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    S. M . . L'EMPEREUR D'.ETHIOPIE HAILE ; . SELASS IE

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    (~ ( JmhrE d~ { 1 1 m , , I ,\ \ .. d '~ dd ~ -~~E ba

    Par Charte Imperiale

    ADDIS-ABEBA.. (ETHIOPIE) Boite Postnla 905

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    A l'occasion du jubilede l'Empereur d'Ethiopie, S. ill. Haile Panorama du Monde vous presenmce pays riche d'aveniret la belle figure de son

    I. 'ouverur,n.

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    l..'Ethiopie, deux fois grande comme 10france, est un des plus vieux Empires dumonde dont I'origine se perd dans la nuildes temps. Le mot Ethiop;e vient lui-rnernedu grec et c'est eio ns 1'Ancien Testamentue "on trouve les_ premieres references acc pays. L'Ethiopie est situee a l'est du

    continent africain, en bordure de la merRouge q u'elle alteint maintenant d epuis IeroHachement de l'Erv+hree a la couronne.Elle est comprise entre Ie Soudan, Ie Ke-nia, I'ex-Somalie lialienne et les SomaliesFran

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    l ibooill1m, capitaJe du premier empire, est res tee 10 ville sainte de'iopie" Elle contient de magnifiques vestiges de l'epoque prechretiennea dE 10 brillante epoque xrxoumlte . Ci-dessus a gauche fccode peinte: e . . I"eglis,e de l'Arche de Sion 0 . Axoum. Selon 10 iradilion c'est la que

    ~ent conservees les Tables de la Loi de MoYse ro meriees de JerusalemJ ? ' ! ! T les, souverains d'Ethiopie, descendants comrne on Ie soi+, du Roi- men et de 10 Reine de Subu, Sur la fa

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    Emper eur actuel, S.M. Halle Se-E~._:::r~Ie debut du siecle, attires parconnu ou aiguillonnes par I'appat- affaires, des negociants, des

    diplomatiques, des poetest:::!JilleRimbaud, des avent.uricrsdOill\

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    Addis"Abeba est une char-monte copitale,. - ant a 2.500 metres d'altitude d'un climat~ ffiI. Elle porte bien son nom'; 10 Nouvelle6[J . Au milieu de montagnes mojestueuses,

    eIIe est sltuee dons un site d'une becute in-mporoble . Au pied de ses montagnes cou-ent des eaux vives renornmees pour leurefficacite curative, So popu lotion est esti rneeC iI 400.000 habitants, en grande mojo rite demoe amhrique et de religion copte. On compteGDssi des musulmans etdes lsruelites. Le plus,grand llbercllsrne religieux regne en Ethiopie00 taus les cultes sont respectes , De magni-fiques ceremonies coptes, 10 religion nationale,t souvent lieu dons 10 ' capita Ie. Le Rama-dan est egalement observe par 10 rninoriteisfamique La photo ci-contre represents lagrande mosquee d'Addis-Abebo un jour derunadan. - Addis-Abebu est une capitale

    oux aspects varies. Void des scenes vivantesde ses rues: (I) Tout se trouve et tout se vendoll rncrche central , (2) CelIe jeune ethio-pienne que son pere, conducleur de ghary,embrcsse, est pension noire de l'ecole Iondeep

    admirable dans I'ecrin bleu et vertdes collines et des eucalyptus. Vall:y est pur, frais, presque cristallin,sauf pendant la saison des pluies 0 .15 metres d'eau se deversent entrois mois sur la ville. Situee it2.500 metres d'altitude, elle est unedes plus hautes capitales du monde,avec La Paz et la ville sainte duTibet, Lhassa, Le nouvel arrivant:s'en rend vite compte. S'il se de-pense trop, ses oreilles bourdonnentet, dans les premiers temps, soncosur palpit e.Addis-Abeha n'est pas une capitale

    comme les autres. IIv a soixant e anseUe n'existait pas. best le celebreMenelik qui, en y dressant son campde gnerre et en y rendant Ia jus ~~,>esons sa grande tente l'ouge, deter-mina son destin,Addis-Abeba vent dire en.Tangneamharique ( la Fleur nouvelle etelle est vTaiInent la jeune parure duvieil ernpire, Elle est aujourd'huidemesuree et en pleine transforma-tion. Du Ras Hotel, Ie caravanserai],des etrangers de passage, a I'Am-bassade de France, il faut parcourir9 kilometres panni des allees et desbosquets d'eucalyptus. Cette foretverte et aromatique qui noie la citedans la verdure est aussi jeune queles maisons. Elle a ete cl'eee artifi-ciellement pour donner du bois dechauffage aux habitants. e'est unFrancai s, Mondon-Vidalhet, qui in-troduisit I'eucalypt s; JtnjOl)Jr~rhn.~l'essai a :r&i:=~ ~,=.. ~ de t:ou'teesperance- ~ -= ---= :tF = - ~ milliersd'arbI~ :I~ ~ T"ert:. Ie

    -- jzm",'T;;;:

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    ~Ies distances sont conside-"i l est penible de marcher~ - z :5, en raison de l'altitude et- ellations de terrains quirent itmonter ou a descendre- des avenues et des allees,

    couramment l'auto, leencore Ie ghari, voiture

    , deux roues tiree par unpetit cheval ethiopien .....__~-.d..J.HJJ"a est en fait une juxta-

    de quarriers eparpilles surhectares de sa superficie,celle de Paris, et relies par

    voies sinueuses. PourRendre compte de sa dispo-ilfaut m.onter au som.met de..3ne d'Entotto, Ia butte Mont-dAddis et, de ce magnifiquereperer it travers lesgris-vertes : Ia gare, lesde la Cathedrale, la masse

    du Palais Imperial, Ie Parle-la Bibliothegue et I'Tmpri-imperiales, le grand Mausolee

    ~,.

    Addis-Abeba est 10 capitale politique et administrative de l'Empire. La photo ci-dessusrepresente Ie palais du Parlement construit en 1932. A droite, Ie dame de l'Eqllse de 10 Sainte-Tr+nite. Pour les grandioses ceremonies du [ubile en novembre prochain, de vcstes travauxd'urbonlsme vont encore embellir 10 ville. Une grande exposition econornique et cultu relle ouvrirases partes Ie 5 novembre. Elle cornprendrc, pres de l'ueroport, les pavilions de tousIes rninisteres.

    2

    (i) . Ceremonie deI 'piphanie a Add i sAbebe, Une fontaine aete insttlilee su ria gran-de place. Les f ideles vonty renouveler leur bop-teme en se faisant as-perger suivant une cou-tume propre a I'egli.secopte , (2 ) CothedrnleSI-Georges d'Addis-A-bebo au fond. On voitau centre de 10 place10 statue equestre enmetal de I'empereurMenel ick II. un lficcteur'de I' Ethiopie a 10 f i n odu siec'e dernier,(3) Une vue de l'ovenueHcrle- Selossie-l~ aucentre de 10 capitole..Depuis la liberoion, enouvelles arlerese t e creees, des ruesete mccadnmlsees , e : I 'as phaltees".(4)' S.M. .Ie Selassie sort '

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    COMMENT SE RENDRE EN ETHIOPIE-1Ifa.u

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    : ': l.: _ s ; tailleur derriere= it eoudre ; marehands de~rt ses cetonnadee, in-: . . l :E :ndt s on de couleurs=s c vendeurs de parasols, si

    e cl:imat; acecrt.es mar-" _""fruits et de legumes-=kcampagne. Tout cela

    e, fait ses affair es, sans~ avec nne gentillesse,

    ""'-c et nne courtoisie qui- TO'Yageur de passage.~u!eil" fils d'une vieille race,

    ement poli, reserve, ser-

    = eentre de la ville des-.=. !'Olice impeccables reglent-- n. Des signaux verts ouI 1: >earrefour canalisent le flot

    des Cadillac ou desL D - evclistes agiles, des- - :;ru- des scooters pet.ara-fanfilent au milieu des_ De Ethiopiens en vet.e-

    des pretres entraditionnel, des femmes~- - leur toge et escor tees~ie-gles, attendent leuru:a,erser dans Ies clous .

    :>inc-iaux sarretent devant- s et Ies portes des cinemas~e_ Dans les principales_ &.:: haut-parleurs diffusent~ : . E _ et les communiques denationale. Des soldats en-- saluerrt un officier de ladans un bati-

    -- decline lentement. Le~ tmpeu, A 18 heures 30behele de clairon salue leau Palais Imperial qui des---.g du mat. Dans Ies mai--ffiageres prepar ent Ie Tepas

    .3 . base d'inghera, ceUe~~ qui est Ie pain quotidien

    ~ odoriferantes s'echap-- Ter au brulent les branchesin s et couvrent In villehleute. C'est I'heure au:: _regagnent I'Hotel Itegue"""'Hotel dont le bar et la::::"'angersont une tour de

    I::_ refl'llction. On y trouve les:medois de la jeune avia-ienne, des Anglais aise-aissables, des hommes- awericains, quelques Fran-

    ~Iogues en mission, pro-dn lycee franco-erhiopien~s de I'Tnstitut Pasteur,

    cornes potu rent sur sesplateaux, souvenl piquesde petits lacs d'origine

    _ volcanique, Ci-contre,berge rs gardant leursIroupeaux a p r o x l m it edu grand lac, Abaita.

    Payson n es ethiopien-nes venues a Ad d i .Abeba a I'occasion del'Epiphanie, une des plusgrandes fetes de l'cnnee,qui se lient en plein air.Elles sont v e t u e s du Chcmmch nationalde couleur blanche abard u re mu lt lc o lore,

    Les eglises monolithes tail!ees dans Ie roc Q Lalibela sont uni-ques QU monde, On peut voir a Lalibela une dizoine de ces .extra-ordinaires sanctuaires du XIII" steele et d'une ,gran de vnr lete deforme, Ci-dessus ; vue superleure d'une de ces e9,lises e nterr ees ..

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    Ci-dessus : Tete de femme ~thiopienne. peint durant Ie sejour dupeinlre a Rome. Ci-conlre : Portrait d'un pretre copte. Ci-dessous :Femme omhara devont un portrait peinl par Afework Tekle.

    Co .

    renforcer I'unrte nationale et_ Ie pays d'une administrataonIisee ont M e recompense ..

    Addis-Aheha est reellement Ietre de toutes les affairesou pr ivees dupays. Le po'U'Voirtral y exerce pleinement son auto:l'iI~aux cotes d'un Parlernentde deux Charnbres.Le souci numero 1deet du gouvernement est de do"Wir

    pays de cadres qualifies. nprohahlement pas de pays auou I'on ait donne une teIle .a l'enseignement: 15 % duethiopien de 70 millions desont consacres a I'educationnale. De son cote, l'Empereursacr e sur ses irevenus personnelsommes importantes a des r....... "..Jscolair es et educatives. Lespendant l'occupation du pays,

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    . : h'klgnifique portra it d'influence nettement byzant ine.- _"~!iS : iL,e [eune peintre presenta une de ses oeuvres 0 . S. 'M.,..-::. ~Iossie. Ci-contre ; Dessin d'un jeune enfant e!hiopien.

    ". =

    Un ctonnant Greco moderueAFEWORK TEKLEpeintre ethiopien

    Age de 23 ans seulernent, il "a eu une enfaneepcrtlcullerement tragique. Gr levement blesseQ trois et quntre ans pendant I'atroce guerrede 1936, il survecut par miracle et pOt eIreopere ensuite 0 . Londres par 'un des grandsehirurgiens anglcris grace 0 . 10 magnanimite deS. M. Hnlle Selossie. Aujourd'hui, cpres neufans d'etudes a I'etranger, c'est un beau jeunehomme a la personnalite cffirrnee. II travailled'arroche pied a son ceuvre originale qui enfait Ie premier art iste ethiopien d'aujourd'hui.Ses peintres preferes' sonl Grunewald etLe Greco doni les tableaux presentenl, com-me la peinture d'Afeword Tekle, de nom-breuses influences byzantines. Son espoirIe plus cher : creer un art ethiopien moderne .

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    _ photo rnonlre, un etudiant ethiopien en train-~ nsuller un ouvrage dans 10 bibllotbeque

    eoll eg e Univers itai re d'Addis.Abeba.

    IL'Eithiopie et Ie commerce exferieur. Ci.d~ssus= and de l'Ethiopie Q 10 Poire de M i la n " . .1955.Les Ethiopiens prctlquent Ie sport. Notre photo

    ire de u x capilaines dequipes d e footbcllage-anl des [leurs avant d'engager Ie' match.

    sont nombreux, grandset bien equi-pes. Ecoles elementaires, pr.imaires,secondaires, techniques, religieuses,copte ou islamiqne, professionnelles,college universitaire, etahlissementsfeminine, on en trouve pour tous IesgO'ilts et pour tous les ages. N'ou-blions pas le magnifique lycee franco-ethiopien, inaugure il y a sept ans parM. Rene Mayer et frequente aujour-d'huipar 1.200 eleves de toutes raceset de toutes confessions.La volonte de sinstruire, la soif

    de connaitre, l'emulation au travailsont etonnantes a voir chez tous cesenfarrts ethiopiens qui sont ({lageneration de I'espoir pour ce paysmillenaire placeaujourd'hui devantses nouvelles responsabilites de gran-de Puissance.Une des grandes forces de l'Empireest l'Eglise Nationale Ethiopienne.

    C'est elle qui a travers les siecles etau milieu des pires perils a main-tenu 1a foi chretienne et I'indepen-dance de I'Ethiopie, ccnstarumentassiegee par la maree islamiqne et lemonde fetichiste noir. Rfsistance 0combien'[emouvante que celle de ceaherotques populations fideles it leurDieu dans leurs montagnes inacces-sibles et ouhliees de leur freresd'Occident.Aujourdhui encore l'Eglise copte

    joue un role essentiel. Bien que lalibertc des cultes soit tot ale et quela minorite islamique ait ses mos-quees et ses imans, la religion copteest celIe de lamajorite des Ethiopiens.L'Eglise ethiopienne, rameau del'Eglise copte egyptienne, professecomrne elle Ie dogme de la doublenature hum.aine et divine du Christfondue en nne seule.. Son calendrierfait commencer I'annee liturgique enseptem.bre. L'Eglise ethiopienne aajorrte au rite copte des traditionsnettement judaiques telles que lesdanses 'des pr e+res, dites danses deDavid, l'usage des eymhales quiaccompagn ent certaines ceremonieset le sacrifice dun mouton, d'unechevre 011 d'un bumf it Fil1.a'~gurationd'une eglise. Son autnrite ~c....iFemeest l'Abouna, Ie deuxieme PCTB(,(I:':lagedu royaume, apres I'Empereur. L'Abouna a etc pendant des siecler designe par I e patriarche d'A.lexandrie.IIa fallu vingt ans de longueb etpatientes negooiations auxquellesI'Empereur prit une part essentiellepour que Ie patriarche accorde Iedroit a l'Ethiopie d'avoir uri chefd'origine ethiopienne designe par IesEthiopiens eux-rnernes. Aujourd'huic'est chose faite. IIexiste un clergeseculier divise en eveques, pretres,archidiacres et diacres et; un clerger~er c - O I I I , f I D < > c de mnines ,et dell(jIffi s,Les prette;;. :elonla : tr .n:l:itiJc .~ -~ - -~ ::-om ohl;_- ss-

    Juste apres l'Abouna vient dans lahierarchic I'Itchege, Ie grand inten-dant de l'Eglise. IIgere les biensecelesiastiques qui sont considerahlesgrii.ce aux dons et aux legs accumulesdepuis des siecles.Apres leg tragiques evenements

    de ces vingt dernieres annees, l'Eglisecopte doit, en prcser vant. son origin a-lite et ses traditions sacrees, s'adaptera l'evolution du monde moderne.S.M. Halle Selassie, au titre de

    Defenseur de la Foi , Iui-rnemed'esprit profondement religieux, ajoue et joue un role tres utile dansles bons rappor-ts entre les pouvoirsp'ubljcs et la hierarchie religieuseainsi que dans la modernisation etIe rajeunissement de I'Eglise na-tionale.Le clerge copte, qui est assez nom-breux, jouit d'une influence consi-

    derable dans tout le pays. Pour s'enapercevoir il suffit de se proroenerdans la campagne ethiopienne. Onest impressionne par la ferveur tou-chante des villageois groupees 'autourde leurs modest.es eglises. On y voitde nornbreux monasteres, des semi-naires, des clojtr cs souvent juehesdans des regions impraticables. Desermit es vivent solitaires dans lemontagnes et se nourrissent de plan-tes sauvages. Les monastcr es ont eteen Ethiopie comme dans I'Europe dnmoyen age des asiles. de culture etdes centres d'etudes. C'est. grace aleurs manuscrits et a leurs hiblio-t.heques qu.c l'on a pu reconstituerles histoires du passe ethiopien. Aucours des siecles, c'est dans les ecclescoptes et dans les seminaires que 1jeunes enfants ont appris a lire snrles textes sacres, en particulier laKebra Nagast, le Livre des Roi etla Fertha Nagast, Ie Livre de la Foi,Une des plus celebrcs . ceremoni -religieuses est la Fete des lVIa.skalsqui correspond a la fete de la Croixdes Eglises d'Orient etq'OccidenLcommernorant Ie retour a JerusaIde la vraie Croix enlevee 'par Ie P _Chosroes en 614 apres J.C. et ra-.men.ee en 628 par son vainqnl'Empereur d'Orient Heraclius,En Ethiopie s'y ajoute le so1ITI'ci::de la venue d'un fragment d .e

    vraie Ctoix donne par Ies pzinchreti ens a l'Emuereur HhioDavid. A l 'arr ivee de cette preci~-relique, David inst.irua la feterMoskal; la Fete de Ia Croixl'Empereur . Depui elle a lieu.tout Ie pays en septembre et ~1a fin 'de la saison des plluies.. ~village la celebre en dressanr TI:::'pyrarniae dominee par rme~ c' st a Addi~Xbeba

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    _==[lest 10 capitc!ede 1 0 province d'Erythree.ville nqrecble situee a 2,300 metres, Ci-du portail et du clocher de 10 cothedrcle.

    rreunre

    Jeux populaires donnes ii Asmara, capi tale de l'Erythree, a I'occasion autriomphal voyage de l'Empereur Haile Selnssie, qui avaittenu a assister a I'instal-lotion des nouvelles outorites npres Ie retrait de I'administration provisoire bri-tannique, Ci-dessous, lyceens erythreens assistant a une ceremonie it Asmara.

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    ~_nt['e rim:men e statue eg:uestre de' " "E .mpc r em : ~'fenelik que les Italiens~ent jetee bas a la prise de la ville""~:-_~ ise Saint-Oenr ges s'eleve nne

    e pyramide couverte de fleurs.Tout contre I'eglise, les hautes- s nnalites, les dignitaires religieux

    e;: :_ ecla'tantes soutaries hrodces d'or~ d-argent, Ies pretr es en costumes

    ge sang, vert et or, port ant dessols harioles entourent l'Empe-;:ur son tr6ne et l'Abonna, assisrote de lui. De jeunes 'clercs ha-

    - eent des encensoirs qui repandent::::.: eHlnves de myrrhe. Un pretrertant nne immense croix d'or

    c eo L'Abouna, I'Empereur, puis::onle font trois fois le tour de la

    k...~~;-de en chant ant des hymnes.la fin de la ceremonie, des chefs=:mveIlent leur serment a l'Empe-

    que la fouler salue longuement."' la soiree, les chants et 1es

    ~- .::maintiennent eveillee Addis-a. En janvier a lieu, au milieu.recueillement exceptionnel, lanBnoration du Bapteme du

    -rt; qui dure trois jours. Dereuses processions, une par

    ~ ise.. parcourent la ville en fete.-""" enfants de chceur agitant des

    ertes precedent les pretres en- rutilantes. L'un d'eux portesa tete Ia celebre Arehe d'AI-ee FGlIT la circonstance tiree du- ~ des Saints et recouverte de

    _ -:et de tapis. Un splendid.e para-de soie hlanche a franges d'or la~ d"IILoleil. Le dernier jour a .srrr Ia grande place la ceremoriie:pffine devant une foule aceou-~ent de tr es loin. Apres les

    I:i :=Yl"P>' ' ; : : pnh.liques et la lecture a voix"'---te de Ia Bible, I'A bouna en grande

    lli'lire mene l'Empereur a unhmr:in d'eau jaillissante et Ie_--"e sofennellement sur les fonts

    ~ -O'mal:l:X. L'bclat des couleurs. la:~ede;o ornements sacerdot.aux,

    - ft'Oix.. de- couronnes, l'odeur sub-- ~ ]a mvrrhe, des enoensoir s, Ia-~ gra~e des chants religieux,~ oonfere a cette ceremonieendear d'une fete antique.pbE que partout ailleurs,~ Dooa-Libano- ou encore a

    en pleinroedepasse pas'

    :drales errterrries taillees.et dont Ie sommet neIe niveau du sol.Seules des failles plus ou moins

    larges separent du reste de la mon-tagne Ia carhedrale 1Vlehaai Alem, Ie Sauveur du Moude . On s'inter-roge encore sur Ia signification deces impressionnants monuments creu-ses par les premiers rois probabIe-ment sous Tinfluence de l'Egypteantique qui avait construit pour sesPh'araons 8es fameux tombeaux sou-terrains. A I'Inter ieur on se perddans un veritable labvrinthe decouloirs somhres, de pieces froidespour arriver enfin a Ia grande sallesans decorations, aux murs recou-verts de fresques primitives. Oncroise une foule de pretr es de tousages, en toge de velours, port eursd'une longue canne, de moines aucrane rase et de fidel es graves et

    qui jaillit du rocher et qui, selon Ialegende, viendrait du Jourdain, parla grace de Saint Michel. Cette eaulave Ies peches et guerit Ies maladies.L'histoire de ce mouastere est

    mouvementee et sanglante commecelle de toute I'Et.hiopie. Par deuxfois dans I'histoir e, ce sanctuaire futravage et ses hulrit.ants ext.errnines,une premiere fois par leseMusulmans,Ia deuxiem.e, ily a tine ,q,!;inzained'annees par les Italiens qui fusil- ,lerent des centaines de pretres, a -Iasuite d'un attentat manque eontre Iegouverneur italien.Beaucoup plus au nord, presqua

    Ia limite de I'Erythree s'erige Ak-soum, l'ancienne capitale du rOY,aumeet la ville sainte de I'Ethiopie.D'Ad:d.is-A.heha on s'y rend par l.a

    .grande route du Nord qui est une des .~voies les plus acrobatiques d'Eihiopieatt.eignant-par endroits 3.000 metres,dominant parfois la plaine de pres2.000 metres d'a-pic, travers ant mon- Une cathedrale voisine ahrit.e letagnes et: gorges avec des vii-ages et tombeau de Lalibela, le grand saintdes descentesv'spectaculaires .. 'I'ous ethiopien. C'est it l'occasion desles monarCf.;~1iesjusqu'aMenelik furen t ceremonies religieuses que Ton pentoourorines a " Aksoum et I'on voit assist er a une des par ticularites deencore pres de l'eglise Ie trone de l'Eglise copte, hi. danse des pretres,pierre qui servait a eet 'eifeL danse grave, lente ail debut, s'acce--EIle est rest.ee I.a Cite Sainte, do-, . leI'ant ensuite, qu'execute une don-

    minee par un cgrand obelisque de zairre : de metres' divises en deux40 metres plante en son centre. rangees qui rythment leur evolutionD'autres monumenrs .< is .ce .ge,nrc, ~en agitant leur cistre aux sons grel-_abattus par Ie temps ef~el~"?Ol'e' cou- . l,es, deux rangs se rapprochentverts de bas-reliefs, atteM'eni:l gra:i:\rl J:'ecu~e~lt.Les pretres s'entrecroisent..role d'Aksoum, avant l'~ie" chre- toul'cela auson lQurd des tamhonrstienne, quand elle etait le herceau que fruppent de jeunes clercs deyam:du premier empire. Le sanctuaire Ie une foule ;.recueillie.plus celebre est Sainte-Marie-de-Sion, Maislais50ll3 Ies pretr es a .~la cathedrale, C'est un batiment danse de David et revenoris a Addi..~carre avec une nef et des ailes re- Abeba par le pays du Tigre, chat ies au xvne siecle, apres sa des- de montagnes revulsees, de p.icstruction par les musulrnans. On Y de rochers ou les villages ne ~penetr e pieds ,.: L'i:nt.eriY,ur,.~st plus en pise mais en pierreeE" ~..'~,"''i~~'l~ l'on cultive Ie mars et Ie mil et - -

    "";\' ' "'~ ,~" pien. Le Tigre, place en bordure:I~mh(~ i ~ b ~ 1 ~ 1 : : ~ ' ~ ! J . ~ , ' ~ f ! ~ ; ; { ~ ~ \ h : ~ - ,"'z::b!~~~~:'~~~:~~~:;l::;t:~~~~O~S)ib-iAides fresqucs coptes, ,cl';:l.Jl"~s~"..". 'e, sont fondues maint enantyr:imitif e t' touchant, reproduisanf ."'1te ret.rouvee et raffermie.Ies scenes connues de l'Histoirc Sairrte.. '.~I:On y decouvr epar endrojt desremi- ',,,. ,,' o ' ~ i hauts-plateaux du Choa, "-.niscences byzantines':et: }li~me veni- ; :::> ; { ~ ~,!')es Amharas, fins, co~ __tiennes dans Ie dessin des yeux; ",t,:'l:lseH)ge1.1tS, dont le parler est, ~I'attitude .des tetes et des memhres-;'.~Q'bn.guc officielle de l'Etmopie..et I'accord des couleurs qui font /,~i f . n . quelfjue sorte l'De-de-Fdeviner d'ohscures influences de '.,:,..4p'EEmpire. _fais l'Ethiopie:,oyageurs ~t d?a~tistes latins et '~lli:o"a.iql.lede races et de r

    h 0 '.' On =. ) comp.te SL"\: Gulte' 'et 1lll!e!i~~grecs egares .en Et iopie. ' .n y vo~t de' minorites nation.ales ..auss~.les cQUI,onnes;des anciens empc-rems et des livies sain.ts richem~nt~enlumines.

    silencieux .

    -n des s.anctuaires les plus~ener6-s.!ll'Ethiopie e t Lalibela avec sesfam.euseii cathed.rales so-atcrrames ..Le ~~te , e c - , - - t grandiase an milieu desham: - IlliHLmgnes !pri rentomrent etIe 1:EUden.1: pr -que ~e5rihle. On

    2D!:o -- ~nIl

    ~:La popalation e-5timee13 millions d'hahitMl~ain.si I e Galla _ o ! " " " : r i tm l t e r r r ; o ;geT;;. qui peupl~t le s platean:x _plam - dn pa::; G-~ . ; I :: " E e : :a.u. nord; IeDan~ .: 5'f~ -

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    is.I'union de I'Erythree Q l'Etlliopie. Ie pays a retrouve l'ccces a 10Mer Royge qui luiuai,t,Les deux ports deMassouah e t d'Assab sent enplein developpernent. A Assnb, porteve en 1942, des bateaux accostent aujourd'hui en nombre croissant et .dechcrqent

    ":;"'03 marchandises ocheminees vers les hautes ferres de l'mterieur par cnrnions lourds,

    bab gea!1t'en' bordure d'une route d'Ei-ythree. On rrouvc en 'Ery!hree les memes= de vegetation qu'en Ethiopie, en fonctiori de l'cltltude.. ~.'ec(,~orr: " des deux pays est-==-~Hement cornplementctneet !a suppression de. ba:;r,.i~r:qs a!'Ji1;ci,dl~s a' perm is a l'Ery- d":;chapper d~flnj~ivementa. I'a,sp~li'~ie. dont die 41ult mericcee cesdernieres cnnees,

    L'Empereur d'Efhiopie e n o on v " e; r 'S I Im o o: .nvec son gendre, S , E , Ie Bilwoded -.c.cMessai, representcnt de 10 Couronne =~three. Grace a l'cutorfte bienveill

    r sens de I'organisation de ce dernie r,l'~ ~

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    Vue generale d'Ankober.De la fin du XVII siecle .[usqu'o la erection d' Addis-Abebo, plus au sud, elle fulla copilale du pays. Siluee apres de 3.000 metres, sur lalimile abruple du plateauelhiopien, elle n'esl plusnujourd'hui qu'une cite d'im-partance secondaire, mais ouI'on retrouve tout Ie charmede l'Ethiopie traditionnelle.

    Obelisques d'Aksoum.Celie du centre mesure24 metres de haut. Elle estdecor ee d'une figurationd'etages et de fenstres inspi-ree par I'architecture despalais sobeens. On s'Inter-rage encore sur 10 signifi-.cation de ,ces hautes sll"Jes.

    De nombreux artistes po-pulaires ethiopieris. repro-duisent sur des toiles ou surdes parchemins defor~e rec-tangulaire, des scenes tou-chantes et norves de la viequotidienne. La peinture ci-dessous represente des sce-nes de grandes chosses,

    p~ , t::rn:T"~ es ,,_00 sud e Ies Fall.a~ de5cenda.rruau:thenriqne-' dune tzihu d"I;;rae.1pas ee en Ethiopiie qui, tout en res-tant fidele a la religion juive, a ouhlieau cours des ages I'exist ence duTalmud. IIaut citer aussi les Goura-gues essentiellement artisans, lesKaktas, les Afos, les Chankalas.L'Ethiopie est essentiellement uneterre d'agriculteurs et de bergers.

    Les villages y sont nombreux, lesvilles sont Ie plus souvent de grosmarches agricoles. En dehors de la',capitale, certaines villes, capitales deprovinces (l'Ethiopie est divisee endouze provinces) jouent cependantun role important." ,Par exemple Harrar, situea .mi-

    chemin entre Addis-Aheba et Dji-.houti, a 50 kilometres a l'ecart de lavoie ferree, Harrar est Ie jardin del'Ethiopie dont Dire-Daoua est Iaporte. Pour y acceder on part deDire-Daoua, ville d'avenir, princi-pale gare du chemin de fer, ou sentinstalles d'importants ateliers et bu-reaux. La route sinueuse qui conduita Harrar monte haut, au milieud'epineux, de genevriers et d'olivierssauvages, pour acceder au plateau de2.000 metres sur lequel s'allonge Ielac 'Aramaya, miroitant au soleiIavec ses mvriades de fiamants roseset dibs. flarrar apparait vite aucentre d'une vaste cuvette, avec 5es"rnaisons rouges, it toits plats, tasseesle;'unes sur les autres et dominees.Rar les deux minarets blancs de sarilpsquee. On apercoit aussi Ie palaisdu gouverneur et l'eglise copte. Laville est entouree d'une guirlandeverte de jardins toufFus, de champsde cafetiers et de vergers.A la saison des fleurs, le spectacleest feerique avec les hosquets de

    citronriiers, de grenadiers et lesorangers piques sur le fianc rougedes fertiles collines tan dis que Iescafeiers en fleur exhalent leur par-fum capiteux. On y recolt e auasi Iesafran et Ie khat.A I'est la masse bleu sombre desmonts Koundodo se decouvre dans

    Ie lointain tandis que vers le sud onsuit de I'reiI Ie moutonnement mono-tone des plateaux sinclinantineensi-blement vers les terres basses etdesertiques du pays Somali.Ancien centre de caravanes, Harrarest une ville active et commercante, .vivant des richesses agricoles du

    massif. Elle fut Iongtemps la resi-dence du Ras Makkonen, pere del'Empereur qui y fit Iui-merne, tresjeune, ses premieres armes de gou-verneur de province. Dans son lacisde rues torrueuses, parmi les COUTsinterieures, fraiches et ombragees,sur la grande place du marche, c'est

    ent:urhai:=e.._ c t" =""-'--~lOIl'!!" Tetemar4de ~~ndllctem:s ded'ane charges de samai au d'oranges,Tout a Pautre hout din pG._ -__

    du lac Tsana et de la T:llree ~ _BIeu, nouhl ions pas Goncienne capitale du pa~-i3apcement du royanme d-Xhujourd'hui peuplee de 30_ - =tants. On y voit encore I-imposants des chateaux 1m : ~ -_L'avion la relic aujourd'hui en _ques heures a Addi -Aheba,-it l'intersection des routes In .......-Assab et a Asmara, est nnepromise a un grand aveair,bella, a Ia frontiere oue t, GOJjJ'11!l=C~lesrelations avec Ie Soudan. =.........."",situe a une centaine de kilo:m....:="'"a l'est d'Addis-Aheba; pa tropdu tleuve Aouach, se souvient - -a ete elle aussi la capitaIe pro~de Menelik, it I'epoque oil Ies I~reurs, cornme nos premiers reis &saient d'une ville a l'autre sansfixer definitivement.De quoi vit done ce pa~n.fois grand commc la France?Essentiellement des prodnitsson sol. L'Ethiopie est un pay., . -

    L'origine voIcanique d'une g=...:.partie de 8eBterres, Ie regime _dant des pluies sur seBhauts-platlui donnent Ia possihilite de p......c"--..des recolt es variees et re~-Toute I'Ethiopie nconstitue pa=plateau jouissant d'un climae t.~pere. Dne bonne partie du pa~ --siruee a une hasse altitude. C- ~QuoHa ou zone exageremeut ehcomposee de savaries a epineuxquees d'acacias et de bamlious, -D'autres regIOns, au-des."2.500 metres, sont presque ~

    couvertes de paturages alpc tresdorninees par des montagnes de-de 4.000 metres. C'est la Dega: _differentes zones, par leur vari~" ~climats et de sols, favori en:.::grande diversite des cultures et _-types d'elevage, L'Ethiopie 1 ' 1 :pays incroyablement accidente, IL.ny est plat, que ce soit sur Ie p1at~ou dans la vallee, Des pluies ~viennes transforment vite desseaux en torrents impetueux _creusent des vallees ahruptesarrachent la bonne terre, laissazz;roc a nu.Depuis longtemps deja, Iessans ant duo apprendre it resist.

    ces forces naturelIes, en pratirla culture en t.errasses. Ainsi est ~venue dans une cert.aine ~l'erosion. De merne laissent-ils _chaume et de ruauvaises herhes ""'-la terre meubIe PO'll' Ia proteger, = . .

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    Les Dignitaires de fa rei igion nufionul acopte participenta to u tes les ceremonies officielles, Le chef de !'Eglise copte estI' Abouno, Ie deuxlerne personnoqe de l'Etot cpres S.M.Helle Selcssie, Le peuple ethiopien est tr e s relipj eux. Chaquevillage a son e9lise. souv ent or nee de fresques primitive, etnombreux sonl les rnonosteres disperses dans Ie pays.

    paysan, qui cultive avec amour sonsol et qui le connait bien depuis desmillenaires, compense ainsi la fai-blesse de son equipement par sonintelligence et son application. Surles 1.120.000 kilometres carres del'Ethiopie, la moitie environ, d'aIti-tude moyenne, constitue la partiecultivable, une partie cultivablegrande comme la France et qui unjour, avec I'amelioration des cultures,pouna nourrir 40 millions d'habi-tants au lieu de 10.Les cereales forment la base des

    cultures de cette zone, toutes lescereales d'Europe, Ie bIe aussi bienque Ie mats ou que I'orge, Sur cer-t.aines terres plus chaudes, on cultiveaussi le douroh, sorte de milletetruopien qui joue un grand roledans l'alimentation courante. Lesoleagineux son! recoltes surtout pourl'exportation, que ce soit l'arachidele sesame, ou les graines de cot.on,de lin et de colza. Gette productionpourrait et re parriculierement deve-loppee dans les pro chaines anriees.en raison des demandes croissantesdu monde et tout par'ticuli er'emerrtdu Moyen-Orient en corps gras. Laculture de Ia canne it SUCl'eet docoton sont en expansion dans" lesterres chaudes, Elles sent encoura-gees par Ie gouvernement, en parti-culier Ia deuxicrnc, pour red~I'importation de cotonnades e!ran-geres qui content si cher au TreserMais Ia production et.hicpienne pa : -excellence est Ie cafe qui porte ~-nom d'une province, celle de Kafzet qui constitue a lui seul une honz;epartie des exportations. Sur ce plan,l'Ethiopie est le Bresil du MOTen-Orient. Sur d'immenses etendues, ~-eafeier se rencontre it l'etat sauvazeLes deux varietes les plus l'eeh~-chees sont le Harrari qui po ,~_-auteur de Harrar et 1'Ahvssir.qui croit dans Ie sud-ouest d';: P " ' _dans le Sidamo et Ie Kaffa. Le renez-ment d'un cafeicr est d'environ ~livre par arbre et par annee,Le cafe est une sourceJ.e

    revenus pour l'Ethiopie et de ~efforts sont faits pour en ameli-"Ia qualite. -L'Ethiopie est Je Pa:!des fruits puisqu'on trouve _ - -quement tous Ies fruits dudepuis les fruits tropicaux : h~ananas, citrons, dattes, p _ _oranges, jusqu'aux fruits d Epeches, prunes, fraises, fiaues, ~des et merne raisins. Au prixd'cfforts, l'Ethiopie pmurailidevenir Ie grand verger dnOrien+,Les hautes terres herbpays sorrt des zones ideal - d...c . . , . . . . . , ~

    Les 12 it 15 millions de

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    hante Ie monde moderne a ponsse ~C'grandee compagnies petrolieres, ~ Sinclair Oil tout specialement, 'sinteroseer au sous-sol ethiopiE!l..Actuellement des recherches se JlOUI-suivent dans Ie sud du pays dansl'Ogaden, pres' de la frorrtier e de 1Sornalie. On sait que le petroll-exist e mais Ies poches dec01:I'Oe_>1:.csont trop. millimes pour etre explni-tees ut.ilement., La faiblesse des res-sources energetiques en charbon .-0:en petrole -pousse inevitahlemezr;l'Ethiopie vers Ie developpemsnr Iison equipement hydro-electr iqne, 10 'dispose sans aucun doute de zes-sources hydrauliques interessante;mais qui meceasit eraient, pOUl' eu~reellement utilisables, Ia creation -=nombreux et couteux harrasres -r _regularisation, doublant Ies cen~-"therrniques dej a creees,Malgre Ies progres dus a Ia C~=-tr'uotion des usines h}dranID.tu-d'Ambo d'OUTSO,qui alimentem: e;;:!Iumiere et en force Dire-Daoua, ~-gre I'agrandissement de Ia centra.e

    La Garde de I'Empereur -est cornposee de soldcts del lte. Certains servent d'escorte motor isee. Lamusique de la garde, en casque blanc et va reuse rouge; a , I e instruile par un specloltste suisse.

    _: paysau comme sa fortune surct ilest difficile de Ie persuader- VOldre ses bonnes heres. La_- n d'nsines frigorifiques et de-=;...;"u"""'~ de conserves de viande: : rn~tt I" :a1 de t.irer meilleur parti de=n:teiliie capital. N'oublions pae

    upeaux d.e moutons et de~ _o= des terres basses et des no--= d o. desert ..Les peaUK de tout

    _> teI:ont une source de revenue~":\:[:1'-:mlte pour l'Ethiopie. Les-~:lls~ pal" exemple, achet.ent_~ dt: chevre pour fabr iquer_~ en suediue. Les anes et les

    --~""c-, soat, de tres petite taille_~'3=--teB et tres utiles.e moins hoisee qu'il y a

    _0.::. siecles l'Ethiopie possedede bois d'e,,-~~_ et. IDeIDede forets de

    -,--,~,,_c= qui pourraient fournir de~ ~etre aussi gihoyeuse- "' aria TO~ill. I'Ethiopie cache-_ ~-;mr;: ses Tastes etendues de~ .=imaux: sanvazes t anti-;;~~ h"~e5. ~es. hip-

    popotames, buflles, rhinoceros. Sansparler du roi des animaux, Ie lion,qui figure, debout et rugissant, surIes armoiries et sur Ies sceaux deI'Ernpire,Mais ce pays, qui fut longtemps Iemysterieux fournisseur de l'ivoire,

    de l'or et des riches epices, a perdude son importance sur ce plan.L'ivoire est pratiquernent epuise.Quant a 1'01' on en exploite toujoursIes filons alluvionnaires mais ceux-cine do;'nent plus que 700 a 900 kilogsd'or par an;..Jexiste , a Adoba unemine dhfr expli'lte'eei corrtrolee parI 'Etat. Le sous-sol ethiopieri est cer-tainemeni'rid{tmais n'a pas encoreete reelleraent explore. On sait gu'ilrecele du platine, des minerais de fer(notammentdans le Tigre), ducuivre, de l?;-ti,h;htntea Dire-Daouaet du mica dq,iJ;'l~::learrar. Lee gise-ments de selr'~{ ut.iles dans un paysou Ie betail souffre d'une deficiencede phosphates, -?OnneIit lieu a uneexploitation imporrante.Enfin Ia ecsoif de petrole}} qui

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    Les oiseaux ropaees sont nombreux en Elhiopie 'deputs J'ai-gle royal, jusqu'aux innombrables vnutours, vautours fauvesou blancs et noirs qui se nourrissent de pour-ritures, Lesfaucons abondent et font une chasse effrenEie au petit gibier.

    les edentes sont representes en Eihiopie par un animal etrange a 10 pecu presque nue et epaisse,fOT)'derope d' Abyssinie, pourvu d'ongles pour detrurre les termitieres. II se nourrtt en effet exclusive- em de termites et de fourmis. - Animal inoffensif, Ie pore-epic aux longs polls rigides' est Iresrepandu. II se nourri! de rccines et de tubercules. Menace it se defend en herisscnt so tolson,

    de Malea-Sira, pres de N8Jza!!'et1t Ole1953, la production d'electriciN~talonnee de pres par l'augment.atides demandes qu'accroitra eneol'industrialisation progressivepays. Aussi un programme de L.Ta-'vaux, a-toil ete engage pour purterla production d'energie electrique a40 millions de KWH en deux aJIiIE.ce quidonncl'ait a l'Ethiopie J -ressources energetiques necessair - s o n developpement eccnomiquesocial.IIy a vingt-cinq ans, il n 'y avaifcnEthiopie aucune industrre dignede ce nom, seulement quelques aeti-vites artisanales cornme Ie tannagdes peaux. Aujourd'hui, grace am.::efforts du gouvernement qui encrm- ,rage les investissements etrangers_des centres d "act.ivite se sont cre'- :cillle~terie moderne it Dire-Daona,la seule cimenterie de la Mer Ro~G.debut important d'une industrie t~J![-tile locale, usines de produits alimentaires (conserves,' distilleries, pat -biscuits). Il faut cit.er aussi Ia rafii-nerie de sucre de Wonji etablie a,Ie concours de techniciens hollandais,Ia filature de coton d'Addis-Aheha,la conserveric de viande d'Asmara,la Yugodrvo}) de l'industriebois, etc ...En dehors du progmmme d'.

    couragement agricole pour l'ametio-ration des methodes et des qu~produites et du plan de formati _de cadres techniques ethiopiens, tau point de vue agricole qu'indas....triel, l'effort du gouvernernent sporte principalement, au cours ddernieres anriees, sur Ie probl ~vital des moyens de communicatio ~La difficulte des transports est ~des principaux goulots d'etra

    ment de I'economie ethiopienne,Les combats de la liberation e't Idestructions systematiques deguerre avaient reduit presque itles moyens de communications tJ -restres de l'Ethiopie en 1942. 11faUu reconstituer les routes d~brees, reconstruire les ponts dynarrz-tes. II existe aujourtl'Iiui quel ,milliers de grandee. routes alllenag'completees par des voies et des pis ....secondaires d'une longueur totale -70.000 kilometres.De grands axes routiers ont r+

    etre etahlis de ville a ville al'aide technique desAmericains.le maintien en' etat des routes eszprohleme presque insoluble dan" -nature aussi tourmentee et sanvaGr'ace it ces efforts, de nomb~poids lourds sillonnent l'Etmopi-assurent Ies transports rorrtierscessaires. Les auto cars ont trans

    ,ZL? D.i: '/&O.aeC de.az/ , .I e pas -agcer=-dernier et plus de 15.DOf} vo.::roulent.La compagnie aerienne d a\~_

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    (Ethiopian Air Lines) et la compagniedn chemin de fer franco-ethiopien deDjibouti a Addis-Abeba (C.F.E.)ont censtamment ameliore leur equi-pernellt. L'Organisation HoutiereImperiale a consolide Ie reseau rou-tier de l'Empire qui possed e dansIe port d'Assab, sur la Mer Rouge,nn dehouche maritime depuis l'ex:-colonie italienne de I'Erythree. Lestrois seuls emprunts oont.ract.es parrEt!riopie aupres de la Banque:nondiale ont ete destines a I'amelio-ration des routes, it ,l'extension dureseau des cormnu.nicat.ions telepho-Diques et telegraphitpies, et au de-veloppement agricole,.'La monnaie ethiopienne est saine

    et stable. Lefameux: thaler d'argent{(Marie-Therb~e , qui etait employedans les 'transactions, a ete definiri-vement reD.Lplac{ en 1945 par Iedollar ethiopleriquj est la seulemonnaie legalee{ipii n'a jamais subide devaluation." II correspond it.140 francs francai ~Le meille~r,signe de vitalite dePEthiopieestJ'~xanien rapide de son-

    eemmerceexterieur quim.ontre qu'endix: ans Ia :maasades exportations apIllS que dOllble t.andis qu'en valenr'0eIles-cipassaient de 32,3;milli.onsde dollars ethiopiens en 1945 a plusde lID en 1951. Et depuis Ie mouve-men! ascensionnelma pasicesse deae manifester.D'autant plus qu'un evenimient

    d'U!lle portee natiollaIeetq'ui at'ite~ur rEthiopie;;t.qssi'important queIe retour de l'Alsa(:c"Lorraine it IaFIance en 1918, s'est produit depuisIa fin de la guerre mondiale : I'entreede 1Ervthree dans une union federalea,;-ec l'Ethiopie. Ainsi l'Ethiopie,long-temps coupee de I'exterieur paritD ecran continu de territoires etran-ger .a retrouve son magnifiquebaloon sur la Mer Rouge avec lesdeux ports de Massouah et d'Assah.En adoptant, Ie 2,decemhre 1950,

    Ie pzojet de Fede,iation et.hiopio-&ythreenne, 1'0NUne' fit que r~parerRIle injustice datanr tde Ia fin dnXIXe iecle lorsqueIes Italiens, apres,,'etr,c installes it. Massouab et a_: l lsab profit erent de circonstancesfa"Vorahlespour transformer en colo-m e l'Erythree. Ce territoire, menta-gn~ sauvage, allonge Ie long de Ia:ncr Rouge, est pourtant une desp lue s vieilles provinces de l'Ethiopiefilii:.ru1: dans l'orbite de l'antique:roYa!1lIDe d'Ak.~.oum,dont la capitalese dresse d'ail!eurs tout pres de l'an-eienne frunt:iere. Le 15 septembre195:2. a"ee Ie remplacement de l'ad-:mini:,,1:rationproTIwire anglaise par!-antorit6i; ethiopiennes a Asmara,l~ Fedbmion de'>,enait'IDle ICallte.R& :! it. e O O 1 lia c: re e par Ie 'O~nl!geque:--mn,-, E::W _: 5anETIrrd&_ enoct:ohrcL ::fi:qacl. :h :r~lTIl

    sia:,,"T .e_ ,,- - :hi""-' {"la

    part des musulmans que des chret.ienset des minorites etrangeres.Asmara est capitale de la province.

    C'est uu e ville agreable perchee dansla montagne a 2.300 metres avec desallees hordees de fleurs et de cottages.Les riverains de la Mer Rougeviennent y chercher un peu de frat-chenr, au plus fort des chaleurstorrides, Une magnifique route et untres utile chemin de fer la relient aMassouah et Assah, Admirablementplace dans 'un mouillage sur, Mas-souah est l'un des meilleurs ports deIa Mer Rouge. II est protege du largepar les anciens ilots Tculud et Mas-souah qui ont ete relies par unedigue a la terre ferme. Assab, bean-coup plus au sud, est la deuxiernefenetre de l'Ethiopie sur Ia mer. IIest proche des grandes regions pro-ductr+ces de I'empire et presente dece fait, u.n interet primordial pourI'economie du pays. Mais il est mal-heureusement encore inacheve. Desbanes de sable sont un obstaclegr.ave ala' navigation. II faut l'equiperet' I'amenager en port en eau pro-fQndece ,qiIi represent e des t.ravau x'ef des investissements considerablesque:'le gouvel'nement imperial estpret a snpporter. II a demands desetudes preeises a des societes specia-Iisees,Car I'Empereur vent donner a ce

    pays Iongtemps continental une voca-tion maritime. Deja quelques bateauxnaviguent S.oUSpavillon ethiopien.Une Ecole Navale a ,ete inaugureepar l'Empereur a Massouah. Elledoit former en deux ans 800 cadets,officiers et marins ethiopiens. Unport franc va etre etabli a Massouahet an cours d'un de ses nornbreuxdeplacements en Erythree, S.M. HaileSelassie a accepte d'exempter de taxeset de frais de douanes les marchan-dises afin de favoriser Ie mouvementpor tuaire de Massouah.Le port de Massouah a l'avantage

    de disposer, en dehors de ses quaiset de son equipement portuai.re,d'installations comme celles des com-pagnies petrolieres speciales Shell,Standart, Societe Francaise des Pe-troles de Somalie ou encore celle desSalines d'Erythree avec leur quaispecial. Le developpement de Mas"souah n'est pas une menace pourDjibouti, situe plus beaucoup au sud.II est la porte maritime du nord del'Ethiopie qui en drainant vers lamer les produits de I'inter;eur contri-huera pour beaucoup it I'essor de cesregions. Sur Ie plan economiqne, laFederation avec l'Ethiopie a permisit l'Erythree d'echapper a l'asphyx:iedout eUe etait menacee avant. L'in-troduction du dollar ethiopien, consi-dere a juste titre comme nne devisefi)rtc_ rend possible l'importationde;; prodm:to; md i. :, -p e n. _ ah le f' _ L - e- : 6 0 0-lll!-m - ~ dl'5lIX pa:s {~. :-~

    naturellement compleIlle : ta !i re ; ; et ~asuppression des harrieres arrtificiiellpermet a l'Erythree de jouer son rolede debouche de l'Ethiopie.En Erythree, l'Empereur est repre-

    serite par son gendre, Son ExcellenceBitwoded Andargue Messai. A g ed'une quarantaine d'annees, intelli-gent, parfait diplomate, celui-ci, gracea snn autorite SO uriant e, a parfaite-ment reussi dans sa tache delicate.Les Affaires Etrangeres, la DefeIU'6Nationale, Ia Monnaie et Ie Com-merce exterieur dependent de I'auto-rite federale. Un gouvernement auto-nome dont Ie chef est elu par l'A",

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    Les vingt-cinq ans de regnede S.M. Haile SelassieS0:'li palais dissimule par les frondaisons d'un beau parese cache un peu a I'ecart d'Addis-Abeba.Quand un visiteur de marque a Ie grand honneur d'etre

    Fet;n par S.M. Halle Selassie, il est conduit par un officierde sa garde a travers des allees rigoureusement ratisseesque hordent des massifs de fleurs eclatantes, jusqu'au peris-tyle d'nne grande batisse, aux proportions judicieuses :Ie Palais Imperial.La rm jeune colonel, grand et large, au sourrre sympa-

    tlNque et un personnage en jaquette, Ie ministre de laPlmne, un des personnages les plus importants du gouver-nement, attendent I'invite et I'amenent a travers de vast.essalons, .3 . l'elegance classique des residences officielles,~qu>a la salle de I'audience aux murs clairs.An bout de cette piece longue de 40 metres se tientI'Empereur. A I'errtree, Ie visiteur en jaquette fait les trois

    :reverences rituelles que demande le protocole et que 1'0n

    doit renouveler a la sortie, a reculons. Le chef de Iaethiopienne est en grande tenue officielle, Tlporte Iede l'ordre de Salomon et les plus grandes deoo-etrangeres. Souvent, couche a ses coteS sur untient son chien favori,A soixante-trcis ans, S.M. Halle Selassie a COlli

    silhouette fine et nerveuse, ses yeux hrulant d'irrte -et sa courte barbe noire qu'ont popularisee tous Ies -du monde. II est l'h,eritier de la plus v.ieille dynasrie, _qu'on la fait remonter aux noces fabuleuses deet de la fameuse Reine de Saba. II porte avec une mz,patriarcale les titres les plus prestigieux de l'hist,Lion conquerant de la tribu de Juda, Elu de Dieu, Em: -d'Et.hiopie.Tl est reste idenrique it son image d'il y a vingt-ciru::'.=Les epreuves ne l'ont pas menage, mats au lieu de I ~~=~_

    et de lui faire perdre sa confiance en la justice,clI

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    L'Ethiopie est une mona ..chie souve raine.La dynastie de l'Empire d'Ethiopie est I'une desplus anciennes du monde. En 1931, S. M. HolleSelcssle desireux de moderniser son pays, sansdetrulre ses traditions ancestrales. a promulgueune Constitution de type rnoderne, avec unParlement compose de deux Chambres et uncabinet de ministres responsables. Un desministres les plus importants du Cabinet est Ie Minislre de la Plume , qui joue Ie role d'un Chancelier imperial. Selon la Constitutionde 1931, Ie Parlement ethiopien lnstilue depuispar l'Empereur, est compose de 60 deputesel de 30 sencteurs, ces derniers desiqnes parIe Souverain. Aucune loi ne peut avoir d'effetsans avoir ele au prealnble soumise au, Parle-ment et discutee par lui. Toutes les personnessoumises au paiement de I'impot foncier et rousles notables ont droit de vote pour l'electiondes deputes. Chacune des douze provinces estdivisee en vingt circonscriptions elector-ales,qui designent chacune un delegue eligible audeuxieme degre. Les deleques se reunissent auchef-lieu de la province pour proceder Ql'election de cinq deputes pris parmi eux, quirepresenteront la province au Parlement.

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    ont ajou:re tme ,,~ figranili anx yeux ,(j[ toru;_Aujourd'hui, I'Emperenr e ~ el!l!tr'i "ivant darn.;; l~"""'i: -

    legendaire de I'Ethiopie.Le 2 novembre pro chain sera I'apotheose d.e son '_Ce jour-Ia, dans Addis-Abeba en liesse, la capitaIe __

    dans la verdure des eucalyptus, au milieu des salves 6t ..::"-acclamations, des milliers d'Ethiopiens en toge b~eblouissante, Ie charnah national, salueront respeetueesment, a .l'occasion de son juhi16, celui qui symholis = ~unite nationale et leur independance retrouvee, Car .:tout ohservateur impartial, l'Empereur est Ie grand ho=de l'Ethiopie moderne non seulement parce qu'il p O lr..e ~prestigieuse couronne et Ie sceptre orne du lion de k-mais surtout parce qu'il est la meilleure t.et.e et; Ia _-noble arne de I'Empire,L'Ethiopie, qui, quelques anriees avant Ia Fra!!llM..

    connu Ie Sort cruel d'un pays envahi, ravage par la '"occupe et enfin libere, n'aurait prohablement pas Fffi!::-aux tempetes de ces vingt-cinq dernieres annees sansdevouernent et le courage indomptable de I'Empcrcm-,La forte personnalite de S.M. Haile Selassie, d'app~

    fragile, s'est veritablement identifiee avec I'histoire &nation. Cet homme qui porte sur ses epaules 3.00cd'histoire et de legende n'6tait pourtant pas destine >sa naissance a monter sur Ie trone, Son per e etait jm-dignitaire imperial, Ie ras Makonnen, gouvernel!lT ..:-province du Harral' par Ia grace du fameux emp~_Menelik, celui-Ia rneme qui infligea aux Italiens Ia .defaite d'Adoua, en 1898..Le futur Empereur Halle Selassie avait cette ann=

    quatre .anSa peine et son nom et.ait Lidj Tafari. Son F'"T;:""~-s'ecoulait heureuse dans Ia province du Harrar. Ii.:..etudes hrillantes. Studieu:x: et reflechi, d'une vive -gence, il connaissait parfaitement, it dix ans, lea ia--_amharique et gueze, la langue liturgique. Mgr Jaros .....vicaire apostolique en Ethiopie, une des grand~s ~~de l'eyangelisation francaise, lui apprit Ie fnul~ _parle parfaitement., sans accent, et lorsque, a ~seize ans, iI dut assurner l'administration de la pro6 -Harrar, il fit preuve dans ses fonctions de qualites d:_gence, de clairvoyance et de penetration d'espritquables.D'une vaste culture, fervent musicien, Iecteur ~~-

    il a constitue une hibliotheque personnelle tres ~ou les Iivres de philo sophie c6toient les ouvrages d e s _Iiberaux, les nomhr eux volumes de I'histoire et:ill~p:~-ceux de I'histoire universelle.En 1912, a I~ mort du grand Menelik, la COUI61mZ = - _a son petit-fils dont l'inconduite ~t l'indignite ~~

    le pays centre lui. Les ilignitaires et les pretr s '-serent et placerent sur Ie tr one une fiIle deZaodotou. Pour raffermir la dynastie, on confia l~au jeune gouverneur du Harral' it peine age de T"l1-r"Tr_-~--"_ans.Experience unique pour cet homme jeune au ~_

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    ' .".au visage.rnaigre mange par un mince collier de barbe noire.Il fait F.eritablement son apprentissage de monarque,apprenap,t I'art de Ia diplomat ie, eprouvarrt Ie zele et lafidelite de.ses conseillers, t.emperant l'audace des feudatairesdu rOYJl'11me,oujours prets it s'emanciper de toute tutelle.II voyage et visite I'Europe en qualite de prince-regent.

    A la mort de I'Tmperatrice Zaoditou, il est proclame Empe-reur it son tour. Enfin Ie 2 novembre 1930 il est couronneavec sa femme, la douce Irnperatrice Itegue Menem, aucours de grandioses ceremonies auxquelles participent pourla premiere fois de nombreux representants des grandesPuissances. Le jeune Tafoui Makonnen devenait S.M. HaileSelassie Ier, dont Ie nom signifie {{Force de la Trrnite .Une ere de paix et de progres semblait s'ouvr ir. En 1931,

    Halle Selassie, monarque absolu selon la tradition; renoncaitvolontairement it une partie de 'Sonpouvoir en promulguantune constitution de type moderne avec un Parlementcompose de deux chambres et un cabinet de ministresresponsables, exemple sans doute unique d'une reformeoperee sans crise ni pression, en avance meme sur les desirsde I'opinion. Cette epoque heureuse est marquee par Iedeveloppemerrt d'ecoles et d'hopitaux, la naissance d'uneaviation ethiopienne, l'ouverture de I'Ethiopie tradition-nellement ferrnee au monde moderne grace surtout it cevaillant chemin de fer Djibouti-Addis Abeba, cree et animepar des Francais herorquea..TIne confiance inebranlable vdans Ie droit et dans les

    principes de Ia solidarite internationale avait fait adhererm-ee ferveur Ie ~ent de I'epoque a la Societe des Nationsdis J_9'A ~ .mesururrt la fragilite de la parr et~~ Ia m.-(~_ . :=-.; ; ; oonvoi:tiscs mtenwriorud - illiHtta

    Au moment de I'ogression musso+inlenne en 1936 centre sonS. M. HaHe Sclassle, apres ovoir dO quitter son pays envahi, voulut 0:0 -la lutte et prononcu a la tribune de la S.D.N. un discours retentisserd; ~a la solidurlte internationale qui resta ... helcs, a l'epoque, sans

    Des eJements de l'Armee Imperiale EthiopienneoniroTquemenl a la guerre de Coree dans Ie fnmeux bataillo ~

    pas it pas, sans defaillance, pour Ie re.sp"OOt de p'!c i1 :u i? -sacres it ses yeux. Sent.ant 1a'menaee monter arurx:&omi. es;il se defendit, devoila Ies intrigueset se refu:.aJcertains T'esperaieut it tont compromfs, Abandonne.. 3:;2.0=":aux interets de I'henre, l'EIllpereur ne faiblit ~ 1'l:L! -=instant.. Il en appela it Ia corucien~e dn monde.. ~:c- .n pays fut afialfDe, jpOll I i r de ~ :!JlUtif..1=1:.Il~ ~

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    ernler, S. M. Haile Selassie a rendu visite officiellementbreux pays du monde, U.S.A., Grande-Bre!agne, France, You-= = . .nrte... Hollande, Suede, Norveqe, Dane mark, Suisse, Autriche. II a_ ~ I l,! ; ,e c grand enthousiasme a Paris. Le vcic i n l'Elysee avec Ie~- , de la Republique Irunccise et Madame Coly. Son fils, Ie prin-

    :;: ~emIel', a voulu que sa femme donne Ie jou r a son nouvel enfanl=II _La photo ci-conlre Ie montre sourian! cupres de sa femme.

    ieJidant son lor,g sejour en GrandeBretagne. S.M. Haile Selussie"ae -

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    leve de. I'aube, travaillant plus de dix heures par jour, l'Empe-reur rnene une vie Ires simple dans son palais. Le voici au cours d'unede ses promenades malinales dans son pare, accompagne d'un deses chiens favoris et donnan! it manger i: t des canards dans Ie bassin.'

    combartants qui retrouvaient l'ame de leur patrie ancestraleatraehee jalousement a son independance ..Apres plusieurs engagements memorables auxquels rEm-

    pereur par ticipa en perwnne, il faisait son entree triomphaledans sa capitale Ie 5 mai 1941, accueilIi en Iiberateur,comme Ie general de Gaulle trois ans apres a Paris, parun peuple debordant d'enthousiasme.La haute sagesse de l'Empereur, sa clairvoyance et sa

    grandeur d'ilme se manifester ent plus d'une fois pour eviterles exces et Ies abus. Ses appeIs genereux a Ia clemenceenvers Pennemi cruel: Ne rendez pas Ie mal pour Iemal furent partout suivis. Aucun acte de vengeance nefut perpetre ni aucune represaille fie fut exercee contre lesfoules de civils et de militaires italiens qui se trouvaienta Ia discretion des vainqueurs.

    L 'Empereur d'Ethiopie Haile Selassie Ie t: est uri grand lee-teur d'ouvrages p rincipalemenl fronccis. !raitant d'hisldire. 1Il l~ "C:ni- rer-site a Addis-ALeba.

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    l'Empereur el i'{rnperctrice.Tejour de la fete de Noelethiopienne qui se celebre le 7 janvier, dislribuentpersonnellement des velements, des gateaux et desfrui1s a des milliers d'ecoliers d ' Ad d l sv Ab e b c.

    Toutes les cornmuncutes etrangeres, participent aufestival annuel de 10 Croix-Rouge ethiopienne. Ci-dessus: I'Empereur accompagne d'un petit princeest vivernent interesse par un stand egyptien,

    re tiit'he immense artendait le chef de la nation au=.d.Em!in de la liberation. La guerre, partout ailleurs,~m ..it. LE1thiopi'e participa, selon ses possihilites~emmeni: li:mit~ a l"e-if(lrt de guene allie. En fevrier

    i : i : : 5 . . aI Caire- a rmle de ces conferences de Grands qui,,!a:&:!lliill:\fn1: Ia g :n rre, .~ Ha.tl,e Selas ie eut nne entrevue~k aTec Ie PrffiidenL R oseveh; dont :il se ouvient

    de Ia n.amre d_ __ _ :fu r.: ia!-~i

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    L'Empereur en truin d'interroger un etudianldans un des laboraloires de l'Ecole Technique d'inge.nleu rs, lnouguree d Addis-Abebo au debut de 1954.

    S. M. Haile Selossle, au cours de frequents deplace-ments aime a s'entretenir avec les nutorltes locales desproblernes qui interessent leurs ndministres. Son influ-ence a ele essentielle dans 'Ia modernisalion du pays.

    ~tio:nil.e de l'UNRA, aide les victimes de Ia famine en~e_ donne asile .apins de 1.4qO refugies grecs, soutenu- n'k~~ de Falestine et les sinistres de I'Tnde grace a la

    ~-pH:acite de ses ,7llespersormedes et. en faisant prevaloir~-~1: offiJ! .! . point de vll.e. ila f O O t eoopeeer I'Ethiopie a3 . - r d& sa naissence, LEiliinpie :fut a i n . . < : i 'un des pJre-. ~~~debrur~r. -~annl l iJ,rBie," ' .a.

    "'Y"'~ -.. .m ~ ~ 1m. ]IITiIL u:--~. dIe pa.rtiripa: ! P I .~~Fl dp sa,~~ ~~'"~

    L'Imperutrlce Menen et l'Empereur visitent les centresd'educalion. Les void au cours [d'unc classe d'artmenager, donnee . a l'Ecole de l'Imperctrtce Menen.

    L'empereur connait bien Ie monde. Son exil en Angle-terre ]'0 mis en contact avec lous' les gouvernementsallies. Le volci conversant avec Ie general de Gaulle aucours du recent voyage de ce dernier a Addis-Abebri.

    en particulier au moment de l'agresslonde la !Coree tinSud, Une unite de Ia Garde Imperiale, Ie :b,ataillon Kagm:;gu~s'est couvert de gloire dans les cembate de e O I ' e e . s,J.~Selassie est u n. g ran d polit:i.que .qui d.o- i t ., c>ol!l l IDeno; ; ; p~TO-is de France, user d'au!;anii: de per5Wl!ieD qu.e dam:o:ritepomr engarger Sfln. pays sur k voie din p~. tJc:ni . !Enre5(lect Ies fOOWI IX tmp intfu~.lin&S_ ~e enlJrH I'Eth_~ie~ 19 gnm.d oon~ DWIl~ . I . e ; ; ~ ~ - ' " ~ ~5mli:u~

    ~~"'"'" :::l-~~ ps . '" -~i p=- ":b. ~ _ : & t l i b

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    passe mLaIS pall Ies nouvelles perspectives qUi s'ouvrent a5011pay-.Injn.stement pnvee de son balcon sur Ia mer depuis Ia

    lin diu siecle dernier, l'Ethiopie etouffait dans sea frontieres,~e;r:rl5e entre I'Erythree et la Somalie italienne. EIle:::t=3:~ait pour tout debouche queIe port francais de Djibouti,mnninus du chemin de fer d'Addis-Aheba a Ia mer.~pre Ia' victoir e des Allies, I'Ernpereur deploya sans

    ripit sa tenacite, desormais proverbiale, pour obtenirlare:.-ti'tution de TErythree en reparation de l'injustice d'hier,: i f - : a so ixant e ans. Cette revendication s 'appuyait surThistoir e et sur I'interet du pays cat l'Erythree avait eteIe tremplin de l'agression rnussolinienne contre l'Etlriopie.l,-Ethiopie obtint satisfaction Ie 2 decemhre 1950 a l'ONU.ItEr:three etait ratt.aohee a l'Ethiopie et constituait avecoell~-ci une Union federative. Un peu plus tard, Ie voyagettiomphal des souverains ethiopiens a travers toute laprevince erythreenne prit Ia valeur d'un veritable plebiscite.I'aeeceil spont.ane et unanime des populations fut un~enement national d'une portee considerable. Ce fut, a~ort ans de distance, comme Ia repetition du couronnementimperial par tout un peuple debordant d.'amour filial pour~a patrie retrouvee,S..M.. Halle Selassie, profondernent emu, en a garde un

    :!Eonvenirinoubliable. Depuis, il y est retourne a plusieursreprises pour y inaugurer de nouveaux batiments publics :6ooles, eglises et autres edifices d'Interet public.L habile politique de l'Empereur realiste et genereuse

    a permis a I'Ethiopie de renouer des relations normalesavec la plupart des nations etrangeres.D'ailleurs, grace an Iiheralisme eclaire inspire par la

    famille imperiale, les representants de plus de cinquante~nahtes peuvent vivr e et travailler en toute t.ranquilht e~ Ie sol et.hiopien et cela sans aucune discr imination.Esprit tolerant, aux vues larges, S.M. Haile Selassie

    ee plait a souligner, chaqne fois qu'il en a Foccasion. et)-ega1ite et la Iiberte des cu1tes en Ethiopie. Tout recem-=.!"llt encore, on a pu voir a Massouah Ie 'souverain procedere meme jour a Fmauguration d'une eglise et d'une mosquee,rn.:~s tnu.tes deux, il faut Ie preciser, grace a ses deniers~el.Profondemcnt pieux, l'Empereur Halle Selassie leI',

    c: rEI'll de Dieu , est egalement Ie Protecteur de la Foi .Par de patientes negociations, il a ete le principal artisande Ja reforrne religieuse actuelle. L'eglise nationale d'Ethio-pie.. qui etait rattachee depuis pres de dix-sept siecles arlEg;Ii:;e d'Alexandrie, est devenue autocephel e depuis 1948Et Ies ,c"Yequessont dorenavant consacres en Ethiopie enIa personne d'Ethiopiens et par des Ethiopiens.Tres religieux d'esprit,' desinteresse, sorupuleux rneme,

    Ihtili classie fait son {{metier de roi avec une grandeilli; ience, nmene la vie d'un patriarche biblique egaredmt:: none siecle et consacre plus de dix heures par joura:n t:I"a,ail._ QueUe est Ia jourriee de ce grand t.ravailleur ?L-ero d~ ill henres du mat in, quand Addis-Abeha dortEn.f"Ore..lassirte aU5sit6t aux: prieres dites dans Ia chapelleprn-ee aUtt-:l lalLC situee dans les jardins du Palais Imperial.~ fuit ,n.:,.ntenne c.ourte promenade dans Ie pare accom-~ de "e.::;:hiens favoris. II aiIlle particuIierement lesEJr in : tau:x: et p~500e lIn certain nombre de chiens de race,~-~m!IX d.eparadffi e"tqnelqo:e lioneeau_x.Grand amateur

    ~ II ere un ca'TIllier emerite dans sa j ennesse= ~ - t ~ _~ ; : _camprennent de nombreu.x pur-

    D'une grande fI"lll'galilt'e,e ou.rve~ainaC'oo;r,~e pm detemps aux repas. Le petit dejeuner est servi a . " h. 30 ~Ies fruits y sont toujours abondants.Apres une heure d'etude, de 8 a 9 heures dans sa hihli

    the que privee, Ie Souverain arrive a 9 heures precises danzson bureau aux meubles d'acajou de style anglais. Lesaffaires d'Etat reriennent toute son attention entre 913 heures. II recoit Ie Premier Ministre, Ies ministre et: I -

    fonctionnaires du gouvernernent, les diplomates et arrtres'visjt.eur s qui orit sollicite audience; elles sont generaleIfienIaccordees dans Ia matinee. En dehors des audiences pn'prl'-ment dites accordees au Palais Imperial, le .sonverain eetenu au courant, par I'irrterrnediaire de son secrelairparticulier, des suppliques sous forme de lettres, qui sentoujours prises en consideration.Le dejeuner et un court repos sont pris entre 13 ~

    15 heures. Ils sont souvent i.rrterrompus par des affairesurgentes d'Etat.De 15 a 16 heures, l'Empereur est a nouveau a ~

    bureau, ou bien il visite des h6pitaux et des inst.iturionspuhliques. II ne se passe pas de jour quil nc procededes inaugurations d'etablissements officiels ou pr ives,ne manque jamais d'offrir des cadeaux aux hospitalises,d'eeouteT et de noter avec soiri leurs doleances. Les e e mrecoivent frequemment et scuvent a l'irnprov.iste Ia ~-de l'Empereur. Durant Ies longues peri odes d'abstincncilfait disiTibuerdes fruits et des tabletres vitaminees a-.:::;:ecoliers pour les prot eger contre les deficiences dietetiqn -Presque toutes les eccles d'Addis-Abebap;eu_v-ent se vantd'etre honorees de plus d'une visite de l'Ein,ph.eur au code I'annee scolaire.Apres lc souper qui a lieu it 20 heures,

    penetre dans sa hibliotheque privee pour y lire les journacx,Ies hehdomadaires du monde ent.ier et des livres. II aslli-souvent, dans la soiree, a des projections cinem atographiques donnees dans le studio du pa1ais ; ses films fav -~-sont educatifs et surtout scientifiques. L'Empereurretire rarement dans ses appartements avant 11 hem:du soir ,Les lectures de l'Empereur sont de choix.

    preferes sont ceux qui traitent des religions cornparees, ~la poesie, de Part, de Ia politique, de I'histoire et dephotographie. II parle couramment plusieurs la.np:etrangeres, surtout Ie francais dont ilconnait les momnuances.Son sport favori est Ie tennis. Protecteur des spore-

    Souverain assiste souvent, le dimanche, a des Illanife$wri.sportives ou gymniques au Parc des. Sports qui porte -nom. II y distrihue personn ellement des recompenseedes trophees aux rneilleurs.Enfin l'art d'etre grand-pere est farnilier au OJl[er=

    actuel de l'Ethiopie qui adore - jouer avec ses nomhreee,petits-enfants. n suffit de voir entrer un des petits ~hornmes de la famille imperiale pOUTdecouvrir sur Ie ,ionorrnalement serei.n d'Halle Selmisie une Iu eur de joiede tendresse.eet Empereur qui, depuis -vingt-cinq ans, a tenn

    geusement la barre de son pays au milieu des temFl-n'a pas cesse d'&tre lut

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    IDiese'l electrique en gore d' Aarraouah. Un gros efforl de modern i-du materiel a ete realise depuls dix ans par la direction.

    Destroupeou'X de boeufs, parfois de chameaux ou des onimaux suuvo-;=> iCDmbreni 10 voie et obligenl Ie convoi a ralentir. Depuis quelques=ees. les trains roulent de nuit, ce qui etnit impossible avant guerre.~ nouv,elles locomotives electriques, BB 0 I el BB 02, de fabrication fran-~ om e te mises en service en [uin 1955. Ci-dessous : S. M. l'Empereur"-

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    T~ Tn C tn6t ~~::: ~..ffis.e mrs: 2.iOO m e -- d-AiliK~A1&a. . 1ccr r_ dans lat Isrume bIeutee

    d = - enealyptns, I.e... _ _e a dnre 2-!. heures, Autrefoisilfallai:t trui- jours c= Ies trains ne roulaient pas de:Hnit.Les ,-oyageUIs qui grillent une cigarette ou Iisent un

    roman, allonges sur leur confortable eouchette, rccentenmovation de la Compagnie, ont peine it imaginer lesdifficultes qu'il a faUu vaincr e jusqua ces derniercs.annees.L'histoire du chemin de fer est une epopee dont Ienews est un Francais aujourd'hui age de 83 ans, Charles-

    ~cbel Cote a qui on donne it peine 50 ans, tant il est"if, jeune d'esprit et eonfiant. II a par'ticipe it Fexpedi-Lion de Madagascar et, it demi-mor t, a fait Ie coup defeu it Tananarive eontre Ie Palais Royal. Tl a connu Ie~aroc medieval des annees 1900. Membre de la missionfrancaise du marquis de Bonchamp qui allait rejoiudreMarchand it Fachoda, i s'est lie damit.ie avec Ie ras~:Iakonnen, le pere de lempereur actuel et avecS. M. Haile Selassie, alms tout enfant. Lorsqu'il devide15essouvenirs, il vous replonge dans I'epoque, aujourd'huifabuleuse, des grandes entreprises mondiales francaises,et des explorations herorques. Avec lui revient Marchand,Lyautey, Callieni, Clemenceau, MiIlerand, Caillaux, tout"un monde disparu, celui O U la France etait grande et.respectee.La premiere tentative de creer un chemin de fer

    remonte a Menelik. Due Compagnie imperiale dirigeepar un Francais, Chefneux, et un Suisse, IIg, conseillera Ia Cour Imperiale, devait relier Djibouti au Nil , enpassant par Harral' et Addis-Abeba.Amhrtieuse entreprise qui parut vit e irrealisable. A

    peine Ies premiers cent kilometres de rails poses, laCompagnie qui avait fait appel it des capitaux anglais-deposait son bilan en 1907. C'est alms qu'intervint audebut du siecle M. Michel-Cote. II reussjt a interesser Je,gouvernentellt francais, en la personne de Joseph Cail-Iaux, et, en depit. des manoeuvres anglaises, creait une Compagnie du Chemin de Fer Franco-ethiopien qui beneficiait d'une concession valahlo jusqu'en l'an2006 et a laquelle la France accorda sa garantie finan-ciere. Elle reprenait Ie troncon de voie deja construit-et s'engageait it poursuivre les travau x jusqua Addis-Abeba,En pleine guerre, Ie 7 juin 1917, Ia ligne Addis-Abeha -

    -Djibouti d'une longueur de 784 kilometres etait ouverteit l'exploitation. La construction de cette ligne est nnereussit.e remar quahle. Elle n 'alIa pas sans peril ni sansvictimes. Des croix Ie long de la voie rappellent Ie saeri-.fice des pionniers ,assassines par Ies nomades guerriers-ou tues par le climat.Les eprenves n'6taiellt pas 'terrninoes. ny cut l'aggres-

    sion italienne contre l'Ethiopie. Le 2 mai 1936, ala veille-de Ia chute d'Addis-Abeba l 'empereur Halle Selassie etsa famille gagnaient Djibouti par Ie dernier train.Puis ce fut Ia seconde gllcrre mondiale. Les It aliens-explciterent au vrai sens du mot puis detruisirent la

    voie ferree avant de deposer les armes. En 1941 les_4.llies Iiherent le pays rnais Ies Anglais requisitionnentle chemin de fer. La Compagnie doit attendre 1946:pour retrouver ses locomotives a bout de souffle, sesinstallations devastees, ses ateliers vides. Ses diI'igeants,);fichel Cote en tete se remettent a l'ouvrage, sans etreheau:coup aide". Us n'ont encore recu cornme indemnite-de gnerre que 120_000 Iivres des Anglais et rien desItalien , en ,depit de la dette de 1 milliard quatre centmilhons de Iires ..DepDi 1946, 1a Compagnie a consacredaD: mil l ia :Jrds et nemide fran pour reeqruper et.moderaiser Ia ~one. n pare comprend aujenrd hni

    Sortie des voyageurs d'un train de banlieve a ,leiga:re .:.Abeba. En plus des rapides Djibouti-Addis 10 Compeg -enombreux services entre Dlre-Doouc, Nazareth, Oucl -

    une soixantaine de locomotives et sixDiesel electr iquc, des michelines et 700wagolE.Car en dehors des rapides de nuit tri-hehdo1I':l~~.Ei

    sur la voie roulent des trains de marchandisestrains de jour Dire-Duoua-Addis et des tram. - -banlieue qui desservent les environs d'Addi.5. I.ede fer, priucipale art.ere de I'Ethiopie centrale,vers Djibouti le cafe, les peaux, Ies cereales et _ -ueux des hauts plateaux et remorite vers .Acddis~les produits manufactures, les earburants tIes ==...::.l,;'=!necessaires it l'Ethiopie moderne,Mais Ie tassement des exportations ap e s

    de la guerre de Coree et surtout [e develeppemescport d'Assab desservi par camions ont cree dedifficultes, L'exercice 1954 de la Compagnie a &:::citair e comme Ie sera celui de 1955. 11faut en eilacouvrir Ies frais d'exploitation un trafic annuel ~~=~de 300.000 tormes que nassure pas aujonrd'hui Ie = > : : : : : : ~de fer, d'ou Ie deficit. La Compagnie a reduit ~a comprirne son personnel autant qu'elle 1'a pn.. ~tourne maintenant d'une part vel'S l'Etat -d'autre part vers le gouvemement francais p

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    15- B o r

    JIBOU.,

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    .. AIROBI

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    L'Empereur d'Ethiopie Haile Selossle I"' est un grandl lec-teur d'auvrages p rincipalement froncc!s, traitant d'htstoire, 02science et de philasaphie. lei l'Empereur dans Sa bibliatheqc2en train de feuilleter un des derniers livres recus par I i.