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JEUDI 19 MARS 2015 - LA PRESSE DE LA MANCHE - CAHIER N°2 - NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT - www.lapressedelamanche.fr L’ÉCHO DES CLASSES Le mensuel des collèges et lycées de la Manche Contacts : • Association L’ECHO DES CLASSES : [email protected] • Presse : Patricia - 02.33.97.16.20 • Les Ulis de Diderot au Mémorial de Caen............ 02 • Les collégiens de Goubert sur la vague du surf ............. 03 • Notre page spéciale collège des Provinces ............ 04 Sommaire Collège Zola, La Glacerie. — Le 3 mars, les élèves de la classe presse (les 5 e D) ont rencontré les médiateurs culturels de la Maison des arts. Ils ont eu la chance de faire également la connais- sance avec les actrices et chanteuses de la troupe Mémoires Vives, venues présenter le spectacle Quand nos luttes auront des Elles. Photo Louna Robic (5 e D) Collège Le Ferronay, Cherbourg-Octeville. — Petit échauffement au CDI pour l'atelier théâtre. Collège Gouberville, Saint-Pierre-Église. Echanges entre élèves, CP et 6 es , autour des albums au CDI du collège. en partenariat avec Mardi 27 janvier, je suis allée avec ma classe de 6 e B à la Brèche à Cherbourg. Nous étions accompagnés de nos professeurs de français et de musique. C'est Ludovic qui nous a reçus. La journée a commencé par des petits exercices d'échauffement sur la piste du chapiteau : par exemple, on a fait un exercice appelé « le banc de pois- sons », durant lequel le groupe devait suivre un meneur et agir comme lui. Après le déjeuner, nous nous sommes entraînés comme des circassiens. Nous avons travaillé notre équilibre en marchant sur un fil ou en montant sur une grosse boule. Puis nous avons jonglé dans un premier temps avec des foulards et après avec des balles. La journée s'est termi- née par la rencontre de Roland Auzet, puisque nous assiste- rons à son prochain spectacle À travers Max. Roland nous a expliqué son travail et le fonc- tionnement de ses instruments de musique, originaux et très atypiques. Enfin, nous sommes rentrés au collège, la tête remplie des bons mo- ments de cette folle journée. Mathilde Paqueron Collège Gilles-de Gouberville. Saint-Pierre-Église La journée des 6 es B à la Brèche Les 6 es B à la Brèche. Marcher sur un fil, c'est pas si facile ! Équilibre et concentration, voilà ce qu'il faut pour marcher sur un ballon ! Le metteur en scène J.- D. Parrenin a adapté le roman épistolaire de K. Kresmann- Taylor, romancière américaine, en pièce de théâtre. Nous avions étudié ce roman en classe et nous étions curieux de le voir joué. Nous avons été surpris et séduits par le jeu de Joseph Raoult qui interprète Max, et P. Scelles qui est Martin. Il nous avait déjà été facile de nous identifier aux personnages qui s'adressaient à nous dans leurs lettres, mais de les voir prendre vie sur scène, les a rendus encore plus proches. Certains passages nous étaient apparus obscurs, tout d'un coup par le jeu des ac- teurs, ils sont devenus lim- pides. L'histoire se passe de fin 1932 à mars 1934. Elle té- moigne de la prise du pouvoir par Hitler, et de la ruine d'une amitié profonde entre Max et Martin. Martin, de nationalité allemande, est particulière- ment impressionnant, on as- siste à sa métamorphose tragique. Après avoir vécu à San Francisco, où il tenait une galerie d'art avec son ami Max, Allemand lui aussi et juif, Martin retourne à Munich et va, contre toute attente, adhé- rer aux thèses nazies. Au fil du temps, la voix de Martin se durcit, et il finit par prononcer les pires théories nazies. Il renie Max et ses proches à cause de leur judaïsme. Ses gestes deviennent brusques, jusqu'à cette main tendue dans un salut hitlérien. Par fas- cination du nazisme, nous le voyons se transformer en un monstre cruel. Max lui, tout en douceur, pense qu'il va sauver son ami- tié. Avec patience, il essaie de persuader Martin de ne pas l'abandonner, et surtout de protéger sa sœur restée en Al- lemagne. La douleur et le désespoir ne sont pourtant pas loin et explosent dans un cri déchirant lorsqu'il apprend que Martin l'a trahi. Sa ven- geance sera alors implacable, froide et surprenante. Un point de vue assez rare, il n'est pas fréquent de voir une victime juive se venger de son bour- reau nazi. Le décor montre le bureau de Martin plein du luxe qu'il s'offre dans l'Allemagne qui souffre, carafe en cristal, meubles anciens. Le bureau de Max est rempli de tableaux. Ce décor nous permet de nous représenter le style de vie des personnages et de mieux comprendre leur personnalité. Cette pièce, il faut la voir, elle fait écho aux extrémismes qui aujourd'hui encore empoison- nent le monde. L'Histoire semble sans cesse se répéter. Les 3 es C Collège Ingénieur-Cachin. Cherbourg Les 3 es au théâtre de l'Arlequin Avant les vacances de février, nous avons assisté au spectacle Inconnu à cette adresse présenté par la troupe du théâtre de l'Arlequin. Les deux acteurs saluent le public (photo M. Litré). Joseph Raoult campe Max. Mardi 13 janvier. Rencontre avec Benoît Billote, un artiste contemporain, passionné de dessin depuis toujours. Il a ex- posé dans la galerie d'art du lycée Jean-François-Millet du 13 janvier au 5 février. Après un bac scientifique, il décide de s'inscrire à l'école des Beaux-Arts et de design de Genève. Au lycée, il assou- vit son amour pour le dessin en suivant des cours du soir. Ce mardi 13 janvier, il est dans notre lycée, mais dans quelques jours il sera à Périers, et encore après au lycée Toc- queville. Après un petit coup d’œil jeté à ses œuvres, il nous les présente. Sur le mur sont ac- crochées une vingtaine de feuilles, de dessins, de sché- mas et de symboles : c'est son travail de recherche. À côté, une plaque de plomb repré- sentant le message d'Arecibo envoyé dans l'espace en es- poir d'une réponse d'une civi- lisation extraterrestre. C'est un peu le résumé de sa re- cherche. Benoît Billote est fan de l'espace, de l'architecture futuro, dont les courbes circu- laires rappellent un peu cette troisième dimension. Le radio- télescope d'Arecibo est une immense antenne de 300 mètres de diamètre. Pour célébrer cette nouvelle instal- lation, Drake, un astronome américain, conçoit avec l'équipe d'Arecibo un message de démonstration à la destina- tion d’éventuels extrater- restres. Pas étonnant que cela ait inspiré Benoît Billote. Seulement, Benoît Billote est un artiste accompli et ses réfé- rences sont diverses. Il est aussi fasciné et intrigué par l'architecture et l'organisation des villes, telle que Rome. Après dix mois passés en Ita- lie, il prend l'initiative de com- mencer un travail, reconstituant le plan d'organi- sation de Rome, en regroupant la Rome antique, mais égale- ment moderne. Visuellement, le montage, pourtant très bien fait, ne rend pas grand-chose. Après une petite explication de son tra- vail, on se rend compte que c'est extrêmement bien pensé et aussi très recherché. En fait, l'artiste a voulu nous montrer Rome dans l'espace. Benoît Billote n'est pas un artiste solo. Il dément la cari- cature de l'artiste torturé, isolé dans son atelier. Lui, au contraire, aime le contact des gens et des autres artistes. Cela se voit lorsqu'il nous parle. Pour conclure, je dirais que l'exposition « les topographies d'un songe » est une exposi- tion intéressante, qui éveille notre imagination et nos pen- sées. Kelly H. Lycée Millet. Cherbourg-Octeville Benoît Billotte ou les topographies d'un songe À la rencontre de Benoît Billote, artiste rêveur, passionné d'architecture « futuro ». Benoît Billotte devant ses dessins. Solidarité, le pouvoir d'un mot La solidarité, ou le bonheur de prendre soin des autres, de les aider. Pour moi, être solidaire, c'est se tour- ner vers les personnes en dif- ficulté, les aider à faire face à leurs problèmes et à les résoudre. C'est aussi se serrer les coudes, penser aux autres avant de penser à soi. Lors de ces derniers mois, ce que les terro- ristes ont cru, c'est que leurs victimes étaient seules, et que personne ne les soutiendrait, ne se révolterait. Et ce n'est que grâce aux milliers de gens qui se sont rassemblés par la suite, que l'on a découvert ce qu'est la soli- darité, et démontré qu'un mot peut être bien plus fort que toutes les armes du monde. Solidarité, derrière ce mot se cache un passé et un avenir, les fondations d'un monde meilleur qu'il nous faut construire ensemble, pour que chacun soit l'égal de son voisin et ait une chance de vivre sa vie comme il l'en- tend. Si chacun faisait un petit geste pour aider les personnes en difficulté, alors tout le monde pourrait être heureux, tout simple- ment. La solidarité est un principe et un es- poir, que chacun doit respecter. Manon Brantonne(4 e C), CollègeZola, La Glacerie

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JEUDI 19MARS 2015 - LA PRESSE DE LA MANCHE - CAHIER N°2 - NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT - www.lapressedelamanche.fr

L’ÉCHODESCLASSESLe mensuel des collèges et lycées de la Manche

Contacts :• Association L’ECHODESCLASSES :[email protected]• Presse : Patricia - 02.33.97.16.20

• LesUlis deDiderotauMémorial de Caen. . . . . . . . . . . . 02

• Les collégiens deGoubertsur la vaguedu surf . . . . . . . . . . . . . 03

•Notre page spécialecollège des Provinces . . . . . . . . . . . . 04

Sommaire

Collège Zola, La Glacerie. — Le 3 mars, lesélèves de la classe presse (les 5e D) ont rencontréles médiateurs culturels de la Maison des arts. Ilsont eu la chance de faire également la connais-sance avec les actrices et chanteuses de la troupeMémoires Vives, venues présenter le spectacleQuand nos luttes auront des Elles. Photo LounaRobic (5e D)

Collège Le Ferronay, Cherbourg-Octeville. —Petit échauffement au CDI pour l'atelier théâtre.

Collège Gouberville, Saint-Pierre-Église.— Echanges entre élèves, CP et 6es, autourdes albums au CDI du collège.

en partenariat avec

Mardi 27 janvier, je suis alléeavec ma classe de 6e B à laBrèche à Cherbourg. Nousétions accompagnés de nosprofesseurs de français et demusique. C'est Ludovic quinous a reçus. La journée acommencé par des petitsexercices d'échauffement surla piste du chapiteau : parexemple, on a fait un exerciceappelé « le banc de pois-

sons », durant lequel le groupedevait suivre un meneur et agircomme lui. Après le déjeuner,nous nous sommes entraînéscomme des circassiens. Nousavons travaillé notre équilibreen marchant sur un fil ou enmontant sur une grosse boule.Puis nous avons jonglé dansun premier temps avec desfoulards et après avec desballes. La journée s'est termi-

née par la rencontre de RolandAuzet, puisque nous assiste-rons à son prochain spectacleÀ travers Max. Roland nous aexpliqué son travail et le fonc-tionnement de ses instrumentsde musique, originaux et trèsatypiques. Enfin, noussommes rentrés au collège, latête remplie des bons mo-ments de cette folle journée.

Mathilde Paqueron

CollègeGilles-deGouberville. Saint-Pierre-ÉgliseLa journée des 6es B à la Brèche

Les 6es B à la Brèche.

Marcher sur un fil, c'est pas si facile !Équilibre et concentration, voilà ce qu'il faut pourmarcher sur un ballon !

Le metteur en scène J.-D. Parrenin a adapté le romanépistolaire de K. Kresmann-Taylor, romancière américaine,en pièce de théâtre. Nousavions étudié ce roman enclasse et nous étions curieuxde le voir joué.

Nous avons été surpris etséduits par le jeu de JosephRaoult qui interprète Max, et P.Scelles qui est Martin. Il nousavait déjà été facile de nousidentifier aux personnages quis'adressaient à nous dansleurs lettres, mais de les voirprendre vie sur scène, les arendus encore plus proches.Certains passages nousétaient apparus obscurs, toutd'un coup par le jeu des ac-teurs, ils sont devenus lim-pides.

L'histoire se passe de fin1932 à mars 1934. Elle té-moigne de la prise du pouvoirpar Hitler, et de la ruine d'uneamitié profonde entre Max etMartin. Martin, de nationalitéallemande, est particulière-ment impressionnant, on as-siste à sa métamorphosetragique. Après avoir vécu àSan Francisco, où il tenait unegalerie d'art avec son amiMax, Allemand lui aussi et juif,Martin retourne à Munich etva, contre toute attente, adhé-rer aux thèses nazies. Au fil du

temps, la voix de Martin sedurcit, et il finit par prononcerles pires théories nazies. Ilrenie Max et ses proches àcause de leur judaïsme. Sesgestes deviennent brusques,jusqu'à cette main tenduedans un salut hitlérien. Par fas-cination du nazisme, nous levoyons se transformer en unmonstre cruel.

Max lui, tout en douceur,pense qu'il va sauver son ami-tié. Avec patience, il essaie depersuader Martin de ne pasl'abandonner, et surtout deprotéger sa sœur restée en Al-lemagne. La douleur et ledésespoir ne sont pourtantpas loin et explosent dans uncri déchirant lorsqu'il apprendque Martin l'a trahi. Sa ven-

geance sera alors implacable,froide et surprenante. Un pointde vue assez rare, il n'est pasfréquent de voir une victimejuive se venger de son bour-reau nazi.

Le décor montre le bureaude Martin plein du luxe qu'ils'offre dans l'Allemagne quisouffre, carafe en cristal,meubles anciens. Le bureaude Max est rempli de tableaux.Ce décor nous permet de nousreprésenter le style de vie despersonnages et de mieuxcomprendre leur personnalité.

Cette pièce, il faut la voir, ellefait écho aux extrémismes quiaujourd'hui encore empoison-nent le monde. L'Histoiresemble sans cesse se répéter.

Les 3es C

Collège Ingénieur-Cachin. CherbourgLes 3es au théâtre de l'ArlequinAvant les vacances de février, nous avons assisté au spectacleInconnu à cette adresse présenté par la troupe du théâtre del'Arlequin.

Les deux acteurs saluent le public (photo M. Litré).

Joseph Raoult campe Max.

Mardi 13 janvier. Rencontreavec Benoît Billote, un artistecontemporain, passionné dedessin depuis toujours. Il a ex-posé dans la galerie d'art dulycée Jean-François-Millet du13 janvier au 5 février.

Après un bac scientifique, ildécide de s'inscrire à l'écoledes Beaux-Arts et de designde Genève. Au lycée, il assou-vit son amour pour le dessinen suivant des cours du soir.Ce mardi 13 janvier, il est dansnotre lycée, mais dansquelques jours il sera à Périers,et encore après au lycée Toc-queville.

Après un petit coup d’œiljeté à ses œuvres, il nous lesprésente. Sur le mur sont ac-crochées une vingtaine defeuilles, de dessins, de sché-mas et de symboles : c'est sontravail de recherche. À côté,une plaque de plomb repré-sentant le message d'Areciboenvoyé dans l'espace en es-

poir d'une réponse d'une civi-lisation extraterrestre. C'est unpeu le résumé de sa re-cherche. Benoît Billote est fande l'espace, de l'architecturefuturo, dont les courbes circu-laires rappellent un peu cettetroisième dimension. Le radio-télescope d'Arecibo est uneimmense antenne de300 mètres de diamètre. Pourcélébrer cette nouvelle instal-lation, Drake, un astronomeaméricain, conçoit avecl'équipe d'Arecibo un messagede démonstration à la destina-tion d’éventuels extrater-restres. Pas étonnant que celaait inspiré Benoît Billote.

Seulement, Benoît Billote estun artiste accompli et ses réfé-rences sont diverses. Il estaussi fasciné et intrigué parl'architecture et l'organisationdes villes, telle que Rome.Après dix mois passés en Ita-lie, il prend l'initiative de com-mencer un travail,

reconstituant le plan d'organi-sation de Rome, en regroupantla Rome antique, mais égale-ment moderne.

Visuellement, le montage,pourtant très bien fait, ne rendpas grand-chose. Après unepetite explication de son tra-vail, on se rend compte quec'est extrêmement bien penséet aussi très recherché. En fait,l'artiste a voulu nous montrerRome dans l'espace.

Benoît Billote n'est pas unartiste solo. Il dément la cari-cature de l'artiste torturé, isolédans son atelier. Lui, aucontraire, aime le contact desgens et des autres artistes.Cela se voit lorsqu'il nousparle.

Pour conclure, je dirais quel'exposition « les topographiesd'un songe » est une exposi-tion intéressante, qui éveillenotre imagination et nos pen-sées.

Kelly H.

LycéeMillet. Cherbourg-OctevilleBenoît Billotte oules topographies d'un songeÀ la rencontre de Benoît Billote, artiste rêveur, passionnéd'architecture « futuro ».

Benoît Billotte devant ses dessins.

Solidarité, le pouvoird'unmotLa solidarité, ou lebonheur de prendresoin des autres, de lesaider. Pour moi, êtresolidaire, c'est se tour-ner vers les personnes en dif-ficulté, les aider à fairefaceà leursproblèmesetà les résoudre. C'estaussi se serrer lescoudes, penser auxautres avant de penser àsoi.Lors de ces derniers mois, ce que les terro-ristes ont cru, c'est que leurs victimes étaientseules, et que personne ne les soutiendrait,ne se révolterait. Et ce n'est que grâce auxmilliers de gens qui se sont rassemblés par lasuite, que l'on a découvert ce qu'est la soli-darité, et démontré qu'un mot peut êtrebien plus fort que toutes les armes dumonde.Solidarité, derrière ce mot se cache un passéet un avenir, les fondations d'un mondemeilleurqu'ilnous fautconstruireensemble,pour que chacun soit l'égal de son voisin etait une chance de vivre sa vie comme il l'en-tend. Si chacun faisait un petit geste pouraider lespersonnesendifficulté,alors tout lemonde pourrait être heureux, tout simple-ment. La solidarité est un principe et un es-poir, que chacun doit respecter.

Manon Brantonne(4e C), CollègeZola, La Glacerie

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L’ECHODESCLASSES - PAGE 2LA PRESSE DE LA MANCHE

Collège Zola, La Glacerie. — Le CDI ducollège à midi. Qui dit que les élèves ne lisent

pas ?

Collège Le Castillon, Les Pieux. —Mme Bonnemains et quelques élèves du clubpotager préparent le jardin pour les semis etplantations du printemps.

Collège Goubert, Flamanville. — « Çava ! », « Oui tout va bien ! » Baptême de plongéeau programme pour les élèves de la section surf

et les nageurs du collège Lucien-Goubert.

Les salles nous expliquaientle début de la guerre, la viesous l'occupation, la résis-tance, le génocide des Juifs.Chaque élève avait un livretpédagogique pour suivre la vi-site.

Pour préparer cette visite,nous avons fait des re-cherches et nous avons tra-vaillé sur la seconde Guerremondiale. Nous sommes allésau musée du Roule à Cher-bourg. On a pris des notes surla propagande, le rationne-ment, la résistance, la dépor-tation, le travail forcé. Nousavons appris des choses sur lavie à Cherbourg sous l'occu-pation allemande, de 1940 à1944.

On a également lu des livresqui parlent de la deuxième

Guerre mondiale, et notam-ment un roman, « Un secretderrière la porte » de BernardGallent. C'est l'histoire d'ungarçon qui est chez sa tanteparce que sa maison est dé-truite. Et il entend des bruits, ilrencontre une fille qui s'appelleSarah. Elle est cachée dans lachambre pour ne pas se faireprendre par les Allemandsparce qu'elle est juive.

On a également lu unebande dessinée : L'Enfant ca-chée de Marc Lizano. Unegrand-mère raconte à sa petitefille son histoire quand elleétait petite pendant la guerre.Elle est juive, elle se cachechez ses parents pour ne passe faire repérer par les Alle-mands. Autre bande dessinée :Un sac de billes adapté du

roman de Joseph Joffo. Ungarçon juif s'enfuit de Parispendant la guerre. On a égale-ment consulté un album : Otto,autobiographie d'un ours enpeluche de Tomi Ungerer.C'est l'histoire d'un ours enpeluche qui est offert à un en-fant juif.

Sa famille est emmenéedans les camps de concentra-tion, l'enfant confie l'ours àson ami. Son ami le perd pen-dant un bombardement. Denombreuses années plus tard,l'ami retrouve l'ours dans unmagasin d'antiquités et recon-tacte David.

On a regardé des vidéos surla vie quotidienne sous l'oc-cupation, des vidéos sur larésistance, sur le rationne-ment, sur le maréchal Pétain.On a fait des leçons sur despersonnages importants, surdes définitions. Enfin, en géo-graphie, pour préparer la sor-

tie au Mémorial de Caen,nous avons aussi étudié l'iti-néraire et les horaires, deCherbourg à Caen, en train,puis de la gare de Caen auMémorial, en tramway et enbus.

La classe d'Ulis

CollègeDenis-Diderot. Tourlaville

Les élèves d'Ulis au Mémorial de CaenMardi 16 décembre, nous avons effectué une visite sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.

L’œuvre Non violence devant le Mémorial de Caen.

Un voyage émouvant pour le travail de mémoire.

Le film raconte l'histoired'une classe de seconde, où ily avait beaucoup de bazar. Laprofesseur d'histoire-géogra-phie, qui est aussi la prof prin-cipale de la classe,Mme Guéguen, propose de

faire un concours sur la dépor-tation des enfants et des ado-lescents. Les élèves disentqu'ils ne sont pas capables dele faire. La prof répond : « Vous,vous n'avez peut-être pasconfiance en vous, mais moi,

j'ai confiance en vous ». Audébut, les élèves ne sont pastrès motivés, mais Mme Gué-guen les met en groupes pourtravailler. Ils sont aidés parYvette, la documentaliste. Lesélèves rencontrent Léon, unvieux monsieur qui a été dé-porté à Buchenwald, et qui aperdu une grande partie de safamille. Les élèves sont émus etpleurent. C'est à ce moment-là que tout a basculé et que les

élèves s'impliquent dans leconcours tous ensemble.

Vont-ils aller jusqu'au boutde leur projet? Vont-ils gagnerle concours?

■ RéactionsTommy: « Mon moment

préféré, c'est quand la prof etla documentaliste entrent dansla classe et trouvent tous lesélèves qui travaillent déjà.J'aime bien le film car au début

les élèves mettent le bazarmais grâce au projet, ils de-viennent sérieux et calmes. »

Maël : « J'ai été touché parl'histoire de Léon. Il raconte sadéportation et sa famille per-due. »

Étienne : « J'ai bien aimé lemoment où ils ont lâché lesballons blancs. Chaque ballonavait le prénom des enfants,sur lesquels les élèves ont tra-vaillé. »

Clément et Florent : « Notrepersonnage préféré est Théo,car il est intelligent, sérieux. Iltravaille et il est carré. Ça nousa épatés qu'il parle. Nous pen-sons qu'il s'est exprimé car ils'est senti plus à l'aise dans laclasse calme. »

Léa : « J'ai bien aimé Méla-nie, car au début elle est re-belle. »

La classe d'Ulis

Collège Émile-Zola. LaGlacerie

Les Héritiers: ils étaient rebelles,ils sont devenus intéressésVendredi 9 janvier, toutes les classes de 3e et les élèves Ulis sont allés au cinéma l'Odéon pour regarder Les Héritiers, et pour connaîtrel'histoire du film.

« La tactique de combat des hoplites athéniensressemble finalement à la mêlée de rugby. » La preuvepar l'image !

Auteurs dessin et photomontage : Antoine Massonnet et Tristan Brien(Collège Goubert, Flamanville)

Lu dans un devoir : Shakespeare disait : « Etre ou neparaître, telle est la question ».

Lycée Millet

Entendu en cours d'histoire : « Quel est le prénom deStaline ? Chris. »

Lycée Millet

« Je m'appelle CatarinaMartins Carneiro. Je suis néele 7 juillet 1998 à Porto. Jesuis arrivée en France il y adeux ans en septem-bre 2013. Avant d'entrer enseconde au lycée Millet, j'aid'abord été au collège duCastillon aux Pieux. En arri-vant en France, j'ai connuquelques difficultés par rap-port à ma langue natale et lalangue française. Je ne pou-vais pas m'exprimer commeje le souhaitais et cela étaittrès frustrant. Néanmoins,quand il faut s'adapter il n'y apas le choix, j'ai donc apprisà apprécier ce milieu. J'aiaussi fait des découvertes pourle moins surprenantes comme la fermeture des magasins le di-manche, j'étais vraiment surprise. Malheureusement, je vais de-voir retourner au Portugal en août 2015 en raison de la professionde mon père et de l'entrée en primaire de mon petit frère de 5 ans.

En résumé, j'aime beaucoup la France mais j'ai quand mêmeune petite préférence pour le Portugal car je n'aime pas la météoici à Cherbourg. Cependant, je raffole des pâtisseries françaiseset la mentalité des gens est ici bien meilleure. Les gens sont mieuxaccueillis qu'au Portugal. »

Catarina

Lycée J.-F.-Millet. Cherbourg-Oct.

Catarina vient de Porto

Cette année, un nouvel atelier est né : l'atelier costumes. Il estanimé par Mme Lemonnier, professeur d'arts-plastiques, avec Sa-brina, une surveillante, qui a fait des études en stylisme. Sabrinaapporte son expérience, ses croquis et aussi ses réalisations. Lejeudi midi, ce sont treize élèves qui participent à l'atelier, carMme Lemonnier n'y parle qu'anglais. Pendant une heure, nousimaginons, nous dessinons puis nous créons des costumes pourla section Euro et peut-être pour d'autres projets du collège qui enauraient besoin, comme par exemple la chorale.

Paoline AUBEY

De fil en aiguille,l'atelier costumes

Le 1er décembre, c'était laJournée mondiale de luttecontre le sida. L'infirmière etles élèves du club santé ontdécidé de marquer le coup.

À l'occasion de cette jour-née, Mme Ringuenet, l'infir-mière, et les élèves du clubsanté ont souhaité animer unstand de prévention. « Nousavons organisé cette mani-festation pour sensibiliser lesélèves, pour expliquer cettemaladie mais égalementpour faire vivre ce momentimportant instauré en 1987.C'est important de faire de laprévention sur cette maladiecar elle commence à se pro-pager à partir de l'adoles-cence, mais égalementparce que cette maladie estgrave. Les symptômes sontde ne plus avoir d'anticorpspour se protéger des autresmaladies. Dans le pire descas, cette maladie peut en-traîner la mort » expliquent lesélèves.

Le stand d'information étaitsitué à la sortie du réfectoireau moment de la demi-pen-sion pour que les élèves et lesprofesseurs sortant de la can-tine passent devant. Quelquespanneaux d'exposition réalisés

pendant le club santé infor-maient les élèves sur cette ma-ladie.

Les élèves pouvaient répon-dre à un petit questionnaireanonyme. Et en récompense,ils recevaient le petit rubanrouge qui symbolise la solida-rité avec les malades du sida.« Le symbole du ruban rouge

vient du ruban jaune que lesfamilles des soldats améri-cains mettaient sur lesportes des maisons poursymboliser l'espoir de les re-voir sains et saufs. Nousavons choisi de faire cequestionnaire anonyme pourlibérer la parole des élèvesqui auraient pu être gênés

par ces questions. » Lesélèves pouvaient égalements'informer grâce à des bro-chures à leur disposition sur lestand qui présentaient la ma-ladie et ses risques.

Maxime Poyardet Constantin et Marion

Thoris (5eB)

Collège Le Castillon. Les PieuxSida: continuer d'en parler

Accueillis par le club santé, des élèves répondent au questionnaire devant le stand de prévention.

Aujourd'hui avec ma classe,nous sommes allés visiter lethéâtre à l'italienne de Cher-bourg. C'était la première foisque je rentrais dedans. Il est ma-gnifique, décoré avec desfeuilles d'or et des statues. Je nepensais pas qu'il était si vieux:plus de 100 ans. Nous avonsparcouru l'intérieur du théâtre: lasalle, la scène, les dessous, lesloges. On a découvert plein dechoses. J'ai adoré le lustre decristal et la visite des loges. Pourmoi, c'était une grande premièreet je sais enfin où se cachent lesartistes quand ils ne sont pas surscène.

Clara Orange (6e A)

Collège Raymond-Le Corre. Equeurdreville-H.Vive le théâtre!

Les 6e A sur les marchesdu théâtre à l'Italienne

de Cherbourg.

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L’ECHODESCLASSES - PAGE 3LA PRESSE DE LA MANCHE

La section surf est née aucours de l'année scolaire2012-2013. Elle a été crééepar M. Patissier, professeurd'EPS. Pour y entrer, il fautavoir de bonnes notes et avoirun comportement exemplaire.Nous devons passer une sé-lection physique : un test decourse, un test de nage et untest de surf. Nous avons deuxséances par semaine, le mardi

midi et le vendredi midi de12 heures à 15 heures. Quandil n'y a pas de vagues, nousfaisons des séances de théo-rie, de sauvetage ou de phy-sique (course, renforcementmusculaire). Nous sommesencadrés par des moniteursde surf : Benjamin et Guil-laume, ainsi que par M. Patis-sier. L'hiver, nous faisons destravaux interdisciplinaires avec

les professeurs du collège :SVT, mathématiques, anglais,journal, théâtre le mardi. Et levendredi, nous allons à la pis-cine ou au yoga. On a faitaussi un baptême de plongée.

■ Les meilleursaux championnatsde France

Tous les ans, la section invitedes écoles primaires à venir

nettoyer la plage, au mois demars.

Nous leur expliquons lesconséquences de la pollutiondans la mer, puis tous ensem-ble, nous ramassons les dé-chets qui se trouvent sur laplage. Les élèves de la sectionparticipent aussi à des compé-titions UNSS de surf ou d'au-tres collèges et lycéesparticipent. Tous les ans, les

meilleurs d'entre nous vontdisputer les championnats deFrance UNSS de surf. Il y ades surfeurs et des jeunes of-ficiels qui jugent. Tous les deuxans, nous partons pour un sé-

jour à Jersey d'une semaineoù l'on pratique le surf et on vi-site l'île. C'est génial.

Othilie (6e A)et Gwenaëlle (5e A)

Collège Lucien-Goubert. Flamanville

Des collégiens sur les vagues

Avant d'aller surfer il faut s'échauffer.

Nous sommes des élèvesde la section surf de Flaman-ville, depuis trois ans. Pen-dant les beaux jours, nousnous entraînons deux fois parsemaines, pendant deuxheures, sur les heures decours avec trois supers en-traîneurs, Ben, Guigui et Mis-ter Pat. Ben et Guigui sont lesmoniteurs du Cotentin SurfClub.

Peut-être les connaissez-vous, et les rejoignez-vousl'été sur la plage de Siouville ?Ils donnent des informationssur le spot presque tous les

jours sur le blogcotentinsurf-club.over-blog.com, il y a debelles images de vagues. EtMister Pat, c'est un profes-seur d'EPS au collège de Fla-manville, qui a eu l'idée decréer cette section. On peutsuivre la section sur lewebpe-dagogique.com/surfingflam/(de nombreuses photos et in-formations diverses).

Les profs sont cools pen-dant les entraînements, maisils sont exigeants sur lesconsignes de sécurité à res-pecter.

Julie, Léon, Thomas

Connaissez-vous Ben, Guiguiet Mister Pat ?

Les trois mousquetaires du surf.

Le 7 janvier, nous ne vou-lions pas y croire. De ce fait, lejour suivant l'attentat, l'an-tenne Amnesty jeunes dulycée Cornat, composée deplus d'une dizaine d'élèves vo-lontaires, a invité tous les ly-céens à se rassemblerpendant la pause. Nous nenous attendions pas à une tellesolidarité. Les informations ontcirculé très rapidement surtous les réseaux sociaux et lelendemain nous étions cinqcents lycéens, sous la pluie, àbrandir des crayons et des af-fiches « Je suis Charlie ». Les

professeurs, surveillants,agents, membres de la direc-tion nous ont rejoints danscette manifestation d'indigna-tion contre le massacre et pourla liberté d'expression. À la finde la récréation, le groupes'est dispersé et les cours ontrepris sans encombres. En tantque citoyens français, cettedate restera à jamais gravéedans nos mémoires comme unmoment de deuil, d'indignationmais surtout d'unité.

Galis Thibautet Guilbert Camille (TS2)Regnier Morgan (1re S3)

LycéeHenri-Cornat. ValognesEncore et toujours Charlie !

© Clémentine Chardeur 1re S3 : « La République amputée »

© Camille Levavasseur (1re S2)

© Lilas Delaunay, collège Cachin, Cherbourg

Épisode n° 1: rencontre avec Jean-Bernard EppeLe club solidarité a été fondé par des élèves, plus spécialement

par Manon Brantonne, présidente (c'est elle qui l'a imaginé), Les-lie Laurent, présidente adjointe, Sibylle Pabiot, secrétaire, et biensûr la personne sans qui rien aurait été possible, Mme Busta-mante la CPE du collège.

Maintenant son concept : le club solidarité a été créé par lesélèves pour venir en aide à des associations comme les Restos ducœur, le Relais enfant, la Banque alimentaire. Ces associationsfonctionnent avec des dons d'argent, vêtements. Voilà notre idée,mais après avoir reçu les conseils de Mme Bustamante et deJean-Bernard Eppe, nous avons décidé de faire plus simple pourne pas en demander trop à nos donateurs, les élèves du collège.Suite à cette rencontre, nous décidons de travailler avec les Res-tos de La Glacerie.

Épisode n° 2: rencontre avec les Restos du cœurAprès la rencontre avec Jean-Bernard Eppe, nous sommes allés

rencontrer les responsables le vendredi 16 janvier sur place auRestos du cœur de La Glacerie. Manon Brantonne, Sibylle Pabiotet Mme Bustamante sont partis à leur rencontre pour préparerleur venue au collège. Les deux intervenants des Restos du Cœursont venus nous rencontrer et nous ont parlé des Restos quenous avons visités en deux groupes suivant les disponibilités desmembres du club : le premier groupe le mardi 20 janvier et ledeuxième groupe le vendredi 23 janvier. Nous y avons vu les lo-caux, leurs bureaux, leurs réserves. Nous y avons vu aussi leurpetit salon où les bénéficiaires peuvent prendre un café et faireune pause. Il y a aussi une salle où ils servent la nourriture, met-tent à disposition des vêtements et des livres. Les Restos du cœurne sont pas les seuls à utiliser cet endroit : d'autres associationsl'utilisent.

Épisode n° 3: action pour les RestosÀ partir de maintenant, notre collecte de vêtements et livres

commence. Nous avons mis des affiches pour informer et instal-

ler un lieu de dépôt. Ceux qui souhaitent nous aider peuvent ap-porter des vêtements et des livres et les déposer à la vie scolaireavant le 13 mars. Merci à tous pour votre soutien.

Leslie Laurent

Collège Émile-Zola. LaGlacerie

Un club qui a du cœurLe vendredi 12 décembre, nous avons fait la rencontre de Jean-Bernard Eppe, qui travaille aux Restos du cœur de Cherbourg.Laissez-moi vous expliquer en quoi consiste le Club Solidarité du collège Émile-Zola.

Le club solidarité a rencontré Jean-Bernard Eppe, des Restos du cœur de Cherbourg.

Découvrez l'option Cinéma dulycée grâce à l'interview de Va-lentine et d’Aurore, élèves de se-conde au lycée Jean-FrançoisMillet.Qu’est-ce qui vous a donné

envie de faire l’option cinéma?Valentine et Aurore ont décou-

vert l’option cinéma aux portesouvertes de Millet. Elles voulaientsavoir ce qu’elles pouvaient fairedans cette option. « J’aime allerau cinéma pour découvrir de nou-veaux genres de film » déclare ValentineQu’est-ce que vous faites dans l’option cinéma?Par semaine, il y a deux cours de 1h30: le mercredi les élèves

apprennent la théorie, et le vendredi ils font l’application de cequ’ils ont vu le mercredi. Les élèves regardent souvent des filmset les étudient ensuite. Ils apprennent aussi à manier une caméra,à créer des montages, à travailler la luminosité… Les 25 élèves decette option créent des courts-métrages par petits groupes surun thème étudié le mercredi. Ce sont les élèves eux-mêmes quijouent dans les courts métrages et qui créent les scénarios de Aà Z, ils sont tournés dans l'enceinte du lycée Millet. Les élèvesdiffusent ensuite leur travail dans la classe.Que vous a apporté l'option cinéma?« Une culture cinématographique, et maintenant je regarde des

films que je n'aurais pas regardés sans l'option », déclare Valen-tine.

« Ça donne une autre image du cinéma, l'image a beaucoupplus de sens qu'auparavant », déclare Aurore

Manon P. et Pauline M.

LycéeMillet. CherbourgAurore et Valentinecinéastes en herbe

Lundi 26 janvier, les élèvesde seconde bac pro électro-technique du lycée Doucet ontvisité la résidence du préfetmaritime. Notre classe comptedes élèves suivant l'optionélectro-marine dans le cadred'un partenariat lycée Doucet-Marine Nationale, depuisquelques années. C'est pour-

quoi un projet « Cherbourg,port militaire » a été monté parla classe avec nos professeursMmes Ernouf et Nicollet. Il pré-voit des visites et l'élaborationd'un diaporama sur les quatreports de Cherbourg.

Parmi ces visites, nousavons déjà vu le Redoutableen compagnie d'anciens sous-

mariniers le 10 novembre der-nier et nous irons bientôt auSHD, Service historique de ladéfense. C'est à ce titre quelundi 26 janvier, nous avons eule privilège de visiter la magni-fique résidence du préfet ma-ritime. Nous avons appris cequ'étaient une préfecture ma-ritime et le rôle d'un préfet.

Nous avons été accueillischaleureusement par l'inten-dant de la résidence Franck etson équipe, Marie-Charlotte etWilliam. Mention spéciale pourle goûter : pâtisseries maisonet jus de fruit dans la salle debal. La grande classe.

Les 2 ELEEC

Lycée Edmond-Doucet. Équeurdreville

En visite chez le préfet maritime

Les élèves bac pro électrotechnique dans les jardins de la préfecture maritime.

Madeleine Chapsal est unevieille femme, elle a vécu, elleest tombée amoureuse, et elleaussi a été soumise à cetteemprise masculine. Elle nousexplique comment, dans unesociété aussi évoluée que lanôtre, les femmes font en sorted'appartenir aux hommes,toujours : mini-jupe, décolleté,talons hauts, allures provoca-trices, etc. C'est une manièreplus discrète de nous soumet-tre aux regards des hommes,à leur désir. Les femmes se dé-couvrent de plus en plus, tan-dis que les hommes, eux, fonten sorte de rester couverts,toujours. Madeleine Chapsalnous dit, au début de son livre: « Ce qu'on appelle la libertédes femmes relève de l'illusion,plus que de la réalité. » Alors,la liberté des femmes n'est-elle qu'une illusion? Telle est laquestion, et nous sommes endroit de nous la poser. Ellenous précise aussi que toutesles femmes sont concernées.Les plus jeunes, comme lesplus âgées.

Ce livre nous incite à exami-ner notre rapport au corps,notre désir de plaire, ou notrebesoin d'exister à travers le re-gard de l'autre. L'homme.

■ La chose de l'hommeCe livre nous interroge.

Après tout, est-ce si grave quecela, si le corps des femmesappartient toujours auxhommes, ou faut-il se révolter? Que cherchent les femmes,réellement? Et peut-être,avons-nous besoin de cette il-lusion pour exciter un peu plusle désir de l'homme, tout enayant l'illusion d'être libre, in-dépendante.

L'auteure nous écrit, sur unton de révolte et de constanteindignation, que quoi qu'ellefasse, la femme restera lachose de l'homme. Cepen-dant, je pense que l'hommeest aussi soumis à la femme,que la femme à l'homme. Lafemme a besoin de l'hommepour exister, se sentir désirée,et l'homme a besoin de lafemme, pour exploiter ce tropplein de désir. L'un commel'autre, quoi qu'ils fassent, ilssont condamnés tous lesdeux.

Par conséquent, je penseque les hommes et les femmessont faits pour s'entendre.

Pour finir, je recommande vi-vement ce livre. C'est écritd'une manière simple et fluide.Il est pour tout le monde, etaussi pour les jeunes, que cesoit des lycéens ou des collé-giens. Lisez-le.

Kelly H.• Madeleine Chapsal, « Le

corps des femmes ». Ed.Fayard. 129 pages.

LycéeMillet. Cherbourg

Le corps des femmes

Page 4: L’ÉCHODESCLASSEScollege-lesprovinces.etab.ac-caen.fr/IMG/pdf/echos... · 2015. 3. 23. · Millet. Qu’est-ce qui vous a donn ... Manon P.et Pauline M. LycéeMillet.Cherbourg AuroreetValentine

L’ECHODESCLASSES - PAGE 4LA PRESSE DE LA MANCHE

Les élèves du club Presse luttent contre lespréjugés sexistes.

Conférence des délégués dans l'amphithéâtredu collège.

NUMEROSPECIAL

COLLÈGELES PROV

INCES

Les Provinces comme si vous y étiezLes élèves journalistes du collège vous proposent une visite et découverte du bahut des Provinces, un établissement situé dans lequartier d'Octeville portant le même nom. Du CDI, on a vue sur la mer, et des goélands s'invitent dans la cour. Les 420 élèves quile fréquentent viennent du quartier et des villages d'Hardinvast, Saint-Martin-le-Gréard et Couville. L'ambiance y est sympathiqueet agréable. Bonne visite.

493 élèves93 Troisièmes24 élèves au club presse47 profs200 repas servis par jour soit environ 28800

par an5800 cours par semaine360000 € de budget total5000 € de fournitures scolaires données aux

collégiens1200 € de carnets de correspondances80 % de réussite au Brevet et 100 % au CFG25 sorties par an

Le collège en chiffres

Ancienne CPE dans le Val-d'Oise, Mme Hamoudi a été prin-cipale adjointe au collège deBeaumont-Hague, avant d'arri-ver aux Provinces à la rentrée.Elle a bien voulu répondre à nosquestions.

Est-ce que votre métier vousplaît?

Énormément. C'est toujoursdifférent, il y a la partie adminis-trative, la gestion des élèves, etaussi les relations humaines quej'apprécie. J'aime le contactavec les élèves. Je crois beau-coup aux valeurs de la République.Je pense que l'école est un moyen pour s'en sortir.

Pourquoi êtes-vous venue aux Provinces?Parce que j'avais entendu des choses positives, que l'équipe y

était dynamique, qu'il s'y passait beaucoup de choses.Quel est votre rôle? Quels sont les avantages et les incon-

vénients de votre métier?Mon rôle est de créer de la cohérence. Les avantages, ce sont

les liens avec les élèves, les familles, les partenaires comme lesassociations du quartier. Les inconvénients sont minimes parceque j'aime mon métier et parce que je me sens utile.

Quelles sont les différences entre ce collège et celui oùvous travailliez auparavant?

Les publics scolaires sont différents, Beaumont est plus rural.Avez-vous un message à faire passer aux collégiens?Oui, je pense que c'est une chance d'être dans un pays où

l'école est gratuite et qu'il faut avoir confiance dans ses capaci-tés pour réussir.

Shreya et Mallaury

MmeHamoudi, principale adjointe

Le Centre d'information et de documentation (CDI) se trouve autroisième étage, on peut y lire des romans d'aventures, policiers,d'amour… ou des journaux et des magazines de jeux vidéo etd'actualité. Il nous permet aussi de venir travailler ou faire des jeuxde société. Le CDI est ouvert le midi après manger, c'est là quese réunit le club presse le lundi midi. Sur le site du collège, ontrouve le portail E-sidoc, qui nous permet de chercher un livredans le CDI et le blog L'Œil de mouette où on peut lire les articlescréés par le club presse.

Nathanaël

Et le CDI ?

Au CDI des Provinces, le midi ou en fin de journée, on peut jouerà des jeux de société. Ce sont des casse-tête, des jeux deconstruction comme Le Petit architecte, des jeux de logiquecomme Rush Hour ou Laser Maze. Ça nous occupe, ça nouschange des livres et ça nous fait réfléchir.

Nicolas et Flavy

Jouer auCDI

Au CDI, Nicolas, Flavy et Témo découvrent de nouvelles stratégies.

Mis en place pour les 3e depuis la Toussaint, il donne aux élèvesune certaine autonomie.

Le pass autonomie autorise les 3e pendant les heures de per-manence à aller au foyer ou dans une salle sans aucun surveillant,pour travailler ou se détendre. Bien sûr, on n'a pas le droit de fairele bazar, sinon le professeur ou le ou la CPE nous le supprimependant un temps limité. Nous devons respecter le règlement ducollège, chaque élève de 3e possède un pass. Dans une salle, siun élève ne respecte pas les règles, il se verra retirer sa carte.Sans pass, on est obligé d'aller en permanence.

Les élèves apprécient et ne peuvent plus s'en passer ! Pourl'instant, tous ont encore leur pass.

Alexandre et Florian

Le pass autonomie

Tous les jeudis midis, et dans la bonne humeur, le club, com-posé principalement de collégiens de 3e encadrés par une pro-fesseur de français, débat et conçoit différentes créations autourd’un même thème: le livre.

En effet, les possibilités sont nombreuses. D’ailleurs, le club abeaucoup d’idées, et a déjà réalisé des productions aussi diffé-rentes qu’originales. Et oui, entre lectures à voix haute, créationd’une danse pour le Festival du livre de jeunesse et de bande des-sinée de Cherbourg, enregistrement de courtes publicités pourdes livres, tournage d’une bande-annonce de livre, la troupe n’apas le temps de souffler ! Des activités qui nous redonnent desuite l’envie de lire !

Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur notre site « Lec-tado » (http://lectado.tumblr.com/ ou sur le site du collège) ! Re-trouvez-nous également lors de la scène ouverte du Festival dulivre, le jeudi 28 mai 2015, nous y lirons des extraits du roman LesMots qu’on ne me dit pas de Véronique Poulain, roman qui faitpartie du prix littéraire du lycée Millet.

Alors, qui a dit que les adolescents n’aimaient pas lire?Chloé Viger (3e)

Le club Podcast

Les 5e 5 et les 5e 2 ont fabriqué des boîtes livres, sur le thèmede Tristan et Iseult, un roman que nous avons lu en cours. Ce sontdes boîtes à chaussures et on les décore, on s'en sert commed'un petit théâtre. C'est avec Mme Dargagnon, notre professeurde français, que nous avons réalisé ce travail.

Léo

Raconter des histoires avec des boîtes

Iseult et le dragon d'Elena.

Esteban présente sa boîte.

La Segpa (Section d'ensei-gnement général professionneladapté) accueille des élèvesde la 6e à la 3e. Les cours sui-vent les programmes du col-lège mais sont adaptés auxdifficultés des élèves pourqu'ils puissent reprendreconfiance et progresser. Lerythme, l'organisation et lecontenu des cours prennenten compte les difficultés per-sonnelles des élèves, mais leniveau d'exigence est impor-tant par le sérieux et la disci-pline que les élèves doiventrespecter.

La SEGPA compte 64 élèvesrépartis en quatre classes,seize élèves par classe et huitpar atelier.

De nombreux projets sontorganisés: linguistique (voyageà Guernesey), culturel (sortiesau théâtre, aux plages du dé-barquement, à Pirou et àParis), développement dura-ble.

De plus, il y a deux ateliersmixtes, 6 heures par semaineen 4e et 12 heures en 3e et lesélèves font des stages. Le pre-mier atelier, Hygiène Alimenta-tion Service, propose une

découverte des métiers de larestauration, de bouche, cui-sine, couture, entretien dulinge… Le second, Habitat,permet aux élèves de décou-vrir les métiers du bâtiment :

plomberie, menuiserie, ma-çonnerie…

Après la 3e, les élèves trou-vent tous une solution, ils vonten lycée professionnel (Toc-queville, Sauxmarais, EREA de

Saint-Lô) ou en apprentissagepour préparer un CAP (em-ployé de collectivité, vente,menuiserie, carrosserie auto-mobile…).

Amandine et Solenn

Et la SEGPA, pourquoi pas ?M. Lecarpentier, directeur de la SEGPA, nous a présenté la structure.

Des élèves de 4e au travail.

Chaque jeudi, huit élèves vo-lontaires de 5e et de 4e se re-trouvent dans la salle demusique avec Mme Duverger.

L'option musique permetd'apprendre à jouer soit au

trombone soit à la clarinette.On apprend aussi à lire lesnotes de musique sur une par-tition. M. Lavrenenko, directeurde l'école de musique et pro-fesseur de clarinette, et M.

Melingue, professeur de trom-bone, nous apprennent à jouerd'un de ces instruments. Pourle trombone, il faut mémoriserles positions sur la coulisse etfaire vibrer ses lèvres, et pour

la clarinette, le plus difficile,c'est d’enchaîner les positionsdes doigts. On est là pourjouer de la musique.

Nathanaël

Tromboneou clarinette ?

Les clarinettistes soufflent dans leurs instruments. Les trombonistes doivent faire vibrer leurs lèvres.

À Vieux-la-Romaine, il y ades vestiges qui étaient recou-verts par la terre. Des archéo-logues ont découvert lesfondations d'une belle villa, duforum et plein d'objets qui sontconservés dans un musée.Mais certains vestiges restent

cachés et d'autres sont encoredans des chantiers de fouilles.

Nous (les 6e) avons vu unfilm avec des vues d'avion. Onvoit les longues lignes de ves-tiges tracées dans les champs.On voit aussi le travail des ar-chéologues. On peut « entrer »

dans la villa : sur les ruines dela villa, on a placé des grandespancartes pour identifier lesdifférentes pièces : bains, toi-lettes, bassin, chauffage. Dansle musée, on a regardé la ma-quette de la villa. On a vu descolonnes et des grandes mo-

saïques. Au forum, une étu-diante nous a expliqué les dif-férentes parties du chantier.On reconnaît les gradins d'unthéâtre. On a dû braver le vent,mais c'était une belle sortie.

Tom

Sur la trace des Romains àVieux-la-Romaine

La villa. Visite du forum.