“Pour comprendre les Français, il faut les aimer. Pour ...

Opinion / Meinung“ Créer un Erasmus pour tous ” Daniel Cohn-Bendit P./S. 22

Deutsch-französische Wirtschaftsakteure

“Pour comprendre les Français, il faut les aimer. Pour aimer les Allemands, il faut les comprendre”

SÉRIEHORS

# 4

du franco-allemand©

[email protected]

2018 2e semestre2. Halbjahr

Les 190qui ont faitl’actualité !

Projets & contrats Projekte & Verträge

Créations & Coopérations Firmengründungen & Zusammenarbeit

Fusions & acquisitions Zusammenschlüsse

& Übernahmen

La statue “Hammering Man ” au pied d’une tour d’affaires de Francfort.

Die 190 Unternehmen, die Schlagzeilen machten !

Nominations Ernennungen

ISSN

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FRENCH-GERMAN DESK

Mazars French-German Desk

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“Pour comprendre les Français, il faut les aimer. Pour aimer les Allemands, il faut les comprendre”[email protected]

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t 2019 ein Jahr im Zeichen der deutsch-französischen Kooperation!

Alors que nous bouclions ce 4e hors-série (07/01/2019), quatre projets stratégiques de coopération franco-allemande connaissaient de nouveaux rebondissements et marqueront cette année 2019. Et les années à venir…

Ferroviaire. Début janvier, la Commission européenne a laissé entendre qu’elle s’opposerait au mariage entre Siemens et Als-tom, craignant que ce champion européen franco-allemand du rail ne se retrouve en situation monopolistique en Europe. Le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire a immédiate-ment mis en garde contre “une erreur économique” et une “faute politique” si veto il y avait. La décision de la commissaire euro-péenne, Margrethe Vestager, est attendue le 18 février 2019. S’il devait avorter, ce projet (qui s’apparente à une prise de contrôle de Siemens sur Alstom) pourrait resurgir, mais dans une configu-ration peut-être plus favorable à l’équipementier français. Pour exister face au géant chinois CRRC, Alstom et Siemens doivent atteindre une taille critique. Une alliance semble incontournable.

Intelligence Artificielle. Le 12 décembre 2018 à Paris, Sté-phane Richard, Pdg d’Orange et Timotheus Höttges, Pdg de Deutsche Telekom, ont présenté leurs assistants personnels (lire p.44) développés sur une plateforme commune, premier fruit de leur alliance stratégique dans l’Intelligence Artificielle. La coo-pération entre les deux opérateurs s’inscrit dans une volonté commune de la France et de l’Allemagne (qui, paradoxalement, ont chacune lancé leur plan national en matière d’IA), d’apporter une réponse européenne à la prédominance des GAFA.

Défense. Le 20 novembre 2018, la ministre française des Armées Florence Parly et son homologue allemande Ursula von der Leyen, ont annoncé une avancée décisive dans le projet du futur avion de combat franco-allemand (Scaf) appelé à remplacer, à l’horizon 2040, le Rafale français et le Typhoon allemand. Les premières études de conception et le lancement de démons-trateurs devraient débuter mi-2019. Déployé par Dassault et Air-bus, ce programme de plusieurs Mds d’euros devrait bénéficier à l’ensemble de la filière aéronautique européenne. La coopération concerne également les drones (projet d’Eurodrone MALE 2025).

Batteries. Le 18 décembre 2018, les ministres de l’économie Bruno Le Maire et Peter Altmaier ont réaffirmé leur volonté de créer un “Airbus des batteries” pour contrer la mainmise de

la Chine sur la fabrication de batteries (40% de la valeur ajou-tée d’un véhicule électrique). Paris et Berlin souhaitent obtenir le concours de Bruxelles pour soutenir leur plan d’action qui nécessite des dizaines de milliards d’euros d’investissements. Des consortiums industriels (BASF, Varta, Saft, Solvay ou encore Siemens) devraient être retenus dans les prochains mois.

Ces projets structurants pour l’économie européenne impliquant les fleurons industriels de nos deux pays font régulièrement la “Une” des grands médias. Cependant, la relation économique bilatérale est beaucoup plus vaste. Le “bataillon” des nouveaux acteurs (toutes tailles, tous secteurs) ne cesse de s’étoffer. Ce numéro collector synthétise l’essentiel de cette riche actualité.

Acteurs du franco-allemand vient de fêter son premier anniver-saire. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire, ce qui valide notre positionnement de veille stratégique unique. Un média ne vit que par ses lecteurs. Rejoignez notre communauté des décideurs bien informés en bénéficiant de l’offre promotion-nelle d’abonnement en cours (page 13).

En vous remerciant de votre confiance, nous vous souhaitons une année 2019 riche en coopération franco-allemande !

Das deutsch-französische Zeitgeschehen ist in den vergangenen 6 Monaten sehr bewegt gewesen. Sowohl in den „traditionellen“ Bereichen als auch in der digitalen Branche ist bei den Unternehmen (Konzerne, KMU, Midcap-Unternehmen und Start-ups) eine neue Dynamik in der Beziehung zwischen unseren beiden Ländern spürbar.

1Acteurs du franco-allemand Deutsch - französische Wirtschaftsakteure

12 décembre 2018, Paris-La Défense. Stéphane Richard, Pdg d’Orange et Timotheus Höttges, Pdg de Deutsche Telekom présentent leurs assistants personnels développés en commun.O

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Par Sylvain Etaix, Fondateur d’Acteurs du franco-allemand


Cités dans ce numéro In dieser Ausgabe

2e semestre 2018 2. Halbjahr 2018

Impressum SIREN : 834 189 664 / RCS Lyon / Capital social 5 000 € / ISSN 2607-8023Directeur de publication - Herausgeber / Journaliste - Journalist : Sylvain Etaix / Maquette - Umsetzung : PRartsgraphics / Crédit photo PxHere, D.R. sauf autres mentions / Adresse - Anschrift : 23 lotissement La Source, 69630 Chaponost, France / Frankreich Tel. +33 (0)6 67 33 86 41 / +33 (0)9 52 66 56 12 / [email protected] / www.acteursdufrancoallemand.com / Imprimerie Berlioz 69126 Brindas

Avertissement : Toute reproduction ou copie des articles contenus

dans ce numéro, même partielle, est interdite sauf autorisation expresse de E.edition.

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SEPTEMBRE / SEPTEMBER P./S.

Horizon AM 4

United Planet 4

Generation Robots 4

Eurecab 6

BNP paribas 6

Delivery Hero 6

Ionity 6

Rhenus Logistics 6

BMW 7

Matooma 7

Navya 7

Oddo-BHF 7

Boehringer Ingelheim 7

Ingenico 8

Spaarkassen-Finanzgruppe 8

KfW 8

Bpifrance 8

Caisse des Dépôts 8

Salonvert 8

GalaBau 8

Implanet 9

Curated Shopping Group 9

IRSN 9

Institut franco-allemand

Saint Louis ISL 9

Kiloutou 10

GL Verleih NRW Cologne 10

Devoteam 10

Alegri Int. Service GmbH 10

Inmac Wstore 10

Bechtle 10

Rhenus Office System 10

Archives Assistance Express 10

L’Oréal 11

Logocos Naturkosmetik 11

Saint-Gobain 11

HKO 11

Doctolib 11

Mondocteur 11

ALS 12

Delta Douane 12

BASF 12

Setup Performance SAS 12

Advanc3D Materials GmbH 12

BNP Paribas Reim 13

Group UP 13

Givve 13

OCTOBRE / OKTOBERBack Market 14

SaarLB 14

La Barrière Automatique 14

Wikicampers 16

Allianz 16

ZestmeUp 16

P-Manent Consulting GmbH 16

EasyMile 16

Global Bioenergies 17

PSA/Opel 17

Segula Technologies 17

Alstom 18

RSM 18

Theraclion 18

Gruau 20

CDC Arkhinéo 20

Circet 20

MT France-Deutschland 20

Qonto 21

Arcure 21

Opinion Meinung Daniel Cohn-Bendit 22

La Française 26

Veritas 26

Evergaz 26

BayWare r.e GmbH 26

Click & Boat 26

Squoring Technologies 26

Vector 26

C2E 27

Ströer 27

NOVEMBRE / NOVEMBERCar2go 28

Bosch 28

Ludopium 28

OFAJ 28

Herby 28

Leifheit 28

EMI 28

Unu 28

Norma 30

Agriconomie 30

Air Liquide 30

CFA Dordogne 30

CFA Kaiserslautern 30

Knauf 31

Oxygene Achitecture 31

L’Addition 31

B&B Hotel group 32

Maviflex 32

Hörmann 32

Wika 32

Avenisense 32

Corsair 32

Intro Aviation 32

Oxatis 32

Channel Pilot Solutions 32

BASF 33

Solvay 33

Transdev 33

Veolia 33

Rethmann 33

DECEMBRE / DEZEMBERCargonexx 34

Rhenus 34

Europa Park 34

Groupe Sham 35

Bavaria Catamaran 35

Sada Assurance 35

ProEvolution 36

Boehringer Ingelheim 36

1Kubator 36

Hella 36

Faurecia 36

Kymono 37

Homerez 37

JCDecaux 38

Segula Technologies 38

PSA/Opel 38

Mosolf 38

JRS 39

Schäfer-Oesterle 39

GMD 39

SEB 40

Heimgourmet 40

Transdev 40

Novapierre 40

Wizbii 41

Oddo-BHF 41

NFM Technologies 41

Mülhlhäuser 41

Bayer France 41

Saint Gobain 42

FSD 42

Tower International 42

Agrial 42

Rokäppchen PJG 42

Daimler 43

Hap2U 43

Contextor SAS 43

SAP 43

Horizon AM 43

Dolphin Trust 43

Orange 44

Deutsche Telekom 44

Brose 44

Plastic Omnium 44

Elis 44

Curantex GmbH 44

Asknet AG 44

Nextway 44

Acteurs du franco-allemand remercie tous les annonceurs présents dans cette édition.


La Bavière et la France

une union d’avenirSi les liens entre la Bavière et la France remontent loin, à l’époque des royaumes prospères, leurs relations économiques n’ont jamais été aussi étroites qu’aujourd’hui. En 2017, les sociétés bavaroises ont exporté en France des biens à hauteur de 13 milliards d’euros, occupant ainsi la cinquième position dans le classement des principaux partenaires à l’exportation.

PUBLI-RÉDACTIONNEL

La proximité économique des deux pays se traduit aussi et surtout par la présence en Bavière de 500 entreprises françaises envi-ron, dont plusieurs grands groupes comme Airbus, Valeo ou encore Schneider Electric. Si la Bavière est le lieu idéal pour héberger de telles multinationales, elle le doit à sa très grande diversité sectorielle et, par consé-quent, à ses innombrables opportunités d’affaires, en particulier dans le domaine du B2B. Sa base industrielle solide attire également les PME ou ETI : c’est le cas, par exemple, de Planisware ou encore de CRITEO qui, avec les services qu’elles pro-posent, viennent compléter à merveille les structures déjà en place.

La Bavière, terre d’accueil des startups

Et c’est précisément pour cette raison que la Bavière est devenue ces dernières années un territoire leader mondialement reconnu, en particulier pour les startups : la région offre de nombreuses opportunités dans le domaine de la digitalisation des industries traditionnelles. Certaines entreprises ambi-tieuses, telles que Commanders Act, Mirakl ou récemment en 2018 Contentsquare et Tinyclues, ont identifié et saisi les oppor-tunités qui en découlent. Bien qu’elles soient toutes ancrées en France, elles ont néanmoins réussi à trouver leur tremplin allemand en Bavière. Une grande partie de ces success stories franco-allemandes est le fruit du travail de ces organismes qui favorisent le resserrement des liens de partenariat. Invest in Bavaria, l’agence de promotion économique de la Bavière, y joue un rôle important. Elle soutient gra-tuitement les sociétés qui envisagent de s’implanter durablement en Bavière, dont beaucoup d’entreprises françaises. « Invest in Bavaria nous a mis en contact avec un grand nombre de partenaires, a toujours

été à l’écoute de nos besoins et fait preuve d’une très grande efficacité quand il s’agit de trouver une solution », témoigne Philippe Crez dont l’entreprise Silvadec a ouvert en 2017 une nouvelle usine de production sous le nom de Baumex dans la commune bava-roise de Schierling près de Ratisbonne.

Si les chances d’un tel succès restent bon-nes, c’est aussi grâce aux nombreuses pla-teformes d’échanges franco-allemandes qui existent en Bavière : le Consulat Géné-ral de France à Munich jette les bases poli-tiques et administratives, tandis que le Club économique franco-allemand de Bavière se charge du développement des relations économiques, de concert avec les Conseil-lers du Commerce Extérieur de la France. Il convient de souligner aussi les coopéra-tions culturelles et universitaires, comme les Instituts culturels à Munich et Erlangen ou l’Académie franco-allemande pour l’industrie du futur. Pour finir, notons enfin les importantes plateformes de discus-sion, telle que la Nuit franco-bavaroise des startups ou encore le Dîner économique

franco-bavarois qui rassemble, environ deux fois par an, près de 120 acteurs éco-nomiques venus discuter de sujets d’actua-lité comme la cyber sécurité ou l’économie collaborative.

Invest in Bavaria votre interlocuteur pour vos projets d’implantation

Ces plateformes favorisent les échanges entre la Bavière et la France. D’autant plus que l’intérêt économique mutuel ne cesse de s’agrandir. Si vous aussi envisagez de développer vos activités en Allemagne et d’installer votre entreprise en Bavière, contactez Invest in Bavaria gratuitement et sans engagement : les startups et les PME sont particulièrement bien encadrées grâce aux programmes de Soft Landing et au ser-vice de soutien personnalisé.

“ Invest in Bavaria nous a mis en contact avec un grand nombre de partenaires, a toujours été à l’écoute de nos besoins et fait preuve d’une très grande efficacité quand il s’agit de trouver une solution ” Philippe Crez – dirigeant de la société Silvadec

La Nuit franco-bavaroise des startups 2018 à Munich. Philippe Mareine (ATOS) souhaite la bienvenue aux 130 participants de la deuxième édition.

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Contact : Eva Apfel Senior Manager Investor ServicesTel.: +49 89 24210-7512 [email protected]


Septembre September

Projets & contratsProjekte & Verträge

INDUSTRIEGénération Robots met le cap sur BerlinGénération Robots a récemment fait l’objet d’un reportage dans le quotidien régional Sud Ouest. Ingénieur de formation, Jérôme Laplace (en photo) a créé Génération Robots en 2008 à Bruges (Gironde). L’entreprise s’est spécialisée dans la robotique industrielle et plus par-ticulièrement la cobotique (des robots assistent des opérateurs humains afin de les soulager pour accomplir certaines tâches comme soulever des charges dans des entrepôts par exemple). Aujourd’hui

L’équipe « Partner Manager et Partner Consultant » de United Planet

DIGITALUnited Planet veut étoffer son réseau de distribution en FranceBasée à Fribourg, United Planet GmbH édite Intrexx, une plateforme de développement « Low-Code » pour les intranets collaboratifs, extranets, digital workplaces, et Industrie 4.0. « Intrexx permet aux entreprises de digitaliser très rapidement de manière flexible, évolutive et personnalisée tous les aspects de leur business que ce soit en interne et/ou dans la relation externe avec l’ensemble de leur écosystème. La solution a été citée trois années de suite par Gartner et reconnue par l’état allemand. Nous avons également reçu le prix “100 Orte für Industrie 4.0” du Ministère de l’Economie du Bade-Wurtemberg» explique Cédric Rosenberg, Partner sales manager recruté il y a un an pour développer le réseau de ventes, en particulier sur le marché français. United Planet emploie une centaine de salariés et réalise près de 9 M€ de chiffres d’affaires (+ 30% de croissance annuelle). Elle dispose d’un réseau de 100 partenaires principalement en Allemagne et en zone germanophone (Suisse, Autriche) et revendique 2000 clients actifs (par exemple Ernst Knoll Feinmechanik GmbH, Montana ou encore Boehringer Ingelheim). « En France, nous travaillons avec un intégrateur parisien : Astek. Notre objectif est de développer un réseau avec d’autres revendeurs capables de proposer nos solutions à une clientèle variée, dans tous les secteurs d’activité. 90% des entreprises ont conscience que la transformation digitale est inévitable, mais 60% ne savent pas par où commencer ». En novembre, United Planet a participé au salon BE 4.0 de Mulhouse et a annoncé des nou-veautés. « En septembre, nous avons organisé la venue d’industriels français à Fribourg pour leur faire découvrir nos solutions ».

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basée à Mérignac, Génération Robots connaît une forte expansion : +13% de chiffre d’affaires (près de 5 millions d’euros en 2017 dont 50% réalisé hors de France, pour 23 salariés). Elle intervient dans de nombreux secteurs industriels mais aussi auprès de particuliers. Fortement implantée en France, la société bordelaise a récemment mis le cap sur l’Allemagne où elle a créé une filiale à Berlin en février, dirigée par Nicolas Piot. Elle ambitionne de se développer sur la robotique de ser-vices et la robotique dédiée à l’éducation. La société devrait embaucher 8 personnes d’ici la fin de l’année dont 4 commerciaux en Allemagne.

IMMOBILIERImmobilier résidentiel : Horizon AM investit en France et en AllemagneCourant juin, Horizon AM (société de gestion du groupe Horizon) a annoncé le co-financement (avec son partenaire allemand Dolphin Trust) d’un programme immobilier à Aix-la Chapelle, qui porte sur la réhabilitation d’un ancien presbytère (classé monument historique) et la créa-tion de 87 logements. Fondé en 2010, le groupe Horizon intervient dans le finan-cement, la conception, la réalisation et la commercialisation de projets immobiliers en France et en Allemagne,. « Notre posi-tionnement : dénicher et proposer aux

investisseurs des actifs à fort potentiel mais sous exploités dans des villes très attractives qui souffrent d’un déficit de logement » résume Arnaud Monnet (photo), directeur

général d’Horizon AM. Fort d’une exper-tise sur le marché allemand de l’immobi-lier résidentiel, il a progressivement déve-loppé l’activité du groupe et mis en place un partenariat avec Dolphin Trust, société immobilière allemande spécialisée dans la rénovation de bâtiments classés. « Nous agissons pour le compte d’investisseurs institutionnels et privés. Déficit de l’offre de logements, regain du marché et fis-calité favorable rendent l’investissement immobilier résidentiel particulièrement attractif outre-Rhin. Très disparate, le mar-ché allemand s’est fortement accéléré avec une hausse moyenne des prix de 20% en un an. Il a engendré 6 Mds € de volume de transactions, soit 50% de plus que l’année dernière » résume A.Monnet. À ce jour, la société de gestion enregistre 70 millions d’euros de collecte, représentant un volume d’activité de 280 millions €, dont la moitié

en Allemagne. Horizon AM a lancé cet été Performance Pierre 4, un nouveau Fonds d’Investissement Alternatif (FIA) dédié au marché résidentiel en Île-de-France.

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Il nous reste tant à écrireQu’il s’agisse de santé humaine ou animale, de médicaments, de vaccins, de produits biopharmaceutiques, d’engagements sociétaux, les défis sont toujours plus nombreux à relever.

Pour nous, les 2 800 collaborateurs de Boehringer Ingelheim en France, répartis sur 11 sites industriels, tertiaires ou R&D, il est de notre responsabilité d’apporter des réponses concrètes, avec vous et pour tous, comme nous le faisons avec passion depuis plus de 130 ans au sein d’une entreprise familiale et indépendante, devenue un acteur de taille mondiale en santé.

Il nous reste tant à écrire, découvrir, partager et apporter pour créer de la valeur par l’innovation. N’hésitez pas, venez à notre rencontre.

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Septembre September


FINANCESGestion de fortune : les ambitions allemandes de BNP ParibasUn article du quotidien les Echos du 1er août explique comment la banque fran-çaise veut devenir un acteur majeur de la gestion de fortune outre-Rhin afin de « capter la fortune des entrepreneurs du Mittelstand ». Plus de 150 professionnels du métier seront recrutés d’ici 3 ans et le recrutement d’une “pointure” du métier devrait être annoncé à la rentrée détaille le quotidien. Par ailleurs, cet été, l’établis-sement bancaire a conclu un partena-riat, via sa filiale BNP Paribas Securities Services, avec DWS (groupe Deutsche Bank), l’un des principaux gestionnaires d’actifs au monde. La filiale du groupe bancaire deviendra le prestataire de ser-vices d’administration des fonds gérés activement par DWS en Allemagne et au Luxembourg. L’accord prévoit également des services de banque dépositaire et de conservation pour les fonds destinés à la clientèle de détail de DWS. « Ce parte-nariat nous permettra de renforcer notre franchise en Allemagne et au Luxem-bourg. Il marque une étape majeure dans le développement de nos activités mon-diales d’administration de fonds » com-mente Patrick Colle, directeur général de BNP Paribas Securities Services.

SERVICESL’allemand Delivery Hero (Foodora) jette l’éponge en FranceFin de course pour Foodora en France. Le 2 août, lors de l’annonce de ses résul-tats du premier semestre (+ 60% à 357 millions d’euros, avec une prévision de 760 millions à 780 millions d’euros pour 2018), l’enseigne allemande de livraison rapide de plats à domicile, Delivery Hero (qui a levé un milliard d’euros lors de son entrée en bourse en 2017), a annoncé se retirer du marché français. Son enseigne, Foodora était présente dans plusieurs grandes villes hexagonales. Elle est vic-time de la concurrence féroce que se livrent les principaux acteurs du mar-ché : le britannique Deliveroo et l’améri-cain Uber Eats. La rentabilité n’a pas été au rendez-vous. Ce sont près de 2000 livreurs (souvent auto-entrepreneurs) et une soixantaine de salariés qui vont se retrouver sur le carreau. La France n’est

pas le seul pays abandonné par Delivery Hero : l’enseigne se retire également d’Italie, des Pays-Bas et de l’Australie.

ELECTROMOBILITÉIonity étend son réseau de recharges en FranceLe consortium allemand Ionity ( joint-venture entre les constructeurs BMW, Daimler, Audi, Porsche et Ford) a pour objectif de déployer en Europe un réseau de recharges rapides pour véhi-cules électriques. Via un partenariat avec Eurogarages et Vinci Autoroutes, il a installé ses deux premières stations en France cet été. Celles-ci sont situées sur l’A10 (sens Paris-Tours) sur l’Aire de la Longue Vue, la seconde sur l’Aire des Portes d’Angers, dans le sens Angers-Paris (A11). Ces stations délivrent jusqu’à 350 kW (en charge Combo) et étaient accessibles gratuitement à titre expéri-mental jusqu’en septembre. Ionity sou-haite installer 80 stations de recharge sur le réseau autoroutier français en partenariat avec des opérateurs de sta-tions-services. Le consortium dirigé par Michael Hajeh devait dévoilé sa tarifica-tion courant septembre.

LOGISTIQUERhenus Logistics poursuit son maillage hexagonalAprès des implantations nouvelles en Rhône-Alpes, en région parisienne et près de Bordeaux depuis le début de l’année 2018, Rhenus Logistics (filiale du groupe allemand Rhenus, 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, plus de 29 000 collaborateurs répartis sur 610 sites dans le monde) poursuit son mail-lage territorial dans les Hauts-de-France.

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DIGITALEurecab, « le booking du VTC » lorgne sur le marché allemand« Nous sommes le booking ou le Kayak des VTC ! » dixit Theodore Monzies, co-fondateur d’Eurecab avec Cédric Van Daele (tous deux ex-ingénieurs à la SNCF), plateforme de comparaison et de réservation des courses de taxi et VTC.

Plus de 500 chauffeurs sont répertoriés sur la plateforme ainsi que les principaux acteurs de renom du secteur : Uber, Mar-cel, Felix (scooters) ou encore Le Cab. En deux clics, les utilisateurs peuvent com-parer les prix pour une course donnée (Paris intramuros - aéroport CDG par exemple), les disponibilités et l’évalua-tion des chauffeurs VTC. Créée en 2015, Eurecab (5 personnes) a réalisé 1 million d’euros de volume d’affaires en 2017. « Nous sommes les seuls acteurs en France sur ce modèle » explique Theo-dore Monzies. Eurecab ambitionne de dupliquer son offre sur les marchés euro-péens de proximité, l’Allemagne en tête. « L’idée est de nouer un partenariat avec un industriel de la mobilité par exemple ». La phase d’exploration du marché alle-mand est programmée pour 2019. Un ou deux jeunes profils franco-allemands ou V.I.E. pourraient être recrutés sur Paris dans cet objectif. Afin de financer son développement (produit, marché) et ses actions marketing, Eurecab est sur le point de lever un million d’euros.



Le logisticien allemand s’est doté d’un nouvel entrepôt de dernière génération « adapté aux activités de logistique à forte valeur ajoutée pour les secteurs du retail spécialisé omni-canal : produits bureau-tiques, cosmétiques, et pour certains secteurs industriels nécessitant des pres-tations innovantes et très performantes » explique le groupe qui a par ailleurs annoncé fin juin l’ouverture, programmée pour octobre 2018, d’un entrepôt sous température dirigée à Saint-Quentin Fal-lavier, à l’Est de Lyon. Cet ensemble de 13 000 m2 extensible sera destiné aux entreprises pharmaceutiques et de l’agro-alimentaire. Deux cellules séparées sont dédiées aux produits pharmaceutiques stockés en froid positif (entre 2°C et 8°C) ou en climatisé (entre 15°C et 25°C). Cette plateforme disposera d’un agrément de dépositaire pharmaceutique avec la pré-sence d’un pharmacien sur site et sera

de surface, le site strasbourgeois, inau-guré cet été, stockera plus de 80 000 références d’ici 2 ans et sera l’un des plus importants centres mondiaux de distribution du constructeur. Le site a été créé en 1981 et emploie actuellement 165 salariés. Chaque jour, des pièces de rechange des marques BMW, Mini et BMW Motorrad sont expédiées en France (Grand-Est), en Suisse et dans la partie sud-ouest de l’Allemagne. L’agran-dissement du site a été réalisé par LCR. Des réserves foncières sont encore dis-ponibles pour une nouvelle extension. Par ailleurs le groupe a investi 13 millions d’euros dans la construction d’une piste destinée aux véhicules autonomes sur son site de Miramas (Istres).

SERVICESMatooma recrute des profils bilingues à MontpellierDéjà bien implantée en Espagne, l’entre-prise montpelliéraine Matooma (connex-ion des objets par carte SIM multiopé-rateurs) se lance sur le marché allemand (lire notre édition de juin). L’entreprise diri-gée par Frédéric Salles recrute des candi-dats bilingues. Les postes sont proposés à Montpellier au sein du service clients et fidélisation clients, au sein du service marketing digital, du service commercial et informatique.

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUEBoehringer Ingelheim investit 200 millions d’euros en région lyonnaiseLe 10 juillet, soit moins d’un an après l’inau-guration de son nouveau siège France dédié à la santé animale au cœur du Bio-district Lyon-Gerland, le groupe pharma-ceutique allemand Boehringer Ingelheim (qui a racheté Merial en 2017) a annoncé un nouvel investissement record de 200 M€ dans la construction d’un site de produc-tion de vaccins contre la fièvre aphteuse et la fièvre catarrhale. Implanté sur la ZAC des Gaulnes, à Jonage, ce bâtiment de haute technologie de 15 000 mètres carrés per-mettra au groupe de tripler sa production de vaccins contre la fièvre aphteuse et ainsi de mieux couvrir les besoins mondiaux de vaccination contre cette maladie extrê-mement contagieuse qui sévit en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. La pro-duction devrait débuter fin 2021 au plus tôt. « Ce projet illustre à la fois la position de leader scientifique et commercial de Boehringer Ingelheim dans la lutte contre la fièvre aphteuse dans le monde, ainsi que le rôle central de la France dans ce combat permanent contre cette maladie. Berceau de la santé publique vétérinaire - qui consiste à mettre en œuvre des pro-grammes coordonnés avec les gouver-nements pour le contrôle et l’éradication des grandes épidémies animales -, Lyon fait plus que jamais figure de choix straté-gique », déclare Erick Lelouche (en photo), Président de Boehringer Ingelheim Santé Animale en France. En avril, le groupe avait déjà annoncé un investissement de 65 M€ dans un centre de production de vaccins aviaires sur son site de la Porte-des-Alpes, dans l’agglomération lyonnaise.

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également agréée OEA. « Avec ce nouvel outil, nous renforçons notre leadership dans la logistique pharma et sur certaines cibles spécifiques de l’agro-alimentaire. Cette nouvelle base arrière va permettre de nous développer plus encore dans la région lyonnaise auprès des entreprises de ces secteurs d’activité pour lesquels nous disposons d’une expertise recon-nue » souligne Sophie Conte, Directeur du développement de Rhenus Logistics France.

AUTOMOBILEStrasbourg : BMW double la surface de son centre de distributionLe constructeur allemand BMW a investi 12 millions d’euros dans l’extension de 17 750 m2 de son centre de distribution de pièces de rechange situé sur le port de Strasbourg. Avec désormais 42.000 m2

FINANCESNavya : contrat de liquidité avec Oddo BHFL’entreprise lyonnaise (siège à Villeur-banne) Navya, concepteur de véhicules autonomes et de nouvelles solutions de mobilité intelligente et partagée, a confié à l’établissement financier Oddo BHF la mise en œuvre d’un contrat de liquidité à partir du 3 août 2018 pour une durée de 2 ans, renouvelable par tacite reconduction par périodes successives d’une année. Ce contrat a pour objet l’animation des titres de Navya sur le marché d’Euronext Paris. Créée en 2014 par Christophe Sapet* et Robolution Capital (géré par 360 Capital Partners, son actionnaire de référence), Navya est également détenue par les fonds Gravitation, Paris Region Venture Fund et les groupes Valeo et Keolis.

* Fin décembre, Ch. Sapet a été démis de ses fonctions par le Conseil de surveillance de Navya.


Septembre September

Firmengründungen & ZusammenarbeitCréations & Coopérations

A l’occasion de l’annonce de ses résultats semestriels fin juillet (1,229 Md de chiffre d’affaires, +1%, 54 millions de résultat net, -58% dû principalement à la démonéti-sation en Inde et à l’arrêt des activités en Iran), le groupe français Ingenico, spécialiste des systèmes de paie-ment électroniques pour les commerçants, a annoncé un partenariat stratégique avec le réseau des caisses d’épargne allemandes (via DSV Group Deutscher Spar-kassenverlag, une filiale de Sparkassen-Finanzgruppe). Cet accord prévoit la création d’une joint-venture ou co-entreprise entre d’une part, Ingenico retail (branche de solutions pour la vente en retail sur la zone DACH Allemagne, Suisse, Autriche du groupe) et d’autre part, BS Payone, la filiale du réseau des caisses d’épargne allemandes spécialisée dans les paiements. Ingenico détiendra 52% de cette co-entreprise, laquelle, avec un portefeuille de 350 000 marchands, devient le premier acteur du marché outre-Rhin. Déjà propriétaire depuis 2009 de l’enseigne Easycash, Ingenico complète ainsi sa présence sur le marché alle-mand où le groupe parie sur une croissance des paie-ments électroniques de 7% par an au cours des 5 pro-

chaines années. Basé à Francfort, BS Payone (700 per-sonnes, 324 millions d’euros de chiffre d’affaires brut en 2017 et un Ebitda de 31 millions d’euros) est l’un des leaders des solutions de paiement intégrées dans le instore et le online avec 250 000 commerçants en clien-tèle. C’est également l’un des plus importants Network Service Provider (NSP) avec plus de 50 milliards d’euros de transactions gérées, dont 27 milliards d’euros émis par des moyens de paiement internationaux sur plus de 135 000 terminaux de paiement. BS Payone béné-ficie du partenariat tissé avec les nombreuses caisses d’épargne « Sparkassen » en Allemagne. D’ici 2021, la coentreprise « devrait générer une croissance annuelle moyenne à deux chiffres » selon le groupe qui veut ainsi « devenir l’acquéreur le plus important de la région DACH et consolider sa position de leader en tant que Network Service Provider (NSP). La combinaison de ces deux actifs devrait permettre de générer 30 millions de synergies d’ici 2022 ». L’accord définitif devrait être signé au cours du premier trimestre 2019 sous réserve de l’approbation des autorités règlementaires et anti-trust compétentes.

FINANCESKfW, Bpifrance et la Caisse des Dépôts :

1 Md € pour la “deep tech”Le 11 juillet, Bpifrance, la Caisse des Dépôts et la banque publique allemande

KfW ont signé à Paris un accord en vue de renforcer leur coopération. Principale annonce concrète : la mobilisation de fonds pour les “deep tech”. « Cette coopération, qui est conforme à la Déclaration Mese-berg, aidera notamment à l’émergence d’acteurs européens dans la “deep tech” en mobilisant jusqu’à 1 Md € de fonds d’investisseurs publics et privés au profit de start-ups allemandes et françaises » sou-ligne Nicolas Dufourcq (photo), directeur général de Bpifrance dans un communiqué commun. « Les projets d’intérêt conjoint constituent véritablement le moyen de faire avancer l’Europe. Nous avons à cœur de contribuer mutuellement aux progrès de l’Europe. Nous souhaiterions également

inviter d’autres partenaires européens à faire de même. Notre coopération est un bon exemple de la manière dont l’Europe peut réussir lorsque les partenaires mettent à disposition leurs compétences respec-tives et se concentrent sur des objectifs communs au bénéfice de tous » commente le Dr Günther Bräunig, directeur général de KfW. Les accords de coopération conclus entre les établissements bancaires français et allemands « prévoient les domaines de collaboration, la mise en œuvre de projets d’intérêt conjoint, les actions communes à mener dans le contexte des initiatives de l’UE ou encore l’échange d’informations et de personnel. L’accord, non exclusif, est ouvert à d’autres partenaires européens ». Par ailleurs, la KfW et l’AFD préparent un accord similaire « pour développer la coopé-ration financière entre les pays développés et les économies émergentes ».

30 millions de synergies d’ici 2022

EVÉNEMENTIELFilière paysage : les salons Salonvert et GalaBau partenairesLa dernière édition du salon professionnel de la filière “paysage” Salonvert (événe-ment biennal organisé par la société évé-nementielle Profield Events) s’est tenue les 19 et 20 septembre à Saint-Chéron (Essonne). L’événement se veut de plus en plus international grâce à son rappro-chement avec le salon allemand GalaBau (organisé par la foire de Nuremberg) et qui s’est tenu du 12 au 15 septembre à Nurem-berg. Selon la presse professionnelle, les deux organisateurs qui voient des syner-gies évidentes pourraient, en unissant leurs forces, donner naissance à « un moteur franco-allemand à l’Europe, dans l’univers des jardins et des infrastructures vertes ». A suivre…

Ingenico fait alliance avec les Caisses d’épargne allemandes

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SANTÉLe Bordelais Implanet s’implante à Francfort La société bordelaise de technolo-gies médicales (implants vertébraux et implants de chirurgies du genou) Impla-net (côtée sur Euronext) s’implante sur le marché allemand avec la création de sa filiale à Francfort Implanet GmbH. Annon-cée fin juillet, cette création fait suite à l’ouverture d’une filiale au Royaume-Uni en juin. Estimé à 300 millions de dollars, le marché allemand du rachis dégénératif sur lequel est positionnée l’entreprise est le plus important d’Europe. Implanet sou-haite dupliquer en Allemagne son modèle développé en France et aux Etats-Unis par la mise en place d’un réseau de com-mercialisation mixte : vendeurs directs et agents commerciaux exclusifs. Implanet GmbH sera dirigée par Jana Heuer (10 ans d’expérience dans la chirurgie du rachis, elle est passée chez Paradigm Spine et K2M). « L’ouverture d’Implanet GmbH en Allemagne représente une nouvelle étape dans la mise en œuvre de notre plan stra-tégique 2018-2019 : ventes directes, sur les marchés clés européens, des produits Implanet et préparer l’intégration des pro-duits de notre partenaire L&K Biomed » commente Ludovic Lastennet, Directeur Général d’Implanet. La société bordelaise a réalisé 7,8 millions d’euros de chiffre d’af-faires en 2017. Elle emploie 46 personnes.

MODEFrance : le berlinois Curated shopping Group lance « l’habilleur moderne »Frankreichs Internet-Modemarkt wächst rasant. Die in Berlin-Kreuzberg ansässige Curated Shopping Group GmbH möchte an diesem Boom teilhaben und lanciert zum 1. September 2018 die Marke «Box31» (www.box31.fr) für französische Männer, die keine Lust auf anstrengende Shop-ping-Ausflüge und lästiges Anprobieren in engen Kabinen haben. Die Idee ist einfach: Shoppingmüde Männer lassen sich nach eingehender Analyse ihres Geschmacks durch professionelle Stylisten Looks von verschiedenen Modemarken kombinieren und nach Hause zustellen. Dort wählen sie in Ruhe aus und schicken zurück, was ihnen nicht gefällt. Die Curated Shopping Group hat mit diesem Geschäftsmodell reichlich Erfahrung gesammelt und ist bereits in sieben europäischen Ländern präsent. Frankreich ist Nummer acht.

SÛRETÉ Coopération entre l’IRSN et l’Institut franco-allemand de Saint-LouisL’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN, siège à Fontenay-aux-Roses, 9 sites en France ) et l’Institut franco-allemand de Saint-Louis ISL (spécialisé dans la détonique et la pro-tection balistique) ont annoncé le 6 août avoir conclu un accord de coopération dans le domaine de la détonique. Les deux instituts vont ainsi mutualiser leurs compétences sur le sujet, « acquérir de nouvelles données expérimentales, élar-gir leurs connaissances et accroître leur visibilité internationale ». Les deux insti-tuts participent déjà à des présentations communes. L’IRSN conduit notamment des études sur les ondes de souffle et les explosions en milieu semi-confiné et leurs effets sur les structures.

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Fusions & acquisitionsZusammenschlüsse & Übernahmen

Septembre September

BIENS D’ÉQUIPEMENTSKiloutou acquiert l’allemand GL Verleih NRW CologneQuelques semaines seulement après avoir repris le groupe Butsch Meier à Baden-Baden (lire notre édition de juin), le groupe nordiste Kiloutou a réalisé l’acquisition début juillet de la société GL VERLEIH NRW Cologne, spécialisée dans la location de matériels d’élévation. Le groupe français poursuit ainsi son ancrage sur le marché allemand, débuté par l’acquisition en 2016 de la société Starlift. GL VERLEIH NRW Cologne (18

personnes, plus de 100 machines d’élé-vation : nacelles, plateformes élévatrices articulées) intègrera progressivement le réseau d’agences de Starlift dans les prochaines semaines. Le groupe entend étendre ses positions dans d’autres régions du pays en « fédérant » de nouveaux acteurs locaux bien implan-tés dans leur territoire. « Avec cette approche, nous espérons couvrir rapide-ment la majeure partie de l’Allemagne par de nouvelles acquisitions » commente Olivier Colleau, Président Exécutif du groupe. Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de développement interna-tional engagée par le quatrième loueur européen en Pologne, en Espagne, en Italie et en Allemagne ces 5 dernières années. En 2017, Kiloutou (4500 per-sonnes) a réalisé 606 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte près de 500 agences (dont 437 en France, 30 en Pologne et 3 en Allemagne).

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DIGITALDevoteam s’offre Alegri International Service GmbHAprès avoir mis la main sur les sociétés fran-çaise D2SI et h o l l a n d a i s e TMNS ces deux dernières années, le fournisseur de services numériques Devoteam aiguise son appétit outre-Rhin en reprenant les actifs de la société de services numériques Alegri International Service GmbH dirigée par Andreas Radix. L’annonce a été faite le 12 juillet. Le mon-tant de la transaction n’a pas été commu-niqué. Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans l’objectif de la société dirigée par Stanislas de Bentzmann, co-fondateur et CEO de Devoteam, d’atteindre le milliard d’euros de chiffre d’affaires (650 millions annoncés cette année) d’ici deux ans (Plan Scale 2020). L’Allemagne est une des zones stratégiques de Devoteam qui compte atteindre rapidement 100 mil-lions d’euros de volume d’affaires outre-Rhin. Depuis son siège de Munich, Alegri (240 salariés pour 40 millions de chiffre d’affaires en 2018, taux de marge dans « la fouchette haute » selon l’acquéreur) accompagne les entreprises allemandes et internationales de tous secteurs dans leur transformation digitale autour des solutions Microsoft notamment. La socié-té qui est également active en Suisse et en Autriche opérera désormais sous la marque Devoteam-Alegri.

DISTRIBUTIONInmac Wstore repris par l’allemand BechtleLe revendeur de matériel informatique pour professionnels Inmac Wstore (dirigé par Jacques Théfo, propriété du groupe américain Systemax) et dont le siège social est à Roissy en France (420 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 400 sala-riés), est sur le point d’être repris par son homologue allemand Bechtle AG (siège à Neckarsulm, Bade Wurtemberg). Les deux sociétés ont signé le 11 juillet un protocole d’accord. Si la transaction aboutie, ce sera « la plus importante acquisition de l’his-toire de l’entreprise allemande », Bechtle s’installera parmi les cinq premières

entreprises informatiques sur le marché français. « Cette acquisition constituerait une étape importante dans la réalisation de notre Vision 2020, qui prévoit non seu-lement un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros et 10 000 employés, mais posi-tionne également Bechtle comme numéro 1 du commerce électronique européen » explique le Dr Thomas Olemotz , Pdg du groupe allemand qui possède déjà trois entités en France : direct Bechtle à Mol-sheim, Bechtle Comsoft (Paris, Sophia Antipolis, Nantes, Lille et Lyon) et ARP à Antony (région parisienne). La France est le troisième marché informatique en Europe après le Royaume-Uni et l’Allemagne.

SERVICESRhenus Office Systems fait son entrée sur le marché françaisLe 1er août 2018, Rhenus Office Systems, filiale du logisticien allemand Rhenus (4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017), a repris le prestataire français de services d’archivage, Archives Assistance Express dont le siège social se situe à Aubevoye (Eure), à 80 kilomètres de Paris. Fondée en 1996, l’entreprise dessert prin-cipalement une clientèle située en région parisienne et en Normandie. L’activité prin-cipale de l’entreprise familiale, dirigée par Rhéal Dupré : la gestion et l’archivage phy-sique de documents. Les collaborateurs d’AAE gèrent les archives confidentielles d’une centaine de clients dans un entrepôt de 9 000m². « La reprise d’AAE permet à Rhenus Office Systems de faire son entrée sur le marché français. En développant en permanence notre présence internatio-nale, nous sommes en mesure d’offrir à nos clients des solutions transnationales dans le domaine de la gestion de la documentation et de l’information » explique Gerrit Merten, Directeur international de Rhenus Office Systems. Rhenus Office Systems GmbH propose des services de logistique docu-mentaire. La société allemande accom-pagne ses clients de manière globale dans la gestion de leurs informations physiques et numériques, et dans la mise en œuvre de leur stratégie digitale.

Stanislas de Bentzmann, co-fondateur et CEO de Devoteam




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COSMÉTIQUEL’Oréal s’offre Logocos NaturkosmetikLe 1er août, le groupe cosmétique tricolore L’Oréal (siège Allemagne à Düsseldorf) a annoncé l’acquisition de la Pme allemande Logocos Naturkosmetik. Basée à Hanovre, Logocos a enregistré un chiffre d’affaires en 2017 de 59 M€ et emploie 340 per-sonnes. Avec ses deux marques “phares” de soin du corps Logona et Santé, Logo-cos est pionnière dans le domaine des cosmétiques naturels. Toutes ses marques sont vegan et certifiées bio avec des ingré-dients issus de l’agriculture biologique. Le montant de l’acquisition n’a pas été com-muniqué. Elle devrait être finalisée dans les

prochains mois une fois les autorisations réglementaires habituelles obtenues. L’Oréal fait savoir sa volonté de développer les marques de Logocos Naturkosmetik à l’international. Le groupe réalise plus d’un milliard de chiffre d’affaires outre-Rhin qui est l’un de ses premiers marchés hors de France. « L’intégration des marques de Logocos renforce notre expertise dans le domaine des cosmétiques naturels dans un marché où le désir des cosmétiques bio est parmi le plus élevé en Europe de l’Ouest » souligne Fabrice Megarbane, Directeur Général de L’Oréal Allemagne. Retrouvez l’interview de Fabrice Megar-bane dans notre édition de décembre 2017.

CONSTRUCTIONSaint-Gobain rachète HKOLe 1er août, Saint-Gobain (40,8 Mds € de chiffre d’affaires 2017, présence dans 67 pays, plus de 179 000 collaborateurs) a annoncé l’acquisition de la société alle-mande HKO (225 personnes, 39 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017) concepteur de systèmes d’isolation thermique à très haute température et de solutions de protection incendie (pour les secteurs de la construction, de l’industrie et de l’automobile). Basée à Oberhausen (à proximité de Essen et de Duisbourg),

HKO dispose de deux sites de production en Allemagne et de filiales commerciales en Chine, aux Etats-Unis et en France. En rachetant l’expertise d’HKO, le groupe tri-centenaire (il a célébré son 350ème anni-versaire en 2017) dirigé par Pierre André de Chalendar se positionne sur le marché de l’isolation thermique à haute température, un segment sur lequel il n’était pas encore présent. Dans le même temps, le géant du Btp a cédé une société d’installation verrière au Royaume-Uni, Glassolutions, qui ne faisait plus partie de sa ligne straté-gique. Le groupe français qui n’a pas réus-si à prendre le contrôle du groupe suisse Sika a entamé une grande réorganisation de ses activités (lire page 42).

E-HEALTHDoctolib übernimmt den französischen Wettbewerber MonDocteurNachdem das eHealth Start-up Doctolib im letzten Jahr das größte eHealth Invest-ment in ganz Europa verzeichnet hat, über-nimmt das junge Unternehmen nun den französischen Wettbewerber MonDocteur. Damit entwickelt sich Doctolib zu einer der weltweit größten Buchungsplattformen für Arzttermine. Ziel des Zusammen-schlusses ist die weitere Digitalisierung des Gesundheitssystems und ein leichte-rer Zugang zur Gesundheitsversorgung für Patienten in ganz Europa.

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Katrin Adt, nouvelle présidente de Smart Katrin Adt 46 ans, dont près de 20 passés au sein du groupe Daimler (vice-présidente des ressources humaines) remplacera Annette Winkler à la tête de Smart le 30 septembre prochain.

NominationsErnennungen

Deux nominations chez Audi FranceArnaud Guillet, 45 ans, a été nommé Chef de Département Commerce Audi France. Christophe Le Joncour, 50 ans, devient Chef de Département Après-Vente au sein de la filiale française de la marque allemande.

Jürgen Albersmann intègre la direction de Contargo GmbH & Co. KGDepuis le 1er juillet 2018, Jürgen Albersmann (47 ans), est l’un des nouveaux dirigeants de Contargo GmbH & Co. KG. Il était précédemment directeur de Contargo Neuss GmbH.Il remplace Konrad Fischer, 64 ans, qui quitte la holding et lui transfère l’ensemble de ses activités. Contargo exploite plus de 24 terminaux à conteneurs en Allemagne, en France et en Suisse.

Joachim Umlauf distinguéJoachim Umlauf, directeur du Goethe-Institut de Lyon, a reçu fin juin les insignes de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, en présence notamment de Nikolaus Meyer-Landrut, Ambassadeur d’Allemagne en France et de Dorothee Heidorn (Consule d’Allemagne à Lyon).


Joachim Herr nommé Directeur Général de BMW FinanceJoachim Herr a été nom-mé Directeur Général de BMW Finance au 1er

juillet 2018. Il succède à Jan Oehmicke. Joachim Herr a rejoint BMW Group en 2000 en tant que Responsable des Relations Investisseurs à Munich.

Lars Schlieper nouveau directeur du site de Sulo HerfordLe Dr. Lars Schlieper est le nouveau directeur du site de Sulo à Herford (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Le groupe Sulo appartient depuis 2007 à la division Environnement du groupe Plastic Omnium.

Circet : Jürgen Black, directeur du site de KarlsruheJürgen Black est le nouveau directeur du site allemand de Karlsruhe de la société française Circet spécialisée dans les réseaux télécoms fixes et mobiles.

Christelle Mialane, directrice de Mayser FranceChristelle Mialane est la nouvelle directrice de Mayser France (siège à Evry), la filiale française du groupe Mayser Sicherheitstechnik spécialisé dans les technologies de sécurité.

Un nouveau directeur RH pour Schott FranceSchott France, filiale du groupe allemand Schott a nommé Hervé Montelly, HR Country Manager Schott France, Division Pharmaceutical Systems & Tubing. Hervé Montelly est basé sur le site de production de Pont-sur-Yonne.

Matthias Ulbrich, directeur informatique de PorscheMatthias Ulbrich, ancien directeur informatique d’Audi, a été nommé

di-recteur informatique de Porsche, en remplacement de Sven Lorenz, et ce à compter du 1er septembre.


SERVICESALS rachète Delta Douane Le 6 août, la société allemande ALS Cus-toms Services (siège à Weil am Rhein, 12 succursales commerciales en Allemagne, en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse) a annoncé le rachat du spécia-liste français des opérations douanières, Delta Douane (siège à Rouen, bureaux dans les principaux ports et aéroports internationaux). Les deux sociétés de conseil aux entreprises en matière doua-nière, étaient déjà partenaires. « Cette rela-tion étroite s’est avérée bénéfique pour nos deux parties. C’est pourquoi nous avons décidé d’intégrer complètement

CHIMIEImpression 3D : double acquisition pour BASFBASF New Business GmbH (BNB), filiale de BASF a annoncé début juillet l’acquisition de la totalité des actions de deux sociétés partenaires : Setup Performance SAS basée à Lyon et Advanc3D Materials GmbH basée à Hambourg. Dirigée par François Minec, Advanc3D Materials possède un savoir-faire unique dans le domaine de l’impression 3D et propose des préparations et des poudres de plastique perfectionnées sur mesure destinées au frittage sélectif par laser (SLS). Setup Performance est le partenaire le plus important d’Advanc3D Materials pour le développement et la fabrication de matériaux SLS. Les deux entreprises seront intégrées dans BASF 3D Printing Solutions GmbH (B3DPS). Cette double acquisition marque une étape importante pour BASF dans le cadre de son expansion dans le domaine de l’impression 3D. « Suite à l’acquisition d’Innofil3D l’année dernière et au renforcement de notre présence sur le marché des filaments de matière plastique pour l’extrusion de couches, nous grandissons de manière similaire dans le domaine de la fusion de poudre. Ce nouveau portefeuille complète notre gamme existante et s’adapte parfaitement aux produits tels que le polyamide 11, polyamide 12 et polypropylène » détaille M. Dietmar Bender, Vice-président Fabrication et Technologie chez BNB. La production de pièces de plastique individuelles via la fabrication de couches d’additifs par un procédé d’impression 3D prend de l’ampleur dans l’industrie. Le frittage sélectif par laser (SLS) est une méthode de production qui utilise une conception structurelle en trois dimensions grâce à un laser qui dessine la forme d’un objet dans une poudre comme le polyamide.

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De gauche à droite : Robert Toussaint, Directeur général de Delta Douane | Olaf Metzger, Directeur général de ALS Customs Services, France | Fabrice Raimond, Directeur général de Delta Douane | Thomas Kaulbach, Directeur général de ALS Customs Services.


Septembre September

Delta Douane dans notre société. Cela nous permettra d’étendre notre réseau en France et de travailler plus avec les diffé-rentes régions françaises », avance Tho-mas Kaulbach, Directeur Général d’ALS Customs Services. « Ce rachat ouvre la porte à de nombreuses opportunités. Le rayon d’action d’ALS s’étend aux pays les plus importants du globe, en particulier en Europe et sur d’importants axes com-merciaux internationaux. Nous n’aurions pas pu en arriver là tous seuls », souligne Fabrice Raimond, Directeur Général de Delta Douane.


Ingenico se dote d’un Chief Operating OfficerLe groupe Ingenico qui vient de nouer une alliance avec le réseau des caisses d’épargnes allemandes, a nommé Nicolas Huss au poste de Chief Operating Officer (COO). Cette nouvelle fonction accélèrera la mise en cohérence des offres et l’efficacité commerciale du groupe. Nicola Huss est remplacé à la tête de la business unit « Retail » par Johan Tjärnberg.

Bruno Tourne nommé Vice-Président Communication d’AlstomBruno Tourne est le nouveau Vice-Président Communication d’Alstom, rattaché à Henri Poupart-Lafarge, Président directeur général du Groupe, depuis le 1er août 2018. Il succède dans cette fonction à Emmanuelle Châtelain.

Nouveau directeur financier chez Carl Zeiss AGZum 1. Oktober übernimmt Dr. Christian Müller die Position des Finanzvorstands der Carl Zeiss AG. Er folgt damit auf Thomas Spitzenpfeil (55), der das Unternehmen verlassen wird. Müller, der seit 2009 CFO der ZEISS Tochtergesellschaft Carl Zeiss Meditec AG ist, kam im Jahr 2002 als Leiter der Konzernfunktion Revision/Risikomanagement zur ZEISS Gruppe. Außerdem wird Justus Felix Wehmer Finanzvorstand der Carl Zeiss Meditec AG.

Zeiss France : Nicolas Sériès promuA compter du 1er octobre 2018, Nicolas Sériès prendra la direction de l’ensemble des structures de commercialisation et de services de Zeiss en France. Président de l’activité Vision Care en France depuis 2010, il conserve cette responsabilité en complément de son nouveau rôle.

Sandrine Duquerroy-Delesalle, présidente de La Boîte BoissonSandrine Duquerroy-Delesalle, 45 ans, Directrice Commerciale France, Allemagne et Benelux de Crown Bevcan Europe, vient d’être élue Présidente du Groupement d’Intérêt Économique (GIE) La Boîte Boisson.


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SERVICESGroupe UP s’offre les cartes prépayées de l’allemand GivveDirigé par Catherine Coupet, Pdg (photo) le groupe Up (siège à Genneviliers) poursuit son ancrage européen. Après l’acquisition de l’espagnol GrassRoots, c’est au tour de l’allemand Givve d’intégrer le groupe français (bien connu des salariés français) fournisseur d’avantages (tickets restau-rant etc…) pour les salariés. Jeune start-up créée en 2010 à Munich et dirigée par Patrick Löffler (qui reste en place) Givve (17 salariés) a réalisé 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017. La société a développé une plateforme d’automatisa-tion, de gestion et de distribution d’avan-tages aux salariés, associée à une carte de paiement multi-usages. L’entreprise reven-dique 6000 clients et 250 000 bénéficiaires de cartes prépayées en Allemagne, repré-sentant un volume d’émission de près de 42 millions d’euros. Cette acquisition per-met au groupe Up, déjà présent outre-Rhin depuis 2012, d’y élargir son panel de ser-vices à destination d’un plus grand nombre de sociétés et de salariés.

IMMOBILIERMunich : Nouvelle acquisition pour BNP Paribas ReimAprès avoir acquis un ensemble immobi-lier à Francfort au premier trimestre, BNP Paribas Real Estate Investment Mana-gement (REIM) récidive, à Munich cette fois avec l’acquisition de trois hôtels Ibis deux étoiles représentant 410 chambres. Les acquisitions (dont les montants n’ont pas été révélés) de deux établissements ont été opérées pour le compte de l’OPCI BNP Paribas Diversipierre et le troisième pour la SCPI Opus Real.

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Octobre Oktober


Back Market veut devenir le leader des produits “high tech” reconditionnés en Allemagne

Prix Espoir 2017 de la Fevad (fédération française du e-commerce) pour l’hyper croissance de son chiffre d’affaires (3 M€ pour son premier exercice en 2015 à 96 millions en 2017 !), Back Market (130 personnes) est une plateforme de vente de produits électroniques et électriques reconditionnés.

A son tour de table, plusieurs business Angels et références du e-commerce dont Thierry Petit co-fondateur de Showroomprive, Nicolas d’Audiffret, fondateur de Little Market, les fonds d’investissement Daphni, Eurazeo et le groupe Arnault auprès desquels la start-up a levé 41 millions d’euros en juin dernier. Thibaud Hug de Larauze, jeune co-fondateur de la start-up parisienne décrit son business model : « chaque produit proposé à la vente est contrôlé par un professionnel du reconditionnement. Nous avons audité et nous travaillons avec plus de 300 reconditionneurs professionnels situés en Europe et aux Etats-Unis, tels Asgoodasnew et remade par exemple. Ce réseau nous permet de proposer des produits en moyenne 30 à 70 % moins chers avec des garanties allant jusqu’à deux ans, introuvables sur le marché de l’occasion ». La start-up parisienne possède un bureau à New York et un autre à Bordeaux. Sa plateforme est disponible en cinq langues (français,

allemand, italien, espagnol et anglais). L’Allemagne et ses 80 millions d’habitant est un marché prioritaire. « Nous avons lancé la version allemande il y a un an et demi mais nous n’avons que 6000 produits référencés contre 30 000 en France. Les Allemands sont très sensibles aux questions environnementales et souhaitent consommer de manière responsable. Nous avons récemment recruté et localisé dans nos bureaux parisiens 5 Allemands (profils commercial, marketing et custom care) pour développer notre offre ». Porté par son dynamisme, et sur le point d’atteindre son équilibre financier d’ici 2020, Back Market ambitionne ni plus ni moins de devenir le leader mondial sur son secteur, ce qui passe par une fort développement outre-Rhin où Thibaud Hug de Larauze se donne deux ans pour devenir le leader du marché.

Thibaud Hug de Larauze, co-fondateur de Black Market

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BIENS D’ÉQUIPEMENTLa Barrière Automatique recherche des distributeurs en AllemagnePme lyonnaise (Limonest) de 80 personnes dirigée par Grégoire Harhoura, La Barrière Automatique (20,5 M€ pour 2018) conçoit, assemble et produit de multiples types de barrières (péage autoroutes, contrôle d’ac-cès à des sites, bornes de protection, etc.). Depuis la vague d’attentats, la demande en équipements de protection s’est envo-lée. La société a récemment mis au point la LBA B30 : une borne escamotable de plusieurs centaines de kilos capables de stopper un camion de 7,5 tonnes lancé à 80 km/h. Les capacités de production du site de Limonest sont passées de 5700 à 12 000 barrières. Le carnet de commande est plein et boosté par l’export. La Pme continue son internationalisation. Des recrutements de profils internationaux sont en cours tout comme en production. « En Allemagne, nous devons faire face à des concurrents locaux qui produisent des barrières de qualité. L’accès au marché est plus compliqué que dans d’autres pays latins. Mais nous avons de bons espoirs car nous fournissons déjà plusieurs filiales françaises de sociétés allemandes (Desi-gna, Barkmann…), l’objectif est de les convaincre de travailler avec nous en Alle-magne où nous allons par ailleurs mettre en place un réseau de distributeurs » résume Jean-marc Sanchiz, directeur communication et marketing.

On connaissait la “Frankreichstrategie” du Land de Sarre. Le 24 septembre, c’est la banque régionale franco-alle-mande SaarLB qui a dévoilé sa stratégie France, depuis Strasbourg. Un « Pôle franco-allemand » sera mis en place afin d’accompagner au mieux les investis-sements transfrontaliers sur l’ensemble des deux territoires. Au niveau du Grand Est, la SaarLB vise l’élargissement de ses activités en direction du Rhin Supérieur. « Notre axe stratégique franco-allemand se reflète clairement dans notre activité » assure Frank Eloy, membre du Comité de Direction de l’établissement.

Sur l’ensemble de la France, le volume des nouvelles affaires de la SaarLB avoisine les 500 M€. A partir de début 2019, le Pôle franco-allemand aura pour objectif d’acquérir une nouvelle clientèle de Pme sur l’ensemble des territoires français et allemands. « Nous voulons renforcer notre positionnement pour les investissements directs, explique Frank Eloy. Si, par exemple, une entreprise française souhaite racheter une entre-prise allemande, la SaarLB, grâce à sa connaissance approfondie des deux espaces économiques, est le partenaire idéal ». Bien entendu, l’ancrage régio-

nal demeure comme le rappelle Jochen Legleitner, directeur France : « La SaarLB a prévu de développer son engagement auprès des différents acteurs écono-miques. Concrètement, nous visons un élargissement de nos activités en direc-tion du Rhin Supérieur. D’après nous, le potentiel est là ». Strasbourg reste le centre névralgique de l’établissement bancaire binational.

Frank Eloy, membre du Comité de Direction de la SaarLB

FINANCES La SaarLB dévoile sa “Frankreichstrategie”


L’équipe de France du Bocuse d’Or en quête de la perfection, avec Winterhalter

Implantée en France depuis 1987, Winterhalter est spécialisée en concepts de lave-vaisselle profes-sionnels. Fort de ses liens puissants avec les professionnels de la gastronomie, l’entreprise allemande a choisi d’être partenaire de la Team France et de son candidat, Matthieu Otto. Rencontre avec le pré-sident de Winterhalter France, Edwin Verhulst.

Pourquoi avoir décidé de soutenir la Team France et Matthieu Otto ?

Edwin Verhulst : Cette décision a été prise de façon spontanée. J’ai fait sa connaissance lors d’un diner, la vielle de son épreuve pour le Bocuse d’Or France en septembre 2017, et j’ai tout de suite apprécié l’homme. Puis, après avoir vu son assiette lors de l’épreuve, et ce sans même connaître le résultat des délibérations, j’étais convaincu qu’il allait sortir vainqueur de ce concours et c’est ce qui s’est passé. Rapidement, j’ai eu le sentiment d’avoir affaire à une personne avec de grandes valeurs humaines et doté d’une incroyable qualité de travail.

Matthieu Otto, candidat à la Finale du Bocuse d’Or 2019, et Edwin Verhulst, Président de Winterhalter France.

Quelles sont les valeurs communes entre Winterhalter et la Team France ?

Nos deux entités se ressemblent sur bien des points : la

recherche de l’excellence et du travail bien fait, la de-termination ou encore l’esprit d’équipe. Nous sommes tous deux tournés vers l’avenir avec cette volonté de fournir une qualité de travail exemplaire sur le long terme. Tout cela, combiné avec de fortes valeurs hu-maines. Chez Winterhalter, le client est au centre de nos préoccupations. Toutes nos équipes ont pour ob-jectif de trouver la solution adaptée aux besoins des clients. La Team France, elle, a ce même désir de re-cherche de la perfection pour mettre Matthieu Otto dans les meilleures conditions.

Comment se matérialise l’implication de Winterhalter ?

Nous sommes un soutien quotidien pour la Team

France. Nous avons par exemple équipé le box d’en-traînement avec nos lave-vaisselle professionnels, ce qui leur permet de gagner du temps tous les jours pour

leur préparation. Nous avons également réalisé un film sur Matthieu Otto et les coulisses de sa préparation pour le Bocuse d’Or, La mesure de l’Or. Le deuxième volet est d’ailleurs en cours de tournage.

Comment ce partenariat se retranscrit au sein des équipes Winterhalter ?

Nos équipes sont mobilisées pour les accompagner, tant sur le plan matériel avec la maintenance des ma-chines, que sur le plan moral. Tous nos collaborateurs suivent avec attention les avancées de Matthieu et de son équipe. C’est une vraie fierté pour Winterhalter de partager cette aventure. Nous sommes tous derrière eux.

Quel message vous souhaiteriez faire passer à Matthieu Otto en vue du Bocuse d’Or ?

Je voudrais dire à Matthieu Otto, mais aussi à son commis, Louis de Vicari, que cette compétition n’est qu’une étape de leur expérience. C’est un regard por-té sur leurs capacités durant un laps de temps donné, celui du concours. Ils ne jouent pas leur vie mais cela va les aider à grandir pour la suite. Le psychologue amé-ricain Marshall Rosenberg disait que « la jouissance se trouve dans la souffrance ». Je leur souhaite donc une longue carrière d’épanouissement et de jouissance dans leur métier de chefs passionnés.

LE BOCUSE D’OR, L’ÉLITE DE LA CUISINE

Tous les deux ans, 24 jeunes chefs du monde entier s’affrontent à Lyon pour remporter ce prestigieux concours crée par Paul Bocuse en 1987. Leur objectif ? Réaliser des plats en 5h35 devant un jury composé de chefs venus de toute la planète. Et pour décrocher la plus pres-tigieuse compétition de cuisine tant convoitée, la route est longue : il faut tout d’abord fran-chir les sélections nationales, ce que Matthieu Otto a fait en 2017. Puis affronter ses pairs européens. Le Mosellan a ainsi fini 5e au clas-sement Europe et a remporté le prix du meil-leur plat pour son entrée. Prochaine et dernière étape donc, le Bocuse d’Or, à Lyon, les 29 et 30 janvier prochain lors du Salon de l’hôtellerie et de la restauration (Sirha).

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Octobre Oktober


DIGITALWikicampers s’assure avec Allianz vers l’AllemagnePlateforme collaborative de location de camping-cars, vans et fourgons entre particuliers, Wikicampers a été créée à Bidard (Pays Basque) en 2012 par deux amies : Marion Woirhaye et Fanny Cou-ronné. Sur le modèle d’AirBnB, le service (site et application) permet aux proprié-taires de louer leurs véhicules à des par-ticuliers. « Nous gérons l’ensemble de la transaction financière, nous établissons le contrat de location entre le proprié-taire et le loueur qui réalisent l’état des lieux le jour du départ » résume Marion Woirhaye. Le propriétaire est réglé trois

partenariat avec Allianz est en passe d’être étendu au marché allemand. Courant 2019, les deux fondatrices, qui ont réalisé une levée de fonds fin 2017 auprès d’investisseurs régionaux, envi-sagent de créer un bureau outre-Rhin avec du personnel local, « soit dans la Région Rhénanie-du-Nord-Westphalie, soit sur Berlin ». Wikicampers emploie une vingtaine de personnes et a réalisé 6 M€ de volume d’affaires en 2017 et prévoit une croissance de +30% cette année.

SERVICESZest, l’appli RH débarque en AllemagneLibérer la parole des salariés, lever les barrières à leur épanouissement et ré-engager les collaborateurs dans leur entreprise, tel est le concept de Zest-meUp, start-up parisienne créée en 2015 par Christophe Bergeron, Guil-laume Nery et Pierre Henri Freyssingeas. « L’outil est centré sur l’humain. Via une application, les salariés remplissent un questionnaire en ligne en moins de 10 minutes. Les questions portent sur leur vécu, leurs objectifs, les points d’amé-lioration de leur poste etc…. Les résul-tats sont transmis à leurs managers et permettent de mettre en place des plans d’action. L’outil complète ou rem-place même parfois l’entretien annuel. Il fait donc gagner beaucoup de temps aux DRH » résume le cofondateur, dix années d’expériences dans les res-sources humaines. ZestmeUp a déjà convaincu une centaine de clients, « dont 80% de grands comptes : Axa, Henkel, EDF, en France mais aussi à l’étranger : EY Pologne, Decathlon en Asie. Zest-meUP devrait réaliser 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires en 2018, pour 20 salariés de 6 nationalités différentes. Fin 2017, elle a levé 800.000 euros (auprès de business Angels et de professionnels du recrutement) pour financer son déploie-ment international : Allemagne, Suisse et Canada. « L’Allemagne est un marché clé en Europe. Notre objectif à moyen terme est de réaliser 50% de nos ventes hors de France d’ici 2020, l’Allemagne devrait

nous générer 20% de notre business. Nous y avons fait nos premiers pas en 2017 via une société de conseil de Düs-seldorf qui nous a trouvé un distributeur, la société P-Manent Consulting GmbH, laquelle commercialise une solution de recrutement complémentaire à notre outil, et avec laquelle nous commençons à déployer nos solutions ».

E-MOBILITÉEasyMile déploie sa navette autonome dans le Schleswig-HolsteinCréé en 2014 à Toulouse, le fabricant de navettes électriques autonomes Easy-Mile (dirigé par Gilbert Gagnaire) s’est fait connaître pour sa navette autonome, sans conducteur, EZ10 pouvant transpor-ter jusqu’à 15 personnes et déployée sur plus de 200 sites dans le monde. Easy-Mile compte désormais 150 employés dans cinq bureaux (Toulouse, Berlin, Denver, Singapour et Melbourne). Depuis quelques semaines, la navette auto-nome EZ10 est en service au GreenTEC Campus, un parc d’activités de 11 acres

situé dans le Land du Schleswig-Hols-tein (Nord de l’Allemagne). Par ailleurs, la start-up vient d’accueillir Bpifrance à son capital. La banque publique a investi 6,5 millions d’euros au capital de la société concurrente de Navya. En 2017, Alstom avait investi 14 millions d’euros dans la société, tout comme l’équipementier allemand Continental devenu actionnaire quelques mois plutôt.

jours après le début du contrat de loca-tion. Le site prélève une commission de 15% par opération. « Nous avons noué un partenariat avec l’assureur Allianz. Le camping car est assuré tout risque pen-dant la période de la location ». Plus de 3000 véhicules sont recensés sur www.wikicampers.fr . « Nous avons enregistré 7000 transactions en 2017 et devrions dépasser les 10 000 en 2018 ». L’avenir de Wikicampers passe par l’Allemagne, « pays qui dispose le plus de véhicules immatriculés en Europe. Les Allemands sont très friands du camping-car et sont de plus de en plus ouverts au collabora-tif. Dans un premier temps, nous allons faire connaître nos services à la clientèle allemande en France, puis nous propo-serons nos services en Allemagne ». Le

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FINANCESPlacement privé de 6,2 millions d’euros pour Global BioenergiesLe 21 septembre, Global Bioenergies (Euronext Growth : ALGBE) a annoncé « le succès d’un placement privé auprès d’investisseurs qualifiés. La Société a placé 560.694 actions nouvelles d’une valeur nominale unitaire de 0,05 €, au prix unitaire de 11,13 €, prime d’émis-sion incluse, pour un montant total d’environ 6,2 M€ représentant 12,4 % du capital social de la Société post-opération » explique le groupe dirigé par Marc Delcourt. Les fonds levés vont permettre la poursuite du programme Isobutène (fabrication biologique d’Isobu-tène qui peut être transformée en carburants). Global Bioenergies est l’une des seules entreprises au monde a avoir développé un procédé de conversion de ressources renouvelables en hydrocar-bures par fermentation. Depuis plusieurs années, elle expérimente ces procédés sur son démonstrateur industriel de Leuna, près de Leipzig en Allemagne et coopère avec des constructeurs automo-biles, tels Audi. La société prépare la construction d’une usine via une co-entreprise (IBN‐One) avec Cristal Union. « Notre innovation est en train d’atteindre la maturité industrielle et va compter dans le paysage économique et environnemental » souligne Marc Del-court. L’augmentation de capital est effectuée par émission d’ac-tions ordinaires sans droit préférentiel de souscription.

INGENIERIESegula Technologies négocie avec PSA/Opel la reprise du site de RüsselsheimDébut septembre, le groupe d’ingénierie français Segula Tech-nologies (11 000 collaborateurs, 140 sites dans le monde) et PSA/Opel ont annoncé avoir entamé des discussions concernant un potentiel partenariat stratégique dans l’objectif de créer un cam-pus d’ingénierie européen et un centre d’excellence à Rüsselsheim. Selon l’équipementier dirigé par Laurent Germain, 2000 salariés de l’actuel centre R&D du site pourraient être repris. Segula devien-drait le partenaire développement du constructeur à Rüsselsheim et Dudenhofen. « Ce projet permettrait de regrouper le développe-ment et les tests de véhicules complets, l’ingénierie et les tests de moteurs / groupes motopropulseurs » expliquent les deux parties. De plus, il pourrait être étendu à d’autres secteurs (rail et énergie). Segula dit s’engager à appliquer la clause de protection contre les licenciements, convenue jusqu’en juillet 2023. De son côté, Michael Lohscheller, CEO d’Opel dit vouloir discuter en détail de cette pro-position avec ses partenaires sociaux.

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MÉDICALTheraclion équipe des universités allemandesLa société française Theraclion (siège à Malakoff, 34 personnes dont la moitié de chercheurs, dirigée par David Caumartin) est spécialisée dans la conception d’équipe-ments médicaux innovants dédiés à l’écho-thérapie. Elle est connue dans le monde médical pour son Echopulse®, dispositif qui permet de traiter des tumeurs cancé-reuses par ultrasons focalisés sous guidage échographique. La société travaille sur des programmes européens de recherche (pro-gramme Eurostars) en coopération avec différents centres de recherche et univer-sités allemandes. Son projet de recherche High Intensify Focused Ultrasound (HIFU, 1,7 millions d’euros dont 40% subventionné par l’Union européenne) a été sélectionné et sera développé sur 3 ans en coopération avec le «Fraunhofer Institute for Medical

(1) Philippe Cotleur et (2)Jean-Michel Couchot, associés de RSM

Image Computing (MEVIS), le «Innovation Center Computer Assisted Surgery» (ICCAS - Universität Leipzig) et la PME Mediri. Par ailleurs, Theraclion a signé un accord com-mercial avec l’hôpital universitaire « klinikum rechts der Isar » de la Technische Universi-tät München (TUM), l’une des universités les plus renommées d’Allemagne. « Nos colla-borations avec ces grandes universités alle-mandes constituent une étape importante dans notre stratégie visant à faire de l’Alle-magne le principal marché de notre techno-logie pour les indications clés » commente David Caumartin.

CONSEILRSM renforce sa présence dans le Grand Est et “muscle” son German deskLe 1er octobre, le cabinet de conseil d’audit et d’expertise-comptable RSM a annoncé son implantation à Strasbourg. Le cabinet

installe une nouvelle équipe au sein de la métropole grâce à l’acquisition de nou-veaux locaux. Comptabilisant plus de 100 collaborateurs dans l’Est, RSM consolide ainsi en Alsace ses expertises, tant fonc-tionnelles que sectorielles, au service de ses clients. Déjà présent à Colmar, où se situe le bureau principal de RSM dans le Grand Est, le réseau recrute une nouvelle équipe spé-cialisée en expertise comptable et juridique. Dirigé par Christine Gress, associée de RSM et expert-comptable, ce bureau est struc-turé pour accueillir près de 20 collabora-teurs, à terme. Avec cette implantation, RSM consolide son German Desk, pôle spéciali-sé dans l’accompagnement des entreprises franco-allemandes, avec le recrutement de plusieurs collaborateurs bilingues.

Cette première mondiale a fait la Une des journaux. Le 16 sep-tembre, l’équipementier Alstom a inauguré son premier train commercial à hydrogène. L’événement a eu lieu à Bremervörde en Basse-Saxe en présence notamment de Bernd Althusmann Ministre de l’Economie et des transports du Land et des autorités des transports régionales : Landesnahverkehrsgesellschaft Nie-dersachsen (LNVG, qui a acheté 14 trains pour un montant de 81 millions d’euros) et Eisenbahnen und Verkehrsbetriebe Elbe-Weser (EVB) qui ont soutenu le projet de l’équipementier ferroviaire.

De la vapeur d’eauConstruit sur le site industriel de Salzgitter de l’équipementier fer-roviaire, le train Coradia iLint est équipé de piles à combustible qui transforment l’hydrogène et l’oxygène en électricité, éliminant ainsi les émissions polluantes. Deux de ces trains devaient entrer en service commercial, dès le lendemain de l’inauguration. Les trains Coradia iLint seront exploités, pour le compte de LNVG, sur une ligne de près de 100 kilomètres reliant Cuxhaven, Bremerhaven, Bremervörde et Buxtehude, et remplaceront ainsi l’actuelle flotte diesel d’EVB. « Les nouveaux trains seront ravitaillés dans une sta-tion mobile de distribution d’hydrogène. L’hydrogène gazeux sera injecté dans les trains depuis un conteneur en acier d’environ 12 mètres de haut, près des voies en gare de Bremervörde. Avec un plein, les trains auront une autonomie totale de 1 000 kilomètres, ce qui leur permettra de circuler sur le réseau durant toute une jour-née » détaille Alstom. « C’est une révolution pour Alstom et pour la mobilité de demain. Le premier train à hydrogène au monde entre

en service commercial et il est prêt pour la production de série », souligne Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom. Le train Coradia iLint annonce une nouvelle ère dans le transport ferroviaire à ‘zéro émis-sion’. C’est une innovation née d’un travail d’équipe franco-allemand, l’illustration d’une fructueuse collaboration transfrontalière ». Bernd Althusmann a souligné « l’efficacité opérationnelle de la technologie des piles à combustible en service quotidien. Nous ouvrons la voie à un transport ferroviaire d’avenir majoritairement écologique et sans émission ». En effet, le train n’émet que de la vapeur d’eau.Le gouvernement fédéral a activement soutenu le développement et les essais de la nouvelle technologie de propulsion en Basse-Saxe. Il a ainsi injecté des fonds du Programme national de l’innovation pour la technologie des piles à combustible et l’hydrogène. « Pour EVB, cet événement marque l’entrée dans l’ère de la mobilité sans émission » a commenté Marcel Frank, Directeur général d’EVB.

1000 Km Alstom lance ses premiers trains de voyageurs à hydrogène en Basse-Saxe

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Créations & Coopérations


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BIENS D’ÉQUIPEMENTGruau crée Gruau Deutschland GmbH

A l’occasion de l’IAA de Hanovre qui s’est tenu du 20 au 27 septembre, le constructeur-carrossier de véhicules utilitaires Gruau (créée en 1889, 271 M€ de chiffre d’affaires en 2017, 1500 collaborateurs, 150 distributeurs dans le monde), a annoncé la création de sa filiale allemande Gruau Deutschland. La création de cette filiale outre-Rhin qui sera basée à Cologne est une étape décisive dans la volonté du fabricant de véhicules utilitaires de devenir un acteur incontournable de la mobilité des professionnels sur le plan international. Le groupe lavallois est déjà présent en Espagne, en Pologne, en Algérie, aux Etats-Unis et en Italie (sites industriels). Outre-Rhin, le groupe distribue ses produits depuis 18 mois. La nouvelle filiale importera les produits Gruau adaptés au marché allemand en s’appuyant sur un réseau déjà constitué d’une dizaine de carrossiers-distributeurs répartis sur tout le territoire. « D’ici 5 ans, nous visons ainsi une hausse de 30 % du chiffre d’affaires - à environ 400 millions d’euros - dont 40 % seront réalisés hors de nos frontières. Pour y parvenir, notre groupe capitalisera sur sa capacité à innover dans le développement de solutions adaptées aux besoins des professionnels, en intégrant les spécificités de chaque pays » résume Patrick Gruau, le président du groupe qui a présenté 13 nouveautés lors de l’IAA à Hanovre (dont l’ambulance connectée Wizy).

BIENS D’ÉQUIPEMENTCircet ouvre une nouvelle filiale Outre-RhinEn juin, le créateur de réseaux télécoms à très haut débit Circet annonçait l’ou-verture d’une filiale en Allemagne à Kan-del, en Rhénanie-Palatinat, à environ une heure de Strasbourg. La direction des activités du groupe dirigé par Philippe Lamazou (3200 collaborateurs pour 776 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017) outre-Rhin a été confiée à Fabien Ferster, jusque-là directeur de projet sur le compte SFR en France. « Circet Deutschland démarre ses activités de déploiement de réseaux FTTH (fibre jusqu’à l’abonné) pour Deutsche Tele-kom avec un premier chantier non loin

SERVICECDC Arkhineo poursuit son développement outre-RhinFiliale de la Caisse des dépôts, CDC Arkhineo agit comme tiers de confiance numérique. « Nous garantissons la conservation de l’intégrité des données de nos clients, avec un engagement de conservation sur la durée, qui peut-être de dix ans ou plus et une disponibilité 24h/24h en mode Saas grâce à nos data-centers. Nous proposons un service d’archivage à valeur probatoire. En 2018, nous avons plus de 2 milliards de données archivées » explique Charles du Boullay, CEO (en photo). La clientèle ? Des admi-nistrations et entreprises qui, le plus sou-vent, adhèrent au service d’archivage via des prestataires de services de confiance tels Docusign, People Doc, Pixid, SAP ou encore Coffreo ».

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de Sarrebruck et de belles perspectives à venir sur l’ensemble du territoire alle-mand » indique Circet. Afin d’accompa-gner sa clientèle allemande, la société a lancé fin août, son site en version alle-mande, www.circet.de.

SERVICECréation de MT France-DeutschlandMurielle Taisne, française installée en Alle-magne depuis 27 ans a lancé MT France-Deutschland, société privée d’accompa-gnement des entreprises fran-çaises et allemandes (déve-loppement commercial, recrutement international et coaching intercultu-rel). Ces six dernières années, Murielle Taisne travaillait au bureau de représentation de la banque française CIC à Francfort. MT France-Deutschland est basée à Franc-fort.

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En 2016, nombre de clients d’Arkhineo ont commencé à avoir des velléités de déve-loppement sur les marchés internatio-naux, notamment vers l’Allemagne. « Nous avons décidé de les accompagner dans leur développement même si l’externali-sation de l’archivage des données en Alle-magne n’est pas chose courante quand bien même la législation l’autorise. Nous avons donc ouvert un bureau fin 2017 à Stuttgart avec le recrutement d’une com-merciale, puis avons installé un data cen-ter dédié au marché allemand à Francfort, nos prospects locaux préférant largement savoir leur données hébergées sur leur sol. Notre plateforme est en production depuis le début de l’année ». CDC Arkhineo pour-suit deux objectifs outre-Rhin, « continuer à accompagner nos clients, tout en deve-nant un acteur local afin de démarcher de nouveaux prospects allemands ».



FINTECH Qonto va s’implanter en Allemagne en 2019

Le secteur de la fintech est marqué par l’essor des banques en ligne comme Fidor (propriété du groupe BPCE), N26 ou encore Qonto, la nouvelle banque à destination des Pme et des indépen-dants. Créée en 2016 par Alexandre Prot et Steve Anavi (en photo), la start-up parisienne a déjà levé 32 millions d’eu-ros auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) et des fonds Alven et Valar depuis sa création (dont 20 millions cet été). Dans un entretien au quotidien les Echos qui leur consacre un portrait, les deux fondateurs annoncent leur volonté d’internationalisation. En 2019, Qonto (dont le chiffre d’affaires n’est pas communiqué) va s’implanter en Allemagne en Espagne et en Italie. La banque en ligne revendique déjà 25 000 clients attirés par les services et les coûts attractifs qu’elle propose. Elle devrait

recruter plus de 100 personnes d’ici un an. Les deux fondateurs entendent pro-poser, en plus des services de banque en ligne classiques, de nouveaux services de gestion (comptabilité par exemple).

BIENS D’ÉQUIPEMENTSArcure ouvrira une filiale commerciale outre-Rhin en 2019Concepteur de la blaxtair, une caméra dotée d’une intelligence artificielle embar-quée qui détecte la présence humaine et qui se place sur les véhicules de chan-tiers, industriels et chariots élévateurs dans des environnements “off-road”, la société parisienne Arcure adresse les principaux constructeurs mondiaux d’engins (Caterpillar, Fenwick, Junghein-rich, Liebherr…). « 30% de nos ventes sont réalisées hors de France : Japon, Allemagne, Grande-Bretagne. Les princi-paux constructeurs, qui sont nos clients, sont américains, japonais et allemands, raison pour laquelle nous devons être sur leurs marchés » résume Franck Gayraud, dg de cette société (présidée par Patrick Pansuy) d’une trentaine de personnes (réparties entre Paris et le site de pro-duction d’Evreux). Arcure enregistre une

croissance moyenne « de + 70 % par an sur ces cinq dernières années », avec un chiffre d’affaires qui devrait approcher les 9 millions d’euros en 2018. Positionnée sur ce qui sera dans quelques années le marché du véhicule industriel autonome, elle ambitionne de se développer sur deux marchés clés : les Etats-Unis et l’Alle-magne. Outre-Rhin, un distributeur est déjà en place. « Nous souhaitons désor-mais créer une filiale commerciale qui des-servira l’Allemagne mais aussi l’Autriche ». Trois recrutements (animateur de réseau, deux ingénieurs commerciaux pour les constructeurs et grands comptes) seront réalisés d’ici janvier 2019, date à laquelle les deux fondateurs (accompagnés de trois fonds d’investissement : Supernova, Innocap Gestion et Siparex) espèrent créer leur nouvelle entité allemande. Pour l’heure, ni le lieu d’implantation, ni le mode de financement (autofinancement, levée de fonds, entrée en bourse), n’a été acté. « Nous étudions toutes les possibilités » explique Franck Gayraud.

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Opinion Meinung

Daniel Cohn-Bendit plaide pour un Erasmus pour tousUnfähigkeit von Paris und Berlin, ein wahrhaftes politisches Projekt Europa Wirklichkeit werden zu lassen; Kritik an den Institutionen in einem Frankreich, das sich nicht reformieren lässt; Aufsplitterung der politischen Landschaft in Deutschland; Erstarkende nationalistische Tendenzen bedrohen Europa, die Gelbwesten in Frankreich... Der ehemalige Europaabgeordnete und deutsch-französische Umweltpolitiker spricht alle Sorgen unserer Gesellschaft an und hat eine Botschaft, die optimistisch stimmt: die Zukunft Europas liegt in der Jugend, die diese europäische Identität in sich tragen wird, welche heute noch nicht existiert. Er schlägt vor, einen europäischen Fonds einzurichten, um ein

„Erasmus für alle“ ins Leben zu rufen.

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Lors du dernier Congrès des dirigeants allemands en France organisé le 7 novembre à Lyon par le Centre d’affaires franco-allemand Villafrance, Daniel Cohn-Bendit s’est exprimé sur l’état de l’Europe, de l’incapacité de Paris et Berlin à avan-cer de concert sur les grandes questions politico-économiques, et sur l’impor-tance de favoriser l’émergence d’une identité européenne auprès des jeunes générations, principal rempart à l’avenir contre la montée des populismes, du repli nationaliste et du risque d’éclatement du projet européen, havre de paix voulu par les dirigeants allemands et français au len-demain de la Seconde guerre mondiale.

« Es gibt einen Bruch »

« Les Européens ont construit l’Europe monétaire mais sans Europe politique » rappelle-t-il. « Pendant des années, avec Helmut Kohl, les Allemands ont fait des

propositions pour faire avancer l’Europe politique mais en partant de leur propre perception politique. En France, que ce soient les présidents Chirac, Sarkozy ou Hollande, les Français étaient aux abon-nés absents, cultivant l’idée que la souve-raineté européenne devait être au service de la souveraineté française. Aujourd’hui, le président Macron, depuis son discours de la Sorbonne veut définir cette souve-raineté européenne en lui donnant une dimension politique, en dotant l’Europe d’un ministre des finances de la zone Euro.

Mais cette fois, ce sont les Allemands qui ne répondent pas. Il y a une rupture. Dans la société allemande existe toujours cette suspicion que les Français veulent faire “les poches des boches” » résume “Dany” avec son franc-parler caractéristique.

« La décomposition politique à laquelle nous assistons en Allemagne avec les deux partis historiques, la CDU et le SPD qui ne parviennent plus à diriger le pays en constituant une coalition avec un troi-sième parti, fait que l’Allemagne est inca-pable de prendre des décisions ». Or c’est justement des décisions du “couple” ou du “tandem” franco-allemand dont l’Eu-rope a besoin afin de retrouver une unité. Encore faut-il que les dirigeants européens reconnaissent leurs erreurs. « Dans la crise migratoire, ils se sont retranchés derrière le Traité de Dublin et ont laissé l’Italie se débrouiller seule. Aujourd’hui, on a un Salvini… ». Quand Macron dit « ça rappelle

les années 30 » en référence à la montée des nationalismes et des protectionnismes en Europe, au Brésil, aux États-Unis, au Royaume-Uni (Brexit), « c’est vrai et faux à la fois » analyse le septuagénaire (73 ans). « La crise n’est pas la même qu’en 29. Orban refoule les valeurs européennes mais, en même temps, ne veut pas sortir de l’Union européenne. Il y a cette contradiction : d’un côté on dézingue l’Europe, mais de l’autre on veut y rester. Les dirigeants voient ce que donne le Brexit. Il est donc important que la France et l’Allemagne fassent des proposi-

tions pour sortir de cette situation et redon-ner de la force à l’Europe ».

Mitbestimmungsbedarf an französischen Unternehmen

Quelques semaines avant le début de la grogne sociale des Gilets jaunes (cf enca-

dré), celui qui, dans l’esprit de beaucoup, incarne la contestation sociale de mai 68 expliquait les raisons pour lesquelles « la France n’arrive pas à se réformer ». Et de critiquer vertement les corps intermé-diaires. « En France, nous avons deux syndicats qui sont complètement inamo-vibles : la CGT et le patronat français. Ils sont incapables de trouver des compro-mis, c’est là le problème de la France » résume-t-il. Des paroles qui trouvent écho dans les revendications des Gilets jaunes, lesquels renvoient dos à dos ces corps

« In Frankreich muss die Liberalisierung des Arbeitsmarktes von Mitbestimmung im Unternehmen begleitet werden. Gewerkschaften und Arbeitgeberverbände sollten nicht versuchen, ihre Ansichten aufzuzwingen, sonst funktioniert es nicht ».


intermédiaires auxquels ils ne font plus confiance. Celui qui a décliné le poste de Ministre de l’Écologie après la démission de Nicolas Hulot le 28 août 2018, pointe « la différence de conception de la démo-cratie sociale en France et en Allemagne. La France a instauré le Smic au lende-main de la Seconde guerre mondiale. L’Allemagne a toujours refusé*. Schröder ne l’a pas fait lorsqu’il a flexibilisé le mar-ché du travail au début des années 2000. Tous les deux ans, les partenaires sociaux allemands décident de l’augmentation du salaire minimum. En trois semaines, tout est réglé. En France, patronat et syndicat sont incapables de se mettre d’accord. La CFDT est le seul syndicat responsable. C’est le grand problème de l’économie française… Il faut que les Français com-prennent que la libéralisation du marché du travail doit s’accompagner par de la cogestion (Mitbestimmung) dans l’entre-prise. Syndicats et patronats ne doivent

pas chercher à imposer leur vue, sinon cela ne fonctionnera pas ». Alors que le chômage de masse persiste en France, « le système de formation professionnelle ne fonctionne toujours pas. En Allemagne, 40% des réfugiés accueillis depuis 2015 ont été intégrés sur le marché du travail grâce au système dual de la formation » rappelle-t-il. Sous conditions (qualifica-tion, autonomie financière, maîtrise de l’allemand), l’Allemagne ouvre clairement ses portes aux travailleurs qualifiés issus de l’immigration. Fin décembre, un pro-jet de loi sur l’immigration économique, a été déposé et sera débattu cette année au Buntestag. Selon l’agence fédérale allemande pour l’emploi, le pays aura besoin, chaque année de 400 000 travail-leurs issus de pays non européens, et ce jusqu’en 2050.

Au-delà de ces sujets d’actualité, pour l’ancien leader écologiste, la principale

« Während der Flüchtlingskrise haben sich die europäischen Regierungschefs hinter dem Dubliner Abkommen versteckt und Italien allein gelassen. Heute haben wir einen Salvini… »

*En Allemagne, le salaire minimum a été instauré en 2015

faiblesse de l’Europe tient dans l’absence d’identité européenne de ses citoyens. D’où son idée de créer un « Erasmus pour tous », financé par l’Union européenne, c’est-à-dire, les gouvernements mais aussi, par les entreprises, « car cette res-ponsabilité n’incombe pas seulement aux pouvoirs publics ».

Einen Fonds einrichten, der ein Erasmus für alle finanziert

Il appelle à la création d’un fonds euro-péen, comme il en existe pour l’innova-tion ou la recherche par exemple. « Si une jeune néerlandaise d’origine turque rencontre lors d’un séjour Erasmus à Montpellier un jeune homme maghrébin qui fait des études de médecine et qu’ils fondent une famille en France ou dans un autre pays, de quelle nationalité seront leurs enfants ? Ni Néerlandais, ni Turcs, ni Français, ils seront Européens ! Pour donner un sens à l’Europe, il faut des jeunes qui puissent s’identifier davantage à l’Europe ».

Propos recueillis par Sylvain Etaix

GILETS jaunesCourant décembre, au plus fort du mouvement des Gilets jaunes qui a fait au total 10 morts, des centaines de blessés, plusieurs milliers d’interpellations (3747 condamnations et 216 emprisonnements) suite à des scènes de guérillas urbaines que la France n’avait plus vécues depuis mai 68, Daniel Cohn-Bendit a multiplié les apparitions dans les médias, dénonçant le risque selon lui, de “tentation autoritaire” qu’il percevait dans le mouvement contestataire. Pour lui, mai 68 et décembre 2018 ne sont pas comparables. « Jamais en 68, quelqu’un aurait menacé de mort quelqu’un qui voulait discuter. S’il y a des gilets jaunes qui veulent négocier et qu’ils n’y vont pas parce qu’ils ont peur pour leur vie, le type de société qui peut émerger de ces tendances, moi, ça me fait peur » expliquait-il le 4 décembre 2018 sur France Inter. L’ancien euro-dépu-té a vertement critiqué le manque d’expérience poli-tique d’Emmanuel Macron, qu’il a pourtant soutenu lors de sa campagne.

« Il doit se remettre en cause… et faire autrement. Il est temps de tout remettre sur la table : l’ISF, toute la fisca-lité... Et de « faire évoluer cette 5e République », avec l’introduction de la proportionnelle. Le 10 décembre, Emmanuel Macron annonçait ses mesures pour le pouvoir d’achat des plus modestes. Le président a sur-tout entendu la rue, et peut-être aussi les conseils de l’ex-leader de mai 68, que l’on sait proche du couple présidentiel. Mais la trêve des confiseurs n’aura été que de courte durée. Samedi 5 janvier 2019, l’acte VIII de la contestation a été marqué par de nouveaux incidents à Paris et dans les grandes villes de province. Le grand débat national apportera-t-il des réponses au conflit ?

« Attention à la tentation totalitaire »

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Deutsch - französische Wirtschaftsakteurewww.acteursdufrancoallemand.com

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Digitalisation et innovation la filiale allemande de HELPLINE SAS démarre avec succès everience GmbH, la filiale du groupe IT Français HELPINE SAS, a lancé ses activités en septembre 2015 à Darmstadt près de Francfort. La décision a été prise de commencer avec le portefeuille des Desktop Services*. Il s’agit d’un marché fortement convoité et saturé en Allemagne, la décision comportait donc des éléments de risque pour le départ de la nouvelle filiale.

La société s’est implémentée avec suc-cès. La troisième année va clore avec un chiffre d’affaires local de plus de 3 mil-lions d’euros et un résultat annuel posi-tif. Son effectif de presque 70 personnes est réparti sur trois pays : Allemagne, Belgique, Hollande avec un centre de services en Roumanie. Les perspectives sont très positives, et la croissance pré-vue pour 2019 est de + 35%. Bref, la dyna-mique est enclenchée !

Des services de qualité proposés par des équipes franco-allemandes…

Quels étaient donc les clés du succès de ce démarrage réussi ? Le groupe avait pu acquérir auprès de ses clients français deux affaires initiales qui ont permis la mise en place d’une “masse critique”. Les deux clients locaux étaient ravis de pouvoir être servis par une structure allemande proche de leurs centres de décisions. La première étape, première clé de succès, a été de s’assurer d’une livraison de services de qualité avec un management local. L’équipe de management d’everience GmbH est constituée de profils franco-allemands, deuxième clé de succès. Aux challenges que rencontrent les filiales allemandes de nos clients se rajoutent les challenges internes au groupe. La prise en compte des aspects interculturels est primordiale pour une collaboration franco-allemande réussie. C’est ce qui a été fait à la satisfaction des clients et des collabora-teurs des deux côtés du Rhin.

Autre clé de succès déterminante : la contri-bution du groupe sur les sujets de la digita-lisation et de l’innovation. HELPINE SAS est l’un des seuls leaders du Desktop Service à avoir un directeur d’innovation dédié, qui fait une recherche de marché permanente sur des solutions pour digitaliser la “User Experience” des utilisateurs servis par le Desktop Service du groupe. Ces éléments ont été repris par le management local d’everience.

L’engagement du groupe

everience GmbH a développé sur cette base une offre de consulting pour accom-pagner les clients allemands dans leur optimisation du Desktop Service. Les pro-jets permettent la mise en place rapide de portails de support pour les utilisateurs, avec un catalogue de services claire-ment défini, la transparence sur les tickets ouverts, une plateforme de “self help” pour rapidement trouver des solutions et une automatisation de services pour accélérer les résolutions de tickets et pour réduire les coûts de production.

Fort de l’expérience du groupe qui a im-plémenté beaucoup de ces projets de digitalisation à grande échelle, everience accompagne ses clients allemands dans la modernisation du support utilisateur. L’ob-jectif est d’atteindre une “User Experience” pour les employés de nos clients qui est aussi positive et simple que l’utilisation de services de type Amazon, Google et Uber. Dans des premiers Workshops, une vision du “portail utilisateur du futur” est déve-loppée selon les idées et infrastructures du client, pour en déduire une roadmap d’implémentation concrète.

Chaque mois, everience GmbH acquiert de nouveaux clients en Allemagne avec de beaux projets de Digitalisation du Sup-port. Les filiales allemandes de sociétés françaises sont des partenaires de premier plan.

Contact : Alexander Glassman Regional Manager DACH

[email protected]

* Services de support utilisateur corporate qui comprend le IT Service Desk, le service PC onsite, la PC logistique et le conseil autour de ces services.

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Bettina [email protected]*

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Octobre Oktober

IMMOBILIERLa Française acquiert le groupe allemand VeritasLe 10 septembre, la Française a annoncé avoir fait l’acquisition de Veritas Investment GmbH et de Veritas Institutional GmbH, basées à Francfort et à Hambourg. Le groupe Veritas, présent en Allemagne depuis 1991, gère plus de 7 milliards d’eu-ros d’actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels et particuliers. Ainsi, La Française verra ses encours gérés en Alle-magne atteindre 8 milliards d’euros d’actifs et disposera d’une force de frappe locale de quarante-huit professionnels, répartis sur deux sites : Hambourg et Francfort. Elle dépasse la barre des 70 milliards d’eu-ros d’actifs sous gestion, dont 25% pour compte d’investisseurs internationaux. “Cette acquisition est l’aboutissement de dix-huit mois de recherche d’oppor-tunité de croissance externe. Dans notre stratégie de développement, l’Allemagne a été rapidement identifiée comme étant un marché prioritaire. Cette acquisition nous permet d’asseoir notre positionne-ment comme un acteur local majeur, avec une expertise en valeurs mobilières et en immobilier. Par ailleurs, l’approche risque propriétaire de Veritas, Risk@Work, recon-nue sur le marché allemand ainsi que son expertise en gestion multi-asset quantita-tive, complètent parfaitement nos propres compétences” commente Patrick Rivière, Directeur Général de La Française. La conclusion de cette acquisition est sou-mise à l’approbation des autorités régle-mentaires.

ENERGIENouvelle acquisition pour Evergaz en AllemagneDébut septembre, le développeur et opé-rateur de projets biogaz français Evergaz (détenu majoritairement par son équipe de direction, le fonds Aqua et la société de financement de projets d’infrastructures Meridiam) a réalisé l’acquisition de la cen-trale de Mehrum en Basse Saxe auprès de l’opérateur BayWa r.e. renewable energy GmbH, filiale du groupe de Munich BayWa AG. L’opération a été réalisée par Ever-gaz Deutschland GmbH (joint-venture regroupant Evergaz et Meridiam). Il s’agit de la troisième centrale biométhane que

BayWa r.e. vend à Evergaz après celles de Pessin et de Passau en 2017. La centrale de Merhum est entrée en service en 2012 et avait changé de propriétaires à plusieurs reprises avant son rachat par BayWa r.e en 2015. Entièrement rénovée, elle produit 700 Nm³/h de biométhane et 600 kW d’électri-cité (cogénération). BayWa r.e continue à en assurer l’exploitation afin de préserver la collaboration avec les partenaires agri-coles et d’en assurer la pérennité. « Avec cette acquisition, Evergaz marque sa volonté de poursuivre son développement en Allemagne qui est le marché de biogaz le plus mature en Europe. Pour poursuivre cette stratégie, Evergaz compte sur plu-sieurs partenaires locaux clés allemands, dotés d’un savoir-faire reconnu, tels que BayWa r.e. » souligne Frédéric Flipo, Direc-teur Général Délégué d’Evergaz.

DIGITAL Allemagne : Click & Boat veut faire de la croissance externeLes propriétaires de bateaux de plaisance le savent : l’acquisition d’un bateau coûte très cher, sans compter les frais d’entre-tien et de gardiennage pour une utilisa-

Edouard Goriaux. « Nous avons 20 000 bateaux référencés, dont 50 % de par-ticuliers et 50% de professionnels et ce partout sur la planète. Plus de 50% de nos clients sont étrangers ». Dès 2016, les deux fondateurs identifient l’Alle-magne comme un marché de “sourcing clientèle“, les Allemands appréciant les croisières en Méditerranée. 5 collabora-teurs (sur un effectif de 80, dont 15 natio-nalités) sont dédiés au marché allemand, « notre troisième marché pour ce qui est de l’origine des clients après la France et l’Italie, avec une très forte dynamique : +250% entre 2017 et 2018, avec plus de 25 000 clients ». La stratégie des 12 pro-chains mois pour Click&Boat : ouvrir un bureau de représentation en Allemagne. « Nous allons atteindre une taille critique sur ce marché qui justifie une présence directe » souligne le co-fondateur, dont la stratégie d’ancrage sur le marché pas-sera par de la croissance externe. Plu-sieurs cibles ont déjà été identifiées : des loueurs de bateaux bien établis et ayant “pignon sur rue”. « Nous sommes en dis-cussion avec plusieurs sociétés » indique Edouard Goriaux, selon lequel « Click & Boat est rentable depuis 2015 ». La start-up devrait dépasser les 30 millions d’euros de volume d’affaires cette année, avec une croissance de 15%. Plusieurs levées de fonds consécutives (+ 6 millions d’euros au total) lui permettre de nourrir ses ambitions.

CYBERSÉCURITÉSquoring Technologies SAS racheté par l’allemand VectorLe groupe allemand de Stuttgart Vector (dirigé par Thomas Riegraf, 2 000 employés dans le monde pour un chiffre d’affaires de 520 m€ en 2017), spécialiste du développe-ment et du test de composants pour l’élec-tronique embarquée dans l’automobile, a annoncé le 17 septembre avoir racheté 100% des actions de la société Squoring Technologies. Basée à Toulouse, Squoring Technologies SAS (10 personnes) déve-loppe des solutions d’évaluation et de pilo-tage des projets de développements logi-ciels et systèmes dans les environnements industriels. Elle travaille pour les industriels de automobile, du ferroviaire, de l’aéronau-

tion réduite à quelques semaines dans l’année. En face, de nombreux particu-liers sont prêts à louer un bateau pour une excursion de quelques jours ou plus. Partant de ce constat, Edouard Gorioux et Jérémy Bismuth (en photo) ont créé en 2014 Click & Boat, plateforme digitale de location entre particuliers. Sur le modèle de AIRBnB, la plateforme met en relation propriétaires et loueurs de bateaux, pro-pose le contrat de location et l’assurance de la transaction, le tout moyennant une commission de 15%. « Nous sommes dans l’économie du partage » résume

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tique et du spatial. Le rachat a été finalisé le 13 juin 2018. Patrick Artola, Pdg de Squo-ring Technologies reste à son poste. « Notre intégration dans le groupe Vector va nous permettre de renforcer nos activités de R&D afin de continuer à proposer aux acteurs de l’industrie du logiciel des solutions toujours plus avancées et innovantes», explique-t-il. « L’offre de Squoring représente un nouvel atout pour la stratégie de Vector de propo-ser une solution complète de vérification et de validation des systèmes logiciels embarqués complexes. Elle s’intègre par-faitement dans notre famille de produits dédiés au test et à la validation du code et des systèmes », explique Thomas Riegraf. En début d’année, Vector a créé une co-entreprise avec Thalès dans le domaine de la cybersécurité.

ENERGIEC2E intègre le groupe allemand StröerLe courtier en économie d’énergie C2E (dirigé par

Emmanuel Smuga, son président et Sylvain Pochon,

directeur général) intègre le groupe allemand Ströer SE &

Co. KGaA, société dont le siège est à Cologne et qui est co-présidée par Udo Müller et Christian Schmalzl, les deux co-fondateurs. Présent en France, en Belgique et au Luxembourg, C2E (230 personnes, 10 m € de chiffre d’affaires annoncés) est partenaire du géant italien Eni dont il propose les différentes offres de services énergétiques. Coté à la bourse allemande, le groupe allemand Ströer SE & Co. KGaA (742 m€ au premier semestre 2018, + 24% de croissance) est spécialisé dans la communication extérieure. Via cette acquisition, Ströer compte optimiser la consommation énergétique de ses pan-neaux d’affichages intelligents.

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Catherine Vebernouvelle Consule Générale de France à StuttgartLe 3 septembre, Catherine Veber a pris ses fonctions de Consule Générale de France à Stuttgart. Elle est également Directrice de l’Institut Français de Stuttgart. Catherine Veber succède à Nicolas Aybelin.

Chaises musicales chez PSA-OPEL Arnaud Treille, directeur des ventes d’Opel France devient Sales Engineering Manager au sein de la Direction Sales and Marketing Office de PSA. Il remplace Olivier Marquer, qui lui succède à la tête de la direction des ventes chez Opel France.

Philippe Cornu en charge de la croissance externe chez L’Oréal Il devient directeur général des acquisitions et du développement externe du groupe. Il succède à Alain Evrar (départ en retraite). L’Oréal réalise plus d’un milliard de chiffre d’affaires en Allemagne. Le groupe vient de se doter d’un nouveau siège à Düsseldorf.

Pierre-Olivier Brassart, CEO de BNP Paribas Cardif DeutschlandDepuis le début de l’année, Pierre-Olivier Brassard est le nouveau CEO de BNP Paribas Cardif Germany. Basé à Stuttgart, il était précédemment en poste au Japon pour la filiale assurance de l’établissement bancaire.

ProTandem : Karine Brard-Guillet neue französische DelegierteAb dem 1. Oktober 2018 ist Karine Brard-Guillet die neue französische Delegierte von ProTandem (Deutsch-Französische Agentur für den Austausch in der beruflichen Bildung).

Ilias Tsimpoulis Kei Account Manager bei Doctolib DeutschlandDas eHealth Unternehmen Doctolib beruft Dr. med. Ilias Tsimpoulis zum Director Hospitals, Healthcare Systems and Partnerships.

Violaine Le Marrec promue chez FIDALViolaine Le Marrec (39 ans) a été nommée associée du cabinet d’avocats FIDAL où elle exerce en région Rhône-Alpes en tant qu’avocat fiscaliste. Avocate depuis 2003, elle est titulaire du LLM en droit des affaires Paris I / Université de Cologne et d’un DESS de fiscalité (Paris I Sorbonne – HEC Paris).



Novembre November


AUTO-PARTAGECar2go arrive à ParisÀ compter de janvier 2019, car2go, le ser-vice d’auto-partage de Daimler sera dis-ponible à Paris. Dans un premier temps, 400 smart EQ fortwo dernière génération 100% électrique seront mises à la dispo-sition des Parisiens, fait savoir le construc-teur allemand. Dans le courant de l’année 2019, plusieurs centaines de véhicules étofferont le parc parisien. « Paris offre un environnement idéal pour notre principe de covoiturage en « free-floating », c’est-à-dire sans station de départ et d’arrivée. Je suis convaincu que le concept car2go rencontrera un franc succès à Paris. Je suis vraiment content de pouvoir lancer ce ser-vice dans cette ville avec un parc de smart fortwo 100 % électriques. Ce modèle figure déjà parmi les véhicules les plus plébisci-tés à Paris, non seulement parce qu’il est fabriqué en France, mais également parce qu’il s’adapte parfaitement à cette ville » explique Olivier Reppert, Pdg de car2go.

INDUSTRIEBosch récompense ses équipes les plus innovantesHeiko Carrie, le président de Bosch France et Bénélux a réuni fin septembre à Paris pour la première fois les 300 managers du groupe pour la région France-Bene-lux. L’objectif de ce séminaire : dévelop-per l’identité de la région France-Benelux en permettant à chacun de développer son réseau et de contribuer à l’essor du collectif. Un concours a récompensé les projets les plus innovants. Parmi les treize projets en lice portés par des usines, des divisions, des services centraux, le premier prix a été attribué au site logistique BSH de Tournan. Le second prix est revenu à l’équipe “Boost Programm” pour leur pro-jet d’accompagnement de l’intrapreneu-riat. Le troisième prix est venu saluer l’en-semble des initiatives de l’usine de Rodez qui a entrepris un processus de diversifica-tion depuis douze mois.

CONSOMMATIONParis Games Week : le studio Ludopium récompensé par l’OFAJLa 9ème édition de la « Paris Games Week » s’est tenue Porte de Versailles du 26 au 30 octobre. La « Game Connection » a réuni plusieurs milliers de profession-nels du secteur. A cette occasion, l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) a remis, en coopération avec l’accélé-rateur franco-allemand SpielFabrique et pour la troisième fois, le Prix franco-allemand du jeu vidéo. C’est le studio de Cologne Ludopium, qui a été récom-pensé pour son dernier jeu Vectronom, un puzzle multicolore et rythmique qui sera lancé en mars 2019. « La coopération franco-allemande nous tient à cœur. En 2016 nous avons eu la chance de présen-ter notre prototype à un jury international à Angoulême. Cette présentation nous a valu une place dans le programme accé-lérateur de SpielFabrique » a commenté Utz Stauder, co-fondateur de Ludopium.

CONSOMMATIONHerby, propriété de l’allemand Leifheit, relance le TancarvillePropriété depuis 2010 de la société allemande Leifheit spécialisée dans le soin du linge, la Pme Herby (siège à La Loupe, Eure-et-Loire, 85 personnes, 12 M€ de chiffre d’affaires) à deux heures de Paris est le premier fabricant français de séchoirs, avec 40% de part de marché. La Pme a récemment fait la Une de la presse locale. Sa stratégie : redonner un coup de jeune au bon vieux Tancarville qui permet de faire sécher son linge. De nouvelles gammes (séchoirs à tour, à suspendre, à poser) ont été élaborées. L’entreprise commercialise ses Tancarvilles en grande

distribution et produit pour le compte de marques distributeurs. Elle exporte pour 20% de son chiffre d’affaires, principale-ment en Europe du Nord, et notamment en Allemagne.

BIENS D’ÉQUIPEMENTEMI : la plasturgie 4.0 au service des industriels allemandsLa Pme alsacienne EMI (Haut Rhin, 150 personnes, 30 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, dont 80% à l’export) dirigée par Jean-Pierre et Evelyne Wiss-ler a inauguré le 21 septembre dernier sa nouvelle usine (17 000m2) de Saint-Louis, sur l’EuroEastPark. La société familiale spécialisée dans la plasturgie à destina-tion de nombreux secteurs d’activité, dont le médical, a investi 16 millions d’euros dans cette nouvelle usine 4.0 qui n’a rien à envier à de grands acteurs industriels. Salle blanche, murs insonorisés, manu-tention automatique avec chariots guidés, machines connectées… Le site concilie modernité et bien-être des salariés. Les industriels allemands (et suisses) consti-tuent l’essentiel de sa clientèle internatio-nale. Le chiffre d’affaires de la société pro-gresse au rythme de 10% chaque année.

MOBILITÉUNU, le scooter électrique allemand accélère en FranceStart-up berlinoise co-fondée en 2013 par le Français Matthieu Caudal et deux associés (Elias Atahi, Pascal Blum), UNU propose des scooters électriques avec batteries portatives rechargeables sur prises ordi-naires (à la place des moteurs thermiques). Fin octobre, elle a annoncé une levée de fonds de 12 M$ (auprès du néerlandais Ponooc et d’autres investisseurs dont le fonds français Iris Capital) pour renforcer son déploiement européen et sa présence sur le marché français notamment. Dans un article paru dans le quotidien les Echos du 31 octobre, Matthieu Caudal explique qu’UNU « superforme » sur le marché allemand mais n’a pas trouvé les clés du marché français où la start-up essaie de se positionner depuis un an. Or le marché tricolore est « trois fois supérieur » au mar-ché allemand. UNU compte également se développer aux Pays-Bas, où les modes de déplacement doux sont plébiscités.Le

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Novembre November


Euler Hermes France : Laurène Huet nommée directrice marketingLaurène Huet (34 ans) est nommée Directrice Marketing d’Euler Hermès France (groupe Allianz) et intègre par la même occasion le Comité de Direction.

Michel Payan rejoint Goetz PartnersEx-responsable mondial des fusions-acquisitions à la Société Générale, Michel Payan (62 ans) rejoint la banque d’affaires franco-allemande Goetz Partners.

Gert Asselman, nouveau directeur financier de DHL Express FranceGert Asselman, 47 ans, qui occupait jusque-là le poste Directeur financier de DHL Express Pays-Bas, a été nommé Directeur financier de DHL Express France. Il remplace Philippe Prétat, récemment promu PDG DHL Express France.

Alexander Lohnherr quitte Miele FranceAlexander Lohnherr vient de quitter ses

fonctions de directeur général de Miele France qu’il occupait depuis 2014. Président du GIFAM depuis novembre 2015, il se dit prêt à relever d’autres défis, pourquoi pas à la tête d’une nouvelle filiale d’un groupe allemand en France.

Jean-Marc Berg, président de Fisher FranceA 44 ans, Jean-Marc Berg a été nommé le 1er octobre président de Fisher France. Il succède à Thierry Chamaillard.

DISTRIBUTIONNorma investit 25 millions d’euros en Moselle

jeunes fondateurs de cette plateforme de vente en ligne de matériels et produits agricoles. Créée en 2014 (Lire notre édition d’avril 2018), la start-up double de taille chaque année. Elle vise les 35 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2018 (dont 1,9 à l’international), revendique 22 000 clients en Europe et ne cesse de se développer, au rythme de 200 nouveaux clients par mois. « Nous préparons une levée de fonds, entre 20 et 30 millions pour le premier trimestre 2019 qui va nous permettre de renforcer notre présence commerciale sur le terrain, de recruter et de poursuivre notre déploiement interna-tional ». Les effectifs devraient être portés à 120 personnes d’ici fin 2019, contre 70 aujourd’hui. Pour l’heure, les équipes ger-manophones en charge du marché alle-mand sont basées au siège de la société, au Kremlin Bicêtre (région parisienne). « Nous sommes en phase de lancement en Allemagne où nous réalisons 400 000 euros de ventes. Notre objectif est de pas-ser à une dizaine de millions d’euros d’ici 4 ans ». Agriconomie recrute actuellement des traducteurs (français-allemand) pour son site allemand.

INDUSTRIEFrechen : Air Liquide inaugure une nouvelle station HydrogèneFin septembre, Air Liquide a inauguré à Frechen (Cologne) une nouvelle sta-tion de rechargement hydrogène pour des petits véhicules de tourisme à pile à combustible à 4 roues utilisés dans les transports régionaux et municipaux. Il s’agit de la dixième station de ce genre développée par le groupe français en Allemagne depuis 2012. Des stations du même type existent déjà à Düsseldorf-Höherweg, Offenbach-sur-le-Main, Kamen, Limburg an der Lahn, Mülheim an der Ruhr, Bad Rappenau, Wolfsburg, Coblence et Hirschberg.

FORMATIONCoopération entre le CFA de Dordogne et celui de KaiserslauternEn marge du Mondial de l’automobile, l’Association nationale pour la formation automobile (ANFA), le Centre de forma-tion d’apprentis des Métiers Dordogne et la Chambre des Métiers du Palatinat

Le 26 octobre, l’enseigne allemande de hard discount Norma a donné le coup d’envoi d’un chantier à Sarrebourg en Moselle, lieu de son nouveau siège France. A l’étroit sur son site historique de Strasbourg où elle est présente depuis près de trois décennies, la filiale française du groupe allemand dirigée par Julia Auerswald a donc choisi la Moselle pour établir ses nouveaux quartiers ainsi qu’un nouveau centre logistique de près de 21 000 m2. Montant de l’investissement : 25 millions d’euros. C’est le développeur lyonnais Cubic 33 Group qui est chargé de la construction de cet ensemble. Après avoir connu une baisse d’activité (vente d’une quarantaine de magasins au groupe Casino en 2013), Norma France semble avoir renoué avec une activité dynamique, avec un chiffre d’affaires de 280 millions d’euros pour 2017 et qui devrait progresser de 4% en 2018.

E-COMMERCELa start-up Agriconomie lance www.agriqo.de « Notre site e-commerce en version alle-mande, agriqo.de, est opérationnel depuis un mois et demi. Pour débuter, 10 000 références, uniquement du matériel, sont proposées aux agriculteurs allemands » explique Clément Le Fournis, l’un des trois

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(Allemagne), ont signé un accord de partenariat pour favoriser la formation et la mobilité des jeunes carossiers-peintres. Cet accord permet aux jeunes en formation de valider l’acquisition et la reconnaissance de compétences pro-fessionnelles au cours d’une période de formation suivie dans le pays parte-naire, en vue de l’obtention d’une certi-fication dans le pays d’origine. Ainsi, les jeunes alternants français préparant le CQP Carrossier-peintre ont pu s’immer-ger pendant deux semaines, courant octobre au CFA de Kaiserslautern et valider un bloc de compétences « pré-paration surfaces acier et aluminium ». Ce projet s’inspire des préconisations de Jean Arthuis. Rappelons que l’ancien Ministre a été missionné par la Ministre du travail Muriel Pénicaud pour mieux articuler les formations en alternance et les projets de mobilité européenne.

INDUSTRIEIllange : tensions autour du projet de KnaufEn mai dernier, le groupe allemand Knauf a fait part de sa décision de créer, via sa filiale française Knauf Insulation, un site de production de laine minérale de roche sur la mégazone d’Illange en Moselle, à proxi-mité de Thionville (là même où des socié-tés chinoises devaient s’établir et ne sont jamais venues). L’investissement de 110 millions d’euros sur ce site devrait générer 120 emplois nouveaux. L’usine devrait pro-duire 110 000 tonnes de laine de roche et desservir principalement les marchés fran-çais et allemands. Une aubaine pour les élus locaux. Seulement, depuis l’annonce du groupe allemand, des riverains du site ont monté un collectif «Stop Knauf Illange» pour protester contre ce projet, mettant en avant les nuisances et les risques de pollu-tion. Après la diffusion de communications mettant en avant le caractère cancérigène des fibres qui seront produites, la direction

de Knauf Insulation est montée au créneau pour défendre son projet et menace le col-lectif de poursuites judiciaires. Dernier épi-sode, 5 organisations patronales locales ont apporté leur soutien à l’industriel alle-mand. Affaire à suivre…

CONSTRUCTIONOxygen Architecture, nouveau cabinet d’architecture franco-allemandUn nouveau cabinet d’architecture fran-co-allemand à ambition internationale souhaite apporter de l’oxygène à la Métropole lyonnaise. Oxygen Architec-ture a été fondé en mai par trois archi-tectes Patrick Stefan Rheinert, Diplomin-genieur, et fondateur du club d’affaires franco-allemand Rhône-Alpes (WKRA), Benoit Dubuget et Vincent Limonne (École de Chaillot Paris et bientôt Archi-tecte du Patrimoine). Ce nouveau cabinet apportera son expertise interculturelle dans l’architecture, le patrimoine et l’ur-banisme dans la continuité de l’Agence Rheinert (fondée par Patrick Stefan Rheinert). Le trio travaille sur un premier projet de « grünboX » à Vienne dans le cadre d’un projet de reconversion d’un site industriel (avec projets de logements intergénérationnels, de bureaux et usines de nouvelle génération ainsi que des équipements publics). Respect d’iden-tité des lieux et intégration de la nature dans les projets caractérisent l’esprit que veulent insuffler les trois fondateurs.

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DIGITALL’Addition cherche à équiper les restaurateurs allemands L’Addition s’il vous plaît ! Créée en 2010, L’Addition (appli et marque développée par la société borde-laise adStellam S.A.S) s’est fait connaître avec sa caisse enregis-treuse sur Ipad, qui permet aux restaurateurs de bénéficier d’une gestion dématérialisée simple et rapide des prises de commande de leur clientèle, d’envoyer les commandes en cuisine et de gérer les opérations comptables qui en découlent.

Les fondateurs Olivier Repessé (dont l’épouse est restauratrice et perdait du temps dans la gestion de ses commandes), Sébastien Constant et Renaud Barthez ont déployé le concept dont la commercialisation a débuté en 2013. Le succès a été immédiat en France et déployé dans une vingtaine de villes (plus de 6000 références aujourd’hui). Un succès renforcé par l’obligation légale de lutte contre la fraude à la TVA qui oblige désormais les commerçants à enregistrer les paiements de leurs clients au moyen d’un logiciel de caisse sécurisé et certifié. La société emploie aujourd’hui 80 personnes. Elle a réalisé deux levées de fonds en 2014, puis en 2017 (5 millions d’euros) pour financer son déploiement européen. Une première filiale a été ouverte en Espagne. L’Adition vise désormais l’Italie et l’Allemagne.

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Novembre November


SERVICES B&B Hotel acquiert de nouveaux hôtels dans de grandes villes allemandesLa chaîne d’hôtels économiques B&B Hotels Group (troisième acteur du mar-ché en France avec 270 établissements) dirigée par Fabrice Collet (depuis le mois de février, suite au retrait de Georges Sam-peur après 15 ans à la direction du groupe) poursuit sa croissance outre-Rhin, son principal marché après la France. Elle a acquis début octobre 9 établissements représentant un total de 750 chambres dans les agglomérations de grandes villes Cologne, Düsseldorf, Francfort, Berlin ou encore Munich. Ces hôtels dont les murs demeurent la propriété du groupe Covivio et qui vont être rénovés, étaient jusque là exploités sous l’enseigne Première Classe. Covivio (Ex Foncière des Régions) et B&B Hotels coopèrent en Allemagne, via des baux commerciaux, depuis 2010. Via cette opération, B&B Hotel Group compte désormais 125 établissements en exploi-tation en Allemagne. Et ne compte pas s’arrêter là.

BIENS D’ÉQUIPEMENTMaviflex dans le giron du groupe HörmannLe fabricant de portes souples Maviflex (siège à Décines, Rhône) est repris par le groupe familial allemand Hörmann. L’an-nonce avait été faite au mois de mai. Elle est désormais officielle. Depuis son siège de Steinhagen (Westphalie) Hörmann est le leader européen du secteur des portes pour l’habitat et l’industrie. Le groupe emploie plus de 6000 employés (pour plus d’1 Md d’euros de chiffre d’affaires) et possède 38 usines en Europe mais aussi en Amérique du Nord et en Asie et plus de 100 sites de distribution. Il est déjà présent en France via l’entreprise de Sens Tubauto SAS, dont il est propriétaire depuis 1991 ainsi que par un réseau de 8 agences de commercialisation. La marque Maviflex qui

jouit d’une très belle notoriété continuera d’exister. Dirigée par Anne-Sophie Pan-seri et Romain Simon, la société familiale Maviflex a réalisé 28 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017 et emploie 120 personnes. Elle est l’un des leaders fran-çais de la porte souple. L’équipe dirigeante reste en place.

INDUSTRIEL’allemand Wika reprend AvenisenseWika-Tech, tel est le nouveau nom d’Ave-nisense. Depuis plusieurs mois, la petite société créée en 2010 (12 salariés, 1 mil-lion d’euros de chiffre d’affaires) établie au Bourget du Lac (Savoie) et spéciali-sée dans la conception et la fabrication de microcapteurs embarqués de mesure en temps réel des propriétés (densité et viscosité) des gaz et liquides, recherchait un partenaire qui lui permette de conti-nuer à croître. Plusieurs candidats (fran-çais et américains) étaient sur les rangs. C’est finalement le groupe allemand Wika que les deux fondateurs (François Chau-doreille et Guillaume Granier) ont choisi, « car il offrait davantage de perspectives industrielles et commerciales » expliquent les deux associés au Dauphiné Libéré. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. Le groupe bavarois (siège à Klingenberg, 10 000 personnes) pèse près d’1 Md d’euros de chiffre d’affaires et est présent sur les principaux marchés mondiaux (États-Unis, Asie) avec une offre complémentaire à celle d’Avenisense (dont la marque désignera désormais une gamme de produit). François Chaudoreille et Guillaume Granier restent aux com-mandes de Wika-Tech. Via cette opéra-tion, les entrepreneurs savoyards espèrent franchir un cap à l’international en utilisant les différents sites de leur nouvel action-naire et s’ouvrir à de nouveaux marchés. 7 recrutements sont en cours (postes de R&D, production et marketing).

TRANSPORTCorsair négocie sa vente auprès de l’allemand Intro AviationFiliale du groupe TUI, Corsair est à vendre. Suite à un comité d’entreprise le 10 octobre, la compagnie aérienne a commenté l’infor-mation dévoilée par les quotidiens éco-

nomiques La Tribune et les Echos, selon lesquels la société devrait annoncer des pertes pour son exercice 2017/2018 clôturé fin septembre. Dans un communiqué, Cor-sair a confirmé les négociations en cours. « Le groupe TUI (propriétaire de Corsair) est à la recherche d’un partenaire stratégique pour Corsair, dont le business model est différent des autres compagnies aériennes

du groupe. Le groupe TUI recherche un partenaire qui soit en mesure d’assurer un développement durable pour Corsair, et dont le cœur de métier soit en adéquation avec le positionnement de compagnie régulière long-courrier de Corsair. Dans ce cadre, le groupe TUI a décidé de pour-suivre les discussions avec le consor-tium Intro Aviation / Crestline. A ce stade du processus, il n’y a aucune certitude qu’une transaction avec Intro Aviation/Crestline ait lieu ».

DIGITALCroissance externe en Allemagne pour l’éditeur marseillais Oxatis Coté sur Euronext Growth depuis le mois d’avril (l’introduction en bourse lui a per-mis d’engranger 11,9 millions d’euros de produits financiers), l’éditeur marseillais (180 personnes) de solutions e-com-merce dirigé par Marc Schillaci accélère son développement européen en repre-nant le gestionnaire de flux allemand Channel Pilot Solutions. L’annonce a été faite le 29 octobre lors de la publication des comptes du groupe pour le premier semestre (4,95 millions d’euros de chiffre d’affaires, en croissance de 5,8%, résultat net de -1,7 millions). Le rachat de 100% du capital de l’entreprise d’Hambourg a été réalisé en fonds propres et en actions

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« sur la base d’un prix de 11,20 euros par action » indique la société. L’action d’Oxa-tis est passée de 11,20 euros fin juillet à 5 euros en octobre. Channel Pilot Solu-tions GmbH (2,5 millions d’euros de CA en 2017, + 45% d’activité au 1er semestre, 230 keuros d’Ebitda, pour 40 salariés) est très bien positionnée en zone DACH (Alle-magne, Suisse, Autriche) et fournit de très nombreux e-commerçants en Europe (Decathlon, El Corte Ingles, La Redoute, Lindt, Mercedes, Mephisto, Nespresso, Pandora, Sarenza, etc). Ses solutions per-mettent aux e-commerçants de référencer leurs produits sur l’ensemble des réseaux de marketing les plus influents, d’ana-lyser les résultats et de mettre en place des actions marketing ciblées. Fondée en 2012 par Lars Niemann, Mirko Platz et Ralf Priemer, la société hambourgoise est présente à Paris (bureau dirigée par Marion Pyronnet), Madrid, Milan, Londres, Mos-cou et Palo Alto. Channel Pilot Solutions sera intégrée dans les comptes consoli-dés du Groupe à compter du 27 Octobre 2018. Avec cette opération, Oxatis prend position en Allemagne, deuxième marché européen pour le e-commerce. Ce chan-gement de dimension constitue une étape clé dans l’ambition du groupe de consti-tuer un leader européen du SaaS e-com-merce. Oxatis réaffirme son ambition de doubler de taille d’ici 2020 en franchissant la barre des 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et en dégageant un Ebitda posi-tif. Oxatis a acquis Powerboutique en juil-let 2018. Et est désormais implantée dans cinq pays européens (France, Royaume-Uni, Espagne, Italie et Allemagne).

INDUSTRIEBASF : le processus d’acquisition des activités polyamides de Solvay progresseUn peu plus d’un an après l’annonce par BASF de son projet d’acquisition des activités polyamides de Solvay, le

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Le 2 octobre, le groupe familial allemand Rethmann a annoncé sa volonté d’acquérir la participation (30% du capital) détenue par le français Veo-lia dans la société Transdev, pour un montant de 340 millions d’euros. En outre, le groupe qui emploie 72 000 collaborateurs dans le monde (il pèse 14,4 Mds d’euros de chiffres d’affaires pour 3 Mds de fonds propres), apporterait à Transdev ses activités dans les transports publics de voya-geurs en Allemagne via sa filiale Rhenus Veniro. A l’issue de l’opération, qui doit obtenir l’aval des autorités de la concur-rence, le groupe allemand détiendrait ainsi 34% de Transdev, tandis que la Caisse des Dépôts (principal actionnaire de Transdev) verra sa part passer de 70% à 66%. Le groupe allemand indique « vouloir investir dans une perspective de long terme ». Le groupe Rethmann est un acteur mondial des services aux collectivités (eau, recyclage) via sa filiale Remondis (34 000 collaborateurs), de la logis-tique et les transports via sa filiale Rhenus (29 000 collaborateurs) et des biotechnologies via sa filiale Saria (9000 personnes). Le groupe est présent en France depuis 1995 où il emploie 3000 personnes sur plus de 60 sites via ses différentes entités.

340 millionsTRANSDEV : Veolia cède sa participation à l’allemand Rethmann

groupe allemand a proposé des ajuste-ments à la Commission européenne qui examine le dossier. Afin de répondre aux interrogations de celle-ci sur les ques-tions de concurrence, BASF a proposé de renoncer à acquérir certaines parties de l’activité polyamides de Solvay en Europe comprenant des compétences d’innovation et des actifs de production de l’activité intermédiaires et plastiques techniques de Solvay. La Commission européenne examine actuellement ce nouveau projet et le soumet à la consul-tation des acteurs du marché avant de finaliser sa procédure de contrôle. « En complétant son portefeuille de plas-tiques techniques, en favorisant son

De gauche à droite :Ludger Rethmann, Propriétaire familial et membre du Conseil d’Administration du Groupe RETHMANN (Mitglied der Inhaberfamilie und Vorstandsmitglied der RETHMANN-Gruppe)Thierry Mallet, Président-directeur général du Groupe TransdevEric Lombard, Directeur Général de la Caisse des Dépôts

accès aux marchés porteurs clés en Asie et en Amérique du Sud ainsi qu’en ren-forçant sa chaine de valeur grâce à l’inté-gration en amont de matières premières majeures telles que l’ADN (adipodinitrile), BASF serait en mesure d’atteindre ses principaux objectifs stratégiques » fait savoir le groupe qui continue d’échanger étroitement avec la Commission euro-péenne dont la décision est attendue début 2019. À ce jour, la transaction a obtenu, à l’échelle mondiale, l’autori-sation de 8 des 10 autorités juridiques compétentes, selon le groupe. L’opéra-tion aura un important impact en France puisque Solvay y possède plusieurs sites qui seront transférés à BASF.


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TRANSPORTLancement de Cargonexx en FranceA l’occasion du salon Supply Chain Event qui s’est tenu à Paris les 11 et 12 décembre 2018, la société de Hambourg Cargonexx a annoncé son lancement sur le marché français. Créée en 2016 par

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Rolf Dieter Lafrenz (photo), Cargonexx se présente comme un « commissionnaire de transport numérique » qui propose « le premier réseau intelligent de transport par camion en Europe ». La société intègre de l’intelligence artificielle dans le transport routier afin de prédire les chargements et les capacités de transport et combine ainsi les meilleures combinaisons de tra-jets en augmentant le taux de chargement des camions. D’ici cinq ans, Cargonexx (50 personnes, spécialistes en logistique, technologie, intelligence des données et ventes) veut économiser 45 millions de kg de CO2 en réduisant les trajets à vide. La société revendique un réseau de plus de 8 000 entreprises de transport enregistrées avec plus de 120 000 camions. Elle pro-pose des transports par camion longue distance pour toute l’Europe et commen-cera la distribution en France, en Espagne et en Italie en 2019. « Notre objectif est de construire le plus grand réseau de trans-port par camion en Europe dans les cinq à dix prochaines années. Et la clé de ce développement sera l’intelligence de nos données » résume Rolf Dieter Lafrenz.

INDUSTRIEHager continue d’investir en AlsaceLe groupe d’origine allemande (Sarre, siège à Blieskastel) Hager group (1,9 Md d’euros de chiffre d’affaires en 2017, 11400 collaborateurs, 23 site de pro-duction dans 10 pays) spécialisé dans les solutions et services pour les instal-

lations électriques dans les bâtiments (industriels, tertiaires et résidentiels) continue d’investir dans ses usines alsaciennes de Bischwiller, Saverne et d’Obernai qui emploient plus de 2600 personnes. Le groupe vient d’embau-cher 50 intérimaires en CDI après avoir déjà recruté 15 personnes début 2018. Selon la presse locale, Hager va doubler, à l’horizon 2020, la taille de son atelier de fabrication de bobines de disjoncteurs d’Obernai et réorganiser ses circuits logistiques à partir d’une plateforme de 24 000 m2 dans l’Ecoparc Rhénan à Reichstett.

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Seb : Stanislas de Gramont directeur général délégué

Depuis le 3 décembre 2018, Stanislas de Gramont est Directeur général délégué en charge des fonctions commerciales et marketing du groupe Seb. Il est directement rattaché à Thierry de La Tour d’Artaise.

Laurent Schuster prend la présidence de Rhenus Logistics en France

Laurent Schuster, précédemment Directeur Général de Rhenus Logistics en France, est le

nouveau Président des filiales françaises du Groupe Rhenus. Ce changement à la tête des filiales françaises du groupe allemand s’accompagne d’une réorganisation du COMEX avec la création du poste de Directeur Business, confié à Sophie Conte.

Laurent Astaix, directeur marketing et communication de Knauf FranceLaurent Astaix (44 ans) a été nommé directeur marketing et communication de Knauf Insulation France. Il est sous la responsabilité directe de Federico Gil de la Puente, DG France.

Docuware renouvelle sa présidenceLe 1er janvier 2019, Jürgen Biffar et Thomas Schneck coprésidents de Docuware, ont cèdé leur place à Michael Berger, ex Directeur de la technologie, et à Max Ertl, ex Directeur en charge de l’optimisation des revenus. M. Biffar et M. Schneck sont désormais conseillers stratégiques pour l’équipe de direction.

LOISIRSEuropa Park : le projet de téléphé-rique au-dessus du Rhin suspendu !Le 7 novembre, le parc d’attraction alle-mand Europa Park, propriété de la famille Mack et situé à Rust à quelques kilomètres seulement de l’Alsace, a annoncé vouloir créer une ligne téléphérique de trois kms qui reliera directement le parc à l’autre rive du Rhin, en Alsace et permettra ainsi aux nombreux visiteurs alsaciens de se rendre plus facilement au parc, sans utiliser leur voiture. Une offre d’hébergement du côté français était aussi en projet. La présen-tation de cette idée a reçu un écho très positif et a bénéficié d’un soutien appuyé de la part du Ministère de l’Économie et des Finances à Paris, mais aussi du Président de la République Emmanuel Macron, ainsi qu’au sein des instances régionales et fédérales à Stuttgart. Mais début décembre, la direction du parc d’attraction a annoncé un moratoire de cinq ans concernant ce projet de télé-phérique. Ce délai doit permettre d’ap-pronfondir les consultations avec les

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acteurs publics, associatifs et les habi-tants des différentes communes concer-nées. Europa Park compte chaque année plus d’un million de visiteurs originaires de l’Hexagone, et plus de 1000 collabora-teurs font la navette entre l’Alsace et Rust au quotidien. En 2018, le parc qui emploie 3.800 personnes a battu son record de fréquentation malgré l’incendie survenu en mai (5,6 millions de visiteurs dont près d’un quart de Français).

ASSURANCESLe groupe Sham assure en AllemagneLe groupe lyonnais mutualiste Sham, spécialisé dans la couverture des profes-sionnels de la santé (450 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 950 salariés, dirigé par Dominique Godet) poursuit sa stratégie de développement à l’échelle européenne. Après l’Italie et l’Espagne, le groupe mutualiste se positionne sur le marché allemand depuis plusieurs mois. Il a ouvert une antenne en début d’année à Dortmund. Une équipe a été constituée cet été pour développer l’offre de services à destination de la clientèle allemande. Le lancement officiel des activités outre-Rhin est programmé pour début 2019. Plusieurs dossiers sont à l’étude et le groupe est positionné sur plusieurs appels d’offres.

NAUTISMERochefort : Bavaria Catamaran fait renaître la marque NautitechLe 12 novembre, les institutionnels de la région de Rochefort (Mairie, préfecture, agglomération, département) et les nou-veaux propriétaires allemands (CMP) de Bavarian Catamaran SAS (ex-Nautitech), filiale rochefortaise du groupe Bavaria Yachtbau (repris en septembre par CMP) se sont réunis pour décider de l’avenir des activités des chantiers navals dans la région. Et les nouvelles sont bonnes ! Alors que Bavaria Yachtbau connaît actuellement une phase de restructura-tion en Allemagne, la situation en France est tout autre. En 2018, Bavarian Catama-

ran (250 salariés, 30 M€ de C.A.) a produit 75 navires et a enregistré près de 30 com-mandes depuis le mois de septembre et l’annonce de sa reprise par CMP. 30 recru-tements en CDI sont prévus et la capacité du site de Rochefort (actuellement de 7000 m2) devrait être doublée pour faire face à la demande mondiale adressée au chan-tier. La direction de Bavaria Catamaran examine avec les élus locaux la possibilité d’agrandir le site situé sur le port de com-merce de Rochefort avec un accès direct à la mer. Autre décision stratégique : le retour de la marque Nautitech, (abondonnée en 2014) synonyme de catamarans aux pres-tations premium alors que Bavarian est synonyme de yacht. L’idée est de multiplier les synergies en France et en Allemagne entre les deux marques. Autre enjeu de taille pour l’économie rochefortaise : la création autour de la dynamique apportée par Bavarian Catamaran du futur Cluster Nautique-Naval de la Nouvelle Aquitaine.

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Michael Mack nommé Consul honoraire de FranceMichael Mack, associé-gérant d’Europa Park, a été nommé Consul honoraire de France à Fribourg-en-Brisgau et Tübingen. Il exercera cette fonction jusqu’au 30 juin 2023. Le 7 novembre, une réception a été organisée à Europa-Park en présence d’Anne-Marie Descôtes, Ambassadrice de France en Allemagne, de politiciens et de personnalités franco-allemandes.

Sandrine Ausset directrice juridique chez SADA AssurancesSandrine Ausset est la nouvelle Directrice Juridique et de la Conformité de SADA Assurances depuis le 1er décembre 2018. Basée à Nîmes, la compagnie d’assurance créée en 1967 est une filiale du groupe allemand DEVK. Elle, compte 140 collaborateurs.

Airbus Defence : Barbara Bergmeier, nouvelle directrice des opérationsDepuis le 1er décembre 2018, Barbara Bergmeier est la nouvelle directrice des opérations d’Airbus Defence and Space. Elle rejoint le Comité exécutif de la Division et succède à André-Hubert Roussel, lequel devient CEO d’ArianeGroup, joint-venture entre Safran et Airbus.

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RESSOURCES HUMAINESProEvolution ouvre un bureau à KarlsruheA l’occasion de ses trente ans, l’entreprise de conseil en res-sources humaines ProEvolution (2,2 M€ de chiffre d’affaires en 2017, sept bureaux en France à Mulhouse (siège), Strasbourg, Paris, Lyon, Toulouse, Le Havre et Rouen) dirigée par Marc Sarwatka

(photo), annonce pour 2019 l’ouverture d’une filiale en Allemagne, à Karlsruhe. Le recrute-ment d’une collabo-ratrice allemande, qui intégrera le comité de

direction, est déjà acté. Son rôle sera de développer les activités de ProEvolution dans l’ouest de l’Allemagne (Bade-Wurtemberg et Bavière essentiellement) et en Suisse alémanique, où les taux de chômage sont particulièrement bas et les besoins en recrutements sont forts : chasse de tête, recrutement, outplacement, transition de car-rière, etc. « Conformément à notre vision multi-métiers et multitâche des res-sources humaines, le bureau que nous entendons ouvrir à Karlsruhe aura aussi pour mission de travail-ler sur l’interculturalité », explique Marc Sarwatka, « de permettre une meilleure connaissance mutuelle des pratiques et habitudes de tra-vail d’un côté comme de l’autre du Rhin, dans un esprit revendiqué de coopération transfrontalière ». Par ailleurs, ProEvolution se ren-force dans les services digitaux avec la création d’une start-up des-tinée à accompagner les jeunes pousses du numérique mais aussi industriels dans leurs projets de recrutements dans les métiers du digital. Celle-ci sera hébergée au sein de l’incubateur KM0 à Mul-house.


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SANTÉBoehringer Ingelheim crée un accélé-rateur de santé digitale avec 1KubatorEn collaboration avec 1Kubator, le pre-mier réseau d’incubateurs de France, le groupe allemand Boehringer Ingelheim a annoncé le 27 novembre la création du premier accélérateur de santé digitale de l’agglomération lyonnaise. Ce programme dédié aux start-up e-santé sera implanté au sein même de l’immeuble Boreal, dans le Biodistrict de Lyon-Gerland, siège France des activités de santé animale du groupe allemand. « Au-delà de cet accélérateur nouvellement créé à Lyon, c’est un véri-table programme d’open innovation digi-tale que nous lançons au sein de Boehrin-ger Ingelheim France, dans la lignée de la stratégie du groupe et de sa filiale BI X, un laboratoire d’innovation digitale dédié à la e-santé, aussi bien humaine qu’animale », explique Jean Scheftsik de Szolnok, Pré-sident de Boehringer Ingelheim France. « La dimension internationale de Boehrin-ger Ingelheim sera un atout essentiel pour faire grandir des startups d’excellence » assure Alexandre Fourtoy, CEO et fonda-teur de 1Kubator. Les trois premières start-up retenues (Lili Smart, Medeo et Tibot) seront accompagnées dès janvier 2019 dans le cadre d’un programme d’accé-lération de 6 à 12 mois visant à décupler leur potentiel. « À l’issue de ce programme d’accélération, les start-up hébergées chez Boehringer Ingelheim dont les pro-jets sont les plus concluants, au regard de nos enjeux et de notre stratégie, pourraient bénéficier d’un accord commercial ou même d’un investissement direct grâce au fonds de capital-risque de notre groupe », précise Jean Scheftsik de Szolnok. Par ail-leurs, le groupe allemand a annoncé le 10 décembre une réorganisation de ses acti-vités en France ( 2.800 collaborateurs dont 2.300 issus de la fusion avec Merial) : 327 postes vont être supprimés et 32 postes seront créés. Depuis deux ans, Boehringer Ingelheim a réalisé et annoncé 335 millions d’euros d’investissements en région lyon-naise avec la création de 250 emplois entre l’inauguration de son nouveau siège santé animale France, celle de son nouveau centre mondial de Recherche et Dévelop-pement et la construction d’un nouveau site de production de vaccins vétérinaires.

AUTOMOBILEHella et Faurecia scellent un partenariat stratégiqueLe 21 novembre, le fournisseur allemand de systèmes d’éclairage et de solutions électroniques Hella (7,1 Mds d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice 2017/2018, 40 000 personnes, 125 sites dans 35 pays) et l’équipementier français Faurecia (17 Mds d’euros de chiffre d’affaires en 2017, 109 000 collaborateurs dans 35 pays) ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique portant sur le développement de solutions innovantes d’éclairage inté-rieur. Les deux partenaires veulent offrir au sein du cockpit, une expérience et un environnement plus personnalisés. Fau-recia apporte son expertise d’intégrateur système dans les solutions d’intérieur du véhicule et Hella fourni des produits innovants dans le domaine de l’éclairage intérieur. « Dans une industrie automobile en évolution rapide, nous devons créer de la valeur en proposant des innovations ayant des délais raccourcis de mise sur le marché. En tant qu’intégrateur systèmes expert de l’intérieur du véhicule, nous nouons des collaborations afin de déve-lopper notre expertise technologique et gagner en agilité. Notre partenariat stra-tégique avec Hella est le dernier exemple en date » souligne Patrick Koller, directeur général de Faurecia qui coopère égale-ment avec des acteurs comme Mahle et ZF. « La collaboration avec Faurecia nous offre des opportunités supplémentaires pour développer des solutions innovantes d’éclairage intérieur et ce de manière globale » commente Rolf Breidenbach, directeur général de Hella. Les deux par-tenaires ont présenté un dispositif d’éclai-rage intérieur lors du Mondial de l’Auto qui s’est tenu au mois d’octobre à Paris.

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CONSOMMATIONLe spécialiste du vêtement éthique Kymono ouvre un bureau à BerlinComme nous vous le révélions dans notre édition de mars 2018, Kymono, start-up pari-

sienne spécialiste du vêtement éthique ciblait de près la ville de Berlin, après s’être développée au Royaume-Uni en avril. Dans cette logique, elle vient d’ouvrir il y a quelques semaines son bureau dans la capitale allemande, haut lieu de Tech et de l’esprit start-up. Créée en 2017 par Olivier Ramel (photo) et l’investisseur The Family (dirigé par Alice Zagury), Kymono a créé le concept de “culture designer”, à savoir dési-gner des vêtements portés par des salariés à l’image de marque de leurs employeurs. Les vêtements personnalisés proposés par la jeune start-up parisienne (qui travaille avec une usine normande) se déclinent en une gamme de plus de 400 références (tee-shirts, sweats, bombers, casquettes…). Ils ont déjà séduit plus de 1000 clients entre-prises, dont de nombreuses start-ups (60% de la clientèle) et groupes internationaux parmi lesquels Station F, Google, Chauffeur Privé, Doctolib ou encore AirBnb. Kymono connaît une croissance fulgurante (1M€ de chiffre d’affaires en 2017, 3 millions escomp-tés pour 2018 et annonce 15 millions pour

2019). Elle se développe jusqu’à présent en auto-financement et ambitionne de devenir le leader européen du textile personnalisé, ce qui passe par un ancrage sur le marché allemand. Le bureau berlinois est dirigé par Raky Sall, nouveau country Manager Allemagne, qui pilote une équipe de trois personnes. Un show room a été ouvert en plein cœur de la ville. En Allemagne, Le chal-lenge est grand pour la start-up parisienne puisqu’elle vient concurrencer le principal acteur de ce marché prometteur : Spread-shirt. L’enseigne allemande est active sur le marché depuis une quinzaine d’années et affiche un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros … DIGITALLocations de vacances : Homerez travaille le marché allemand depuis ParisCréée en janvier 2014 par Kamal Bounajma (Ex DG Booking.com EMEA), Loic Dupont (Ex DG Hotels.com EMEA) et Rachel Howes (Ex DG Booking.com UK/North EMEA), trois experts de l’industrie du voyage et du tourisme en ligne, la centrale de réservation Homerez aide les propriétaires de locations de vacances à optimiser la location de leurs biens. La plateforme gère notamment la publication des annonces de location des propriétaires sur une vingtaine de sites de location de vacances et assure le suivi de la demande client en temps réel. La jeune

pousse a annoncé le 26 novembre une levée de fonds de 6 millions d’euros, ce qui porte à 10 millions le montant total de fonds levé depuis sa création. L’opération a été menée par Seventure, avec la participa-tion des investisseurs historiques, à savoir, XAnge, Entrepreneur Venture, Nicolas Bru-melot (fondateur de Go voyages et Mister-fly), Frédéric Halley (Sonorfi), David Roche (ex Président Hotels.com) et Pablo Szefner (fondateur Justfab). Cette opération vise à financer le développement technologique (solution interne “100% in-house“) et géo-graphique de la société qui ambitionne de gérer plus de 50.000 propriétés à horizon 5 ans (contre 6000 actuellement). En Alle-magne, Homerez a noué des partenariats avec les plus grands sites allemands de location de vacances: Atraveo, Casamundo et Edomizil. La société coopère avec plus de 100 propriétaires allemands et annonce le recrutement d’équipes dédiées pour développer le marché allemand (commer-ciaux/business developer) depuis Paris.

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juillet 2019janvier 2020juillet 2020janvier 2021

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LOGISTIQUEL’allemand Mosolf ouvre un nouveau site près de l’aéroport de Paris-VatryLe 19 novembre, le groupe allemand spécialiste de la logistique automobile Mosolf a annoncé renforcer ses posi-tions sur le marché français avec l’ouver-ture d’un nouveau centre technique et logistique dans la ZAC de Bussy-Lettrée, près de l’aéroport de Paris-Vatry. Ce centre a été inauguré le 12 décembre. En France, l’entreprise allemande de logis-tique automobile, dont le siège est situé à Kirchheim unter Teck (sud-est de Stut-tgart), est déjà présente à Hambach, en Lorraine (57) où ses filiales MLT MOSOLF Centre Logistique et MCT MOSOLF Centre Technique assurent la gestion du transport et les services techniques pour l’usine smart située à proximité. Avec cette nouvelle implantation dans la Marne, Mosolf augmente progressive-ment ses capacités pour le marché fran-çais. Le groupe parie sur la situation géo-graphique du site, « positionné au croise-ment de l’axe nord-sud entre Anvers et Barcelone et sur l’axe Paris-Stuttgart ». D’une superficie de 10 hectares, le site pourra stocker jusqu’à 4 000 véhicules et près de 150 000 véhicules seront ache-minés par rail et par route chaque année. Le groupe propose également des ser-vices de préparation des véhicules. D’ici 2020, la surface du site de Bussy-Lettrée sera portée à 40 hectares et la capacité de stockage sera portée à 15 000 véhi-cules. À plus long terme, le groupe pré-voit de doubler la capacité du site pour le porter à 80 hectares en déployant de nouveaux services. Il s’appuie sur un réseau européen de 38 sites.


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AUTOMOBILERüsselsheim : Segula Technologies et PSA/Opel officialisent leur partenariatEn négociation depuis plusieurs mois, le groupe d’ingénierie français Segula Technologies (11 000 collaborateurs, 140 sites dans le monde) et PSA/Opel ont offi-cialisé, le 15 novembre, leur partenariat stratégique qui vise à créer un campus d’ingénierie européen et un centre d’ex-cellence sur le site d’Opel à Rüsselsheim. Il se concentrera dans un premier temps sur des projets de développement dans le secteur automobile. Jusqu’à 2 000 col-laborateurs pourraient à terme rejoindre ses rangs avec l’ouverture progressive à d’autres activités industrielles (ferroviaire et énergie). « Nous voulons associer le savoir-faire et l’excellence des ingénieurs d’Opel et de Segula. Les collaborateurs de Segula tout comme ceux d’Opel, que nous nous réjouissons d’accueillir, tire-ront parti de ce partenariat. Notre pre-mier objectif est d’offrir une garantie de stabilité à ceux qui vont nous rejoindre dans le cadre de la clause de protection de l’emploi convenue par Opel jusqu’en juillet 2023» explique Martin Lange, le directeur général de Segula Technolo-gies Allemagne. Alors que les discus-sions avec les partenaires sociaux se poursuivent, le closing de l’opération est programmé pour le deuxième trimestre 2019. Les deux sociétés ont convenu de ne pas divulguer d’autres informations sur cet accord. Segula est déjà présent en Allemagne, pierre angulaire de sa stra-tégie. Le groupe fournit des services de développement produit et process dans le domaine de composants de carros-serie aux constructeurs automobiles et à leurs fournisseurs de premier rang. Avec cette opération, le groupe dirigé par Laurent Germain se rapproche de son objectif qui est de devenir un des leaders mondiaux de l’ingénierie d’ici 2023. « Le marché mondial des services d’ingénierie automobile devrait dépasser 18 milliards d’euros en 2023. L’Allemagne devrait continuer à détenir la plus grande part du marché - un tiers - et devrait enregistrer une augmentation de sa part de marché de 4 à 6 milliards d’euros au cours de cette période » selon le groupe tricolore.J.

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COMMUNICATIONNouveau contrat pour JCDecaux à Berlin

La filiale allemande Wall GmbH du groupe français de communication extérieure JC Decaux engrange les contrats dans la capitale allemande. En janvier 2018, elle avait déjà obtenu le renouvellement d’un contrat exclusif de 15 ans concernant plus de 1 000 faces publicitaires rétro-éclairées et digitales installées dans l’espace public. Elle avait ensuite signé un nouveau contrat de 15 ans portant sur la fourniture et l’exploitation de 370 sanitaires publics. Mi-novembre, Wall GmbH a remporté les deux contrats d’un appel d’offres de l’autorité berlinoise des transports (BVG). Le premier concerne l’obtention exclusive des droits publicitaires de 6 200 faces publicitaires de 2 m² sur plus de 4 600 abris de bus et de tramways de Berlin. Le second concerne l’entretien et la maintenance de ces abris. Ces deux contrats conclus pour une durée de 6 ans ont pris effet le 1er janvier 2019.



INDUSTRIELanderneau : l’allemand JRS nouveau propriétaire du site d’alginatesCourant mai, la société familiale alle-mande Joseph Rettenmaier & Söhne (JRS Group, siège à Rosenberg dans le Bade-Wurtemberg), fabricant d’addi-tifs fonctionnels à partir de matières premières à base de plantes, qui s’était porté candidate au rachat des anciennes activités d’alginates de DuPont N & H à Landerneau (Finistère) avait reçu l’aval de la Commission européenne. La date d’acquisition du site avait été portée au 3ème trimestre 2018. L’intégration officielle du site d’alginates de Lander-

AUTOMOBILELe sellier allemand Schäfer-Oesterle passe sous contrôle du français GMDLe 1er novembre, le fabricant allemand de revêtements en cuir synthétique et naturel Schäfer-Oesterle qui travaille les intérieurs de véhicules de marques prestigieuses (Bentley, Porsche, Lamborghini ou encore Audi) a officiellement été intégré à l’équipementier français GMD (780 M€ de chiffre d’affaires en 2017, 4700 personnes, siège à Suresnes) spécialisé dans la plasturgie pour le secteur de l’automobile et dirigé par Alain Martineau. L’annonce avait été faite le 19 octobre. Le groupe allemand de Würzburg (Bavière, 520 salariés pour 48 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017) intègre la branche Plastic Systems de GMD, lequel se positionne désormais sur un marché premium. L’activité Plastic Systems de GMD devrait atteindre 400 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à fin 2019.

neau au groupe allemand a été réalisée le 16 novembre à la grande satisfaction de Joseph Otto Rettenmaier, président de JRS Group. « Nous développons sur des ingrédients « verts », réalisés à base de sources végétales et renouvelables. Ainsi, les alginates* complètent parfai-tement notre portefeuille d’excipients et d’hydrocolloïdes principalement pour nos applications alimentaires, pharma-ceutiques et cosmétiques » a-t-il expli-qué à la presse locale. JRS possède plus de 50 sites de production dans le monde et emploie plus de 3000 personnes.

* Les alginates sont employés comme agents gélifiants et épaississants. Ils sont présents dans de nombreuses crèmes, sorbets, jus de fruits et bières. En pharmacie, ils sont utilisés pour leurs propriétés thérapeutiques.

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Ingrid Hengster Aufsichtsratsvorsitzende der kfw capital GmbH & Co. KGIngrid Hengster, Vorstandsmitglied der KfW, ist einstimmig zur Aufsichtsratsvorsitzenden der KfW Capital GmbH & Co. KG gewählt worden. Stefan Peiß, ebenfalls Vorstandsmitglied der KfW, zum stellvertretenden Vorsitzenden.

Markus Geiger rejoint Oddo BHF AMDepuis le 1er novembre 2018, Markus Geiger est le nouveau Responsable de la dette privée d’ODDO BHF Asset Management. Il dirige une équipe spécialisée qui investit dans des instruments de dette privée et conseille des fonds de dette privée pour des investisseurs institutionnels et particuliers.

Hager : Jacob Schambye nouveau Senior Vice President EuropeDepuis le 3 septembre, Jacob Schambye a rejoint Hager Group au poste de Senior Vice President Europe. Responsable des ventes pour l’Europe, il a pour mission de développer les solutions les mieux adaptées aux besoins des clients résidentiels et tertiaires. Il succède à Mike Elbers, désormais Chief Marketing Officer et membre du Directoire de Hager Group.

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Le groupe de transport public Transdev (6,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, présence dans 20 pays) qui vient de faire l’objet d’une transaction entre Veolia, la CDC (son principal actionnaire) et le groupe allemand Rethmann (lire notre édition de novembre p 33) a réalisé un joli coup à Hanovre (Basse-Saxe) début novembre. Il a en effet remporté un contrat de plus de 1,5 Md d’euros pour l’exploitation du réseau de trains régionaux (10 lignes de trains S-Bahn de type RER, liaisons avec Nienburg et Celle au nord et Minden, Hildesheim et Paderborn) de la région de Hanovre. Transdev était en concurrence pour ce marché avec l’opérateur historique Deutsche Bahn. A compter de décembre 2021, sa filiale NordWestBahn exploitera le réseau de trains régionaux de Hanovre sur 385 km, pour une durée de 12 ans et demi. L’annonce a été faite le 6 novembre par les autorités organisatrices du réseau : la région de Hanovre (RH), le syndicat des transports régionaux de Basse-Saxe (LNVG) et le syndicat des transports locaux de Westphalie-Lippe (NWL), à l’issue d’un appel d’offres européen. « Nous nous félicitons de la confiance que nous témoignent les autorités organisatrices de nous confier l’exploitation des trains régionaux de Hanovre, convain-cues par notre offre compétitive et adaptée » se félicite Thiery Mallet Président-directeur général de Transdev. « L’attri-bution de ce marché constitue l’un des plus gros contrats dans l’histoire de l’entreprise. Nous renforçons ainsi notre position de deuxième opérateur ferroviaire en Allemagne ». Transdev opère des trains régionaux outre-Rhin depuis plus de 20 ans. L’opérateur fait savoir que, dans le cadre de ce contrat, 64 nouveaux trains « de type FLIRT 160 » seront commandés auprès du fabricant suisse Stadler. Par ailleurs, le groupe Transdev annonce qu’il va démarrer le 9 décembre prochain sa desserte ferroviaire sur la ligne diesel Augsburg 1 . Il s’agit d’un contrat de 12 années pour un chiffre d’affaires de 480 millions d’euros. Cette liaison, qui transportera 6 millions de passagers par an, sera assurée par la Bayerische Regiobahn, filiale de Transdev, et assurera les liaisons avec 28 trains modernes Alstom LINT, pour un investissement de plus de 115 millions d’euros.

Hanovre : Nouveau gros contrat pour Transdev

SERVICES DIGITAUXSEB devient propriétaire du site heimgourmetLe leader mondial du petit électroménager SEB, qui a racheté il y a un an WMF, a annoncé le 13 novembre l’acquisition de l’éditeur de sites de contenus et services culinaires 750g International auprès du groupe français Webedia, lequel est présent dans plusieurs pays européens dont l’Allemagne (via le site www.heimgourmet.com) ainsi qu’aux États-Unis et au Brésil. Objectif : enrichir son offre de services digitaux complémentaires à ses équipements électroménagers. 750g International revendique plus de 90 000 recettes traduites en cinq langues et 10 millions de visites mensuelles, via ses différents sites locaux. SEB élargit ainsi son offre de contenus et de services innovants à destination des amateurs des arts culinaires.

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IMMOBILIERNovapierre Allemagne acquiert un ensemble commercial à LüdinghausenLa SCPI Novapierre Allemagne a annoncé le 27 novembre avoir réalisé l’acquisition, via le groupe Paref Gestion, de l’ensemble commercial Darley Park (proximité du centre-ville de Lüdinghausen, dans la région de Münster en Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Cet actif de 12 900 m2 est loué par deux grandes enseignes : Markt-kauf, acteur majeur de la grande distribu-tion (groupe Edeka) et Toom, l’une des principales chaînes de bricolage (groupe Rewe). « Avec cette acquisition, la SCPI Novapierre Allemagne poursuit le déve-loppement de son portefeuille dans une démarche de diversification géogra-phique, en déployant sa stratégie d’inves-tissements dans des actifs de commerce situés en périphérie de villes moyennes, et loués par des groupes internationaux » souligne la société d’investissement dans un communiqué.



INDUSTRIELe tunnelier NFM Technologies repris par l’allemand MühlhäuserLe 28 novembre, le tribunal de commerce de Lyon a donné le feu vert au projet de reprise de l’entreprise NFM Technologies placée en redressement judiciaire depuis le 2 août, par le groupe allemand Mülhäuser. Seule candidat en lice (Altifort ayant rapidement jeté l’éponge), la société allemande est partenaire de longue date du dernier tunnelier français (132 salariés, site au Creuzot et à Villeurbanne où est le siège social, NFM est propriété depuis 2007 du groupe chinois NHI). Mülhäuser avait déposé un premier projet de reprise (500 000 euros) au tribunal que ce dernier avait refusé, réévaluant le montant de la reprise à 1 million d’euros et exigeant du repreneur des garanties bancaires supplémentaires. Des conditions que le groupe allemand a finalement acceptées. Le repreneur évite ainsi la liquidation du dernier tunnelier français et limite la casse sociale (80 emplois sont préservés, dont 40 au Creuzot). Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, qui a suivi de près le dossier, a souligné « l’opportunité que représente la constitution d’un nouvel acteur franco-allemand dans le domaine des travaux souterrains ». NFM est positionné sur de nombreux grands chantiers comme le Lyon-Turin ou le Paris Grand Express. Mais sur ce dernier marché, NFM n’a pas encore décroché le moindre contrat, contrairement à son principal concurrent… allemand Herrenknecht.

DIGITALWizbii se muscle auprès du groupe financier franco-allemand Oddo-BHFCréée en 2011 à Grenoble par trois diplô-més de Grenoble Ecole de Management (Emeric Wasson, Romain Gentil et Ben-jamin Ducousso), Wizbii est un réseau social focalisé sur l’entrée dans la vie active des jeunes avec ou sans expé-rience professionnelle (plus de 300 000 offres d’emplois recensées, 2,5 millions de jeunes utilisateurs revendiqués). La start-up qui compte à son capital les fonds CapHorn Invest et Sigma Gestion vient d’élargir son tour de table au groupe financier franco-allemand Oddo-BHF avec une levée de fonds (la 5ème depuis sa création) de 10 millions d’euros. Avec ce nouvel apport, la plateforme qui pro-

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pose déjà tout un panel de services (cours en ligne, outil de recherches de bourses étudiantes, apprentissage des langues étrangères…) veut développer de nouveaux services innovants dans les domaines de la mobilité, de l’assu-rance ou encore de la santé à destination des jeunes actifs, via des partenariats avec des banques notamment. Pour le groupe financier franco-allemand, cet investissement lui permettra de mieux comprendre les modes de communica-tion des nouvelles générations et ainsi de mieux se préparer pour leur apporter des services adaptés. La plateforme est déclinée en 5 langues dont l’allemand.

Bayer France : Benoît rabilloud succède à Franck GarnierDepuis le 1er janvier 2019, Benoît Rabilloud (en photo) le nouveau Président de Bayer France et Directeur général de Crop Science pour la France. Il succède à Frank Garnier. Cette nomination intervient dans un contexte particulièrement délicat pour le groupe chimiste allemand qui a annoncé début décembre un sévère plan de restructuration (cession d’activités et suppression de 12.000 emplois en Allemagne), conséquense de l’acquisition de Monsanto (lire notre édition de décembre). Benoît Rabilloud est entré chez Bayer en 1995. Il a occupé plusieurs postes de direction, en finance et au sein des activités pharmaceutiques de Bayer, tant en France qu’en Allemagne, avant de rejoindre Crop Science en France en 2014, entité dont il était Directeur général adjoint depuis 5 ans. Après 17 ans passés au sein de Bayer et 10 ans en tant que Président de Bayer et Directeur général de la division Crop Science pour la France, Frank Garnier, en accord avec le Groupe, a décidé de mettre un terme à sa carrière au sein de Bayer le 31 décembre 2018.

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INDUSTRIEAllemagne : Saint-Gobain cède son activité de distribution de produits BTPLe groupe Saint-Gobain (40,8 Mds€ de chiffre d’affaires en 2017, présence dans 67 pays, 179 000 collaborateurs) poursuit sa réorganisation annoncée il y a plusieurs mois déjà. Le 26 novembre, le groupe a dévoilé son plan « Transform & Grow » qui vise à simplifier son management, réaliser des économies sur ses coûts (1,2 Md€ sur la période 2017-2020) en réorganisant ses activités mondiales. Le conseil d’adminis-tration du groupe, sur proposition de son président Pierre-André de Chalendar, a nommé Benoît Bazin directeur général délégué au 1er janvier 2019. Un nouveau Comité Exécutif composé de 14 membres a été dévoilé. Une nouvelle structure orga-nisationnelle comportant cinq entités (qui remplaceront les trois pôles d’activité et les quatorze délégations actuels) est mise en place « pour intensifier la proximité du Groupe avec ses marchés, gagner en agi-lité et en responsabilité, renforcer les syner-gies grâce à une simplification majeure et favoriser la croissance » indique le groupe. « Cette nouvelle structure organisationnelle génère 250 M€ d’économies supplémen-taires par rapport au programme d’éco-nomies de coûts déjà en place ». Parallè-lement à cette nouvelle organisation, la cession de certaines activités a été lancée. Le groupe souhaitant céder au total pour près de 3 Mds€ de chiffre d’affaires avant fin 2019 pour un montant d’environ 1 mil-liard d’euros. Ces cessions auront un effet positif attendu sur la marge d’exploitation d’environ 40 points de base. Plus de 10 ces-sions de tailles variées et de tous secteurs d’activité confondus sont en cours de pré-paration. L’Allemagne est particulièrement concernée puisque le groupe va céder son activité de distribution de produits du bâti-ment (1,9 Md€ de chiffre d’affaires en 2017). Le groupe était pourtant leader sur ce mar-ché mais avec une faible part de marché.


AUTOMOBILEFSD se renforce auprès des constructeurs allemandsLe 20 novembre, l’équipementier auto-mobile tricolore Financière SNOP Dunois (FSD, siège à Brioude, 1 Md € de C.A. en 2017/2018, 6600 employés dont 50% à l’international), a annoncé avoir conclu avec la société américaine, Tower Inter-national, un accord en vue d’acquérir la totalité de ses activités européennes. La cession devrait avoir lieu au cours du pre-mier trimestre de 2019 et est soumise à l’approbation des autorités antitrust com-pétentes. Les activités européennes de Tower International comportent 10 usines et deux centres techniques en Europe (Belgique, République Tchèque, Alle-magne, Italie, Pologne et Slovaquie). Le prix de vente représente « une valeur d’en-treprise de 255 millions d’euros, soit 5,4 fois l’Ebitda ajusté » selon Tower Interna-tional. Le siège des activités européennes (près de 560 millions d’euros) du groupe américain est en Allemagne. « Grâce à l’acquisition envisagée de Tower Europe, le groupe FSD devient l’un des leaders de l’emboutissage en Europe, renforce son expertise technologique et sa stratégie dans l’allègement des véhicules » résume Michel-Henri Pinaire, président du direc-toire du groupe FSD, dont un des action-naires minoritaires est le Fonds Avenir Automobile de Bpifrance. Avec cette opération, FSD consolide sa présence auprès des constructeurs comme BMW ou encore Daimler. S

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pour 4800 salariés et 2,3 Mds d’euros de chiffre d’affaires en 2017, Eurial (marques de fromage de chèvre Soignon, de moza-rella Maestrella, de beurre Grand Fermage) est un acteur incontournable de la filière lait européenne. Prévue pour janvier 2019, cette acquisition doit au préalable obtenir le feu vert de l’autorité de la concurrence alle-mande. Basée à Dortmund, Rotkäppchen possède trois marques incontournables dans la grand distribution en Allemagne : Rotkäppchen, Rügener Badejunge et der Grüne Altenburger. L’entreprise familiale de 138 salariés dispose d’un site de production à Lumpzig (près de Leipzig) et a réalisé 40 millions de chiffre d’affaires en 2017. Via cette acquisition, des synergies commerciales et industrielles seraient opérées, puisque dès début 2019 les usines françaises d’Eurial fabriqueraient pour l’Allemagne plus de 1000 tonnes de fromage de vache à pâte molle, correspondant à environ 7 millions de litres de lait des adhérents d’Agrial.

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AGROALIMENTAIREAgrial projette l’acquisition de Rotkäppchen Peter Jülich GroupLe 9 novembre, depuis son siège de Caen, la coopérative agroalimentaire Agrial (5,5 Mds d’euros de chiffre d’affaires en 2017, 13 000 agriculteurs adhérents, 22 000 salariés, 150 sites de production dans 15 pays) a dévoilé son projet d’acquisition de l’entreprise alle-mande Rotkäppchen Peter Jülich Group, spécialisée dans la production de fromages de vache et de chèvre. Selon la coopérative, cette acquisition constituerait la « concré-tisation de la stratégie d’Eurial, branche Lait d’Agrial, tournée autour du développe-ment de marques fortes et d’un important ancrage territorial en Europe ». Avec 24 sites industriels en France et 4 à l’international,



DIGITALContextor SAS intègre SAPLe 19 novembre, l’éditeur allemand SAP a annoncé l’acquisition de la pépite française Contextor spécialisée dans la RPA (Robotic Process Automation, systèmes d’automatisation robotisée des processus). Le montant de l’acquisition de la société d’Orsay fondée par Patrick Lemare n’a pas été dévoilé. Contextor verra sa solution intégrée à S/4HANA, la dernière version de l’ERP de l’éditeur allemand dès le premier semestre 2019. Les solutions RPA de Contextor complèteront le portefeuille de solutions Intelligence artificielle de SAP, baptisé « Leonardo Machine Learning ». « Les systèmes RPA permettent d’accélérer l’exécution de certains processus métiers répétitifs en automatisant les interactions entre les différentes applications exploitées. SAP utilisera les solutions de Contextor pour simplifier les échanges entre ses applications et les logiciels d’autres éditeurs » explique l’éditeur allemand. « La RPA intelligente, accélérée par l’acquisition de Contextor, permettra aux entreprises d’atteindre le haut niveau d’automatisation nécessaire pour devenir des entreprises intelligentes » explique Markus Noga, Head, machine learning chez SAP. Contextor a implémenté ses solutions RPA chez de nombreux grands acteurs industriels (BMW) mais aussi de la banque (BNP Paribas, HelloBank, Société Générale), de la téléphonie (Bouygues, Orange), de l’assurance (Axa) ou encore de l’énergie (Engie, Edf). En début d’année, SAP avait déjà mis la main sur un autre acteur du secteur, la start-up française Recast.IA, spécialisée dans les robots conversationnels.

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AUTOMOBILEDaimler prend une participation dans la start-up grenobloise hap2ULe groupe Daimler a pris une participation au capital de la start-up grenobloise hap2U, spécialisée dans la technologie d’écran à retour haptique (avec sens du toucher). Le constructeur allemand apporte 4M€. Mais la relation entre celui-ci et hap2U ne se limite pas à l’investissement financier. Persuadées que l’haptique va devenir un élément essentiel des interfaces tactiles, les deux sociétés collaborent également pour développer des applications de la technologie hap2U, notamment pour la

voiture autonome. hap2U va également développer de nouvelles capacités d’inte-raction homme / machine (IHM), valider le concept et travailler sur le transfert de sa technologie vers des processus de fabri-cation industriels. Selon Cédrick Chappaz, CEO de hap2U, les fonds apportés par Daimler donnent les moyens à la start-up d’étoffer ses effectifs en vue de répondre aux demandes qui émanent d’autres sec-teurs, comme l’électronique grand public, l’aérospatial, le contrôle industriel ou encore l’affichage publicitaire.

IMMOBILIERHanovre : Le français Horizon AM entre au capital de OrionhofBasée à Paris, la société indépendante de gestion d’actifs immobiliers dans le sec-teur résidentiel Horizon AM a annoncé le 27 novembre avoir pris une participation dans le programme immobilier “Orion-hof”. Il s’agit d’un programme immobilier de résidence de services pour seniors, composé de 26 logements et situé à Garb-sen, en Basse-saxe (à proximité immédiate d’Hanovre, 3e ville d’Allemagne). Le projet est développé par le partenaire d’Horizon AM, Dolphin Trust, acteur reconnu de la réhabilitation de bâtiments classés en Alle-magne et l’un des principaux acteurs du marché de la promotion immobilière outre-Rhin. « Orionhof est déjà notre dixième projet en Allemagne. Il s’inscrit dans notre ADN : concilier performance économique, impact social et responsabilité environne-mentale. Cela a été possible grâce à notre partenariat historique avec Dolphin Trust qui connait parfaitement nos besoins et qui partage notre vision de l’immobilier responsable » explique Arnaud Monnet (photo), Directeur général d’Horizon Asset Management. Le programme est présenté comme éco-responsable avec de nom-breux espaces verts, toitures végétalisées et production d’énergies renouvelables via des panneaux solaires. La livraison de l’ensemble est prévue pour le 1er trimestre 2021. Cet investissement, dont le montant n’a pas été dévoilé, s’inscrit plei-nement dans la stratégie du groupe « de s’implan-ter dans les villes à fort potentiel tout en répon-dant à un déficit de logements structurel » résume Arnaud Monnet.

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TELEPHONIEIA : coopération stratégique entre Orange et Deutsche TelekomLe 12 décembre, Stéphane Richard, Pdg d’Orange et Timotheus Höttges, Pdg de Deutsche Telekom ont présenté, lors d’un grand show à la Défense devant des milliers de personnes, leurs assistants personnels (Hallo Magenta pour Deutsche Telekom et Djingo pour Orange) développés sur une plateforme commune. Depuis 18 mois, les deux opérateurs, qui veulent apporter une réponse européenne à la prédominance des GAFA, investissent à part égale (50/50) dans l’IA. « Plutôt que de mener chacun son projet d’assistant virtuel, les deux groupes ont décidé de mener un seul projet commun en mutualisant leurs moyens et en partageant leurs connaissances » résume Luc Bretones, directeur de l’innovation produits et services chez Orange. « 150 ingénieurs et designers des deux groupes ont coopéré sur les sites de Châtillon et de Darmstadt pour produire ces deux assistants ». Le montant des investissements est tenu secret. Djingo et Magenta permettent de commander à la voix tous les services « classiques » proposés par les deux opérateurs (télévision, internet, radio). Et bien plus. Djingo (commercialisé courant 2019 à partir de 49 euros, contre 149 pour Magenta) passe des appels en mode main libre, choisit le film de votre choix, change de chaîne et pilote aussi la domotique (éclairage, chauffage etc.) des clients de l’opérateur tricolore. Via des partenariats (Oui SNCF, SEB, Deezer, radio France…), l’assistant permet aussi de réserver des billets de train, d’obtenir des recettes, d’écouter de la musique et de l’information. Il intègrera également l’assistant Alexa d’Amazon. D’autres services sont en cours d’intégration. Les deux opérateurs assurent ne pas utiliser à des fins commerciales les données personnelles de leur clientèle. Ils envisagent d’étendre leur partenariat à d’autres domaines (5G, stockage de la data, cloud, sécurité numérique…) et participer ainsi à l’émergence de « l’Europe digitale » pour faire face à la concurrence des GAFA..

AUTOMOBILEBrose et Plastic Omnium co-développent de nouvelles portesLe 12 décembre, l’équipementier allemand de Cobourg Brose (groupe familial spé-cialisé dans les systèms mécatroniques pour les portes et sièges de véhicules, 26 000 collaborateurs répartis sur 62 sites dans 23 pays, 6,3 Mds € de chiffre d’affaires) et le français Plastic Omnium (9 Mds € de chiffre d’affaires, 31 000 per-sonnes, présence dans 26 pays, 3500 ingénieurs dans 24 centres de R&D dans le monde) ont annoncé leur projet de co-développement de portes automobiles. A Nuremberg, des experts en ingénierie et en design des deux groupes travaillent conjointement sur le développement d’un nouveau système de porte hybride. Cha-cun apporte son expertise : Brose sa maî-trise des systèmes mécatroniques pour les portes et Plastic Omnium son savoir-faire technologique dans la conception et le

design de systèmes de carrosserie et les crashs tests. En conjuguant leurs techno-logies, les deux partenaires veulent pro-poser « de nouveaux styles, de nouvelles fonctionnalités et de nouvelles stratégies d’assemblage des véhicules. Nous sou-haitons ainsi répondre aux enjeux liés aux véhicules autonomes, et améliorer la sécu-rité et le confort du conducteur et des pas-sagers » soulignent Laurent Burelle, Pdg de Plastic Omnium, et Kurt Sauernheimer, dg de Brose. Chaque année, l’équipe-mentier français investit 6% de son chiffre d’affaires en R&D. SERVICESElis acquiert la société Curantex GmbHLe groupe de Saint Cloud, Elis (location-entretien d’articles textiles, d’hygiène et de bien-être) a annoncé mi-décembre l’acqui-sition de 100 % de Curantex GmbH et

Curantex GmbH & Co. KG. La finalisation de la transaction est soumise aux condi-tions réglementaires classiques. Celle-ci devrait avoir lieu en début d’année 2019. Localisée à Erkelenz (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), l’usine de Curantex fournit des hôpitaux et maisons de retraite en linge plat, vêtements de travail et vêtements des résidents. Curantex est une société familiale qui a réalisé 14 M€ de chiffre d’affaires en 2017. « L’acquisition de Curantex permet de densifier notre réseau en Allemagne dans la région très dynamique de Rhéna-nie-du-Nord-Westphalie. Nous continuons de consolider le marché de la Santé avec un actif de qualité et un portefeuille clients attractif. L’intégration rapide de cette entre-prise familiale au sein du groupe, accompa-gnée par un des actionnaires familiaux en tant que co-dirigeant, devrait contribuer à la poursuite de la croissance rentable d’Elis » commente Xavier Martiré, Président du directoire d’Elis. Le groupe possède déjà sept usines dans cette région de l’ouest de l’Allemagne. DIGITALL’allemand Asknet AG rachète NextwayLa société de services de commerce électronique et de distribution de logiciels asknet AG basée à Karlsruhe a conclu le 3 décembre un accord d’achat d’actions pour acquérir 100% de Nexway Group AG, propriétaire à 100% de Nexway SAS, son concurrent français basé à Paris - La Défense. L’acquisition reste soumise à la réalisation de plusieurs conditions sus-pensives. L’acquéreur entend consolider Nexway Group AG à compter du 1er février 2019, ce qui lui permettrait de doubler de taille. Pour réaliser l’opération asknet AG lance une augmentation de capital de 5,4 M € qui devra être réalisée au 30 juin 2019. Parallèlement à cette annonce, Asknet modifie son Conseil de surveillance. Osman Khan, président du conseil d’ad-ministration de The Native SA, le principal actionnaire de asknet AG en est le nouveau président suite à la démission de Tobias Kaulfuss. Transfuge de chez Nexway SAS, Aston Fallen est le nouveau CEO de Asknet AG en remplacement de Sergey Skatersh-chikov, démissionnaire.

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Ce numéro a été boucléle 7 janvier 2019

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Baden-Württemberg International (bw-i)Gesellschaft für internationale wirtschaftliche und wissenschaftliche Zusammenarbeit mbH

Haus der Wirtschaft Telefon: +49 711 22787-0Willi-Bleicher-Straße 19 Telefax: +49 711 22787-2270174 Stuttgart E-Mail: [email protected] Internet: www.bw-i.de

Baden-Württemberg International (bw-i) ist das Kompetenzzentrum für das Land Baden-Württemberg zur Internationalisierung von Wirtschaft und Wissenschaft. bw-i steht in- und ausländischen Unternehmen und Clustern, Forschungseinrich-tungen und Hochschulen sowie Regionen und Kommunen als zentraler Ansprech-partner für alle Fragen rund um das Thema Internationalisierung zur Seite.

Unsere Aufgabe ist es, baden-württembergische Unternehmen bei der Erschlie-ßung ausländischer Märkte zu unterstützen und den Wirtschafts- und Wissen-schaftsstandort weltweit optimal zu positionieren. Unsere Dienstleistungsange-bote verfolgen das Ziel, den Standort Baden-Württemberg dauerhaft zu sichern und zu stärken – durch ausländische Kapitalinvestitionen, Unternehmensansiedlungen und Firmen- und Hochschulkooperationen sowie durch Maßnahmen im Rahmen der Fachkräfteallianz Baden-Württemberg.

Am Hauptsitz von Baden-Württemberg International in Stuttgart arbeiten 60 Mit-arbeiter mit umfassender Erfahrung auf ausländischen Märkten und im internatio-nalen Projektmanagement. Daneben ist bw-i mit einer eigenen Auslandsniederlas-sung in Nanjing in der Volksrepublik China vertreten. Unser China-Büro unterstützt baden-württembergische Unternehmen beim Einstieg in den chinesischen Markt.

Wenn Sie die Chancen der Internationalisierung nutzen wollen, dann sind Sie bei uns an der richtigen Adresse. Sprechen Sie uns an!

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“Pour comprendre les Français, il faut les aimer. Pour ...

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