NOUVEAU DRAME À MOSTAGANEM Lire l'article de page 4 Le … · 2021. 1. 3. · NOUVEAU DRAME À...

24
Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information DIMANCHE 03 JANVIER 2021 - 19 JOUMADA EL OULA 1442 - N° 7942 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 Sept corps de harraga rejetés par la mer NOUVEAU DRAME À MOSTAGANEM Lire l'article de R. N. page 4 Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Hanoune acquittés COUR D'APPEL MILITAIRE DE BLIDA Lire l'article de El-Houari Dilmi page 3 TAMANRASSET 21 morts dans un accident de la route P. 4 La loi de finances signée et la nouvelle Constitution promulguée Lire l'article de Ghania Oukazi page 2 INTEMPÉRIES Des routes fermées par la neige Lire l'article de El-Houari Dilmi et APS page 4 P. 4 Vœux pour l’Algérie ! TRIBUNE Par Arnaud Montebourg Président de l’Association France Algérie TIPAZA P. 4 Quatre terroristes abattus, deux militaires tués

Transcript of NOUVEAU DRAME À MOSTAGANEM Lire l'article de page 4 Le … · 2021. 1. 3. · NOUVEAU DRAME À...

  • Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

    DIMANCHE 03 JANVIER 2021 - 19 JOUMADA EL OULA 1442 - N° 7942 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

    Sept corps de harraga rejetés par la merNOUVEAU DRAME À MOSTAGANEM

    Lire l'article de R. N. page 4

    Saïd Bouteflika, Toufik,Tartag et Hanoune acquittés

    COUR D'APPEL MILITAIRE DE BLIDA

    Lire l'article de El-Houari Dilmi page 3

    TAMANRASSET

    21 morts dans

    un accident

    de la route P. 4

    La loi de finances signée etla nouvelle Constitution promulguée

    Lire l'article de Ghania Oukazi page 2

    INTEMPÉRIES

    Des routes ferméespar la neige

    Lire l'article de El-Houari Dilmi et APS page 4

    P. 4

    Vœux pourl’Algérie !

    TRIBUNE

    Par Arnaud Montebourg

    Président de l’Association France Algérie

    TIPAZA

    P. 4

    Quatre terroristesabattus, deuxmilitaires tués

  • PrésidentDirecteur Général

    Directeurde la PublicationMohamed Abdou

    BENABBOU

    INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]

    [email protected]@[email protected]

    Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE

    Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

    Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A.

    Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.92.12.11Fax : 031.92.12.22

    Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57

    Pub Tél.: 021. 64.96.44

    Fax Pub: 041.23.25.21Fax et Rédaction: 041.23.25.20

    Direction - Administration

    Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

    B.P.N°110 - OranTél. 041.23.25.22

    23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

    Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

    Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

    au Capital de 195.923.000,00 DA

    EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021

    Le président américain sortantirait-il jusqu’au bout de lalogique de guerre contrel’Iran ? Le temps lui est comp-

    té avec moins de trois semaines à laMaison Blanche, mais une attaque contre les ins-tallations nucléaires iraniennes reste du domainedu possible, car tout l’arsenal de guerre est dé-ployé dans la région, y compris l’envoi mercredidernier d’un marin nucléaire dans le Golfe arabi-que. Sans parler de l’armée israélienne qui devraitse mettre entièrement au service d’un tel scénarioen faveur duquel elle plaide depuis quelques an-nées. Ce que les observateurs qualifient de der-nier coup de baroud du président américain sor-tant sert surtout les intérêts des Israéliens avantles supposées menaces que fait peser l’Iran surles intérêts américains dans la région dans ces mo-ments de célébration par les Iraniens du premieranniversaire de la mort du général Qacem Soulei-mani, décédé le 3 janvier 2020, près de l’aéroportde Baghdad, lors d’une attaque de drone ordon-née par le président Trump. C’est vrai que les Iraniens ont multiplié ces der-niers jours les menaces contres les responsa-bles de l’assassinat du général Souleimani, af-firmant qu’ils ne seront nulle part en sécurité, ycompris le président américain sortant, mais celan’est pas nouveau, car les Iraniens n’ont jamaiscessé de réitérer leurs menaces dans ce senssans que cela ne fasse monter aussi haut la pres-sion entre les deux pays. Les raisons de la ten-sion actuelle sont ailleurs. Trump va bientôtquitter la Maison Blanche et son successeur varevenir à l’accord nucléaire avec l’Iran, du moins

    Abdelkrim Zerzouri

    La guerre

    inévitable ?

    revenir à la table des négociations,chose qui n’est du goût ni d’Israëlni des pays du Golfe. Et le grandami Trump n’hésiterait pas de leurrendre un dernier grand service en

    menant des attaques contre les installations nu-cléaires avant que son successeur ne renoue avecl’accord sur le nucléaire iranien. N’a-t-il pas sondé au mois de novembre dernierses conseillers sur une frappe préventive contreun site nucléaire iranien ? Ses conseillers l’en ontdécouragé, faisant valoir le risque assez grand dedéclencher un vaste conflit régional, mais cela nel’empêchera pas de vendre des armes de pointeaux voisins ennemis de Téhéran. Mais, commeaucun de ces voisins ne pourrait prendre l’initiati-ve d’attaquer l’Iran, on revient vers Trump pouraccomplir leur souhait et mettre «hors service»pour longtemps les installations nucléaires iranien-nes, avant la date fatidique du 20 janvier, qui ver-ra son successeur Joe Biden prendre les comman-des à la Maison Blanche. Selon la logique Trump,une frappe contre un site nucléaire iranien seraitinéluctable, reste seulement à savoir de quelle mar-ge de manœuvre il disposera sur le plan intérieur. Le Congrès, qui a déjà montré sa désapproba-tion lors de l’attaque contre le général QacemSouleimani, menée en solo par Trump, refuseraitcertainement que le pays soit entraîné dans unconflit dont on ne verrait pas le bout, surtout àquelques jours de la fin de mission du présidentsortant. Mais, Trump pourrait bien mettre le feu àla poudrière du Moyen-Orient en se passant del’aval du Congrès en trouvant moyen d’agir dansl’urgence d’une riposte contre l’ennemi iranien.Ghania Oukazi

    Jeudi 31 décembre 2020, Abdel-madjid Tebboune a procédé à lasignature de la Loi de finances

    pour l’année en cours en présence duprésident du Conseil de la Nation parintérim, Salah Goudjil, du présidentde l’Assemblée Populaire Nationale(APN), Slimane Chenine, du Premierministre, Abdelaziz Djerad et du Chefd’Etat-major de l’Armée nationalepopulaire (ANP), le général de Corpsd’Armée, Saïd Chanegriha, du minis-tre des Finances, Aymane Benabder-rahmane, du Chef de cabinet de laPrésidence, Nour-Eddine BaghdadEddayedj, du secrétaire général de laPrésidence, Mohamed El-Amine Mes-said et du secrétaire général du Gou-vernement, Yahia Boukhari. C’est laprésidence de la République qui l’afait savoir par un communiqué qu’ellea rendu public le même jour. L’insti-tution présidentielle n’a cependantpas mentionné le lieu où s’est dérou-lée cette cérémonie de signature et n’apas expliqué non plus pourquoi leprotocole habituel et traditionnel n’a-t-il pas été respecté. Il est de traditionque le président de la République, enexercice, signe la Loi de finances enprésence de l’ensemble du gouverne-ment et prend une photo avec lui, àla fin de la cérémonie. Tout autantque l’on ne connaît pas les raisonsqui ont poussé Tebboune à rentrer aupays le 29 décembre dernier par l’aé-roport militaire de Boufarik au lieude celui international d’Alger, sansqu’il y ait aucun jalonnement de ser-vices de sécurité tout au long dutrajet, l’on ne sait pas non plus pour-quoi a-t-il été astreint à refuser de faireassister l’ensemble de ses ministres àla cérémonie de signature de la Loide finances. Ces bouleversements protocolairesou «circonstanciels» laissent croirequ’il ne veut pas qu’il soit vu par tousles responsables depuis son retour deson séjour médical à l’étranger.

    La Loi de financessignée et la nouvelle

    Constitutionpromulguée

    LE PREMIER GRANDÉVÉNEMENT POUR 2021

    Pourtant, il y a bien eu une personneparmi ce «petit» monde autour de luiqui a pris la photo captant sous latable son pied droit enveloppé dansune attelle de couleur sombre mon-trant un bout de blanc au niveau deses orteils et l’a répercutée sur les ré-seaux sociaux. L’on se demande àquoi rime ce jeu de cache-cache énig-matique à propos de son état de san-té, qui sème plus le doute chez lesAlgériens qu’il ne le sert. Notons qu’il a bien tenu à sa pro-messe de rentrer au pays dans lesdeux, trois semaines» qui restaient àl’année 2020. Il a en outre exigé quela nouvelle loi électorale soit élabo-rée «dans les plus brefs délais». Maisbien avant, il a promis le changementdu système politique ambiant... Premier grand événement politico-militaro-judiciaire de l’année 2021 -bien que l’on s’y attendait-, c’est sansconteste l’acquittement, hier, desdeux ex patron du DRS, Toufiket Tartag ainsi que de Saïd Boutefli-ka, frère et conseiller de l’ex présidentde la République, et de Louisa Ha-noune, présidente du PT. Accuséstous d’«atteinte à l’institution militai-re et à l’autorité de l’Etat», en sep-tembre 2019, incarcérés depuis, à laprison militaire de Blida (Hanounedans celle civile de la même ville par-ce que les militaires n’ont pas d’ailed’incarcération pour les femmes),condamnés à 15 ans de réclusion cri-minelle, ils ont introduit, par le biaisde leurs avocats de défense, «un re-cours extraordinaire» auprès de laCour suprême qui l’a accepté en lefaisant savoir publiquement, le 18 no-vembre dernier. Gros comme l’histoi-re, le chef d’inculpation en questionn’avait, selon les avocats, aucune as-sise juridique et le dossier des incul-pés, était vide. Ce sont près deux ansd’un suspens bien entretenu qui a

    Après la signature de la Loi de finance 2021 et la promulgation de la Constitution,

    le président de la République devrapréparer le pays à la réorientation ducap vers lequel il a été orienté depuisla chute du Président Bouteflika et ce,

    pour en corriger les graves erreurs.

    marqué une affaire sur laquelle lepouvoir militaire a pesé lourdement.L’acquittement, hier, par le tribunalmilitaire de Blida de ceux que le gé-néral de Corps d’armée, Ahmed GaïdSalah alors chef d’état-major del’ANP avait présenté aux Algérienscomme étant «des traîtres à la Nation»en les accusant de «conspiration con-tre les institutions », montre que lajustice a fait tout faux. Il est en effetdifficile de comprendre que des ma-gistrats aient jugé «en leur âme etconscience» des personnes de hautrang de responsabilité, retenu deschefs d’inculpation contre elles et pro-noncé de lourds verdicts à leur en-contre pour que quelques mois après,ils effacent tout et décident de leurremise en liberté pure et simple.

    CES GRAVES «ERREURS»À NE PLUS REFAIRE

    Il y a eu forcément erreur dansl’appréciation des faits avancéspar un chef d’état-major qui avaitsimplement peur pour son rang etson pouvoir. Pour toutes ces raisons, cet acquit-tement devra obliger le président dela République, -en tant que premiermagistrat du pays- à ordonner à l’en-semble des instances judicaires devider les dossiers de nombreux res-ponsables politiques inculpés et incar-cérés, de leur aspect avéré de règle-ments de compte qui les a alourdis etn’en garder que les faits de corrup-tion s’ils sont réellement prouvés etjuridiquement condamnables. Il seraitmalhonnête pour tout responsablecivil et militaire de nier, aujourd’hui,que la justice n’a pas été manipuléepour des considérations de prise etde préservation de pouvoir après lecoup d’Etat à blanc mené contre lePrésident Bouteflika. Un grand nom-bre d’avocats a longtemps battu lepavé, ces deux dernières années pour

    réclamer l’indépendance de la justi-ce. Tebboune veut une «Algérie Nou-velle» qu’il ne peut construire sur dufaux et usage de faux. L’histoire a tou-jours rattrapé «les malfaiteurs» mêmes’ils ne sont plus de cette vie. La hai-ne qui a été répandue au sein des Al-gériens après l’arrestation, l’incarcé-ration et la condamnation de hautsresponsables que le président de laRépublique a longtemps côtoyés pouravoir travaillé à leurs côtés, risqued’entretenir indéfiniment un senti-ment de vengeance nuisible à la co-hésion sociale et à l’unité nationale.Premier fondement d’un Etat de droit,la justice ne devrait pas perdre enco-re du temps pour se remettre en ques-tion et s’affranchir des forces politi-ques civiles et militaires qui l’ontmaintenu en laisse jusqu’à piétiner sacrédibilité, son honneur et sa dignité.En promulguant, jeudi, la Constitu-tion, Tebboune sait qu’il doit veillersérieusement à ce que l’Etat de droitsoit mis en place. Il doit aussi obligerson gouvernement à lutter efficace-ment contre la corruption, les corrup-teurs et les corrompus. «Pour le chan-gement nous nous engageons et nouspouvons» est le slogan que le candi-dat Tebboune avait mis en avant, lorsde la conférence de presse qu’il avaitanimée le 9 novembre 2019, à l’hô-tel El Djazaïr. (Voir le Quotidiend’Oran du 10 novembre 2019).

    ENGAGEMENTS EN ATTENTEDE CONCRÉTISATION

    Il a pris «54 engagements» pour «dis-séquer et réformer tous les secteursparce qu’ils doivent tous l’être», avait-il dit. Il avait rappelé dans ce sens «lagrave crise multidimensionnelle quiaffecte notre pays, notre société et nosinstitutions» ainsi que «les graves pé-rils internes et externes auxquels estconfronté le pays». Il a alors promis«une constitution révisée et remaniée

    en profondeur, la refonte du disposi-tif d’organisation des élections (lecode électoral),une refonte globale del’Etat dans tous ses démembrementset des institutions de la République,la moralisation de la vie politique etpublique, une refonte globale de laJustice, une presse libre, la promo-tion d’une démocratie participative,une société civile libre, mise en œuvred’un plan d’action jeunesse (…).» Ila aussi affirmé opter pour «un nou-veau modèle économique basé sur ladiversification de la croissance etl’économie de la connaissance (…).»Le candidat avait souligné à ce sujetque «les dysfonctionnements sontclairs, je ne dis pas que la situationéconomique est catastrophique maiselle risque de l’être.» Tout estaujourd’hui à faire. Certes, la Loi definances 2021 garde son caractèresocial, ne prévoit pas de nouvellestaxes ni de hausses des prix des pro-duits de consommation incompressi-bles des Algériens. Mais la réalité dumarché est tout autre. Les prix s’affo-lent et les commerçants ne comptentpas les baisser tant qu’ils reprochentaux autorités publiques de confinerleurs activités pour cause de crise sa-nitaire et tant qu’ils peuvent narguerles services de contrôle. Au fait, rien n’est encore dit officiel-lement sur la campagne de vaccina-tion contre le COVID-19. Une fois levaccin russe en Algérie, l’on ne saitqui des Algériens devront immédia-tement se faire vacciner. Le manquede communication sur ce sujet nerend pas service au pays. L’absencede confiance et de l’Etat en géné-ral, ressemble à celui produit par lesdélires officiels dans une conjonc-ture de crises et par les manque-ments au devoir constitutionneld’informer et d’agir contre le systè-me politique prédateur pour libérerl’Algérie du joug de l’incompéten-ce, de la suffisance et du clanisme.

    Deux cent soixante-deux (262) nouveaux cas con-firmés de Coronavirus (Covid-19), 216 guérisons

    et 7 décès ont été enregistrés durant les dernières 24

    Coronavirus

    262 nouveaux cas et 7 décèsheures en Algérie, a annoncé, hier à Alger, le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l'évolution dela pandémie du Coronavirus, Dr Djamel Fourar.

  • EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021

    Belkacem Ahcene-Djaballah

    Notre «homme»

    de l’année !

    Mais où est-il ?A

    travers le monde et

    depuis bien long

    temps, c’est une tra

    dition bien établie :

    la désignation de «l’homme de

    l’année». Homme ou femme ou

    groupe d’individus ayant, durant l’année

    écoulée, fait montre d’une présence, d’une

    action ou d’une idée originale ayant trans-

    formé la vie ou la pensée de sa société, et

    ce, directement ou indirectement. Ce qui

    n’est pas donné à tout le monde, même si

    chacun de nous, pris en aparté, vous dira

    qu’il a, par ses propos ou ses écrits ou ses

    actes, révolutionné son environnement. Ce

    qui peut être en partie est vrai, chacun de

    nous, même totalement isolé, et parfois sans

    le faire exprès, influençant peu ou prou le

    cours des choses et de la vie.

    Certains, chez nous, y voient même, en rai-

    son d’une religiosité exacerbée ou une sur-

    politisation collectiviste, une hérésie, la

    communauté et/ou le collectif devant pren-

    dre le pas sur l’individu. N’apparaissent donc

    que les «illuminés» et les «zaïms» devenant

    assez vite des «chioukhs» incontestés et des

    «excellences» indéboulonnables.

    Par le passé (les années 70 et 80) on a vu,

    avec le socialisme flamboyant de l’époque,

    des tentatives pour couronner les meilleurs

    travailleurs. Cela n’a pas duré. On a vu, dans

    un passé récent (les années 90 en particu-

    lier), des tentatives de mettre en valeur, an-

    nuellement, les meilleurs d’entre-nous :

    journalistes, managers, hommes politiques.

    Peine perdue, les choses ne se déroulant ja-

    mais dans la transparence et à la «régulière»

    et, comme par hasard, on se retrouve tou-

    jours avec des premiers prix «partagés» et

    tout le monde repartant avec des «diplômes».

    Actuellement, et depuis peu,

    on voit des tentatives annuel-

    les de dégager les «personnali-

    tés» (ou groupes) importantes

    ou influentes. Là aussi, cela

    n’est guère facile tant les opi-

    nions sont multiples et divergentes, pour ne

    pas dire opposées, chacun voyant «midi à sa

    porte» quand chacun n’accuse pas l’autre

    d’on ne sait quel «complot» ou choix orien-

    té politiquement ou même de non-habilita-

    tion (sic !) ou pire encore d’incompétence

    sous couvert de non-strict respect de mé-

    thodes éprouvées. Il faudra donc attendre

    que la lumière soit ! Et, continuer à s’abreu-

    ver aux initiatives venues d’ailleurs.

    Pour ma part, animant un site d’infos do-

    cumentaires, un classement des 15 puis 10

    Vip (influentes mais pas nécessairement

    importantes) est établi depuis déjà 12 an-

    nées. Depuis peu, les personnalités objec-

    tivement importantes sont écartées pour

    des raisons évidentes : éviter la concur-

    rence «déloyale» (ceci dit en tout bien tout

    honneur). Cette année-ci, totalement boy-

    cotté par la presse, le classement a placé

    Lakhdar Bouregâa en tête. C’est l’éviden-

    ce même ! Bien que je pense m’être trom-

    pé, car la personnalité la plus importante

    (même si elle n’est pas «la plus influente»)

    est cette petite vieille de près de 100 ans,

    découverte tout dernièrement sur les ré-

    seaux sociaux, vivant dans un coin perdu

    du pays (pas une «zone d’ombre mais bel et

    bien une «zone obscure» !), qui continue à

    travailler sa terre sans rien demander aux

    autres. Peut-être aussi, ces soignant

    (e)s médicaux «inconnus» qui continuent à

    soigner et à soutenir, sans peur et sans repro-

    ches, les malades du Covid-19.

    Le président de la République,

    Chef suprême des Forces ar-

    mées, ministre de la Défense na-

    tionale, Abdelmadjid Tebboune,

    présidera dimanche une réunion

    du Conseil des ministres, a indiqué

    El-houari Dilmi

    Annoncé depuis plusieurs

    jours, le procès en appel des

    deux anciens patrons des

    Services de renseignement, le gé-

    néral de corps d’armée, à la retrai-

    te, Mohamed Mediène, dit «Toufik»,

    et le général-major à la retraite Ba-

    chir Tartag, Saïd Bouteflika, frère

    conseiller de l’ancien président, et

    Louisa Hanoune, secrétaire géné-

    rale du Parti des travailleurs (PT),

    s’est ouvert, hier samedi, devant

    la Cour d'appel militaire de Bli-

    da. L’on n’aura pas attendu long-

    temps pour apprendre que les

    quatre prévenus ont été acquittés

    des charges retenues contre eux,

    celles «d’atteinte à l'autorité de l'Ar-

    mée» et au «complot contre l'auto-

    rité de l'Etat, selon l’avocat de Saïd

    Bouteflika, Me Khaled Berghel.

    «Après délibération, la Cour d'ap-

    pel militaire de Blida a rendu la dé-

    cision d'annuler le jugement en pre-

    mière instance et d'acquitter tous les

    accusés», a précisé Me Khaled Ber-

    ghel. Ce dernier a précisé que «les

    quatre accusés ont été tous enten-

    due et plaidé non coupable». «Le

    Procureur général militaire a, quant

    à lui, demandé l'application juste de

    la Loi», a-t-il encore relevé, ajou-

    tant qu’«après délibération, la Cour

    d'appel militaire de Blida a rendu

    la décision d'annuler le jugement en

    première instance et d'acquitter tous

    les accusés», selon les propos de

    l’avocat rapportés par l’APS.

    La Cour d'appel militaire de

    Blida a décidé pour ce procès,

    contrairement aux précédents,

    de n'autoriser qu'un seul avocat

    par accusé.

    Pour rappel, le 18 novembre der-

    nier, la Chambre criminelle près la

    Cour suprême, section III, avait ren-

    du un arrêt concernant l’affaire de

    pourvoi en cassation introduit par

    le Procureur général militaire près

    la Cour d’appel de Blida, Boutefli-

    ka Said, Tartag Athmane, Louisa

    Hanoune et Mediene Mohamed

    portant acceptation, dans le fond

    et la forme, de la cassation, l’annu-

    R. N.

    La Loi de finances pour l’année

    2021 repousse à la fin de l’an-

    née l’obligation faite aux «agents

    économiques» de se doter des ter-

    minaux de paiement électronique

    (TPE) et de les mettre à disposi-

    tion des consommateurs. Ainsi,

    l’article 146 de la LF 2021 modi-

    fie et complète les «dispositions de

    l’article 111 de la loi n°17-11 du

    27 décembre 2017 portant Loi de

    finances pour 2018» en repous-

    sant au 31décembre 2021 «au

    plus tard» l’application de cette

    disposition permettant d’encoura-

    ger les usagers à recourir aux «ins-

    truments de paiement électroni-

    que» pour régler le montant de

    leurs achats «à travers son comp-

    te bancaire ou postal».

    Pour rappel, la généralisation de

    l’usage des TPE a depuis long-

    temps figuré dans le discours offi-

    ciel comme outil permettant, dans

    une première étape, de s’appro-

    prier les technologies numériques

    pour réduire le recours au cash.

    La première décision a été prise

    en 2017, lors de l’élaboration de

    la Loi de finances 2018, d’obliger

    Cour d’appel militaire de Blida

    Saïd Bouteflika, Toufik,Tartag et Hanoune

    acquittés

    lation de la décision en appel et lerenvoi de l'affaire et des parties de-

    vant la Cour d'appel militaire deBlida, qui sera formée d'une autrecomposante pour y statuer, confor-mément à la loi, selon le procureurgénéral de la Cour suprême. La

    Cour d'appel militaire de Blida avaitconfirmé le 10 février dernier, lejugement en première instance encondamnant Saïd Bouteflika, Mo-hamed Mediene et Athman Tartag

    à 15 ans de prison ferme, tandisque Louisa Hanoune a été con-damnée à 3 ans de prison dont 9mois ferme. Les accusés étaientpoursuivis pour «des faits commis

    dans une enceinte militaire quali-fiés par la loi de crimes de com-plot ayant pour but de porter at-teinte à l'autorité de l'Armée et decomplot contre l'autorité de l'Etat,

    faits prévus et réprimés respecti-vement par l'article 284 du Codede la Justice militaire et les articles77 et 78 du Code pénal». Poursuivis pour d’autres affaires,

    Saïd Bouteflika et Bachir Tartag,resteront en prison, selon dessources judiciaires. Condamnépar contumace à 20 ans de réclu-sion criminelle prononcée par le

    Tribunal militaire de Blida pour«complot contre l’autorité de l’Etat»et «atteinte à l’ordre public», le 11décembre dernier, l’ancien ministrede la Défense, Khaled Nezzar, est

    rentré au pays, et son mandatd’arrêt international vidé. En fin d’après midi un commu-niqué du ministère de la Défensenationale (MDN) a précisé que

    «Mohamed Mediene et LouisaHanoune, qui était en liberté, ontété relaxés». «S'agissant de Tartag Athmane,il sera maintenu en prison militai-

    re à Blida, faisant l'objet de pour-suites judiciaires devant la justicemilitaire». «Quant à Saïd Boutefli-ka, il sera transféré à une prisoncivile, étant donné qu'il est pour-

    suivi dans d'autres affaires devantle Pôle pénal économique et fi-nancier relevant de la Cour d'Al-ger», conclut le communiqué.

    Tebboune préside une réuniondu Conseil des ministres

    samedi un communiqué de la Pré-

    sidence de la République. «Le Pré-

    sident de la République, Chef su-

    prême des Forces armées, ministre

    de la Défense nationale, M. Abdel-

    madjid Tebboune présidera diman-

    Paiement électronique

    L’obligation des TPEpour les commerçants repoussée à fin 2021

    «tout agent économique» qui «of-

    fre des biens et/ou services à des

    consommateurs» de «mettre à la

    disposition du consommateur des

    terminaux de paiement électroni-

    que (TPE) pour lui permettre, à sa

    demande, de régler le montant de

    ses achats par carte de paiement

    électronique». L’article 111 de la

    LF 2018 énonçait que les «agents

    économiques» devaient «se con-

    former aux dispositions du pré-

    sent article, dans un délai maxi-

    mal d’un (1) an, à compter de la

    date de publication de cette dis-

    position au Journal officiel», soit

    dès la fin décembre 2018.

    Le même article stipulait, éga-

    lement, que «tout manquement

    au respect» de cette disposition

    «constitue une infraction punie

    d’une amende de 50.000 DA».

    Précisant que les «officiers et

    agents de police judiciaire», les

    «personnels appartenant aux

    corps spécifiques du contrôle re-

    levant de l’administration chargée

    du Commerce», et les «agents con-

    cernés relevant des services de

    l’Administration fiscale», sont ha-

    bilités à constater cette infraction.

    L’article 146 de la nouvelle Loi

    de finances (LF 2021) reconduit

    toutes ces dispositions, et donne

    ainsi un nouveau délai (fin décem-

    bre de l’année en cours) pour la

    généralisation des TPE. Rappe-

    lons à ce sujet que le ministre de

    la Poste et des Télécommunica-

    tions, Brahim Boumzar, a affirmé,

    il y a quelques jours, sur les ondes

    de la Chaîne 1, que pour déve-

    lopper davantage le paiement

    électronique, «5.000 terminaux

    de paiements seront acquis dans

    les prochains jours» et qu’il se-

    ront distribués «à diverses insti-

    tutions et entreprises publiques

    et aux commerçants à travers les

    wilayas du pays». Il avait aussi

    annoncé l’installation de «plus de

    2.900 terminaux de paiement

    dans 48 wilayas», jugeant ce chif-

    fre «insuffisant».

    Pour le ministre, l’utilisation

    des TPE devrait aider à «élimi-

    ner la crise de liquidités et rédui-

    re la pression sur les bureaux de

    Poste», rappelant qu’Algérie Pos-

    te «a lancé courant 2020, une

    solution innovante de paiement

    via un QR Code sur téléphone

    mobile pour favoriser les transac-

    tions électroniques».

    che 3 janvier 2021, au siège de la

    Présidence de la République, une

    réunion de Conseil des ministres,

    consacrée à l’évaluation du bilan an-

    nuel 2020 des secteurs ministériels»,

    précise la même source.

  • 04 EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021

    L’Association France Algérie est heureuse deprésenter au peuple algérien ses meilleursvœux de paix, de prospérité et de liberté.

    Dans nos deux pays, nous avons rencontré

    l’an passé des épreuves difficiles. La pandémie

    mondiale nous a touchés, a endeuillé des fa-

    milles, paralysé les activités. Formons l’espoir

    qu’en 2021, les efforts aboutiront à vaincre ce

    virus, permettant à chacun de reprendre le cours

    normal de sa vie, ouvrant à nouveau les fron-

    tières, favorisant les échanges et réunissant les

    familles des deux rives.

    Les Français ont été admiratifs du mouvement

    populaire et démocratique qui en 2020 a sou-

    levé l’Algérie et marqué sa volonté de prendre

    en main ses destinées. Notre Association sou-

    haite que l’année nouvelle marque la réussite

    du renouveau tant espéré et encore attendu.

    La liberté d’opinion, de manifestation et d’ex-

    pression, la liberté de la presse sont partout l’ob-

    jet de conquêtes comme de reflux, et les Fran-

    çais, dans leur histoire récente, ne l’ignorent pas,

    car eux aussi défendent chaque jour pied à pied

    leurs libertés chèrement acquises. Ces droits ont

    une dimension universelle et leur respect s’im-

    pose partout. A la quasi-unanimité le Parle-

    ment européen a mis en garde contre la dé-

    térioration de la situation des droits de l’hom-

    me et des détentions arbitraires en Algérie.

    Raison supplémentaire pour que les amis

    français de l’Algérie, ceux qui ont milité pour

    l’Indépendance du peuple algérien, ceux qui

    leur ont succédé, espèrent ardemment que

    l’avenir de l’Algérie s’ouvre avec l’énergie du

    renouveau, la libération des détenus d’opi-

    nion, l’élection d’une nouvelle Assemblée,

    l’entrée de nouveaux talents, de nouvelles idées

    dans la vie publique.

    L’Algérie et le peuple algérien comptent de

    nombreux amis en France. Ils se refusent à toute

    ingérence mais répondent au devoir de solida-

    rité. Il y a tant de défis à surmonter ensemble :

    ceux d’une mondialisation sans règle, ceux du

    travail pour tous, ceux de la lutte contre la pau-

    vreté, ceux des investissements dans l’indus-

    trie ou l’agriculture, ceux de la formation…

    Ensemble nous pouvons aller loin. Que 2021

    soit l’année d’un nouvel élan pour les relations

    franco-algériennes !

    Vœuxpour l’Algérie !

    TR IBUNEPar Arnaud Montebourg

    Président de l’Association

    France Algérie

    R. N.

    Nouveau drame de l’émigration

    clandestine à l’ouest du pays, en

    ce début d’année. En effet sept

    corps de harraga ont été découverts, hier

    sur le littoral de Mostaganem, rejetés par

    les vagues, ont indiqué à l’APS, les servi-

    ces de la Sûreté de wilaya. Une embarca-

    tion détruite a été également découverte.

    Un appel est parvenu, hier matin aux

    policiers indiquant qu’une embarcation de

    pêche détruite et des corps sans vie ont

    été découverts sur la plage ‘Les trois frè-

    Quatre (04) terroristes ont été abattushier à Gouraya dans la wilaya de Ti-paza par un détachement de l’Armée na-

    tionale populaire (ANP), a annoncé le mi-

    nistère de la Défense nationale (MDN)

    dans un communiqué.

    «Dans le cadre de la lutte antiterroris-

    te et lors d’une opération de recherche

    et de ratissage menée près de la com-

    mune de Messelmoune, Daïra de

    Gouraya, à Tipaza en 1ère Région mili-

    taire, un détachement de l’Armée natio-

    nale populaire a abattu, aujourd’hui 2

    janvier 2021, quatre (04) terroristes et

    récupéré, un (01) pistolet mitrailleur de

    El-Houari Dilmi et APS

    Les intempéries enregistrées ces der-

    niers jours ont eu leur lot de désa

    gréments, particulièrement pour les

    usagers de la route. Ainsi, dans la wilaya

    de Blida, une douzaine de familles ont été

    bloquées dans leurs véhicules sur les hau-

    teurs de Chréa.

    Une opération pour les secourir a été

    lancée conjointement par les unités du

    Groupe de reconnaissance et d’interven-

    tion en milieu périlleux (GRIMP) de la

    direction locale de la protection civile,

    l’armée nationale populaire (ANP) et la

    direction des travaux publics (DTP). De

    même des embouteillages ont signalés au

    niveau du centre-ville de Chréa et de la

    route nationale N 37 qui relie cette loca-

    lité à la ville de Blida, ainsi que sur la

    route la reliant à la zone rurale de Tabint

    dans la commune de Bouinan.

    Dans la wilaya de Bouira, des dizaines

    d’automobilistes étaient bloqués vendredi

    par la neige à Tikjda ainsi que par d’inten-

    ses brumes qui couvraient le site et la route

    nationale n°33, a constaté l’APS.

    Un énorme embouteillage s’est formé en

    fin d’après midi avant que la route ne soit

    bloquée carrément par la neige. «La neige

    et l’intensité des brumes couvrant le site et

    la route ont bloqué la circulation» , a expli-

    qué à l’APS le chargé de la communica-

    tion de la protection civile, le sous-lieute-

    nant Abdat Youcef.

    Tamanrasset

    21 mortsdans un accident

    de la route

    Vingt et une (21) personnes ont trouvé la mort et10 autres ont été blessées dans le renversementd’un véhicule de marque «TOYOTA Station» 4x4,

    survenu jeudi à 16h20, dans la commune de Aïn

    M’guel à Tamanrasset, selon un nouveau bilan des

    services de la Protection civile.

    Un précédent bilan faisait état de 20 morts et

    11 blessés.

    Le bilan a été revu à la hausse suite au décès

    d’un blessé peu avant son transfert vers l’hôpital de

    Tamanrasset.

    Selon le chargé de communication de la pro-

    tection civile de la wilaya de Tamanrasset, le

    sous-lieutenant Abdelfettah Mouatsi, le bilan est

    désormais de 21 morts sur les 31 personnes qui

    étaient à bord du véhicule dont 30 de nationa-

    lités africaines, alors que le chauffeur de natio-

    nalité algérienne est décédé.

    Le wali de Tamanrasset, Mostafa Friche s’est ren-

    du à l’hôpital de Tamanrasset pour s’enquérir de la

    prise en charge des 10 blessés de l’accident.

    Il a assuré dans ce sens que tous les moyens né-

    cessaires et les équipes médicales ont été mobilisés

    pour leur prise en charge.

    Les corps des victimes ont quant à eux été trans-

    férés à la morgue de l’hôpital de Tamanrasset.

    La Gendarmerie Nationale a ouvert une enquête

    pour déterminer les causes de l’accident.

    A. Ouélaa

    Les éléments du service concerné de lasûreté de wilaya d’El Tarf, exploitantdes informations faisant état des prépara-

    tifs pour une traversée clandestine de la

    mer Méditerranée, ont lancé des investi-

    gations qui ont fini par déjouer les plans

    Nouveau drame à Mostaganem

    Sept corps de harraga rejetéspar la mer

    res’ de la localité de Kharouba de la ville

    de Mostaganem.

    Dépêchés sur les lieux, ils ont constaté

    que les sept cadavres, en état de décom-

    position, étaient coincés entre les rochers.

    Les policiers ont trouvé également sur les

    lieux une embarcation et autres matériels

    et fournitures utilisés dans les traversées

    clandestines dont notamment un moteur,

    des bidons d’essence et des gilets de sau-

    vetage, indique la même source.

    Après avoir avisé le procureur de la Ré-

    publique près le tribunal de Mostaganem,

    les unités de la Protection civile ont trans-

    féré les dépouilles des victimes, cinq fem-

    mes, un homme et un enfant de 5 ans, vers

    la morgue de l’établissent public hospita-

    lier ‘Ernesto Che Guevara’ du chef-lieu de

    wilaya. Selon le dernier rapport de l’agen-

    ce européenne de contrôle des frontières

    Frontex, le nombre de migrants en Médi-

    terranée occidentale a dépassé les 3.700

    durant les cinq premiers mois de 2020 et

    la moitié étaient des Algériens.

    Mais ce chiffre est largement sous-esti-

    mé, estime-t-on. Les tentatives d’émigra-

    tion clandestine ont repris ces derniers

    mois, malgré la pandémie de Covid-19.

    Tipaza

    Quatre terroristes abattus,deux militaires tués

    type Kalachnikov, un (01) fusil mitrailleur

    de type (RPK) et deux (02) fusils à

    pompe, suite à un accrochage avec

    un dangereux groupe terroriste», a

    précisé le MDN.

    Selon la même source, «lors de cette

    opération, toujours en cours, le Sergent

    Mebarki Saadeddine et le Caporal-chef

    Gaid Aichouche Abdelhak sont tombés en

    martyr au champ d’honneur».

    «En cette douloureuse circonstance,

    Monsieur le Général de Corps d’Armée

    Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-Major de

    l’Armée nationale populaire présente ses

    sincères condoléances et sa profonde com-

    passion aux familles et aux proches des

    défunts et à tous les personnels de l’Ar-

    mée Nationale Populaire, priant Allah Le

    Tout-Puissant de leur accorder sa sainte mi-

    séricorde et les accueillir en son vaste pa-

    radis», a-t-on ajouté.

    «Cette opération qui intervient à l’enta-

    me de la nouvelle année 2021 sera, avec

    la détermination et les sacrifices des

    vaillants soldats de l’Armée nationale po-

    pulaire, décisive pour venir à bout des ré-

    sidus du terrorisme, et confirme la résolu-

    tion de nos Forces armées à préserver la

    sécurité et la stabilité à travers tout le terri-

    toire national», a-t-on souligné.

    Intempéries

    Des routes fermées par la neigeUn dispositif de la protection civile a été

    déployé pour apporter assistance aux auto-

    mobilistes coincés sur le site à causes des

    chutes de neige. Vendredi matin, des dizai-

    nes d’automobilistes et visiteurs ont afflué

    sur la station climatique de Tikjda.

    «Le nombre de visiteurs a doublé notam-

    ment avec le nouvel an, où les familles et

    autres visiteurs veulent rompre avec la rou-

    tine et le stress nés de la crise sanitaire», a

    indiqué le chargé de la communication du

    Centre national de sport et de loisirde Tikjda

    (CNSLT), Mohamed Ameziane Belkacemi.

    A l’ouest du payas, Tiaret s’est réveillée,

    hier matin, avec un somptueux décor fait

    d’un très joli manteau blanc. En effet, dès

    vendredi après-midi, la poudreuse a com-

    mencé à tomber sur Tiaret et sa région. La

    neige a atteint jusqu’à 20 centimètres sur

    les hauteurs de la ville, au plus grand bon-

    heur des grands et surtout des petits. Sa-

    medi matin, nombreux ont été ceux qui ont

    quitté leurs lits douillets pour prendre des

    clichés et immortaliser un décor de carte

    postale, surtout sur les hauteurs de la ville

    de Sidi Khaled. Les gens de la terre ne sont

    pas en reste, accueillant cette aubaine avec

    un large sourire et un optimise quant à la

    réussite de la saison agricole.

    Une chute spectaculaire du mercure fri-

    sant dans la nuit de jeudi à vendredi les

    moins trois degrés Celsius a favorisé, selon

    un bulletin météo de la station de Aïn Bou-

    chekif, des chutes de neige jusqu’à vingt

    centimètres par endroit sur le col de Guer-

    toufa. Une visibilité faible et une chaussée

    enneigée a également provoqué des per-

    turbations sur les principaux axes routiers,

    surtout au niveau du col de Guertoufa,

    point culminant de toute la région avec près

    de 1100 mètres d’altitude. Le mauvais

    temps pourrait persister dans les prochai-

    nes quarante-huit heures avec des tempé-

    ratures négatives prévues, selon la station

    météorologique de Aïn Bouchekif.

    Dans la wilaya de Tissemsilt, les fortes

    chutes de neige enregistrée vendredi

    dans l’après-midi a rendu l’axe routier

    de la de RN 19 reliant la commune de

    Lazharia et les frontières de Chlef, diffi-

    cilement praticable.

    Dans la wilaya de M’sila, plusieurs rou-

    tes fermées à la circulation ont été rouver-

    tes et de nombreux véhicules bloqués par

    la neige ont été secourus lors d’une opéra-

    tion menée conjointement par les services

    de la protection civile avec différents sec-

    teurs et corps constitués.

    Cette opération, exécutée en collabora-

    tion avec les services des travaux publics,

    ceux de la commune de Maadid, les élé-

    ments de l’armée nationale populaire

    (ANP) et ceux de la gendarmerie nationa-

    le, a permis d’évacuer 59 hommes, 11 en-

    fants et 9 femmes bloqués à bord de 22

    véhicules, camions et motocycles dans la

    localité de Ouled Sidi Mansour. Aussi, 10

    hommes qui étaient à bord de cinq (5) vé-

    hicules dans la localité de Ouled Chouaib

    ont été également évacués.

    El Kala

    Une tentatived’émigration clandestine avortée

    concoctés par un natif d’El Kala. Ce der-

    nier, justement utilisait le réseau social Fa-

    cebook pour recruter les candidats intéres-

    sés par cette aventure périlleuse et aux con-

    séquences parfois dramatiques. Ce pas-

    seur, moyennant une importante somme

    d’argent, dont une partie lui avait été déjà

    versée, comptait déjà plusieurs candidats

    issus de plusieurs wilayas. Le groupe de-

    vait prendre la mer, à la faveur d’une mé-

    téo clémente, la veille du jour de l’an.

    Mais, les policiers sont parvenus à identi-

    fier ce passeur ainsi que le moment et l’en-

    droit où devait se réunir ces candidats pour

    prendre la mer. Le mis en cause sera pré-

    senté devant la Justice.

  • EVEN EMENT 05Le Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021

    Tournant les talons après pres-

    que un demi-siècle dans le

    club européen, le Royaume-

    Uni a entamé vendredi, en même

    temps que 2021, sa nouvelle vie

    d'après le Brexit, sans perturba-

    tions immédiates mais avec de

    nombreuses inconnues. Grand

    artisan du Brexit, le Premier mi-

    nistre Boris Johnson a promis

    dans le Daily Telegraph "une

    année de changement et d'es-

    poir", quatre ans et demi après

    le référendum qui a déchiré le

    Royaume-Uni, vantant l'accord

    de libre-échange qu'il a conclu

    juste avant Noël avec Bruxelles.

    Officiel depuis fin janvier 2020

    mais prenant corps jeudi soir avec

    l'abandon des règles européennes

    Le Royaume-Uni entame en douceur sa nouvelle vie hors de l'UE

    à l'issue des onze mois de la pério-

    de de transition, le Brexit offrira des

    "opportunités pour transformer" le

    pays, selon lui. Dans les transports,

    quelques jours au moins seront né-

    cessaires pour faire un premier état

    des lieux des conséquences de la

    sortie du marché unique et de

    l'union douanière, car entre jour

    férié et pandémie, ce vendredi, le

    calme règnait. "Ce n'est pas plus

    compliqué qu'avant le Brexit", cons-

    tate à la gare londonienne de Saint-

    Pancras Clémence, entourée de ses

    enfants, à sa descente dans l'après-

    midi du premier Eurostar du jour

    en provenance de Paris. Même flui-

    dité constatée par Mathilde Alle-

    mand, puéricultrice de 35 ans ins-

    tallée depuis sept ans à Londres.

    Mais "ce qui a changé, c'est de sa-

    voir ce qu'on doit faire". "Avant le

    départ, j'ai mis une heure à tout

    vérifier" entre Brexit et pandémie de

    Covid-19, dit-elle, après avoir pris

    soin de pouvoir présenter l'indis-

    pensable test négatif à son retour à

    Londres pour échapper à dix jours

    de quarantaine.

    TOUT EST «NORMAL»

    Vendredi, le trafic autour du port

    anglais de Douvres s'est fait sans

    vagues, sans les encombrements

    tant redoutés avec l'entrée en vi-

    gueur de nouvelles formalités des

    deux côtés de la Manche. Près de

    200 camions ont aussi emprunté le

    tunnel sous la Manche dans la nuit,

    "sans aucun problème" malgré le

    rétablissement de formalités doua-

    nières, selon son exploitant Getlink.

    Le routier roumain Alexandru

    Mareci, 29 ans, a fait le chemin in-

    verse, arrivant à Douvres à l'aube

    avec son camion chargé de 23 ton-

    nes de tomates marocaines. "Tout

    était normal", explique-t-il à l'AFP.

    "Bien sûr, combien de personnes

    connaissez-vous qui travaillent pour

    le Nouvel an? Nous ignorons com-

    ment (le Brexit) se passera à l'ave-

    nir", relève-t-il, ignorant toutefois les

    nouvelles formalités introduites par

    les autorités britanniques pour le

    transit dans le sud de l'Angleterre.

    Si l'accord commercial conclu in

    extremis avec Bruxelles ne prévoit

    ni quotas ni droits de douane et

    évite un "no deal" dévastateur, le

    bouleversement est réel. La libre

    circulation des biens et des person-

    nes pour passer sans entrave la

    frontière a cessé - sauf entre l'Espa-

    gne et l'enclave britannique de Gi-

    braltar, ainsi qu'entre l'Irlande du

    Nord et la République d'Irlande.

    «PAGAILLE»

    Malgré ces nouvelles contraintes

    avec le principal marché du Royau-

    me-Uni, le conservateur Boris Jo-

    hnson a fait miroiter à ses compa-

    triotes une nouvelle ère pleine de

    promesses et une place renforcée

    dans le monde pour son pays, com-

    me champion du libre-échange.

    Avec la présidence du G7 et l'orga-

    nisation de la grande conférence sur

    le climat COP26 cette année, 2021

    sera "une année très importante"

    pour le rayonnement du Royaume-

    Uni, a-t-il assuré sur Twitter. Lon-

    dres a déjà signé des accords com-

    merciaux avec une soixantaine de

    pays, dont le Japon, mais le com-

    promis tant convoité avec les Etats-

    Unis pourrait buter sur le départ de

    Donald Trump, Brexiter convaincu

    Les membres de l'Organisation des pays

    exportateurs de pétrole (Opep) et leurs

    partenaires via l'accord Opep+ se retrouvent

    par visioconférence lundi pour décider du vo-

    lume de brut à remettre sur le marché en

    février. Cette réunion ministérielle s'inscrit

    dans le cadre d'une politique "attentive aux

    conditions de marché" de l'alliance, alors

    que la reprise de la demande d'or noir en

    2021 reste incertaine. A l'issue du dernier

    sommet, qui s'est tenu entre le 30 novem-

    bre et le 3 décembre, l'Opep+ s'était enga-

    gée à ajouter 500.000 barils quotidiens en

    janvier, au lieu des deux millions initialement

    prévus. C'est aussi à cette occasion que les

    treize membres du cartel, emmenés par l'Ara-

    bie saoudite, et leurs dix alliés, conduits par

    la Russie, avaient convenu de se retrouver à

    chaque début de mois afin de statuer sur l'ajus-

    tement, ou non, du volume de production,

    pour le mois suivant.

    Ce suivi au cordeau illustre la volonté du

    cartel de garder une forte influence sur le

    marché mais aussi la gravité de la situa-

    tion dans laquelle sont plongés les produc-

    teurs de brut qui se satisfaisaient avant la

    crise sanitaire de deux sommets par an au

    siège de l'organisation à Vienne, en Autri-

    che. Cette stratégie s'est avérée payante

    pour les analystes de JBC Energy qui

    constatent "la capacité de l'Opep+ à gérer le

    marché, installant les fondations de la repri-

    se du Brent malgré l'incertitude qui continue

    de peser sur la demande".

    Les deux contrats de référence, le Brent de

    la Mer du nord européen et le WTI améri-

    cain, évoluaient en fin de semaine aux alen-

    Pétrole

    Début d'année studieux pour l'Opep+tours de 50 dollars le baril, un niveau moins

    élevé qu'au début de 2020 mais très supé-

    rieur aux tréfonds touchés en avril dernier. -

    Deux poids lourds - Le résultat des négocia-

    tions des vingt-trois membres de l'Opep+,

    dont trois sont pour le moment exemptés de

    quotas, est assez dépendant du bon vouloir

    des deux poids lourds de l'alliance, la Russie

    et l'Arabie saoudite, respectivement deuxiè-

    me et troisième producteurs mondiaux der-

    rière les Etats-Unis. En mars dernier, c'est la

    mésentente entre Ryad et Moscou, débou-

    chant sur une courte mais intense guerre des

    prix, qui avait fait trébucher une première fois

    les cours du brut avant que l'arrivée à satu-

    ration des capacités de stockage ne les pré-

    cipite encore davantage, jusqu'en terrain né-

    gatif pour le WTI.

    Le climat est aujourd'hui plus apaisé, et les

    ministres saoudien et russe de l'Energie ont

    affiché mi-décembre leur unité lors d'une réu-

    nion bipartite. "La charte de coopération de

    l'Opep+ nous a rassemblés et a apporté de

    bons résultats (...) C'est pour cette raison

    qu'elle doit continuer", avait alors déclaré le

    ministre de l'Energie saoudien Abdelaziz ben

    Salmane. Son homologue russe Alexandre

    Novak, chargé du secteur énergétique, avait

    lui aussi insisté sur l'importance de "travailler

    ensemble afin d'aboutir à un équilibre de la

    situation sur le marché".

    DEMANDE FRAGILE

    Difficile toutefois de prédire comment va évo-

    luer la demande pétrolière, déprimée par la

    pandémie de Covid-19. Dans son dernier

    rapport mensuel, le cartel prévoit un rebond

    moindre qu'espéré et note "les incertitudes

    élevées, essentiellement en ce qui concerne

    le développement de la pandémie de Covid-

    19 et le déploiement des vaccins". Il s'interro-

    ge aussi sur "les effets structurels du Covid-

    19 sur les comportements des consomma-

    teurs, en particulier dans le secteur des trans-

    ports". D'autres voix se veulent plus optimis-

    tes: l'analyste de Price Futures Group, Phil

    Flynn, estime pour sa part que la demande

    va se redresser avant la production cette an-

    née, notamment aux Etats-Unis. Néanmoins,

    l'offre proposée en dehors du cadre de l'ac-

    cord de l'Opep+ reste importante: celle des

    Etats-Unis est toujours de 11 millions de ba-

    rils par jour et la Libye, membre du cartel

    mais exemptée, a plus que doublé la sienne

    en novembre à la suite du cessez-le-feu si-

    gné dans le pays, selon le cartel.

    contrairement à son successeur à la

    Maison Blanche, Joe Biden. Dans

    l'immédiat, c'est un pays gravement

    endeuillé par la pandémie - plus de

    73.500 morts, l'un des pires bilans

    en Europe - et frappé par sa pire

    crise économique en trois siècles

    qui a quitté l'orbite européenne.

    Boris Johnson doit aussi tourner la

    page d'une saga orageuse qui lui a

    permis de conquérir le pouvoir,

    mais a déchiré les Britanniques.

    L'unité du Royaume est fissurée, en

    particulier du côté de l'Ecosse qui

    a voté à une large majorité pour

    rester dans l'UE et clame de plus

    en plus fort son désir d'indépen-

    dance et d'Europe. La reprise de

    l'activité à plein régime la semaine

    prochaine laisse augurer des pertur-

    bations autour des ports en raison

    des nouvelles formalités qui ris-

    quent de ralentir la circulation et

    allonger les files de camions.

    Ainsi, le port de Holyhead, impor-

    tant terminal au Pays de Galles,

    proche de l'Irlande, pourrait connaî-

    tre "des retards au cours des pro-

    chaines semaines", a prévenu sur

    Twitter le centre d'information rou-

    tière gallois. Six chargements y ont

    été refusés vendredi car ils n'étaient

    pas en règle. "Nous allons désor-

    mais voir les 80 milliards d'euros

    d'échanges commerciaux à travers

    la mer d'Irlande entre le Royaume-

    Uni et l'Irlande perturbés par beau-

    coup plus de contrôles et de décla-

    rations, de la bureaucratie et de la

    paperasserie, et des coûts et re-

    tards", a regretté le chef de la di-

    plomatie irlandaise, Simon Cove-

    ney, sur la BBC. En Irlande, une

    association de transporteurs a dit

    craindre des semaines de "pagaille"

    dans les ports. Contrairement à

    l'UE, le gouvernement britannique

    a décidé de mettre en oeuvre gra-

    duellement les contrôles douaniers.

    Ils ne concerneront toutes les mar-

    chandises qu'à partir de juillet.

  • COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 202106

    ANEP N° 2031008889 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

    ANEP N° 2030001678 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

    ANEP N° 2030001677 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

    ANEP N° 2031008860 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

  • COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021 07

    ANEP N° 2031008881 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

    ANEP N° 2031008869 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

    ANEP N° 2031100735 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021ANEP N° 2031008892 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

    Coupures d’électricitéLa direction de distribution Tlemcen va entreprendre des travaux programmés. Par conséquent,la fourniture de l’énergie électrique sera perturbée conformément au programme ci-dessous :

    04 janvier 2021 de 08 h 00 à 16 h 00DISTRICT TLEMCEN : Cité 250 logts sociaux côté nouvelle mosquée à Hai YaghmoracenBenziane (ex-Oudjelida) - Terrain Djaafri à Ouzidane - Ferme Hamamouche et Aïn Bendou àSaf Saf - Commune Amieur et ses villages : Kerazba, Ouled Aala et Ouled Bengallal (travauxd’entretien).DISTRICT GHAZAOUET : Village Keraker commune Ghazaouet - Villages Dar Benfares etKhendak El Foul - Commune Nedroma - Commune Msirda Fouaga et ses environs (travauxprogramme propre et d’entretien).DISTRICT MAGHNIA : Villages Ouled Bendamou côté nord et côté stade, Legerf et OuledBoutaga commune Maghnia – Centre-ville Sabra côté Algérie Poste (travaux et d’entretien).DISTRICT REMCHI : Cité 20 logts LSP à Fehoul (travaux de raccordement logt sociaux).DISTRICT O/MIMOUNE : Village Rkham commune Bensekrane - Village Taghzout communeAïn Tallout (travaux d’entretien)

    05 janvier 2021 de 08 h 00 à 16 h 00DISTRICT TLEMCEN : Mansourah côté institut ITMA - Village Bousmih et Aïn Gocia - CitéSoitex à Aïn Defla - Village Sidi Aissa et Ferme Zatla Ismail (travaux d’entretien).DISTRICT GHAZAOUET : Village Aïn Djenane commune Dar Yaghmoracen - Hai AmirAbdelkader côté protection civile à Nedroma - Villages Ouled Bouyacour et Dar Djedida com-mune Msrida Fouaga (travaux programme propre et d’entretien).DISTRICT MAGHNIA : Village Zriga commune Maghnia - Village Tafena commune Bouhlou -Village Nekhla commune Beni Boussaid (travaux programme propre d’entretien).DISTRICT REMCHI : Cité 100 logts sociaux à Bordj Arima (travaux de raccordement logts so-ciaux).DISTRICT O/MIMOUNE : Ferme Kenzi commune Sidi Abdelli (travaux d’entretien).

    06 janvier 2021 de 08 h 00 à 16 h 00DISTRICT TLEMCEN : Village Dar Benheddi et Tizghent commune Beni Mester – Villages :Ghenaina - Gholi Hames - Azaiza - Zediga - Chelaida et Oum Laalou commune Amieur (travauxd’entretien).DISTRICT GHAZAOUET : Villages : Sttor - Hashase - Ouled Daoud et Ouled Kassarinecommune Nedroma - Village Beidar commune Msirda Fouaga (travaux zones d’ombre etd’entretien).DISTRICT MAGHNIA : Centre-ville Sabra côté Algérie Poste et Hai Sonatrach – Villages : OuledBensebaa - Mohammed Salah et Boussfer commune Beni Boussaid (travaux d’entretien).DISTRICT REMCHI : Hai Itifak à Remchi (travaux d’entretien).DISTRICT O/MIMOUNE : Hai Nahda et Hai Sidi Abderrahmane à Ouled Mimoune (travauxd’entretien).La direction de distribution Tlemcen s’excuse auprès de ses clients pour les désagré-ments causés.Pour toute information supplémentaire veuillez contacter nos services sur le numérosuivant : 3303

    Directeur de Distribution

    ANEP N° 2031008880 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

    REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE MASCARA

    DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS

    2ème AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT AVEC EXIGENCEDE CAPACITES MINIMALES N° 31/2020

    Un 2ème avis d’appel d’offres national ouvert avec exigence de capacités minimales est lancé pour la : Réalisation d’une salle OMS,un terrain de football, une piscine semi-olympique et un théâtre de verdure à MascaraLot N° 04 : Théâtre de verdureLes entreprises ayant le certificat de qualification et classification catégorie cinq (05) ou plus en bâtiment activité principale ayantréalisé 01 projet ou plus de catégorie C justifié par les attestations de bonne exécution signées par les maîtres d’ouvrage publicspour le Lot N° 04Les entreprises peuvent soumissionner et retirer les cahiers des charges auprès de la Direction des équipements publics de lawilaya de Mascara, bureau des marchés.

    Les offres accompagnées obligatoirement des pièces et documents en cours de validité exigés par la règlementation en vigueur à savoir :

    1ère enveloppe contiendra l’offre de candidatures composée de :Déclaration de probitéUne déclaration de candidatureUne copie de la carte d’immatriculation fiscaleLe statut de l’entrepriseLes documents relatifs aux pouvoirs habilitant les personnes à engager l’entrepriseTout document permettant d’évaluer les capacités des candidats des soumissionnaires ou le cas échéant des sous-traitantsUne copie du certificat de qualification et de classificationLes entreprises qui ont soumissionné doivent produire les bilans des chiffres d’affaires des trois dernières années d’exerciceLes mises à jour vis-à-vis de la CNAS, de la CASNOS, de la CACOBATH en cours de validitéLettre des moyens matériels à mobiliser sur le projetLes références professionnelles de l’entrepriseRelevé d’identité bancaire (RIB)L’extrait du casier judiciaire du soumissionnaire en cours de validitéUne copie de l’inscription au centre national du registre de commerceAttestation de solvabilité bancaireUn extrait de rôles en cours de validitéLe dépôt des comptes sociaux EURL, SARL et SNC des entreprises soumissionnairesLes documents à fournir doivent être validés

    2ème enveloppe contiendra l’offre technique composée de :La déclaration à souscrireLe mémoire technique justificatif dûment rempli et paraphé (pièce annexée au cahier des charges)Le cahier des charges portant à la dernière page la mention manuscrite « lu et accepté », dûment rempli et paraphéLe planning et le délai de réalisation (tableau ci-joint)

    3ème enveloppe contiendra l’offre financière composée de :La lettre de soumissionLe bordereau des prix dûment paraphé et signéLe devis quantitatif est estimatif

    Devront parvenir dans les quinze (15) jours qui suivent la première parution du présent avis sur les quotidiens nationaux sous quatreenveloppes (l’enveloppe extérieure qui contiendra trois (03) enveloppes séparées : 1ère enveloppe comportant l’offre financière, la 2ème

    comportant l’offre technique et la 3ème comportant l’offre de candidature) cachetées et anonymes portant la mention suivante :Avis d’appel d’offres national ouvert avec exigence de capacités minimales

    - A ne pas ouvrir -

    Projet : Réalisation d’une salle OMS, un terrain de football, une piscine semi-olympique et un théâtre de verdure à Mascara

    Lot N° 04 : Théâtre de verdure

    Adressées à : Monsieur le directeur des équipements publicsde la wilaya de Mascara, Cité administrative - Mascara

    Les soumissionnaires resteront engagés par les offres pendant une durée égale à la durée de préparation de l’offre augmentéede 3 mois, les offres incomplètes seront déclarées irrecevables.

    L’heure limite de dépôt des offres est fixée à (12h00) du dernier jour correspondant à la date de dépôt des offres.Les soumissionnaires sont invités à assister à la séance d’ouverture des plis prévue à l’expiration du délai de dépôt des offres

    à 14h00 au siège de la direction des équipements publics Mascara.LE DIRECTEUR

    ANEP N° 2031008879 Le Quotidien d’Oran 03/01/2021

  • DÉBAT08Le Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021

    Par Mourad Benachenhou

    Ainsi, à lire les récits, qui reconstruisent, non sans peine de la part de leurs auteurs, le pas-

    sé, connait-on dans les moindresdétails ou presque, ce qui s’est pas-sé sur le territoire algérien entre le25 Juin 1830 et le 5 Juillet 1962. Au cours de cette période l’Algé-rie, comme tout autre espace géo-graphique habité par un peuple, avécu des évènements dont on peutdire qu’ils étaient distinctifs de sonstatut de colonie.

    PENDANT CENT TRENTEDEUX ANS, L’ALGÉRIEAVAIT DISPARUDE L’HISTOIREDU MONDEEn eux-mêmes, ces évènementss’intégraient non dans une his-toire autonome, mais dans l’his-

    toire de la Métropole coloniale. Quel-les qu’aient été les spécificités des«trois départements français», tout cequi s’y passait n’était ni le fruit, ni dedécisions arrêtées localement par desautorités omnipotentes, ni la ré-flexion d’orientations idéologiquespropres aux habitants originaux deces départements. L’histoire de l’Algérie, dans toutesses péripéties, faisait partie intégran-te de l’histoire de la France, avec tousses remous, ses hauts et ses bas, sesvictoires comme ses défaites, ses re-lations internationales, comme sesguerres. Dans cette histoire, la placede la population autochtone ressor-tissait du fait divers, et ne se mani-festait que lorsque cette populationtentait de se débarrasser du jougcolonial. Sinon, et la presse colonia-le locale en était le reflet, l’indigèneétait absent du paysage médiatiqueet n’apparaissait pratiquement quedans les statistiques de décès ou lesrèglements de compte lors des soukshebdomadaires. Même le qualificatif d’Algérienne etd’Algérien était exclusivement réser-vé à la population des «émigrés illé-gaux» qui s’étaient installés en Algé-rie au cours de cette période. Toutesles décisions importantes touchantà la vie de la «population indigène»,qui n’avait même pas le droit à unqualificatif la liant au lieu géographi-que où elle était installée depuis desmillénaires, étaient prises unilatéra-lement par les autorités de la «Mé-tropole», même si certaines d’entreelles recevaient le sceau du procon-sul représentant le pouvoir colonial. L’Algérie avait donc disparu de l’his-toire du monde en tant qu’entité ter-ritoriale ayant une population origi-nale déterminée et construite dans sonunité comme dans ses spécificités pardes siècles d’histoire autonome.

    UNE GUERREPOUR LE RETOURDU PEUPLE ALGÉRIENA UNE HISTOIREAUTONOMELe peuple algérien s’est battuavec courage et héroïsme con-tre un occupant autrement plus

    puissant et plus riche que lui, pourobtenir son indépendance et son re-tour dans la carte du monde commeNation et comme Etat ayant le droità une histoire autonome. Le contrôle de son histoire est re-venu avec son indépendance, sanslaquelle il aurait continué à être unedes composantes de l’histoire de l’ex-occupant colonial. Sans indépendance, il n’y auraitcertainement pas eu une histoire del’Algérie, mais une histoire de laFrance, dans laquelle l’Algérie n’étaitqu’un territoire, certes détaché géo-

    La guerre d’Algérie,une guerre de cent trente deux ans

    graphiquement de l’Hexagone, maisnéanmoins intégré totalement dansl’histoire de ce pays , avec ses spéci-ficités, certes, mais au même titre quel’Ile de France, ou la Savoie, ou laBretagne, etc. La capitale de l’Algérie était Pa-ris, et les décisions prises à Parisdéterminaient l’histoire de l’Algé-rie, quelles que fussent les tribu-lations à travers lesquelles le peu-ple algérien passait. Tous les évènements, sous toutesleurs formes, depuis la tentative or-ganisée de l’Emir Abdelkader de re-construire l’Etat algérien sous uneforme en rupture avec l’état deylicaldétruit par l’invasion française, enpassant par les actes de résistance detelle ou telle partie du pays, sanscompter la confiscation des terres parles autorités coloniales, la politiquede déracinement culturel délibéréeconduite par ces autorités, etc., etc.bref tout ce qui caractérisait l’entre-prise coloniale n’avaient de sens quedu fait qu’ils constituaient la tramede l’entreprise coloniale. L’objectif poursuivi par les autori-tés coloniales était double: inscriredéfinitivement l’occupation colo-niale dans le territoire algériencomme une entreprise légitime etlégale, délégitimer toute tentati-ve de la population locale de ré-clamer son droit à la différence et àune existence indépendante. Le peuple algérien ne pouvaitcontinuer à exister que comme peu-ple soumis aux diktats du systèmed’oppression coloniale qui lui avaitété imposé par la force des armes.Même l’élite algérienne ne pouvaitémerger et exister que comme auxi-liaire à la politique de domination etd’aliénation coloniale, et non com-me une émanation spontanée dupeuple algérien, élevée au plus hautniveau de la hiérarchie sociale du faitdes valeurs culturelles et moralesqu’elle pouvait exprimer.

    L’EMBARGO SURL’HISTOIREDE L’ALGÉRIE IMPOSÉPAR LES DIRIGEANTSALGÉRIENS!Le retour de l’Algérie commeentité autonome ayant la pos-session totale de son histoire,

    après cent trente deux ans dans l’om-bre de l’histoire du colonisateur, n’apas été saisi dans toute son impor-tance par les autorités nationales al-gériennes, d’autant plus que les pre-miers jours de l’indépendance re-trouvée ne sont pas déroulés dansl’harmonie qu’on aurait pu espéreraprès la longue nuit coloniale. Ceuxqui se sont emparés du pouvoir surla base de motivations qui n’avaientrien à voir avec les intérêts de la Nationont vite pris possession de l’histoire del’Algérie qu’ils ont traitée comme leur pro-priété personnelle, et qu’ils ont manipu-lée au gré de leurs objectifs politiquesà court et à long terme. Un embar-go total a frappé non seulement lesévènements, mais également les ins-titutions et les hommes et femmesqui ont animé la lutte de libérationnationale, dans sa phase finale. S’en-veloppant dans la déclaration duPremier Novembre, transformée enréférentiel abstrait, sans relation avecla pratique politique du moment, lesmaîtres de l’Algérie ont simplementinterdit aux Algériennes et Algériensde reprendre possession de leur his-toire et de la reconstituer en impri-

    mant sur la lecture coloniale des évè-nements entre 1830 et 1962 leurpropre lecture. Cet embargo a conduit à une cer-taine ambigüité dans les relationsofficielles entre l’Algérie et sonancien colonisateur, Etat assis,ayant sa propre image à défendrecontre un passé colonial loin de re-fléter sa prétention d’être «la patriedes droits de l’homme». Pour pouvoir raconter l’histoirecontemporaine de leur pays, les Al-gériennes et Algériens qui en avaientla vocation et les capacités intellec-tuelles ont été obligés de s’exiler.Ainsi paradoxalement, le systèmepolitique algérien qui a été instauréunilatéralement après une indépen-dance chèrement payée a simple-ment décidé de supprimer le droit dupeuple algérien à une histoire tota-lement assumée marquant le retourde l’Algérie comme sujet d’histoireautonome. Ceci a laissé la voie tota-lement ouverte au révisionnisme his-torique dans l’ancienne puissancecoloniale, qui en a profité pour selaver plus blanc que blanc de sonpassé historique, et continuer à glo-rifier ceux de ses citoyens qui ont prispart à cette entreprise de guerre to-tale contre le peuple algérien.

    UNE HISTOIREDE LA PÉRIODECOLONIALE REPRISESUR L’IMITATIONDU MODÈLEDES HISTORIENSCOLONIAUXL’Algérie a pris un retard immen-se dans le contrôle de son his-toire, que ce soit l’histoire de la

    lutte de libération nationale, ou la

    qualification de l’occupation colonia-le, qualification qui reste prisonniè-re des écrits des citoyens de l’ex-puis-sance occupante, pour les uns sym-pathiques au sort peu généreux ré-servé alors au peuple algérien, pourles autres approbateurs de l’entrepri-se coloniale. Ce qui caractérise ces écrits, quelsque soient leur contenu et la posi-tion de leurs auteurs vis-à-vis de cetteentreprise, c’est qu’ils se moulenttotalement autour du fil conducteurdu cette entreprise, c’est-à-dire sonancrage de légitimité et de légalité. Certes, on trouve des auteurs quidénoncent la violence coloniale lorsdes tentatives de révoltes, qui met-tent à nu le cynisme des autoritéscoloniales drapant leur politique dedomination du peuple algérien dansde nobles principes en totale oppo-sition avec la pratique du terrain. Mais le tout est présenté plus sousle signe de la moralité blessée parde telles pratiques que comme lesrévélateurs d’une ligne de con-duite ressortissant de la nature del’action coloniale. On veut bien prouver que cespratiques sont contraires aux va-leurs universelles qui sont censéesêtre la marque de la civilisation fran-çaise, et on considère cette pratiquecomme une déviation qui, globale-ment, reflète une situation localen’ayant que peu de choses à voiravec l’objectif «humaniste» du sys-tème colonial. Celui-ci resterait, som-me toute, acceptable, malgré sesdérives, parce que, globalement, etmême si on ne va pas jusqu’à le dire,«il a amené la sécurité et la prospéri-té à un pays soumis à la barbarie». Bref, il y aurait des «historiens gen-

    tils» et des «historiens méchants»parmi ceux de l’ancienne puissancecoloniale qui se sont penchés avecérudition sur l’histoire des cent tren-te deux ans de domination colonia-le française.

    UNE PERSPECTIVESPÉCIFIQUEMENTALGÉRIENNE DEL’HISTOIRE COLONIALEEST-ELLE POSSIBLE?Y-a-t-il une possible perspectivehistorique spécifiquement algé-rienne ? Il ne s’agit nullement de

    récuser les historiennes et historiensfrançais, qui ont tous les droits des’intéresser à l’histoire de la présen-ce coloniale française, et d’exprimer,à travers leurs écrits, fondés sur desrecherches d’une grande profondeur,documentés avec l’honnêteté intel-lectuelle indispensable pour la vali-dité et la crédibilité de leurs explora-tions, d’autant que leurs recherchesviennent non seulement combler desaspects ignorés de cette colonisation,mais également se substituer à la fai-ble densité des écrits d’historienneset historiens algériens. D’ailleurs beaucoup de ceux-ciconsacrent plus de temps à tenter dedécrypter les avatars de l’élite politi-que algérienne et des institutionspolitiques qui ont géré la lutte pourl’indépendance qu’à donner unéclairage originalement algérienà la période coloniale, si ce n’estpour reprendre la perspectivemême qui est rejetée ici et dont leslimitations apparaissent avec clartédans le contexte actuel, où une com-mission mémorielle inter-état a étémise en place.

    Suite en page 9

    Il y a une certaine tendance à anecdotiser l’histoire et à la réduire au récit d’évènementsqui ont eu lieu entre des dates déterminées fixées sur la base

    du calendrier grégorien, qui fait actuellement office de norme internationalede découpage du temps.

  • DÉBAT 09Le Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021

    La guerre d’Algérie,une guerre de cent trente deux ans

    Suite de la page 8

    Il est important que soit présentésous un nouvel éclairage, plusproche de la réalité coloniale, cha-

    cun des éléments constituant le sys-tème colonial, depuis la répressiondes révoltes populaires et la justiced’exception l’accompagnant, en pas-sant par le régime foncier, sansoublier l’administration du cultemusulman, l’ense ignement , lemode de recrutement des fonc-tionnaires coloniaux, la placelaissée tant à l’arabe qu’aux 35langues amazighes, comme lapolitique de division ethnique. Chacune de ces questions, traitéede manière isolée, permet, certes,d’apprendre beaucoup de choses surle système colonial, mais donne l’im-pression d’être une série d’improvi-sations destinées à renforcer les fon-dements de ce système pour en as-surer la pérennité. Nombre d’histo-riens laissent entendre que les auto-rités coloniales ont construit l’Algé-rie coloniale par une série de mesu-res prises sous l’inspiration du mo-ment, sans plan préconçu, et prati-quement au hasard des individuali-tés qui dominaient la vie politiqueen France ou en Algérie. C’est uneperspective qui, parfois même sousle couvert de critique du systèmecolonial par des historiens de bonnevolonté et sympathiques aux mal-heurs du peuple algérien, aboutit àinnocenter ce système dont les ani-mateurs n’auraient fait que répondreaux circonstances, sans autres objec-tifs que de trouver des solutions auxproblèmes de la colonisation, et sansmême être conscients des effets né-gatifs que ces solutions avaient surla société musulmane. Bref, suivant ces narrations, la co-lonisation n’aurait pas eu pour mo-tivation première de marginaliser demanière méthodique cette popula-tion majoritaire, mais seulement derationaliser l’exploitation des ressour-ces naturelles et humaines du pays,sans vraiment que ses concepteursaient pensé que cette rationalisationréduisait à la misère, à l’ignoranceet à la déchéance de la population.

    LE COLONIALISME:UNE GUERREMULTIFORMEET GLOBALE VISANTA FAIRE DISPARAÎTRELE PEUPLE ALGÉRIENLe colonialisme n’aurait doncpas été méchant ou exploiteurpar calcul. On a même tenté de

    prouver qu’en fait, la colonisation del’Algérie aurait été un investissementperdant. Si tout tournait autour dela rentabilité de l’occupation de l’Al-gérie, pourquoi alors les autoritésfrançaises se sont-elles acharnées àgarder l’Algérie en y mobilisant 1,4million de soldats, ajoutant plus àleurs pertes financières? Ainsi, selon les historiens du «ter-roir», la guerre d’Algérie, ou plutôtles «opérations de maintien de l’or-dre, aurait été provoquée par «despartisans de la violence», le PremierNovembre 1954, qui auraient mis finunilatéralement à plus d’un siècle depaix et de progrès amené par l’oc-cupation coloniale «bénévole», «vo-lontaire « et «civilisatrice».Les nostalgiques du système colonialveulent faire croire qu’en fait toute«l’affaire algérienne» pourrait se ré-duire à un simple cas de «CBVR»(coups et blessures volontaires et ré-ciproques) provoqué, sans raisons,par des «terroristes» qui s’en seraientpris, par «simple méchanceté» et sans

    provocations, à un système grâceauquel l’Algérie aurait connu une èrede paix et de sécurité sans précédentdans son histoire. Mais, hélas! et les politiques et lesfaits qui caractérisent le système co-lonial en font un état de guerre per-manent et multiforme contre les po-pulations du pays occupé. Le système colonial est un totali-tarisme, qui n’épargne rien de la so-ciété qu’il a placée sous son joug. Iln’y a aucun aspect de la vie de «l’in-digène» qui soit laissé intact et intou-ché par l’agression coloniale. Cela vade la langue, en passant par la cul-ture, sans compter l’accès à l’éduca-tion, le droit à la propriété, l’exerci-ce de la justice, la liberté de circuler,de s’exprimer, de vivre une vie di-gne d’être vécue, l’image même quese fait le colonisé de son individuali-té et de son droit à exister, etc., etc. Cette guerre est non seulement to-tale, mais elle est également perma-nente, menée sans pitié, sous diffé-rentes formes, des plus violentes auxplus sournoises, contre la populationoccupée, et pendant toute la pério-de de l’occupation. La guerre con-tre le peuple algérien a commen-cé le 25 Juin 1830, au débarque-ment des troupes d’occupation,et s’est achevée le 5 Juillet 1962. Le Premier Novembre 1954 n’apas provoqué cette guerre, il a seu-lement marqué une volonté popu-laire d’en finir une fois pour toutesavec l’état de guerre imposé unila-téralement par le système colonial aupeuple algérien. C’était un sursaut désespéré d’unpeuple condamné à mourir qui fina-lement a préféré jeter un défi àl’agresseur colonial en le forçant àdévoiler sa «solution finale». Du dé-but à la fin du système colonial,l’agressé a été le peuple algérien, quise battait sur son territoire contre unsystème qui lui faisait une guerresans merci et sans relâche.

    LA «BATAILLE D’ALGER»,RÉPLIQUE DE LA«BATAILLEDE MARSEILLE»La «Grande Rafle d’Alger», con-nue sous l’euphémisme de «Ba-taille d’Alger», pour innocenter

    les crimes commis par les quelquequarante mille hommes armés mo-bilisés par les autorités colonialespendant neuf mois en 1957, sous lecommandement du Gauleiter fran-çais, le Général Massu, constituel’apogée de la brutalité et de la bar-barie coloniale sans pitié, et enmême temps un résumé condensé dela guerre menée contre le peuple al-gérien pendant cent trente deux ans.Cette «bataille» n’avait rien d’un ac-cident de parcours ou d’une réactionviolente à des «actes de violences»perpétrés par des Algériennes et Al-gériens. Cette «Rafle» est un paral-lèle étrange à la rafle de Marseillemontée par les autorités nazies, sousla conduite de Karl Olberg, contre lesvieux quartiers entre le 22 et le 24Janvier 1943, et justifiée ainsi par lesautorités françaises complices desnazis: « Pour des raisons d’ordremilitaire et afin de garantir la sécuri-té de la population, les autorités mi-litaires allemandes ont notifié à l’ad-ministration française l’ordre de pro-céder immédiatement à l’évacuationdu quartier Nord du Vieux-Port. Pourdes motifs de sécurité intérieure, l’ad-ministration française avait, de soncôté, décidé d’effectuer une vasteopération de police afin de débar-rasser Marseille de certains élémentsdont l’activité faisait peser de grandsrisques sur la population. L’adminis-tration française s’est efforcée d’évi-ter que puissent être confondues cesdeux opérations. De très importan-tes forces de police ont procédé dansla ville à de multiples perquisitions. Des quartiers entiers ont été cer-nés et des vérifications d’identité ontété faites. Plus de 6 000 individus

    ont été arrêtés et 40 000 identités ontété vérifiées.»(dans : Maurice Rajs-fus, La Police de Vichy. Les forcesde l’ordre françaises au service de laGestapo, 1940/44 (Le Cherche Midiéditeur, 1995 - en particulier chap-ter XIV, La Bataille de Marseille,pp. 209–217, https:/ /e n . w i k i p e d i a . o r g / w i k i /Marseille_roundup)L’Assassinat de Larbi Ben Mhidi,Symbole de La Guerre D’exter-minat ion Coloniale Contre lePeuple Algérien Dans la «Grande Rafle d’Alger»,dans laquelle, selon Teitgen, alorspréfet de police de la ville, plus de3100 Algériennes et Algériens ontdisparu, victimes de la barbarie co-loniale, l’assassinat de Larbi BenMhidi apparait comme le symbole decette guerre sans merci menée, sousdifférentes formes, contre le peuplealgérien pendant cent trente deuxannées consécutives. On donnera, sans le commen-ter, le rapport de cet assassinat,tel que rédigé par le GénéralMassu, le «Gauleiter», qui a com-mandé cette «Rafle». «Depuis son arrestation, Ben Mhi-di était gardé dans un cantonnementdu 3ème RPC à la disposition des ser-vices de police (DST) et des servicesde renseignements du bureau de la10ème région militaire d’Alger. Ilsavaient obtenu de lui certains ren-seignements et en attendaientd’autres. Il sera transféré le 3 mars1957 à 23 heures à Maison Carrée.Il sera supprimé avec l’accord despolitiques de l’époque. Sa disparitioncomblera le vœu de notre ministrede la Guerre Mr Max Lejeune. Il es-timait que Ben Mhidi avait suffisam-ment de sang sur les mains pour queson suicide soit souhaitable. Il meprécisa: «Dites-vous bien que si l’avi-on de Ben Bella n’avait pas été pilo-té par un équipage français, il ne seserait jamais posé». (http://

    algeroisementvotre.free.fr/site0301/bataille/massu007.html) Il faut souligner la déclaration duministre de la Guerre français del’époque, qui se disait avoir été prêt,en violation du droit international, àabattre l’avion civil qui transportaitles dirigeants algériens, lors du pre-mier détournement d’un avion civil(22 octobre 1956), si ses pilotesn’avaient pas été français.En conclusion:L’histoire de la période coloniale està revoir, et à être présentée commeelle a été vécue par le peuple algé-rien: une guerre sans merci contrelui ayant pour objectif de l’éliminer.Le processus de décolonisation dela part de l’ancienne puissance co-loniale est loin même d’avoir étéentamé, cette dernière ayant toutsimplement décidé de se laver detous les crimes qu’elle a commis con-tre le peuple algérien, la dernièrephase de cette opération d’autoam-nistie et d’amnésie contrôlée étant defaire reconnaître aux autorités algé-riennes la légitimité du colonialisme,par le biais d’une commission mé-morielle conjointe. Il ne s’agit nullement de discuterde la compétence, ni de la sincéritéde l’historien chargé du côté français,de la conduite de cette commission;c’est la signification politique decette commission qui est ques-tionnée, alors que le gouverne-ment français a décidé, tout seul,d’amnistier unilatéralement, etsans consulter les autorités algé-riennes, tous les hauts responsa-bles militaires français impliquésdans la guerre contre le peuple algé-rien, et d’aller jusqu’à baptiser despromotions militaires de leurs noms. Il faut souligner qu’il n’est pasquestion d’exiger quelque type de re-pentance ou d’excuses que ce soit,de la part de l’ancienne puissancecoloniale, qui est suffisamment mûreet avancée pour savoir ce que veutdire le terme «décolonisation» etqui n’a besoin ni de remontran-ces, ni de réclamations de la partde l’Algérie, d’autant plus quecette puissance clame être «lapatrie des droits de l’homme». Le processus de décolonisationdans l’ancienne métropole devientd’autant plus urgent que, depuisquelque temps, les autorités de cepays sont engagées dans unecampagne antimusulmane hysté-rique, sous le couvert de «luttecontre l’islamisme» et contre «leséparatisme musulman». Les autorités algériennes ne peu-vent pas donner l’impression qu’el-les sont disposées, du fait de la si-tuation de grande faiblesse par la-quelle passe notre pays, non seule-ment à conforter la France officielledans sa stratégie de légitimation dela guerre coloniale menée contre lepeuple algérien, mais également àdonner son aval à la politique isla-mophobe déclarée, dont même desles autorités et les intellectuels depays «judéo-chrétiens» ne sont pasdupes. Il est regrettable que nombred’historiens algériens passent plus detemps à mettre à nu les déchirementsdes responsables de la dernière pha-se de la guerre de libération natio-nale au lieu de présenter, sous uneperspective spécifiquement algérien-ne, le système colonial comme uneguerre d’extermination qui a durécent trente deux ans, et de revisiteravec la passion et l’intensité qu’ilmérite, l’assassinat de Larbi BenMhidi, le symbole du peuple algé-rien martyrisé.

    Mourad Benachenhou

  • CENTRELe Quotidien d'Oran

    Dimanche 03 janvier 2021

    19 joumada el oula 1442

    Horaires des prières pour Alger et ses environs

    El Fedjr06h29

    Dohr12h53

    Assar15h26

    Maghreb17h48

    Icha19h12

    BOUIRAMort subite d’une femme

    La citoyenne M.A., âgée de 48 ans, s’est éteinte avant-hier d’une

    mort subite pendant qu’elle se rendait à son travail dans la ville de

    Bouira. La victime qui travaillait comme assistante sociale à la

    direction des moudjahidine, ne savait pas qu’en se rendant le matin

    du jeudi à son travail qu’elle allait être victime d’un malaise qui

    mettra fin à sa vie. Une fois arrivée tout près de son lieu de travail,

    elle s’affala brusquement à terre.

    Elle fut immédiatement transportée aux urgences du centre hos-

    pitalier Mohamed Boudiaf de la ville de Bouira. Malheureusement

    elle rendit l’âme pendant son évacuation. Selon nos informations,

    le procureur de la République a ordonné un examen d’autopsie.Farid Haddouche

    Six accidents et 14 blessésen 24 heures

    Au cours des dernières 24 heures, les services de protection ci-

    vile de la wilaya de Bouira ont enregistré plusieurs interventions,

    notamment dans des accidents de la circulation. Six accidents qui

    ont fait 14 blessés ont été répertoriés.

    Le plus important d’entre eux est un accident qui s’est produit

    au niveau de l’autoroute Est - Ouest en direction d’Alger, au lieu-

    dit Oued Rokham. Il s’agit d’une collision entre un camion et une

    voiture qui s’est soldée par six blessés, âgés de 24 et 42 ans, qui se

    trouvaient à bord de la voiture.

    Ils ont reçu les premiers soins de secours, avant d’être transférés

    aux urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira. Par ailleurs

    et concernant les incendies, les mêmes services ont enregistré deux

    interventions. La plus importante d’entre ces interventions, fut l’in-

    cendie qui s’est produit dans une armoire d’assemblage de fils

    d’antennes paraboliques se trouvant au rez-de-chaussée d’un im-

    meuble des 800 logements AADL de la ville de Bouira. Cet incen-

    die a provoqué une épaisse fumée qui a asphyxiées 10 habitants,

    dont 3 nourrissons.

    F. H.

    Monoxyde de carbone :5 personnes secourues

    Les éléments de l’unité de la protection civile du secteur de la

    commune de Dirah qui se situe à l’extrême sud du chef-lieu de

    wilaya, sont intervenus avant-hier, vers 3 heures du matin, dans

    un accident d’asphyxie au monoxyde de carbone qui s’est pro-

    duit dans le village El Khmeiriya.

    Il s’agit de 5 personnes issues d’une même famille, âgées entre 4

    et 46 ans, qui ont été intoxiquées au monoxyde de carbone. Heu-

    reusement, il n’y a pas de décès à déplorer. Par contre, les 5 victi-

    mes, après avoir reçu les premiers soins de secours, ont été con-

    duites à la clinique de Dirah.

    Ainsi, le nombre de victimes du monoxyde de carbone est porté

    à 50 depuis le début de la saison du froid, dont un décès. Donc, la

    prudence et la vigilance restent de mise pour éviter d’autres acci-

    dents dus au gaz brûlé, dont certains sont mortels.

    F. H.

    Une fe