Monteverdi remis au goût CRITIQUE le financement reste ... · admirablement en relief les lignes...

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Monteverdi remis au goût des temps modernes Chants, instruments, danses , lumière pour le «Combattimento». Le message passe , mais l' esthétique tend parfois un peu au kitsch. En entrant dans l'église du col- lège Saint-Michel , jeudi soit de l'Ascension , l' auditeur est étonné. Une énorme estrade noire de trois mètres de hau- teur s'érige dans le chœur. A son pied , le spectacle est plus aimable: un clave- cin , un violone appuyé , en beau bois orangé , égaient l' œil (Varèse ne subis- sait-il pas la même fascination pour les instruments anciens?). En haut de la gigantesque scène, les voûtes baroques sont dans un gris de suie. Toute la nef de l'église est plongée dans l'obscurité. Le «spectacle» commencera avec un quart d'heure de retard . Le temps d' ai- guiser la curiosité de chacun! Le concert «Monteverdi , du madri- gal à l'opéra » mis sur pied par MUBA- ROP débute par une judicieuse sym- phonie instrumentale: celle du Ri- torno d'Ulisse ( 1641 ). C' est un lever de rideau d' opéra que joue bien la poi- gnée d'instrumentistes spécialisés di- rigée par Yvon Repérant dans une so- norité raffinée , presque ouatée , sur la- quelle la dynamique reste cependant assez musclée. Puis le concert aborde de plain-pied le madrigal dans le style «concitato » pour trois voix d'hommes avec un extrait tiré du VIII e Livre , «Ninfa che scalza il piede» (1638). Y brillent particulièrement Alain Clé- ment , baryton , dans les guirlandes de notes marquant l' accélération du sen- timent amoureux , également Ruben àmoretti , ténor , et René Dévaud , basse profonde , mais un peu dans une moindre mesure. L'entrée instrumentale du Ballo délie ingrate ( 1638) jouée dans la sono- rité très chatoyante des violons baro- ques introduit bien le «tube» de Mon- teverd i , le célèbre Lamento d'Ariane (ou Pianta de la Madonna) chanté avec beaucoup de sensibilité par Haï- da Housseini. Nulle trace de sensible- rie dans cette magnifique voix qui met admirablement en relief les lignes du chant et les inflexions du texte dans un sens aussi parfait que naturel d' une grande vérité expressive. VOUTES NACREES Jusqu ' alors plongée dans l' obscuri- , l'église du collège s'illumine pro- gressivement sur les éclairages de Jean-Jacques Schenk pendant la mo- nodie «representativo» du Tempro la cetra ( 1619) pour ténor , et le Lamente délia Ninfa (1638) pour trois voix d'homme et soprano. C'est aussi dans ces madrigaux des VII e et VIII e Livres que la danse intervient. Vêtus des beaux costumes stylisés créés pai Claire Faller , Antonio Bûhler et Bri- gitte Meuwly de Da Motus y mimenl L'apparition des danseurs de Da ses. 09 Vincent Murith en des poses tantôt contorsionnées , tantôt harmonieuses (ces poses sont souvent alternées de position fœtale), la dualité entre Mars et Vénus ou les charmes de la nymphe. Subtils , les éclairages achèvent le tableau vivam que l' on voit , illuminant les arches dorées du chœur pour en révéler l'ar- chitecture , font rougeoyer l'autel ou bleuir les angelots en médaille selor les atmosphères guerrières ou amou- reuses de la musique. SPECTACLE TOTAL Dansés , éclairages s' associent égale- ment avec la musique dans le Combat- timento de Tancrède donné er deuxième partie de la soirée pour ur spectacle total. Cependant que Tan- crède et Clorinde dansent la bataille sous les feux colorés de ro uges, de vert; et de bleus , la musique retentit dan; son style concitato assez agitée. Mais la voix du «testo » (récitant), fort bier tenue en l' occurrence par Alain Clé- ment , est ici très engagée , presque à rencontre des indications de Monte- verdi qui recommande de n'introduire ni coloratura ni trille («la voce de: testo dover à essere chiara , ferma et di bona pronuntia») pour précisémem Motus dans leurs costumes styli vocale et à la musique pour faire pas- ser l'horreur qu ' avait Monteverdi de h guerre. L'IMPORTANCE DES SENS Cette version du Combattimento très minutieusement préparée , est as- sez novatrice. Concluant ou pas? Le; lumières sont indéniablement très ori- ginales, car créant parfois des ambian- ces baroques extraordinaires (avec de l'imagination on se représente la Salle des glaces du palai s de Mantoue!) Mais d' un autre point de vue , elle; tiennent un peu d' un effet kitsch Quant aux danses très expressives de Da Motus , elles touchent fortemen par la représentation corporelle détail- lée du drame de la guerre . La musique dans son ensemble , perd cependant ur peu de relief dans ce contexte presque surchargé d'images et d'intentions C'est pourtant elle , la diversité de se; plans sonores (ceux-ci pourraient être plus diversifiés entre l'orchestre et le; voix), qui devrait être au centre di spectacle. Si l' on veut toucher fort , or doit se remémorer une vérité: c' est be et bien l' auditif qui se situe au somme de la pyramide des sens? BERNARD SANSONNEN ; conserver une certaine distance au ré- cit. Ici , une intention prime: faire col- Sa 20 h 45 Fribourg 1er le visuel et l'éclairage à la narration Eglise du collège Saint-Miche

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CRITIQ UE

Monteverdi remis au goûtdes temps modernesChants, instruments, danses, lumière pour le «Combattimento». Lemessage passe, mais l'esthétique tend parfois un peu au kitsch.

En

entrant dans l'église du col-lège Saint-Michel, jeudi soitde l'Ascension, l'auditeur estétonné. Une énorme estradenoire de trois mètres de hau-

teur s'érige dans le chœur. A son pied ,le spectacle est plus aimable: un clave-cin, un violone appuyé, en beau boisorangé, égaient l'œil (Varèse ne subis-sait-il pas la même fascination pour lesinstruments anciens?). En haut de lagigantesque scène, les voûtes baroquessont dans un gris de suie. Toute la nefde l'église est plongée dans l'obscurité.Le «spectacle» commencera avec unquart d'heure de retard . Le temps d'ai-guiser la curiosité de chacun!

Le concert «Monteverdi, du madri-gal à l'opéra» mis sur pied par MUBA-ROP débute par une judicieuse sym-phonie instrumentale: celle du Ri-torno d'Ulisse ( 1641 ). C'est un lever derideau d'opéra que joue bien la poi-gnée d'instrumentistes spécialisés di-rigée par Yvon Repérant dans une so-norité raffinée , presque ouatée, sur la-quelle la dynamique reste cependantassez musclée. Puis le concert abordede plain-pied le madrigal dans le style«concitato» pour trois voix d'hommesavec un extrait tiré du VIIIe Livre,«Ninfa che scalza il piede» (1638). Ybrillent particulièrement Alain Clé-ment , baryton, dans les guirlandes denotes marquant l'accélération du sen-timent amoureux, également Rubenàmoretti , ténor, et René Dévaud,basse profonde, mais un peu dans unemoindre mesure.

L'entrée instrumentale du Ballodélie ingrate ( 1638) jouée dans la sono-rité très chatoyante des violons baro-ques introduit bien le «tube» de Mon-teverd i, le célèbre Lamento d'Ariane(ou Pianta de la Madonna) chantéavec beaucoup de sensibilité par Haï-da Housseini. Nulle trace de sensible-rie dans cette magnifique voix qui metadmirablement en relief les lignes duchant et les inflexions du texte dans unsens aussi parfait que naturel d' unegrande vérité expressive.

VOUTES NACREES

Jusqu 'alors plongée dans l'obscuri-té, l'église du collège s'illumine pro-gressivement sur les éclairages deJean-Jacques Schenk pendant la mo-nodie «representativo» du Tempro lacetra ( 1619) pour ténor , et le Lamentedélia Ninfa (1638) pour trois voixd'homme et soprano. C'est aussi dansces madrigaux des VII e et VIII e Livresque la danse intervient. Vêtus desbeaux costumes stylisés créés paiClaire Faller, Antonio Bûhler et Bri-gitte Meuwly de Da Motus y mimenl

FRIBOURG. Prières du week-end

• Centre Sainte-Ursule: sa 9 h 30-12 h exposition du Saint-Sacrement,10-12 h rencontre avec un prêtre (J.Civelli). Basilique Notre-Dame: sa14 h messe en action de grâce pourl'inauguration de la première étape dela restauration; sa 17 h , di 19 h 30adoration , chapelet et bénédiction.Notre-Dame de Bourguillon: sa1 h 45 messe en l'honneur de la SainteVierge, 17 h chapelet et confessions, di14 h 30 chapelet et bénédiction , di15 h 30 chapelet des familles. Notre-Dame de la Maigrauge: di 16 h 45vêpres et adoration. Monastère deMontorge: di 17 h bénédiction et vê-pres. Monastère de la Visitation: di17 h 30 vêpres. Chapelle de la Ste-Trinité (rue de l'Hôpital 1): di 10 hliturgi e byzantine catholique. Pa-roisse orthodoxe (Pérolles 68): sa18 h vêpres et liturgie. (E

FRIBOURG. Refus de prise de sang• Vers 20 h 10 j eudi, à la rue deZaehringen, un automobiliste de 3Cans avait garé sa voiture sur le trottoir.Interpellé par les agents , l'automobi-liste a refusé catégoriquement la prisede sang après un alcootest fort positif'1 a été incarcé ré à la prison centralesur ordre du jug e d'instruction de ser-vice, m

L'apparition des danseurs de Dases. 09 Vincent Murith

en des poses tantôt contorsionnées,tantôt harmonieuses (ces poses sontsouvent alternées de position fœtale),la dualité entre Mars et Vénus ou lescharmes de la nymphe. Subtils, leséclairages achèvent le tableau vivamque l'on voit, illuminant les archesdorées du chœur pour en révéler l'ar-chitecture , font rougeoyer l'autel oubleuir les angelots en médaille selorles atmosphères guerrières ou amou-reuses de la musique.

SPECTACLE TOTAL

Dansés, éclairages s'associent égale-ment avec la musique dans le Combat-timento de Tancrède donné erdeuxième partie de la soirée pour urspectacle total. Cependant que Tan-crède et Clorinde dansent la bataillesous les feux colorés de rouges, de vert;et de bleus, la musique retentit dan;son style concitato assez agitée. Maisla voix du «testo» (récitant), fort biertenue en l'occurrence par Alain Clé-ment , est ici très engagée, presque àrencontre des indications de Monte-verdi qui recommande de n'introduireni coloratura ni trille («la voce de:testo dover à essere chiara, ferma et dibona pronuntia») pour précisémem

Motus dans leurs costumes styli

vocale et à la musique pour faire pas-ser l'horreur qu'avait Monteverdi de hguerre.

L'IMPORTANCE DES SENS

Cette version du Combattimentotrès minutieusement préparée, est as-sez novatrice. Concluant ou pas? Le;lumières sont indéniablement très ori-ginales, car créant parfois des ambian-ces baroques extraordinaires (avec del'imagination on se représente la Salledes glaces du palais de Mantoue!)Mais d'un autre point de vue , elle;tiennent un peu d'un effet kitschQuant aux danses très expressives deDa Motus, elles touchent fortemenpar la représentation corporelle détail-lée du drame de la guerre. La musiquedans son ensemble, perd cependant urpeu de relief dans ce contexte presquesurchargé d'images et d'intentionsC'est pourtant elle, la diversité de se;plans sonores (ceux-ci pourraient êtreplus diversifiés entre l'orchestre et le;voix), qui devrait être au centre dispectacle. Si l'on veut toucher fort, ordoit se remémorer une vérité: c'est beet bien l'auditif qui se situe au sommede la pyramide des sens?

BERNARD SANSONNEN;conserver une certaine distance au ré-cit. Ici, une intention prime: faire col- • Sa 20 h 45 Fribourg1er le visuel et l'éclairage à la narration Eglise du collège Saint-Miche

ECHECS

Trois victoires pour Fribourg-Neuveville en ligue nationale BLors de la dernière joute, la formation des «noir et blanc» tcontinué sur sa lancée et a dissipé les doutes.

Trois matches, trois victoires pour Fri-bourg-Neuveville dans ce champion-nat suisse de LNB (fose). Un palmarè séloquent dont peut rêver tout capi-taine d'équipe , dans la mesure où sixmatches seulement sont prévus auprogramme de la saison 1996. Mais laformation des «noir et blanc» allait-elle continuer sur sa lancée et inscrireau tableau une quatrième victoire , sa-medi passé, en son fief du restauramdes Maréchaux , face à l'équipe ber-noise de Diagonal? La question seposait , attendu que les adversaires , auclassement , figuraient en bonne pla-ce.

FRIBOURGEOIS EN FORCE

Le doute se dissipa bien vite vers latroisième heure de jeu déjà , lorsque lespièces lourdes des Fribourgeois inves-tirent en force les «Diagonal» bernoi -ses pour bouter hors des échiquier s

qui les cavaliers , qui les fous... qui leiours adversaires!

VICTOIRE FACILEMENT ACQUISE

Limités dans leurs actions, ils sauvèrent quand même leur honneur suideux échiquiers où se conclut unepaix , traduisez le match nul , ce qudonne finalement un résultat final de 'à 1 en faveur des maîtres du lieu. Un(victoire facilement acquise , qui ne devrait pas laisser à penser que les deu>derniers matches se termineront demanière aussi éclatante.

J. Kolly - Muheim ra. J. Edoecs - Zwahlen 1-0. Y. Deschenaux - Winzeriec1-0. A. Schneuwly-Ryf 1-0. F. BuchsDiosi 1-0. S. Cruceli - Bischoff 1-0. CScheidegger - Fuchs Vi. P. PauchardGeiser 1-0.

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PROJET ICARAMA

Le public est intéressé maisle financement reste incertainLe lancement du projet de musée interactif de l'aviation attireles curieux au restoroute. Pas (encore) les financiers!

Pour la Gruyère, son tourisme et sa concurrencée par la NI!» Mais àrenommée, le futur musée interactif Gruyères, on est conscient que la fu-de l'aviation Icarama est une chance à ture implantation d'Icarama sur l'aé-saisir! Argument que répètent à l'envi rodrome d'Epagny ne sera pas une fqr-tous les partenaires de ce projet , pré- malité financière. Car la fondation eslsente jusqu'à dimanche au restoroute décidée, pour l'instant, à «taper» lede la RN 12 à Avry-devant-Pont. Mais moins possible les collectivités publi-si le public a bien répondu , le finance- ques, qui auront déjà investi 12 mil-ment des quelque 7 millions reste un lions d'ici à 98 en Gruyère pour le:point d'interrogation. seules remontées mécaniques.

Au stand Icarama, les certificats de L'opération de relations publiquesdonateurs ne partent pas comme des sur le site du restoroute de la RN 12 sepetits pains. Les étudiants qui s'occu- poursuit jusqu 'à dimanche soir, entrepent de leur vente constatent que la 10 et 18 h. A noter particulièrement hquinzaine de certificats écoulés ont été démonstration du Superpuma des foracquis par des entreprises et par des ces aériennes suisses aujourd'hui e'passionnés d'aviation. Mais le public, demain dimanche à 15 h environlui, ne semble pas prêt à débourser Quant aux avions anciens, leur pascent francs pour la beauté du projet. A sage dans le ciel gruérien est préviGruyères, partenaire de la fondation entre 13 et 14 h. Pour la petite histoireIcarama, le conseiller communal An- l'avion «canard» exposé devant le resdré Gremaud souligne la nécessité du toroute a séduit un touriste philipprojet : «Il sera le bienvenu pour la pin... qui a demandé le plus sérieuserégion. Et il faut que nous le réalisions. ment du monde combien il coûtait. ISinon, il ira ailleurs. Et il faut aussi voulait l'acheter pour distribuer leprofiter de développer la région pen- courier dans les îles de son archipeldant que la RN 12 n'est pas encore Une idée de financement... Jî

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HIBWBlIlMLe financement d'Icarama viendra-t-il du ciel? QD Vincent Murith

ROMON T

La Glâne-Veveyse a exhibé sonredoutable petit train de RathvelL'association touristique poursuit son inventaire des curiosi-tés. Au concours du logo, le graphiste Martial Gumy sort en têti

Invitée au Comptoir de Romont , 1 Association touristique Glâne-Veveyse(ATGV) a mis l'accent sur le districde la Veveyse avec, comme attractiorpublique , le petit train de RathvelPoussif mais impavide , il a promenéles autorités et les invités du stand touristique jusqu 'au château de Romont.

L'ATGV avait lancé un concoursauprès des graphistes pour son logoQuinze projets lui sont parvenus equatre ont été sélectionnés. «Nous le;avons fait retravailler par leurs auteursavant le Comptoir» dit Eugène Grandjean , directeur. Mercredi , il a révélé lechoix du jury. Les projets de MartiaGumy à Fribourg, Jean-Pierre Demierre à Billens , Géraldine Dafflon iMézières et Marc-André Demont iFribourg ont été retenus dans l'ord reIls ont reçu un prix de 250 francs chacun. «Et nous allons leur demander d<retravailler leurs projets. Une sommede 1000 francs est réservée à cet effet)ajoute Eugène Grandjean.

ECHANGES ET IDEES

Pour le directeur de la toute jeuneassociation touristique , le Comptoii

est une expérience enrichissante. «Jene suis pas ici pour vendre la régioraux Glânois, mais pour expliquer quenous la vendons à l'extérieur. Je parleaussi de notre complémentarité aveiles sociétés de développement. Leigens me donnent des idées. Par exempie, celle d'une route des fromageriesL'Alsace a bien sa route du vin. Cetteproximité avec les gens d'ici est bénéfique».

Le directeur poursuit , en outre , soitravail d'inventaire du potentiel régional. Son guide comprendra les éléments touristiques certes, mais aussles artisans et les secteurs économiques. «J'espère une version internivers la fin de l'été. Elle sera ensuite eiconsultation auprès des milieux intéressés. J'attends leurs réactions utilesJ'ai bien conscience que les gens nesongent pas forcément à l'intérêt de cequi est proche d'eux. Feuilleter ce document leur donnera peut-être de:idées» ajoute Eugène Grandjean trèencourageant à propos des initiatives ithème du tourisme rural dans la région.

MDI