Entendre la guerre

Les élèves de 3ème du projet Verdun 2016 ont effectué leur 3ème séquence de travail sur le thème

de l’inscription culturelle et sociale des batailles de 14-18 à travers la musique militaire et les

chansons engagées contre la guerre.

Une autre approche de l’histoire à l’occasion des manifestations du centenaire de la Guerre de 14-18.

Les élèves de 3ème du projet Verdun 2016 ont effectué leur 3ème séquence de travail sur le thème

de l’inscription culturelle et sociale des batailles de 14-18 à travers la musique militaire et les

chansons engagées contre la guerre.

Ces chansons en disent long sur l’état d’esprit des Français pendant le conflit. Un intérêt historique

que les élèves ont bien perçu et compris.

Une autre façon de dénoncer la réalité et la déshumanisation de la guerre ainsi que l’expérience

héroïque des combattants et les massacres inutiles.

En effet, malgré les tentatives pour raviver par la chanson la ferveur patriote des soldats, un courant

contestataire se fait jour parmi eux.

La chanson française est aussi sans doute le miroir le plus fidèle de la réalité de la Guerre de 14-18,

à condition de savoir déjouer la censure… arme de propagande, comique-troupier, chansons de

poilus… toutes les chansons sont bonnes pour évoquer les tranchées, la révolte, l’absence des

femmes, les camarades de régiment morts, les rats et les assauts inutiles, et dénigrer les allemands

et les « mauvais français »,les généraux, les trouillards, ou pour chanter la France, l’aide américaine

et la victoire.

Les élèves ont également associé de nombreux dessins, gravures, sculptures et peintures aux

différents thèmes traités comme éléments de synthèse pour chacune des chansons.

Ils ont réalisé un carnet d’arts pour recenser les oeuvres repères et relevé les mots et expressions liés

à la guerre et à la violence.

Ce travail d’écoute, d’interprétation et de mise en relation qui a permis la réalisation de panneaux

d’exposition, d’un diaporama et d’un clip sur la violence des combats dans les tranchées (pour

montrer la guerre et la violence de masse en relation avec leur contexte, les relations entre la

musique, les paroles des chansons et les images du front).Les élèves ont aussi étudié les chansons sur

la Grande guerre dans la musique pop-rock contemporaine.Le soldat n’est plus un héros mais une

victime des conditions terribles de la guerre : il lutte pour la liberté et la civilisation (reprise d’une

séquence de travail sur ce thème musical présenté par Nicolas Offenstadt, maître de conférences à

l’Université Panthéon-Sorbonne à la Préfecture d’Agen en 2013).

Les collégiens ont terminé la séquence en chantant tous ensemble la Marseillaise.