Les fetes

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visite Les hôtels particuliers parisiens ALL 6,90 €/BEL 6,30 €/CAN 9,50 $CAN/DOM 6,50 €/ESP 6,50 €/GR 6,50€/ITA 6,50 €/PORT-CONT 6,50 €/LUX 6,50 €/MAR 58,00 DH/MAY 7,90 €/CH 11 FS/TOM AVION 1550,00 XPF/TOM SURFACE 880 XPF/TUN 6,50 TND janvier 2012 - n° 781 nos rendez-vous inédits : préhistoire, archéologie, les routes de l’histoire, l’origine d’une expression… 3:HIKPKG=\UZZU[:?a@h@i@l@k; M 05067 - 781 - F: 5,50 E Ce jour-Là Le 25 janvier 1515, le sacre de François i er nouvelle formule fêtes les à l’origine de nos traditions : cadeaux de noël, vœux, étrennes, galettes des rois

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Un numéro à lire sans tarder ! Avec un dossier spécial consacré aux origines de la fête de Noël, des vœux, des étrennes et de la galette des Rois, à la frangipane bien sûr !. Avec en prime une visite guidée des hôtels particuliers parisiens.

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nos rendez-vous inédits : préhistoire, archéologie, les routes de l’histoire, l’origine d’une expression… 3:HIKPKG=\UZZU[:?a@h@i@l@k;

M 05067 - 781 - F: 5,50 E

Ce jour-Là Le 25 janvier 1515, le sacre de François ier

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à l’origine de nos traditions : cadeaux de noël, vœux, étrennes, galettes des rois

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nicolas Le rouxProfesseur d’histoire moderne à l’université de Lyon II, il travaille sur la société de cour, la noblesse et la guerre à la Renaissance. Il a publié Les Guerres de religion (Belin, 2009).

nadine CretinSpécialisée en anthropologie religieuse, elle étudie les origines des fêtes et des traditions occidentales. Auteur de L’Histoire du Père Noël (Le Pérégrinateur, 2010).

Marie-France noëlIngénieur de recherche au musée des Civilisations de l’Europe (ex-musée des Arts et Traditions populaires), elle a écrit Noël, Histoire et Traditions (Ouest-France, 2008).

sophie horay-LounguineÉditeur, auteur de L’Album de Bébé, Le Grand Livre du Petit Coin (avec Sabine Bourgey), Fêtes de Noël & Nouvel An autour du monde, Histoires, coutumes et rites (Horay).

sommaire Janvier 2012

6 aCtuaLitéL’Histoire de France à demeure ?

10 à La préhistoireLes premiers mots

13 arChéoLogieLes tombes à char d’Attichy

15 Le Musée insoLitePlanète-Musée Chocolat

16 L’art de L’histoireEugène Delacroix,précurseur de la peinture orientaliste

18 Les routes de L’histoireLa route des seigneurs du Béarn

20 L’inédit du MoisDes cygnes pour le pacha

21 un iLLustre inConnuEdison

22 un Mot, une expressionUn canon de beauté

23 L’air du teMpsAuprès de ma blonde

26 Ce jour-Là25 janvier 1515, sacre de François Ier

31 dossierLes fêtes : à l’origine de nos traditionsLa liturgie chrétienne a imposé son calendrier, mais elle

n’a pas effacé les coutumes profanes dont elle s’est inspi-

rée. Babylone, Rome ou les Celtes ont montré la voie.

62 Les dessous de…La campagne italienne de DumasLe romancier se voudrait aventurier. Sa rencontre avec

Garibaldi lui donne l’occasion de réaliser son rêve.

69 visite guidéeLes hôtels particuliers parisiensComment découvrir certains éléments clés de la person-

nalité architecturale de la capitale. Une histoire d’art

magistrale où la part du rêve est omniprésente.

78 à L’aFFiCheExpositions, théâtre, cinéma, DVD et télévision.

84 Livres

91 Mots Croisés

92 portraitMme Geoffrin, bienfaitrice des LumièresPendant trente ans, grâce à la fortune de son époux, cette

bourgeoise reçoit dans son salon tout ce que l’Europe

compte de savants, d’artistes et d’écrivains.

98 L’idée reçueL’an mil a suscité une grande peur

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Catherine sallesProfesseur honoraire de Paris X-Nanterre, elle a publié nombre d’ouvrages sur le monde romain, dont La Mythologie pour les nuls juniors (First, 2011).

véronique DumasCollaboratrice régulière de notre magazine, notamment à la rubrique livre pour les juniors, elle connaît bien les arts et traditions populaires ou les métiers oubliés.

Claude schoppEn 2011, il a présenté les souvenirs de Dumas, La Camorra et autres récits de brigandages (Vuibert). À son actif aussi un Dictionnaire Dumas (CNRS, 2010).

Maurice hamonArchiviste-paléographe, il se consacre à l’histoire industrielle, notamment celle du XVIIIe siècle. Son dernier ouvrage publié : Madame Geoffrin (Fayard, 2010).

Dossier : Les fêtes, p. 31À l’origine de leurs traditions

Ce jour-là : 25 janvier 1515, le sacre de François Ier, p. 26

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Deux grandes figures, Gas-ton Phébus et Henri IV, y ont laissé des traces. Gas-ton III, dit Phébus, né à Or-thez en 1331, comte de Foix

– illustre maison— fait du Béarn, qu’il possède depuis le XIIIe siècle, un État souverain. Il profite des conflits entre les monarchies fran-çaise et anglaise pour proclamer sa neutralité : il rend hommage au roi d’Angleterre, Edouard III, pour ses territoires de l’Ouest, notamment les vicomtés de Béarn et de Marsan ; et au roi de France, Philippe VI de Valois, pour ses possessions orientales, le comté de Foix (Ariège) et les Basses-Terres albigeoises (une partie du Tarn actuel). Non seulement ses domai-nes ne pâtissent pas de la Guerre de Cent Ans mais, en 1362, il réus-sit à écraser son voisin, le comte d’Armagnac, qu’il fait prisonnier. L’énorme rançon qu’il reçoit pour sa libération lui permet d’entrete-nir, à Orthez, une cour fastueuse,

décrite par Jean Froissart qui y séjourne en 1388 et 1389. Gaston Phébus est un très grand chasseur. Son Livre de chasse, abondamment illustré, est l’un des meilleurs traités médiévaux sur les connais-sances des animaux et des métho-des de traque. Grand bâtisseur, il protège ses terres par un nombre important de places fortes, du Béarn jusqu’à Foix. Du château où il vécut à Orthez, il reste une tour impressionnante, la tour Moncade, qui surplombe la ville. À Morlanne, le logis seigneurial, à l’abri d’une enceinte polygonale dominée par un donjon crénelé, a été restauré et remeublé. Quant au

donjon carré du château de Monta-ner, haut de 42 mètres, il offre une vue panoramique sur la chaîne des Pyrénées. Entré par mariage dans la Maison d’Albret, le Béarn échoit à Henri IV par héritage maternel (sa mère Jeanne d’Albret a épousé Antoine de Bourbon) en même temps qu’un royaume de Navarre réduit, côté français des Pyrénées. À Lescar, on visite la cathédrale qui fut la nécropole des rois de Navarre de la famille d’Albret. Mais c’est à Pau, capitale depuis 1450, que le souvenir d’Henri IV est le plus présent. Le château, commencé par Gaston Phébus, est transformé dans le goût de la Re-

« La Maison de l’Infante », tout en briques et

pierres avec des galeries à l’italienne, donne sur

le port. À l’issue de la célébration, le 9 juin 1660,

du mariage de Louis XIV et de l’infante Marie-

Thérèse, fille de Philippe IV, le cortège regagne

la maison de l’armateur Haradener, chez qui loge

la promise en compagnie de la reine-mère. Du

balcon le roi et Mazarin jettent à la foule des mé-

dailles commémoratives. Ouvert en été.

La bâtisse d’Elizabea a été construite sur les plans de François Mansart, de 1660 à 1663, pour Jean-Armand du Peyrer, comte de Trois-Villes, capitaine des mousquetaires du roi, immortalisé par Alexandre Dumas sous le nom de Tréville. Le parc à l’anglaise est planté d’énormes magno-lias. Ouvert en été

La route des seigneurs du BéarnUne promenade à travers les Pyrénées atlantiques pour découvrir un patrimoine architectural riche et diversifié.

LES ROUTES DE L’HISTOIRE Par Éric Mension-Rigau

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Sa cathédrale est le Saint-Denis des rois de Na-varre de la dynastie d’Albret, qui sont ensevelis sous le chœur. L’édifice, dont la construction a commencé au XIIe siècle, a subi d’importantes restaurations aux XVIIe et au XIXe siècles. Il a con-servé un très beau chevet roman. À l’intérieur, les chapiteaux et les mosaïques, du XIIe siècle, constituent l’intérêt essentiel.

Le château dont l’édification commence au

XIIe siècle, subit de nombreuses modifications :

donjon du XIVe siècle, escalier et décor Renais-

sance créés pour Henri d’Albret et Marguerite

d’Angoulême, restaurations sous Louis-Philip-

pe… Il abrite l’une des plus importantes col-

lections de tapisseries de France. De multiples

objets et tableaux illustrent la vie d’Henri IV qui y

naquit en 1553. Ouvert toute l’année

Sur la rive droite du gave d’Oloron, la bas-tide transformée au XIVe siècle, puis entourée d’enceintes vers 1540 par Henri d’Albret, grand-père d’Henri IV, mérite le détour. Basse et large, elle constitue l’un des plus beaux exemples de fortifications du XVIe siècle, à mi-chemin entre les hautes murailles médiévales et les bastions de Vauban.

Érigé au XVIIe siècle entre Sauveterre-de Béarn et Navarrenx, la propriété, qui appartient au Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, abrite en abondance des tapisseries d’Aubusson, des tableaux de Breughel, Rubens, Fragonard ou Vigée-Lebrun, des porcelaines et du mobilier re-marquables, héritage du précédent propriétaire, Louis Serbat. De superbes jardins servent d’écrin au château. Ouvert d’avril en octobre.

naissance par Henri d’Albret et son épouse, Marguerite d’Angoulême, sœur de François Ier. Dans la cham-bre où naquit le futur Henri IV, le 3 décembre 1553, on voit la grande carapace de tortue qui lui servit de berceau. Après son accession au trône de France, Henri IV réunit ses domaines patrimoniaux à la couron-ne, conformément à la tradition qui veut que le roi de France n’ait pas de domaine personnel. Mais le Béarn et la Basse-Navarre conservent leur statut de pays souverain jusqu’à

l’édit de Louis XIII qui, en 1620, les rattache à la Couronne de France. Le Béarn s’illustre, au Grand Siècle, avec ses mousquetaires au château d’Elizabea, à Trois-Villes. Enfin, à Oloron-Sainte-Marie, ancienne cité romaine au confluent du gave d’Aspe et du gave d’Ossau, une cathédrale, dont le clocher-porche abrite un ma-gnifique portail roman resté intact, rappelle que la ville était, pour les pèlerins en chemin vers Saint-Jac-ques de Compostelle. une étape im-portante avant le col du Somport. L

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26 historia janvier 2012

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25 janvier 1515 Le saCre de François ier

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Le sapin de Noël – ou l’arbre qui cache la forêt. Si la liturgie chrétienne a su imposer son calendrier, elle n’a pas effacé pour autant les coutumes profanes dont elle s’est inspirée.

Babylone, Rome ou les Celtes lui ont montré la voie par des jours de fête aux multiples augures et présents. Avec la perpétuation

séculaire de ce vœu ancestral : éclairer la longue nuit de l’hiver.

Dossier

Les fêtesÀ l’origine

de leurs traditions

32Les fêtes de l’hiver et des lumières Comment le culte de l’Enfant Jésus et celui des saints ont supplanté les cérémonies païennes.Par Nadine Cretin

41L’histoire des cadeaux de noël Sapin, cheminée, souliers… Une image d’Épinal qui a mis des siècles à s’imposer.Par Marie-France Noël

44nouvel an, la célébration qui fait date Les fortunes diverses d’un jour de fête, selon les calendriers et ceux qui les font – ou défont.Par Sophie Horay-Lounguine

50Étrennes, un présent très ancien Retour sur une pratique initiée sous les Romains et que les foudres de l’Église n’ont pas réussi à abolir. Par Catherine Salles

55Épi logue au goût de frangipane Sur les traces des Rois mages, de l’humble crèche de Bethléem aux étals gourmands des boulangeries.Par Véronique Dumas

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34 historia janvier 2012

en un clin d’œil la tradition des cartes de vœuxL’usage d’adresser des vœux à ses relations pour la nouvelle année est ancien. Vient-il de l’Égypte pharaonique, où l’on a retrouvé ces souhaits sur papyrus ? Ou de Chine, où la politesse a longtemps consisté à déposer chez les notables des cartes de visite en papier de riz portant les noms et qualités de l’expéditeur calligraphiés avec

des encres de couleur. Plus le destinataire était haut placé dans l’échelle sociale, plus la carte était grande. En Europe, au XVe siècle, les riches font parfois enluminer des cartes, pratique favorisée, en Allemagne, par l’imprimerie. En France, la courtoisie exige de rendre des visites de vœux, corvée déléguée, à partir de 1680, à des agents qui

déposent votre carte. L’usage de la lettre de vœux se répand jusqu’à ce que les révolutionnaires, qui suppriment le Jour de l’an en 1792, l’interdisent, sous peine de mort, pour crime d’hypocrisie ! Le courrier du 1er janvier est alors systématiquement ouvert afin de s’assurer de l’obéissance des Français. Le Directoire met fin à

Pays-BasLa nuit de la Saint-Sylvestre est mar-quée par les feux d’artifice, qui ne sont autorisés que ce jour-là.

États-unisLes Américains célèbrent par-tout la nouvelle année dans un éblouissement de lumières et de feux d’artifice, qu’il fasse – 10 ou + 10 °C. À New York, le douzième coup de minuit à Time Square est inoubliable : tout le monde est dans la rue et s’embrasse.

Équateur et PÉrouBeaucoup de bruit dans les rues, car pétards et feux d’artifice éclatent toute la nuit. Sans oublier les flammes : la tradition veut que l’on brûle des mannequins dans de grands feux de joie. Comme en Espagne, on croque douze grains de raisin, un par coup de minuit.

esPagneOn mange traditionnellement un grain de raisin à chaque coup de minuit. Ces baies symboli-sent la chance pour les douze mois de l’année à venir. Dans la région de Grenade, on déguste une grenade.

BelgiqueDans la région de Liège, le déjeu-ner du 1er janvier rassemble la famille autour d’une choucroute. La coutume veut qu’on la déguste une pièce sous l’assiette, dans la main ou dans la poche… pour être riche toute l’année.

Les fêtes du Nouvel An à travers le monde : chronique d’une planète bien illuminée

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cette tyrannie en 1797. En 1843, à Londres, sir Henry Cole demande à l’illustrateur John Calcott Horsley de lui créer une carte représentant une famille réunie autour de la table du réveillon, avec les mentions Merry Christmas and Happy New Year ! (« Joyeux Noël et bonne année ! ») L’idée se démocratise grâce à la lithographie, qui permet de

reproduire des dessins en couleurs à bon marché. L’instauration du timbre-poste anglais en 1840 assure le succès de ce nouveau courrier. La mode gagne le continent par l’Allemagne. La France se montre plus réticente. Et, même si les cartes de l’an s’y vendent dès la fin du XIXe siècle, il faut attendre 1930 pour qu’elles remplacent lettres et visites

de nouvel an. À cette date, les États-Unis ont adopté les season greetings (« vœux de saison »), dont la vogue s’étend partout après la Seconde Guerre mondiale. Seule obligation : écrire entre le 1er décembre et le 31 janvier, sous enveloppe. Mais les superstitieux croient que souhaiter l’année nouvelle avant son début porte malheur ! L Anne Bernet

SuèdeEn guise de réjouissance pour le passage à la nouvelle année, les Suédois ont l’habitude de se baigner dans l’eau glacée.

ChineFeux d’artifice, pétard et lanternes éclai-rent le chemin vers la nouvelle année. La coutume veut que l’on lance ses vœux dans un arbre à vœux : s’ils restent ac-crochés toute la nuit, ils se réaliseront dans l’année.

italieAu menu des Italiens, des mets spéciaux à base de graines, des brioches, des gâteaux au miel et des plats de lentille, réputés pour apporter richesse et abondance.

RuSSieOn boit du champagne et, au douzième coup de minuit, on ouvre la porte ou la fenêtre pour que la nouvelle année puisse entrer chez soi.

Japon Après un bon repas ar-rosé au saké, la famille se rend dans le temple le plus proche pour assister à minuit aux 108 coups de gong censés représenter les 108 péchés que l’hom-me peut commettre au cours d’une année. À chaque coup, le péché est chassé de l’âme impure.

Les fêtes du Nouvel An à travers le monde : chronique d’une planète bien illuminée

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92 historia janvier 2012

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MadaMe Geoffrin la bienfaitrice

des PhilosoPhes des luMières

Son portrait par Jean-Marc Nattier.