"Arboswing" en Laredo

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1 La ESCUELA OFICIAL DE IDIOMAS DE LAREDO presenta ARBOSWING JAZZ MANOUCHE. World Gypsy Jazz Hora: 19:15h Día: Lunes, 14 de marzo de 2011 Lugar: EOI de Laredo Reconquista de Sevilla nº4, LAREDO

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Programa de mano de la actuación del trío Arboswing en la Escuela Oficial de Idiomas de Laredo

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La ESCUELA OFICIAL DE IDIOMAS DE LAREDO

presenta

ARBOSWING

JAZZ MANOUCHE. World Gypsy Jazz

Hora: 19:15h

Día: Lunes, 14 de marzo de 2011

Lugar: EOI de Laredo Reconquista de Sevilla nº4, LAREDO

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La Escuela Oficial de Idiomas de Laredo le da la bienvenida y

agradece su asistencia al concierto a cargo del grupo ARBOSWING

Sus componentes:

Adrien ARAGON: guitarra manaouche

Mathieu GUENEZ: guitarra flamenca

Dimitri LABORIE: contrabajo

Nos acercarán a la música jazz manouche (llamada “french

Jazz” en los Estados –Unidos).

El trío hará un recorrido a lo largo de los títulos más

emblemáticos y representativos de la canción francesa.

Animamos a todos a la participación activa en el desarrollo del

concierto.

¡Feliz velad !

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PROGRAMME

14 février 2011

1. Ménilmontant - Charles Trenet

2. La Java des bombes atomiques - Boris Vian

3. L'étrangère - Aragon, Ferré

4. L'eau à la bouche - Serge Gainsbourg

5. Göttingen - Barbara

6. Il Suffirait de presque rien - Serge Reggiani

7. Histoire de Faussaire - Georges Brassens

8. La vie est folle - Jacques Higelin

9. La maison sur le port - Amalia Rodrigues

Les chansons seront interprétées dans cet ordre. Nous vous

invitons donc à disposer des textes en suivant ce programme de

façon à faciliter votre compréhension durant le concert.

Ce programme sera complété par des morceaux

instrumentaux destinés à reposer les oreilles et à vous initier au jazz

français (jazz manouche).

Bonne soirée !

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Ménilmontant (Charles Trenet)

Ménilmontant mais oui madame

C'est là que j'ai laissé mon cœur

C'est là que je viens retrouver mon

âme

Toute ma flamme

Tout mon bonheur...

Quand je revois ma petite église

Où les mariages allaient gaiement

Quand je revois ma vieille maison

grise

Où même la brise

Parle d'antan

Elles me racontent

Comme autrefois

De jolis contes

Beaux jours passés je vous revois

Un rendez-vous

Une musique

Des yeux rêveurs tout un roman

Tout un roman d'amour poétique et

pathétique

Ménilmontant !

Quand midi sonne

La vie s'éveille à nouveau

Tout résonne

De mille échos

La midinette fait sa dînette au bistro

La pipelette

Lit ses journaux

Voici la grille verte

Voici la porte ouverte

Qui grince un peu pour dire

"Bonjour bonjour

Alors te v'là de retour ?"

Ménilmontant mais oui madame

C'est là que j'ai laissé mon cœur

C'est là que je viens retrouver mon

âme

Toute ma flamme

Tout mon bonheur...

Quand je revois ma petite gare

Où chaque train passait joyeux

J'entends encor dans le tintamarre

Des mots bizarres

Des mots d'adieux

Je ne suis pas poète

Mais je suis ému,

Et dans ma tête

Y a des souvenirs jamais perdus

Un soir d'hiver

Une musique

Des yeux très doux les tiens maman

Quel beau roman d'amour poétique

Et pathétique

Ménilmontant !

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La Java des bombes atomiques (Boris Vian)

Mon oncle un fameux bricoleur faisait

en amateur

Des bombes atomiques

Sans avoir jamais rien appris c'était un

vrai génie

Question travaux pratiques

Il s'enfermait toute la journée au fond

de son atelier

Pour faire des expériences

Et le soir il rentrait chez nous et nous

mettait en transe

En nous racontant tout

Pour fabriquer une bombe A mes

enfants croyez-moi

C'est vraiment de la tarte

La question du détonateur se résout en

un quart d'heure

C'est de celles qu'on écarte

En ce qui concerne la bombe H c'est

pas beaucoup plus vache

Mais une chose me tourmente

C'est que celles de ma fabrication n'ont

qu'un rayon d'action

De trois mètres cinquante

Y a quelque chose qui cloche là-dedans

J'y retourne immédiatement

Il a bossé pendant des jours

Tâchant avec amour d'améliorer le

modèle

Quand il déjeunait avec nous

Il avalait d'un coup sa soupe au

vermicelle

On voyait à son air féroce qu'il tombait

sur un os

Mais on n'osait rien dire

Et pis un soir pendant le repas v'là

tonton qui soupire

Et qui s'écrie comme ça

A mesure que je deviens vieux je m'en

aperçois mieux

J'ai le cerveau qui flanche

Soyons sérieux disons le mot c'est

même plus un cerveau

C'est comme de la sauce blanche

Voilà des mois et des années que

j'essaye d'augmenter

La portée de ma bombe

Et je n'me suis pas rendu compte que la

seule chose qui compte

C'est l'endroit où c'qu'elle tombe

Y a quelque chose qui cloche là-dedans,

J'y retourne immédiatement

Sachant proche le résultat tous les

grands chefs d'Etat

Lui ont rendu visite

Il les reçut et s'excusa de ce que sa

cagna

Etait aussi petite

Mais sitôt qu'ils sont tous entrés il les a

enfermés

En disant soyez sages

Et, quand la bombe a explosé de tous

ces personnages

Il n'en est rien resté

Tonton devant ce résultat ne se

dégonfla pas

Et joua les andouilles

Au Tribunal on l'a traîné et devant les

jurés

Le voilà qui bafouille

Messieurs c'est un hasard affreux mais

je jure devant Dieu

En mon âme et conscience

Qu'en détruisant tous ces tordus je suis

bien convaincu

D'avoir servi la France

On était dans l'embarras

Alors on le condamna et puis on

l'amnistia

Et le pays reconnaissant

L'élu immédiatement

Chef du gouvernement

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L'Etrangère (L. Aragon - L. Ferré)

Il existe près des écluses un bas quartier de bohémiens

Dont la belle jeunesse s'use a démêler le tien du mien

En bandes on s'y rend en voiture ordinairement au mois d'août

Ils disent la bonne aventure pour des piments et du vin doux

On passe la nuit claire à boire on danse en frappant dans ses mains

On n'a pas le temps de le croire il fait grand jour et c'est demain

On revient d'une seule traite gai sans un sou vaguement gris

Avec des fleurs plein les charrettes son destin dans la paume écrit

J'ai pris la main d'une éphémère qui m'a suivi dans ma maison

Elle avait les yeux d'outremer elle en montrait la déraison

Elle avait la marche légère et de longues jambes de faon

J'aimais déjà les étrangères quand j'étais un petit enfant

Celle-ci parla vite vitre de l'odeur des magnolias

Sa robe tomba tout de suite quand ma hâte la délia

En ce temps-là j'étais crédule un mot m'était promission

Et je prenais les campanules pour les fleurs de la passion

A chaque fois tout recommence toute musique me séduit

Et la plus banale romance m'est l'éternelle poésie

Nous avions joué de notre âme un long jour une courte nuit

Puis au matin bonsoir madame l'amour s'achève avec la pluie

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L'Eau à la bouche (Serge Gainsbourg)

Ecoute ma voix écoute ma prière

Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire

Je t'en pris ne sois pas farouche

Quand me viens l'eau à la bouche

Je te veux confiante je te sens captive

Je te veux docile je te sens craintive

Je t'en prie ne sois pas farouche

Quand me viens l'eau à la bouche

Laisse-toi au gré du courant

Porter dans le lit du torrent

Et dans le mien

Si tu veux bien

Quittons la rive

Partons à la dérive

Je te prendrais doucement et sans contrainte

De quoi as-tu peur allons n'aie nulle crainte

Je t'en prie ne sois pas farouche

Quand me viens l'eau à la bouche

Cette nuit près de moi tu viendras t'étendre

Oui je serai calme je saurai t'attendre

Et pour que tu ne t'effarouches

Vois je ne prends que ta bouche

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Gottingen (Barbara)

Bien sûr, ce n'est pas la Seine,

Ce n'est pas le bois de Vincennes,

Mais c'est bien joli tout de même,

A Göttingen, à Göttingen.

Pas de quais et pas de rengaines

Qui se lamentent et qui se traînent,

Mais l'amour y fleurit quand même,

A Göttingen, à Göttingen.

Ils savent mieux que nous, je pense,

L'histoire de nos rois de France,

Herman, Peter, Helga et Hans,

A Göttingen.

Et que personne ne s'offense,

Mais les contes de notre enfance,

"Il était une fois" commence

A Göttingen.

Bien sûr nous, nous avons la Seine

Et puis notre bois de Vincennes,

Mais Dieu que les roses sont belles

A Göttingen, à Göttingen.

Nous, nous avons nos matins blêmes

Et l'âme grise de Verlaine,

Eux c'est la mélancolie même,

A Göttingen, à Göttingen.

Quand ils ne savent rien nous dire,

Ils restent là à nous sourire

Mais nous les comprenons quand même,

Les enfants blonds de Göttingen.

Et tant pis pour ceux qui s'étonnent

Et que les autres me pardonnent,

Mais les enfants ce sont les mêmes,

A Paris ou à Göttingen.

O faites que jamais ne revienne

Le temps du sang et de la haine

Car il y a des gens que j'aime,

A Göttingen, à Göttingen.

Et lorsque sonnerait l'alarme,

S'il fallait reprendre les armes,

Mon cœur verserait une larme

Pour Göttingen, pour Göttingen

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Il Suffirait de presque rien (Serge Reggiani)

Il suffirait de presque rien

Peut-être dix années de moins

Pour que je te dise "Je t'aime"

Que je te prenne par la main

Pour t'emmener à Saint-Germain

T'offrir un autre café-crème

Mais pourquoi faire du cinéma

Fillette allons regarde-moi

Et vois les rides qui nous séparent

A quoi bon jouer la comédie

Du vieil amant qui rajeunit

Toi même ferais semblant d'y croire

Vraiment de quoi aurions-nous l'air

J'entends déjà les commentaires

"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire

Elle au printemps, lui en hiver"

Il suffirait de presque rien

Pourtant personne tu le sais bien

Ne repasse par sa jeunesse

Ne sois pas stupide et comprends

Si j'avais comme toi vingt ans

Je te couvrirais de promesses

Allons bon voilà ton sourire

Qui tourne à l'eau et qui chavire

Je ne veux pas que tu sois triste

Imagine ta vie demain

Tout à côté d'un clown en train

De faire son dernier tour de piste

Vraiment de quoi aurais-tu l'air

J'entends déjà les commentaires

"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire

Elle au printemps, lui en hiver"

C'est un autre que moi demain

Qui t'emmènera à St-Germain

Prendre le premier café crème

Il suffisait de presque rien

Peut-être dix années de moins

Pour que je te dise "Je t'aime »

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Histoire de faussaire (Georges Brassens)

Se découpant sur fond d'azur

La ferme était fausse bien sûr,

Et le chaume servant de toit

Synthétique comme il se doit.

Au bout d'une allée de faux buis,

On apercevait un faux puits

Du fond duquel la vérité

N'avait jamais dû remonter.

Et la maîtresse de céans

Dans un habit, ma foi, seyant

De fermière de comédie

À ma rencontre descendit,

Et mon petit bouquet, soudain,

Parut terne dans ce jardin

Près des massifs de fausses fleurs

Offrant les plus vives couleurs.

Ayant foulé le faux gazon,

Je la suivis dans la maison

Où brûlait sans se consumer

Un genre de feu sans fumée.

Face au faux buffet Henri-deux,

Alignés sur les rayons de

La bibliothèque en faux bois,

Faux bouquins achetés au poids.

Faux Aubusson, fausses armures,

Faux tableaux de maîtres au mur,

Fausses perles et faux bijoux,

Faux grains de beauté sur les joues,

Faux ongles au bout des menottes,

Piano jouant des fausses notes

Avec des touches ne devant

Pas leur ivoire aux éléphants.

Aux lueurs des fausses chandelles

Enlevant ses fausses dentelles,

Elle a dit, mais ce n'était pas

Vrai, tu es mon premier faux pas.

Fausse vierge, fausse pudeur,

Fausse fièvre, simulateurs,

Ces anges artificiels

Venus d'un faux septième ciel.

La seule chose un peu sincère

Dans cette histoire de faussaire

Et contre laquelle il ne faut

Peut-être pas s'inscrire en faux,

C'est mon penchant pour elle et

mon

Gros point du côté du poumon

Quand amoureuse elle tomba

D'un vrai marquis de Carabas.

En l'occurence Cupidon

Se conduisit en faux jeton,

En véritable faux témoin,

Et Vénus aussi, néanmoins

Ce serait sans doute mentir

Par omission de ne pas dire

Que je leur dois quand même une

heure

Authentique de vrai bonheur.

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La vie est folle (Jacques Higelin)

Aujourd'hui temps gris, vent contraire

Haut-le-cœur et mal de mer

Perdu le goût, l'envie

De planter mon grain de folie sous le grain de ta peau

Encore un jour sans nouvelles de toi

Faut faire avec ou sans ça

L'embarras du choix

Le poids des sentiments contradictoires et flous

Prendront le pas sur l'embellie

La vie est folle, libre et volage

La vie s'étiole, quand on la met en cage

La vie est belle, chaude et sauvage

La vie ravit, la vie ravage

Aujourd'hui des bleus et des bosses

Drôle de nuit de nostalgie

Sous les tuiles des toits

Le vent fredonne

La mélancolique mélodie de l'automne

Encore un jour sans nouvelles de toi

Faut faire avec ou sans ça

Encore un jour où les affres du doutes et de la jalousie

Prendront le pas sur l'embellie

La vie est tellement enchantée

Par les démons et les merveilles

Qu'un simple rayon de soleil

Suffit à lui donner des ailes

La vie est tellement enchantée

Par les démons et les merveilles

Qu'un simple rayon de soleil

Suffit à lui donner des ailes

Suffit à lui donner des ailes

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La Maison sur le port (Amalia Rodrigues)

Il y avait des chansons, des chansons,

Les hommes venaient y boire et rêver

Dans la maison sur le port

Où les filles riaient fort

Où le vin faisait chanter, chanter, chanter

Les pêcheurs vous le diront

Ils y venaient sans façon

Avant de partir tirer leurs filets

Ils venaient se réchauffer près de nous

Dans la maison sur le port

Les volets se sont ouverts et depuis

Les rires des filles se sont envolés

Sous un tube de néon

Un fonctionnaire à lorgnons

Est perdu dans ses papiers, vieux papiers

Que sont devenues les fleurs

Et les lampes de couleurs

Les cheveux de Maria, ses bras nus ?

On dirait que tout est mort et bien mort

Dans la maison sur le port

Pourtant je suis revenu une nuit,

J'avais cru qu'on y chantait comme avant,

Mais les couples qui dansaient

N'étaient plus rien à présent

Que les ombres du passé, du passé

Vainement j'ai recherché

Cette fille que j'aimais

Qui savait aussi chanter et aimer,

Je vous dis que tout est mort et bien mort

Dans la maison sur le port

Ce n'est pas sur mes vingt ans que je pleure,

Bien souvent avec les filles j'ai pleuré,

Mais on aurait pu laisser

Nos chansons dormir en paix

Nos chansons et nos amours

Je l'ai dit à Maria Et aux filles de là-bas

Allons voir pour oublier

Puisque notre cœur est mort et bien mort

Dans la maison sur le port

Puisque notre cœur est mort et bien mort

Dans la maison sur le port

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ORGANIZA:

El Departamento de EXTRAESCOLARES de la

Escuela Oficial de Idiomas de Laredo