L'AVENIR - Bn-R€¦ · j» La passivité, La force d'inertie ne surfi rent plus à nos...

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i <f 30nf*"'8" Année RÉotcriM a *BSÏ«STS»TIM: «OUBÀ1X, 05. rue in rtbrfenis (frfi li plu» du Tricuoat IOURCOJNC, rut VEllTI', M PRIX DIS ABONNEMENTS ROUBAlX-TOVkCOIHU Tioli mail, i tt. m Vm ta, 18 Cf.' NorA tl itfarfmtn^ limitrephu *roi« moii, 6 f(>|oi - jj» u , iil (riau K& 1 V'^boBiwment coatiau* MUI avis eaatraitt 1 , L'AVENIR DE ROUBAIX-TOURCOING jovirn«a j n*r>\xtolio*iin Quotidien Mil Mt «MMCfl ANNONCV 0 &. S& 1» U*K MUbMtai. . ? . . » * . M - nrr» mm ,.,»&. » - UKU.M . . S . . t <r. W 1M UMMM ml n|M «n k*. it>u da Jaaraal, i Paru, t "jniÇ •kwaa, pUM dt U BourM, M. Téléphone Les justiciersfluclergé r' Il y a quelque» joui*, an morne ni du départ pour Dôlr: de qnelqaM ecclét-ûasti que-s i i t u t suivre dans cette ville ni cours de bruncardifri, M. Paul de Cas.su Jjpiac s'indigna de voir la docilili' avec la quelle nos séminaristes subissaient la loi ^militaire. > Il profita même de la circonstance pour 'dauber sur l'abbé Lemire, organisateur 'du congrès de Reims, « Pierre l'Erm'te de cette croisade avachie • qui ne sut pas 'trouver nn mot pour inviter les prêtres jfu-éscnls à s'insurger contre la Républi- que et ses lois. » Les indignations du rédacteur en chef •Jo l'A utoi'fté paraissent avoir produit leur nffet, car il s'organise en ce moment à ï*aris, un corps de volontaires chargés de |>réterJe secours de leurs bras aux pr-'- ires qui voudraient entrer dans la voie de la résistance militante. La passivité, La force d'inertie ne surfi- rent plus à nos ecclésiastiques. Un vent de fronde souffle aujourd'hui sur le clergé de France. Un peu partout, dans les mi- lieux sacerdotaux, on s'apprête manifes- ter non pas en chantant des cantiques ou ta implorant Dieu avec des accents &;<i- -terulrir des pierres, mais par des procédés vigoureux, par des actes de rébellion ou- verte, appuyés au besoin par les saine* notions de la savate et par les grands prin- cipes 4e la boxe nvec tontes les additions que comporte ce genre de sport. jb Dans ce but, le clttgé est en Irain d'or- ganiser une légion de lutteurs destinés à venir en aide en toute circonstance, aux prêtres, aux séminaristes, aux élèves des «'rôles libres, en un mot ;i tout ce qui se rai tache par un lien rjuel conque à la pure orthodoxie. i» Le-* membres de 1a plorieiHO phalange appelée à remplacer la prière par l'étude <la coup de pied en vache * l les appels au Très Haut par les appels du lalon, aoat recrutés parmitesadeptes de tlTÂHon na- tionale, et voici à ce sujet ce que leur dit le f'cvj.i.' Tr**çûUt journal de l'abbé Garnier : **ia?nd serez-Touï assez nombreux et asse: forts pour nous rendre loiit ce qu'on noua t at*: la liberlé, la moralité, la sécurité dans uoi i-gltees, dans nos demeures el dans nos nies. '. Pour prendre en mains les bonnes causes nor défendues: pour exercer la surveillance qui ne fcVxcrcc plus et faute de laquelle loul se perd: ia lui. I innocence, le bonheur et la pais. tUi ! le beau jour que rehù où vous serez orga- nisés de telle sorte qu'en tous temps et en tous lieux on pourra trouver près do vous le-- «cours que li police, que 11 justice, nue Insistance ' i l - de, en assommant un pan son prochain dans celai-ci, voit, dit-on, ses rangs grossir de jour en jour. Cette collection de Don Quichoftes aux larges pieds doit bientôt entrer an action II est beau- de vouloir se camper en vengeur de l'Eglise, et menacer de roner de coups, ceux qui ne sont pas en odeur de sainteté auprès des prêtres da leui diocèse, seulement, la sainte cohorte s'ex- pose à des représailles et 11 pourrait bien se faire que la geni infidèle ne se laissa pas assommer bénévolement pour la gloire de Dieu et la satisfaction des bedeaux de la paroisse. D'autre part, Il y i la police, cette police officielle qu'on ne veut plus connaître, et qui pourrait bien happer vigoureusement au collet le trop belliqueux catholique. Aussi, bien que n'étant point de l'espèce des prophètes, nous ne croyons pas com- mettre une grosse erreur en annonçant à nos chevaliers modernes qu'ils sont beau- coup plus sur le chemin de la correction- nelle que sur celui du paradis. E. LAGRILLIÊRE-BEAUCLERC. €rl)os et nonnellcs L : l'an prochain comprendront liaattNW i"-n iuiporlanloi», de< "• 'tiliwic. p«is dtf mx .024,000 c 1801. L'An barobons o m i m e s «jni e el lu d r i d o p p e n s a l as et* eotnaiss [M les Yankees mèiue. pour- préside à la fondation des colonie* austral croissance et la dsteloppeasat d" «ont accompli, et .'nccomplissont j>eiu arec Mt* rapidité que le» VJU ratent envier i la itonulation a naué .aeeo*»i ventent do 430,000 habitant* en UT ' 1871. a «,7«,00utnl881, s 3,800.000 e hauteur i 1 M.' charpante u — eue ne rompt pas, m plisr. oUe cherche des tuteur». i hn comme on célibalttrc vivant ta étal de attaral S'il ne tait pat cela, > point été dit, de mume qu'a été tenuo cachée l'opinion de M t confrères revallstet aur le projet, étonnant, du prétendant. la question na été abordée dans aucun des organes qui eoutianaent sa pofiti- l'robablemenl, elle le» embarata?, etr fft ne sauraient avancer que le duc d'Orléans au-dessus des lois, puisqu'il • voulu — de fOidoir — satisfaire a celle du scrv taire. Les commentaires qu'ils vont apporter a cette information, s'ils na sont pas autorisa s la con- tredire nettement, aeront des plus jntéressants enregisirer. nenaenl s'ajonter dcui pulation et s, Australie, i les chercheur* d'or <rnï ont pan- t jamais poeaédé la 'morale ni tes fortes embarqués, an dii-scptiemo stècli;. sur la"n*nr ri ' la grande HOpubliqne trama do prodnire ii tl<-pendre e Tortereisc dans le s D epnî) h 11 >eplerobre. l-pu-eani /)• la •••lie <)'• Wa-*v /Iliu(»-Mjrnf) un —I naqvol.de scainrlali ordinai n'en d.-l.ilf plu- audohil cl m - Mar/tr.j S V s'ajtt, comme on voit, de cr-'er une npaee de gendarmerie catholique. O pense même qu'une fois bien afgartaé cotM tronpe d'élite chargée de tamponner îe nez des philislin*, permettra au clergé de ne plus avoir recours, io cas échéant, à tapaHee: t i. s :.--r.iil-il p a s h o n qw n.Mi: puisMon? h'n ft Ai col.; catte police ollii-ielle qui nous île- vi.'iil claque jour, plu, inutile ,•( p| U3 hostile ci que nous puissions nous adresser, en cas dt ; ,i.-, ror/ij itrjitsth-ini-n minutaire* sur. peur et sans reproche, vrais chevaliers dt lu?-.le 1er où nrui-. *omme«. vrais braves ton- jcilrs i-i'èt-i ,i dél'fitdre le l'iiilde el. l'uppriuié ? i)yir ilj liclle-. be?ofrne* s'idlrent mijouM'lisii aux jeunes Iiornsncs de honim volonté ! Qtiels viis|,>s eJtampa 4'tcMan M préscu'ent a leurs jeu s t I Ce n'est.pa?,on peut le constater,1e code qui ^ene beaucoup nos cléricaux. ils e&fand r: ^c paaaaf de la protection ©fth-iette due ;'i tout citovon et ils décla- rent vouloirfii>faire justice eux-mêmes, <fji;ception tout à fait nnnvellc et qui donne une idée de l'état d'esprit de nos eccMaiaatanea. Uaatflaa&a de M rendra compte delà si:-vilion qui pourrait résulter de r-'xécu- tkoaiaaa projet. Le-oros bonnets cléricaux placés & la létaeV celle arganilBtta» eomposeraient unesftrtede Conseil dis Dix, chargé de donner le mot d'ordre al d'indiqu-T aux souliers vengeurs de la milice exécutatta, le visage du parpaillot récalcitrant. On ifiniit pa-, par crainte des vrais ïi -ndarmes. jusqu'à faire occire laa mé- créants, maison leur arrangerait on peu le* eûtes, an nom do la fritte* clérical- 1 d»reaae aae jusliee fiislributive de ho- Ntml ii" HfMi paa si cette petite mé- thodr oit partit de la daatiiaa einviienue nouvelle, sala il semblera i tout bon ra- t/ioltque que i>-s prêches de wtr* cl^raê fi!i-de--iécle s'éluignenl singuliôremenl des évangili-s, it n'.-t plus. le bon temps où la feaaaa» i i l i e s ;, ndri-h- tu du rnv-dc-Dôm" fflsal termine il il uno horlo^"? qui e^l nn che i l i ' i n r c . M If a qu.ilre rjitran-, I mi nurqne finir.--.-, le- .inhv : ''-• jonr-, les mois. les aau«^. - ccllfis lii-sevlilc- -l'nl 'calnili-'.- I.e soleil .,- \-\.c i inudu' sur un i-adrati tut heure- eiaclo*. I*ioi nn |ift:l w.; !aui onri" |'Aii;'"lu-.. [.«; ilou/i; ape l a - frappent le- conps de midi. A n lar^d'Armiian-'H (Un:: f-l.in.Ij, In.p.VImnr de lu plajd- ont raptarf un- i-nuritic balciu spn- uucunil'ji •!•:> plu- acharne*. D epnî l'oraffc d.-> j o n d i . il p a r a ! ! nn" T"; iinî-son <h ta ha— s.ni- soniliU«r.il«m:-iii w.ipoi.-enne par h- "T((\ i|>!|0(i' -oiit'*ï(";- jnr I oragv. L V (MOMSmtW Et la Loi sur le Recrutement l'initiative p;irl"inrniaire l^ndunl à faciliter 1 eiploihlion de nos colonies. Depuis quelque temps, il existe un mouvement (1 * ns ' '" presse el dans le publie où Ton trouve justement que les Franeais s^nt peu eacewagw « tirer parli du grand domaine, que nous possédons outre-mer et qui nous a coule !ani •[•• - MTili'-es eu hommes et en argent. On coudrai' que les mêtH«flM*48 nos colonie^ ne lussent pa- exclusivement hahitves par des teweUoMafrea ou des ('trongern. cet* d e r n i e r s ne se contenlnnl pas d'y laite fortune el. en ré- compense île l'hospilnlil,'' que nrms leur accor- dons, travaillant, sans cesse. » di-nioiir aolre presfijf--*. , ; i saper notre aulorité. Nous croyons savoir qu'une des premières fn- veiirs qui seront rcclamée-- pour les jeunes t'ran- çais allant s'etahlir dans nos colonies, sera un adoucissement dans les charges militaires. Il importe de dire, en effet, ce que les Chambres de commerce s'épuisent à receler .sans aucun suceèN jusqu'ici : la loi de 18SU sur le recrute ment de l'armée, sutlirail seule ;i eiupccher l'ei- len-inu coloniale. Tandis que l'Angleterre lais?e la lilmrlë enlière i'i îcsMijet-?. tandis que l'AHctiinjuie. l'Autriche el l'Jlalie f.'ivorisenf l'engagement eonditionnel d'un an et accordent .les dispenses toujours re- nouvelables ii leurs éniigraiits «•oloni;iux. la France lemhle prendre à **• lio de les |taaf cl de les empi'ilier d'aecoinplir leur icuvre. (Jcfte situalion sera ccrlainement et avant peu. expo- sée à la tribune d'une de nos deux assemblées, La loi porte qu'en temps de paix les jeunes gens qui. avant M ans. ont rlablileur résidence ii l'étranger sont renvoyOs du corps en congé jusqu'il leur passage dans la réserve. On de- mandera que ccHccit,:!i-i.->n lùeiivcillanle exisle pour cein qui «elablissent dans nos colonies. Si celle rnveiir i'tnil repoussée, on croir.nl que nous pn-fpriuis que nos jeune- uçiii aillent pm- lôl à l'étranger que dmis un pajs colonial fran- -' T . H . La RÉCOLTEdes BETTEEAVES Le Journal ilfs fahnfitah >t* surfit résume ainsi lasiiii.,11,,1. actuelle de la recolle des bel- teraves eu Krinve ; Le WRiin" plarieni ->-t étendn '\ tonte la r-'gion helteravii-re el l'Imiuidii.'du «<il i - i p l u s qn.' nnfii- *mt* poRr le* besoins actuel- éa la plante. Celle-ci nianqu? tl- clialénr ci do LM progrei ,1c la racine varient tuivant la nain du ML Io mode de fumure, t espaeemoni U.,- [dan etc.: mais, ca géDéral. il* Mit a*snz UjftiauMM •i espère ' Inraf. lei ponr !'• mal. à. lendrv la j'iiie étoxt* tefls liappuii sur la taueba ' Aujourd'hui, l'ou.iille est prié de raet ;< JÎTTZÏ^ •••mi de jands H de donner Myaiagéani[eaaiMou l e %'iSftge à q u i c o n q u e n > > ! p a 8 de l'UTiS [ rai-on ds #|e snii ruré. K>nt *<« c'est In noiiYrtle m.mière ilenr.tresainte j""'^^ F.^'îise. inliniiiienl plus mmaine qu'apos- tolique. I.;t douée légion qui vu «'efforcer de B«-j'' M * gnei un bon strapontin dans l'autre; m.m- j ^ ff *' la («iffnr ficchaiin le cNaleur el de luime H te dev*!npp?mei>l Hé* d'arraclier cl les (abricant* M p a e a t n û de commencer de bonne heuic la i"0 aa w m da* botler«ve>. Hiea que qnflqne- fahriqa- - •.iii'-nl e» |dwQé, il du mcndianl -ÔC- îles - - 'gai Bien différentes ont été la condniLo c .. intmig-rca aax antipodes. Oans un pats où les re* «omrces sont essentiel lement rnrales et ft^Htm t>t la vraie sonree do la vichoîse, la plupart des im- migrés, en qnête de fortunes improvises, ont fui !• h •• i ,;.i.:n- cl de la vie solitairo,o se sont an,do«ere-s dann des proportions anormales I/.'s grande ville-onl*pon-s;; tomme de- diatniii tnoni ; M'Hiouih- ci en |>! Mi. -u l','"l. ff'I .<«HJ liaLi lanls, cl S i d n e v :i"><l.<MlO. La p r o p o r l i o n dos eiladin est de 41 M dan.* la Nom» I I il 4rt0|0dans l'Australie du Sad et de j l 0(0 dans 1; prot-iucc " "" t le travail et les salaires dans i "npenicie n-sez considérable, | transporté aussi t niêUwd*.s dé Ir -. .!•.•• Mfl«aeati d Kail: 'inl leur- idées et lei ont )Btroduilo$ , d'aj-res M. Leroy- it l? pré-ident delà , Lfl t n r a i l ost repri* pnur Imiter. heures d, demie, ropo^ «l'un qoart d'il H. non- renlron.- chea nous. - ltii ttdulni.'iMeiiient ;i provenir le Hurménage. c',.m reglemeni. qui ne tiont fiotn>to i v eelal •ob'-re. moyen i. peu prè- N'os [i.n-;ui . , i r les résulL (!ii.,i,,(ie' hifii courte. Tn par nos cultivateurs ne; paysans qn'il r apparaîtrait com- tromperaîent pas k en jo?er par les résultats J'inin eiperienc-; ,-i ;niii. ;i ii, t . le. Treiz™ a-^ocialions île nlb:.-: d'octobre ixte., Jan- la Nom elle- Zùlïnd". dan- la colonie de Victoria et tlans l'An-- traite du -Sud : toutes étaient etiMtes de delle- iu de. rrinbWer les annuité^ daes l'i:iat. le- implorai-nl • 1 n souvern-iuenl des sul)venitoii- mvclle-. Le pa-.if de l'une de ces a--nci,iii,ni- préscntan uu tliiilrc de 'à.tdu francs par tél.- du -o- Quelqnc--uns de nos leclattrs snppo-»ron! pont- éire ipie i.i'i ces i-HU't/e. abbaye de Tli'leme : qft'ou io detrom|ic. Les • ivdui i la portion con;n aulo>i>é .('u'unc dépense de J fr. lô ma.n«parl.-i'ilad Hlt« .-.- .-U.tl'jv n'.-i-ill acnieit pis l'idée du Ima de Strintpalf. t»W« de I.ucullu". Ai-js besoin f'àJoyler«n« la hetaittaa u< collectivisme agraire -'eclaiicli ciiaqu- ] -w •doeoir -ebovir d- [du n pl-i- ! .-emblcnt aui aii<- <' • i ,| . choruianl u*emblsf« d •' ' Nos Dépêches Par Fil Téléphonique Spécial Conseil des Ministres Paris, 17 septembre. — T'n conseil des min frea sera ' lenu samedi malin, a !> heures ri'ihs-<y sou» h présidence de M. Felii l'aui La Commission du Budget Paris, 17 septembre. — M. Paul Ilelombre, président de là commission du budget, vient de convoquer, pour le ter octobre, tous les mem- bres de celle commission, a l'elfet de reprendre leurs Iraraut inlcrroropus par les vacances par- lementaires. Le» ouatre semaines qui précéderont la ren- cv celle-ci naura probablement Iteuqu* . - c-rtain nombre nporls onl bien été euimioés avant la sé- - —-mbres de la portants, mêmes parmi a u c u n u e u i n biuV Les plus delà ffuerreel dés. L;i m m perdre pour ê •• l'i i m mm nmm DE L'ANGOUMOIS l.liC H-a r e v u e ut. 17 septembre. — l.' Ml. comme nous l'aYOB e de la Charenle. qu'il nor.l do Chat dans le coude de la Charente, qu'a été passé ••i» ItémiWlqHC, taTCvuedcs troupes composant les lie el 17e corps d'armée el la di- vision mixte qui viennent de prendre pari nui grniiuVs iiiAineuvr.-'S de I Ansoiniinis. I.C|irésideui île la lt< |i;ililiipie. qui avait quille lîOulôilie iv matin, n 7 iu'ui'es .',0.:n•compaaiii! de M Mt-liiie. président du (.'ous/eil. el <ln -én-- I Tournier. seerélnire fténérnl de la pré*i- •nce. csl arrivé prir train spécial u Ch.'itenu- '(if-s'ir-t:harente à httil heures liagt. M. WHx l'anre est reçu I l'arrivée; par le gfc néral Billot, minisire d«ï la auLn 1 ". el !'.•- ^']i.;- aitquel il remet les palmes academi- u••-, le orésiilenl pr ttclé à la llaunionl nqunnte mille I avunl pris p;irt : LES TR \VAIXJD£LTAP0SITI«\ T-a première pierre Le commissariat iMnl de l'ExBOafdaa' de IHOn el le ministre du commerco <-u\ d'acc.rd pour ratre commencer le plu-lot possible les Emaai ae l'Eiposili le WW. O u a même songé ii prunier de h visite des souverains russes pour lalffl poser la nfthllèR pierre par Nicolt* II. Bien que If proprumuv 1 'dlîciel d.' la rêccplion la--" pas nieii'ioii de eUe ccriniouie, nous oyons bavoir qu'au coins de la journée ilu 7 tobre. pondant la visile que le czar el la eza- ie feront JIK monuments de l'iris, on Usera ie iteiire dans f* inniin..- pour la pose de la première pierc- du ponl numenlul qui doit relier les Champi i:u-ées i i eailaaa<a An tarva- qualit". qui était bonne, tend I MARIÉ SANS L'ÊTRE Le, jinirniiui aiilrii'liiciîsilunncn' h nouvelle. ••I aii.il'-iiii'i'ii jii-qu'iti. que le duc d'Or- lenteiM de la bénédit lion reliaient «I né"limera présenler « IninbaMailc de rMItCfl M pour t'y soumettre M tiiarin.2,- civil. (Wipalion est l'ormellemenl ins<nf dans le Tode. ytie la i érémoiiie à | église suffise amplement l'nrcliiiiucbeh-e. c est tout nnlnrel : I* mariage en Aulri " In cutijoinis SSMal t pas Autrichien, il fsi Saisir- *JC «Ônaus KrnSvais ; el mente il a la prelenlion d'être bi l'ra«.-,iis. Ijrn.irerail-il'pie. laule de son miriape France, au point île le président prend place dans ut) loiui.iu " nionl avec les jsenéniii'i Billot el Tournier et se rend sur le terrain de la revue. H. IV'liv | W e l>orl.> l'habit avec pilel blanc .=ur lequel te délitclie le srand-cordou .!•• la Légion d honneur. L'esenrle est lourne; par les dra- >ns et les chasseurs. 1.1 matinée, avait clé brumeuse, mais vers liui! heures, le bn uillard se dis,ij>,< el in soleil lesplendiilc .s;>,-ia, ïf IJUMIIV- I; cii.-iinp Minl-SiinéiK. 17 septembre. — Il e-l dilïicile uuagiaer l'alIluCnce inouïe qui se-l portée dés ' malin sur h: haut plaie, «lie boi dcliler tWt il J'Jjeur, Ir.iiu- spéi-iaux eUiiuil bomlê.s. tous les points du départe me ni de longues lilesde voitures uni Iransporié des; i-uricux.doni oui Btnvé la nuit pour se irouver à l'aube Ht le terrain. Tontes les classes de la -ocii-lé son! repri'son- cs. |,ocoquet bynpet des \iihp,>oisea aaaaa iiu-iiiies se mêle nii\ iiuh-Hc- •iàue-, des dames des grandes villea. La tribune ol'licielle e,[ adOHèe I U roule de i luileautreuf, l'aisniil lace a l'esl : elb: e-t dceo- fi-e de velours cri-pin.; d'or. Lacroix de In légiou i iiunneuretl faileavec des itnïotiiieitos.deséi'iis- •niis pi des lirapim Des eatioai ii droile et û uauche de l'escalier, en compldent la décort- l>e chaque eolé dé la Iribunc ofii.-ielle sont élevées pour les invités deux tribunes décorées <le l.içoa analogue. Lu somme, il y a i.OOtl pla- LE RASSEMBLEMENT iroupos debouchenl, par l'oor prendre leur posilii heures el demie, fuites par des iM\s routée differenles le terrain. \ huit i-i'ious indiquées flamme -ont oc - Uisceaul, et les L'infanlerie firme aralîatt ineilent pied N lei L's trouaes sont l'ormées en reclangle. Lin- iiulcrieesl formée par haliiilloime.ii colonue* iHihles. L'art il le rie e-i lonicc par groupes avec n' liaUerie aur lali^ne; le* cinq autre» du i groupe Ici i valerie t n t s d e 1a n \ huit henres quarunle- chasseurs, dragons el urli uileat aur leurs chevaux il le, MT 'plam-he do la tribune de droile, W) lu-hnl la panique : fondr, la*. -peclaicui-Kfl it ésil«r des arcùèeals cerlaius. f. La Rochelle. 17 seplembre. l.Klan, aviso Uble en Autriche oit la loi nexigi'i ^ ;| e îlaate, est arrive ce malin. Le Président de ta République, qui est attendu ce soir, l'em- barquera demain aur cet aviso pour se rendre n file d'Oléron et procéder à l'innugurali saû»inrfum de Saïul -Trsjan \.Ma* ramènera le «oir le président de la après son uviou oïlicielle. R e f a t l a w à la R o c h e l l e . L'ARRIVÉE DU PRÉSIDEIT A neul heures précités, le premier des vinft- un coups de canon annoace Varrirée du préii d e n t d e U RepuWïque. Tous le* cuuron*. from- E ttes, tambours soauent et battent nui champ* i musiques jouent la Marseillaixr. A ce mo- ment, le temps étant devenu clair, les quatre coté» du rectangle formé pur l'armée se delà client de liiorraon. Dans les tribunes boadées, les acelatnationa retentissent et, sur te terrain, la foule . venne pour cette solennité militaire, pousse des virais, enthousiastes. Escorté p u tm escadron de dragons, M. FélL I-a lire passe devant le Iront des troupes. Dans la voilure présidentiello iomt Mtia : k dreîte du président,le ministre de lu guerre; en face, le néral de UoiadeCTre «t te «erelaire-géaéra! de présidence. A 9 heures t3, M. Félix Faure a terminé la vue ; il quilte son landau et se dirige vers le groupe des officiers étrangers rançf-6 sur use aile ligne II les subie successivement en rom- icnçant par h général Frederick?, pnisil dans la Iribune afin d'nltendre que te bataillon —-' mission de rendre les honneurs au de la remise des décorations soil oi devant la tribune. Le ministre de la fluerre sied à sa droite, H. Méline k sa gauche. A neuf heures quarante, le bataillon a position. M. Félix Faure remet alors les ( en donnant l'accolade n chacun des déciré;. remonte dans la Iribuae. Les officiers étran^rs se portent à a00 mètres en avant, lace m i |rj. lutins [t. .'u- assister au défilé. A ce moment, or crie : Vive la Russie | Seul, léguerai I n d r i H . invité a rester dans l;i tribune présidenlielle, si: sépare d'eux el va s'asseoir k eolé du gênerai de BuisdeJTfc. Derrière MM. Néline et Billot, on remarque VAitM ont été U démo»»trali*« de ce veut dAuaer l'aréeor généreuse et le •Mat de* oMcion. qui ne conucrent à Uoti militaire dai ••«>. L natoHtieaoe et I entrai» qui dtalin •aidât francaii, au belle bunmrr d a a s 1 pline, sa galte dans faction taùiement point, si c n'étaient coordoaoées U plus utile pour faire farte. La nation enre-jintri merveillcuaes qunktoa à iroup** caa - j e l a maaii-re •nuée solide « t . "ou««ts»»nca> la os efforts, ta solide inslrUCItciiifnfti- Angoolème. LE DÉFILÉ i .CM de In A.lis heures, le défil Iftiiltof. les oflieiers d? evoite passent les premiers. Le liireileiirdc la manoeuvre, après avoir, d* ion épéc, salué M. Faure qui se lève et s'incline vient se placer la".e face a la tribune pré^îden lielle avant derrière lui le brillant pelolou de» officier* élningere. Au.-sili"il après vient le général Cuïolh, andanl — en l'aliscuce du général l'uillre linl-Mars — intérimaire du ti- corps de nl-nwtjor: enfin lu léle de colonne du arnv'-i'. prê''édé de louiez les musiques l- division. On applaudi! comme on applaudit te compagnie 1 * d u génie qui lui sucerdent, e pplatulira ta totalité de l'année. •s \Me et Me division» marchent à cinquante :es de didanee. Tous les soldat;?, en le nue impagne. passent alerles. plein- de rigueur el d'entrain. Leurs, luouvenienls sont d'une ri gularité nb.srdue. Nulle trace do fatigue sur leur visage, el j: aïs. pourtant, manu'iivre* plu- Aura U In on erîe h chaque l.de de régi- rmrnt : \'iro Furméf ! VitaJl fVance t Mes bravos cchtenl entliousiastes. Le [Te corps a e u peit!-èlre plus h souffrir a celle du lie Lu :i'e- lirigade el la brigade d'inTan! . Le dcliledç | infante . qui ont Jiift UledeVil - ' i redouM ni de f • a durélid minulcs. Cinq miktik-s s écoulent el l'artillerie des deux corps pasïii tu trot ; elle défile par (troupe de chas-eursse massenl au fond du plateau et û i I heuresMU.exéculrnt sur les tribune* la fameuse harge iililigaloiro pour toute bonne r-'vue. Celle charge", commandée par le général Ciil- liot, esl maanilhpie ; clic s'arrèl- 1 à vinyt mètre- des tribunes. « 'foules nés rélirilalions, y éné- rnl ! » dit an g-uelal Cailliol le président de la r le jçrand landau que traînent i FredTieks ; Un fai ( c h e v a m d'artillerie. M. Félix Faute te H. Mt-lin: el k secrétaire général d e la nré-idence. Dans ta seconde voilure prennent "iet tes géaaraus Billot, Coiffé, de (loisdeffre le banni Frederick*, hes ovations sont faites r le parcours du lorrain de la revue, A Saint- uieux.. on crie beaucoup ; •> Vive Mélim sur le passaaa du b; Russie ! v Le soleil brille muïufeiunl avec éLta(. Leç peclaleui-s se diviseul : les uns reprennent à' jied tu roule de Chàteauiieut'. car on na peut songer à faire circuler une seule vailure ; le* i, qui ont apporté leurs provisions, s'ins- I au bord des champs de topinambours LE BANQUET es le défilé, M.Félix Faure munie u alteié de six chevaux ave M, M- Je iit-in-r.il Tournier. Uan* la seconde voilur' pcTUrat plu s généraux llillol. l..dit". . de. ll-ii-delfr Iran Frèderik-. Durant t.Mil le parcours jusqu'à Saint-. M. Félix faure esl tr.-s i Le PK'tiéeal dais sVpabsîsjBW ,'-i arafi peu pins de II heures a Saitil-Ameiw. Au Jcs-ert, k K rai t aiilol'a pol'ie la si'nle i càaf de l Mut Le général Rillol se lève ensuit.' ' •• Jesuis trra >iirciix dit-il. d'répondre a l appel du goiieral nillot. pour parl'-rau nom de l'arme,- naiio- nale tout entier--, qui. i-sué des eniraittes de la e-I invUnsae fidèle de la nalloa. 'associe au g.'ijêral Caitlol pour porfer la saule du chef de l't;sal. tpii a bien voulu, par sa r résence. eufourayT |e s çfforls de tint», el dire inlerèl que le pféiidual de ia K-putilique et le gouvernement portent k I a rince riançnite. - Le général Hillol termine en levant son verre en l'honneur du pc-sid^ul •)•• la République. "1. Félix Faure a répomlu : Je salue avec plaisir les officiers élrang_ers ont été drsignés pour suivre les exercice» lie et 17e corps d'armées. J espère qu'ils garderoni bon souvenir de l'aecm-il de leurs ca- uaarades de l'armée française. Messieurs, j éprouve ossftojH «naoe une très \p w»li-r.iciioo. en venant a«i»lt'rauxiu*noeu- _esel vivre au milieu de nos troupes pendant quelques jour*. Tons céui qui considèrent l'ar- 1 l'eupression t i r a n t r u a n o s forces r le spectacle. maneruvres, ta- «rtillerie. inttnte- rie et artiflcrie de marine, conservent dans I b i r m e n i e d e l'ensemble le relief de leurs énur- gses psrticnlièr&s, fterant ce résultat, la Francesonge avec uns •S>cliieuse.grali»idr é ses enfants. Elle est recorinaissante au chef dtrt ; ngu* qui a dirigé les mann-iirre* de i$*d. aux olïlrieraaV Ionien arm'is et de tous grades qui ont formé à clic, l'année-, c'est son Ame, col le lien où toutes les opinions se concilie»* où toutes les difficultés s'aplanissent, chacun oublie ses intérêts étroits, au profit de Ouvre L'armée de la France, c'est le miroir no la naiion aperçoit l'image la plus idéale d* ses- abuégalioDB et de son patriotisme. heure, en levant i l'honneur de celle armée >pii lient la premièi place dans les préoccupations du gonvernemei de I; République,dins les fiertés d e l a P a l p e . ï^s UUritmttmnn ûm prï»id*mt Le président de la République, h l'issue dt m iinruvres, a adressé la lettre suivante a ministre de la guerre : y M o n S a n Ministre. i 1 tenue. U vigueur et le» train de i Î esl justement flèt iSrn el je vous prie d'adresser, au non* du l'résidecv. de la République et au uoin du gouverncinenl. mes pJiui vives féljrfrfjons à M. le gôflùMl Cail- lot, ainsi qu'à ses roTlaboratcurs, et aux troupes de toutes armes placées sous son haul c lislre, la Le retour de M. Félix Faure Le ].ié-ident .1 • la lléptibliqu" a qu'iiU 1 Angoi i r t r a i n sp<H'ial ii 4 h e u r e s . o/acW,ff. 'c maire et le* autorités. .Sur toute lfl route, an: e président a été salué p hefort, par le préfet été salue à IJ gare tint s- principales, iraa, et u Ho- llorhelle », gares sont orn i sur le parcours Le train présidentiel arri 7 heures. Depuis Sainte* toutes lei de dmpenux. 'aflluence des spî' laleur très grande. Malgré les désirs du présidenf. une grandiose ;i lieu n La îlochelfe. I.a eourslé la gare esl enliêreiiien' les orluressont fiirnis de lainpi-u ires de strtaa de rouleura. MM. llélilas, prél'el. Dorbi^ny. nuire de H Itoebelle, IlosMi. wcrctaire-géuural de U prelec- ' ""•. je g/'oeritl Chédcrilte, le cummanowM d-' i-* \ était ti l'inspecteur principal du réseau do t i i«l attendent I arrivée 4e M. Félix hure, pré ident, après avoir traversé les salons qui lui sent réservés, monte dans un landau ave,- M. Ilclelas, l,e cortège s ; rend a la pré- fei'lurc au milieu d'une foule énorme qui rest.> porte Saint-Nicolas, la tour de U LHU- , ainsi que la port" de h tiroBs-î-llort-.;». LE VOYAGE DU BAfi i brillanln 17 sepleuihre. L'i Il lit triera le U octobre au malin, en 4B) ianl a la gare de la MueUe, liniiiorine di- rai de hussards russe-. La famille impériale esl ,'e arùasse, d'eA ils seront irausporti't •«V- Olga. Lapeiil- i u-, cela fait donc une v-ilicuse. |.e M. Homard élé tri Hla, ht yanàhià», , .... • dc4H m i.!- 1 par HMR». La décoration de Paris de Paris promet é"èffl BM projet preclés p sont aeliiëllemei.l entre les mains du décorateur Jambon el des directeurs de la iilai*on Kelloir, ou le sail, a l'entreprise de loiilcs les fèlss) nisves par la ville do l'âris. t l'acftdedit jardin des Tuileries, sur 1a p)"* de la Comrorde, sera brillamment décorée. On.» c de Iriomp • ielle décoration cachera le» arbres, qui coi»' menceat à se déplumer quelque peu. Les souverains auront niosi. it partir da rond-point du Unité, uue perspccliv* fusi sera particulièrement wigns-c. '»a éinblira »» immense vélum couvrant toute l'avenue. Cette décoration sera à double effel, de jour e t d a nuit, lac multitude de ballou» lumineux *ero»i

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30nf*"'8" Année

RÉotcriM a *BSÏ«STS»TIM: «OUBÀ1X, 0 5 . r u e i n r t b r f e n i s ( f r f i l i p l u »

d u T r i c u o a t

I O U R C O J N C , r u t V E l l T I ' , M

P R I X D I S A B O N N E M E N T S

ROUBAlX-TOVkCOIHU

T i o l i m a i l , i tt. m — Vm ta, 18 Cf.'

NorA tl itfarfmtn^ limitrephu * r o i « m o i i , 6 f ( > | o i - j j » u , i i l ( r i a u

K&1 V'̂ boBiwment coatiau* MUI avis eaatraitt1,

L'AVENIR DE ROUBAIX-TOURCOING

jovirn«a j n*r>\xtolio*iin Q u o t i d i e n

Mil Mt «MMCfl ANNONCV 0 &. S& 1» U*K MUbMtai. . ? . . » * . M -

nrr» m m , . , » & . » -UKU.M . . S . . t <r. W

1M U M M M m l n | M « n k*. i t > u da Jaaraal , i Paru, t " j n i Ç •kwaa, pUM dt U BourM, M.

T é l é p h o n e

Les justiciers flu clergé r' Il y a quelque» joui*, an morne ni du départ pour Dôlr: de qnelqaM ecclét-ûasti que-s i i tu t suivre dans cette ville ni cours de bruncardifri, M. Paul de Cas.su Jjpiac s'indigna de voir la docilili' avec la quelle nos séminaristes subissaient la loi ^militaire. > Il profita même de la circonstance pour 'dauber sur l'abbé Lemire, organisateur 'du congrès de Reims, « Pierre l'Erm'te de cette croisade avachie • qui ne sut pas 'trouver nn mot pour inviter les prêtres jfu-éscnls à s'insurger contre la Républi­que et ses lois. » Les indignations du rédacteur en chef •Jo l'A utoi'fté paraissent avoir produit leur nffet, car il s'organise en ce moment à ï*aris, un corps de volontaires chargés de |>réterJe secours de leurs bras aux pr-'-ires qui voudraient entrer dans la voie de la résistance militante. j» La passivité, La force d'inertie ne surfi­rent plus à nos ecclésiastiques. Un vent de fronde souffle aujourd'hui sur le clergé de France. Un peu partout, dans les mi­lieux sacerdotaux, on s'apprête • manifes­ter non pas en chantant des cantiques ou ta implorant Dieu avec des accents &;<i--terulrir des pierres, mais par des procédés vigoureux, par des actes de rébellion ou­verte, appuyés au besoin par les saine* notions de la savate et par les grands prin­cipes 4e la boxe nvec tontes les additions que comporte ce genre de sport. jb Dans ce but, le clttgé est en Irain d'or­ganiser une légion de lutteurs destinés à venir en aide en toute circonstance, aux prêtres, aux séminaristes, aux élèves des «'rôles libres, en un mot ;i tout ce qui se rai tache par un lien rjuel conque à la pure orthodoxie. i» Le-* membres de 1a plorieiHO phalange appelée à remplacer la prière par l'étude <la • coup de pied en vache • * l les appels au Très Haut par les appels du lalon, aoat recrutés parmi tes adeptes de tlTÂHon na­tionale, et voici à ce sujet ce que leur dit le f'cvj.i.' Tr**çûUt journal de l'abbé Garnier : **ia?nd serez-Touï assez nombreux et asse: f o r t s p o u r n o u s r e n d r e loiit c e q u ' o n n o u a t a t * : l a l i b e r l é , la m o r a l i t é , l a s é c u r i t é d a n s uoi i -g l tees , d a n s n o s d e m e u r e s e l d a n s n o s n i e s . '. P o u r p r e n d r e e n m a i n s les b o n n e s c a u s e s n o r d é f e n d u e s : p o u r e x e r c e r l a s u r v e i l l a n c e qu i ne fcVxcrcc p l u s et f a u t e de l a q u e l l e l o u l se p e r d : i a l u i . I i n n o c e n c e , le b o n h e u r et la p a i s . • tUi ! le b e a u jou r q u e r e h ù où vous serez orga­n i s é s de t e l l e s o r t e q u ' e n t o u s t e m p s et e n t o u s l i eux on p o u r r a t r o u v e r p r è s do vous le-- « c o u r s q u e l i po l i ce , q u e 11 j u s t i c e , n u e I n s i s t a n c e

• ' i l -

de, en assommant un pan son prochain dans celai-ci, voit, dit-on, ses rangs grossir de jour en jour.

Cette collection de Don Quichoftes aux larges pieds doit bientôt entrer an action

II est beau- de vouloir se camper en vengeur de l'Eglise, et menacer de roner de coups, ceux qui ne sont pas en odeur de sainteté auprès des prêtres da leui diocèse, seulement, la sainte cohorte s'ex­pose à des représailles et 11 pourrait bien se faire que la geni infidèle ne se laissa pas assommer bénévolement pour la gloire de Dieu et la satisfaction des bedeaux de la paroisse.

D'autre part, Il y i la police, cette police officielle qu'on ne veut plus connaître, et qui pourrait bien happer vigoureusement au collet le trop belliqueux catholique.

Aussi, bien que n'étant point de l'espèce des prophètes, nous ne croyons pas com­mettre une grosse erreur en annonçant à nos chevaliers modernes qu'ils sont beau­coup plus sur le chemin de la correction­nelle que sur celui du paradis.

E . L A G R I L L I Ê R E - B E A U C L E R C .

€rl)os et nonnellcs

L : l 'an prochain c o m p r e n d r o n t l i a a t t N W i"-n iuiporlanloi», de<

"• ' t i l iwic . p«is dtf mx

.024,000 c 1801. L'An barobons o

m i m e s «jni e

el lu d r i d o p p e n s a l a s e t* eo tna iss

[M les Yankees m è i u e . pour -

prés ide à la fondation des colonie* aus t ra l croissance et la d s t e l o p p e a s a t d" — «ont accompl i , et . 'nccomplissont j>eiu arec Mt* rapidité que le» VJU ra ten t envier i la i tonulation a n a u é .aeeo*»i ventent do 430,000 habi tant* en UT '

1871. a « , 7 « , 0 0 u t n l 8 8 1 , s 3,800.000 e h a u t e u r i

1 M.' charpan te u

— e u e n e rompt pas, m p l i s r . oUe cherche d e s tuteur».

i hn

comme on célibalttrc vivant ta étal de attaral

S'il ne t a i t p a t c e l a , >

p o i n t é t é d i t , d e m u m e q u ' a é t é t e n u o c a c h é e l ' o p i n i o n d e M t c o n f r è r e s r e v a l l s t e t aur le p r o j e t , é t o n n a n t , d u p r é t e n d a n t . l a q u e s t i o n n a é t é a b o r d é e d a n s a u c u n d e s o r g a n e s qu i e o u t i a n a e n t sa pofit i-

l ' r o b a b l e m e n l , e l le le» e m b a r a t a ? , e t r fft n e s a u r a i e n t a v a n c e r q u e le d u c d ' O r l é a n s a u - d e s s u s des lois , p u i s q u ' i l • v o u l u — d e fOidoir — s a t i s f a i r e a ce l le d u s c r v t a i r e .

L e s c o m m e n t a i r e s q u ' i l s v o n t a p p o r t e r a c e t t e i n f o r m a t i o n , s'ils n a s o n t p a s a u t o r i s a s l a c o n ­t r e d i r e n e t t e m e n t , a e r o n t d e s p l u s j n t é r e s s a n t s

e n r e g i s i r e r .

nenaen l s 'ajonter d c u i

pulat ion et s,

Austra l ie , i les chercheur* d 'or <rnï ont pan-t j a m a i s poeaédé la

'morale n i tes fortes e m b a r q u é s , a n d i i - scp t iemo stècli;. s u r l a " n * n r ri

' la g r a n d e HOpubliqne t r a m a

do p r o d n i r e

ii tl<-pendre

e Tortereisc dans le s

Depnî) h 11 >eplerobre. l-pu-eani / ) • la •••lie <)'• Wa-*v / I l iu (»-Mjrnf ) un

—I naqvol .de scainrlal i ordinai n 'en d.-l.ilf p l u - a u d o h i l cl

m - Mar/tr.j

S V s'ajtt, comme on voit, de cr-'er une npaee de gendarmerie catholique. O pense même qu'une fois bien afgartaé cotM tronpe d'élite chargée de tamponner îe nez des philislin*, permettra au clergé de ne plus avoir recours, io cas échéant, à tapaHee:

t i. s :.--r.iil-il p a s h o n qw n.Mi: p u i s M o n ? h'n f t Ai col . ; c a t t e p o l i c e ollii-ielle qui n o u s île-vi.'iil c l a q u e j o u r , p l u , i n u t i l e ,•( p | U 3 h o s t i l e c i q u e n o u s p u i s s i o n s n o u s a d r e s s e r , e n c a s dt

; ,i.-, ror/ij itrjitsth-ini-n minutaire* s u r . p e u r e t s a n s r e p r o c h e , v r a i s c h e v a l i e r s dt l u ? - . l e 1er où nrui-. * o m m e « . v r a i s b r a v e s ton-j c i l r s i-i'èt-i ,i dé l ' f i t d re le l'iiilde el. l ' u p p r i u i é ?

i)yir i l j liclle-. be?ofrne* s ' i d l r e n t mi jouM' l i s i i a u x j e u n e s I iornsncs d e h o n i m v o l o n t é ! Qtiels viis|,>s e J t ampa 4 ' t c M a n M p r é s c u ' e n t a l e u r s j e u s t

I Ce n'est.pa?,on peut le constater,1e code qui ^ene beaucoup nos cléricaux.

ils e&fand r: ^c paaaaf de la protection ©fth-iette due ;'i tout citovon et ils décla­rent vouloir fii> faire justice eux-mêmes, <fji;ception tout à fait nnnvellc et qui donne une idée de l'état d'esprit de nos eccMaiaatanea.

Uaatflaa&a de M rendra compte delà si:-vilion qui pourrait résulter de r-'xécu-tkoaiaaa projet.

Le-oros bonnets cléricaux placés & la létaeV celle arganilBtta» eomposeraient unesftrtede Conseil dis Dix, chargé de donner le mot d'ordre al d'indiqu-T aux souliers vengeurs de la milice exécutatta, le visage du parpaillot récalcitrant.

On ifiniit pa-, par crainte des vrais ïi -ndarmes. jusqu'à faire occire laa mé­créants, maison leur arrangerait on peu le* eûtes, an nom do la fritte* clérical-1

d»reaae aae jusliee fiislributive de ho-

Ntml ii" HfMi paa si cette petite mé-thodr oit partit de la daatiiaa einviienue nouvelle, sala il semblera i tout bon ra-t/ioltque que i>-s prêches de wtr* cl^raê fi!i-de--iécle s'éluignenl singuliôremenl des évangili-s,

it n'.-t plus. le bon temps où la feaaaa» i i l i e s ;, ndri-h- tu

du r n v - d c - D ô m " fflsal d« termine il il uno horlo^"? qui e^l n n che

i l i ' i n r c . M If a qu. i l re r j i t r an - , I mi n u r q n e l« finir.--.-, le- . inhv : ' '-• jonr-, les mois . les a a u « ^ . -ccllfis l i i-sevlilc- -l 'nl 'calnili-'.- I.e soleil .,- \-\.c i

• i n u d u ' sur un i-adrati t u t h e u r e - e iaclo*. I * i o i nn |ift:l w.; !aui onri" | 'Aii;'"lu-.. [.«; ilou/i; ape l a - frappent le- conps de mid i .

An l a r ^ d ' A r m i i a n - ' H ( U n : : f-l.in.Ij, In .p .VImnr de lu plajd- on t r a p t a r f u n - i-nuritic balciu

s p n - u u c u n i l ' j i •!•:> p lu - acharne* .

D epnî =Î l'oraffc d.-> jond i . il para!! nn" T"; iinî-son <h ta h a — s . n i - soniliU«r.il«m:-iii w.ipoi.-enne

p a r h- "T((\ i |>! |0(i ' -oiit'*ï(";- j n r I o ragv .

L V (MOMSmtW Et la Loi sur le Recrutement

l ' i n i t i a t i v e p ; i r l " i n r n i a i r e l ^ n d u n l à f a c i l i t e r 1 e i p l o i h l i o n d e n o s c o l o n i e s . Depu i s q u e l q u e t e m p s , il e x i s t e u n m o u v e m e n t ( 1 * n s ' ' " p r e s s e el d a n s le pub l i e où Ton t r o u v e j u s t e m e n t q u e l e s F r a n e a i s s^nt peu e a c e w a g w « t i r e r p a r l i d u g r a n d d o m a i n e , q u e n o u s p o s s é d o n s o u t r e - m e r et q u i n o u s a c o u l e !an i •[•• - M Til i ' -es e u h o m m e s et e n a r g e n t .

O n c o u d r a i ' q u e les m ê t H « f l M * 4 8 n o s c o l o n i e ^ n e l u s s e n t p a - e x c l u s i v e m e n t h a h i t v e s p a r d e s t e w e U o M a f r e a o u d e s ( ' t r o n g e r n . cet* d e r n i e r s n e se c o n t e n l n n l p a s d 'y l a i t e f o r t u n e e l . e n r é -c o m p e n s e île l 'hospi lnl i l , ' ' q u e n r m s l e u r a c c o r ­d o n s , t r a v a i l l a n t , s a n s cesse. » d i -n io i i r a o l r e presfijf--*. ,;i s a p e r n o t r e a u l o r i t é .

N o u s c r o y o n s s a v o i r q u ' u n e d e s p r e m i è r e s fn-vei i rs qu i s e r o n t rcc lamée- - p o u r les j e u n e s t ' r an-ç a i s a l l a n t s ' e t a h l i r d a n s n o s c o l o n i e s , s e r a u n a d o u c i s s e m e n t d a n s les c h a r g e s m i l i t a i r e s . Il i m p o r t e de d i r e , e n effet, ce q u e l e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e s ' é p u i s e n t à r e c e l e r .sans a u c u n suceèN j u s q u ' i c i : l a loi d e 18SU s u r le r e c r u t e m e n t de l ' a rmée , su t l i ra i l seu le ;i e i u p c c h e r l ' e i -l e n - i n u c o l o n i a l e .

T a n d i s q u e l ' A n g l e t e r r e l a i s?e la l i lmr lë e n l i è r e i'i îcsMijet-?. t a n d i s q u e l 'AHcti injuie. l ' A u t r i c h e el l ' J la l ie f. 'ivorisenf l ' e n g a g e m e n t e o n d i t i o n n e l d ' u n a n et a c c o r d e n t . les d i s p e n s e s t o u j o u r s r e ­n o u v e l a b l e s ii l e u r s é n i i g r a i i t s «•oloni;iux. la F r a n c e l e m h l e p r e n d r e à **• lio d e l e s | t a a f c l d e les e m p i ' i l i e r d ' a e c o i n p l i r l e u r i c u v r e . (Jcfte s i t u a l i o n s e r a c c r l a i n e m e n t e t a v a n t p e u . e x p o ­sée à la t r i b u n e d ' u n e de n o s d e u x a s s e m b l é e s ,

L a loi p o r t e q u ' e n t e m p s de p a i x les j e u n e s g e n s q u i . a v a n t M a n s . o n t r l a b l i l e u r r é s i d e n c e ii l ' é t r a n g e r s o n t r e n v o y O s d u c o r p s e n c o n g é j u s q u ' i l l e u r p a s s a g e d a n s la r é s e r v e . O n d e ­m a n d e r a q u e ccHccit , : ! i- i . ->n l ù e i i v c i l l a n l e e x i s l e p o u r c e i n q u i « e l a b l i s s e n t d a n s n o s c o l o n i e s . Si c e l l e rnveiir i ' tnil r e p o u s s é e , o n c r o i r . n l q u e n o u s pn- fpr iu i s q u e n o s j e u n e - u ç i i i a i l l e n t p m -lô l à l ' é t r a n g e r q u e d m i s u n p a j s c o l o n i a l f r a n -

- ' T . H .

La RÉCOLTEdes BETTEEAVES Le Journal ilfs fahnfitah >t* surfit r é s u m e

a i n s i las i i i i . ,11, ,1 . ac tue l l e de la r e c o l l e d e s b e l -t e r a v e s e u K r i n v e ;

Le WRiin" p l a r i e n i ->- t é tendn '\ tonte la r- 'gion helteravii-re el l ' Imiu id i i . ' du «<il i - i p lus qn. ' nnfii-*mt* poRr le* besoins actuel- éa la p lan te . Celle-ci

n ianqu? t l - clialénr ci do

L M p r o g r e i ,1c la racine var ien t tu ivant la nain du ML Io mode de fumure , t espaeemoni U.,- [dan etc . : mais , c a géDéral. il* M i t a*snz U j f t i a u M M

•i espère ' Inraf. lei

ponr !'• mal. à. lendrv la j'iiie étoxt* tefls liappuii sur la taueba '

Aujourd'hui, l'ou.iille est prié de raet ;< JÎTTZÏ̂ •••mi de jands H de donner Myaiagéani[eaaiMou l e %'iSftge à q u i c o n q u e n > > ! p a 8 d e l 'UTiS [ ra i -on ds

#|e snii ruré. K>nt *<« c'est In noiiYrtle m.mière ilenr.tresainte j " " ' ^ ^

F.̂ 'îise. inliniiiienl plus mmaine qu'apos­tolique.

I.;t douée légion qui vu «'efforcer de B«-j''M* gnei un bon strapontin dans l'autre; m.m- j ^ff*'

la («iffnr f i ccha i in le cNaleur el de lu ime H te dev*!npp?mei>l

Hé* d 'a r rac l ie r cl les (abricant* M p a e a t n û de commence r de bonne h e u i c la i"0 a a w m da* botler«ve>. Hiea que q n f l q n e - fahriqa- - •.iii'-nl e» | d w Q é , il

du mcnd ian l

-ÔC- îles - - 'ga i

Bien différentes ont été la condniLo c . . intmig-rca aax antipodes. Oans un p a t s où les r e * «omrces sont essentiel lement rn ra l e s et où ft^Htm t>t la vraie sonree do la vichoîse, la p lupar t des im­migrés , en qnête de fortunes i m p r o v i s e s , ont fui

!• h •• i , ; . i . :n- c l de la vie soli tairo,o se sont an,do«ere-s dann des propor t ions anorma les I/.'s g rande vi l le-onl*pon-s ; ; t o m m e de - diatniii t n o n i ; M 'H iou ih - ci en |>! Mi. -u l','"l. ff'I .<«HJ liaLi lanls , cl Sidnev :i"><l.<MlO. La propor l ion dos ei ladin est de 41 M dan.* la Nom» I I il 4 r t 0 | 0dans l 'Austral ie du Sad et de j l 0(0 dans 1; prot-iucc " ""

t le travail et les sa la i res dans i

"npenic ie n-sez considérable , |

t r anspor t é aussi t niêUwd*.s dé Ir -. .!•.•• M f l « a e a t i d

K a i l :

'inl l eu r - idées et lei ont )Btroduilo$ , d'aj-res M. Leroy-

it l? pré- ident d e l à

, Lfl t n r a i l ost r ep r i* pnur Imiter.

heures d, demie , ropo^ «l'un qoar t d'il H. non- renlron.- chea nous . - ltii ttdulni.'iMeiiient ;i provenir le Hurménage .

c',.m r eg lemen i . qui ne tiont fiotn>to i

v eelal •ob'-re.

moyen i. peu prè-

N'os [i.n-;ui . , i r les résulL (!ii.,i,,(ie' h i f i i courte. T n

par nos cu l t iva teurs n e ; paysans qn'i l

r appa ra î t r a i t com-

t rompera îen t pas k en j o ? e r p a r les résul ta ts J ' inin eiperienc-; ,-i ;niii. ; i i i , t .

• l e . Treiz™ a-^ocialions île n l b : . - : d 'octobre ixte. , J a n - la Nom elle-

Zùlïnd". dan- la colonie de Victoria et t lans l 'An--trai te du -Sud : toutes é ta ient e t i M t e s de delle-

iu de. r r i n b W e r les annuité^ daes • l ' i:iat. le- implora i -n l • 1 n souvern- iuen l des sul)venitoii-mvcl le - . Le pa- . i f de l 'une de ces a--nci,iii ,ni-p réscn tan u u tl i i i lrc de 'à.tdu francs par tél.- du -o-

Quelqnc--uns de nos leclat t rs snppo-»ron! pont-éire ipie i.i'i ces i-HU't/e.

abbaye de T l i ' l eme : qft'ou io de t rom| ic . Les • ivdui i la por t ion c o n ; n

aulo>i>é .('u'unc dépense de J fr. l ô m a . n « p a r l . - i ' i l a d H l t « .-.- .-U.tl'jv n' .-i-i l l a c n i e i t p i s l ' idée du I m a de S t r i n t p a l f . t»W« de I .ucullu".

Ai-js besoin f ' à J o y l e r « n « la hetai t taa u< collectivisme agra i re - 'eclai icl i c i iaqu- ] -w

• d o e o i r - e b o v i r d- [du n pl-i- ! . -emblcnt a u i aii<- <' • i ,| .

choruianl u * e m b l s f « d • •' ' •

Nos Dépêches Par Fil Téléphonique Spécial

Conseil des Ministres P a r i s , 17 s e p t e m b r e . — T'n conse i l d e s m i n

frea sera ' l enu s a m e d i m a l i n , a !> h e u r e s r i ' ihs -<y sou» h p r é s i d e n c e d e M. F e l i i l ' au i

La Commission du Budget P a r i s , 17 s e p t e m b r e . — M. P a u l I l e l o m b r e ,

p r é s i d e n t d e là c o m m i s s i o n d u b u d g e t , v ien t d e c o n v o q u e r , p o u r le t e r o c t o b r e , t o u s les m e m ­b r e s de ce l le c o m m i s s i o n , a l 'elfet d e r e p r e n d r e l e u r s I r a r a u t i n l c r r o r o p u s p a r les v a c a n c e s pa r ­l e m e n t a i r e s .

Le» o u a t r e s e m a i n e s q u i p r é c é d e r o n t l a ren-c v celle-ci n a u r a p r o b a b l e m e n t I t e u q u *

. - c - r t a i n n o m b r e n p o r l s on l b i e n é t é e u i m i o é s a v a n t la s é -

- — - m b r e s d e la

p o r t a n t s , m ê m e s

p a r m i a u c u n u e u i n biuV Les p lus d e l à ffuerreel d é s . L;i m m p e r d r e p o u r ê

•• l ' i i

m mm nmm DE L'ANGOUMOIS

l . l iC H-a r e v u e

u t . 17 s e p t e m b r e . — l.' M l . c o m m e n o u s l ' aYOB e d e la C h a r e n l e . qu'il

nor . l

do Chat d a n s le c o u d e d e la C h a r e n t e , q u ' a é t é pa s sé

••i» I témiWlqHC, t a T C v u e d c s t r o u p e s c o m p o s a n t les l i e e l 17e c o r p s d ' a r m é e el la d i ­vision m i x t e qui v i e n n e n t de p r e n d r e p a r i n u i grniiuVs iiiAineuvr.-'S de I A n s o i n i i n i s .

I .C | i rés ideu i île la lt< |i;ililiipie. qui a v a i t q u i l l e l îOulô i l i e iv m a t i n , n 7 iu 'ui 'es . ' ,0. :n•compaaii i!

de M Mt-liiie. p r é s i d e n t d u (.'ous/eil. el <ln - é n - -I T o u r n i e r . s e e r é l n i r e fténérnl d e la pré*i -•nce. csl a r r i v é prir t r a i n spécia l u Ch. ' i tenu-' ( i f - s ' i r - t :haren te à httil h e u r e s l i a g t . M. WHx l ' an r e est r e çu I l ' a r r ivée; p a r le gfc

n é r a l Bi l lo t , m i n i s i r e d«ï la auLn 1 " . el !'.•- ^ ' ] i . ; -

a i tque l il r e m e t les p a l m e s a c a d e m i -u••-, le orés i i len l p r t tc lé à la l l a u n i o n l

n q u n n t e m i l l e I a v u n l p r i s p ; i r t :

LES TR \VAIXJD£LTAP0SITI«\ T-a première pierre

Le c o m m i s s a r i a t i M n l de l 'ExBOafdaa' de IHOn el le m i n i s t r e du c o m m e r c o <-u\ d ' a c c . r d p o u r r a t r e c o m m e n c e r le p l u - l o t p o s s i b l e les

Emaai ae l'Eiposili le WW. O u a m ê m e s o n g é ii p r u n i e r de h v is i te d e s

s o u v e r a i n s r u s s e s p o u r lalffl pose r la n f t h l l è R p i e r r e p a r N i c o l t * II.

Bien q u e If p r o p r u m u v 1 ' d l îc ie l d.' la r ê c c p l i o n • l a - - " pas n ie i i ' io i i de e U e c c r i n i o u i e , n o u s o y o n s bavoi r q u ' a u c o i n s d e la j o u r n é e ilu 7 t o b r e . p o n d a n t la visi le q u e le czar e l la eza-i e f e ron t J I K m o n u m e n t s de l ' i r i s , o n Use ra ie i te i i re d a n s f* i n n i i n . . - p o u r la p o s e d e la

p r e m i è r e p i e r c - du pon l n u m e n l u l q u i doi t

relier les Champi i:u-ées i i eailaaa<a An tarva-

qual i t" . qu i était bonne, tend I

MARIÉ SANS L'ÊTRE L e , j i n i r n i i u i a i i l r i i ' l i i c i î s i l u n n c n ' h n o u v e l l e .

••I a i i . i l ' - i i i i ' i ' i i j i i - q u ' i t i . q u e le d u c d 'Or-

lente iM de la bénédi t l i on r e l i a i e n t «I né" l imera p r é s e n l e r « I n i n b a M a i l c d e rMItCfl M p o u r t'y s o u m e t t r e M tiiarin.2,- civil . (Wipa l ion est l ' o r m e l l e m e n l i n s < n f d a n s

le T o d e . y t i e la i é r é m o i i i e à | ég l i se suffise a m p l e m e n t l ' n rc l i i i iucbeh-e . c est t ou t n n l n r e l : I* m a r i a g e

e n Aul r i " I n cu t i jo in i s SSMal

t p a s A u t r i c h i e n , il f s i Saisir- *JC «Ônaus KrnSva i s ; el m e n t e il a la p r e l e n l i o n d ' ê t r e bi l ' ra« . - , i i s . I j r n . i r e r a i l - i l ' p i e . l a u l e de son m i r i a p e

F r a n c e , a u p o i n t île

le p r é s i d e n t p r e n d p l ace d a n s ut) loiui . iu " n ion l a v e c les j senéni i i ' i B i l lo t e l

T o u r n i e r et se r e n d s u r le t e r r a i n de la r e v u e . H . IV'liv | W e l>orl.> l ' h a b i t a v e c p i l e l b l a n c .=ur lequel t e dél i tc l ie le s r a n d - c o r d o u .!•• la Lég ion d h o n n e u r . L ' e s en r l e e s t l o u r n e ; p a r les d r a -

>ns e t les c h a s s e u r s . 1.1 ma t inée , avait c l é b r u m e u s e , m a i s v e r s

liui! h e u r e s , le b n u i l l a r d se dis,ij>,< el in sole i l l e s p l e n d i i l c .s;>,-ia, ïf I J U M I I V - I ; cii.-iinp

M i n l - S i i n é i K . 17 s e p t e m b r e . — Il e-l d i l ï ic i le u u a g i a e r l 'alIluCnce i n o u ï e qu i s e - l p o r t é e d é s

' m a l i n s u r h: h a u t p l a i e , « l i e boi

dc l i l e r t W t il J'Jjeur, I r . i iu - spéi- iaux eUi iu i l bomlê.s . t ous les p o i n t s du d é p a r t e me ni de l o n g u e s

l i l e s d e v o i t u r e s uni I r a n s p o r i é des; i -u r i cux .don i o u i Btnvé l a nui t p o u r s e i r o u v e r à

l ' aube H t le t e r r a i n . T o n t e s les c lasses de la -ocii-lé son ! r e p r i ' s o n -cs. |,ocoquet bynpet des \iihp,>oisea aaaaa

i iu- i i i ies se m ê l e n i i \ i iuh-Hc- • i à u e - , des d a m e s des g r a n d e s villea.

La t r i b u n e ol ' l icielle e,[ adOHèe I U r o u l e d e i lu i leaut reuf , l'aisniil l a c e a l'esl : e l b : e - t d c e o -fi-e de ve lou r s cri-pin.; d ' o r . L a c r o i x de In l ég iou i i i u n n e u r e t l f a i l e a v e c d e s i tn ïo t i i i e i tos .desé i ' i i s -•niis pi des lirapim Des eatioai ii droile et û uauche d e l ' e sca l i e r , e n c o m p l d e n t la d é c o r t -

l>e c h a q u e e o l é d é la I r i b u n c ofii.-ielle s o n t é levées p o u r les i n v i t é s deux t r i b u n e s d é c o r é e s <le l . içoa a n a l o g u e . L u s o m m e , il y a i.OOtl p la -

LE RASSEMBLEMENT

i r oupos d e b o u c h e n l , p a r l 'oor p r e n d r e leur posi l i i h e u r e s e l d e m i e , f u i t e s p a r des iM\s

r o u t é e d i f fe ren les le t e r r a i n . \ h u i t

i - i ' i o u s i n d i q u é e s f l a m m e - o n t o c

- U i s c e a u l , e t les L ' i n f a n l e r i e f i r m e a r a l î a t t i n e i l e n t p i e d N lei

L ' s t r o u a e s s o n t l ' o rmées e n r e c l a n g l e . L i n -i i u l c r i e e s l f o r m é e p a r ha l i i i l lo ime. i i c o l o n u e * iHihles. L ' a r t il le r ie e-i l o n i c c p a r g r o u p e s a v e c n ' l i a U e r i e aur l a l i ^ n e ; l e* c i nq a u t r e » d u

i g r o u p e I c i i va le r ie t n t s d e 1a n

\ hu i t h e n r e s q u a r u n l e -c h a s s e u r s , d r a g o n s el ur l i

u i l e a t aur l eu r s c h e v a u x i l l e , M T

' p l a m - h e do l a t r i b u n e de d r o i l e , W) l u - h n l la p a n i q u e : f ond r ,

la*. - p e c l a i c u i - K f l it é s i l « r d e s a r c ù è e a l s c e r l a i u s .

f . La R o c h e l l e . 17 s e p l e m b r e . — l.Klan, av i so U b l e e n A u t r i c h e oit la loi n e x i g i ' i ^ ; | e î l a a t e , es t a r r i v e ce m a l i n . L e P r é s i d e n t

de ta R é p u b l i q u e , q u i e s t a t t e n d u ce s o i r , l ' e m ­b a r q u e r a d e m a i n a u r ce t av i so p o u r se r e n d r e n f i le d ' O l é r o n et p r o c é d e r à l ' i n n u g u r a l i s a û » i n r f u m d e Sa ïu l - T r s j a n

\.Ma* r a m è n e r a le «oir le p r é s i d e n t de la a p r è s s o n u v i o u o ï l i c i e l l e . R e f a t l a w à la R o c h e l l e .

L'ARRIVÉE DU PRÉSIDEIT A n e u l h e u r e s p r é c i t é s , le p r e m i e r d e s vinf t -

u n c o u p s de c a n o n a n n o a c e V a r r i r é e d u p r é i i d e n t d e U R e p u W ï q u e . Tous le* c u u r o n * . f r o m -

Et t e s , t a m b o u r s s o a u e n t e t b a t t e n t n u i c h a m p * i m u s i q u e s j o u e n t l a Marseillaixr. A ce m o ­

m e n t , le t e m p s é t a n t d e v e n u c l a i r , l e s q u a t r e co té» d u r e c t a n g l e f o r m é p u r l ' a r m é e se d e l à c l i en t d e l i i o r r a o n .

D a n s les t r i b u n e s b o a d é e s , les a c e l a t n a t i o n a r e t e n t i s s e n t e t , s u r te t e r r a i n , l a fou le . v e n n e p o u r c e t t e s o l e n n i t é m i l i t a i r e , p o u s s e d e s virais, e n t h o u s i a s t e s .

E s c o r t é p u t m e s c a d r o n d e d r a g o n s , M. F é l L I-a lire pa s se d e v a n t le I r o n t d e s t r o u p e s . D a n s la voilure p r é s i d e n t i e l l o iomt M t i a : k d r e î t e d u p r é s i d e n t , l e m i n i s t r e d e lu g u e r r e ; e n face , le

n é r a l de UoiadeCTre « t te « e r e l a i r e - g é a é r a ! de p r é s i d e n c e . A 9 h e u r e s t 3 , M. Fél ix F a u r e a t e r m i n é l a v u e ; il q u i l t e son l a n d a u e t se d i r i g e v e r s le

g r o u p e d e s off ic iers é t r a n g e r s rançf-6 s u r use ai le l i gne II les sub i e s u c c e s s i v e m e n t en r o m -icnçan t p a r h g é n é r a l F r e d e r i c k ? , p n i s i l

d a n s la I r i b u n e afin d ' n l t e n d r e q u e te b a t a i l l o n — - ' m i s s i o n de r e n d r e l e s h o n n e u r s a u

de la r e m i s e d e s d é c o r a t i o n s soil oi d e v a n t la t r i b u n e . Le m i n i s t r e de la fluerre s i ed à sa d r o i t e , H . Mél ine k s a g a u c h e .

A n e u f h e u r e s q u a r a n t e , le b a t a i l l o n a p o s i t i o n . M. Fé l ix F a u r e r e m e t a l o r s les ( e n d o n n a n t l ' a cco lade n c h a c u n d e s d é c i r é ; . „ r e m o n t e d a n s la I r i b u a e . Les off iciers é t r a n ^ r s se p o r t e n t à a 0 0 m è t r e s en a v a n t , l a c e m i | r j . l u t i n s [t. .'u- a s s i s t e r a u défi lé . A c e m o m e n t , or c r i e : Vive la Russ ie | Seu l , l é g u e r a i I n d r i H . inv i t é a r e s t e r d a n s l;i t r i b u n e p r é s i d e n l i e l l e , si: s é p a r e d 'eux el va s ' a s seo i r k eo lé d u g ê n e r a i de BuisdeJTfc.

D e r r i è r e MM. N é l i n e et Bi l lot , on r e m a r q u e

VAitM o n t é t é U d é m o » » t r a l i * « d e ce v e u t d A u a e r l ' a r é e o r g é n é r e u s e e t le • M a t d e * o M c i o n . qu i ne c o n u c r e n t à Uoti m i l i t a i r e dai • • « > .

L n a t o H t i e a o e e t I e n t r a i » q u i d t a l i n • a i d â t f r a n c a i i , au be l l e b u n m r r d a a s 1 p l i n e , s a g a l t e d a n s f a c t i o n t a ù i e m e n t p o i n t , si c n ' é t a i e n t c o o r d o a o é e s

U p l u s u t i l e p o u r faire f a r t e .

L a n a t i o n en re - j i n t r i

m e r v e i l l c u a e s q u n k t o a

à i r o u p * * c a a -j e l a m a a i i - r e

• n u é e s o l i d e « t .

"ou««ts»»nca> l a o s efforts , ta s o l i d e inslrUCItci i ifnft i-

Angoolème.

LE DÉFILÉ

i .CM d e In

A . l i s h e u r e s , le défil Iftiiltof. les o f l i e ie rs d ?

e v o i t e p a s s e n t les p r e m i e r s . Le l i i r e i l e i i r d c la m a n œ u v r e , a p r è s a v o i r , d*

i o n é p é c , s a l u é M. F a u r e qu i se l ève et s ' i nc l i ne v ien t s e p l a c e r la".e face a la t r i b u n e p ré^ îden l i e l le a v a n t d e r r i è r e lui le b r i l l a n t p e l o l o u de» officier* é l n i n g e r e .

Au.-sili"il a p r è s v ient l e g é n é r a l C u ï o l h , a n d a n l — e n l ' a l i s cuce d u g é n é r a l l 'uil lre l i n l - M a r s — i n t é r i m a i r e d u t i - c o r p s de n l -nwt jo r : enf in lu l é l e d e c o l o n n e d u arnv'-i ' . p r ê ' ' é d é d e l o u i e z les m u s i q u e s l- d i v i s i o n . O n a p p l a u d i ! c o m m e o n a p p l a u d i t te

compagnie 1 * d u g é n i e q u i lui s u c e r d e n t , e pp la tu l i ra t a t o t a l i t é de l ' a n n é e . •s \Me et M e d iv i s ion» m a r c h e n t à c i n q u a n t e :es d e d i d a n e e . T o u s les soldat;?, e n le n u e i m p a g n e . p a s s e n t a l e r l e s . p l e i n - d e r i g u e u r

el d ' e n t r a i n . Leurs, l u o u v e n i e n l s s o n t d ' u n e r i g u l a r i t é nb.srdue.

Nul le t r a c e do f a t igue s u r l e u r v i sage , e l j : a ï s . p o u r t a n t , m a n u ' i i v r e * p lu - A u r a U I n

o n e r î e h c h a q u e l .de d e r é g i -rmrnt : \ ' i r o F u r m é f ! V i t a J l fVance t Mes b r a v o s c c h t e n l e n t l i o u s i a s t e s .

Le [Te co rps a e u pe i t ! - è l r e p lus h souffrir

a ce l l e d u l i e

Lu :i'e- l i r i gade el la b r i g a d e d ' inTan!

. Le d c l i l e d ç | i n f a n t e

. qui ont Jiift U l e d e V i l - '

i redouM ni de f • a d u r é l i d m i n u l c s . Cinq mik t ik -s s é c o u l e n t e l l ' a r t i l l e r i e des d e u x

c o r p s pasï i i t u t r o t ; e l l e défile p a r ( t roupe d e

c h a s - e u r s s e m a s s e n l a u fond du p l a t e a u e t û i I h e u r e s M U . e x é c u l r n t s u r les t r i b u n e * la f a m e u s e

h a r g e i i l i l igaloiro p o u r t o u t e b o n n e r - 'vue . Ce l l e charge", c o m m a n d é e p a r le g é n é r a l C i i l -

l iot , e s l m a a n i l h p i e ; c l i c s ' a r rè l - 1 à v inyt m è t r e -d e s t r i b u n e s . « ' f o u l e s n é s r é l i r i l a l i o n s , y é n é -rn l ! » d i t a n g - u e l a l Cai l l io l le p r é s i d e n t d e la

r le jçrand l a n d a u q u e t r a î n e n t

i F r e d T i e k s ;

Un fai ( c h e v a m d ' a r t i l l e r i e . M. Fél ix F a u t e t e H . Mt-lin: el k s e c r é t a i r e g é n é r a l d e la

n r é - i d e n c e . D a n s ta s e c o n d e v o i l u r e p r e n n e n t " i e t t e s g é a a r a u s Bi l lo t , Coiffé, de (loisdeffre

le b a n n i F r e d e r i c k * , h e s o v a t i o n s s o n t fa i tes r le p a r c o u r s d u l o r r a i n d e la r e v u e , A S a i n t -uieux.. on c r ie b e a u c o u p ; •> Vive Mél im

s u r le p a s s a a a d u b; Russ i e ! v

Le soleil b r i l l e m u ï u f e i u n l a v e c é L t a ( . Leç pecla leui -s se d iv iseul : les u n s r e p r e n n e n t à'

j i e d tu r o u l e de Chà t eau i i eu t ' . c a r o n n a p e u t s o n g e r à f a i r e c i r c u l e r u n e seu l e v a i l u r e ; l e*

i, qu i on t a p p o r t é l e u r s p r o v i s i o n s , s ' i n s -I a u b o r d d e s c h a m p s de t o p i n a m b o u r s

LE BANQUET es le défilé, M . F é l i x F a u r e m u n i e u a l t e i é d e six c h e v a u x ave M, M-

Je iit-in-r.il T o u r n i e r . U a n * la s e c o n d e v o i l u r ' p c T U r a t p l u

s g é n é r a u x l l i l lo l . l..dit". . de. l l- i i-delfr I r a n F r è d e r i k - . D u r a n t t.Mil le p a r c o u r s j u squ ' à S a i n t - .

M. Fél ix f a u r e esl tr .-s i Le PK'tiéeal dais sVpabsîsjBW ,'-i arafi

peu p ins de I I h e u r e s a S a i t i l - A m e i w .

Au J c s - e r t , k K r a i t a i i l o l ' a pol ' ie la s i ' n l e

i càaf de l Mut Le g é n é r a l Ril lol se lève e n s u i t . ' ' •• J e s u i s t r r a

>iirciix d i t - i l . d ' r é p o n d r e a l a p p e l d u g o i i e r a l nillot. pour p a r l ' - r a u nom de l 'arme,- na i io -

n a l e t o u t ent ier- - , q u i . i -sué d e s e n i r a i t t e s d e la e-I i n v U n s a e fidèle de la n a l l o a .

' a s soc i e a u g . ' i jê ra l Cai t lo l p o u r p o r f e r la s a u l e d u c h e f de l ' t ; sa l . tpii a b i e n v o u l u , p a r s a

r r é s e n c e . e u f o u r a y T | e s çfforls d e tint», e l d i r e i n l e r è l q u e le p f é i i d u a l de ia K-pu t i l i que et le

g o u v e r n e m e n t p o r t e n t k I a r i n c e r i a n ç n i t e . -Le g é n é r a l Hillol t e r m i n e en levan t son v e r r e

e n l ' h o n n e u r du p c - s i d ^ u l •)•• la R é p u b l i q u e . " 1 . Fé l ix F a u r e a r é p o m l u :

J e s a lue avec p l a i s i r les officiers élrang_ers o n t é t é d r s i g n é s p o u r s u i v r e les e x e r c i c e »

l i e e t 17e c o r p s d ' a r m é e s . J e s p è r e q u ' i l s g a r d e r o n i bon s o u v e n i r de l 'aecm-il de l e u r s c a -u a a r a d e s d e l ' a r m é e f r a n ç a i s e .

M e s s i e u r s , j é p r o u v e ossftojH « n a o e u n e t r è s \p w»li-r . ic i ioo. e n v e n a n t a « i » l t ' r a u x i u * n œ u -

_ e s e l vivre au m i l i e u d e n o s t r o u p e s p e n d a n t q u e l q u e s j o u r * . T o n s c é u i qu i c o n s i d è r e n t l ' a r -

1 l ' e u p r e s s i o n t i r a n t r u a n o s f o r c e s

r le s p e c t a c l e .

m a n e r u v r e s , ta-« r t i l l e r i e . i n t t n t e -

r i e e t a r t i f l c r i e d e m a r i n e , c o n s e r v e n t d a n s I b i r m e n i e d e l ' e n s e m b l e le r e l i e f d e l e u r s é n u r -gses p s r t i c n l i è r & s ,

fterant ce r é s u l t a t , l a F r a n c e s o n g e a v e c u n s • S > c l i i e u s e . g r a l i » i d r é s e s e n f a n t s .

E l l e est r e c o r i n a i s s a n t e a u c h e f d t r t ; n g u * q u i a d i r i g é les m a n n - i i r r e * d e i$*d. a u x o l ï l r i e r a a V Ion ien a r m ' i s e t d e t o u s g r a d e s qu i o n t f o r m é

à c l i c , l ' année- , c 'est son A m e , c o l le l ien où t o u t e s les o p i n i o n s s e c o n c i l i e » * où t o u t e s les d i f f icu l tés s ' a p l a n i s s e n t , o ù c h a c u n o u b l i e s e s i n t é r ê t s é t r o i t s , a u p ro f i t d e O u v r e

L ' a r m é e de l a F r a n c e , c 'es t le m i r o i r no l a n a i i o n a p e r ç o i t l ' i m a g e la p lus i d é a l e d * ses -abuéga l ioDB et d e s o n p a t r i o t i s m e .

h e u r e , e n l e v a n t i l ' h o n n e u r de c e l l e a r m é e >pii l i e n t la p r e m i è i p l ace d a n s les p r é o c c u p a t i o n s du g o n v e r n e m e i de I ; R é p u b l i q u e , d i n s les fiertés de la P a l p e .

ï ^ s UUritmttmnn ûm prï»id*mt Le p r é s i d e n t de la R é p u b l i q u e , h l ' i s sue dt

m i i n r u v r e s , a a d r e s s é l a l e t t r e s u i v a n t e a m i n i s t r e d e la g u e r r e :

y Mon S a n M i n i s t r e .

i1 t e n u e . U v i g u e u r e t l e » t r a i n d e i

Î esl j u s t e m e n t flèt iSrn e l j e vous p r i e d ' a d r e s s e r , a u non* d u l ' r é s idecv . de la R é p u b l i q u e et a u u o i n d u g o u v e r n c i n e n l . m e s pJiui vives f é l j r f r f j o n s à M. le gôf lùMl C a i l ­lot , a ins i qu ' à s e s r o T l a b o r a t c u r s , e t a u x t r o u p e s d e t o u t e s a r m e s p l acée s s o u s s o n h a u l c

l i s l r e , l a

Le retour de M. Félix Faure Le ] . i é - iden t .1 • la l l é p t i b l i q u " a qu'iiU1 Angoi

i r t r a i n sp<H'ial ii 4 h e u r e s .

o/acW,ff. ' c m a i r e e t le* a u t o r i t é s .

.Sur t o u t e lfl r o u t e , an: e p r é s i d e n t a é t é s a lué p h e f o r t , p a r le p r é f e t

é t é s a lue à I J g a r e t in t

s- p r i n c i p a l e s ,

i r aa , e t u H o ­

l à l l o r h e l l e »,

g a r e s s o n t o r n

i s u r le p a r c o u r s

Le t r a i n p r é s i d e n t i e l a r r i 7 h e u r e s .

Depu i s S a i n t e * t o u t e s lei d e d m p e n u x .

' a f l luence d e s s p î ' l a l e u r t r è s g r a n d e .

Ma lg ré les d é s i r s d u p r é s i d e n f . u n e g r a n d i o s e ;i l ieu n La î l oche l f e .

I.a e o u r s l é la g a r e esl e n l i ê r e i i i e n ' les o r l u r e s s o n t f i i r n i s d e l a inp i -u

i r e s de s t r t a a de r o u l e u r a . MM. l l é l i l a s , p ré l ' e l . D o r b i ^ n y . n u i r e d e H

I toebe l l e , IlosMi. w c r c t a i r e - g é u u r a l d e U p r e l e c -' ""•. je g / 'oer i t l C h é d c r i l t e , le c u m m a n o w M d-'

i - * \ était ti l ' i n s p e c t e u r p r i n c i p a l d u r é s e a u do t i i«l a t t e n d e n t I a r r i v é e 4 e M. Fé l ix h u r e ,

pré i d e n t , a p r è s a v o i r t r a v e r s é l e s s a l o n s qui lui s e n t r é s e r v é s , m o n t e d a n s u n l a n d a u ave,- M. I l c l e l a s , l ,e c o r t è g e s ; r e n d a la p r é -fe i ' lurc a u mi l i eu d ' u n e foule é n o r m e qui rest.>

p o r t e S a i n t - N i c o l a s , la t o u r de U L H U -, a i n s i q u e l a p o r t " d e h t iroBs-î-l lort- . ;».

LE VOYAGE DU BAfi i b r i l l a n l n

17 s e p l e u i h r e . — L'i

Il lit t r i e r a le U o c t o b r e a u m a l i n , e n 4 B ) i a n l a la g a r e de la M u e U e , l i n i i i o r i n e di­r a i de h u s s a r d s r u s s e - . La fami l le i m p é r i a l e esl ,'e

a r ù a s s e , d'eA ils s e r o n t i r a u s p o r t i ' t

•«V- O l g a . L a p e i i l - i u - , c e l a fait d o n c u n e

v - i l i c u s e . | . e

M. H o m a r d é l é tr i

H l a , ht y a n à h i à » , ,....• dc4H

m i.!-1 par HMR».

La décoration de Paris d e P a r i s p r o m e t é"èf f l B M

projet prec l é s p

son t a e l i i ë l l eme i . l e n t r e les m a i n s d u d é c o r a t e u r J a m b o n el d e s d i r e c t e u r s de la i i la i*on Kel lo i r ,

o u le s a i l , a l ' e n t r e p r i s e d e loi i lcs les fèlss) n i sves p a r l a v i l le d o l ' â r i s . t l 'acftdedit j a r d i n d e s T u i l e r i e s , sur 1a p ) " *

de l a C o m r o r d e , s e r a b r i l l a m m e n t d é c o r é e . O n . » c de I r i o m p •

ielle d é c o r a t i o n c a c h e r a le» a r b r e s , q u i c o i » ' m e n c e a t à se d é p l u m e r q u e l q u e p e u .

L e s s o u v e r a i n s a u r o n t n i o s i . it p a r t i r d a r o n d - p o i n t d u U n i t é , u u e p e r s p c c l i v * f u s i

s e r a p a r t i c u l i è r e m e n t w i g n s - c . ' » a é i n b l i r a » » i m m e n s e v é l u m c o u v r a n t t o u t e l ' a v e n u e . C e t t e d é c o r a t i o n s e r a à d o u b l e effel, d e j o u r e t d a n u i t , l a c m u l t i t u d e de ba l lou» l u m i n e u x * e r o » i