AiNiS'lVCËS' JI»I€IAIRË8.bmsenlis.com/data/pdf/js/1848-1851/bms_js_1849_11_10_MRC.pdf ·...

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Samedi iO NMembrc l 54 d. Ai" A l Ô6'"' Onn^;é. miz vk L*ABOM**indre , Ün an. . 6 fr.> Soe. , Six m oii. 3 6o Trois m ois, X >• Un an* - 7 So 1 Six mois. 4 »• iTrmsmois, t s5 Un an. '. g •• 1Six mois, Â •» 1Trois mois, a 7^ AiNiS'lVCËS' JI»I€IAIRË8. fâraii .1 ;s o .0 a "1 -1 cr T " !' 9 U BB BB' 50 BB Bsj 40 BB BB' 20 BD BB 00 BB IJB 65 mJ 55 BB BB 25 BB BB ■ B BB BB 76 BB BB 00 04 50 00 BB BB 50 BB BB 52 BB BB 00 BB BB c-^- La politique ù'action que semble vouloir adopter le Président de la Hèpobiique, a été travée dans une ifltrp que nous adressait, le 25 mai dernier, U. P. de Flenry. de Crépy. Voici ou passage de celte lettre qui paraît parrailement d’accord avec le manifeste de M. Louis Napol&n : « Le premier besoin de la société française, comme de toole sociéié vivace, c’est l’ordre : l’ordre matériel et l’ordre moral, saos- lesquels ni stabilité, ni progrès à l’intérieur, sans lesquels à l’ex* léricur, dépérissement et ruine de notre itifiuence. Pour répuudre à ce br^in. il faut fortifier et mieux asseoir le pouvoir.^ ■ I5u autre besoin non moins impérieux de la société française, comme de tonte société libre, c’est le progiès; ici une explication est nécessaite. ^ . » Leprogrès sagement compris, rationnellement défini, c’est l’amélioration sage et iiicessaute des conditions générales de la vie humaine dans toutes les classes de la société, aux trois points de vue physique, intellectuel et luoraL 0>:,.c’est le propre de toute catégorie de citoyens, quand elle est arrivée à la possession du pouvoir, quels qiie soient d’ailleurs^on origine et son nom. de faire de la politique égoïste, et de placer le bien-être social dans la sa* tisfactioii de ses besoin* et le développement de ses intérêts. • Mais quand la oatioo iout entière intervient dans ses affaires, quand, armée du suffrage universel, la pauvreté devient eu quelque sorte l’arbitre des destinées du pays, de nouveaux besoins se mani festent, avec lesquels il faut compter forcément, et auxquels ou ne saurait, sans un péril extrême, dénier toute satisfaction. • Quant aux instincts de la nation française, il ne faut pas cher cher bien longtemps pour rencontrer un fait qui en donne claire* munt la signification : nous voulons parler'de l’élection du 10 dé* cembro.Qu’est-ce douo que cet entraînement aniversel,on peut le dice, quta fdilJVHrlicded’jiruo.lp poni dqi^ ce résultat manifestfiit un besoin d’ordre; inâis il manifestait spr* tout, il faut qu’on le comprenne, un instinct de gloire et de gran* deur, impérissable dans le cœnr do peuple, qui, par cela seul, qu’il a iqoins à perdre matériellement, est éminemment accessible à ce qui flatte et élève le sentiment national. Et comment en serait*il autrement, je le demande? Ne sommes*nous donc plus cette nation si souvent abreuvée de gloire, qui a promené sou drapeau dans toutes les capitales de l’Europe ? Ne 5ommes*nous pas les fils et les héritiers de cette génération qui a prodigué son sang sur les champs de bataille, et porté si haut l’Iionnenrdn nom français? Est*ce que notre armée tout entière, ne frémit pas d’enthousiasme et d’émulation, au récit de ces guerres gigantesques ? Une politique digne et fière au-deliurs peut seule fournir au tempérament d’un peuple qui a de tels instincts et de semblables antécédents. » Pour ma purt, si l’Assemblée législative sait comprendre ces nécessités, loin de-m’épouvanter des résultats des élections der* nières, je m’en applaudirais bien plutôt. Son premier soin devri être de donnera l’unité française une base large, sur laquelle le pouvoir solidemeitl assis, serait désormais à l’abri des coups de utaiu qui incessamment le menacent. Ce problème, dilffiuile saos doute, n’est pas insoluble, je le crois. Cela fait, tout deviendrait facile. La société française aurait reconquis la liberté d’actiop qui lui manque tant à l’inlériror qu’à l’exiériedr. A l’intérieur, elle pourrait. sans hésitation et sans retard, aborder le redoutable problème du paupérisme. A l’exté* rieur, elle pourrait prendre une attitude, parler un langage digne de la France, pt placpr le drapeau national assez haut dans l’estime du monde, pour n’avoir, plus à crainilre,*fanl sur.l’armée que sur le peuple, l’effet des roiomontades de ces hommes de désordre , auxquels une politique sans iuiliative, laisse usurper les appareucea et le monopole dti patViotistne. • Plus que tout autre peut-être, le peuple français» a besoin de se sentir énergiquement entraîné. Voilà pourquoi, ei'l’éiiersie I •i'l’énergie parait faire défaut clicz les hommes qui le gouvernent, il se porte, sans réflexion, vers ceux qui en revêtent les semblants. Il faut donc au plus tôt inaugurer nue politique qui sache franchement ** hardiment, dire ce qu’elle est, ce qu’elle veut, où elle teud. Il n s’agit plus de gouverner par des finesses, par des alterrooiements, par des intrigues ; l’époque de l’action est arrivée. A l’andace qui exploite le mensonge, il faut opposer l’énergie et la vérité ; aux promesses fallacieuses, des améliorations réelles; au sentiment ré- volntiounaire qui surrexcite les plus mauvaises passions , le senti ment national qui s’appuie sur les passions les plus nobles. » En résumé, fortifier le pouvoir en lui donnant une base qui lui manque; puis s’occuper, d’une part, avec une sollicitude incessante de l’amélioration du sort des classes déshéritées, de l’autre, porteir haut et fièrement le drapeau national, en face de l’Europe, tels sont, à notre avis, les points essentiels et culminants de la politique de l’avenir. ■ Que l’Assemblée législative entre résolument dans cette voie; qu’elle y pprsévère, et tous les fantômes que le défaut d’action a fait apparaître, s’évanouiront ; et quand la nation française sentira enfin que ses guides naturels ne lui font point défaut, qu’ils corn* prennent ses besoins et répondent à ses instincts, elle ne sera pins oxposée'à se mettre aveuglément à la remorque des charla* tans et des utopistes. » , — Un grand nombre d'iudfvidns, exerçant la profession de chanteurs, parcourent les départements. La plupart des chansons qu’ils chaitteut sont contraires à la religion, à la moralct À l’ordre A (^Sittnrbié. OSr B'ABONHZ: A Sentis, au bureau du Juurnà 1 rtie de lteaU> vais, 5;.—A Crépy, cIvteH. B»*as, libraire; . — A •Peroy-'les-Gouibries, à H. ancien^ maire;—A Paris, à l'Oflicc de Publicité départe^ meiilalé,r.Monlninrtre. lai.ct â t’OlGvcoorK»- ■pondancode UU.buoLivsTet G*, r. N.-D.-des- Victoires^ Eteliestou» les Imprimeurs èt Librams du dciiartemeuf. PAIX »E8 mSEATXOVS: ANNONCES JUDICIAfRES, i5 uitt>. Ifc ligde ANNONCES DIVERSES, lo id. puUic et au gnuvernemenl. peoeho^ ‘tes plus respectables y sont llMiriiées eu dérisions et souvent ai I on -ÿ fat|, appel aux pins mauvaises lAsaipiis. Gmime ces'indit lus s’abstieniient'ha.bitoelle* ment de colporter et de vendre Irurs làiisoiis qu’ils se contenleiit de çlianter en public, quelques mairei ^hmt en regrettant ces scan*. dalea, ont pensé qq’ifs ne pouvaimit | i réprimer. U*o*t une erreur. ' La loi du 15 mai 1819, modifiée pai » décret «lu 11 août 1848 et par la lui du 27 juillet 1819,alteiii es délits commis non seule* ment par voie de la presse, mais.eiicoî par tout autre moyen de pu blication. Ainsi elle porte des peio( contre quiconque, par'des ditcoarSj des cru ou des menacer pr<i rés dans des lieux publics ou dans des rénuioin puhNques, ausoi'^ ien que par des imprimés, écrits, gravures ou emblèmes, aupt^' torche à truiibler la paix pu*' blique eu excitant le mépris ou la ha| e des citoyens les uns contre les autres ; ae sera rendu coupabloM Ktaques contre lès droits et l’aulorilé du président de la Répub[ ne; «e sera livré à des of fenses envers sa personne ; aura atla ué le respect dû aux lois et l’inviolabilité des droits qù’elfes put ânsacrés;;aiira publié on re produit des rumeurs ou nouvelles fait les et de .uatiire à troubler la tranquillité publique, etc^, etc. 1 Or, il est évident que les chansoni imnl des moyens de pubjirité aussi bien que les discours et les écms, et que l’effet peut en-être aussi dangereux. Aux termes des lom précitées , c’e$t ja publicité qui constitue le délit, et il ne peut y,Voir aucune doute sur l’appli cation des dispositions de ces lois aux|çliaosous chontées en piiblic. Lés autorités municipales son! donc .%rfaitèmeul en droit de défé rer aux tribunaux les chanteurs quisAreudrontcoupablesdes délits dont il s’agit, sur la. voie publique,-^iàns les cafés, dans les caba rets, etc., etc. 1’ Do même que les chanteurs qui veraqut des chansons, ont besoin, mur les colporter, d’une antorisalit^ydu préfet , el doivent ,.pour l’obtenir, justifier de leur moralitiéjflfe mêmé les maire* *ont çn jê{^t d'eAiger;doA.chaDieur»^jum|L^eqd<^tjqu pas Meurs chansoni, un'cei^ficat do boralité avant delëûr permettre de phanter tTans leurs coiumunes, D'uu autre côié, il est certain que la profession dont il s’agit n’est, pour la pluqart de ceux qui l’exercent, qu’un prétexte de se livrer an vagabong«tge et à la mendicité, lorsqu’elle ne couvre pas des desseins plus répréhensibles encore. Eu couséquence., les maires ne devront tolérer la présence des chanteurs publics qu’ao- lant qu’ils seront porteurs, non seulement de passeports en règle, visés par les autorités ties communes où ils se seront arrêtas, mais encore de certificats où ces mêmes maires attesteront qne leur con- duilo , pendant tout leur séjour, a été exempte de blâme. Chaque maire est tenu d’accorder ces certificats s’iU sont mérités ; icarsi l’autorité doit vriller â ce que les lois soient respectées, elle doit aussi venir eu aide aux mallieoreux qui clierulient à tirer parti des moyens qu’ils ont de gagner honnêtedieDi leur vie. — Le nouveau ministère a fait, le 5, son début à la tribune dans la personne de M. Ferdinand flarrol, ministre de l’intérieur. Ils’a- gissait de la troisième délibération sur le projet* de loi tendant à proroger la mesure qui a prononcé la dissolution de la garde natio nale de -Lyon et des communes voisines. Un membre de la Mon tagne, M. Ghanay, qui avait attaqué violemment'le projet de loi lors de la première délibération, a repris la parole aujourd’hui pour en appeler de l’ancien ministère au nouveau, de N. Dufaiire à M. Ferdinand Barrot. ÔI. Ferdinand Barot a remplacé U. Dufaure, donc il doit avoir une politique différente; H. Dufaure a présenté le projet de loi qui est eu discussion, donc M. Ferdinand Barrol doit le retirer. Tel était le raisonneincot tranchant, mais évidemment un peu forcé de l’orateur montagnard. Le nouveau ministre de l’in térieur a répondu, non sans un certain embarras, aux interpellations de M. Ghanay; il a répondu très judicieusement que la formation du nouveau cabinet, ne l’obligeait pas à prendre le contre-pied do cabinet qu’il a remplacé. Il a parlé de l’ancien cabinet et de ses /ra- ditio'nt en termes convenables, quoique un peu laconiques. L< murmures du la Montagne oui interrompu plus d’une fois, l’orateur, tandis que la majorité l’écoutait avec une réserve silencieuse. Mal gré l’émotion inévitable d’uu début, le langage du ministre a été net et résolu. Nous lui savons gré d’avoir déclaré que le gouverne ment revendiquerait dans la loi qui sera présentée à ce sujet le droit de dissoudre et de désarmer L gardé nationale sans l’autori sation de l’Assemblée. Nous dirons ton^efois que sur la mesure qui était en discussion, le ministre aur.iit*pu parler avec encore plus de fermeté sans se compromettre et sans $e mettre ei| contradiction avec les principes proclamés dans le dernier Message dti président de la République. Ce qui semble résulter en effet de cé Message, ce n’est pas que le nouveau ministère doive être moins élirrgique et moins résolu que l’ancjen dans la répression du désordre-et de l’a narchie; ce qui en résulte, c’est précisément le contraire; ce qne It président demande à ses nouveaux ministres, c’est ta re'sohtioni ce qu’il poursuit, c’est lo rétablissement de l’qrdre et de l’antorité. M. Ferdinand Barrot pouvait donc défendre Iqloi proposée u n sin conséquence, même au point de viiedu Message et de Celte nouvelle politique dont il est le programme. Noos regrettons que le ministre n’ait pas profilé de tout son avantage. Quant à la mesure en elle-même, M. Ferdinand Barrot l’a sonte- noe par les mêmes argumeuls qne M. pufaitre la soutenait il y s quelques jours, ce dont noos sommes loin de lui faire un crime. C’est ce que M. Mathieu (de la Drôdie} est venu constater à son grand déplaisir, en demandant quelle diflérence il y avait entre le langage de l’ancien cabinet et celui du nouvean; et eu essayant V ' ' •" . i • l’qpppser la politique dii mini.stère.à celle du Message plésidenliél. Ge! n’càl pas nous qui uons vbargerpus d’e-xpliqucr pfmrquoii’ancieii ministère a été reiivoyé;-ce n’esl pas là notre affaire. Sur lesecorid point, nous dirons une seule çliose nou-i avons lu le Message, et il iioiis est permis comme à d’auirOs de l’inlerpréier. Or. nous'ÿ avons vu des choses diverses; tuais ce qne nous n’y avons pas vd, c’est la glorification de l’anarchie, la glorification dqla poliliquedô* magqgique ét socialiste dont M. Mathieu (dé la D-ôme) »8i le ubam- piôii. Nous serons justes pour le Président, de la République, nous y avons vuloutje contraire. Eufiuj s’il peut y avoir des doutes sdV quelques passages de ce document politique, il ne peut en exister ' aucun sur la composition même du nouveau ministère. Il est évident que ce ipiiiistère n’a pas été pris sur les bancs où siège H. Mathieu (de la Drôme); il a été pris tout entier dans les rangs de la majorité. '”est un point sur lequel il n’y a pas matière à discussion. Deux membres de la.majoriié, M. Ghaper et M'. Bussière, rap- portenr. ont encore présênté quelques considérations sur l’opportu nité du projet de loi. lia discussion n’a pas eu d’autre intérêt. La - loi, composée d’un seul article, a été adoptée par assis et Irvé à une ioitncnse majorité. ^ ^ (Débats.) A la cérémonie de l’Installation de la magistratnre, qui a eu lien; comme on sait, à Paris, le 3 de ce mois, le Piésideut de là République a prononcé le discours.suivant : « ôlcssieurs, » Je-sois heureux de me trouver aujourd’hui au milieu de vous, et-de présider une cérémonie solebnelle, qui, en reconstituant la màgistrature, rétablit uii principe qu’un ^aremept momentané a )Q seul faire méconnaître. Aux époques agitées.'dans lés temps où es Jiotious du juste et de l’injuste sembleiii confondues, il est utile de relever le prestige des grande^ iustiiotions, et de prouver que certains principes reofei-ment en eux une force indestructible. Ou ai.ma à pdovoir dire : les lois foiidàmentales du pays ont été renou-, vêlées. tous les ponvoirs de l’état sont passé» en'd^aotres mains , et .cependant, an milieu de ces bouleversements et de ces .naufrages, le principe de l’inamoviblité de la magistrature est resté debout. ^ ■ Eu eflel, les sociétés ne se transforment pas au gré des ambi tions bamaines; les formes changent, la cliose reste. Malgré les te'mpêies politiques suréenues depuis 1815, noos ne vivons encore qne grâce aux larges insliiotions fondées par le cousulal et l’empire; les dynasties et les chartes ont passé, mais ce qoi.a survécu et ce qui nous sauve, c’est la religion, c’est l’organisation de la justice, de l’armée.'de l’administration. a Honorons donc ce qui est immuable, mais honorons aussi ce qu’il peut y avoir de bon dans les changements introduits. Aujour d’hui, par exemple, qd’accouros de tous les points de la France, vous venez, devant le premier magistrat de la République, prêter un serment, ce n’est pas à un homme que vous jurez fidélité, mais à la loi. Vous venez ici en présence de Oiéu et des grands pouvoirs l’état, jurer de remplir religieusement un inanilat dont l’accom plissement austère a toujours distingué la magistrature française. Il est consolant de songer qu’en dehors des passions politiques et des agiotions de la société. il existe un corps d-’liommes n’ayant d’autre guide que leur conscience , d’autre passion que le bien, d’autre but que de faire régner la.jiistice. » Vous allez, messieurs, retourner dans vos départements; re- portez-y la conviction que nous sommes sortis de l’ère des révolu tions, et que nous sommes entré* dans l'èrC des araélioràtious qui préviennent les catastrophes. Appliquez avec fermeté, mais aussi avCc l’impartialité la plus grande; les dispositions lutélaires de nos •cèdes. Qu’il n’y ait jamais de coupables impunis, ni d’iniiocens persécutés. Il est temps, comme je l’ai dit naguère , que ceux qui veulent le bien so rassurent, et que ceux-là se rési^itenl, qui lenteui de mettre leurs opinions et leurs passious à la place de U volonté nationale. Eu appliquant la jnstice dans la plus noble et la plus large accep tation de ce grand mot. vous aurez, messieurs, beaucoup fait pour la consolidation de la République, car vous aurez fortifié dans le pays le respect de la ldi, ce premier devoir, cette première qualité d’uu peuple libre, d Des marques unanimes d’approbation ont suivi ce discours qui résume d’une façon si précise et si ferme la grande pensée de celle cérémonie. Des applaudissements et des bravos ont éclaté dans toutes les tribunes publiques. Tous les magistrats se sont levés spontanément comme pour s’associer à la pen-iée du président. ~ Le Moniteur a publié la nomination olficielle do général de division Baraguay-d’Ililliers, au commandemeitien chef de l’aroiée expéilitionuaire de la Méditerrannée en remplacement du général d’Hautpoul, nommé ministre de ja guerre. — G’est aujourd’hui samedi qu’a lieu, à Amiens, pour tous les tribunaux du ressort, la nouvelle investiture des présidents cl pro cureurs de la République. ! Le 12 du même moi^, rinvestiture des autres membres du tribu nal leur sera conférée à l’andienrc de rentrée. Gelle audience seia. piécédée d’une messe de Ssint-Bsprit célébrée à onze heures da matin. Tons les corp* constituéâ seront invités à celle cérémonie. L’audience ouvrira à midi. Le serment judiciaire sera immédia tement prêté en présence de tous les corps, constitués.; MM* lc9 juges de paix, leurs suppléans et loura greffiers, prêteront serment à la même audience. T i r . Il ne sera prononcé ancnn discours. y . . — La chambre des huissiers de l’arrondissement de ClermoRt est ainsi composée pour l’année judiciaire 1849*1850 :

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La politique ù'action que semble vouloir adopter le Président de la Hèpobiique, a été travée dans une ifltrp que nous adressait, le 25 mai dernier, U . P . de Flenry. de Crépy. Voici ou passage de celte lettre qui paraît parrailement d’accord avec le manifeste de M. Louis Napol&n :

« Le premier besoin de la société française, comme de toole sociéié vivace, c’est l’ordre : l’ordre matériel e t l’ordre moral, saos- lesquels ni stabilité, ni progrès à l’intérieur, sans lesquels à l’ex* léricur, dépérissement et ruine de notre itifiuence. Pour répuudre à ce b r^ in . il faut fortifier et mieux asseoir le pouvoir.^

■ I5u autre besoin non moins impérieux de la société française, comme de tonte société libre, c’est le progiès; ici une explication est nécessaite. . ■

» Leprogrès sagement compris, rationnellement défini, c’est l’amélioration sage et iiicessaute des conditions générales de la vie humaine dans toutes les classes de la société, aux trois points de vue physique, intellectuel et luoraL 0>:,.c’est le propre de toute catégorie de citoyens, quand elle est arrivée à la possession du pouvoir, quels qiie soient d’ailleurs^on origine et son nom. de faire de la politique égoïste, et de placer le bien-être social dans la sa* tisfactioii de ses besoin* et le développement de ses intérêts.

• Mais quand la oatioo iou t entière intervient dans ses affaires, quand, armée du suffrage universel, la pauvreté devient eu quelque sorte l’arbitre des destinées du pays, de nouveaux besoins se mani­festent, avec lesquels il faut compter forcément, et auxquels ou ne saurait, sans un péril extrême, dénier toute satisfaction.

• Quant aux instincts de la nation française, il ne faut pas cher cher bien longtemps pour rencontrer un fait qui en donne claire* munt la signification : nous voulons parler'de l’élection du 10 dé* cembro.Qu’est-ce douo que cet entraînement an iversel,on peut le dice, quta fdilJVHrlicded’jiruo.lp poni d q i^ ce résultat manifestfiit un besoin d’ordre; inâis il manifestait spr* tout, il faut qu’on le comprenne, un instinct de gloire et de gran* deur, impérissable dans le cœnr do peuple, qui, par cela seul, qu’il a iqoins à perdre matériellement, est éminemment accessible à ce qui flatte et élève le sentiment national. Et comment en serait*il autrement, je le demande? Ne sommes*nous donc plus cette nation si souvent abreuvée de gloire, qui a promené sou drapeau dans toutes les capitales de l’Europe ? Ne 5ommes*nous pas les fils et les héritiers de cette génération qui a prodigué son sang sur les champs de bataille, et porté si haut l’Iionnenrdn nom français? Est*ce que notre armée tout entière, ne frémit pas d’enthousiasme et d’émulation, au récit de ces guerres gigantesques ? Une politique digne et fière au-deliurs peut seule fournir au tempérament d’un peuple qui a de tels instincts et de semblables antécédents.

» Pour ma purt, si l’Assemblée législative sait comprendre ces nécessités, loin de-m’épouvanter des résultats des élections der* nières, je m’en applaudirais bien plutôt. Son premier soin devri être de donnera l’unité française une base large, sur laquelle le pouvoir solidemeitl assis , serait désormais à l’abri des coups de utaiu qui incessamment le menacent. Ce problème, dilffiuile saos doute, n’est pas insoluble, je le crois.

• Cela fait, tout deviendrait facile. La société française aurait reconquis la liberté d’actiop qui lui manque tant à l’inlériror qu’à l’exiériedr. A l’intérieur, elle pourrait. sans hésitation et sans retard, aborder le redoutable problème du paupérisme. A l’exté* rieur, elle pourrait prendre une attitude, parler un langage digne de la France, pt placpr le drapeau national assez haut dans l’estime du monde, pour n’avoir, plus à crainilre,*fanl sur.l’armée que sur le peuple, l’effet des roiomontades de ces hommes de désordre , auxquels une politique sans iuiliative, laisse usurper les appareucea et le monopole dti patViotistne.

• Plus que tout autre peut-être, le peuple français» a besoin de se s e n t i r énergiquement entraîné. Voilà pourquoi, e i ' l’éiiersie

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• i ' l ’énergieparait faire défaut clicz les hommes qui le gouvernent, il se porte, sans réflexion, vers ceux qui en revêtent les semblants. Il faut donc au plus tôt inaugurer nue politique qui sache franchement

** hardiment, dire ce qu’elle est, ce qu’elle veu t, où elle teud. Il n s’agit plus de gouverner par des finesses, par des alterrooiements, par des intrigues ; l’époque de l’action est arrivée. A l’andace qui exploite le mensonge, il faut opposer l’énergie et la vérité ; aux promesses fallacieuses, des améliorations réelles; au sentiment ré- volntiounaire qui surrexcite les plus mauvaises passions , le senti­ment national qui s’appuie sur les passions les plus nobles.

» En résumé, fortifier le pouvoir en lui donnant une base qui lui manque; puis s’occuper, d’une part, avec une sollicitude incessante de l’amélioration du sort des classes déshéritées, de l’autre, porteir haut et fièrement le drapeau national, en face de l’Europe, tels sont, à notre a v is , les points essentiels et culminants de la politique de l’avenir.

■ Que l’Assemblée législative entre résolument dans cette voie; qu’elle y pprsévère, et tous les fantômes que le défaut d’action a fait apparaître, s’évanouiront ; et quand la nation française sentira enfin que ses guides naturels ne lui font point défaut, qu’ils corn* prennent ses besoins et répondent à ses instincts, elle ne sera pins oxposée'à se mettre aveuglément à la remorque des charla* tans et des utopistes. » ,

— Un grand nombre d'iudfvidns, exerçant la profession de chanteurs, parcourent les départements. La plupart des chansons qu’ils chaitteut sont contraires à la religion, à la moralct À l ’ordre

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OSr B'ABONHZ:A Sentis, au bureau du Juurnà 1 rtie de lteaU>

v a is , 5 ; .—A Crépy, cIvteH. B »*as, lib ra ire ; .— A •Peroy-'les-Gouibries, à H. ancien^m aire;—A Paris, à l'Oflicc de Publicité départe^ m eiilalé,r.M onlninrtre . l a i . c t â t’OlGvcoorK»- ■pondancode U U .buoL ivsT et G*, r . N .-D.-des- Victoires^ E teliestou» les Im prim eurs è tL ib ra m s du dciiartem euf.

P A I X » E 8 m S E A T X O V S : ANNONCES JUDICIAfRES, i5 uitt>. Ifc ligde ANNONCES DIVERSES, lo id .

puUic et au gnuvernemenl. peoeho^ ‘tes plus respectables y sont llMiriiées eu dérisions et souvent ai I on -ÿ fat|, appel aux pins mauvaises lAsaipiis. Gmime ces'indit lus s’abstieniient'ha.bitoelle* ment de colporter et de vendre Irurs làiisoiis qu’ils se contenleiit de çlianter en public, quelques mairei ^hmt en regrettant ces scan*. dalea, ont pensé qq’ifs ne pouvaimit | i réprimer. U*o*t une erreur. ' La loi du 15 mai 1819, modifiée pai » décret «lu 11 août 1848 et par la lui du 27 juillet 1819 ,a lte iii es délits commis non seule* ment par voie de la presse, mais.eiicoî par tout autre moyen de pu­blication. Ainsi elle porte des peio( contre quiconque, par'des ditcoarSj des cru ou des menacer pr<i rés dans des lieux publics ou dans des rénuioin puhNques, ausoi' ien que par des imprimés, écrits, gravures ou emblèmes, aupt ' torche à truiibler la paix pu*' blique eu excitant le mépris ou la ha| e des citoyens les uns contre les autres ; ae sera rendu coupabloM Ktaques contre lès droits et l’aulorilé du président de la Répub[ ne; «e sera livré à des of­fenses envers sa personne ; aura a t la ué le respect dû aux lois et l’inviolabilité des droits qù’elfes put ânsacrés;;aiira publié on re­produit des rumeurs ou nouvelles fait les et de .uatiire à troubler la tranquillité publique, etc^, etc. 1

Or, il est évident que les chansoni imnl des moyens de pubjirité aussi bien que les discours et les écm s, et que l’effet peut en-être aussi dangereux. Aux termes des lom précitées , c’e$t ja publicité qui constitue le délit, et il ne peut y,V oir aucune doute sur l’appli­cation des dispositions de ces lois aux|çliaosous chontées en piiblic. Lés autorités municipales son! donc .%rfaitèmeul en droit de défé­rer aux tribunaux les chanteurs quisAreudrontcoupablesdes délits dont il s’agit, sur la. voie publique,-^iàns les cafés, dans les caba­rets, etc., etc. 1 ’

Do même que les chanteurs qui veraqut des chansons, ont besoin, mur les colporter, d’une antorisalit^ydu préfet , e l doivent ,.pour l’obtenir, justifier de leur moralitiéjflfe mêmé les maire* *ont çn

jê{^t d'eAiger;doA.chaDieur»^jum|L^eqd<^tjqu pasMeurs chansoni, un'cei^ficat do boralité avant delëûr permettre de phanter tTans leurs coiumunes,

D 'uu au tre côié, il est certain que la profession dont il s’agit n’est, pour la pluqart de ceux qui l’exercent, qu’un prétexte de se livrer an vagabong«tge e t à la mendicité, lorsqu’elle ne couvre pas des desseins plus répréhensibles encore. Eu couséquence., les maires ne devront tolérer la présence des chanteurs publics qu’ao- lan t qu’ils seront porteurs, non seulement de passeports en règle, visés par les autorités ties communes où ils se seront arrêtas, mais encore de certificats où ces mêmes maires attesteront qne leur con- duilo , pendant tout leur séjour, a été exempte de blâme. Chaque maire est tenu d’accorder ces certificats s’iU sont mérités ; icarsi l’autorité doit vriller â ce que les lois soient respectées, elle doit aussi venir eu aide aux mallieoreux qui clierulient à tirer parti des moyens qu’ils ont de gagner honnêtedieDi leur vie.

— Le nouveau ministère a fait, le 5, son début à la tribune dans la personne de M. Ferdinand flarrol, ministre de l’intérieur. I ls ’a- gissait de la troisième délibération sur le projet* de loi tendant à proroger la mesure qui a prononcé la dissolution de la garde natio­nale de -Lyon et des communes voisines. Un membre de la Mon­tagne, M. Ghanay, qui avait attaqué violemment'le projet de loi lors de la première délibération, a repris la parole aujourd’hui pour en appeler de l’ancien ministère au nouveau, de N . Dufaiire à M. Ferdinand Barrot. ÔI. Ferdinand Barot a remplacé U. Dufaure, donc il doit avoir une politique différente; H . Dufaure a présenté le projet de loi qui est eu discussion, donc M. Ferdinand Barrol doit le retirer. Tel était le raisonneincot tranchant, mais évidemment un peu forcé de l’orateur montagnard. Le nouveau ministre de l’in­térieur a répondu, non sans un certain embarras, aux interpellations de M. Ghanay; il a répondu très judicieusement que la formation du nouveau cabinet, ne l’obligeait pas à prendre le contre-pied do cabinet qu’il a remplacé. Il a parlé de l’ancien cabinet et de ses /ra- ditio'nt en termes convenables, quoique un peu laconiques. L<murmures du la Montagne oui interrompu plus d’une fois, l’orateur, tandis que la majorité l’écoutait avec une réserve silencieuse. Mal­gré l’émotion inévitable d’uu début, le langage du ministre a été net et résolu. Nous lui savons gré d’avoir déclaré que le gouverne­ment revendiquerait dans la loi qui sera présentée à ce sujet le droit de dissoudre et de désarmer L gardé nationale sans l’autori­sation de l’Assemblée. Nous dirons ton^efois que sur la mesure qui était en discussion, le ministre aur.iit*pu parler avec encore plus de fermeté sans se compromettre et sans $e mettre ei| contradiction avec les principes proclamés dans le dernier Message dti président de la République. Ce qui semble résulter en effet de cé Message, ce n’est pas que le nouveau ministère doive être moins élirrgique et moins résolu que l’ancjen dans la répression du désordre-et de l’a­narchie; ce qui en résulte, c’est précisément le contraire; ce qne It président demande à ses nouveaux ministres, c’est ta re'sohtioni ce qu’il poursuit, c’est lo rétablissement de l’qrdre et de l’antorité. M. Ferdinand Barrot pouvait donc défendre Iqloi proposée u n s in conséquence, même au point de viiedu Message et de Celte nouvelle politique dont il est le programme. Noos regrettons que le ministre n’ait pas profilé de tout son avantage.

Quant à la mesure en elle-même, M. Ferdinand Barrot l’a sonte- noe par les mêmes argumeuls qne M. pufaitre la soutenait il y s quelques jours, ce dont noos sommes loin de lui faire un crime. C’est ce que M. Mathieu (de la Drôdie} est venu constater à son grand déplaisir, en demandant quelle diflérence il y avait entre le langage de l’ancien cabinet et celui du nouvean; et eu essayant

V ' ' •" . i • •

l’qpppser la politique dii mini.stère.à celle du Message plésidenliél.Ge! n’càl pas nous qui uons vbargerpus d’e-xpliqucr pfmrquoii’ancieii m inistère a été reiivoyé;-ce n’esl pas là notre affaire. Sur lesecorid point, nous dirons une seule çliose nou-i avons lu le Message, e t il iioiis est permis comme à d’auirOs de l’in lerpréier. O r. no u s 'ÿ avons vu des choses diverses; tuais ce qne nous n’y avons pas vd , c’es t la glorification de l’anarchie, la glorification d q la poliliquedô* magqgique é t socialiste dont M. Mathieu (dé la D-ôme) »8i le ubam- piôii. Nous serons justes pour le Président, de la République, nous y avons v u lo u t je contraire. Eufiuj s’il peut y avoir des doutes sdV quelques passages de ce document politique, il ne peut en ex ister ' aucun sur la composition même du nouveau ministère. Il est év ident que ce ipiiiistère n’a pas é té pris sur les bancs où siège H. Mathieu (de la Drôme); il a été pris tout entier dans les rangs de la m ajorité. ' ”est un point sur lequel il n’y a pas matière à discussion.

Deux membres de la.m ajoriié, M. Ghaper et M'. Bussière, rap- portenr. ont encore présênté quelques considérations sur l’opportu­nité du projet de loi. lia discussion n’a pas eu d’autre in térêt. La - loi, composée d’un seul article, a été adoptée par assis e t Irvé à une ioitncnse majorité. (Débats.)

A la cérémonie de l’Installation de la magistratnre, qui a eu lien; comme on sait, à Paris, le 3 de ce m ois, le Piésideut de làRépublique a prononcé le discours.suivant :

« ôlcssieurs,» Je-sois heureux de me trouver aujourd’hui au milieu de vous,

et-de présider une cérémonie solebnelle, q u i, en reconstituant la màgistrature, rétablit uii principe qu’un ^arem ept momentané a )Q seul faire méconnaître. Aux époques agitées.'dans lés temps où es Jiotious du juste et de l’injuste sembleiii confondues, il est utile

de relever le prestige des grande^ iustiiotions, et de prouver que certains principes reofei-ment en eux une force indestructible. Ou ai.ma à pdovoir dire : les lois foiidàmentales du pays ont été renou-, vêlées. tous les ponvoirs de l’état sont passé» en'd^aotres mains , et .cependant, an milieu de ces bouleversements et de ces .naufrages, le principe de l’inamoviblité de la magistrature est resté debout.

■ Eu eflel, les sociétés ne se transform ent pas au gré des am bi­tions bam aines; les formes changent, la cliose reste . Malgré les te'mpêies politiques suréenues depuis 1815, noos ne vivons encore qne grâce aux larges insliiotions fondées par le cousulal e t l’em pire; les dynasties e t les chartes ont passé, mais ce qoi.a survécu e t ce qui nous sauve, c’est la religion, c’est l’organisation de la ju s tice , de l’arm ée.'de l’adm inistration.

a Honorons donc ce qui est im m uable, mais honorons aussi ce qu’il peut y avoir de bon dans les changements introduits. Aujour­d’hui, par exemple, qd’accouros de tous les points de la F ran ce , vous venez, devant le prem ier m agistrat de la République, p rêter un serm ent, ce n’est pas à un homme que vous jurez fidélité, mais à la loi. Vous venez ici en présence de Oiéu et des grands pouvoirs

l’état, ju re r de rem plir religieusement un inanilat dont l’accom­plissement austère a toujours distingué la m agistrature française.Il e s t consolant de songer qu’en dehors des passions politiques e t des ag io tions de la socié té . il existe un corps d-’liommes n’ayant d’autre guide que leur conscience , d’autre passion que le b ie n , d’autre but que de faire régner la.jiistice.

» Vous allez , messieurs, retourner dans vos départem ents; re- portez-y la conviction que nous sommes sortis de l’ère des révolu­tions, e t que nous sommes entré* dans l'èrC des araélioràtious qui préviennent les catastrophes. Appliquez avec fermeté, mais aussi avCc l’im partialité la plus grande; les dispositions lutélaires de nos •cèdes. Qu’il n’y a it jamais de coupables im punis, ni d’iniiocens persécutés. Il est temps, comme je l’ai d it naguère , que ceux qui veulent le bien so rassurent, e t que ceux-là se rési^itenl, qui lenteui de m ettre leurs opinions e t leurs passious à la place de U volonté nationale.

Eu appliquant la jnstice dans la plus noble et la plus large accep­tation de ce grand mot. vous aurez, messieurs, beaucoup fait pour la consolidation de la République, car vous aurez fortifié dans le pays le respect de la ldi, ce prem ier devoir, cette prem ière qualité d’uu peuple libre, d

Des marques unanimes d’approbation ont suivi ce discours qui résume d’une façon si précise et si ferme la grande pensée de celle cérémonie. Des applaudissements et des bravos ont éclaté dans toutes les tribunes publiques. Tous les magistrats se sont levés spontanément comme pour s’associer à la pen-iée du président.

~ Le M oniteur a publié la nomination olficielle do général de division Baraguay-d’Ililliers, au commandemeitien chef de l’aroiée expéilitionuaire de la M éditerrannée en remplacement du général d’Hautpoul, nommé m inistre de ja guerre.

— G’est aujourd’hui samedi qu’a lieu , à A miens, pour tous les tribunaux du ressort, la nouvelle investiture des présidents c l pro­cureurs de la République. !

Le 12 du même moi^, rinvestiture des autres membres du tribu­nal leur sera conférée à l’andienrc de rentrée. G elle audience seia. piécédée d’une messe de Ssint-Bsprit célébrée à onze heures d a matin. Tons les corp* constituéâ seront invités à celle cérémonie.

L’audience ouvrira à midi. Le serm ent judiciaire sera immédia­tement prêté en présence de tous les co rp s , constitués.; MM* lc9 juges de paix, leurs suppléans et loura greffiers, prêteront serm ent à la même audience. Ti r. Il ne sera prononcé ancnn discours. y .

. — La chambre des huissiers de l’arrondissement de ClermoRt est ainsi composée pour l’année judiciaire 1849*1850 :

Page 2: AiNiS'lVCËS' JI»I€IAIRË8.bmsenlis.com/data/pdf/js/1848-1851/bms_js_1849_11_10_MRC.pdf · 2014-02-12 · miz vk L*ABOM**indre, Ün an. . 6 fr.> Soe., Six moii. 3 6o Trois mois,

MM. Maisné, de ClcrœoiU , syndic ; UerebergiiP, de Maignelay, rap|)urieur; Villon, ileClcniibnl, Ijésorier; Doiacliapello> do Saiiii* Ju&l, secvciairc; Lctlerc , do Froissy, mciubre.

— Mardi dernier, 6 de ce mois, la nommée Victoire*Onézime Cadol, ftixiraedu sieur Mercfer, balayeur d e iu esà Faiis, elle, mar* cbanJo tralmnetlns thimiques, pariait de Seuüs. vers neuf heures du malin pour aller à Caienoy, son pays naial, el passait a lieu* rines, acrompognée d’un luoîne cari ier, demeuranl à Poni Sainle- Maxeiice, qu’elle avait rencontré en roule, lorsqu’elle fut aperçue par la veuve Hubon, aujourd’hui veuve Desouges. Celle dernière avait l’hubilndc d’aVicier sur la roule les passatils et les conirai* guait, pour ainsi dire, à boiie avec elle; elle accosta donc nos deux voyageuis avec d’aiiiani plus d’empresseoïenl qu’elle connaissait depuis longtemps la IVinme Mercier q u i, pendant huit ans. a habité Senlis, où la femme Ilubou lui a rendu de liès-grands services Apiès avoir vide un litre au cabaret, on se rendit chez la veuve Drtvoiiges; mais le maître can ici* prit congé de la compagnie, et rominua sa ronte. Alors la veuve üesoùgcs proposa à la f 'roine Mercier de dîner avec elle et de partager ensuite son lit. lui disant que je lendemain elle reprendrait soti voyage. Cette femme accepta, prépara ellc*inètne le tlîuei j on se nûl à table, e t la convive saisis­sant le moment favorable, s’empara d’une buut-ille et en frappa diî deiilt coups son hôtesse à lu tempe; la tnalheiireiise tomba inani­mée; peui'èlre les coups cussent-ils été plus multiplies; mais au se­cond, la bouteille fui brisée et le goulot resta dans la main assas­sine. La scélérate assurée que sa viclitne avait cessé de vivre, se m it en devoir de chercher de l’argent; elle crocheta armoires et meubles, e t ire trouvant pas l’objet de ses voeux, elle voulut au moins tirer profit de son temps perdu, et se mit à faire des paquets de tout le litige et des t-ff. is qu’elle put trouver sans doute pour les em porter lorsque la mut serait close; car il n était en ce moment que quatre helires environ; mais elle était loin de se douter qu’une voisine qui avait une fenêtre donnant sur la cour de la veuve De-

*sou"es, la voyait déménager rariuoire . L’alarme aussitôt fut don- née% ûclques femmes deinaiulèreiil l’ouverture des portes qui se trouvaient fermées; e t ce fut avec bien de la-peine cl après bien des menaces que la prévenue se décida à ouvrir. Ël|e ne pouvait nier son inlenlion de voler puisque les paquets éiaienl tous prêts; quant à rassassinai, la femme Mercier ne pouvait pas plus trouver d’ex­cuse, mais elle jura ne s’« tre servi que de son poing, assurant que dans une querelle qui s’était élevée entre elle e t sa maman Hubou, elle lui avait porté un coup de poing qui l’uvail abattue. L’état du cadavre démentait nelteroent cette allégation; ca r, toute la tête de scelle malheureuse victime était noire du sang qui était extravasé, et b’éiait porté à la partie frappée; d’ailleurs la femme Meicier est pxliCQieinenl iiifirme de tous les doigts, quoiqu’elle saisisse forte, ment ce qu’elle veut tenir. Les magistrats se sont rendus sur le lieu du crime, et nous pensons bien que l’instruction amènera des aveux complets de la part tic lu femuio Mercier qui nous, asure-t-on, a déjà donné des détails.

— On écrit de Crépy ’•La commune de M orieuval, canton de Crépy, vient d’êm? témoin

d’ù'èavte épouvantable.Dans la journée du 3 , la femme du garde*champêtre Darville ,

â"ée de 29 ans, s’est ai mée d’uu rasoir e t a coupé le cou de son enfant âgé de quatre mois..

Celte malheureuse avoue son crim e; mais on ignore jusqu’à présent qindié affreuse pensée Ta conduite à l’exécuter.

L e s souffrances p h y s iq u e s d o n t e lle e s t a t t e in t e d e p u is p lu s ie u rs m o is o n t s a n s d o u te a m e n é l ’é g a re m e n t d e sa r a is u ii .

Encore un nouvel cl terrible accident de chasse à enreglstrei !Le premier de ce m ois, le sieur Louis Pelletier, cultivateur au hameau de Sénécourt, commune de Bailleval. s’arm a d’un fusil et partit avec plusieurs de ses amis pour chasser. Il ne tarda pas lon<'tempsà rencontrer un hipin qu’il tua; mais tandis que léchas* seur le met dans sa g ibecière, en tenant imprudemment son arme chargée sous l’aisselle, son chien, en jouant, appuya une patte sur la détente du fusil qui fit explosion, et le malheureux reçut toute la charge dan» le joint de l’épaufe qui fut affreusement fracassé. On le reporta chez lui dans un é ta l désespéré, e t il mourut quelques jours après dans d’horribles souffi ances, à l’àgede.55 ans environ, laissant une femme désolée.

M e rc re d i m a t in , un b ie n t i i s t e é v é n e m e n t e s t v e n u ré p a n d rela conslernalion dans le village de M-igueville. e t porter la douleur dans le sein d’une hom.ête famille. ^

Le nommé Ilc iin D upté, dit Brouette, de 32 ans, voliiirier, dcrocnranl à MagneviHe , a été trouvé mot i sur la roule , près de Pont-Sainte-Maxeuce. L’infortuné avait été écrasé sous sa voiture. Ce jeune homme est vivement regretté de tous ceux qui l’ont connu, e t làisse une épouse et une famille en larmes.

Le 2 novem bre, un incendie a éclaté dans la commune deB eaurains, e t a détru it une petite maison appartenant aux dames Rousselle , dem eurant audit lieu. La perte, garantie par les assu­rances, est évaluée à 512 francs. La cause est inconnue.

3 ( octobre d ern ie r, dans la m atinée, un crim e, entouréde circonstances étranges . a été commis à Jouy-sous-ThcIle. Eli­sabeth Lair, femme LébriiD, âj;ée cle 48 ans, a éti^nglé sa sœ ur, Anastasie Lair. qui demeurait avec elle, au ibôyeu d un paquet de rubans serrés autour du cou. Après avoir commis le crime, Elisa­beth Lair est allée trouver le brigadier de geudirm erie c l s’est constituée prisonnière. L’autorité s’est aussitôt transportée sur les lieux, et Elisabeth Lair a été mise en présence du corps de la vic­tim e, sans montrer le moindre signe d’émotion. D evant le cadavre de sa malheureuse sœ ur, elle a avoué sou crim e et reconnu qu’elle n ’avait été poussée à cette action horrible par personne e t par nul m otif d’intérêt. Aucune mésintelligence n’exislail en tre les deux sœ urs, qui habitaient ensemble. Il paraîtrait qu’Elisabeth Lair étafl atteinte d’une ipopomanie religieuse, e t croyait rcudre service à sa sœ ur eu envoyant son ame au ciel.

On écrit à la date du 5 novembre, au gérant de VEcho detO is e : . , . . .

J e viens vous p tier de vouloir bien insérer dans votre prochain

pie, je (ii’SuriMiis ue inun w->guu ci ticuidiiuui |iuiii- niait pas [e voy <ge jusqu’à U destination de Noyon, lait engagé «pour le prix’du billet que j'avais payé, giiro tue léjtondit que le tra in dans le<|uel j’étais

moulai enfin en wagon une dernière fi»î* et je m’endormis. Lorsque je m’éve illa i, étonné de l’iéimobiliié du train et leconnaiNsuni la gare de Coinpiègne, je desurinlis de mon w-»goii et deiiiamlai pour­quoi ou ne continuait ■ ' ........... o« Wa......ainsi qu’on s’y éla'il < . , .

» Le chi-f tic guro tue léjtondit venu ii’allnut |ias plus loin, force m’éiaii de coucher à Compicgne. Il résulte de tout ceci que.-niui paysan pen-ant aller plu-t vîie et à heure fixe en chemin de fer. j ’ai perdu plu» de temps et d ’argent que si j ’avais fait le voyage du pied.

a J ’ai cru utile de donner ce petit avis à mes co-paysaiis et à l’adiuiiuiitraliou du chemin de fur du Nurd.

— Uu vol de lO.OÛO^rancs , a c lé commis chez le sieur Bour­geois, propriéiaire à Bclival, comiiiupe de G illocouii. Jusqu’à co jour, ou ne coniiait pas encore les auteurs de ce inéf-til.

Ou a aussi volé chez le fils de M. Bourgeois, dem eurant dans la niCiue commune.

X.A BOITE AOX XJBTTBXS.

num éra , le iléiail .i-a |irès il’un voy.ge de p ay u n dans le eliemin de fer deNoyon à Amiens cl retour, duI dimanche 4 de ce mois.

» J e sais parti de Noyon à 6 heures 3/4. a rrivé à Amiens à 11 heures 40 m inutes; reparti d’Amiens à 4 briircs 10 minutes du soir, je pensais, ainsi qu’on me l’avait assuré , ê tre de retour à Noyon à 8 heures 40 minutes. Mais voilà ce qui m’est arrivé ; en partan t d’A miens, une sculo locomotive Irai.ioit avec beaucoup de

■ m al 29 wagons; nous ne sommes parvenus à Creil qu’à 7 heures i - l 2 mitiQtes, lè p re s une heitre et plus de retard . 1 corrcsponJanco

de Ployon é ta it p a r t ie , on me dit d’attendre le convoi du 9 heures 40 m inutes, qui me ram ènerait à Noyon ; j'obéis et attendis. J e

La boite aux lettres renferme plus de pensées que la tê te la plus pensant*-; c’est le dépo-iituire secret de mille seniiiueiits d ivers, le niussager des intelligences, l’orucle des nouvelles.

Cutt(‘ huile toujiinrs ouverte pour des busnins incessants , riço il à toute heure pour les Irunssiieilrc en tout lieu les écrits, les inié- ê ts qu’un lui cuofi<‘, elle a ses adm inistrateurs et ses bureaux, ses

voitures et ses paquebots, ses courriers de malle et ses facteurs ruraux.

Les mers et les monts, les rigueurs du jou r, les léncbres de la nuit n’ont pas d’ubslacles pour elle ; vous jel«z une le ttre dans cette boîte et vous voilà tranquille: pendant que vous oubliez peut- être et la le ttre et son obj*>t, la poste fi lèie à sa mission a mis pour vous ses chrtvaux. ses courrit-rs, sus bureaux en œ uvie; elle cuutt à travers utille dai>gui.s , porte votre missive à |on atlresse, vous en ra|>purlu la ié |ionse,et du coin de votre feu vous conversez avec uii ami qui vous répond du bout-dii monde.

La bulle aux lettres t s t le véhicule le plus sur, le plus prompt pour touiüs les cüiiiinunicdtions écrites ; le télégraphe est plus ra­pide, sauf les bruuillar<is; mais celle poste acrieniie cl politique

grands n’*-sl pas a l’itsagu ilu puupb-; s’il négocie b‘S affuinrs d’Elat, la boîte aux letti'es traite des rapports du connniTce ut d relations U-s plus luiimes de la société; elle sert la presse politiq* et littéraire, annonce les découvertes dus arts et «le l’industrie, pro­page }es lum iècesct facilite le progrès. Que de valeii>'S , que «le choses inystéi iuiises lui sont confiées ! C’est là . que l’âm e verse tout ce qu'elle recèle *le bon et du mauvais; celui qui pourrait bru dans une boîte aux lettres ferait une singulière étude du cœ ur et de l’esprit hiunain.

Un diri'cteur ville, à des heures fixes, cette b»îte qui se remplit sans cesse; dans toutes ces lulires qu'il classe pour leur destmulioii il remue , il touche d’une main impassible ces fiensérs froides ou brûlantes , ces paroles tendres ou terribles qui vont causer tant d’cmotions ; il inartpie d’un même sceau , il cutnprime d’uu niême lien toutes ces passions q u i. comine l’obus , dorment dans leur enveloppe pour n’éclater qu’uù elles loinbi^roni ; il réunit comme en un boucjuet, tontes ces fl -urs de seiilim en t. et comme en uu faisceau tous ces trarts qu’un cœ ur iib-cré décoche dans uu autre:, il lus distrilmc, le facteur part e t porte aveu indifférence ces.juies et CCS larmes.

Les grands événements du jour, des scènes ttudrcs , des drames affreux, des batnilbvs, des vicloir«‘s, des procès, la nouvelle qui va faire une révolution, changer lu forme «l’un gouvernemi-nt, décid*' de la fortune d’une famille, de l’honneur, de la vie d’un homme, l’aniioi:ce d’une naissance désirée, d’une mort qu’on redoute, tout cela est là . silencieux sous les pieds de ce malleiier qui soiitie de la tiom pette en passant dans la ville, ou dans le coffre «le ce wagon qui dévorif l’espace. ou dans le .sac de ce facteur qui siffle eu clieniinuntà travers la campagne.

Ils portent la boite de Pandore^ d’où vont sortir les bietis « t les maux; il y en aura pour tous les âges, pour tontes les conditions Qu’une heine sonne, cl celte boite va faire explosion; tel s’est lev bien gai, qui se couchera bien triste , et tel é ta it pauvre, que voilà riche.

L’ouverture de la buîto aux lettres est toujours un événement pour quelqu’un ; souv«*nt une révolution dans notre destinée, date de l’heure d’une distribution.

Une lettre peut nous blesser, mais elle peut aussi nous guérir^ c’est nu baume ou un poison qui passe inefficace pur mille mains et n’a d’effi-t que dans ctdics où il s’ariê le . Que du qui^relles appai- sées, d’üft'unses répaiéus, d’affaires conciliées par la médiation de la poste 1

Les vengeances sont moins fréquentes depuis que les justifications sont plus fiicilus, e t les duels plus l'ures depuis que les luiires sont plus communes; la plume a remplacé l’épée, et la raison éclairée, la force iirulale, l«! sang froid de la le ttre demanile pardon pour reiDpurtcmeiit du la paruh>. En diplomatie comme entre particuliers, 011 iiu se bat guère aujourd’hui ipiu d’intulligence à intcliigenc*;; le borpS'à-corps n’est plus de n'oli.e époque; riium anité applaudit à ce progrès qui épargne le saiig.^tréat. là qu’est le.véritable trioiuphu de la civilisation. '

C’est par bi bçitu aux lultrell que l’état ordonuu et gouverne, que le comtuurce prospère et se r^Aiêfie, que la commune correspond avec le pouvoir e t que le citoyen qui n’oserait approcherd’un p réfe t, communique libiÿqit;i>t avec le cht-f du l’état. C’est par elle (pie l’honneur, la franchise peuvent s’exprimer sans crainte; que l’esprit se venge de la sottise et qop les grands appr.eiioent du (itères vérités.

Que d’âmes désolées lie p u re n t de coiisoiations que dans la boite aux lettres! que de c<)eurs a im a n ts^ puisent l’alirnenl do leur flamme, et des aveux q t^ la bouche posera it prononiMirl/p’esl'en­core par elle que s’eiiti;elicui.‘le doux commerce de l’aqiilié; elle abrège le temps, dissipe l’epnni. Iroqipe l’absence, pr^vicint l’publi, perpétue le souvenir; elle’ efface 'la distanc«'; e t par uti huuretix prestige elle noiis inet c-oiqme eu cotilact avec les lieux et Iv^ p,ei- sonnes qup nous regrelloiis,.Quelle jpie, quand tious reconnaissons une maiii amie sifr une adresse à notre nom! mais quelle ciainle, quelles chimères Ijuand leaÜ çtcur passe à vide cl n’a rien p« uV nonsi ^ ;

Il est des personnes qui tom beut iqalades do silence de la poste et meurent enstiiio d’une fatale iiouvellpd’antres; qui tte atipporiei^l l’isolement, l’inforlunuf |*exil4‘*’à la faveur,d’une lettre;qiii, comme un rayon d’espérance, vient luire dans. l’otnbr,e .de lct;r chagrin. Qu’il est précieux, loin -du pays, l’écrit qui nous cii parle!.la fam.ille,

s amis, le ciel, la montagne, le ruisseau, tout est là. pourtionsf notre cœ ur palpite, nos yeux s’hiimceteiit e t nous baisons ce tte Itiiti’C «'Il songeant au fuyer d’où elle vient, e t à la main l’écrivit..

Four bien des âmes sensibles, le facteur est un magicien qui tient en main le talisman qui tue ou guérit. Cuhii qui a vu les transports d’une mère en recevant une lettre d’un fils qu’elle croyait m ort, ou le visage du iiégociant à l’annonce d’une faillite qui fuit aa ruine, coiiiiah la puissance de ce talisman. La Buîte aux lettres ressemble au cœ ur de l’Iiumme, elle est pleine de bonnes e t de mauvaises choses.

L’étHblIsseroent des bureaux do poste ne remonte giières au*dela d’un bièclc; ^ s étaient rares dans l’origine; depuis ils se sont multi­pliés et perfectionnées selon le nombre des routes e t les besoins de la civilisation; on eu compte plus de trois mille aujourd’hui, e t l’on en créueucore cha«|uejour. Les postes rurales ne datent que de 1830. Vingldiuit iLalles desservent ces bureaux e t vingt-cinq mille, employés de tout rang y sont occupés; ils reçoivent aunuellemeui plus de cent millions de lettres et eiiregisirent de vingt à vingt-cinq millions de valeur.

La boîte aux lettres est une des plus utiles institutions des temps- moderne»; elle offre toute sûreté pour b* secret, tôulegaran tiepour la confijitcc et produit des millions à l’éta t. Sun grand bureau est à F aiis, c’est le point central où tout arrive e t d’où tout part; c’est l’âme de ce grand corps et la moteur de cet éternel mouvemeul; ou qdmire l’éleiiduo de ses resso rts , la céléiité de ses opérations, l’ordre et la sagesse de su dirucliuii; nulle part son service n’est niii'ux o* gaitisé que chez nous; la France a eiicot e cette supériorité su r ses voisins.

Victor O ffroy, de D am œ artin.

— La commission du timbre des effi ts de commerce, des actions dans les sociétés du commerce et des primes d’assurances, a ter­miné sou travail sur le prem ier chapitre «le la loi.

Elle a nommé rapporteur pour M. Emile Leroux.— parm i les personnes qui ont é(é décorées, à l’occasion de la

eétémonie de riustallatiou de la m agistra tu re , nous remarquons M. J a llo n , prem ier président de la cour «l’appel de C ae n , et M. «rOms, procureur-général prés la cour d'appol de Rouen , et précédemment prociireurs*géiiéraux près la cour d’appel d’Amic et M. Bazenery, président dechu inb reà la cour d’âppel d’Amiens' iionimés cominamleurs de la Légiou'd’lliiuueur. '

M. M oisset. juge au tribunal civil de Clermout , a été nommé chevalier de la Légion-d’Hoiineur.

Les bureaux de l’Assemblée nationale ont nommé plusieurs I coiiiiuissi'ons. .

La commission chargée d’àpurer définitivement le compte de l’emploi des crédits affectés aux dépenses de sûreté générale par le m inistre de l’in térieu r, du 2 jliin an 31 octob>e d e rn ie r , se compose de MM. Aubry. Renouard . Payer, Jo iiin ii, de Roquette, Etienne, Foiirtaiiicr, du Surville. G iuqueau, Barthélémy Saint- llitaife. R odo t, de Moiislier , général O ud ino l, Lesiiboiidois . Auberge.

La commission <b*s congés est composée «le MM. de Lagrené. Renouard. de Vdlenenve. Malbois. Ferdinaud Favre, général Rogé, de Rességuier, M-met, RaK^aii, Verniiette («le l’Aveyron), Du»ioa- roux, Poâtel, de Chauvigiié, Lemercier Dabaiix.

— Dans une f.mle de commîmes de France on a l’fiabitiide d’affi­cher su r la porte des églises les actes de l’autorité civile, les vent«-s de justice, une foule d’autres pièces relatives à des in téiê ts privés, quelquefois même des journaux et des placards toul*à*fait en oppo­sition avec la doctrine catholique. C’est là un abus, qu’une uircii- laire du m inistre de l’instiuctioii publique et des cultes prescrit fiinnellement de faire cesser au plus tôt. « Les affiches, d it cette circulaire, ne doivent pas ê tre apposées su r les murs «t les portes des églises. Elles occasionnent des dégradations qu’il im porte de prévenir, dans l’iu léié t des édifices religieux et des fabriques char­gées de leur entretien. Elles en travent la circiilalioii |)ar les ras* sembleinents qu’elles occasionnent. enfin elles donnent lieu à des ronvcrsatious bruyantes, qui troublent le p iè tre e t les fidèles dans l’exercice du culte. En conséquence, aticiino affiche ne devra dé­sormais ê tre placardée su r les murs «les églises. »

T H E A T R E .

Encore un désappointement , lundi p rochain , pour notre pauvre Valuokt! La léinstallalion du tribunal, qui a lieu le incme jour. si>ra suivie d’une grande soirée, à laquelle assistera la moitié de la ville... — E h l bien, la moitié, ce n’est pas le tout. — C ’est k vrai. — Si la moitié «le la ville va au bal, ra iilre moitié viendra auspectacle, e t notre ami Valuont sera E n te n t de sa m o itié . Vouscroy«‘Z? — J ’eu réponds.

Eh! bien donc à Lundi.

La Troupo VALMONT donnera :

UM c h e v e L p o u r d e u x t ê t e s .Vaudeville nouveau en UN acte, d u théâtre H«>atan<icr,

P A R 1 1 . V A R A E I , D I V B R I E T I ^ D U n E l

E'aïuteville en Ü7V acte , paé U . V a lh o s t ,Dans lequel le. |ie(it V lC TTR il, clw)rnMntgamin de 6 an s ,

K m p lin le rà le d f té o n ;^

LES XBOIS ÉTAGESP E m E , NOButEsE, E om ieB o isiE ,

D ram o-yaudevitle en T R O I S aotes,- Dont l 'au teu r, H. C h ^ c s DasRÔTaas, en doçnaq t ce dram e au théâtre,

a j a i t non seulem ent une bonne pièce, mais ‘ ' ' encore une bonne action; '

Q

L A . P O B S I B D 3 3 3 A l Æ O T T ï t S ,. ■'fl^audevilienout'eau en V P f acte, d u théâtre d u V audev ille

Par RV -Dotsrt et LiuiàRHi; ’V nlm oB tJiouc^a , dans celte pièce, le rôle ÿH ec to r.

. On demande ilande pouPuAe opératidü financière qu; à pour but lès prêts sur hypothèques h 3 p.'O/O, des cOrrespondabls connus et fixés dans le dépdrtomenti.II y a un-beau IraiteMënf d ’aMoué etpoint d’actions h' prendre, ni de cautionnement h jburnir; ^ r ir e c l donner tous renseignements il Messieurs V. V. pbSle râ la n te h

' ' f fra n co j

A t Proprétaire-C érant, REONIÉA.

Page 3: AiNiS'lVCËS' JI»I€IAIRË8.bmsenlis.com/data/pdf/js/1848-1851/bms_js_1849_11_10_MRC.pdf · 2014-02-12 · miz vk L*ABOM**indre, Ün an. . 6 fr.> Soe., Six moii. 3 6o Trois mois,

)Onr non!<;‘ sont ce lle Il l’écriviu >n qui lient Irttiisports il inorl, 0» l ruine, t ressenihiü mauvaises

res au'deia sont mulii- besoins (le Jiui, e l l’oit eut que de l-cinq mille iiiaellemeui i vingt-cinq

s des temps irantie pour mrcau est à t pari; c’csa iVemeul; ou opé râlions, ervice n’est } supériurité'

iinmariin.

des action» iices« a 1er

asion de la remarquons i C a f i i , et ' Rouen , cl I d’Amiens,I d’Ainieiis,

élu nommé I

é plusieurs I

compte de éiiérale par ie r iiie r , se e Ruqiielle, leniy Saint* slilMiidois,

le Lagreiié. I t é r a i Rogé, II), Dusina*

litiide d’affi* I, les ventes iéts privés, ail eu oppo* l'une uircii* les prescrit ■s. d it celleII les portes im porte de

riques char* |)ar les ras* Il lien à des fidèles dan» le devra dé*

onr noire u le incine a la moitié I I . — C ’est K viendra au é. — Vous

!TES,

Annonces juoiaAïaEs, I i5 0 . la ligne'. •' | ^ U L L E T I ^ J U ftIC iA In K, — ^ \ICKS P IV E R 8Ë S . I A n n o n c e s d i v e r s e s ,

e la l ig n e .

A n n o n c i ^ J u d i c i a i r e s .

A b t . i 'EluJo de M' F R É 'IV , avoué à Seiilis (Oiiv).

madame Bouquet c l à l’art, i ci-aprés. Celle pièce est portée au cadastre sous la seclion B, n" 441 , pour cinq lieclarcs quinze ares soixante-, quinze centiares, et les deux tiers environ de ce Irais sont délricliés, e l m is en culture.

q ^ i a n t r i c i i l e I r a t .

A l’encoignure du bois Monsieur, soixante- six ares dix-sept centiares de terre, friche et

WENTE ET ADJUDICATIONSCtt EXPUOPMATIOS FORCÉE,

^ 1 1 p lu t offrant, dernier enchérisseur et à Vex- ___________ _____ ^tinction des feux, I bois, faisant plusieurs haches, tenant d’un côte

En l’audience des criées du tribunal civil de pre- p(,f ligie trois ci-dessus et au sieur Etiennem iète instance séant h Scniis, | (jodé, d’un bout nord h madame veuve Bouquet,

Etienne G odé, MM. Brigot et V ivier, d’antre cOté ’a madame Brigot, e t d’autre bout aux héri­tiers Parisis. Cette pièce est portée au cadastre sous les n”* Sî>5, 5 o4 et 534 b is, pour une couteiiauce de soixante-sept ares quarante cen­tiares de la section B.

Clnciutèitte IjoS.lin e pièce de terre dite le Bois de la Meunière,

contenant nu hectare Un are douze centiares, tenant d’un côté nord au sieur Eustache (ioqu, d’antre côté à mademoiselle Aub’rj-, M Delong-

Sérier et h l’article 6 ci-après, d’un bout est à I. Vivier, d’autre bout à MM. Bataille, Pornet-

Quentiu et Briée-Chatriel. Cette pièce de terre était précédemment eu b o is, et ejle est portéè au plan cadastral, seclion B , n” 561.

Sixième IavS.Sous le Bois de la M eunière, une pièce de

terre contenant qualre-viugt-hiiit ares quatre- vingts centiares, tenant d’un côté est à M. Vi­vier, d’autre côté à M. Delougpérier et au sieur Vivier, d’un bout nord au Bois de la Meunière et h la bordure du sieur Vivier, et d’autre bout h madame Brigot, de Gandelu. Cette p i^ e de terre est comprise sous la section B , n"’ 530 et 530 bis du plan cadastral.

Septième liO t,Sur le chemin de R ozoy, une pièce de terre

en triangle, contenant vingt-neuf arcs onze centiares, tenant d’un côté nord au sieur Etienne

î i u o R r n ' i H i m E SEU HÀTORE DE

LABOURS, FRICHES ET BOIS TAILLIS,CONTENANT EN TOTALITÉ

9 HECTARES 6 9 ARES 2 0 CENTIARES '.Simés de Varinfroy, canfo» de Betz,

arrondissement de S eiü is , département de l ’Oise;

2- ET & AUTRES PIEGES

CONTENANT EN TOTALITÉ2 HECTARES 9 0 ARES 7 0 CENTIARES,

Situées sur la commune de Rouvres, canton de R etz, arrondissement de Senlis (Oise),

E N S E I Z E E O O r S

qui pourront être réun is en to u t ou en pw tie. L ’Adjudication aura lieu le î la r d i quatre Dé­

cembre 4849, heure de midi.Ou fait savoir h tous qu’il appartiendra 1 “que,

suivant procès-verbal de Faieourt, huissier h B eiz (Oise), en date des sept et huit janvier 1848, v isé , enregistré, dénoncé, conformément h la loi, et transcrit littéralement au bureau des hy­pothèques de S en lis , le dix-huit dudit mois de janvier, volume 2 2 , n" 4 2 ; 2» d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant è Senlis, le quatre avril 1848, enregistré; 5" et de deux autres jugements rendus par le même tribunal, les vingt-six juin et six novembre 1849, enregistrés.

Et h la requête de 1“ M. Félix D eville, direc­teur de la compagnie nationale d’assurances sur la vie, dont le siège est à Paris, rue de Ménars, D" 5; 2 ' de M. César-Ernest André, banquier, demeurant h Paris, rue du Faubourg-Poisson- nièrS, n“ 5 0 ; 5 ” et de M. Martiu-Ferdinand Moreau, négociant, censeur de la banque de F rance, membre du conseil-général du com­merce, officier de la Légion-d’Honueur, demeu­rant h Paris, place des Vosges, n“ 9 ,

Ces deux derniers agissant au nom et comme administrateurs de ladite’compagnie,^

Les trois susnommés non sujets ii énoncia­tion de patente pour l’objet dont il s”agit, ayant pour avoué M” Théophile Frémy, exerçant près le tribunal civil de première instance séant h S en lis , où il dem eure, rue Neuve-de-Paris, n° 15; . „ . .

Il a été procédé sur le sieur Casimir-Eléo- nore Fouruier, ancien agent de change, près la Bourse de P aris , propriétaire, demeurant aux Moulins de May-en-Slultien, commune de ce n o m , canton de Lisy-sur-Ourcq, département de Seine-et-Marne , ‘ù la saisie réelle des im­meubles ci-après désignés; .

Eu conséquence, il sera, aux requête, pour­suite et diligence de MM. Deville^, André et Moreau susnommés , ès-nom s, qu’ils agissent, procédé sur M. Fouruier, aussi susnom m é, après l’accomplissement des formalités pres­crites par la lo i , à la vente et adjudication, en l’audience des criées du tribunal civil de pre­mière instance séant ù S en lis, au palais-de-jus- tice, rue N cuve-de-Paris, le mardi quatre dé-- cembre 1949, heure de midi, en seize lots qui pourront être réunis en totalité ou en partie, des immeubles dont la désignation suit :

D S S l O H A T I O n .Terroir de Varinfroy, canton de R e tz , arrondis­

sement de Senlis, département de l’Oise. P r e m i e r l « o l .

Une pièce de terre contenant trente-trois

Godé, d’autre côté au chemin de Rozoy ù Crouy, d’un bout est aux héritiers P arisis, et d’autrebout eu pointe audit chemin. Cette pièce est comprise sous la seclion B , n“ 5 3 5 du plan cadastral pour trente ares quarante centiares.

K B l l U i è m c I j o S .

Au même lieu , une pièce de terre contenant cinquante.-trois ares vingt centiares, tenant d’un côté nord au sieur Servais Godé, d’autre côté au chemin de Rozoy ù Croiw, d’un bout est b MM. Bouquet, Vivier, Etienne Godé et madame Brigot, e t d’autre bout h M. Aubry, de Paris. Cette pièce est comprise section B , n” 540 du plan cadastral pour cinquante-quatre arcs trente centiares.

N e u v i è m e E o t .

Une pièce de terre et friche, située audit ter­roir de Varinfroy, lieu dit sous le Bois de la M eunière, contenant trente-quatre ares vingt centiares, tenant d’orient au terroir d é May, <jp nord à la pièce art. 4 ci-devant, e t d’occident ù la pièce de terre du sieur Etienne Godé et au sieur Brigot. Cette pièce est comprise sous la section B , n“ 444 et 4 4 3 du plan cadastral.

D i m i è m e l i O t *

Une pièce de terre située audit terroir de Varinfroy, lieu dit sous le Bois de la Meunière, contenant vingt-neuf ares cinquante-cinq cen­tiares, tenant d’orient au Bois de la Meunière, du nord au sieur Bataille, d’occident au sieur Bachelet, de May, et du miui au sieur Qiatriet, maire ù Varinfroy. Cette pièce est comprise sous les n“‘ 5 26 et 527 du plan cadastral, et elle est plantée en petits châtaigniers jus(]n’à concur­rence de six ares environ et comprise sous la seclion B.

O n z i è m e E a t -

Une pièce de terre située même terroir , lieu dit sous le Bois de la Meunière, contenant douze arcs quatrc-viugt-cinq centiares, formant hache, et Jenant par le bout orient ù M. Bachelet, du midi au sieur Etienne Godé, de Varinfroy, d’oc­cident au sieur Boucher, charpentier ù Crouy- sur-Ourcq, et d’autre bout au sieur Boucher et au sieur Ibtaille, d’autre côté sud-est au sieur Boucher, de Crôuy. Cette pièce de terre est

.•___ nCIA Txlnn /krx.lno_

nord k la voirie de M igny, d'autre côté b RlJd. ï^ouiüin, Dum esnil, Carrière et Augustin Boucard, d*on boutb l'est b M. Jarry, c l d’autre bout à M. de Boissy. Cette pièce est comprise sous la section D, n' 'GüO du plaît cadastral.

^ i i a t o r f » B i è m e

Un hectare un are quatre-vingts centiares de terre, au même terroir, b la Croix Boirot, tenant il'un côté nord au chemin de RozoV b Crouy, d'autre côté k M. Jean Godé, par hache au sieur Lequeux, et encore par hache b la veuve Gré- milloD, d’un bout b M. Vivier et b la route de la Eérle-Milon, et d'autre bout b MM. Vivier et bataille. Elle est portée b la section D , n** 63o du plan cadastral.

l ô O t *

Vingt ares dixeentiares deboi8,m êm è terroir, lieu dit Mitry-Marcharue ou la Croix Boirot, te­nant d'un côté est b M. Bachelet, d'autre côté b M. Pontonnier, de Rouvres, d'un bout nord b M. Vivier, e t d'autre bout b la veuve Angot. Cette pièce est comprise sous la section C , u* 494 du plan cadastral.

t t e l c l è m e e t d e r n i e r ! < • < •

Et un hectare vingt ares soixante-cinq cen­tiares de terre, môme terroir, lieu 'd itle Fond Barras, tenant d’un côté nord b MM. Vérct et Néret, d'autre côté b M Benoist, de Lizy, d'un bout sud b M. Jéan Angol, e l d’autre bout b MM. Néret e l de Beauval. Cette pièce est com­prise section C, n*'247 du plan cadastral.

Ces biens sont égeüement détenléspar M. F oun- NIER.

1ÆI3S 3 A p n r z . .jLcs immeubles ci-dessus désignés seront ven­

dus sur les mises b prix ci-après fixées par les poursuivants, savoir :

Le premier lo t, b la somme de .Le deuxième lot, b celle de . .Le troisième lot, b'cclle de. . .Le quatrième lot, b celle de . .Le cinquième lot, b celle de . .Le sixièm e lot, b celle de . . .Le septième lo t, b celle de. . .Le huitième lot, b celle d e . . .Le neuvième lot, b^cclle de . .Le dixième lot, b celle de . . .Le ouzième lot, b celle de . . .Le douzième lo t, b celle de . .Le treizième lot, b celle de. . .Le quatorzième lot, b celle de. .Le quinzièmb lot, b celle de . .Et le seizième et dernier lot, b

celle d e ...................................................

ares quatre-vingts centiares, situce sous le Bois L comprise sous les n®* 525 et 524 du plan cadas- d e la Meunière, tenant d'un côté d'occident b | Rcction B.

iléàire.

rctor.

ur but lès connus et' l’alloué et lir: Ecrire résianic ù ’raneo.)

M. Faron G odé, d’autre côté ù M. Jeau-Fran- çois Brigot, d’un bout nord au sieur Barthé­lémy, d’autre ù la pièce, n“ 4 ci-après, e t au sieur Brigot. Comprise section B , n® 558 du cadastre.

V e u x l è m c I d O t *

Une pièce de friche, plantée en b o is , située près le Bois M onsieur, contenant huit ares

auatre-vingl-dix centiares, et tenant du^midi et 'orient au Bois Monsieur, ci-apvès^n® 5 . Celle pièce est comprise sous le n® 5 35 du plan

cadastral, section B.T r o i s i è m e I d o t *

Une pièce de b o is , lieu dit le Bois Monsieur, contenant quatre hectares soixante-seize, arcs

• cinquante centiares, tenant d'un côté nord b la ferme de Genèvres, d'auire côté au sieur Etienne Godé, au sieur Fouruier et b la ferme de Gèvrcs,

irai, section B.D o u z i è m e l i O t *

Une pièce de terre et friche, dont une partie est plaplée en châtaigniers, située au même terroir de Varinfroy, au même lieu , tenant du bout nord au sieur Parisis (Joseph), à Crôuy, d’orient et du midi au sieur Boucher, de Crou^, formant hache, du midi au sieur Etienne Godé, de Varinfrov, et d’autre côté occident au sieur Etienne God'é. Cette pièce de terre est comprise sous les n“ 517 et 518 de la section B du plan cadastral. , „

Lesdits immeubles sont dêtentés par SI. Four- nier, partie saisie.

Terroir de Rouvres, canton de R etz, arrondis­sement de Senlis (Oise).

T r e i z i è m e l i O t *

; d ’ü“n bout'est h '’MM.'Vrv'iërT vmive“Bo”uqiiët'; I Quarante-huit a;,®» *m iam d’mi cffiét Eiieune et Pierre Q uentin, et d’autre bout ù I pré, en la Praine du Chanois, tenant d un cote

500 fr. 5 0

5 ,0 0 0 300 800 600 I f » 400 LSO 200 100 100 300

1,200 200

1,200

Total des mises b prix, . . 9 ,4 5 0 fr.

S'adresser pour les renseignements : *f® A M® F rém y , avoué à Senlis, poursuivant

la veille;2^ Au Greffe du Tinbimal civil de Senlis;5® A M. Ernest Moreau, avoué à Paris, place

lies Vosges, n® 2 é , au marais;4® A M. Geoffroy , avoué à M eaux, rue du

Tribun^, n® é3.Fait et rédigé par l'avoué soussigné.Senlis, ce huit novembre 1849.

Signé F réhy . Enregistré b S en lis , le dix novembre 1849.

Reçu un franc dix centim es, dixième compris.Signé P atte .

Pour insertion.Signé F rémy.

A r t . a .Etude de M* FREMY, avoué à Senlis.

VENTE ET AWUDICATIOIVSUR BXPROPRUTION FORCét,

Eu l’audience des criées du tribunal civil de pre mière iiihUiice séant à Sciili» (Oist*), lieu ordi­naire, au palais de justice, m e Neuve-dc-Paris,

J a plus offrant, dernier enchérUèeur et à Vex» tinction des Jeux^

os

UNE MAISONm M i , i m w n .

U R D II FRUITIER ET POTAGER,n m u s d u M S T in n iékidhces,

Situés à Bouvres, canton de Betz% orrondusement , de Sentis (O ise), en la grande rue;

t tlilE COIIR m k h c i i u E b e .. iD FOU BATIIEIT A l U ÉIA«E,

AVEC JARDIR DERRIÈRE,ET TOliTCS SIS UmSTAICIS ET DfFimUCES

Située a iy tit Rouvres, p r is la maison ci-desstts. En deux !<•(■ Nul pourrunt Aire réuni».L’A d ju d ic . I ion a u r a l ie u lu M ardi onze Décembre

■ 819, heure de m idi précisOn fait savôir ù tnus ceux qu’il appartiendra

que, suivant prôcès-verbal do Faieourt, huissier à Betz, en date du vingt-trois août 1849, cure-

Sistré, v isé et dénoncé par autre exploit, en date u trente-et-un du même m ois, enregistré, visé

et transcrit avec le prqpès-vcrhal de saisie, au

bureau des hypothèques de Senlis , le sept septembre 1819, voluaie 26 , ii“’ 6 l et 62 , par M. Gnérard qui a reçu les droits.

Et à la requête de M. Honore Ilelfelle, pro­priétaire, deineurajit à Neufchelles, canton de Betz, , . .

Ayant constitue pour avoué M* Théophile Fréiiiy, exerçant eu cette tpialiléprès.le tribunal civil de Scniis, demeurant audit lieu, rue Neuve- de-Paris, n" 15,

Ilaété procédé surM.Cliarles-Augiiste Camus, sabotier, et la dame Adèlo-Florentiii Haze son ép ou se , demeurant ensemble audit Rouvres, cantoii de Betz,

A la saisie réelle des immeubles ci-après dési­gnés.

Eu conséquence, il sera aux requete, pour­suite et diligences de M. Ilelfelle, procédé sur les sieur et daine Camus, à la vente et adjudication sur expropriation forcée, après l’accomplisse­ment des formalités voulues par la lo i , en l’au­dience des criées du tribuaal civil de première instance séant ù Senlis (Oise), le mardi onze dé­cembre 1849, heure de midi précis, au plus of­frant, dernier enchérisseur et à l’extinction des feux, en deux lots qui pourront être réunis, des immenbles dont la désignation suit ;

D B 3 l b x i A . T 1 0 n .P r e m i e r E o t .

Une maison et scs dépendances situées h Rouvres, canton de Betz, arrondissement de Senlis, département de l’Oise, en la grande rue, et distribuée en ; 1” un bâtiment servant d’habi­tation ayant un rez-de-chaussée. chambre au premier avec grenier au-dessus formant deux combles couverts en tuiles, cave sous ledit corps de bâtiment, boutique et salle h boire et un carré d’entrée au rez-de-chaussée, plusieurs chambres au premier étage, ce bâtiment a son entrée au midi sur la rue par une porte vitrée et volet, e t imposte an-dessus, et quatre croisées sur la dite rue ayant des vitres et des vo le ts, le tout peint en gris, plus deux baies au premier non achevées et fermées avçcdes planches, il existe au coin de la costière une enseigne ainsi conçue :AU S.1B0T, CAMUS PEBnuQuiER. Au pignou orient se trouve deux croisées garnies et leurs vitres sans volet, h l’autre pignon Occident il existe un petit jour dans la pointe du pignon et il existe une porte pleine et une croisée sans volet, au nord sur la cour, une grande baie au premier étage au-dessous de laquelle se trouve l’entrée de la cave fermée par une porte pleine formant un petit tam bour, ce bâtiment tient par conséquent par devant midi à ladite rue du bout orient h la cour commune avec la V“ Clairet, et d’autre bout occident h la cour du deuxième lot ci-raprès et par derrière à ladite cour et au pignon de la maison de ladite dame veuve Clai­ret. Droit h la petite cour commune avec ladite dame veuve Clairet, se trouvant à l’orient du grand corps de bâtiment décrit plus haut, ayant cette cour s jn entrée et accès sur radite rue, de l’autre côté de cette cour commune nu petit hâtim^it de deux travées h bas étage, couvert en paille, servant autrefois d’étable et de toil- h-porcs et actuellement de boutique de sabotier, ayant entiée par une porte pleine sur ladite cour com mune, sur laquelle existe deux petits jours et ayant une croisée sur ladite rue, et gre­nier au-dessus ayant son entrée par une baie sans porte au pignon nord donnant sur lé jardin décrit ci-après. Et un jardin fruitiier en potager, situé h côte nord et h l’orient du petit bâtiment décrit plus haut, entouré de murailles, ayant entrée dans. ladite cour commune par une porte y tenant d’occident au jardin et â un petit bâti­ment de ladite dame veuve C âiret, e t tenant encore du nord au jardin du sieur Poirée, et d’orient du midi h la grande rue; ce jardin con­tient environ deux ares dix centiares et est planté de quelques arbres fruitiers et l^ m e s .

D e i i x i è n e X i o t ,

Une cour particulière ayant entrée et accès sur ladite grande rue de C ouvres, y tenant du midi et au bâtiment décrit au premier lot c i- dessus, du côté occident à la maison et dépen­dances du sieur B unelle, d’autre côté orient aux bâtiments de ladite dame veuve Clairet, et au fond au bâtiment ci-après; au fond de ladite co u r , un bâtiment à bas étage , couvert en paille, en mauvais éta t, servant de grange et provenant d’une, ancienne maison elle a nne porte et deux croisées sur la co u r , dont une ayant des contrevents «t fenêtre de sinet a.u- dessus de la porte d’entrée, tenant par consé­quent ce bâtiment par devant midi h ladite cour, du bout occident audit sieur Bttuelle, e t d’autre bout orient au jaroln de ladite dame veuve Clairet. Derrière ce bâtiment est un petit jardin potager entouré de murailles, planté de quel­ques arbres fruitiers, ayant son entrée par ledit bâtim ent, contenant environ un are six cen­tiares , et tenant encore ce jardin du nord an sieur Poirée, d’ocmdeut audit sieur Bunelle, et d’orient au jardin de ladite dame veuve Clairet.

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l.csdits iinnieubics soiU dclùntes et occupes par lesÜi(s sicUr et daiiie Camus, parties saisies.

1 Æ Z 3 S 3 A P n i Z .E l en oiilrc des charges, clauses et conditions,

radjiidicaliion aura Iicu sur ;Ios mises à prix iixées par le poui'suivant.

Savoir :Le premier lot, SUÉ’la somme de . 200 fr.Et ledouxièineiot, sur là somme de 100

Total des mises à prix, 300 fr.

S ’adressiT pour avoir des renseignements cl prendre connaissance des charges, clauses el con­ditions de la vente :

A M * F u é m y , avoué poursuivant, demeu­rant à Senlis, rue N euve-de-P aris . n" /5 ;

E t au Greffe du Tribunal civil de S en lis , où le cahier de charges est déposé.

Fait et rédige par moi avoué pousuivant, soussigné.

Senlis, ce neuf novembre 1819.Signé F rém y.

Enregistré à Senlis, ce dix novembre 1819, l '* » v ° , c . Ueçu un franc dix centimes, dedécime.

Signé P a t t e .Pour insertion.

Signé Fnf.MY.

A h t . 3 .Etude de !VP H e n r i DUFAY, avoué à Seiiliü.

P U K G E L E G A L i: .U’uii expiuil du uiinisiè-e de Deiiioinel, liitifi*

sier à S 'uiiis, eu dalu du dix iiuveiubie 1819, enregi&lré.

11 appert :Qu’à la reijuêle de M. le P iéfe l du déparlcmful

de la S eine , dumeuraiil à P ^ris , à l’lldlei«d<.*« V ille, agissant pour el au nom de ladile ville de P aiis,

NotiGcalion a é té faite à M. le Proenrenr de la Hépublique , piès le Iribuiml civil de S en lis, en sou pur(|uet, sis audit Senlis, an palalsxle-jusiice,

IVun acte fait au greffe du iribunai de Senlis, le trois novembre 1819, enregistré, cunslaianl le dépôi fail audit greffe de la copie jioIlHlioniiéc et enregistrée, d'un auic sous sigiiaiiires privées, en date à Paris du sfx octobre 1819. enregistré au inèmc lieu , le treize du même m ois, f** 43, v" c* 1'* à 4, aux droits de cent soixante-cinq francs .SDixaiile>dis>sept centimes , cuiileiiatil vente par M. CaïuilloilyaciiiYhe O lilloii^Uiirrol, alors pré* sident du conseil des iniiiislres, garde des sceaux, m inistre de la.juslice; dcmeuraiil eu r ilo le l de la Cbaiicellerie , place Vendôme à P a r is , an proGt de la ville de Paris, des biens ci*np:ès désignés, destinés à rélablisseinenl de lialages et du cou* trefossés sur l’Ourcq, savoir:

La quantité de 8oixanle*qu.‘)lre ares quinze centiares du terre-, nature de p ré , en trois por* lions, situés sur le terroir de Nareui!*sur*Ourcq, canton de Belz, a n oudisscmeui de Senlis, dépar* tement de l’Oise.

La première de quarante-huit ares cinquante centiares, lieu dit Entre Deux Eaux, tenant d'un côté vers (e nord à la rivière d’O urcq , d 'autre coté au surplus de la p ièce, d’un bout vers le nord-ouest à 1» ville de P.iris , et d’aulijp bout à M. Odilon-Barrot,. vendeur, et à la ville du Paris; cette quantité fait partie d'une pièce de la conte­nance de deux Itectares environ.

La deuxième de onze ares quatre-vingts cen­tia re s , au même te rro ir , lieu dit Entre Deux Eaux, tenant d’un < ôié ouest au cliemin de iialuge, d 'au tre coté au surplus de ta pièce et à plusieurs, d’un bout nord à M. Odillon-llarrot à cause de l’article précéden t, et d’autre boni à un terrain appartenant à la ville de Paris ; cette quantité fait partie d’une pièce de la contenance de an hectare environ.

Et la troisième de trois arcs quatrc:vingi-cinq centiares, lieu d it Barre-Fosse, tenant d’un cote vers le nord-ouest an surplus de la pièce, d’autre côté à la rivière d'Ourcq, d’un bout vers l’est à M. G uéret (Victor), e t d’autre bout'à M. Simphal (Victor) ; celte quantité fail partie d’une pièce de la contenance de vingl-nenf arcs environ.

Cette vente a été faite moyennant la somme de deux mille sept cent francs vingt-cinq centimes de prix principal outre les charges.

Ledit dépôt effectué pour parvenir à piitgcr les hypothèques légales pouvant grever les biens vendus.

Avec déclaration à M. le Procureur de la Ré­publique. premièrement, que ladile notiGcation lui était faite pour qu’il eû t à requérir si bon lui semblait dans le délai de deux m ois, toutes ins­criptions d’hypolbèque légale pouvant grever les biens vendus, au profit de qui il appariiundiaii.

D euxièmement, qde b-s anciens propriétaires dusdits biens outre le vendeur, étaient: 1**madame Alexàiidrine-Louise-Pierrettc Million . do Saint- P reux, veuve C il premières noces de M. Engène- Glaude Préandeau , de Cliennlly , épouse un deuxièmes noces du M. Atigiiste-François ^Fati* veau , de Frenilly; 2* M. Louis EliennePréaudeau, de Mareuil ; 3” Eugèuc-Clàude Prëaudeau , de Chemitly.

Troisièm em ent. cl que tous ceux du chef des­quels il pourrait être requis des inscriptions pour raison d’hypolhèqties légales n’étant pas connus

du l’cqüérânt ès-noms, il ferait fuit e la présente publivatiou conforinémeiit ù la loi.

Pour Î D s c r l i o n ,

Sigi-é Henri D ufav.

A r t . 4-Etude de HP IleNni'DUFAY, avoué à Senlis (Oisr;,

luuSàinl-H il^ire, II" 10.

VENTE .-SU R PU D LICA TlO NS V O L O N T A in S S . '

P ar suite de conversion do saisie iininobilière, A u p lu s o ffra n t, dernier enchérisseur et à l ’ex-

tiw tion des feux .En raudicnco des criées du tribunal civil do pre-

inièru instance séant à S en lis , au patais-de- justice,

d ’ u n e

D 'ii^ VASTE COUPS DE FERMES itué à Nanteuil-le-H audouin , arrondissement

de Senlis (O ise).

D W GRANDE MAISONE n c e m o m e n t à u sa g e Oe in a ison (i’cdti-

ca iio n p o u r le s je u n e s ffen s.Située audit Eantenil-le-Uaudonin,

ET DE 22 HECTARES 22 ARIîS 70 CENTIARES

TËURE LABOURABLESitués audit NanteuiOle-Haudomn, derrière les

Ferme et Maison ci-dessus, lie tout d’un seul trunnty-ru 4A IjOTS

qui seront réunis*L ’ A d j u d i c a i i o n aura lieu le A îatd i vingt

A/oveniùre 1819, heure, de m idi.

$’adresser pour avoir des renseignements :1" A u G reffe du Tribunal tw i l de S en lis , où

le cahier des charges est déposé;2“ A M* Henri D u f a y . avoué prés ledit tribunal,

demeurant à S en lis , rue Saint-H ilaire , n® 10, p o u /su m in tf

3 ’ A M T hem by , avoué près ledit tribunal de Senlis, y demeurant, rue du Chàtel, n® 2 \ , présent à la vente;

4® A M* D uffard , avoué près le tribunal de Senlis, y dem eurant, rue Feuve-de-Parts, «“ 10;

6® y# M* P e t i t . T ï o / f l t r r d Eanteuil-U-H audoin, dépositaire des titres;

6 ’ E l à M. Tiikrain. géomètre à N anteuil.P o u r i n s e i t io u .

Signé Ib - iir i D ufay .

A r t . 5 .Elude de M* H e n r i D U FaY , avoué à Senlis,

rue S^int-Hilaire. n* 10.Séparation de Biens*

D'un exploit du miuistère de B'dlengcr, huis­sier à Ik lz , en date du neuf noveiltbre piéseiit mois, enregistré;

11 appe rt:Que madame Louise-Caroline H curleur, épouse

de M. Fraiiçuis-Deiiis P révost, m archand de che­vaux. demeurant à Lévigiieii ci-dcvont et actuelle­ment sans domicilu ni résidence connus un France, elle demeurant de droit avec son m ari, mais de fait à Lévigucn, cbi-z son père,

A formé contre son mari une demande aGn de séparation de biens.

Et que M* Henri Dufay, avoué piès le tribunal civil de Senlis, demeurant en ladile ville, n ie Sainl-llilaire, n® 10, a été consliliiéà l’i-ffet d’oc- cupor pour elle sur ladite demande.

Pour uxiraii confonne.Scnii.s, le dixnovum bie I8 i9 .

Pour insertion. ________________________ Signé lien t i D u f a y .

A r t . 0 .Greffe du Tribunal eivil dé Sk nlis (Olse*

CLOTURE DES VÉRIFICATIONS.

AvisA u x créanciers présumés du sieur Louis-Joseph

F A V C H A R D , marchandboisselier, demeurant à Senlis, Ja illi .

Les créanciers présumés, du sieur Faiichard susnommé, sont piévenus qu’un dernier délai de quinzaine leur est accordé à l’effet de produire à M. Méliiml, agi til d’affaires, dem eurant à SénGs. syndic de la faillite, leurs titres de créances contre lu sieur Fauchard, avec bordereaux indicatifs sur timbre;

En conséquence, ils sont invités à se présenter dans ledit d éh i, e t à se trouver, au plus tard, le lundi vingt-six novembre 1849, heure de midi, en la chambre du conseil du tribunal de Senlis, au palais de justice, pour la vériGcation e t l’afGrma- tiou de,leurs créances devant M. Datnbry, juge- commissaire de la faillite.

La clôture du procès-verbal aura lieu immé­diatement.

Senlis, le six noveinbrc 1849.Le greffier du tribunal.

Signé B o u c u b r .

E nng islié à Senlis, le sept novi-nibro 1919. Reçu un franc dix cenlim es, dixième compris.

Signé P a t t e .

Pour insertion.«•«//?«■.

S i g n é B o u c u e r .

A r t . 7*Elude du AllLCENT. huissier à Précy-sur-Oisc.

V £ N T £p a r A U T O R Iîé D E -J U S T IC E ,

S u r la place publique du Marché de la commune d eM ello ,

L e D im a n ch e | 8 N o v e m b r e i8 4 g , à m id i.

Consistant en :3 chevaux avucleursharnais. 5 vaches, 1 veau.2 l3 moutons, tan t ronds, que uiuntons de 4

d e n ts , an tuuo is, agneaux gris e t b reb is , une cabane de berger, claies de parcs.

1 voilure fa rin ière , 2 voitures guim bardes, une carriole.

Un pressoir, un moulin à broyer les pommes, une cuve, etc:; environ 5,000 gL'ibes de b lé , de seigle et d’uvoine, 2 ,000 bottes du luzerne , 800 bott>‘S de foin.

Bois de rhniiffdge, bols tra înant, fagots, etc.100 lèius de volaille.Munhtus iiHUiblanls, linge de corps el de lit.Un fusil double à piston, ustensiles de cuisine,

etc.Et un grand nom bre d’antres objets.

A h Com ptant.

A nnonces lïiverses.Etude de M®TASSART, notaire à Crépy.

* A V E N D H EPAR A DJUDICATION V O LO NTAIRF.,

E n Vétude et p u r le m inùtère de M * T a s s a r t ,

notaire à Crépy,Le Dimanche 18 Novembre 1 8 4 9 , à m idi,

PROPRIETE,M ioB «VM BesrsœeM, '

Commune de Bonneuü, canton de Crépy, Consistant en :

lUAlSOK DE MAITRE,MOULIN A BLË.

B âtim ents d ’e x p lo ita tio n ,MAISON S E GARDE,

FOUR A CHAUX,d ’j i â a i D â ï â a d t

et niitrefi.Terrains,d ’u n e

Contenance de 3 5 hectares <16 arcs, Le tout parfaitepient lim ité et d'un seiU tenant.

Ces Immeubles sont loués moyennant un fer­mage annuel de 4 ,0 0 0 francs net d’im pôts, et seront vendus en un ou plusieurs lots.

Cette Propriété est bordée par un chemin de grande communication classé en 1849.

Les Terrains de l’ancien Etang sont d’excel­lente qualité et propres h toute espèce de culture.

S*adresser, pour visiter iesdits B itn s , savoir .- V A Pondron, à M. D a m a i n v i l l e , qu i en est

le propriétaire;S * A u lierval, à M. D a m a i n v i i . i .e / ? / j ,*

3" E t pour tous autres renseignements, audit M® T a s s a r t , notaire.'

Elude cc M'DE MAY. notaire à Ponl-Ste-Maxuncu.

A V EtND R EPAR ADJUDICATION V OLO N T A IR E ,

En Vétude et par le ministère de M® d e M a y , notait e a PontSainic-M axencç,

Le Dimanche 18 Novénibre 1849, midi p ié j s,

6 PIÈCES DE TERBESituées su r te terroir de Sarron.

L’entrée un jouissance sera fixée au moment de radjudicatioii.

S ’adresser pour les renseignements, à M * d e M at, «o/rt/f« à Pont,

Etudo de M’GASTINEAU-LONGPRK, notaire à Cruil-sur-Olse.

A V E N D R E A L ’A M IA BLE

1’ DEUX MAISONSSituées à M ontataire, en la rue des Broues;

f ET TROIS PIECES DE TERRE ET BOIS TAILLISTerroir de M ontataire,

A L O U E R A L ’A M IA BLE

1 9 1 3' Sise à M ontata ire, en la rue d ’E n H au t,

S ’adresser audit M ® G a s t i n b a u .

m P:m e éitiDK.

A V E N D R EP 4 R a d j u d i c a t i o n ' v o l o n t a i r r ,

E n la detdeure de M. Julien S ain t-Juat, auber» giste à Eogent-les-Vierges,

Le Dimanche 2 Décembre 1819, à deux heures de relevée.

Par le ministère de M® GASTmEAU-LoNOPRÉ, Notaire à Creil,

ou de M . T a r d o , son successeurdésigni,n i x - a e u f l* iè c c « 4 e

TEBIIE, TIRIIE , Pl£MB TUUB El TREBLUiE..-: r

Situées su r les terroirs de Hogentdes Vierges et M onehy, ...

Pour entrer en jouissance tout de suîle* F.'icililés pour payer.

S'adresser pour tous renseignements, à M® C a s *

TiNBAU-LoNGPRé et à M . T a r d u , dépositaires des litres de propriété .

AlCUE ET U D E .

A VENDRE ou A LOUERA l ’a U IA O L E .

UNE MAISON BOURGEOISEAVGC COUR ET «AROMlV,

Située à Creil, en lu rue q u i conduit d Monta- ta ire , et non loin de la station du chemin de F er,

Facililé.s pour payer.S'adresser à M * G a s t i n k a u , ou à U . T a r d u , son

successeur désigné, notaire à Creil.

D E H PIECES DE TERIESituées sur les terroirs de V er et tPErmenonville,

A VENDREP A R A D J U D I C . A T 1 0 N ,

A E rm enonville , en Cauberge du sieur Sarron, Lu Dimanche 18 Novembre 1849, à midi.

Parle ministère r f c M ® G u a r t i e r , notaire à Senlis. Il y a toute sûreté pour acquérir.Grandes fueilités pour le paiement.

S ’adiesser, pour tes rensci^emenls, à M* Gharlier, notaire à Senlis.

A VENDRE PAR a d j u d i c a t i o n .En Vétude et par le ministère de M* JOLY, notaire

à yerberie.

UNE GRANDE MAISONA Verberie, su r la route nationalgi

ET UN F O M DE ILW H A L-EE R R ilN T,e x p lo ité flan s c e tte m a is o n .

Le Dimanche OâNovcmbte 1819, à midi.On accorder.*! des racîlilé.<i pour le paluiiient

S ’adresser .pour connaître les conditions de la vente, audit M® Joly.

TEBBES

Etude de M® TA SSA RT, notaire à C répy, successeur de M. d e N Ia i n t b n a n t . .

VENTEp a r a d j u d i c a t i o n v o l o n t a i r e ,

P ar suite de cessation de culture,Par le ministère de M* T a s s a r t , notaire à Crépy,

Lu Dimanche 25 Novembre 1849, neuf heures du malin, e t jours suivants.

A u Berval, en la demèure de M . D amainvillefils,

DU MATÉRIELComposant l’exploitation de ladite Ferm e.

D’une certaine quaiuMté de Fearraseei et de divers Objets meblliers*

Facilités pour le paiement.S ’adresser audit M * T a s s a r t , notaire.

v n x x . BSS GBAXm.S 'E N f J S , C nou. — From ent nouveau, i** qualité,

i3 f. 35c .} — a"», ja f. 35 c.; — 3“ *, i i f. 05 c . — Seigle, 6 f. 65 c.; —- Avoine nouvelle, 4 F. 65 c.

P O N T , a nov. From ent, i " qualité, i4 f. s5 c .;— a"*, i3 f. -j5 c .; — 3“ *, i3 F. oo c.; — Blémoison, la F. oo c.} — H éteil, i®* qualité, i i F. oo e .; — a"*, l o f . ooe.;— Sciçlc, 7 F. 5o c.; — Orge, 7 f. 5u c.; — Avoine, i** qualilc, 5 F. 00 c .; — 4 F. 5o c.

C R E P Y , #7 o«l. From ent, 1" qualité, i4 F, 65 c .; — 1**. 00 F. 00 c . ; B l é moison,-00 F. 00 c.} •— Seigle 7 F., 00 c .; —• Avoine, 5 F. 00 "

à N'Hre-pi Tous le:

rondissem ville, e l ui rémonie.

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M- le Cl M. Léu La quel Après I Là. da

l’iuvesliti jiidiciaiic U-urs sup;

Le grr » scace d M âme el » garder M duire e

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Etude de M® AIERCIER, notuire à Précy-sur-Oise. |

— Lqi spectacle rappel di apereeva

Le feu su r une | m in de E

par i’effe située à '

Au pr< aseiit 011

c o n t e n a n t 4 H ECT A R E S 2 l A R E S 65 C E N T IA R E S

E n 13 pièces situées sur les terroirs de Cramoisy,. M aysel, Cires-lès-Mtllo, Saint-Vaast-lès-M ello^

el M ontataire, ,A VEHIDRE

PAR ADJUDICATION V OLO N T A IR E ,

En la demeure de M. Louis Firon, aubergiste à Maysel ^

Par le ministère de M® M e r c i e r , notaire à Pré<y,\ Le Dimanche 25 Novembre 1849, à 2 heures. I

Il sera accordé des facilités pour le paiement du prix. I S ’adiesser audit M® M e r c i e r .

juge d’iii heu du s tacheinc frères d< L’effort au tre luc de distai mouillés

Ces 111

francs c veillanc

Pendi dans la < die. En la proin] Montlé% la cause mage es

» Daide grain

B Abi

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BTAT CIVII» — N aissance. Jambois (Jcan-Picrrc). — M ariages. Vachet (Picrrc-Joscpli) e t Labarrc (Harie-Vlc- toirc), V» Rcgiiicr. — Décès. Lcclcrc (Alphonse), 4 moia.

PR IX D ü PAIN.à com pter du s novembre i84g.

S ^ lîfîn T n ô û s ^ f^ r i^ d ^ a v iÜ i^ d T Â ë n U ^ ^ tm r T c g u îî^ta lion de la signature de A l. R egnier, apposée à l 'a r t.

Ce 10 A'ot’eni5re i84g.

a com pter a u s novembre i84g.

I ” qualité, 24 c. le kilogramme; — '2 -v 18 r .f.n rcg tstrc

i 8 4 g , F® eom pris.

ùen ii* , le f r a n e d ix centim es, d ixièm e

S E N L IS , TYPOGRAPHIE D E REGNIER.

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