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DLa tenuede travail

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D Disposition réglementaires

Décret du 11 janvier 1993Ce décret précise l’utilisation deséquipements de protection individuelle(EPI).

Il met l’employeur dans l’obligation de :mettre à disposition, gratuitement et de

manière personnelle, les EPI nécessaireset appropriés au travail à réaliser,

vérifier le bon choix de l’EPI, sur labase d’une analyse des risquesà couvrir et des performances offertes,

veiller à l’utilisation effective des EPI,vérifier la conformité des EPI mis à

disposition,

Chaque professionnel, dans son domaine respectif, porte un vêtementadapté aux risques de son métier, qui lui permet de travailler avec lemaximum de confort malgré les contraintes du milieu dans lequel il

exerce. Le bûcheron n’échappe pas à cette règle. Il dispose, lui aussi, d’unchoix d’équipements de protection individuelle pour travailler dans lesmeilleures conditions de confort et de sécurité.

informer les personnes chargées de lamise en œuvreou de la maintenance des EPI,

assurer le bon fonctionnement et unétat hygiénique satisfaisant par lesentretiens, réparations et remplacementsnécessaires des EPI,

informer les utilisateurs des risquescontre lesquels l’EPI les protège, desconditions d’utilisation, des instructionsou consignes de l’EPIet de leurs conditions de mise àdisposition,

former et entraîner les utilisateurs auport de l’EPI.

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D Obligations des fabricantsau 1er juillet 1995

Le fabricant d’un EPI atteste qu’ilrespecte la réglementation en :- apposant le marquage CE sur ceproduit,- fournissant une déclaration deconformité,- délivrant une notice d’utilisationen français.

D Les accidents en exploitationforestière

Le casque forestier : protection contreprojection - choc - bruit.Les gants adaptés : protection contrecoupures - piqûres - vibrationsLes pantalons de sécurité : blocageinstantané de la chaîne.Les chaussures forestières : protectioncontre glissades - coupures - écrasement.

Équipements professionnelsaux normes CE

marquage de conformité : CE + annéede mise en service

nom du fabricantpictogramme + niveau de

performancesn° du lot certifiédéclaration de conformiténotice d’instructionstaille

••• Tête : 12 %••• Tronc : 19 %••• Bras : 10 %••• Mains : 19 %••• Jambes : 27 %••• Pieds : 13 %

02 -03


Le pantalon de sécurité protège lesjambes en bloquant la chaîne de la scieen cas de contact accidentel.Il a la forme d’un pantalon de travail,d’une cotte à bretelles ou de jambièresqui peuvent être imperméabilisés.

Les jambes sont doublées à l’intérieurpar des couches entrecroisées de fibressynthétiques à haute résistance.

Ces fibres sont tissées spécialementpour pouvoir être tirées par les maillons-gouges de la chaîne sans se rompre.Elles s’enroulent alors autour du pignond’entraînement et bloquent la chaîne.Cette protection est très efficace.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• N’utilisez jamais un pantalon qui adéjà été déchiré. Les fibres étirées etcoupées ont perdu toutes leurspropriétés de protection.lors de la réparation du tissu extérieur,prendre garde à ne pas coudre lesfibres de protection.

DLe pantalonde bûcheron••• Chaque année, les accidents touchant les jambesarrivent en tête avec près de 27 % du nombre des accidentschez les bûcherons.

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Différents modèles sont proposés sur le marché. Selon les modèles, la protection estplus ou moins étendue autour de la jambe et sur sa hauteur.

Pour bien choisir, prendre connaissancedu marquage CE,du respect de la norme EN 381-5,de l’étendue de la protection

type A 180° + 5 cm, 2 jambes côté gauchetype B 180° + 5 cm, 2 jambes côté gauche + 5 cm

jambe gauche côté droittype C intégrale 2 jambes

de la classification de la vitesse de chaîne aux essaisclass 1 20 m/sclass 2 24 m/sclass 3 28 m/s

T Les astuces du Bûcheron futé••• Soyez attentifs aux détails qui améliorent le confort : nombre etdisposition des poches, protection des reins, dos élastique qui faciliteles mouvements de flexion des jambes, qualité des passants deceinture…

D Le pantalon de bûcheron

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••• emboutde protectioncontrel’écrasement

••• hauteur de tige = 19,3 cm

••• protection de la cheville

••• semelle d’usure antidérapante••• protectiondu coup de piedcontre lescoupures descie à chaîne

DLes chaussuresles bottes de sécurité••• Chaque année, près de 13 % des accidents des bûcheronstouchent les pieds. Les chaussures et bottes de sécurité protègentdes glissades et des risques de coupure ou d’écrasementdu bout du pied.sa

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Pour bien choisir, se reporterau marquage CE,au respect de la norme EN ISO 17249

S1 adhérenceS2 adhérence + perméabilitéS3 adhérence + perméabilité+ anti-perforation

Certaines chaussures sont équipées deprotections anti-coupure.Pour le travail en zone humide ou partemps de pluie ou de neige, les bottess’imposent.Pour le travail en milieu aquatique, ilexiste également les cuissardes anti-coupure.

D Les chaussures, les bottes de sécurité

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Les chaussures en cuir graisséesrégulièrement avec une graissed’origine animale conserventleur souplesse et, avec une graisseau silicone, leur imperméabilité.Certaines semelles peuvent êtreéquipées de crampons antidérapants.


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DLe casque••• 12 % des accidents concernent la tête.Les yeux sont particulièrement exposés mais le risque principal,dont ce pourcentage ne tient pas compte, est la surdité.

Les coquilles antibruit abaissentconsidérablement le niveau du bruit quiatteint les oreilles (le niveau sonoremoyen d’une tronçonneuse en marche sesitue au-dessus de 100 dB. Or, le dangercommence dès 80 dB).

D La calotte

Sous toutes les calottes figurela date de fabrication. La noticed’utilisation donne, à partir de la date defabrication et en fonction du matériau quila compose, sa durée de vie (de deux à

quatre ans). Un casque qui asubi un choc important, qui est

décoloré ou fissuré, doit êtreimmédiatement renouvelé. Pour letravail près des lignes électriquesà haute tension, un casque enpolyamide, conçu pour EDF,assure une isolation renforcée.

Le casque protège à la fois la tête, lesyeux, le visage, les oreilles et la nuque.

La calotte amortit les coupsconsécutifs aux chutes de branches ou àla chute du bûcheron.

L’écran facial évite les projections decopeaux ou d’éclats de métal dans lesyeux, ainsi que les piqûres et griffures duvisage par les branches et les ronces.

••• Calotte

••• Coquilleantibruit

••• Écran facial


08 -09

D Le casque

D La coiffe ou harnais

Son rôle est de maintenir le casque sur latête en évitant son contact direct avec lecuir chevelu.En fait, elle joue un rôle essentield’amortisseur et absorbe les chocs parl’intermédiaire des sanglesd’amortissement. Elle permet aussid’ajuster le tour de tête à la pointure del’utilisateur, opération indispensable pourque le casque soit efficace et confortable.Il doit toujours subsister un espace librede 4 à 5 cm entre le dessus du crâne etla calotte.

D Les coquilles antibruit

Ce sont des hémisphères en plastiquemoulé garnis intérieurement de moussesynthétique. Un joint-bourrelet en mousseles plaque sur la peau tout autour del’oreille.

D L’écran facial

L’écran est fixé sur le casque par unecharnière qui permet de le relever en finde travail. Les écrans les plus répandussont constitués d’un fin grillagemétallique ou plastique. Les écrans enmatière plastique transparente sont àproscrire car ils peuvent se rayer et sontparfois opacifiés par la buée.

Pour le bûcheron, il est préférable queces coquilles soient fixées sur le casqueavec une charnière permettant de lesrelever et de les rabattre vers l’arrière.Il existe aussi des systèmes indépendantsappelés « serre-tête » ou casque antibruitqui permettent le port simultané ducasque antichoc.Les bouchons d’oreille offrent aussi unebonne protection, discrèteet efficace, moyennant le respect desrègles d’hygiène.


Pour bien choisir, vérifierle marquage CEle respect de la norme EN 397 et de

son amendement EN 397/A1

Le casque de couleur vive, élémentessentiel de votre sécurité, doit êtreconfortable car vous devez le porteren permanence.Un des critères de choix est le poids :muni de tous ses accessoires,

le casque ne doit pas peser plus de600 grammes ;

la coiffe doit être souple et perméable,de préférence formée de sangles tissées,réglables et reliées à la calotte par desattaches mobiles en plastique ;

le tour de tête doit être réglable ;le serre-tête et le serre-nuque seront

de préférence en cuir ou recouverts debasane pour absorber la transpiration ;

préférez une visière au grillagemétallique plus solide et au maillage carréou en « nid d’abeille ».

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Ne posez pas votre casque sur laplage arrière d’une voiture ou derrièrele pare-brise d’un camion : il prendraitun sérieux « coup de vieux » sous l’effetdu soleil et de la chaleur.Il existe des lunettes escamotablesmontées sur certains casques.Choisissez le casque en fonction de lafacilité d’adaptation des protecteursd’oreille.

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Les gants protègent contre lesnombreuses petites blessuresqui atteignent les mains : écorchures,piqûres dues aux broussailles,aux branches cassées, aux échardes.Ces blessures en apparence bénignespeuvent être le point de départd’infections.

Les gants, renforcés au niveau de la prisede poignée ou de la paume de la main,en amortissant les vibrations et enréchauffant les doigts, contribuent àl’atténuation du phénomène des doigtsblancs (voir « Bien utiliser et régler la scieà chaîne »). Certains modèles sontéquipés de renforts anti-coupure.

DLes gants••• Les mains sont très exposées aux accidents de toute nature :un accident sur cinq les concerne.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Le gant ne protège pas seulementcontre les blessures, il permet aussi demanipuler sans risque les bois et deconserver les mains propres, surtoutsur les chantiers de résineux.


DLa veste••• Elle possède des protections de même nature que cellesdu pantalon, au niveau des manches et des épaules. Les épaulesde couleur vive améliorent la sécurité du travail en permettantde repérer facilement le bûcheron.

D Accessoires et autresprotections

Pour le froidsous-vêtements en polypropylène qui

n’absorbent pas l’humidité mais formentune couche d’air supplémentaire qui isolele corps ;

blouson en tissu polaire ;chaussettes isothermes.

Pour la pluieblouson et sur-pantalon en microfibres

qui respirent mais restent imperméablesà l’eau ;

protège-nuque : il s’agit simplementd’un morceau de tissu, le plus souventsynthétique, qui se fixe à l’arrièrede la coiffe du casque et descendsur les épaules.

••• Référence 7483 ••• Crédits photos : CCMSA audiovisuel • Azur multimédia • Jacques Thomas • SIP protections • Stihl, Husqvarna • Pix •Image Bank • Campagne-Campagne • Photonica. ••• Conception graphique : Acte-Là ! • www.actela.fr • Illustrations : Stéphane Cronier

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DL’outillage

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DLes outilsemmanchés

Masses etmerlins

À la différence de la masse, le merlinpermet de fendre directement des billonssans utilisation du coin.Plusieurs poids sont disponibles : il fautchoisir en fonction de son propre poids.

••• masse

••• merlin

T Les astuces du Bûcheron futé••• Pour fendre des billons avec le merlin ou la masse et le coin, ilfaut toujours se placer sur le côté du billon, jamais à cheval.L’outil doit frapper lorsqu’il arrive au point le plus bas de sacourse : c’est là qu’il possède le plus de force.

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G

••• hache canadienne,fer lourd

••• hachecanadienne, avecfourreau deprotection du fer

Haches

Aujourd’hui que la hache est simplementun outil d’appoint, la hache de forme dite« américaine » ou « canadienne », pluslégère et d’utilisation polyvalente, s’estgénéralisée.

D Les outils emmanchés

02 -03

Une bonne hache se reconnaît à la formede son arête tranchante : le centre ducercle qui dessine cette arête doit êtreplacé légèrement au-dessus du centre degravité G du fer.Une arête excentrique, par suite d’unmauvais affûtage par exemple, fait glisserla lame au moment de l’impact.

D Pour bien choisir sa hache

Il faut tenir compte de trois paramètres :le poids du fer

- De 600 g à 1,2 kg selon l’âge et le poidsde l’individu, pour les utilisationscourantes ;- de 1 kg à 1,7 kg pour les bois durs.la forme du manche

- Toujours choisir le manche à doublecourbure avec un bouton bien marqué quipermet de bien retenir la hache, etde section ovale.la longueur du manche

- Elle doit être égale à la longueur du brasde l’utilisateur.

••• L’axe du fer doit coïncider parfaitementavec celui du manche pour que la hache soitbien équilibrée.

D Mise en place du manche

Il faut laisser sécher le manche quelquesjours avant sa mise en place, et bienlimer le fer pour enlever les bavuresd’usinage qui pourraient abîmer lemanche.Le coin qui assure le blocage du manchedoit être en bois sec et dur. Il faut leplacer sur l’axe le plus long de l’œil.

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L’affûtage se fait avec une meule à graintrès fin, humidifiée en permanence, suivid’un polissage du tranchant à la pierreabrasive « à repasser ».

A la fin de chaque utilisation, replacezsoigneusement le protecteur detranchant : il conserve l’arête intacte etévite des accidents qui sont souventgraves.

D Affûtage

Un tranchant court et mince ou tropincurvé provoque un coincement de lahache ; long et épais, il pénètre mal dansle bois.L’importance du bombé du fer dépend dela dureté du bois à travailler : plus le boisest dur, plus le bombé doit être importantet près du tranchant. Il faut donc affûteren fonction de l’essence à travailler.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Si le fer de la hache a tendanceà bouger par suite d’un dessèchementdu manche, surtout ne plantez pas declou pour le bloquer. Mieux vaut lefaire tremper quelque temps dansl’huile de lin ou l’eau tiède en veillantà n’y mettre que le haut du manche.

••• tournebilles à douille

Serpes

La forme de serpe la plus utilisée est laforme italienne. Pour être efficace, elledoit peser de 800 g à 1 kg. Il fautpréférer une poignée en cuir qui permet

Tournebilles

une meilleure tenue que la poignée bois.Cette poignée doit être de section ovaleet doit se terminer par une pomme bienmarquée qui empêche l’outil de glisser.

••• tournebilleà anneau

••• croissantd’élagage

••• serpes emmanchées••• serpe italienneà poignée cuir

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Utilisés pour retourner les grumes, soitlors de l’ébranchage, soit en casd’encrouage, les tournebilles à anneauévitent de transporter un manche quipeut être remplacé par une perche tailléesur le chantier. Pour les charges lourdes,le tournebille à douille est toutefois plusrésistant, la pression exercée sur lemanche étant mieux répartie.

La dent du tournebille doit êtremaintenue affûtée ; si l’ouverture dutournebille s’agrandit, il faut le reforgerpour qu’il demeure efficace.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Utiliser toujours letournebille enpoussant face à vous,le manche appuyé surl’épaule, le dos plat eten utilisant la pousséedes jambes.

Sapies

Ces outils d’origine tyrolienne sontsurtout utilisés en montagne pourdéplacer ou retourner les grumes. Il estconseillé d’utiliser un manche à doublecourbure muni d’une pomme importante.


T Les astucesdu Bûcheron futé••• Pour tous les outils emmanchés, ilfaut accorder beaucoup d’attention àl’état du manche. N’hésitez pas à lechanger dès l’apparition de fissures :ces faiblesses signalent qu’il risque decasser au moment où vous ne vous yattendez pas. Un manche fiable etefficace doit être taillé dans un boissouple, résistant et qui ne fend pas :cornouiller, frêne, charme.

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Coins

Les coins d’abattage sont en alliage légerou en matière plastique et assez mincepour pénétrer dans le trait de coupe(angle de 10 à 15°).Ils sont généralement striés. Les pluspetits (5-10 cm) servent surtout sur lespetits bois pour éviter le coincement dela chaîne, les plus grands (15-20 cm)permettent de contrôler la chute del’arbre. Les coins en matière plastique ouen aluminium sont plus légers à porter etrisquent moins d’abîmer la chaîne en casde contact au moment de la coupe.Évitez donc d’utiliser des coinsen acier pour l’abattage.

DLes outilsd’abattage et de fente

T Les astuces du Bûcheron futé••• Si vous ne disposez que d’un coin lisse en matière plastique,faites des stries par quelques passages de scie à chaîne après avoirfixé le coin dans une fente.

••• coin enaluminium

••• coin d’abattageen aluminium avecembout en bois

••• coin defente en acier

Les coins de fente en acier sont les seulsutilisables pour fendre des billons. Il fauttoujours utiliser des coins parfaitementébarbés : les particules de métal quipourraient se détacher sous l’effet duchoc causeraient de graves blessures,pouvant même être mortelles.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Par temps de gel, pour éviter quele coin soit rejeté, vous pouvezl’enduire de terre ou de cendre.Quand il fait très froid, mieux vaututiliser des coins en alliage léger carle plastique devient cassant.

T Les astuces du Bûcheron futé••• Pour fendre avec un coin, placez-le vers le haut de lasection et en biais : il pénétrera plus efficacement. Placez-vous toujours sur le côté du billon et non à cheval.

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R Les outils d’abattage et de fente

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T Les astucesdu Bûcheron futé••• Pour utiliser le levier sans risquede tour de rein, placez-vous bien enface de lui, maintenez votre dos plat etlevez en poussant sur vos jambes, lelevier tenu à deux mains.

Leviers d’abattage

Utilisés surtout pour les bois de petitdiamètre (35-40 cm), ils servent à fairebasculer l’arbre et à contrôler la directionde sa chute. Une nervure placée sous lebord inférieur du plateau évite à celui-cide sortir de la fente au moment del’effort. Sans cette nervure, le levier perdtoute efficacité.

••• Levierd’abattage muni d’un

crochet tournebille

Quand on manque de recul, le mouflageest indispensable. Attention aux risquesd’encrouage.

Utilisé en direct, le treuil doit être situé àune distance supérieure à la hauteur del’arbre abattu.

Treuil à main

Le treuil à main est aussi utile pour forcerl’arbre à tomber dans la direction voulueque pour dégager un arbre encroué. Ildoit être complété par une poulie àflasque mobile et une élingue permettantde faire une moufle lorsqu’on a affaire àde très gros arbres.

••• Les élinguestextiles sont trèsrésistantes et limitentles blessures surl’arbre.

••• câblede traction

••• treuil à main••• levier

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R Les outils d’abattage et de fente

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Ne montez jamais sur un arbre encroué pour fixer le câble.

Pour désencrouer un arbre de petitetaille, entourer le câble autour du tronc.Lors de la traction, l’arbre tournera surlui-même et se dégagera.

Si l’encrouage est plus sérieux, tirezl’arbre par sa base en l’éloignant decelui qui le supporte.

T Les astuces du Bûcheron futé••• Lorsque le treuil est amarré avec une élingue acier à un arbre existant,protégez~le en glissant sous l’élingue des cales de bois ou des morceaux devieux pneus. Le câble doit être accroché le plus haut possible sur l’arbre àabattre. Aidez-vous d’une perche pour le faire monter le long du tronc.

Les pinces

Elles permettent de déplacer sans risqueet avec un minimum d’efforts de petitesgrumes ou des perches de taillis.Les dents mobiles s’adaptent auxdifférentes tailles de troncs et serrentautomatiquement sous l’effet du poids.

DLes outilsde port

Les crochets

Plus petit que la pince et à poignée fixe,le crochet est le véritable prolongementde la main. Il permet de monter les boisronds et les très petites grumes avecplus de rapidité, de puissance et desécurité. Très léger, le crochet setransporte à la ceinture dans un étui encuir qui protège la pointe.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Si l’angle de pénétration ducrochet est trop ouvert, il perd touteefficacité. Pour juger de l’état d’uncrochet, Tirez˜le horizontalement surune planche ou un tronc écorcé : ildoit juste creuser un léger sillon.Plantez le crochet le plus loin possiblede votre corps, il ne risquera pasd’échapper et de vous blesser.

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••• 1 - crochet de manutention••• 2 & 3 - pinces de levage

••• portageà la pince

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Le sac de transportIl permet au bûcheron de libérer aumaximum ses mains en transportant àdos son matériel (scie à chaîne, bidons,outillage divers).

Traîneau

Réalisé à partir d’un bidon plastique de50 à 200 litres découpé en deux, ilpermet d’entreposer l’ensemble dumatériel et de le tracter (sur la plupartdes terrains) en une seule fois sur lechantier.

Petit sac à lancer

Utilisé par les élagueurs pour placer unecorde d’assurance, il peut permettre aubûcheron de passer un câble de tractionle plus haut possible sans avoir à grimperdans l’arbre ; par exemple dans les casd’arbres penchés dont on veut contrarierla chute, d’obstacles à éviter lors del’abattage ou d’arbres encroués.

DLes autresoutils

••• mètre ruban à réenroulement automatique

••• Le crochetdu mètre ruban estfixé à la culée.

••• Le mètre rubanse déroule pendantl’ébranchagede la partiesupérieure du tronc.

••• Mesuragede la bille avantle tronçonnage.

••• Le réenroulementa lieu pendant letronçonnage de la grume.

DLes outilsde mesure

Le mètre rigide est généralement munide pointes aux extrémités.

Le mètre ruban à réenroulementautomatique tend à se généraliser.Attaché à la ceinture, il permet demesurer et de tronçonner tout en faisantl’ébranchage.

T Les astuces du Bûcheron futé••• Pour mesurer facilement la longueur de tronçonnage, fixez une baguette en nylon,de longueur réglable, sous la poignée de la main droite de la scie à la chaîne.Réglez pour que la distance entre l’extrémité de la baguette et le bout du guide soitégale à la longueur à tronçonner.


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DLa scieà chaîne

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MSA_Bucheronnage_ScieA5_40p:Mise en page 1 27/08/10 19:03 Page 1

DLa constitutiond’une scie à la chaîne

Le bloc-moteurLes scies à chaîne sont majoritairementéquipées d’un moteur deux temps(même si les quatre temps tendentà se généraliser).On les distingue par les caractéristiquesde ce moteur.

D La cylindrée

C’est le volume traversé par le sommetdu piston entre son point le plus haut etson point le plus bas.On l’exprime en centimètres cubes.

••• Toutes les scies à chaîne sont construites sur le mêmeprincipe. Les éléments constitutifs se ressemblent beaucoupd’une marque à l’autre, certains comme le carburateur,étant souvent identiques.sa

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D La puissance

Autrefois exprimée en chevaux-vapeur (ch),on l’exprime désormaisen kilowatts (kW) (1 ch = 0,736 kW).Le moteur deux temps présente aussi descaractéristiques particulières qui donnentaux scies à chaîne leur caractèrespécifique : le carburant est du mélange.La lubrification d’un moteur deux tempsest assurée par le carburant lui-même : ildoit donc être composé d’un mélanged’essence et d’huile.Il faut respecter scrupuleusement lesproportions du mélange : de 2 à 6 %d’huile selon le type utilisé (huile minéraleou de synthèse) et les recommandationsdu fabricant. Cette proportion peut êtreaugmentée de 1 à 2 % pendant la périodede rodage du moteur.

D La cylindrée usuelle

Scie à chaîne d’amateurLongueur du guide-chaîne < 40 cm

Cylindrée 35-38 cm3

Scie à chaîne standard proffessionnelleLongueur du guide-chaîne 40-50 cm

Cylindrée 60 cm3

Scie à chaîne pour arbresde gros diamètresLongueur du guide-chaîne > 65 cm

Cylindrée 80 cm3

T Les astuces du Bûcheron futé••• Plus la cylindrée du moteur est élevée, plus la scie à chaîneest lourde ! Utiliser une machine trop puissante est donc unefatigue inutile. En général, une cylindrée de 60 cm3 est suffisantepour tous les travaux courants.

D La constitution d’une scie à la chaîne

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D Le moteur vibre

Les vibrations de la scie à chaînepeuvent se transmettre dans toutle corps.Elles provoquent des lésions, enparticulier au niveau des doigts :- la circulation du sang est interrompuepar les vibrations dans les extrémités desdoigts, provoquant une pertede sensibilité (engourdissement).

C’est le phénomène des « doigtsblancs », ou syndrome de Reynaud, quipeut devenir irréversible s’il se répètetrop souvent. Pour éviter cela, les sciesà chaîne doivent être muniesd’un système antivibration :des « silent-blocks » en caoutchoucisolent les poignées du bloc moteur.

••• Le syndrome des « doigts blancs », provoqué parles vibrations, laisse des lésions irréversibles.

••• L’ensemble moteur-organe de coupe est isolédes poignées par desblocs de caoutchouc quiabsorbent les vibrations(« silent-blocks »).

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Un mélange trop riche enhuile provoque de la fumée àl’échappement, augmente lesdépôts de calamine, encrassela bougie et peut ainsi gênerle démarrage. Il peut aussiendommager (« gommer »)les segments et même la jupedu piston. Un mélange troppauvre risque d’entraîner uneusure prématurée du moteur,voire un blocage du piston.

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D Le moteur est bruyant

Un son est le résultat de la vibration del’air provoquée par les cordes vocales(voix, cris), un instrument de musique,une machine, un phénomène naturel(tonnerre), etc. Cette vibration estrépercutée à l’intérieur de l’oreille par letympan, amplifiée dans l’oreille moyennepar un système d’osselets (marteau-enclume-étrier) et transmise à unsystème complexe de l’oreille interne(la cochlée) qui la transforme en influxnerveux. Le cerveau interprète cet influxen sensation auditive.

Un son se caractérise par sa fréquenceexprimée en hertz, Hz, (grave au-dessousde 500 Hz, aigu au-dessus de 1 000 Hz)et par son intensité exprimée endécibels dB (ou dBA).

T Les astuces duBûcheron futé••• Le phénomène des « doigtsblancs » est plus fréquent par tempsfroid. Le port de gants, en limitant lesvibrations et en réchauffant les doigts,diminue ce risque. Il convient aussi des’habiller chaudement.

R La constitution d’une scie à la chaîne

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Le bruit est un son non désiré.Le bruit est nocif pour l’oreille et pourl’équilibre général de l’organisme,d’autant plus que son intensité estélevée, qu’il est aigu (fréquences élevéesde 1 000 à 4 000 Hz) et que l’on y resteexposé plus longtemps.Il provoque une diminution de la vigilanceet de la résistance à la fatigue, ainsi quedes lésions irréversibles : perte del’audition pouvant aller jusqu’à la surdité.La surdité s’installe d’abord par une pertede l’audition des sons les plus aigus.Elle ne devient donc perceptible quelorsque les dégâts sont importants etirréversibles.9 bûcherons sur 10 souffrent d’unesurdité plus ou moins grave en fin decarrière.Dans le cas de la scie à chaîne, le bruitest provoqué par :

l’échappement du moteur (100 à105 db (A) maximum autorisés, à pleinrégime, suivant la cylindrée). C’est lasource de bruit la plus importante ;

l’admission du moteur (aspiration del’air dans le carburateur),

les pièces en mouvement :embrayage, volant magnétique,frottement de la chaîne sur le guide(environ 80 db (A), etc.),Ce bruit, composé de fréquences élevées,est donc très nocif.Le port d’un casque antibruit estimpératif sous peine de connaître degraves problèmes d’audition etd’équilibre physiologique.

Le pot d’échappement a pour rôled’amortir le bruit d’échappement dumoteur. Généralement situé à l’avant dela scie à chaîne, il peut se trouver parfoissur le côté droit. Il est important de leconserver en bon état et de n’y apporteraucune modification.

••• Vue éclatée du potd’échappement (en bleu)

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D L’air assure le refroidissement

Le cylindre et la culasse du moteur sontpourvus d’ailettes qui évacuent la chaleurde combustion du carburant.Une turbine solidaire du volant

magnétiquepropulse l’air surles ailettes derefroidissement ducylindre et de laculasse.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Le pot d’échappement peut vousbrûler gravement si vous portez la sciesur l’épaule. Habituez vous à la porterà la main, bras pendants, c’est laposition la moins pénible.Décalaminez si nécessaire le potd’échappement : les particulesincandescentes qui s’échappent d’unpot mal entretenu peuvent mettre le feuautour de vous.

Organisez votre chantier de manière àne pas soumettre inutilement au bruitles personnes qui n’utilisent pas la scieà chaîne.


T Les astuces du Bûcheron futé••• Un mauvais refroidissement peut endommagergravement le moteur. Nettoyez régulièrement la grilled’entrée d’air autour du lanceur, extrayez les aiguillesde résineuxqui peuvent s’enflammer au contact du moteur.Une fois par semaine, nettoyez les ailettes derefroidissement et le ventilateur avec un petit bout debois pointu.Veillez à conserver toujours le carter en bon état cartoute déformation fait obstacle au bon écoulement del’air et donc au refroidissement.

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AlimentationLe système d’alimentation a pourfonction de fournir au moteurun mélange d’air et de carburantsoigneusement dosé pour permettrel’explosion qui actionne le piston. Cesystème est composé de quatreéléments.

D Le réservoir

Le carburant est prélevé dans le réservoirpar un tuyau souple muni à son extrémitéd’une crépine avec un filtre en feutre ouen toile grillagée.Une prise d’air est prévue pour permettrel’aspiration du carburant.

Un lien plastique ou une chaînette évitentla perte du bouchon au moment duremplissage.

D Entretien

Débouchez la prise d’air régulièrement.Retirez le tuyau de pompage ducarburant par l’orifice du réservoir.Démontez la crépine, rincez-la àl’essence pure. N’hésitez pas à lachanger.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Avant d’ouvrir leréservoir pour le plein,enlevez les débris desciure autour dubouchon, la crépines’encrassera moins vite.Ne videz jamais desfonds de bidon dans leréservoir.

••• Réservoir (vue éclatée)


D Le filtre à air

Il empêche la sciureet les poussières d’entrer dans le moteur.Il est en général très facile d’accès et sedémonte rapidement.

D Entretien

Le filtre à air doit être nettoyé tous lesjours. Lavez-le de temps en temps àl’eau savonneuse,à l’essence pure ou à l’air comprimé, del’intérieur vers l’extérieur. Changez-le aumoins toutes les 400 heures.

D Le carburateur

Son rôle est multiple :il pompe le carburant dans le réservoir,

grâce à sa pompe d’alimentation ;il mélange le carburant avec de l’air

dans des proportions telles que lacombustion du carburant soit la pluscomplète possible ;

il permet de doser l’introduction dumélange air-carburant dans le moteur parl’intermédiaire de la gâchetted’accélération.Le moteur d’une scie à chaîne doit,comme celui d’un avion, pouvoirfonctionner dans toutes les positions.Cela nécessite un carburateur spécialappelé carburateur à membrane(ou carburateur aviation).

••• Filtre à air (vue éclatée)

••• Carburateur(vu filtre à airdémonté) etaccès aux vis deréglage.

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le volet d’accélération (ou « papillon »)laisse entrer plus ou moins de mélangeair-carburant dans le moteur selon laposition de la gâchette d’accélération.Une vis de butée règle l’ouvertureminimale de ce volet ;

le volet de starter, lorsqu’il est fermé,permet d’enrichir le mélange encarburant pour faciliter le démarrageà froid.

air mélange carburant

••• voletde starter

••• voletd’accélération

••• Figure n°1 ••• Figure n°2

D Ce carburateur comprend

une pompe d’alimentation à membrane,actionnée par l’aspiration du moteur, quipompe le carburant dans le réservoir ;

le carburateur proprement dit, muni dedeux vis pointeau qui règlent laproportion air-carburant :- l’une, repérée par la lettre H, permet derégler l’alimentation de haut régime ;- l’autre, repérée par la lettre L, permetde régler l’alimentation en bas régime ;

D Entretien

Le réglage du carburateur est essentiel àla sécurité de votre travail. Une scie àchaîne mal alimentée peut :

ne pas démarrer ou caler dès qu’onrelâche l’accélération (voir Fig.n°1)

ne pas s’arrêter en cas d’accélérationmaintenue (voir Fig.n°2)

s’étouffer au moment le plus critiquede l’abattage alors que l’on a besoin detoute la puissance (voir Fig.n°3)

••• Figure n°3


••• mélange trop pauvre en carburant, vis trop serrée

••• RÉGLEZ LA REPRISE

••• mélange trop riche en carburant, vis trop ouverte

••• RÉGLEZ LE PLEIN RÉGIME

••• Il existe des compte-tours électroniques, trèssimples à utiliser et peucoûteux, pour ajusterprécisément la vitesse derotation du moteur sur lavaleur préconisée par lefabricant et obtenir lapuissance maximum de lamachine. © Yvan BEAL

D Pour avoir un carburateurbien réglé

Nettoyez d’abord le filtre à air, la crépinede pompage du carburant et la bougie ;

faites fonctionner le moteur assezlongtemps pour qu’il soit à sa températurede fonctionnement ;

moteur arrêté, vissez à fond chacune desvis H et L. Vissez doucement et arrêter dèsque vous sentez une résistance : vouspourriez endommager le corps ducarburateur. Dévissez ensuite chaque visd’un tour (valeur moyenne pouvant variersuivant les marques) ;

démarrer à nouveau la scie à chaîne.Assurez-vous que la vis de butée dupapillon ne maintient pas tropd’accélération.

Appuyer franchement sur la gâchetted’accélération ;- si le moteur s’arrête immédiatement sansaccélérer, il s’étouffe par manque decarburant. Il faut dévisser la vis L.- Si le moteur accélère puis cale,il s’engorge par excès de carburant.Revissez légèrement la vis L.

Maintenez l’accélération plein gaz.Vissez ou dévissez la vis H pour que le

moteur tourne à pleine puissance sanss’emballer.

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D Réglez le ralenti

La vis de butée du papillon permetde maintenir celui-ci entrouvert pourassurer l’alimentation du ralenti. Vissez-lajusqu’à ce que la chaînese mette en mouvement, puis dévissezlégèrement pour l’arrêter.

Si vous n’arrivez pas à arrêterla chaîne sans faire caler le moteur,vérifiez l’état de l’embrayage.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Si votre scie à chaîne fume, c’estque votre carburant contient tropd’huile ou que le mélange air/carburantest trop riche en carburant.Dans ce cas, la combustion estincomplète : elle produit des gaz toxiques(anhydride carbonique) et des fuméesqui peuvent être incommodantes.Il faut modifier les proportions dumélange essence/huile ou revisserlégèrement la vis H. Pour savoir si votrecarburateur est bien réglé, vérifiez lacouleur des électrodes de la bougieaprès au moins 1/4 d’heure de travail :• électrodes noires, mélange trop richeen carburant,• électrodes blanches : mélange tropriche en air,• électrodes chocolat : bon réglage !


AllumagePour déclencher l’explosion du mélangeair-carburant, il faut une étincelle.Le système d’allumage permetde réaliser cette étincelle à chaque tourde moteur.

Il est composé :d’un volant magnétique : des aimants

permanents fixés sur le volant moteurcréent par leur rotation un courantélectrique ;

d’un système d’allumage qui envoieune forte décharge électrique vers unebougie au moment où le mélange air-carburant est comprimé au maximum parle piston ;

de la bougie qui transforme ladécharge électrique en étincelle au-dessus du piston ;

d’un interrupteur pour couper lecourant et arrêter le moteur.

••• allumeur

••• aimant

T Les astuces du Bûcheron futé••• Avant de ranger votre scie à chaîne pour une longuepériode, videz le réservoir de carburant et faites tournerle moteur jusqu’à la panne sèche pour vider le carburateuret éviter que ses membranes ne soient attaquéespar l’huile de mélange.

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L’allumage électronique, aujourd’huigénéralisé sur toutes les scies à chaînemodernes, est préréglé en usine.Les composants électroniques, noyésdans un bloc de matière plastique, sontinsensibles aux intempéries et nedemandent aucun entretien. Nettoyezsimplement les surfaces respectives del’allumeur et du volant magnétique.

D Entretien

La bougie doit être du modèle approprié.La notice du fabricant précise lesréférences du modèle à utiliser. Il fautvérifier régulièrement l’écartement desélectrodes à l’aide de cales d’épaisseur.Il ne doit pas être supérieur à 0,5 mm.Pour maintenir toujours les électrodesparfaitement propres, brossez-les avecune brosse métallique souple.N’hésitez pas à changer la bougie dèsqu’apparaissent des problèmes dedémarrage. Pour éviter les mauvaiscontacts, changez régulièrement le fil deraccordement de la bougie.Au moment du remontage du carter,vérifiez bien que le fil de la bougie et lesautres liaisons électriques ne sont pascoincés et ne risquent pas d’êtreendommagés.

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LanceurLe lanceur permet de faire tourner l’arbremoteur et le volant magnétique pourprovoquer le démarrage du moteur.Il est constitué d’une corde munie d’unepoignée et enroulée sur une poulie. Lorsde la traction, des cliquets entraînent levolant magnétique. Dès que l’on arrête detirer, les cliquets s’escamotent et unressort de rappel provoque leréenroulement de la corde.

T Les astuces du Bûcheron futé••• Si vous ne disposez pas de cales d’épaisseur pour vérifierl’écartement des électrodes, vous pouvez utiliser comme repèrel’épaisseur de l’ongle du pouce. Un jeu de cales d’épaisseurest toutefois préférable et peu coûteux. Pensez à en avoirtoujours un dans votre trousse à outils.

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T Les astuces du Bûcheron futé••• Dès que la corde du lanceur commence à s’effilocher,n’hésitez pas à la remplacer, sinon elle risque de casserbrutalement au moment du démarrage.Avant de lancer le moteur, cherchez le point de compressionpour éviter un choc brutal.


••• Le pignon flottantest constitué d’une

bague capable de sedéplacer latéralement sur

un cylindre crantésolidaire de la cloche.

C’est un système àutiliser de préférence sur

les scies de petite etmoyenne cylindrée.

••• Au ralenti, les ressorts maintiennentles masselottes contre l’arbre moteur, lacloche n’est pas entraînée. Quand lavitesse de rotation du moteur s’élève, lesmasselottes s’écartent sous l’effet de laforce centrifuge. À une vitesse déterminéepar la puissance des ressorts, lesmasselottes entrent en contact avec lacloche et l’entraînent dans leur rotation.

Embrayage etfrein de chaîneD L’embrayage

Les scies à chaîne sont équipées d’unembrayage centrifuge mettant la chaîneen mouvement dès que le moteur estaccéléré.Cet embrayage est composé :

d’un ensemble de masselottesmaintenues par un système de ressortsur un support solidaire de l’arbremoteur ;

d’une cloche d’embrayage recouvrantles masselottes et pouvant tournerlibrement autour de l’arbre moteur ;

d’un pignon d’entraînement de lachaîne ;

••• Le pignon fixeest solidaire de lacloche d’embrayage.Il est recommandésur les scies degrosse cylindrée carplus résistant.sa

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D Le frein de chaîne

Il est constitué par un collier métalliquequi entoure la cloche d’embrayage.

En cas de rebond, ce collier est tendu parle déplacement de la poignée de sécuritéet bloque la cloche d’embrayage : lachaîne est arrêtée.Dans les cas des sécurités à inertie, lecollier est tendu par un système deressorts puissants libérésautomatiquement en cas de mouvementbrusque du guide-chaîne vers le haut. Cesystème bloque la chaîne plusrapidement que le système traditionnel.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Si la chaîne ne s’arrête pas auralenti, ne la bloquez pas avec le freinde chaîne. Un réglage du carburateurou une remise en état de l’embrayage(ressort trop faible) seront bien plusefficaces !


Guide-chaîneet lubrificationLe guide-chaîne est l’élément de soutien,de guidage et de tension de la chaîne.Il en existe deux grandes catégories.

Les guides stellités (hard-top)

L’extrémité du guide est renforcée parl’apport d’un alliage capable de résister àune température de 700°C : la stellite.Ces guides demandent moins d’entretienmais les frottements entre la chaîne et leguide restent très importants. Ilsprovoquent une perte de puissance etune usure plus rapide de la chaîne. Deplus, le nez du guide étant plus large, lesrisques de rebond sont plus importants.

Les guides avec pignon de renvoi(roll-top)

L’extrémité est pourvue d’un pignondenté : les dents soulèvent légèrement lachaîne pour éviter tout contact avecl’extrémité du guide. Le pas du pignondoit correspondre à celui de la chaîne. Cetype de guide est le plus fréquemmentutilisé.

D Entretien

Vérifiez régulièrement l’état du pignonou de la bague d’entraînement et nemontez jamais une chaîne neuve sur unpignon usé.Le pignon ou la bague doivent êtrechangés toutes les trois ou quatrechaînes ou dès qu’ils montrent des tracesd’usure.

Nettoyez quotidiennement l’intérieur ducarter d’embrayage. Essuyez le collier dufrein de chaîne.

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••• rainure

••• trous d’ancragede l’ergot permettantde tendre la chaîne

••• trous de lubrification

••• passage des boulons de serrage

••• pignon de renvoi

D Les nez interchangeables

Sur certains guides (stellités ou avecpignon de renvoi), il est possible dedémonter et de remplacer l’extrémitélorsqu’elle est usée ou pour l’adapter àune chaîne de pas différent. Cependant,leur usure est plus forte que celle desautres guides.

La rainure guide la chaîne, elle doit êtred’une largeur adaptée à la jauge de lachaîne (épaisseur du maillond’entraînement).Pour faciliter le glissement de la chaînesur le guide et éviter l’échauffement, ilfaut lubrifier la chaîne en permanencependant sa rotation avec une huileappropriée (huile filante).L’huile de lubrification de la chaîne estaspirée dans son réservoir et envoyéevers le guide-chaîne par une pompeactionnée par l’arbre du moteur ou par lacloche d’embrayage.Un trou de lubrification prévu sur leguide-chaîne permet à l’huile des’écouler directement dans la rainure deguidage. Le débit de la pompe à huile estle plus souvent réglable.

••• Différents systèmes associent la rotation de lapompe à huile à la rotation de la cloche d’embrayage :aiguille (photo du haut) ; engrenage (photo du bas).Le débit, proportionnel à la vitesse de la chaîne, assureune meilleure économie de l’huile et s’arrête avec lachaîne. Il existe des huiles biodégradables, maisattention à ne pas les mélanger avec des huiles chaînenormales car cela crée une pâte qui obstrue leréservoir et la pompe de la scie à chaîne.


D Entretien

Après chaque journée de travail,retournez le guide-chaîne pour qu’il s’userégulièrement. Assurez-vous qu’il restebien droit.

Nettoyez à chaque démontage la rainureet les trous de lubrification. Vérifiez le jeudu pignon du renvoi (changez-le si le jeudevient excessif) et graissez-lefréquemment, notamment par les orificesprévus à cet effet parfois présents surl’un ou les deux côtés du guide. Ébarbezles bords extérieurs de la rainure avecune lime plate.ATTENTION : la partie stellitée ne doit pasêtre limée, le stellite étant plus dur que lalime !

Vérifiez l’écartementde la rainure :le régler si nécessaire.Mesurez la profondeurde la rainure :les maillons de lachaîne doivent reposersur les bords de larainure.

••• guide-chaîne usé ••• bonne positionde la chaine

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T Les astucesdu Bûcheron futé••• Pour savoir si la chaîne est bienlubrifiée, faites tourner la scie plein gazen approchant l’extrémité du guided’une surface lisse et propre (souche,feuille, etc.).Des gouttes d’huile doivent gicler ettacher cette surface.

Vérifiez régulièrement la propreté de lacrépine de la prise d’huile. N’hésitez pasà la changer dès qu’elle paraît encrassée.Pour que la pompe fonctionnenormalement, il faut que la prise d’air duréservoir d’huile soit parfaitement propre.débouchez-la si nécessaire.

N’utilisez jamais d’huile de vidangepour lubrifier la chaîne. Même bienfiltrées, ces huiles renferment toujours detrès fines particules métalliques qui usentprématurément la pompe et le guide-chaîne. Ces huiles, non filantes,n’adhèrent pas à la chaîne et ne lubrifientdonc pas la partie inférieure du guide.

En cas de mauvaise lubrificationou de guide-chaîne abîmé, la chaînerisque de chauffer, de se bloquer etmême de casser.


Un boulon ou un taquet situé sous lepignon d’entraînement permet de limiterla course de la chaîne en cas de rupturede celle-ci.La partie inférieure de la poignée de lamain droite doit être élargie de façon àprotéger la main d’un éventuel coup defouet de la chaîne.

La chaîneLa chaîne est formée d’une alternance detrois types de maillons :

maillon d’entraînement (fig. n°1)maillon-gouge (fig. n°2)maillon de liaison (fig. n°3)

Les caractéristiques de la chaîneD Le pas

Il est égal à la moitiéde la distance entre trois rivetsconsécutifs.Il existe essentiellement trois valeurs depas expriméesen mesures anglo-saxonnes.

.325” (0,325 pouce soit 8,25 mm)utilisé sur les petites scies ;

3/8” (3/8 de pouce soit 9,52 mm)utilisé sur la plupart des scies de plus de50 cm3 de cylindrée ;

.404” (0,404 pouce ou 10,26 mm) quine s’emploie que sur les modèles degrosse cylindrée.

••• Figure n°1 : maillond’entraînement

••• Figure n°2 : maillon-gouge ••• Figure n°3 : maillon deliaison

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D Le pas

D La jauge

C’est l’épaisseur du maillond’entraînement. Pour un même pas, ilpeut exister plusieurs jauges expriméesen mesuresanglo-saxonnes (pouces) = 0,50”(1,3 mm), 0,58” (1,5 mm),0,63” (1,6 mm).La jauge de la chaîne doit correspondre àla largeurde la rainure du guide-chaîne.

D Le type de gouge

La gouge est l’élément coupantde la chaîne. On distingue des gougesgauches et droites suivant la position dela platine tranchante par rapport à l’axede la chaîne. Elles sont disposées enalternance tout au longde la chaîne.

Chaque gouge possède deux partiestranchantes :

le tranchant supérieur décolleles fibres du bois ;

le tranchant latéral sectionne cesfibres.Le limiteur de profondeur déterminel’épaisseur du copeau détaché par lachaîne tandis que le goulet facilitel’évacuation rapide des copeaux.

••• moitié de cette longueur

••• tranchantsupérieur ••• tranchant

latéral


Il existe trois formes de gouges.

D Les gouges rondes

Ce sont les plus faciles à affûteret elles sont utilisables danspresque tous les cas. Toutefois,elles ont un rendement faible et

tendent à disparaître.

D Les gouges carrées

Elles permettent une couperapide, mais leur affûtage estdélicat. Leur emploi estdéconseillé pour les bois durs.

D Les gouges semi-carrées

Elles combinent les avantagesdes deux précédentes.

D Les maillons d’entraînement

Ils sont appelés aussi maillons-guides carleur talon, coulissant dans la rainure duguide, maintient la chaîne dans le bonalignement, évacue la sciure et entraînel’huile.La partie avant du talon, en forme decrochet, évacue la sciurede l’intérieur de la rainure.

••• Les dents dupignon d’entraînement

prennent appui surl’arrière du talon pour

pousser la chaîne

••• La tête du pignonpénètre dans le creuxdu maillon-attache

••• Le talon dumaillond’entraînements’appuie sur leflanc du pignon

••• Talon

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C’est le nombre de maillons-guides quipermet de définir la longueurde la chaîne à utiliser en fonction de lalongueur du guide-chaîne.

T Les astuces du Bûcheron futé••• Pour acheter une chaîne neuve, vous devez pouvoir indiquer auvendeur : le pas, la jauge, le nombre de maillons d’entraînement, etle type de gouge.Notez ces renseignements sous forme d’une formule, par exemple :3/8 050 56 semi-carrée et inscrivez-la sur un objet ou un aide-mémoire que vous avez toujours sous la main (portefeuille,casque etc.).


D Le dispositif anti-rebond

L’effet de rebond se produit lorsqu’onattaque le bois avec l’extrémitésupérieure du guide.

Du fait de la courbure de la chaîne, leslimiteurs de profondeur viennent buter àgrande vitesse sur le bois avant qu’il nesoit attaqué par la gouge et repoussentviolemment la scie vers l’arrière enrelevant le guide-chaîne.Pour limiter ce phénomène, à l’origine detrès nombreux accidents graves, lesconstructeurs de chaînes ont modifié leprofil de certains maillons :

maillon d’entraînement anti-rebond(fig.n°1)

maillon-gouge anti-rebond 1 (fig.n°2)maillon de liaison anti-rebond (fig.n°3)maillon-gouge anti-rebond 2 (fig.n°4)

Un épaulement situé sur le maillond’entraînement, sur le maillonde liaison ou sur le limiteur de profondeurdu maillon-gouge empêchele choc direct du limiteur de profondeursur le bois.L’effet de rebond est ainsiconsidérablement atténué, maisl’utilisation de l’extrémité du guide-chaîne reste néanmoins dangereuse.

••• maillon de liaison anti-rebond (fig. n°3)

••• maillon-gouge anti-rebond 1 (fig. n°2)

••• Maillon d’entraînement anti-rebond (fig. n°1)

••• maillon-gouge anti-rebond 2 (fig. n°4)

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D Comment tendre la chaîne ?

La chaîne est tendue par le déplacementdu guide-chaîne grâce à un ergotcommandé par une vis.Le réglage de la tension s’effectuetoujours à froid : la chaîne doit être bienappliquée sur le guide mais doit pouvoirtourner librement à la main.N’oubliez pas de maintenir le guide-chaîne relevé pour régler la tension de lachaîne et pour serrer les écrous.Vérifiez toujours la tension lorsque lachaîne est chaude. En tirant sur la chaîneau milieu du guide, vous devez pouvoirdégager totalement le maillond’entraînement.La chaîne doit tourner librement, sanseffort mais sans pendre sous le guide.Ne tendez jamais une chaîne tropchaude : en refroidissant, elle pourrait setendre au point de tordre le vilebrequin.Une chaîne trop tendue use le nez duguide. Pas assez tendue, elle use l’entréede la rainure. Dans les deux cas, lachaîne s’use plus vite.

T Les astucesdu Bûcheron futéLe rodage d’une chaîne neuve••• Après l’avoir lavée avec un solvantde nettoyage pour dissoudre la paraffinequi la recouvre, faites tremper votrechaîne neuve dans un bain d’huile pourchaîne, de préférence toute une nuit.


T Les astucesdu Bûcheron futé• Montez la chaîne après avoir changéla bague et vérifié le bon état du pignond’entraînement. Ne la tendez pas trop :elle doit pouvoir tourner librement à lamain.

• Faites tourner la chaîne deux minutessans scier. Vérifiez que la lubrificationest correcte. Arrêtez la scie et laissezrefroidir la chaîne.

• Réglez la tension puis faites quelquescoupes dans un billot. tendez à nouveaula chaîne après l’avoir laissée refroidir.

• Répétez ce processus jusqu’à ce quela chaîne ne s’allonge plus en cours detravail.

Pour faire durer plus longtemps voschaînes, guides-chaînes et pignonsd’entraînement, achetez trois chaînes àla fois et changez les chaque jour.L’usure, plus régulière, sera moinsimportante.

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D N’hésitez pas à jeterune chaîne

Une chaîne endommagée est moinssolide, mieux vaut s’en débarrasserà temps : les chaînes cassées et lesmaillons usés qui se détachentet sont projetés violemment surl’opérateur ont causé plusieurs accidentsmortels.

D Il faut absolument jeter unechaîne :

si les rivets ou maillons d’attache sontfendillés. Cela cache en général d’autresdéfauts difficiles à déceler ;

si le bas des maillons est très usé ;si la chaîne est devenue rigide ou si le

bas des maillons d’attache et desmaillons-gouges est écrasé,

si plusieurs gouges d’une chaîne qui adéjà beaucoup servi sont trèsendommagées après le choc sur unepierre ou usées à force d’affûtages ;

si une chaîne usée a déjà cassé unefois car il est certain qu’elle cassera ànouveau.

D L’affûtage de la chaîne

Une chaîne parfaitement affûtée estnécessaire pour obtenir un bonrendement de coupe et éviterde fatiguer les principaux organes de lascie : moteur, pignon, guide-chaîne et lachaîne elle-même.Il faut affûter

quand la chaîne ne pénètre plus d’elle-même dans le bois ;

quand le trait de scie n’est plus droit ;quand le bois est arraché, voire

déchiqueté ;quand les copeaux ne sont plus que de

la sciure fine.

L’affûtage comprend deux opérationsaussi importantes l’une que l’autre :

l’affûtage de la dent-gouge ;la rectification du limiteur d’épaisseur

de copeaux.


Pour cela l’idéal est d’utiliser un appareild’affûtage d’atelier. Sur le chantier il estnéanmoins nécessaire d’affûterrégulièrement la chaîne à main levée enprenant les précautions qui suivent.Choisissez une lime adaptée au pas de lachaîne :

D L’affûtage de la dent-gouge

Un bon affûtage doit respecter les anglescaractéristiques de la dent-gouge.

Angle de biseau d’attaquegouge ronde : 35°gouge carrée : 30°semi-carrée : 30 ou 35°(suivant le type de chaîne)

Angle de front(ou de tranchant latéral)gouge ronde : 90°gouge carrée : 75°semi-carrée : 85°

Angle de bec 60°

Pas de lachaîne

(en pouces)

1/4

3/8

3/8 bas profillowpro ou picco

0,404

0,325

Diamètrede la lime(en pouces)

5/32

7/32

5/32

7/32

3/16

Diamètrede la lime

(en mm)

4

5,55

4

5,55

4,8

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Maintenez la lime toujours bienparallèle à l’arête pour respecter l’angled’attaque. Limez toujours en poussant lalime sur toute sa longueur, relâchez lapression pour ramener la lime.

N’oubliez pas de rectifier les limiteursde profondeur de copeaux. Il faut lesvérifier tous les 3 ou 4 affûtages à l’aided’une jauge de profondeur adaptée àvotre chaîne.

T Les astucesdu Bûcheron futé••• Pour affûter confortablement votrechaîne, cherchez une souche.Fixez-y un d’étau d’affûtage (cf photopage suivante). N’oubliez pas qu’il suffitde deux ou trois passages de lime àpression modérée pour obtenir un bonaffûtage.

Si le limiteur de profondeur dépasseau-dessus de la jauge, il faut le limeravec une lime plate jusqu’à ce qu’ilaffleure.

Bien arrondir le bord avant du limiteuren protégeant la gouge avec la jauge deprofondeur.


Des gabarits d’affûtage simpleset peu encombrants permettent derespecter facilement la hauteur et l’anglecorrects d’affûtage.

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••• 1-2-3 : guides-limes••• 4 : jauge de profondeur pouraffûtage des limiteurs de copeaux••• 5 : lime profilée pour arrondirdes limiteurs de copeaux••• 6 : lime plate••• 7 : lime ronde••• 8 : étau d’affûtage portatif••• 9 : étau d’affûtage d’établi••• 10 : étau d’affûtage à fixer sursouchesa

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ANOMALIES CONSTATÉES

• Un rail du guide plusmince ou plus bas quel’autre, la chaîne atendance à se coucherd’un côté. Au sciage, leguide-chaîne coince.

• Usure anormale desmaillons-guides, desgouges et des attaches(sur tous les maillons).

• Fente dans les maillonsà l’aplomb des rivets (surles maillons-gouges et lesmaillons jumelés), surquelques maillonsuniquement.

• Même anomalie, maistous les maillons, sauf lesmaillons-guides, sontfendus au rivet.

• Faces latérales du guidearrondies, bombées ouusées irrégulièrement.

• Usure anormale desbases arrières du maillon-gouge et du maillond’assemblage jumelé (surtous les maillons).

• Usure excessive de labase des maillons-gougeset des maillonsd’assemblage jumelés(sur tous les maillons).

CAUSES

• Affûtage inégal desmaillons droit et gauche.

• Mauvais affûtage oumauvais entretien duguide.

• Talon trop haut ougouge mal affûtée (anglede biseau d’attaque tropfaible). L’opérateur estobligé d’appuyer la scieavec force sur le bois.

• Mêmes causes queci-dessus mais plusmarquées.

• Affûtage irrégulier : lachaîne a flotté dans lagorge du guide.

• En général due à unechaîne mal affûtée : anglede bec trop faible, ettalons trop bas.

• Pression anormaleexercée sur la scie enraison du mauvaisaffûtage de la chaîne.

REMÈDES

• Changer le guide etréaffûter correctement lachaîne.

• Affuter avec soinla chaîne.Vérifier le guide.

• Abaisser les talons à lalime. Affûter les gougesà l’angle voulu.

• Même remède queci-dessus ; vérifierégalement la tensionde la chaîne.

• Réajuster les rails ;sinon, changer le guide.Réviser l’affûtage.

• Réaffûter correctementles gouges.

• Affûter la chaîne etvérifier la tension.

D Les défauts de la chaîne dus à un mauvais affûtage


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D Déterminez votre type detravail le plus fréquent

Vous devez choisir la cylindrée et lalongueur du guide-chaîne en fonction dudiamètre moyen des arbres à abattred’après le tableau ci-dessous.

Le choix de la scie à chaîne peut se fairesur des critères objectifs.

DComment choisirsa scie à la chaîne ?••• La scie à chaîne est votre outil essentiel. Son achatreprésente une dépense importante qu’il convient de ne pas faireau hasard pour mettre de votre côté toutes les chances d’efficacitéet de sécurité.


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N’oubliez pas que plus la cylindrée estélevée, plus la scie risque d’être lourde :il faut donc rechercher le meilleurcompromis poids/cylindrée.

Ne tenez pas compte des puissancesannoncées qui sont souvent surestimées(elles sont d’ailleurs de moins en moinsmentionnées par les constructeurs). Leseul bon critère de puissance est lacylindrée.

Le prix n’est pas un critère de choix, ilpeut être très variable pour des machinesde caractéristiques pratiquementidentiques.

••• Assurez-vous que la scie à chaîne porte bien saplaque d’homologation prouvant qu’elle satisfait auxnormes de qualité et de sécurité.

D Jugez de la facilité d’entretien

Vérifiez l’accessibilité des organes àvisiter régulièrement : vis de tension dechaîne, filtre à air, vis de réglage ducarburateur et vis de réglage du débitd’huile de chaîne.

La bougie, le lanceur, l’embrayage etle pignon d’entraînement ainsi que leguide-chaîne doivent être faciles àdémonter et à nettoyer.

Les orifices de remplissage desréservoirs doivent être placés de façon àpermettre un bon nettoyage avantouverture. Les bouchons doivent êtrefaciles à dévisser.

D Comparez les servicesaprès-vente

Choisissez une marque dont leconcessionnaire est à proximité et estreconnu pour la qualité et la rapidité desses réparations.« Faites confiance aux avis de voscollègues : la qualité d’un concessionnairene peut se juger qu’avec l’expérience. »

D Certains détails ont aussi leurimportance

Le confort de prise en main rendravotre travail plus agréable : vérifiezl’équilibre de la scie à chaîne dans sesdifférentes positions de travail, assurez-vous que la gâchette est accessible etdouce à manier.

La couleur de la carrosserie : unecouleur vive vous permettra de conservervotre scie bien en vue.

R Comment choisir sa scie à chaîne


D Les accessoires de la scieà chaîne

Pour conserver votre scie à chaîne enparfait état de fonctionnement,vous devez conserver un minimumd’outillage à portée de main en toutecirconstance.

••• 1 : un bon chiffon••• 2 : une clef à bougie avecune brosse métallique et descales d’épaisseur••• 3 : un petit tournevis pour leréglage du carburateur••• 4 : une curette pour nettoyerla rainure du guide-chaîne••• 5 : une clef à douille pourdémonter le guide-chaîne••• 6 : une pompe à graissepour roulement de nez••• 7 : une lime ronde adaptéeau pas de chaîne

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R Comment choisir sa scie à chaîne

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••• 8 : une lime plate et unejauge de profondeur(éventuellement un étaud’affûtage)••• 9 : Le bidon mixte à clapetanti-débordement est trèspratique à utiliser en forêt.••• 10 : Une ceinture porte-accessoires est très pratique pourconserver à portée de main lesaccessoires les plusindispensables au fonctionnementde la scie.

T Les astuces du Bûcheron futé••• Pour sécher et nettoyer la lime de l’huile de chaîne,frottez˜la simplement sur un morceau de craie ou de charbonde bois. Pensez aussi aux pièces de rechange :placez dans votre trousse à outils une chaîne, une bougieneuve, de la corde de lanceur. Évitez de toucher la lime avec lesdoigts nus : l’acidité et le sel de la sueur des mains la feraientrouiller rapidement.

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Lemoteur

nepartpasou

difficilement

Procédurede

départcorrecte

Essencedansle

réservoir

Pasassezd’essence

Accélérationet

ralentim

auvais

Carburateurrefoule

Essencen’arrivepasau

carburateur

RECHERCHE

SYSTÉMATIQ

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DES

ANOMALIE

SDE

FONCTIO

NNEMENT

REM

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Essencecouleau

potd’échappement

Étincelleàlabougie

VisHetLrégléestrop

pauvres

Ressortpointeautrop

fort

Diaphragmedéfectueux

Passaged’essencebouché

Essencecoulede

labridedu

carburateur

Soupapebouchonessencene

fonctionnepas

Pompe

àessencene

marchepas

Pointeau

encrassé

Ressortdelevierpointeau

malpositionné

Essencearriveau

carburateur

Essencen’arrivepasau

cylindre

Essencearriveau

cylindre

Pasd’étincelleau

filde

bougie

Étincelleau

boutdu

filde

labougie

Pasd’étincelleàla

bougie

Crépineessenceencrassée

Tuyaubouché

Succioninsuffisante

Carburateurdéfectueux

Blocélectronique

défectueux

Bobine

défectueuse

Connectiondesfils

défectueuse

Connectiondu

filde

bougie

défectueuse

Bouton

demassesur«off»

Cablagedéfectueux

IsolantClaqué

Écartementdesélectrodes

mauvais

Électrodescalaminées

Électrodeshumides

Procédurede

démarrage

mauvaise

Nettoyer

Nettoyer

Rectifier

Démonter,vérifier

Lemélange

esttropriche

Démonter,remplacer

Démonter,remplacer

Reconnecter

Réparer

Placersur«on»

Vérifierboutetcablage

Remplacerlabougie

Rectifier

Nettoyerouremplacer

Sécherou

remplacer

Démarrercorrectem

ent

Régler

Régler

Remplacer

Démonter,nettoyer

Resserrerlesvis

Nettoyerouremplacer

Vérifiertroude

dépression

Nettoyer

Rectifier

••• Référence 7483 ••• Crédits photos : CCMSA audiovisuel • Azur multimédia • Jacques Thomas • SIPprotections • Stihl, Husqvarna • Pix • Image Bank • Campagne-Campagne • Photonica. ••• Conception graphique :Acte-Là ! • www.actela.fr • Illustrations : Stéphane Cronier


DTechniquesde travail

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MSA_Bucheronnage_TechnikTravailA5_16p:Mise en page 1 27/08/10 19:20 Page 1

DL’abattagedirectionnel

Préparationde l’abattage

D Détermination de la directionde chute de l’arbre

En fonction de son penchant naturel, descontraintes de l’environnement (semis,obstacles…), des exigences dudébardage…

D Nettoyage du pied de l’arbre etsi nécessaire de la zone de chute

Enlever les broussailles, bois morts, etc.qui gêneraient pendant l’exécution del’abattage.

D Aménagement d’une voiede repli

Prévoir la possibilité de se retirerrapidement du pied de l’arbre, enenlevant, si nécessaire, la végétation quipourrait gêner. Ce repli doit s’effectuerdans une direction à 135° par rapport àla direction de chute.

••• La maîtrise de cette technique est indispensablepour la réalisation d’un travail en sécurité et concourt à améliorerqualité et productivité.

••• direction de l’abattage

••• directionde repli

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L’abattage

D L’entaille de direction

Elle donne à l’arbre la direction de chutechoisie. Pratiquée du côté où l’arbre doittomber, elle aura une profondeur égale au1/4 environ du diamètre de l’arbre (1/5 à1/3 maximum), une ouverture de 35° à45°. Le trait oblique (1), puis le traithorizontal (2) doivent parfaitement serejoindre. La direction de chute seraperpendiculaire au fond de cette entaille.(voir schémas ci-dessous)

D Le trait d’abattage (3)

Pratiqué du côté opposé à l’entaille, il doitêtre horizontal et à un niveau plus élevéque le fond de celle-ci.

D L’épaulement (4)

Il représente la différence de niveau entrele fond de l’entaille de direction et celui dutrait d’abattage. D’une valeur de 2 cm à5 cm, il doit être prévu dès le début del’exécution du trait d’abattage.

D La charnière (5)

Elle devra être préservée entre l’entaille dedirection et le trait d’abattage. De saqualité va dépendre la réussite del’abattage. Une largeur de bois non coupécomprise entre 3 cm et 5 cm, va guiderl’arbre dans la direction choisie (voirschéma). Il peut être nécessaire d’utiliserdes coins d’abattage.

D L’abattage directionnel

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••• charnière

••• épaulement

••• 4 - épaulement

••• coind’abattage

••• traitd’abattage

••• 3 - traitd’abattage

••• entaille de direction

••• 5 - charnière

••• non !

••• non !

••• directionde chute


DAbattagesparticuliers

Abattage d’arbrespenchés ou fortementdéséquilibrés

Le risque principal au coursde l’abattage d’arbres penchésest l’éclatement de la bille avant que letrait d’abattage ne soit terminé, (le risqueest plus important pour certainesessences : hêtre, peuplier, frêne,tremble…). Ceci expose le bûcheronà des risques graves et entraînedes dommages sur le bois.

D Pour éviter l’éclatement

L’entaille de direction sera de faibleprofondeur, assez ouverte (1).

Le trait d’abattage sera réalisé enperçant l’arbre de part en part derrière lacharnière et en sciant del’avant vers l’arrière en conservant unepatte de retenue (2).

La patte de retenue sera alorssectionnée (3).

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D Lors de l’exécution du traitd’abattage

Prendre de bons repères pourconserver impérativement la charnière etavoir un épaulement.

Éviter le rebond : débuter la coupe avecl’extrémité inférieure du guide de latronçonneuse et le replacerprogressivement au cours de la coupeparallèlement à la charnière.

Si le diamètre de l’arbre est supérieurà la longueur du guide-chaîne, effectuerune mortaise de chaque côté (2) et (3).

D Abattages particuliers


Abattage d’arbresde grand diamètre

Le diamètre de l’arbre est comprisentre la longueur du guide et deux foisla longueur du guide.

Faire l’entaille de direction.Pour pratiquer le trait d’abattage :

- insérer la partie inférieure du guide et,en perçant derrière la charnière(préserver impérativement la charnière) ;

- scier de l’avant vers l’arrière avec unmouvement circulaire.- terminer en sciant de l’arrière versl’avant avec le même mouvementcirculaire.

Insérer dès que possible un coind’abattage.

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Le diamètre de l’arbre est supérieur à lalongueur du guidede la tronçonneuse (diamètre comprisentre deux fois et deux fois et demie lalongueur du guide).On pratique le perçage du cœur :- faire l’entaille de direction (1) ;- pratiquer le perçage du cœur.Effectuer depuis l’entaillede direction (parallèlementau trait horizontal de cette entaille) lacoupe du cœur de l’arbre, tout enménageant l’épaulement et enconservant une charnière largede chaque côté (2).- pour effectuer le trait d’abattage,pratiquer comme dans le casprécédent (3).

Insérer dès que possible un coind’abattage.

Prévoir toujours de commencer lacoupe du côté où le risque de chute del’arbre est le plus probable.


Abattage d’arbresjumelés

Si le jumelage ne dépasse pas 150 cmde hauteur, il est préférable de procéder àl’abattage d’un seul arbre à la fois encommençant par celui dont la directionnaturelle de chute ne peut être contrariée.- Effectuer l’entaille de direction (1) ;- séparer le jumelage par une coupeverticale en ayant soin de conserver dansla partie supérieure une attachesuffisante au maintien de l’arbre en coursd’abattage (2) ;

- pratiquer le trait de chute par unsystème de mortaise, (en laissant unecharnière et un épaulement) (3) ;- terminer par la coupe de la patte deretenue située à la partie supérieure dujumelage (4).

Si le jumelage dépasse 150 cm dehauteur, vous pouvez abattre les deuxpieds en une seule fois, mais méfiez-vous des risques d’éclatement de la« jumelle » en cours d’abattage ou lors dela chute.

••• Procéder àl’abattage normalde l’autre arbre

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Effectuer l’entaille de direction (1) ;exécuter le trait d’abattage en

commençant du côté du penchant naturelde l’arbre (2) ;

introduire les coins d’abattage dès quepossible pour ne pas coincer le guide-chaîne (3) ;

conserver une charnière que l’on devradéséquilibrer (d’une largeur supérieuredu côté opposé au penchant naturel del’arbre) ;

terminer la coupe et provoquer la chutede l’arbre soit en agissant sur les coins,soit en utilisant le levier d’abattage, soiten actionnant le treuil (4) et (5).

••• direction de l’inclinaison

••• directionde l’abattagesouhaité

Abattage d’arbreslégèrement penchés

D dont on veut contrarier ladirection de chute

Des contraintes (sens de débardage,semis, obstacles divers…), peuventrendre obligatoire l’abattage d’un arbredans une direction autre que celle de sonpenchant naturel. L’utilisation d’unmatériel d’aide est nécessaire : coinsd’abattage, levier et, si le penchant esttrop prononcé, un treuil.

08 -09

••• charnièreplus épaisse dece côté


Abattage d’arbrescreux ou pourris

En cas de doute et avant toute opération,percez l’arbre au niveau de l’endroit oùvous allez pratiquer le trait horizontal del’entaille de direction. Cette opération doitvous permettre, par l’observation descopeaux, d’évaluer l’état de l’arbre oul’avancement de la pourriture.Si l’état de l’arbre le permet, l’opérateurprocédera comme avec un arbre normalen prenant soin de laisser une fortecharnière qu’il va amincir progressivementde part et d’autre.

Si l’arbre présente une impossibilité depratiquer ainsi, à cause d’une pourrituretrop importante, vous reporterez votrezone d’abattage à une hauteursupérieure, sans pouvoir dépasser unmètre.

Pour éviter l’éclatement du bois- Inverser l’angle d’ouverture de l’entaillede direction,- ou augmenter la hauteur del’épaulement.

•••1 mètre

maximum

•••1 mètre

maximum



D Abattages particulierssa

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Arbres de tailleet de poids faibles

D L’utilisation d’un tournebille

doit permettre, en faisant tourner l’arbresur lui-même, de le dégager de sasouche et de le décrocher des branchesde l’arbre sur lequel il est en appui.(Le tournebille s’utilise non pas en tirantmais en poussant ou en soulevant.)

D L’utilisation d’une perche

Elle permet de soulever la base du troncet de le faire riper vers l’arrière,provoquant ainsi la libération desbranches.

DArbres encroués••• Certaines méthodes pour faire tomber les arbres encrouéssont hasardeuses et dangereuses :- couper l’arbre qui retient l’arbre encroué ;- billonner l’arbre encroué pour le faire descendre.Le « désencrouage » d’un arbre nécessitera le plus souventl’utilisation de matériels.


Arbres de tailleet de poids plusimportants

D L’utilisation d’un treuil à main

Si les branches de l’arbre ne sont pastrop importantes et peu enchevêtrées,enrouler le câble (2 ou 3 tours) autour dutronc, lors de la traction latérale l’effetrecherché est de le faire tournersur lui-même.

Si les branches sont importantes ettrès enchevêtrées, positionner le treuil defaçon à tirer l’arbre dans le sens opposéà sa direction de chute.

D Utilisation du tracteurde débardage

Chaque fois que cela est possible, letracteur sera efficace, rendra la tâchemoins dangereuse et plus aisée.

S’il devait être laissé le temps de seprocurer le matériel pour le faire tomber :marquez l’arbre encroué de façon à cequ’il soit repérable (ex : écorcer le troncsur une partie, à hauteur d’homme oubaliser la zone). Un arbre encroué ne doitpas être laissé en place. Il représente undanger pour les bûcherons, le débardeuret toute autre personne qui seraitamenée à passer par là.

D Arbres encrouéssa

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D Avant de commencer le travail

Il est nécessaire d’identifier tous cesrisques et de s’organiser pour ne pas s’yexposer.

Du matériel sera nécessaire :- tracteur forestier,- tournebille,- treuil à main,- levier d’abattage,- poulies,- coins.

Arbres déracinés

D Souches droites ou inclinéesvers le tronc

Préparer la zone de travail ;aménager un chemin de repli ;arrimer la souche à l’aide du câble,

d’un treuil à main ou du tracteur ettendre le câble.

Pratiquer la coupe :- sectionner la zone où les fibres sontcomprimées ;- effectuer une coupe latérale (partiesupérieure, 2 côtés) sur 1/4 du diamètreenviron ; commencer toujours du côtéopposé pour scier la partie proche de soien dernier ;- terminer la coupe en sectionnant lesfibres en tension (partie inférieure), touten surveillant les mouvements éventuelsde la souche et du tronc ;- si possible remettre la souche à plat.

DChablis••• L’exploitation de chablis est un travail à hauts risques.Toutes sortes de situations sont présentes, arbres encroués, arbrescassés partiellement ou totalement, arbres enchevêtrés, branchesou grumes sous tension, branches ou houppiers en suspension.

••• zone de tension

••• zone decompression


••• zone decompression

D Souches inclinées à l’opposédu tronc (tenant encore l’arbrerelevé)

Préparer la zone de travail ;aménager un chemin de repli ;si nécessaire, arrimer la souche, (voir

plus haut) ;Pratiquer la coupe :

- sectionner la zone où les fibres sontcomprimées ;- effectuer une mortaise en laissant unecharnière ;- terminer la coupe en sectionnant lapartie des fibres en tension laissée lorsde l’exécution de la mortaise, tout ensurveillant les mouvements éventuels(partie inférieure) de la souche et dutronc.

Si possible remettre la souche à plat.

Arbres déracinéset encroués

Préparer la zone de travail ;aménager un chemin de repli ;effectuer la coupe selon la technique

du chapitre « Abattage d’arbres penchésou fortement déséquilibrés ».Se positionner de sorte à ne pas êtrecoincé par la souche qui reprendrait saplace, surveiller également lecomportement du tronc.Si, au trait de coupe, l’arbre ne tombepas, se référer aux techniques évoquéesdans le chapitre « Arbres encroués ».

••• zone de tension

(dont la souche aura tendanceà se remettre à sa place)

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R Chablis

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Arbres courbésou penchés(voir chapitre « Abattage d’arbrespenchés ou fortement déséquilibrés »)

Il y a risque d’éclatement en appliquantla technique classique d’abattagedirectionnel.

Pratiquer une entaille de direction ;effectuer une mortaise en conservant

une charnière et en ménageant un légerépaulement ;

sectionner la patte de retenue.

Arbres cassés

Si la partie supérieure est faiblementattachée

La faire tomber à l’aide du treuil dutracteur ;

abattre la partie du tronc restée droite.Si la partie supérieure est solidementtenue

Préparer l’arbre pour effectuer unabattage latéral (entaille de direction, traitde chute, charnière, épaulement) ;

le faire tomber à l’aide de coins oud’un treuil.

(dont les deux parties ne sont passéparées)


••• coin d’abattage


Arbres cassés

Effectuer la coupe en pratiquantl’entaille de direction, le trait de chute eten ménageant une charnière et unépaulement

provoquer la chute à l’aide d’un levierou de coins d’abattage.

Attention, l’absence de branche rend ladirection de chute aléatoire et augmentele risque de rebond du tronc lorsqu’iltouche le sol.

Tiges ou branchescoincées en tension

ATTENTION, l’éclatement du bois peut seproduire du fait de la très grande tensiondes fibres. Le bûcheron risque alorsd’être atteint lors de la détente de la tigeou de la branche (coup de fouet).

Diminuer progressivement la tensionpar petits coups de tronçonneuse ;

effectuer une entaille à la base, (côtédes fibres comprimées)

terminer la coupe en sectionnant lesfibres en tension.

Il convient de rester très attentif aurisque de rupture brutale.Une autre technique consiste à libérer lacime coincée de la tige par un coup detronçonneuse en se positionnant dessous,puis à abattre la chandelle restante.

(dont il ne reste qu’une partie du troncdroit [chandelles])

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MSA Bucheronnage TenueTravailA5 12p:Mise en page 1 27/08 ... · quatre ans). Un casque qui a subi...

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