vous.

s Saint-Romain-de-Co!boscAccident en gare. — Jeudi, un train de mareban-discs montant dans la direction de Paris, passait aSaint-Romaïn ; a environ 300 mètres an deia de lagare, deux wagons du cöhvoi se détaciièrent porsuite d'une rupture d'attelagc. A c.et endroit existeline inclfnaison assez prononcéè, les wagons deseen-iirent cctte pente a bonne allure daus la directiondu Havre.L'a'iguilleur qui s'était apcre.u de l'accidonf, eut lapresence d'wpvit d'aiguitler les deux wagons surune voie de garage ; par la vitesse acquise, les wa¬gons, l'un chargé de tubes de fer, Tautre de ballesno coton, démolirent le butoir, puis pénétrèreutdans la lampisterie qui fut compléte-ment démolie.On ne siguale aucun accident de personne.

BeibeeYolde bols.—Pendantlesgrèves dernières, aBclbec,M.Cirondean, régisseiir des biens des héritiers deMme la baronne Piérard, a Gruchet-le-Valasse, cons-tatait qu'une quantité de bout-rees el rondins, d'unevaleur de plusieurs miiliers de francs, avait dis¬para.Vu les circonstances, il n'avait pas cru devoirporter plainte. Mais, depuis celte épcqu», 14 stèresde bois avant encore disparu, M. Gironduau portaplainte a la gendarmerie.L'enquête meriée par ceile-ci révéia que les épouxFiquet, une dame Leptflier, nee Leroux, la fille et leiils de celle-ci, n'étaierit pas étrangeis a ces vols.Une perquisition opérée au domicile de ces per-sonnes amena la découverto :chez les époux Fiquet,de 4 stères de bois, de 24 fagots, et chez Ia dameLépiilier, 3 stères de büches ct rondins.Devant cette découverte, les inculpés durent re-connaitre la provenance délictueuse de ce bois.

GcdervilleFéte de la Madeleine. — Le dimanche 27 juiliet,une animation inaecoutumée régnaU, vers deuxheures, sur toutes les places de la gentilie et co¬quette locaiité de Goderville. Ce jour-la avait lieu,en efiet, la celebration de la Fète de la Madeleine,patronne du canton. De nombreuses réjouissaneesavaient été organisées a cette occasion, sous lepatronage de la Municipalité, par un Comité docommercaiits du pays, dont MM. Lucas et Eudieravaient pris l'initiati ve do la direction.Le programme, qui compienait des jeux de toutesespèces, se dérouia avec le plus grand suecès. LaMusique municipale de Goderville et la Lyre Bolbè-caise prétaient leur aimable concours et'firenl en¬tendre durant toute la journée les meilleurs mor-ceaux de leur répertoire qui obtinrent le plus legi¬time et vif succes.A 2 heures, une course a pied réunissait les 41meilleurs coureurs du canton pom- disputer le titrede champion, qui reviiit, après une lutte achai'née,a M. Julien Fenestre, de Goderville.A 3 heures, l'attraclion de la Piece Humide sedérouia au milieu d'uu éclat de rire général.A quatre heures, l'attraclion du Pot do Flours, eta cinq heures celle du Poloehon réunirentune foulede spectateurs qui ne ménagèrént pas leurs applau-dissements è un grand nombre de concurrents, quieurent lieu de monteer la leur force et leur adresse.A six heures eut lieu, sous la préstdence de M-.Ber¬nard Lefebvre, 'e dévouë conseiller d'arrondisse-meut, la distribution des nombreux prix en espèces.Une retraite aux flambeaux, suivie par une grandefouie, se dérouia a neut heures, au milieu des chantset des explosions des piècës d'artifice. Enfin, pourctóturer dignement une aussi agréable journéo, ungrand bal réunissait a dix henres, dans la Salie desFêtes de la Mairie, une trés nombreuse assistance.Un buffet, fort bien tenu par M. ff. Martin, permitaux danseurs de se rafraSchir entre deux danses et,a une heuré fort avancée de la nuit, on se sépara ense promettant bien de recomraencer l'annéo pro-cbaine.Par line délicate attention, les organisatem-s, aI'occasion de cette féte, ont versé au Bureau debienfaisance la sorame de 10 francs et ont souscrit50 francs pour "erection d'uu monument aux Mortsde la Grande Guerre.

CALVADOS

Trouvi!!e-siir-f/!enCorso fleurt'.—Un grand corso fleuri, organisépar ie Comité de la rue de Paris, aura lieu le jeudi7 aoüt, a trois heures et demie. I.e cortege défilerasur les Planches et dans la rue de Paris.Isolds, groupes, petits attelagcs, bicyclettes, voitu-res de poupées, tout sera accepté.Un service d'ordre parfait permettra è cette fèteenfantine de se dérouler dans les meilleures condi¬tions.De jolis souvenirs seront olferts.

HonfleupMutilation, —Un incomiu a rautilé une vache quiest morte de cette mutilation. Son propriétaire, M.Georges Lemoine, mécanicicn, en éprouve uu préju-dice de 2,000 irancs.

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Vousêtes prié de bienvouioir assisterauxcoavoiet servicedeKadame Henri TAVELETNèe BOULANGER

décédée le 2 aoüt 1919, a Page de 65 ans, muniedes sacrements de l'Egiise.Qui auront lieu le mardi 5 courant, A uneheure et demie du soir, en l'église Saint-Michel,sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 11,rue Casimir-Delavigne.PriezDieupourle reposdesonAmeIDelapartde:M. Henri TAVEL'ET,son époux :Id" et At. LEROY et leurs Enfants ;M" et M. Victor TRASS.RD ; Id'1' BermainsAUBRET0N ; fP.Luchn AUBRETON;ftl et IK- Joseph ANQUETIL et leur Fille :M. et M" Edouard iN QUETIL et tear File ;Ses enfants, petits-enfants, gendres et belle-lilies ;

M. Georges FAVELET ; M" Henri TAVELET ;Ses beau-fils et beile-fille ;IK™'Veuoe BUËR/N ;et M. BiSDEdlER et leur Petit-Fits ;M"' VeuoeHenri BOULANGERet ses Enfants ;13.et M"" Oscar BOULANGERet leurs Enfants ;IK"' VeuoeAnna BOULANGERet ses Enfants ;IK" Veuoe LEQUETTE et ses Enfants ;g" et M. PaRRENTIER et leurs Enfants ;Ses sceurs, frère, beaux-frères et belles-sffiurs, neveux et nieces.

Des Famines ANQUETIL. H01ZEY. BAZIN et desAmis.II ne sera pas enveyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.A Tissue do la oérémoinie les remerciementsse feront a l'Egiise, corps devant ètre trans-poi-té a Epouville, ou i'iubumation aura lieuvers 4 heures.Reunion a l'Egiise.

Le mot sur les lèvresII est des circonstances de ia vie, doulourouses etpénibles, oü tout a coup se présento a l'esprit l'idéeapaisante et consolatrice, oü un nom prometteur estprononcé tout commo :A cette heure indéciseoü rampent les ténèbre3La prière, en secret, vous écarté les lèvres.Bien des malades épuisés et pontelants, arrivés aubout dê leurs forces, désespérés des efforts et dessoins ïnutiles ont un soir. un soir de désespoir, pro¬noncé ces mots souvent lus, souvent entenüus :

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AVIS DIVERSEtude de M"Paul IIARTMANN, notairê au Havre ,

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Cession de FondsPremière Irasertaosa

Suivanl acte recu par M' B./vrtmann', notairo auHavre, le 30 juiliet 1949, M" Marie-Célesfe-Bianche-Palmyre-Marthe BEViLtsfiiS, boulangère, dèmeu-rant au Havre, rue du Gtmcval-Faidhm-bc, n" 22,veuve de M. Eugène-Inlos-Alfred ChilTeui», etII" Suzaima-Btenche-Bugssiie Cuatelain, sansI prolessian, épeuse da M. Jeau-Jasepb JnuDJüt, ca-! pftains au lesg-ceuris, avec lequel eiie dèmture au| Htivre, i ue Aügu.sR»-Noemanrt,n*32, out vendu a M.! Atievi-Auguste fJKciTi.iPöt, garpon ijottianger, et M*'Alics-Lseiitine Lemetci' son epousb, deraeurantensemble a Gennaville-la-S.' iet, c'-riovaiit et actuel¬lement au Havre, rue du Genëral-Faidherbe, n*22,Le foads do commoree de Boulanger » expioitë auHavre, rue du Généra'-Faidlierbe, w- 22 et 24, ccm-. prenant : l'esseigne, le nom commercial, la clien-i téffe,l'acbalaiidage y attachés, les différents objetsI mobiüïrs et le mat&ie! se: arit a son exploitation.L'entrée en jeuissar.ee a été fixée au 4" aoüt 1919.Les oppositions, s'ii y a lieu, devronl être Jaitesdans lts dix jours qui suivront la seconde insertiondevant paraitre dans le journal Le Pclit Havre, etseront repues en l'étude de M*Hartmann, notaire.

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Feuilleton du PETITHAVRE 109

PAR

DANIEL LESUEUR

Dans l'or du jour déclinant, un merveii¬leux silence euveloppait la campagne ro-maine. Elle s'étendait au loin, sur la gau-clife de la route antique. La beauté de lalumièreenchaulait cette monotone iinfflen-sité. Les arches rousses des vieax aque-ducs. dans la distance, sernblaicnt translu¬cides et roses eoinme des chapelets de ra-bis. Vers Fiiorizon, les monts Albains oa-doyaient ainsi qu'une écharpe d'azur.Tout pres, au long de ia Voie Appienhe,fes 1'useaux velouiés de que!ques cvprès,011 le dome d'un pin parasol, enievés enjssmbre sur les lointains acres ou bleudircs,avaient une grAceindescjriptible. "Leurmé-lancoiie, leur iminnbiiite, participaicnt aTame secrète de ce paysage. La curiositél'absorbait plus encore que les espérancesvolupiueuses. Jamais le mystère cTunrea-dez-vons ne l'avait piqué a ce point.Sans peine, il reconnut ia petite auber-ge. ü monta i'allée, et. dans la cour, aper-#ut tout de suite deux couverts dresséssous un berceau que recouvrait une épaiSse•vignevierge. Poiut de clients, d'ailleurs.©e n'était pas l'heure des étrangers. L'en-droit était modeste. Mais, comme toutes cesverdoysntes gui»guetles de la banüeuerouiaiue. il Darlicipaiti ia poésie éiJAtse»è

la profonde paix de cés lieux ou le Sou¬venir est plus fort que la vie. Le soir colo-rait divinement les humbles rtiurs badi-geonnés de rose. Des rayons d'or cribiaientles grandes draperies llottantes de ia vignevierge.— La dame est déjft iè », cria une petitefille, avant que Peikowicz eüt rien de-mandé.— « Quelle dame?... comment sais-tu ? » fit le dompteur dansun italiea moiuspur que son francais.Personne ne pouvait se variter d'avoirentendu Otto s'exprimer en poionais, salanguematerncllc.il bredouillait un pet?tous ies idiomes des nombreux pays oü ilavait promené son cirque nomade. Maischaque fois qu'il se trouvait en face d'uninterlocuteur, conriaissant peu ou prou lefrancais, il ne manquait pas d'adopter leplus pur dialecte grasseyant des rives de laSeine.— Che dice la rag'azzina ? » interpelait-il en ce moment, tandis que sortait au-de-vant de lui la tenancière de l'osteria.Cette femme, — une vraie ïtomaine, auxformes seülpturales, a la face large et régu¬liere, a i'énorme chévelure noire, souritconüdentiellement.— « Certainement, la dame est arrivée »,expliqua-t-elle. « Et maintenant, « il si-gnor />pent ètre tranquille. Personne d'au-tre ne vieudra pour ie souper ui poar lanuit.— «Eli quo! 1 Cetta dame a done louétoute votre auberge ?. . . »La matronne s« tut, ewbarrasséo.— « D'aille*rs, comment avea-vojjs saaue c'était mol ?

— «Oh ! s'écria vivement l'aubergiste,cette * signora » m'a dit : « Un uomo bellis-simo, dagli capelli neri, lunghi et crespi »-La «contadina » ingénue n'avait pas misles pieds a Rome depuis que le portraitd'Olto, entouré de ses lioris, s'étalait surtous Ses murs. Elle ne connöissait pas ledompteur. Celui-ci, vêtu pour son équipéeamoureuse comme un mondain éiégaut,n'était pas moins séduisant sous la jaquetleque dans son costume de belluaire. 11dai-gna sourire au compliment, et demanda oüil trouverait la dame.Elle se prom'enait dans le jardin.— « Sans doute elle admire ie « colom-bariüm », supposa l'aubergiste avec fierté.— Diable! Aime-t-elle tant que cela lespigeons ? » se dit l'ignorant dompteur,niant en lui-même de sa plaisanterie.il cönfondaTt ce terme latin, désignantles sortes de ruches souterraines, rempliesd'ui'nes funéraires, avee le terme ilalien« colombaia », colombier. Otto Peikowicz.ue se piquait pas d'éiüditiori. II n'avaitjamais appris que ies anciens brdlaientleurs morts sur des büchers, après lesavoir envöloppës dans un scire incom¬bustible d'amiante. qui perint ait de re-cucillir leurs cendres, Ces eendres iusó-rées dans les urues avec les bijoux les plusprécieux des défunfs, se conservaientparmila vénération dëS descendants. Oulés piapait dans les niches de iaonumentsspéciattx, qui eü contenaient parfois ungrand nombre.Un columbarium romain répondait k ceque nous aftielons un caveau de familie.Mais les eendres impérissables, gardées de-«éiiétatioRSeaséaératioas,e.t teuaotueu

de place, se multipliaient è la longue, bienplus que nos éphémères et encombraotscercueiis.Quand Otto, sur les indications de l'bó-tesse, eut traversé la tonneile de vignevierge, il se trouva dans une espèce de {>0-tager mal entretenu, euvahi d'lierbes odo-rantes et sauvages.Les rayons aveugiauts du sole!!, qui. enface de lui. touchait l'horizon, l'empè -hè-rerit d'abord de distinguer ceile qu'il cher-cbait.Mais, tournant la tête. il vit, dans cettesplendeur du couchant, une fine silhouettenoire, inclinée vers une esjièce de fosse.Comme il ('ranchissait non sans peine, par-mi i'inéxiricabie fouillis des végétationsfoües, les cinquante mètres qui la sépa-raient d'elle, ia femme se redressa le regar¬dant vënir.Droite, immobile, elle l'attendait, sansun geste, sans un signe ou un satut.L'homtne qui affrontait les fauves se seu-tit étrasgetneut inlimid'é. Pourquoi ? Pour-quoi ? II n'y comprenait rien. La jeune fem¬me (elle paraissait de vihgt-sixa vingt-huitans) portaii la mise la plus simple : unerobe noire sans aucun ornement, et, sur ialète. une mantille de dentelle nnire.Eile n'était pas d'une beaute frappante.Mais son long visage hautain sur son couélevé, le port de sa tête, la sveltësse élaa-cée de sa taille, un air ihdéfinissable ré-pandu sur toute -sa personne, faisait d'ellecomme une grande fleur rare, aitière etsombre, daus eet enclos sauvage enflammépar ie soleil couchant,Une joie astueieuse pétilla dans i'Amedubelliytire.

— Juste... ma prévision, pensa-t-il. Cen'est pas la une « sartina » de la via Nu-ziona'le.Mais, en même temps, urie bésitatioopresque craintive raientissait son [tas.— Apffocboz, lm dit elle en francais,d'une voix trés douce.Ou dirait que je vousfais peur.— Madame...— Ne me trouvez-vous pas aussi bienque vous le souhaitiez ?— Oh ! tellernont mieux 1. . . s'écria-t-il,grisé soudain par ies admirables yeuxd'ombre ardënte.— C'est que... je n'ai pas l'babitudede plaire. . . dit la souple creature, en voi-lant de ses paupières cette flamifie trop in-tense.— Je n'en crois rien, se récria Ie domp¬teur.Une minute d'embarras suivit. Celle quiavait signé la lettre « Caecilia » gardaitmaintenant les cils baissés, avec une pu¬deur affeclée ou siucère.— Que regordiez- vous lè? demandaOtto par coritenance.Une fosse s'ouvrait a leurs pieds. On yvoyait des étages superposés comme desrayons de bibliothèque. Des vases de grèspoudreux yétaiem rangés.— Mon Üieu, ces gens ne nettoient passouvent leur vaisvelle. observa le descen¬dant d'iliustres Polouais, patriotes persé¬cutés.A celte na'iveté'prodigieuse.la jeune fem¬me ne retint pas uu éclat de rife.— Voila comme je te voulais, déclara-t-elie.«Süouia.aiasuifiaueet violentcom¬

me tes fauves. Dans tes bras, je croiraigoüter 1'amour avec un de tes lions. »Tiop de hauteur, trop d'effrénée famaisiedans l'au(iacieuse phrase, poar une fille dapeup'e. Le dompteur, qui connaissait,p«»urs'en méfler. les intonations das bêtes féro-ces, avait aussi quelque expérience desaccents féminins.— Th phrles de mon amour, dit-il bra-talèaient. Sai.s-ia si tu l'auras ?— Puisque tu es venu, répiiqua-t-elle.— Je suis venu pour voir 01» tricot étaitfaite la « meschina » qui pense disputer lecoejird'Otto Peikowicz aux plu» grandesdames de Rome.— Aux plus grandes dames !... » fitl'inconnue ironiquemerü-.— Veux-tu voir leurs lettres ?. . . I! y ena qui écriveut sur leur papier blasenne, etqui signent.— Montre, je serais eurieuse. . . »II sortit d'une poche intérienre un pa-quet de ces feuillels dont il avait dit lui-même qu'on les trouve ehez le pspatier,avec couronne et devise. La sni disantCmciiia les lui orit de !a ryain aVee unevivacité déuotant l'intérêt qu'elle pouvait ytrouver.« Si c'est vraiment une pauvre fille, elleva les parcourir avec une stupeur respec-tueuse », pnnpaT-i'.Et ii l'observa. On air désappointé parotsnr le visage de la jeune femme, puis cefut de la inaquerie, et enfin une espèned'agaeéifient. Elle rendit Tes lettres sausrien dirè. en haüssant les épauies.— Ne crois-tu pas k l'aristocratie de mescorrespondantes 1

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»" A v i *Suivant acte s. s. p., en date du 17 juillet 1919,Mme vouve Taxguy, née Jeanne MAncnnT com-mereante, demeurant au Havre, rue Thiers, n" 79, a vendu a M. Augusle Pktiton, demeurant au Havrerue Malhorbe, n° 13, le fonds de commerce de Café Débit Brasserie de Cidre appartenant a Mme venvaTakguv ot par elle exploité au Havre, rue Thiers, ir 79.Prise de possession le 1" septembre 1919.Election de domicile au Cabinet de MM. RiviÈnn et Marcadey, oü les oppositions, s'il y a lieuseront regues jusqu'a l'expiralion du délai de dix jours, k dator du présent avis.

Cession de Fonds de CommerceSS" Avis

Suivant acte s. s. p., en date du 23 juillet 1919,M. et Mme Auguslin Pekrot, demeurant auHavre, quai de Southampton, n" 57, ont vendu a Mme Georgette Richer, demeurant au Havre, ruoSainl-Jacques, n' 50, épouse de M. Jules Ras, agjssant en conform! té de la loi du 13 juillet 1907 le fondsde commerce de Café Bar et Chambres meublées, appartenant aM. et Mme Pekrot et par cux ex'ploité auHavre, rue Saint-Jacques, n" 50.Prise de possession le 1" aoüt 1919.Election de domicile au Cabinet de MM. Rivïèro ct Marcadey, oü les oppositions, s'il y ilieu, seront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours a dater du present avis.

Cession de Fonds de CommerceA" -A.V1S»

Suivant acto s. s. p. en date du 27 juillet 1919, Mme Veuve Roper, née Gallot, demeurantau Havre, me Berthelot, n" 1, a vendu a une personne dénommée dans i'acte, le fonds de commerce daCafé-Débit, appartenant a Mme Veuve Roper, et par elle exploité au Havre, rue Berthelot, n- 1.Prise de possession le 1" septembre 1919.Election de domicile au Cabinet de MM. Rivière et Marcaoey, oü les oppositions, s'fi y alieu, seront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours a dater du deuxiètno avis.

Cession de Fonds de Commerce1" Avis

Suivant acte s. s. p. en date du 28 juillet 1919, M. Louis Lenormand demeurant au Havre, runCharles-Laffitte, n-' 6 et 8, a vendu a M.Paul Juli.iard, demeurant au Havre, rue Séry, n" 6, le fondsde commerce de Café-Bar a l'enseigne « Café du Chalet », appartenant a M. Lenormaiïd et par lui ex¬ploité au Havre, rue Charles-Laffitte, n°' 6 et 8.Prise de possession le 29 septembre 1919.Election de domicile au Cabinet de MM. Rivière et Marcadey, oü les oppositions, s'il y a lieu,seront regues jusqu'ü l'expiration du délai de dix jours a dater du 2° avis.

Cession de Fonds de Commerce<ï"' Avis)

Suivant acte s. s. p. en date du 29 juillet 1919, M. Henri Hauciiecorne, demeurant ü Graville-Sainte-Honorine, route Nationale, n' 14, a vendu a une personne dénommée dans l'acte le fonds de com¬merce de Cafè-Débit-Dépotayer, appartenant a M. IIauchecorne et par lui exploité a Graville-Saiute-Honorine, route Nationale, n" 14.Prise de possession le 25 aoüt 1919.Election de domicile au Havre, au cabinet de MM. Rivière et Marcadey, oü les oppositions,s'il y a lieu, seront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours, a daler du 2'avis.

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Suivant acte s. s. p. en date du 30 juillet 1919, M. Pierre Portier, demeurant a Saint-Servan,rue Jeanne-Jugon, a vendu a une personne y dénommée clans l'acte, le fonds de commerce de Café etChambres meublées, appartenant a M. Portier, et par lui exploité au Havre, rue du Cénéral-Faidherbe,n° 53.Prise de possession Ie 31 aoüt 1919.Election de domicile au Cabinet de MM Rivière et Marcadey, oü les oppositions, s'il y a lieuseront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours a dater du 2" avis.

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Suivant acte s s. p., en date du 30 juillet 1919,MileRenée Vicart, demeurant au Havre, boule¬vard de Strasbourg, n° 74, a vendu a une personne y dénommée, dans facte do fonds de commerce doMa:son Meuhlêe,appartenant a Mile Vicart, et par elle exploité au Havre, boulevard de Strasbourg, n°74Prise de possession le 1" septembre 1919.Election de domicile au Cabinet de MM. Rivière et Marcadev, oü les oppositions, s'il v alieu, seront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours a dater du 2" avis.

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Suivant acte s. s. p. en date du 31 juillet 1919,M. Charles Meyer, demeurant au Havre, ruaMaiie-Thérése n° 13, a vendu a M. Auguste Pestel, demeurant au Havre, rue Bazan, n" 32, lo fonds d®commerce de Café Bar et mombres Meublées appartenant a M. Meyer et par lui exploité au Havre, ru8Marie-Thérèse, n" 13 et rue Victor-Hugo, n* 187.Prise de possession lo 1" septembre 1919.Election de domicile au Cabinet do MM. Rivière et Marcadey, oü les oppositions, s'il y alieu, seront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours a dator du deuxième avis.

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Suivant acte s. s. p., en date du 31 juillet 1919, M. Edmond Toutain, demeurant au Havre, rusCasimir-Delavigne, n' 38, a vendu a M. Jules Siaion, demeurant a Bolbec, route do Rouen, n" 6, le londsde commerce ae Cafê-Dehii Brasserie de «litre, appartenant a M.Toutain et par lui exploilé au Havre,rue Casimir-Delavigne, n° 38 et rue Thiébaut, n' 32.Prise de possession le 20 aoüt 1919.Election de domicile au Cabinet de MM.Rivière et Marcadey, oü les oppositions, s'il y a lieu,seront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours a dater du 2*avis.

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Suivant acte s, s. p., en date du 1" aoüt 1919, M. Gust ave Muller, demeurant au Havre, rue daParis, n° 92, a vendu a M. Paul Barkuol, ancien maitre d'hötel, demeurant a Saint-Romain-de-Col-bosc, le fonds de commerce de Café-Bar, auquel est atlachéo la gérance d'un débit de tabac, appartenantü M. Muller et par lui exploité au Havre, rue do Paris, 11"92.Prise de possession le 1" octobre 1919.Election de domicile au Cabinet de MM. Rivière et

Marcadey, oü les oppositions, s'il y a lieu, seront regues jusqu'a l'expiration du délai de dix jours 5dater du 2" avis.

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VAdministrateur-Délégué- Gérant,O. RANDOLET.

Vu par Nous, IIaire de la Villedu Havre, pour la legalisation dela signature 0. RANDOLE! ap-posée ci-contrtt

AnnoncesLégalesEtude de IP EECARPENTIER,notaire a Montivilliers (successeurde M' MA1LLARD).ApportdeFondsdeCommercaenSociété

Deuxième Insei'lionSuivant acte regn par M"Lecar-pentier, notaire a Montivilliers, levingt-quatre juillet mil neuf centdix-neuf, Madame Fernande-Loui-se-Julienne Anthime, marcliandede cbaussures, demeurant au Ha¬vre, rue de Normandie, n*225,veuve de MonsieurEdmond -Vietor-Adolphe Fournier, et MadameMarie-Julielle-Georgette SIalo,sans profession, demeurant aRouelles, veuve de MonsieurAlexandre-Henri Lantier, ontformé enlre elles une Société_eanom colleclif ayant son slègo auHavre, rue de Normandie, 11°225,sous la raison sociale « Fournier& Lantier ».Madame Fournier a fait ap¬port a la Société du fonds do com¬merce de Marchand de Chaus-ureaqu'elle exploitait au Havre, ruo daNormandie, n" 225, ayant pour en-seigne «■Chaussures Fournier »,comprenant la clientèle, l'achalan-dage, le matériel, le droit au bailet les marchanrlises le garnissant.Les oppositions, devront ètrefaites, a peine do forclusion, dansles dix jours de la présente inser¬tion, et seront regues au siège dala Société, au Havre, ruo de Nor¬mandie, n" 225.La présente insertion est faite enrenouvellement de celle paruadans ce même journal, a la (latadu 27 juillet 1919.Pour deuxièmeinsertion :R.