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Todas las noticias del APA en nuestra página web: www.apaliceo.com APA P E S BULLETIN DE L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ÉLÈVES BOLETÍN DE LA ASOCIACIÓN DE PADRES DE ALUMNOS AVRIL / ABRIL 2008 n.º 51 TOUS UNIS amedi 19 Avril dernier s’est tenu au L.F.M. le XII comité des APEs des Etablissements Français en Espagne où se sont retrouvées les APEs des Lycées Français de Barcelone, Bilbao, Valence, Villanueva de la Cañada, Saragosse et Madrid. Ces réu- nions se tiennent périodiquement afin de mettre en commun nos préoccupations et nos problèmes et ainsi tenter d’y trouver une solution commune. La conclusion majeure de ce dernier comité repose sur une proposition unanime de constituer une Fédération d’Associations de Parents d’Elèves des Etablissements français en Espagne. Par ailleurs les thèmes suivants ont pu être abordés : les accords franco-espagnols en matière éducative, l’accès à l’Univer- sité espagnole, le portfolio européen des langues c’est à dire un système homogène européen d’évaluation de compétences lin- guistiques. Nous avons également vu les questions relatives au financement de nos établissements pour garantir une hausse sup- portable et rationnelle des frais de scolarité tout en préservant la qualité de l’enseignement. Un autre point soulevé a été celui de la pédagogie ; notre rôle de parents et celui de l’établissement face aux problèmes de la dyslexie, des difficultés d’apprentissage ou de sou- tien scolaire. Nous avons pu compter sur la présence du Président de la Fédération des Associations de Parents d’Elèves des Etablis- sements français à l’Etranger (FAPEE) M. François Denis, également membre du Conseil d’Administration de l’Agence pour l’enseignement fran- çais à l’étranger (AEFE) à laquelle appartiennent les Lycées de Barcelo- ne, Valence et Madrid. Au cours de cette matinée, sont intervenus MM Marteau et Roig, responsables des Services Culturels de l’Ambassade de France en Espagne ainsi que les membres de la direction du L.F.M avec à sa tête M. P. Frébet, proviseur de notre Lycée. Les APEs de gestion directe telles que Barcelone, Valence et Madrid main- tiennent des réunions régulièrement avec les Services Culturels de l’Am- bassade Française en Espagne qui permettent de suivre les thèmes structurels et conjoncturels qui peuvent survenir. Prochainement, avec la constitu- tion d’une Fédération d’APEs, tous les parents d’élè- ves des Etablissements Français seront unis et nous pourrons ainsi aborder l’avenir avec espoir dans la recherche constante d’une qualité de l’enseignement de haut niveau pour offrir toutes leurs chances à nos enfants. E TODOS LOS PADRES UNIDOS l sábado 19 de abril ha tenido lugar en el Liceo Francés de Madrid, el XII encuentro de APAs de los Establecimien- tos de Enseñanza Franceses en España, al mismo han acudido las APAs de los Liceos de Barcelona, Bilbao, Valencia, Villanueva de la Cañada, Zaragoza y Madrid. Estos encuentros se realizan periódi- camente para poner en común nuestras preocupaciones y proble- mas y ofrecer una salida conjunta a los mismos. La principal con- clusión de este último encuentro ha sido la propuesta unánime de constitución de una Federación de Asociaciones de Padres de los Centros Franceses en España. La reunión ha abordado las cuestio- nes relativas a los acuerdos en materia de educación entre Espa- ña y Francia, el acceso a la universidad española o el portafolio europeo de lenguas, sistema homogéneo de valoración de las capa- cidades lingüísticas en Europa. También se han abordado las cues- tiones relativas a la financiación de nuestros centros para preser- var y garantizar un incremento sostenido y racional de los gastos de escolaridad en el marco de la calidad de la enseñanza. Otro punto importante ha sido el pedagógico, nuestro rol como padres y el de los centros ante problemas de dislexia, dificultades de aprendizaje o apoyo escolar. La reunión ha contado con la presencia del Presi- dente de la Federación de Asociaciones de Padres de Alumnos de Establecimientos Franceses en el Extranjero (F.A.P.E.É.) M.François Denis, miembro del Consejo de Administración de la Agencia para la Enseñanza Francesa en el Extran- jero (AEFE) a la que pertenecemos directamente los Liceos de Barce- lona, Valencia y Madrid. A lo largo de la sesión de la mañana estuvie- ron presentes los responsables de los Servicios Culturales de la Emba- jada de Francia en España, M. Mar- teau y M. Roig y contamos también con la presencia de la Administra- ción del LFM encabezada por el Provisor M. Frébet. Las APAs de Gestión Directa, Bar- celona, Valencia y Madrid, mante- nemos con los Servicios Culturales de la Embajada Francesa en España reuniones regu- lares para abordar y realizar un seguimiento sobre las cuestiones estructurales o coyunturales que pue- dan surgir. Ahora con la constitución de la Federa- ción de APAs todos los padres de los centros fran- ceses en España estaremos unidos y es una muy buena noticia para abordar el futuro con ilusión bus- cando siempre la mejor calidad de enseñanza y de oportunidades para nuestros hijos. SOMMAIRE PRIMAIRE ........................................................ 2 y 3 COLLÈGE .......................................................... 4 y 5 SEMAINE DE LA SANTÉ .................................... 6 STAGE EN ENTREPRISE ................................... 7 y 8 PRÁCTICAS EN EMPRESAS .............................. 9 VOYAGE.............................................................10 a 12 POST BAC ......................................................... 13 SURDOUÉ ..........................................................14 y 15 Responsable d’édition: P. JORQUERA Rédaction: Bureau de l’APE. Imprimerie: IMPRESIÓN AMORETTI, S.L. APE Lycée Français de Madrid Plaza del Liceo, 1. 28043 Madrid Tel.: 91 759 60 90 / 91 721 98 97 Fax: 91 300 27 20 E-mail: [email protected]

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APAPE

SBULLETIN DE L’ASSOCIATION DES PARENTS D’ÉLÈVESBOLETÍN DE LA ASOCIACIÓN DE PADRES DE ALUMNOS

AVRIL / ABRIL 2008 n.º 51

TOUS UNIS

amedi 19 Avril dernier s’est tenu au L.F.M. le XIIcomité des APEs des Etablissements Français en Espagne où sesont retrouvées les APEs des Lycées Français de Barcelone, Bilbao,Valence, Villanueva de la Cañada, Saragosse et Madrid. Ces réu-nions se tiennent périodiquement afin de mettre en commun nospréoccupations et nos problèmes et ainsi tenter d’y trouver unesolution commune. La conclusion majeure de ce dernier comitérepose sur une proposition unanime de constituer une Fédérationd’Associations de Parents d’Elèves des Etablissements français enEspagne. Par ailleurs les thèmes suivants ont pu être abordés : lesaccords franco-espagnols en matière éducative, l’accès à l’Univer-sité espagnole, le portfolio européen des langues c’est à dire unsystème homogène européen d’évaluation de compétences lin-guistiques. Nous avons également vu les questions relatives aufinancement de nos établissements pour garantir une hausse sup-portable et rationnelle des frais de scolarité tout en préservant laqualité de l’enseignement. Un autre point soulevé a été celui de lapédagogie ; notre rôle de parents et celui de l’établissement face auxproblèmes de la dyslexie, des difficultés d’apprentissage ou de sou-tien scolaire. Nous avons pu compter sur la présence du Présidentde la Fédération des Associations de Parents d’Elèves des Etablis-sements français à l’Etranger (FAPEE) M. François Denis, égalementmembre du Conseil d’Administrationde l’Agence pour l’enseignement fran-çais à l’étranger (AEFE) à laquelleappartiennent les Lycées de Barcelo-ne, Valence et Madrid. Au cours decette matinée, sont intervenus MMMarteau et Roig, responsables desServices Culturels de l’Ambassade deFrance en Espagne ainsi que lesmembres de la direction du L.F.Mavec à sa tête M. P. Frébet, proviseurde notre Lycée.Les APEs de gestion directe telles queBarcelone, Valence et Madrid main-tiennent des réunions régulièrementavec les Services Culturels de l’Am-bassade Française en Espagne qui permettent desuivre les thèmes structurels et conjoncturels quipeuvent survenir. Prochainement, avec la constitu-tion d’une Fédération d’APEs, tous les parents d’élè-ves des Etablissements Français seront unis et nouspourrons ainsi aborder l’avenir avec espoir dans larecherche constante d’une qualité de l’enseignementde haut niveau pour offrir toutes leurs chances à nosenfants.

ETODOS LOS PADRES UNIDOS

l sábado 19 de abril ha tenido lugar en el LiceoFrancés de Madrid, el XII encuentro de APAs de los Establecimien-tos de Enseñanza Franceses en España, al mismo han acudido lasAPAs de los Liceos de Barcelona, Bilbao, Valencia, Villanueva de laCañada, Zaragoza y Madrid. Estos encuentros se realizan periódi-camente para poner en común nuestras preocupaciones y proble-mas y ofrecer una salida conjunta a los mismos. La principal con-clusión de este último encuentro ha sido la propuesta unánime deconstitución de una Federación de Asociaciones de Padres de losCentros Franceses en España. La reunión ha abordado las cuestio-nes relativas a los acuerdos en materia de educación entre Espa-ña y Francia, el acceso a la universidad española o el portafolioeuropeo de lenguas, sistema homogéneo de valoración de las capa-cidades lingüísticas en Europa. También se han abordado las cues-tiones relativas a la financiación de nuestros centros para preser-var y garantizar un incremento sostenido y racional de los gastosde escolaridad en el marco de la calidad de la enseñanza. Otro puntoimportante ha sido el pedagógico, nuestro rol como padres y el delos centros ante problemas de dislexia, dificultades de aprendizajeo apoyo escolar. La reunión ha contado con la presencia del Presi-dente de la Federación de Asociaciones de Padres de Alumnos deEstablecimientos Franceses en el Extranjero (F.A.P.E.É.) M. François

Denis, miembro del Consejo deAdministración de la Agencia para laEnseñanza Francesa en el Extran-jero (AEFE) a la que pertenecemosdirectamente los Liceos de Barce-lona, Valencia y Madrid. A lo largode la sesión de la mañana estuvie-ron presentes los responsables delos Servicios Culturales de la Emba-jada de Francia en España, M. Mar-teau y M. Roig y contamos tambiéncon la presencia de la Administra-ción del LFM encabezada por elProvisor M. Frébet.Las APAs de Gestión Directa, Bar-celona, Valencia y Madrid, mante-nemos con los Servicios Culturales

de la Embajada Francesa en España reuniones regu-lares para abordar y realizar un seguimiento sobrelas cuestiones estructurales o coyunturales que pue-dan surgir. Ahora con la constitución de la Federa-ción de APAs todos los padres de los centros fran-ceses en España estaremos unidos y es una muybuena noticia para abordar el futuro con ilusión bus-cando siempre la mejor calidad de enseñanza y deoportunidades para nuestros hijos.

SOMMAIRE

PRIMAIRE ........................................................ 2 y 3COLLÈGE .......................................................... 4 y 5SEMAINE DE LA SANTÉ .................................... 6STAGE EN ENTREPRISE ................................... 7 y 8PRÁCTICAS EN EMPRESAS .............................. 9VOYAGE.............................................................10 a 12POST BAC ......................................................... 13SURDOUÉ..........................................................14 y 15

Responsable d’édition:P. JORQUERA

Rédaction: Bureau de l’APE.

Imprimerie: IMPRESIÓN AMORETTI, S.L.

APE Lycée Français de MadridPlaza del Liceo, 1. 28043 MadridTel.: 91 759 60 90 / 91 721 98 97

Fax: 91 300 27 20E-mail: [email protected]

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PRIMAIRE

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LDe l’importance

de la lecture au cycle III– Primaire –

e ministère de l’Education Nationale a introduit en 2002 l’ap-plication d’un nouveau programme de lecture au cycle III modifiant sonintitulé « Littérature », et le nombre d’heures de lecture hebdomadaires(3h) en imposant la lecture de 6 à 9 œuvres diversifiées en commundans la classe. (Au LFM, il y a trois œuvres supplémentaires en espag-nol). Chaque niveau choisit ses titres parmi une liste établie par le minis-tère en ayant soin de varier les genres littéraires : roman, pièce de thé-âtre, album, BD, conte … ce qui importe, c’est que l’enfant découvreau cours de sa scolarité tout un éventail d’œuvres et qu’il ait des con-tacts fréquents avec les textes.

L’objectif poursuivi n’est pas seu-lement de conduire l’élève à lire,accompagné de son enseignantet de ses camarades en situationde classe. Il est tout aussi décisifqu’il devienne un lecteur auto-nome et passionné et que l’exer-cice de la lecture personnelle soitpour lui familier. Il est donc néces-saire que l’enfant se réserve unmoment pour lire chaque jour à lamaison. Pour les « moins bonslecteurs », il est recommandé quenous autres, parents, participionsà cette activité soit en partageantces moments de lecture (à cha-cun son tour) soit en faisantraconter à l’enfant ce qu’il a lu.

Nous avons, ici au LFM, la chan-ce de posséder une magnifique bibliothèque où le prêt est organiséchaque semaine avec un choix multiple de livres dans les deuxlangues. Nos enfants y bénéficient de fréquentes présentations d’ou-vrages ainsi que de visites d’auteurs des deux nationalités. Vive lalecture !

EDe la importancia

de la lectura en el ciclo III– Primaria –

l Ministerio de Educación Francés ha introducidoen el año 2002 la aplicación de un nuevo programa de lectura en elciclo 3 modificando su nombre “Literatura” y el número de horas sema-nales, imponiendo la lectura de 6 a 9 obras diversificadas en común parala clase. (En el Liceo, hay 3 obras suplementarias en español). Cadanivel escoge sus títulos en una lista establecida por el ministerio tenien-do cuidado de variar los géneros literarios, novela, obra de teatro, álbum,cuento, cómic... Lo que importa es que el niño descubra durante suescolaridad todo un abanico de obras y que tenga frecuentes contac-tos con los textos.

El objetivo perseguido no es sola-mente el de conducir el alumno aleer, acompañado de su profesor yde sus compañeros en horario declase. Es del todo decisivo que lle-gue a ser un lector autónomo yapasionado y que el ejercicio de lalectura personal sea para él fami-liar. Es necesario pues que el niñose reserve un momento para leercada día en casa. Para “los menosbuenos lectores” es recomenda-ble que nosotros, padres, partici-pemos en esta actividad, ya seacompartiendo estos momentos delectura (cada uno a su turno), obien haciendo contar al niño lo queha leído.

Aquí en el Liceo tenemos la suer-te de poseer una magnífica biblioteca donde el préstamo está organi-zado cada semana con un fondo variado de libros en los dos idiomas.Nuestros niños se benefician en este espacio de frecuentes presenta-ciones de obras así como de visitas de autores de las dos nacionali-dades. ¡Viva la lectura!

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PRIMAIRE

LLE PRINTEMPS

DES POETES 2008e jeudi 13 mars dernier, les poèmes ont quitté les salles de clas-

se et se sont invités au théâtre.

En effet, pendant plusieurs semaines, des élèves de quatre classes del’école élémentaire du LFM se sont retrouvés pour dire des poèmes àvoix haute aux autres, seul ou à plusieurs, pour s’amuser à trouver desfaçons différentes, pour jouer avec les sonorités, pour faire chanter lalangue.

Ils nous ont donc invités au théâtre à une mise en espace et en voixd’une trentaine de poèmes. Ils ont présenté un moment de leur travailqui sera poursuivi et enrichi pendant quelques mois encore pour vousêtre présenté à nouveau au mois de Juin dans le cadre de PRIM’ART,le festival de fin d’année du Primaire. Ne le ratez pas !

LE NOUVEAU SITE DU PRIMAIRE DU LFMPRIM’NET

PRIM’NET est le site pédagogique du primaire du Lycée Français deMadrid. Vous y trouverez toute l’actualité des projets et des produc-tions de vos enfants. Cliquez sur www.lfmadrid.net rubrique PRIM’NET.

ELA PRIMAVERA DE LOS POETAS

l pasado jueves 13 de marzo, los poemas dejaronlas aulas para invitarse al teatro.

Efectivamente, durante cuatro semanas, los alumnos de cuatro cla-ses de Primaria del LFM se reunieron para contar poemas en vozalta a los demás, solos o con otros, para divertirse en encontrarotras formas, para jugar con las sonoridades, para que cante elidioma.

Entonces, nos han invitado al teatro a una puesta en escena y en vozde una treintena de poemas. Han presentado una parte de sus traba-jos que irán desarrollando y complementando durante varios mesesmás, para poder presentárnoslos durante el festival de fin de año de Pri-maria, PRIM’ART. ¡No se olviden!

LA NUEVA WEB DE PRIMARIA DEL LICEOPRIM’NET

PRIM’NET es el nueva página pedagógica de primaria del Liceo Fran-cés de Madrid. Encontrarán toda la actualidad de los proyectos y tra-bajos de sus hijos. Entren en www.lfmadrid.net apartado PRIM NET.

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Un poète

C’est un être uniqueA des tas d’exemplairesQui ne pense qu’en versEt n’écrit qu’en musiqueSur des sujets diversDes rouges ou des vertsMais toujours magnifiques

Boris Vian

¿Qué es una poesía?

El sol duerme de noche,La luna duerme de día,La luna me acuna,El sol me da alegría,Eso es una poesía

Gloria Fuertes

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COLLÈGE

CCLA CARRERA

CONTRA EL HAMBREomo cada

año, el LFM ha organizadouna carrera de solidaridad,con el fin de sensibilizar a nuestros hijos desde suinfancia a las causas huma-nitarias.

El 6 de marzo pasado, los alumnos de 6ºtotalmente conscientes y motivados paraproporcionar todos los esfuerzos necesa-rios con el fin de ayudar a ACCIÓN CON-TRA EL HAMBRE, ¡han corrido una mediade 9,85 km cada uno!

Gracias al apoyo de los patrocinadores quecado uno de ellos encontró, hemos con-seguido una promesa de donación de¡28.000 euros! que permitirá contribuir

ampliamente al proyecto desaneamiento del agua queACCIÓN CONTRA EL HAM-BRE ha puesto en marcha enKeita en el Níger.

Queremos agradecer a todoslos alum-nos de 6º,a todos los padres voluntarios, a la dirección y el per-sonal del Liceo y al APA la participación tan activa quehan mostrado para poder conseguir que esta carrerasea un éxito.

Damos igualmente las gracias a todas las empresas quenos permiten cada año realizar ese evento: SODEXHO,CAJA MADRID, RICHEMONT, S.A. CARREFOUR,TOTAL, asícomo a Beatriz, fotógrafa y madre de alumno que nosofrece cada año unas maravillosas fotografías.

Bravo y muchas gracias a todos.

Sophie, Carole, Patricia, coordinadoras del evento

LA COURSE CONTRE LA FAIM

omme cha-que année, le LFM a orga-nisé une « course de soli-darité » dans le but desensibiliser nos enfant auxcauses humanitaires dès leplus jeune âge.

Le 6 mars dernier, nos élè-ves de 6ème tout à fait conscients et moti-vés pour fournir le maximum d’efforts afind’aider « ACCION CONTRA EL HAMBRE » ,ont parcouru chacun une moyenne de9,85 km !

Grâce aux sponsors que chacun d’entreeux avait trouvés, nous avons obtenu unepromesse de dons d’environ 28.000 euros !ce qui permettra de contribuer forte-ment au projet d’assainissement d’eau

qu’ACCION CONTRA ELHAMBRE a mis en route àKeita, au Niger.

Nous remercions énormé-ment tous les élèves de 6ème,tous les parents bénévoles,la direc-tion et le

personnel du LFM, les membres de l’APE qui grâce àleur active participation ont fait que cette course soitune réussite.

Nous remercions également tous nos partenaires qui nousont permis cette année encore de réaliser cette course :SODEXHO,CAJA MADRID,RICHEMONT,S.A.CARREFOUR,ainsi que Béatrice, photographe et maman d’élève quinous offre chaque année de si belles photos !

Bravo et merci à tous.

Sophie, Carole, Patricia, coordinatrices de cet événe-ment

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DL5

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COLLÈGE

DIARIO DE VIAJEurante los meses de

noviembre-marzo se realizó el binômede lengua española y francesa con laclase de 6ême 9. El trabajo consistió enla elaboración, por parte de los alumnos,de un Diario de viaje, Carte de voyage,dedicado a catorce países de habla his-pana o francesa. Los objetivos que seperseguían eran de índole cultural, cono-cimientos de los diferentes aspectosrelacionados con la cultura, costumbres y sociedad del país de hablahispana o francesa elegido por el alumno; y de índole lingüística ya quepermitía, a parte de la expresión escrita de ambas lenguas, ampliar elvocabulario e identificar los diferentes tipos discursivos textuales (epis-tolar, narración, descripción o exposición) por parte del alumno.Se formaron grupos de dos alumnos y tras varias búsquedas y con-sultas bibliográficas y en Internet, se eligieron los países. Tras consul-

tar diversas fuentes de información (consulados,embajadas, oficinas de turismo) los alumnos reco-pilaron materiales complementarios (sellos, pos-tales, fotos) y elaboraron un dossier que fueronguardando en carpetas. Una visita didáctica al RealJardín Botánico sirvió para recopilar informaciónde la flora autóctona de los países elegidos.Siguieron distintas pautas de organización temá-tica del diario así como explicación de los dife-rentes tipos discursivos: narración, exposición,descripción y género epistolar junto con la lectu-ra obligatoria de Sin noticias de Gurb.Una vez finalizados los trabajos, se siguieron suce-

sivas revisiones hasta concluir el pasado 5 de marzo. Como colofón albinôme se realizó una exposición de los diarios así como de los cartelessobre la visita al Real Jardín Botánico elaborados por los propios alum-nos. Dicha exposición tuvo lugar el pasado 12 de marzo en el CDI1 conla asistencia de los alumnos de 6ème 9, de sus padres, de directivos delcolegio (Madame Neira y M. Roda), algunos miembros del APA y las pro-fesoras que coordinamos el binôme. (Mme. Mercedes Medina Peralta,Mme. Raux).Está previsto que los trabajos sigan expuestos durante algún tiempoen el CDI1 y se establecerán visitas, con alumnos tutores, para otrasclases de 6ème.

Mercedes Medina Peralta

JOURNAL DE BORDa classe de 629 a pu profiter

pendant les mois de Novembre à Marsd’un travail en binôme de langue fran-çaise et espagnole. Le travail produitdevait aboutir à l’élaboration de la partdes élèves d’un journal de voyage rela-tifs à quatorze pays de langue hispa-nophobe ou française. Les thèmes àaborder étaient soit de caractère cul-turel en s’appuyant sur les us et coutumes du pays choisi et tout autreaspect de type culturel et de caractère linguistique pour permettre à l’é-lève outre l’expression écrite dans les deux langues d’élargir son voca-bulaire et d’identifier les différentes sortes de discours (épistolaire,narratif, descriptif ou d’exposition).Les groupes de 2 élèves ayant été formés, commençaient alors lesrecherches d’information, d’études bibliographiques avec Internet àl’appui pour aboutir au choix du pays. Les nombreuses sources d’in-formation dans les consulats, Ambassades, Officesdu tourisme ont permis aux élèves d’apporter unefoule de matériel complémentaire (timbres, cartespostales, photos) et ainsi d’élaborer un dossiercorrectement gardé dans des chemises. La visitedu Royal Jardin Botanique a favorisé la récolte d’in-formation sur la propre flore des pays étudiés.Différentes voies ont alors été suivies pour l’orga-nisation thématique du journal de voyage ainsi queles différentes formes de discours : la narration,l’exposé, la description et le genre épistolaire sansoublier la lecture obligatoire de l’œuvre de E. Men-doza « Sin noticias de Gurb ».Une fois le travail terminé, plusieurs révisions ont été nécessairespour enfin conclure le 5 mars dernier. La note finale du binôme fut don-née par une exposition des journaux de voyages et des panneauxréalisés par les élèves suite à la visite au Jardin Botanique ; L’expo-sition s’est tenue le 12 mars dernier au CDI 1 avec la présence de tousles élèves de 629, de leurs parents, des Directeurs Collège (MmeClaire Neira et M. Pablo Roda) certains membres de l’APE et les pro-fesseurs impliqués dans le binôme. (Mme Mercedes Medina Peralta,Mme RAUX)Il est prévu que les travaux exposés restent encore quelques temps auCDI 1 et que des visites soient organisées avec des élèves tuteurs pourles autres classes de 62.

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INGLÉS EN INGLATERRA - Estancia en Colegio Internacional Británico

- Edades: 10 a 16 años - Fecha: Julio

- Grupo reducido

La Directora del Curso, Catedrática de inglés,

viajará con los alumnos y permanecerá

con ellos durante toda la estancia.

Información en el A.P.A. MAR CALLEJA – 659484701 / 915595533

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P PSEMAINE DE

LA SANTÉ

our la première fois cette année, nous avons pu offrirà tous les élèves de 6ème à la Terminale une activité de prévention avecpour les classes de 4ème et de 3ème deux ateliers différents.

Le bilan fait par les élèves sur la Semaine de la Santé en général etsur l’activité à laquelle ils ont participée en particulier, a été positif.

En ce qui concerne l’organisation et le déroulement des activités et lapertinence des intervenants venus de l’extérieur ont été des plus satis-faisants. L’âge des élèves auxquels l’activité était dirigée a paru éga-lement adéquate.

Rappelons que le succès de cette manifestation a été rendu possible grâceà la participation d’une grande équipe humaine composée des membresde l’APE, de la Vie Scolaire, des enseignants, du Service Médical, de laDirection de l’établissement, de la gestion matériel, de l’intendance et dupersonnel de service en général. A tous, tous nos remerciements.

Nous voulons également remercier ici la présence des intervenantsextérieurs :

L’objectif de la Semaine de la Santé est de sensibiliser les élèves surl’importance de prévenir les conduites à risques, conduites qui vont dela consommation de drogues à la pratique de sport à risques sans équi-pements adéquats, en passant par une alimentation incorrecte voiredangereuse ou bien d’omettre la ceinture de sécurité sur les siègesarrières.

Notre plus grand souhait serait que ces activités ponctuelles puissentdéboucher sur de futurs programmes d’éducation à la santé qui pou-rraient se dérouler tout au long de l’année scolaire et dirigés à toute lacommunauté éducative.

or primera vez hemos conseguido que todos losalumnos, de la 6ème a la Tle, hayan tenido una actividad de prevención.Las clases de 4ème y 3ème han realizado dos talleres diferentes.

Las evaluaciones de los alumnos, sobre la Semana de la Salud en gene-ral y sobre la actividad a ellos dirigida en particular, han sido favorables.

La valoración de los participantes exteriores acerca de la organi-zación y desarrollo de las actividades ha sido muy positiva. Tambiénles ha parecido adecuada la edad de los alumnos a los que iban diri-gidas.

El éxito de la semana ha sido posible gracias a la participación de ungran equipo humano integrado por: miembros de la APA, vida escolar,profesores, servicio de salud escolar, dirección, gestión material, inten-dencia y personal de talleres y servicio. A todos ellos queremos agra-decer su colaboración.

También queremos agradecer la presencia de todos los partici-pantes:

El objetivo de la Semana de la Salud es sensibilizar a los alumnossobre la importancia de prevenir las conductas de riesgo, conductasque van desde el consumo de drogas a la práctica de deportes deriesgo sin el equipo adecuado, pasando por una alimentación inco-rrecta y peligrosa o por no utilizar el cinturón de seguridad en losasientos traseros.

Nuestro mayor deseo sería que estas actividades puntuales fueran elcomienzo de futuros programas de educación para la salud que se de-sarrollen a lo largo de todo el curso y vayan dirigidos a toda la comu-nidad escolar.

• Dr. Juan Madrid Gutiérrez (director del centro Madrid-Salud Joven),• Dr. Alfonso López García-Viedma (especialista en tabaquismo),• AESLEME (Asociación para el estudio de la lesión medular espinal),• Centro de Transfusiones de la Comunidad de Madrid,• Instituto de Seguridad Vial de la Fundación Mapfre,• Agencia Antidroga de la Comunidad de Madrid (equipos de profesionales de Ciencia divertida

y Alma Ata, así como el Servicio de Información y Orientación para la Prevención-SIOP),• Mesa de prevención de los trastornos del comportamiento alimentario del Hospital Niño Jesús.

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G I

STAGE EN ENTREPRISE

PERIODO DE OBSERVACIÓN EN LAS EMPRESASTECNOLOGÍA EN COLLÈGE - CLASE DE 3ÈME

ntroducido este año con carácter general en el sistema edu-cativo francés, ha sido puesto en marcha por el Liceo Francés de Madrid,la realización de prácticas en el seno del mundo empresarial por partede los alumnos de 3ème, lo que ha sido respaldado por la Asociación dePadres de Alumnos.El proceso de dos días, del 12 al 13 de marzo del 2008, debe permitir alos alumnos tener un primer contacto con la realidad del trabajo en lasempresas y ayudarles en su orientación de futuro. La preparación así reci-bida permitirá a los becarios conseguir un aprovechamiento rico y eficaz.

ALGUNOS OBJETIVOS:

• Sensibilizar a los alumnos con el entorno tecnológico, económicoy profesional.

• Ampliar y completar la cultura general de los estudiantes.• Tener una vivencia del día al día del trabajo en las empresas.• Observar una profesión.

APROVECHAMIENTO PEDAGÓGICO EN CLASE DE TECNOLOGÍA:

• Los alumnos de 3ème redactan un informe de sus vivencias.Se pide a cada alumno una presentación oral del informe. Esta pre-sentación se hace de forma que cada alumno presente su trabajo alconjunto de la clase.

ALGUNOS COMENTARIOS DE LOS ALUMNOS TRAS SU REGRESO:

• Lucía: He visto lo que es el trabajo en equipo.• Amalia: Oía las palabras (organización, responsabilidades) duran-

te mi “stage”, los he vivido.• Irene: He tenido una visión más concreta del mundo laboral.• Pablo: He aprendido que en una empresa todos los trabajos son

importantes, no hay trabajos inferiores.

PÉRIODE D’OBSERVATION EN MILIEU PROFESSIONNELTECHNOLOGIE AU COLLÈGE – CLASSE DE 3ème

énéralisé cette année dans le système éducatif Fran-çais, un dispositif de séquence de découverte en milieu professionnela été mis en place au Lycée Français de Madrid, épaulé par l’Associa-tion des Parents d’Elèves, pour les élèves de troisième.Le principe retenu doit permettre à chaque élève de prendre contactavec la réalité d’entreprise et l’aider à définir son projet personnel aucours d’un module de deux jours, du 12 au 13 Mars 2008.La préparation effectuée en amont permettra aux stagiaires de ciblerleur observation pour en préparer une exploitation riche et efficace.

QUELQUES OBJECTIFS DE CETTE SÉQUENCE DE DÉCOUVERTE :

• Sensibiliser les élèves à l’environnement technologique, écono-mique et professionnel.

• Elargir et compléter la culture générale des collégiens.• Observer le quotidien d’une entreprise et le fonctionnement d’un ou

de ses services.• Observer un métier.

EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE EN COURS DE TECHNOLOGIE :

• Les élèves de 3ème rédigent un rapport de stage.Une présentation orale de l’entreprise et d’un métier observé dans cetteentreprise est demandée à chaque élève. Cette présentation se faitsous forme d’un diaporama, chaque élève présentant son travail à l’en-semble de sa classe.

VOICI QUELQUES ÉCHOS DES ÉLÈVES APRÈS LEUR RETOUR :

• Lucia : J’ai vu ce que c'est le travail en équipe.• Amalia : J’entendais les mots (organisation, responsabilités), pen-

dant le stage, je les ai vécus.• Irène : J’ai eu une vision plus concrète de monde du travail.• Pablo : J’ai su que, dans une entreprises, toutes les professions

sont importantes, il n’y a pas de (sous métier).

Echanges en FranceJeunes filles/jeunes gens (de 12 à 17 ans) cherchent

à faire des échanges avec des élèves du LFM, pendant les vacances scolaires.

Contactez l’APE.

Jóvenes (de 12 a 17 años) quieren hacer intercambio con alumnos del Liceo durante las vacaciones escolares.

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STAGE EN ENTREPRISE

J H’ai eu la chance d’être en stage d’observation à l’ Agen-

ce France Presse de Madrid. Je suis arrivé très curieux de ce qui sefaisait et j’ai été très bien accueilli par une équipe chaleureuse.Un reporter, c’est comme dans les films, c’est un genre de détective quirecherche les informations sur des sujets d’actualité. C’est un métierpassionnant car il fait vivre l’histoire en temps réel et il est prestigieuxcar c’est une grande responsabilité d’informer le monde entier.L’AFP à Madrid c’est comme une grande famille : vingt personnes quivivent ensemble tout au long de l’année.Je suis très heureux et très fier d’avoir pu faire ce stage et je remer-cie tous ceux qui m’ont permis de le réaliser.

Guillaume ARMELIN, élève de 2º1

Parmi les enseignants, les professeurs principaux devaient plus parti-culièrement assurer le suivi des élèves mais je dois dire qu’en ce quiconcerne ma classe de seconde, la plupart des élèves ont fait preuved’une remarquable autonomie et d’une grande motivation et mobilisa-tion en respectant le calendrier fixé pourtant aux délais assez courts ;depuis le choix et contact de l’entreprise jusqu’à la production récen-te du rapport de stage. Aucun élève n’a manifesté de réticence, bien aucontraire, comprenant ainsi l’intérêt de cette initiative dans sa forma-tion personnelle. Mon opinion est donc positive mais reste encore logi-quement partielle dans l’attente de la lecture des rapports et de l’exa-men oral, phase se déroulant au cours du mois d’avril durant laquellecette fois-ci tous les professeurs de la classe participent en examinantchacun 2 à 3 élèves.

M. Bauret, professeur principal de seconde4

Votre avis nous intéresse ....

e tenido la suerte de hacer mi «stage d’obser-vation» en la Agencia France Presse de Madrid. Tenía mucha curiosi-dad por ver lo que se hacía allí y la estancia fue muy acogedora por partede todo el personal.Un reportero es como en las películas, es una especie de detective quebusca información sobre los temas de actualidad. Es una profesión apa-sionante porque nos permite vivir la historia en tiempo real y es prestigiosopor la gran responsabilidad que conlleva informar al mundo entero.L’AFP en Madrid es una gran familia: veinte personas que viven juntasa lo largo del año.Estoy encantado y me siento muy orgulloso de haber podido compar-tir con ellos esta experiencia. Agradezco a toda la gente que me hapermitido realizarla.

De entre todos los docentes, eran los Profesores Principales los quetenían que asegurar el seguimiento de los alumnos, pero tengo que decir que en lo que concierne a mi clase de seconde, la mayoríade los alumnos han demostrado tener una notable autonomía y unagran motivación y movilización respetando el calendario fijado (¡conunos plazos muy cortos!); desde la elección y contacto con la empre-sa elegida hasta la reciente elaboración del informe del “stage”. Nin-gún alumno ha manifestado reticencias, al contrario, han comprendi-do el interés que esta iniciativa tiene en su formación personal. Miopinión es positiva, si bien, todavía parcial a la espera de la lecturade los informes y del examen oral que se hará durante el mes de abrily en el que participarán todos los profesores examinando cada unode ellos a 2 ó 3 alumnos.

M. Bauret profesor principal de 2de

STAGE EN ENTREPRISE

Du mardi 26 au jeudi 28 février 2008, je participai au staged’observation en milieu professionnel avec tous mes cama-rades de seconde. J’avais réussi à trouver deux places chez

CEPSA, entreprise pétrolière et gazifière espagnole.Nous dûmes au cours de ces trois jours assimiler les rouages aussibien internes qu’externes de CEPSA, ses différents services, sesactivités, sa localisation. Maintes projections Power Point nousfurent montrées mais nous dûmes aussi participer au bon fonc-tionnement de l’entreprise. En effet le triage de documents, leramassage de matériel et le photo copiage de dossiers nous devin-rent vite familiers. Monsieur Legris, architecte pétrolier et excellentcicérone, nous accompagna durant ce séjour, nous lui en som-mes grès, et nous accoutuma à la vie d’un professionnel pendantune journée participant à l’aboutissement de ce projet. Il nous fitrencontrer de nombreuses personnes clés qui eurent l’extrêmebonté de se consacrer à nous. Nous apprîmes ainsi ce que faisaitun géologue, un géophysicien ou bien un géochimiste. Ce stageen apparence anodin a marqué pour moi, et je pense égalementque pour tous un nouveau jalon dans la, longue sente du choixdes options, si importante pour arriver au sommet, qu’est le choixd’un métier. J’ai découvert le fonctionnement d’une entreprise,mais au-delà de cela, entrepris la découverte des arcanes du pétro-le, secteur ô combien d’actualité. Je pense donc que cette expé-rience, très intéressante, m’a beaucoup apporté et recommence-rai volontiers.

L.C 2º10

PERÍODO DE OBSERVACIÓN EN LAS EMPRESAS

D el martes 26 al jueves 28 de febrero de este año, partici-pé en el “stage” en tanto que observador del mundo empre-sarial con todos mis compañeros de clase. Conseguí

encontrar dos plazas en CEPSA, compañía española de petróleos.Durante esos tres días, tuvimos que asimilar el mecanismo tantointerno como externo de CEPSA, sus diferentes servicios, sus acti-vidades, su localización. Nos mostraron varias proyecciones dePower Point y tuvimos también que participar en el buen funcio-namiento de la empresa. En efecto, la clasificación de documen-tos, la recogida de material y fotocopiar documentos fueron paranosotros acciones inmediatamente familiares. El Señor Legris,arquitecto y excelente cicerone nos acompañó durante toda nues-tra estancia, lo cual le agradecemos, y nos introdujo en la vidalaboral de un profesional durante todo un día participando en eldesenlace de este proyecto. Nos presentó a muchos profesiona-les clave que tuvieron la extrema amabilidad de consagrarnos sutiempo. De esta manera aprendimos qué hace un geólogo, un geo-físico o incluso un geoquímico. Este periodo aparentemente ano-dino ha supuesto para mí y creo que para todos mis compañeros,un nuevo peldaño, en la larga senda de las opciones, tan impor-tante para lograr llegar a la cima, que es la elección de una pro-fesión. He descubierto el funcionamiento de una empresa , peromás allá de esto, he emprendido el descubrimiento de los arca-nos del petróleo, sector ¡tan de actualidad! Pienso que esta expe-riencia, tan interesante, me ha llenado mucho y muy gustosa-mente volvería a pasar por ella.

L.C. 2º10

PRÁCTICAS EN EMPRESAS

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A TSu opinión nos interesa ....

près une première conversation téléphonique, voilàLouis et Jorge qui me rendent visite chez Cepsa pour prendre contactet m’apporter la convention de stage. Un peu intimidés, il faut déclinerson nom, prendre un badge, ... On convient des horaires du stage -ladate étant déjà fixée- ce sera 9h00 - 17h00, le mardi 26 mars et lesdeux jours suivants. Je leur parle un peu de la société et de ce qu’ilsvont y faire.

Et voilà le jour J arrivé ! On fait un petit tour des bureaux, je les pré-sente à quelques personnes, leur montre la cafétéria avec la machineà boissons (Cool, du Coca gratos !) et c’est parti. Première présenta-tion «le pétrole et le gaz» depuis la prospection jusqu’au la pompe àessence; ça fait beaucoup de choses nouvelles à intégrer ... Mais non,le pétrole ne se trouve pas dans des poches, comme on le lit dans lesjournaux, mais dans des roches poreuses! Jorge et Louis s’étonnent,posent quelques questions. Le fait que ma présentation soit rédigée àmoitié en français, à moitié en anglais ne semble pas les perturber.L’important, c’est de se faire comprendre ! Mon collègue Conrado leurfait une présentation très détaillée de la géophysique sur ses écrans etleur laisse une copie de quelques profils sismiques montrant debeaux anticlinaux ... Un peu de classement de documents clôt la jour-née.

Changement de programme impromptu, je dois me rendre à Paris lemercredi ; c’est Isabelle qui prend la relève dans le rôle de tuteur et lesinitiera à la géologie : étude des photos satellites, petit travail de recher-che de documents sur le Golfe de Suez sur Internet, etc.

Jeudi, on commence par une présentation sur Cepsa - cette fois écri-te en espagnol; la partie Exploration / Production ne compte que quel-ques centaines de personnes sur un total de onze mille employés. Puis,un peu de travail : il s’agit de classer par champ, « bloc » et bassin desdépêches / communiqués sur les activités pétrolières dans le WesternDesert en Egypte en 2007. Monsieur, on trouve pas North Tarek, onpeut regarder sur Internet ?... un petit coup de Google et voici la répon-se ! Puis, Inma leur fait faire un travail d’archivage, étiquetage de docu-ments, etc.

Voila, j’ai personnellement trouvé l’expérience intéressante et espèreque c’est réciproque. C’est une bonne façon de faire découvrir le milieude l’entreprise à des lycéens. Je remercie la direction de Cepsa d’avoirpermis de réaliser cette expérience.

Le responsable des stagiaires

ras una conversación telefónica, Louis y Jorge mevisitan en las oficinas de CEPSA para presentarse y traerme la con-vención del periodo de prácticas. Están un poco intimidados, tienenque dar sus nombres, recoger los badges... nos ponemos de acuerdosobre los horarios (la fecha de comienzo ya había sido fijada de ante-mano) de las 9h. a las 17h. el martes 26 de marzo y los días siguien-tes. Les hablo un poco sobre la Sociedad y en qué consistirá su tra-bajo.

¡Y llega el día D! Damos una vuelta por los despachos, les presento aalgunos de los empleados, les llevo a la cafetería y les muestro lamáquina de las bebidas (¡Cool, coca cola gratis!) y empezamos. Pri-mera presentación “el petróleo y el gas” desde la prospección hasta lagasolinera, muchas cosas nuevas a integrar... No, el petróleo no estáen unas bolsas, como dicen los periódicos ¡sino en las rocas porosas!Jorge y Louis se extrañan, hacen preguntas. El hecho de que les hagala presentación mitad en francés mitad en inglés no parece causarlesningún problema. Lo importante es hacerse comprender. Mi cole-ga Conrado les hace una presentación muy detallada de la geofísica ensus pantallas y les deja una copia de algunos perfiles sísmicos quemuestran anticlinales muy bonitos... Un poco de clasificación de docu-mentos y se cierra la jornada.

Cambio de programa de improviso, el miércoles tengo que irme a París;Isabelle toma el relevo en el papel de tutor y los iniciará en la geolo-gía: estudio de fotografías de satélites, búsqueda de documentossobre el Golfo de Suez en Internet, etc.

El jueves comenzamos con una presentación sobre CEPSA, esta vezen español; la parte Exploración/Producción cuenta solamente conalgunos centenares de personas sobre un total de once mil empleados.Y ahora un poco de trabajo: se trata de clasificar por campos, bloquey cuenca de extracción/comunicados sobre las actividades petrolíferasen el Western Desert en Egipto en el año 2007. – Señor, no encon-tramos North Tarek, ¿podemos mirar en Internet?... una miradita enGoogle y ¡ya tenemos la respuesta! Después Inma les hace hacer tra-bajos de archivar, etiquetar documentos, etc.

Bien, para mí la experiencia ha sido muy interesante y espero que hayasido recíproco. Ha sido una estupenda manera de que los alumnos“Lycéens” descubrieran el ambiente de una empresa. Agradezco a laDirección de CEPSA que haya permitido realizar esta experiencia.

El Responsable de los becarios

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HH

OAVOYAGE DE LA 1ºL - 24 FÉVRIER-1º MARS 2008

PARIS-DRANCY-CRACOVIE-AUSCHWITZ

Michel Cassinelli, Cathy May, Patricia Amardeil

utomne 2007, lors d’un voyage de professeurs avant celuides élèves. Etang sous les bouleaux. Etang de cendres, fosse commu-ne à Birkenau. Déjà des déportés avaient remarqué l’indifférence dela nature aux souffrances des hommes. Le ciel était bleu au-dessus duLager, le soleil brillait et les bouleaux frissonnaient au vent de Haute-Silésie. Ce sont les témoignages, l’histoire et l’archéologie qui portentla vérité de ce qui s’est passé ici et permettent de lire les paysagesd’Auschwitz. Dans sa préface du livre de l’ancien SonderkommandoFilip Müller, Claude Lanzmann qui a fait le film Shoah qui permet pré-cisément de voir au-delà des apparences, écrit qu’Auschwitz ne sevisite pas. Il faut y arriver chargé d’un savoir. « Il faut voir et savoir,savoir et voir, indissolublement. C’est undéchirant travail ».Une petite délégation du Ministèreespagnol de l’éducation nous a accom-pagnés pendant le voyage dans le butd’observer nos pratiques pédagogiques.En effet, comme partout en Europe, l’é-tude de la Shoah est aujourd’hui inscri-te à différents niveaux dans les pro-grammes scolaires en Espagne.L’universalité des problèmes soulevéspar Auschwitz permet de susciter chezles élèves une réflexion éthique sur laresponsabilité individuelle et collectivepour exercer une citoyenneté cons-ciente.

PARIS

Nous avons rencontré Haïm-Vidal Sephiha avec les élèves de 1ºL du LFM le 25 février dernier

au Mémorial de la Shoah à Paris

aïm-Vidal Sephiha est professeur émérite de l’U-niversité Paris Sorbonne Nouvelle. Fondateur de la chaire de Judéo-espagnol à Paris 3 et survivant de la Shoah, il est à l’origine de la posed’une dalle en judéo-espagnol au Mémorial d’Auschwitz-Birkenau.Cette dalle est dédiée à la mémoire des 120.000 à 160.000 victimesjuives séfarades originaires des Balkans ou d’Europe occidentale etnotamment de France et de Belgique. « Sefarad » en hébreu veut dire« Espagne ».

Les élèves bouleversés par son témoignage ont eu du mal à se résou-dre à le quitter, malgré le temps de parole dont ils avaient pu profiteraprès son témoignage, ils ont continué à le presser de questions surl’estrade.

VIAJE DE LA 1º L – 24 DE FEBRERO AL 1 DE MARZO 2008PARÍS – DRANCY – CRACOVIA – AUSCHWITZ

Michel Cassinelli, Cathy May, Patricia Amardeil

toño 2007, durante un viaje de profesores previo al delos alumnos. Estanque bajo los abedules. Estanque de cenizas, fosacomún en Birkenau. Ya algunos deportados habían notado la indiferen-cia de la naturaleza a los sufrimientos de los hombres. El cielo estabaazul por encima del Lager, el sol brillaba y los abedules se estremecíanen el viento de la Alta Silesia. Son los testimonios, la historia y la arqueo-logía que aportan la verdad de lo que ocurrió aquí y permiten leer lospaisajes de Auschwitz. En su prefacio del libro del viejo SonderkommandoFilip Müller, Claude Lanzmann, director de la película Shoah que permi-te precisamente ver más allá de las apariencias, escribe que Auschwitzno se visita. Se debe llegar con conocimiento.“Hay que ver y saber, saber

y ver, de manera indisoluble. Es un tra-bajo desgarrador”.Una pequeña delegación del Ministerioespañol de Educación nos acompañódurante el viaje con el objetivo de obser-var nuestras prácticas pedagógicas. Enefecto, como en toda Europa, el estudiode la Shoah está hoy en día inscrito endiferentes niveles en los programas esco-lares en España. La universalidad de losproblemas revelados por Auschwitz per-mite suscitar en los alumnos una profun-da reflexión sobre la ética de la respon-sabilidad individual y colectivafavorenciendo comportamientos ciudada-nos activos.

PARÍS

Hemos conocido a Haïm-Vidal Sephiha con los alumnos de 1°L del LFM el pasado

25 de febrero en el Memorial de la Shoah en París

aïm-Vidal Sephiha es un eminente profesor de laUniversidad “Paris Sorbonne Nouvelle”. Fundador de la cátedra de Judeo-español en “Paris 3” y superviviente de la Shoah, es el res-ponsable de la colocación de una lápida en judeo-español en el Memo-rial de Auschwitz-Birkenau. Esta lápida está dedicada a la memoria delas 120.000 a 160.0000 víctimas judías sefardíes originarias de los Bal-canes o de Europa occidental, sobre todo de Francia y Bélgica. “Sefar-di” en hebreo significa “España”.

A los alumnos, consternados por su testimonio, les costó decidirsea separarse de él, a pesar del tiempo de palabra que pudieron apro-vechar tras su intervención, continuaron haciendo preguntas en elestrado.

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VOYAGE

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Voici ce que Haïm a écrit par mail le lendemain de cette rencontre :« L’important, c’est de semer et non de sommer ! Ai-je dit à l’instantà Michel Azaria qui a si bien organisé cette rencontre hier au Muséede la Shoah avec les lycéens espagnols si attentifs à mes paroles, siaccessibles aussi. Les dernières dix minutes, alors qu’ils m’entou-raient, me furent un véritable baume. Je me sentais comme leur abue-lo à tous et avais envie de les embrasser toutes et tous comme mespetits enfants chagrinés par ce que je leur avais conté et qu’il mefallait consoler. »

A bien y regarder la vie n’est faite que de rencontres qui font de nousce que nous sommes.

La plupart de nos élèves ont compris un peu de ce qui s’est passé pen-dant la Shoah au cours du voyage. Ils ont étudié les faits historiques demanière rigoureuse avant la rencontre avec Haïm, avec leur profes-seur d’histoire Michel Cassinelli, et après, à Cracovie et Auschwitz, avecJean François Forges qui s’est appuyé pour les visites sur des carteset des documents historiques. La rencontre avec Haïm les a fait pas-ser d’un savoir historique à une connaissance profondément humai-ne. C’est un grand débat d’actualité, mais il n’y a pas d’émotion authen-tique et durable s’il n’y a pas un travail historique rigoureux avant etpendant la visite à Auschwitz ou sur un lieu de mémoire. La rencon-tre avec un témoin est un moyen d’appropriation d’une histoire tropdifficile à appréhender à travers les seuls éléments factuels. La Shoahne se réduit pas à un seul fait d’histoire, froid, lointain, emprisonnédans les limites d’un manuel. C’est la plus grande catastrophe de l’his-toire de l’humanité et il faut l’aborder sous divers angles si on veut s’enapprocher.

POLOGNEn Pologne, nous sommes allés d’abord à Cracovie,

dans la vieille ville historique et le quartier de l’Université Jagellonneoù étudia Nicolas Copernic. Les traces de la vie juive disparue sontencore visibles, surtout dans le quartier de Kazimierz. Puis nous avonsvisité le quartier du ghetto construit par les nazis à Podgorze, le lieude l’usine de Schindler et le site du camp de Plaszow mieux connuaujourd’hui à la suite du film de Spielberg.Á Oswiecim, nous avons visité le musée d’Etat d’Auschwitz sous la con-duite d’un guide polonais qui parlait français et espagnol. Ensuite, guidépar Jean François Forges qui est par ailleurs membre de la commission

Esto es lo que Haïm ha escrito por e-mail al día siguiente de nuestroencuentro: “Lo importante, ¡es sembrar y no intimidar! Acabo de decira Michel Azaria, quien tan bien ha organizado este encuentro ayer enel Museo de la Shoah con los estudiantes españoles tan pendientesde mis palabras, tan accesibles también. Los últimos diez minutos,cuando me rodeaban, fueron para mí un verdadero bálsamo. Me sen-tía como el abuelo de todos y deseaba abrazarles como si fueran misnietos apenados por lo que les había contado y a los que debía con-solar.”

Bien mirado la vida está hecha de encuentros que hacen de nosotroslo que somos.

A lo largo de este viaje, la mayoría de nuestros alumnos han com-prendido un poco de lo que ocurrió durante la Shoah. Antes de encon-trarse con Haïm, han estudiado los hechos históricos de manera rigu-rosa con su profesor de historia Michel Cassinelli, y luego, en Cracoviay Auschwitz, con Jean François Forges que basó las visitas sobre cartasy documentos históricos. Así, el encuentro con Haïm les ha conducidode un saber histórico a un conocimiento profundamente humano. Es ungran debate de actualidad, pero sin emoción auténtica y duradera sino hay un trabajo histórico riguroso antes y durante la visita a Aus-chwitz o sobre un lugar de conmemoración. El encuentro con un tes-tigo es un medio de apropiación de una historia demasido difícil deaprehender a través de los únicos elementos de hecho. La Shoah nose reduce a un solo hecho histórico, frío, lejano, prisionero en los lími-tes de un manual. Es la mayor catástrofe de la historia de la humani-dad y se debe abordar bajo diferentes ángulos si uno trata de acer-carse a ella.

POLONIAn Polonia, hemos ido primero a Cracovia, al casco

antiguo y al barrio de la Universidad Jagellonne donde estudió NicolásCopérnico. Las huellas de la vida judía desaparecida son aún visibles,sobre todo en el barrio de Kazimierz. Luego hemos visitado el barriodel gueto construido por los nazis en Podgorze, el lugar de la fábricade Schindler y el sitio del campo de Plaszow más conocido hoy tras lapelícula de Spielberg.En Oswiecim, hemos visitado el museo del Estado de Auschwitz acompa-ñados por un guía polaco que hablaba francés y español. Luego,guiados porJean François Forges que es, por otro lado, miembro de la comisión de

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VOYAGE

pédagogie et formation du Mémorial de la Shoah et membre du conseilscientifique du Musée d’Izieu, nous avons visité les différentes « ram-pes » de chemin de fer de l’arrivée des déportés et sommes allés à Aus-chwitz II Birkenau où se trouvent les grands crématoires où plus d’unmillion de Juifs furent assassinés. Nous avons pu aussi voir le secteur ducamp des Tsiganes rarement visité. Nous avons pu même visiter le sited’un kommando de femmes pour la pisciculture à Budy et le site d’Aus-chwitz III Monowitz, à côté des usines d’aujourd’hui, créées par les nazisgrâce au travail esclave des détenus. Ce voyage a permis d’offrir à nosélèves une vision historique rigoureuse et précise sur les faits d’histoi-re. Ce travail qui s’est ajouté à la rencontre avec Haïm-Vidal Sephiha àParis et à la cérémonie sur la dalle des Judéo-espagnols à Birkenau aété le lien indispensable entre la mémoire et l’histoire.Tout ce qui a été transmis aux élèves s’est retrouvé au moment de lapetite cérémonie que nous avons organisée sur la dalle dédiée aux Judéo-espagnols à Birkenau. Chacun avait apporté ce qui à ses yeux était leplus joli caillou d’Espagne, de Sefarad, qui la petite pierre peinte dansl’enfance et gardée religieusement, qui le plus joli fossile de sa collec-tion, qui une pierre toute simple d’un chemin de la terre d’Espagne.Il faut préciser que de même que nous avons l’habitude de déposerdes fleurs sur les tombes, chez les Juifs la tradition veut que l’on ydépose une pierre. Cette coutume juive trouve son origine au tempsdes Hébreux. Quand ils vivaient dans le désert, quand les cimetièresjuifs n’existaient pas, on avait l’habitude d’envelopper les morts dansle châle de prière et on les ensevelissait dans la terre ou le sable. Pouréviter que des animaux sauvages viennent déterrer les morts, on dépo-sait une très grosse pierre sur la dépouille mortelle. Ensuite cette pie-rre est devenue symbolique et a pu devenir caillou.Il y a eu des petits signes révélateurs de la prise de conscience de cer-tains élèves. Nous avons pu voir quelques uns d’entre eux, peu enclinsà étudier en classe, peu soucieux habituellement de l’environnement,se mettre à nettoyer le camp de Birkenau de tous les détritus que lesvisiteurs peuvent y laisser en les ramassant consciencieusement toutau long de la journée. Ilsm’ont expliqué qu’ils netoléraient pas que cetendroit puisse être soui-llé par des personnespeu respectueuses.D’autres au camp dePlaszow ont refusé demarcher à l’endroit de laplace d’appel du campréalisée avec les pierrestombales profanées ducimetière juif qui se trou-vait à proximité. Nousavions expliqué aux élè-ves l’importance du culteet du respect des mortsdans les cultures les plusreculées et que la profa-nation des tombes étaitle signe de la décadenced’une culture.Au retour au lycée deuxélèves étaient très con-trariées parce que per-sonne ne voulait écouter ce qu’elles avaient à dire sur le voyage. Je leurai parlé du désintérêt des gens quand les déportés sont revenus descamps. Le poème de Primo Levi, “le survivant” (dans le recueil “À uneheure incertaine”) qui commence par un vers de la légende du vieux marinde Coleridge évoque ce problème: Since then, at an uncertain hour,…

Patricia Amardeil

pedagogía y formación del Memorial de la Shoah y miembro del consejocientífico del Museo de Izieu,donde nos mostró las diferentes “rampas”delferrocarril previstas para encaminar a los deportados. Después hemos idoa Auschwitz II Birkenau donde se encuentran los grandes crematorios dondemás de un millón de judíos fueron asesinados.También pudimos ver el sec-tor del campo de los cíngaros, raramente visitado. Incluso pudimos cono-cer el sitio de un comando de mujeres para la piscicultura en Budy y el lugarde Auschwitz III Monowitz, que en el día de hoy se codea con fábricas cre-adas por los nazis gracias al trabajo esclavizado de los detenidos.Este viajeha permitido ofrecer a nuestros alumnos una visión rigurosa y precisa delos hechos históricos.Esta labor se ha sumado al encuentro con Haïm-VidalSephiha en París y a la ceremonia sobre la lápida de los Judíos-españolesen Birkenau, nexo indispensable entre la memoria y la historia.Todo lo que se transmitió a los alumnos se cosechó en el momento dela pequeña ceremonia que habíamos organizado sobre la lápida dedi-cada a los Judeo-españoles en Birkenau. Cada uno había traído lo quea sus ojos era la piedra más bonita de España, de Sefarad, para uno unapequeña piedra pintada durante la infancia y guardada religiosamen-te, para otro el más bello fósil de su colección o una piedra sencilla deun camino de la tierra de España.Hay que precisar que igual que tenemos la costumbre de depositar flo-res sobre las tumbas, la tradición judía requiere que se deposite una pie-dra. Esta costumbre tiene su origen en la época de los Hebreos cuandovivían en el desierto y los cementerios no existían. Tenían entonces lacostumbre de envolver sus muertos en el manto del rezo y de enterrar-los en la tierra o la arena. Para evitar que los animales salvajes vinierana desenterrarlos, depositaban una piedra muy grande sobre el cadáver.Luego esta piedra se convirtió en un símbolo y pudo ser guijarro.Hubo pequeños signos reveladores de la toma de conciencia de ciertosalumnos. Algunos de ellos, poco propensos a estudiar en clase, habi-tualmente despreocupados del medioambiente, se pusieron a limpiar elcampo de Birkenau recogiendo concienzudamente los desperdicios deja-dos por los visitantes a lo largo del día. Me explicaron que no toleraban

que este lugar pudiera sermancillado por personaspoco respetuosas.Otros,en el campo de Plas-zow rehusaron pisar ellugar donde se hacía elrecuento, realizado con laslápidas profanadas delcementerio judío que sehallaba en las cercanías.Habíamos explicado a losalumnos la importancia delculto y del respeto a losmuertos en las culturasmás remotas y que la pro-fanación de tumbas era elsigno de la decadencia deuna sociedad.De vuelta al Liceo dosalumnas estaban muydisgustadas porquenadie quería escuchar loque deseaban contarsobre el viaje. Les hablédel desinterés de la

gente cuando los deportados volvieron de los campos de concentra-ción. El poema de Primo Levi, “El superviviente” (en la colección “Auna hora incierta”) que empieza por un verso de la leyenda del viejomarino de Colerigde, evoca este problema: Since then, at an uncer-tain hour,… (Desde entonces, a una hora incierta,…).

Patricia Amardeil

CC

POST BAC13

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L EDu côté

des Anciens élèvesl 18 de diciembre a iniciativa del Provisor tuvo lugar

una simpática ceremonia a la que fueron invitados los profesores deTerminal y los mejores alumnos de la promoción 2007 cuyos resultadosfueron excepcionalmente positivos, mejores aun que de costumbre, delos 216 que se presentaron, 215 aprobaron y de ellos hubo 25 con men-ción “muy bien”, 45 mención “bien” y 70 mención “bastante bien”. Enla parte española el 20% de nuestros alumnos obtuvieron una notasuperior a 8, lo que les permitió comenzar su formación universitaria,tanto en España como en Francia, en la rama que deseaban. La buena

reputación de nuestro Liceo seha visto renovada.Enviamos nuestras felicitacionesy nuestros mejores deseos a losque desde ya son “antiguosalumnos”, esperamos y les de-seamos que tengan los mismoséxitos universitarios que los queobtuvieron, por ejemplo los de laclase de 3ème2 del año escolar1996-1997 y que los hemos vistoen la foto, ¡juzgar! 4 diploma-dos de HEC, 2 “normaliens”superior, un X, un primer premiodel “concours general”, variosingenieros y médicos, Doblesdiplomas y Erasmus. La mayo-ría están ya en la vida activa.Para la satisfacción de todos,Padres, Alumnos y Profesores,y para que se conozca mejor laexcelencia de nuestro centro,nos gustaría poder hacer un

seguimiento de cada generación saliente de nuestro Liceo. Necesita-mos vuestra ayuda para seguir en contacto con los antiguos alumnos,sobre todo durante su periodo universitario, y poder elaborar estadís-ticas que nos permitan mejorar la orientación dada a nuestros alum-nos, la organización del “Forum des métiers” y continuar a motivar,siempre más, los esfuerzos de nuestros actuales alumnos.Muchas gracias de antemano y nuestras felicitación a los galardo-nados.

Encuentro con un superdotadode matemáticas

DIEGO IZQUIERDO ARSEGUET

ada año, y con ocasión de los concursos de matemáticas, algu-nos de nuestros alumnos ponen de relieve su valía.Hay uno que conozco desde hace varios años, lo he tenido como alumno,me cruzo con él puntualmente en las entregas de los premios de los diver-sos concursos de la Comunidad de Madrid y este año, viéndole en clase,sigo asombrándome de sus progresos y del nivel conseguido por estealumno.... ¿hasta dónde va a ser capaz de llegar?.Lo que más llama la atención de Diego IZQUIERDO es su sencillez y amabilidad.

Du côté des Anciens élèvese mardi 18 décembre dernier, une sympathique cérémonie réu-

nissait à l’initiative de M. le Proviseur, les professeurs de Terminale etles meilleurs élèves de la promotion du bac 2007 dont les résultats ontété exceptionnellement positifs, encore meilleurs qu’à l’accoutumée :215 candidats reçus sur 216 présentés, 25 mentions Très Bien, 45mentions Bien et 70 mentions Assez Bien. De la même manière, 20 %de nos élèves ont eu une note supérieure à 8, ce qui leur a permis d’en-tamer la formation universitaire désirée en Espagne ou en France. Latrès bonne réputation de notre lycée est ainsi une fois de plus établie.Toutes nos félicitations et nosvoeux de réussite à ces désor-mais anciens élèves à qui noussouhaitons les mêmes succèsuniversitaires que les plus bri-llants de leurs aînés, par exem-ple ceux de la classe de 3ème2de l’année scolaire 1996-1997dont nous avons retrouvé laphoto. Qu’on en juge : 4 diplô-més d’HEC, 2 Normalienssupérieurs, un X, un premierprix du Concours général, plu-sieurs ingénieurs et médecins,des doubles diplômes et desErasmus à n’en savoir quefaire. La plupart d’entre euxsont déjà entrés dans la vieactive.Pour la satisfaction de tous,Parents, Elèves et Professeurset pour mieux faire connaîtrel’excellence de notre établis-sement, nous aimerions pouvoir reconstituer le profil de chaque géné-ration d’élèves sortant du lycée. Nous avons besoin de votre aide pourconserver le contact avec les anciens élèves, en particulier durant leursétudes universitaires, et pouvoir élaborer ainsi un suivi statistique quipermette d’améliorer sans arrêt l’orientation de nos élèves, l’organi-sation du forum des métiers et continuer à motiver toujours davanta-ge les efforts de nos élèves actuels.Un grand merci d’avance et tous nos compliments aux lauréats.

Rencontre avec un surdouédes mathématiques :

DIEGO IZQUIERDO ARSEGUET

haque année, à l’occasion des concours de mathémati-ques, certains élèves du lycée se mettent en valeur.Il en est un que je connais depuis quelques années, je l’ai eu comme élève,je le croise régulièrement lors de la remise des prix des différents con-cours de la Comunidad de Madrid et cette année, le retrouvant en classe,je continue à m’étonner des progrès effectués et du niveau atteint par cetélève … Jusqu’où ira-t-il ?Ce qui frappe avent tout chez Diego IZQUIERDO, c’est sa gentillesse et sa

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SURDOUÉ

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simplicité. D’ailleurs, s’il accumule les prix et mérites nationaux et inter-nationaux, c’est bien moins par l’attrait des médailles que par le goût d’ê-tre confronté à de nouveaux problèmes, à de nouveaux défis.Il vient de terminer premier aux olympiades nationales espagnoles et s’ap-prête à participer aux olympiades internationales qui auront lieu à Madriden juillet (l’an passé, à Hanoï, au Vietnam, il a déjà obtenu une médaille debronze à cette même compétition).

AH : Diego, tu es consi-déré comme un élèvemodèle, ce fut toujoursle cas ?

DI : Oui, je suis au LFM depuisla moyenne section de mater-nelle et il est vrai que j’ai tou-jours eu d’excellents résultats.

AH : Venir à l’école, celat’a toujours plu ?

DI : Oui, beaucoup, depuis queje suis tout petit. J’ai toujoursaimé apprendre des chosesnouvelles, dans toutes les dis-ciplines, même si j’ai une pré-dilection pour les sciences, eten particulier les mathémati-ques.

AH : Oui, tu es un pas-sionné des mathé-matiques, depuis long-temps ?

DI : J’ai toujours aimé les mathématiques ; dés l’âge de 5-6 ans j’aimaisles pratiquer, et depuis, de plus en plus.

AH : Tu te souviens de ce que tu faisais à cet âge-là ?DI : Des jeux mathématiques et logiques, compléter des suites logiques dedessins, des trucs comme ça, pour m’amuser…

AH : Quand as-tu pris conscience que tu avais des capacités spé-ciales en mathématiques ?

DI : J’ai commencé à m’en rendre compte en 6e, lorsque j’ai participé pourla première fois à un concours de maths : le Concurso de Primavera.

AH : Quel fut le résultat ?DI : J’ai terminé premier de la Comunidad.

AH : Bravo ! Tu t’étais préparé ?DI : Pas vraiment, j’avais vu une ou deux épreuves d’années précédentes.

AH : C’est là que tu as appris l’existence de ESTALMAT ?[ESTALMAT (« estímulo de talento matemático ») est un projet desuniversités de Madrid, soutenu par la fondation Vodafone, qui apour but de détecter chaque année 25 enfants de 12 ou 13 ansayant des qualités exceptionnelles en mathématiques pour leurpermettre, le samedi matin, pendant plusieurs années, de fairedes mathématiques « autrement »]

DI : Oui, en sortant de la seconde phase du concours Primavera, on nousa donné des feuilles nous informant de l’existence de l’ESTALMAT ; j’aitout de suite décidé de me présenter à l’épreuve d’entrée.

AH : Pourquoi ?DI : Parce que comme j’aimais beaucoup les maths, je voulais pouvoir enfaire à l’extérieur du lycée … comme d’autres font du sport ou de la musi-que.

AH : C’est vrai que tu es musicien, un bon musicien ? De quel ins-trument ?

DI : A l’époque, je jouais de la harpe, maintenant du saxo.AH : Tu voulais faire quoi plus tard, à l’époque ?

DI : Je voulais être mathématicien et musicien, mais j’ai commencé à pren-dre conscience que mon truc, c’était plus les maths que la musique.

AH : Quelle idée te faisais-tu du métier de mathématicien ?DI : Pour moi, être mathématicien, c’était résoudre de jolis problèmes extrê-mement difficiles, avec des idées originales. C’était aussi rechercher denouveaux théorèmes, de nouvelles propriétés.Et je me rends compte maintenant que l’idée que je m’en faisais n’étaitpas si éloignée de la réalité.

AH : Qu’est-ce que t’a apporté ESTALMAT ?DI : ESTALMAT m’a apporté beaucoup.

Por otro lado, si acumula premios y méritos nacionales e internacionales, esmás por el gusto de afrontar nuevos retos y encontrarse con problemas nue-vos para resolver que por el gusto que pueda tener a que le otorguen medallas.En las olimpiadas nacionales españolas, acaba de terminar Primero y ahorase está preparando para participar en la olimpiadas internacionales que ten-drán lugar en Madrid en el mes de julio (el año pasado, en Hanoi, Vietnam,obtuvo una medalla de bronce en la misma competición).

AH: Diego, estás considera-do como un alumno mode-lo, ¿fue siempre así? DI : Sí, estoy en el colegio desdela “moyenne section” de mater-nal y siempre he obtenido exce-lentes resultados.AH: ¿Siempre te ha gustadovenir al colegio?DI: Sí, siempre, desde que soypequeño.Me ha gustado siempre apren-der nuevas cosas, en todas lasmaterias, si bien tengo una pre-dilección por las ciencias ysobre todo por las matemáticas.AH: Eres un apasionado delas matemáticas, ¿desdecuándo?DI: Siempre me gustaron lasmatemáticas, a la edad de 5-

6 años me gustaba practicarlas y desde entonces de más en más.AH: ¿Te acuerdas de lo que hacías a esa edad?

DI: Juegos de matemáticas y de lógica, completar series lógicas de dibu-jos, historias así, para divertirme.

AH: ¿Cuándo te diste cuenta que tenías capacidades especialespara las matemáticas?

DI: Empecé a darme cuenta en 6ème cuando participé por primera vez enun concurso de matemáticas: El Concurso Primavera.

AH: ¿Cuál fue el resultado?DI: Tuve el primer puesto de la Comunidad.

AH: ¡Bravo! ¿Te habías preparado?DI: Realmente no, había ojeado una o dos de las preguntas de los añosprecedentes.

AH: ¿Es entonces cuando te enteraste de la existencia del ESTAL-MAT?(ESTALMAT (estimulo de talento matemático) es un proyecto de lasuniversidades de Madrid con la fundación Vodafone con el fin dedetectar cada año 25 niños de 12 ó 13 años con cualidades excep-cionales para las matemáticas y permitirles, los sábados por lamañana, durante varios años practicar de “forma distinta” lasmatemáticas)

DI: Sí, cuando terminé la segunda fase del concurso Primavera, me die-ron unas hojas con información sobre ESTALMAT; decidí inmediatamentepresentarme al examen de acceso.

AH: ¿Por qué? DI: Porque como me gustaban mucho las mates, quería poder seguir estu-diándolas fuera del Liceo... como otros hacen deporte o música.

AH: ¿Es verdad que eres músico, buen músico, qué instrumentotocas?

DI: De más pequeño tocaba el arpa, ahora el saxofón.AH: ¿Qué querías ser de pequeño?

DI: Quería ser matemático y músico, pero ahora ya me he dado cuenta quelo mío son las matemáticas mas que la música.

AH : ¿Qué idea tienes de la profesión de matemático?DI: Para mí, ser matemático, quería decir tener que resolver problemas“guapos” y muy difíciles, con ideas originales. Era también buscar nuevosteoremas, nuevas propiedades.Y me doy cuenta ahora que en realidad no estaba tan equivocado, que setrata de eso.

Diego durante su prueba de matemáticas en el Concours General

SUPERDOTADO

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Tout d’abord, cela a été l’opportunité de rencontrer des gens et de me fairedes amis qui avaient les mêmes goûts que moi.Au niveau mathématique, ESTALMAT m’a appris à réfléchir.J’ai appris à chercher des idées originales pour résoudre des problèmes,une manière de réfléchir que l’on n’apprend pas au lycée.ESTALMAT a renforcé mon goût pour les maths et m’a montré ce que sontvéritablement les mathématiques: au coeur des mathématiques ne se trou-vent pas les techniques ni les mécanismes, mais les idées originales, nonévidentes.J’ai pu à ESTALMAT développer une créativité mathématique.

AH : En tous cas, tu en es le meilleur ambassadeur !DI: C’est normal ; d’ailleurs, je suis redevable aussi aux les professeursd’ESTALMAT, sans aucun doute.

AH : A t’entendre, les mathématiques sont une forme de créativi-té, comme les activités artistiques ?

DI : D’une certaine manière, oui. Il est évident qu’en mathématiques, il fautde la créativité, sinon, il serait impossible de résoudre des problèmes véri-tablement difficiles. Les mathématiques sont d’une certaine manière l’artde la réflexion.

AH : L’image que l’on se fait du matheux, qui ne vit que par le tra-vail scolaire, te convient-elle ?

DI : Bien sûr que non. Même ceux qui sommes des matheux sortons entreamis et parlons de cinéma, de musique … Nous nous amusons aussi enfaisant autre chose que des maths.Lors des olympiades, après les épreuves, nous faisons la fête … et nousne parlons pas de math !!! ... (ou presque pas !)

AH : J’imagine que chacun a sa spécialité, toi, c’est quoi ?DI : Dans les maths, nous sommes chacun sensible à des choses diffé-rentes. Moi, par exemple, je suis particulièrement sensible à l’arithméti-que et à la géométrie ; d’autres le sont plus à la combinatoire, à l’algèbreou à l’analyse.Mais j’aime aussi beaucoup la combinatoire, la topologie et l’algèbre !

AH : Que penses-tu de l’enseignement des mathématiques aulycée ?

DI : Je pense que l’enseignement des mathématiques au lycée est meilleurque dans l’enseignement espagnol parce qu’il fait plus réfléchir. Cepen-dant, je pense qu’il demeure trop mécanique et qu’il faudrait travailler plusle raisonnement et la réflexion.

AH : Penses-tu que l’on se fait une idée juste des mathématiquesà travers leur enseignement ?

DI : Sincèrement, non, précisément parce que dans l’enseignement il man-que quasi-totalement l’essence des mathématiques : la réflexion. L’activi-té mathématique est réduite à l’application des techniques, alors que celadevrait surtout être la recherche de nouvelles techniques, d’idées origi-nales.

AH : Combien de temps consacres-tu à l’activité mathématique ?DI : Je consacre beaucoup de temps aux mathématiques, je réfléchis trèssouvent à des problèmes et j’y prends beaucoup de plaisir.Et puis tous les samedis matins, je fais des mathématiques à la Com-plutense dans le groupe de préparation aux olympiades, nous sommessept et nous cherchons des problèmes, en général d’olympiades interna-tionales.

AH : Tu as d’excellents résultats scolaires dans l’ensemble desdisciplines … Comment fais-tu ?

DI : Bon, en mathématiques, je n’ai pas vraiment besoin d’étudier, dans lesautres disciplines, je n’ai pas besoin de beaucoup de travail sauf en his-toire et géographie…

AH : Tu dois souvent t’ennuyer en classe, surtout en mathémati-ques.

DI : C’est vrai qu’en mathématiques je m’ennuie assez souvent, mais dansles autres disciplines, non.

AH : Quels sont tes projets ?DI : L’année prochaine, je veux aller en classe prépa, à Henri IV (Paris) pourensuite intégrer l’Ecole Normale Supérieure pour faire … des mathéma-tiques !

AH : De beaux projets, largement à ta portée.En tous cas, tous mes vœux de réussite.

DI : Merci.

(Propos recueillis par Alain HENRY, professeur de mathématiques)

AH: ¿Qué te ha aportado ESTALMAT?DI: ESTALMAT me ha aportado mucho.Primero, me ha dado la oportunidad de conocer gente y hacerme amigosque tienen los mismos gustos que yo.A nivel de matemáticas, ESTALMAT me ha enseñado a reflexionar.He aprendido a buscar ideas originales para resolver los problemas,una manera de reflexionar que no se nos enseña en el Liceo. ESTAL-MAT ha acentuado mi gusto por la matemáticas y me ha mostrado loque realmente son: en el corazón de las matemáticas no se encuen-tran ni las técnicas ni los mecanismos, sólo ideas originales no evi-dentes.En ESTALMAT, he podido desarrollar una creatividad matemática.

AH: De cualquier forma, ¡eres el mejor embajador!DI : Es normal, por otro lado, debo mucho a los profesores de ESTALMAT

AH: ¿Entonces para ti, las matemáticas son una forma de creati-vidad, como las actividades artísticas?

DI: En cierta manera, sí. Es evidente que en matemáticas hay que sercreativo, de lo contrario sería imposible resolver algunos problemas real-mente difíciles. Las matemáticas son en cierta manera el arte de la refle-xión.

AH: La imagen que se tiene de los matemáticos, de que solo vivenpara el trabajo escolar, ¿te parece buena?

DI: Por supuesto que no. Los que como yo, somos matemáticos, tambiénsalimos entre amigos y hablamos de cine, de música... También nos divier-te hacer otras cosas que no tengan que ver con las matemáticas.En las olimpiadas, después de las pruebas, hacemos una fiesta... y nohablamos de matemáticas!!!... (¡o casi!).

AH: Imagino que cada uno tiene su especialidad ¿cuál es la tuya? DI: Dentro de las matemáticas, cada uno es sensible a cosas diferentes, amí, por ejemplo, me fascinan la aritmética y la geometría, a otros la com-binatoria, el análisis.Aunque a mi también me gustan la combinatoria, la topología y el álgebra

AH: ¿Qué opinión tienes de cómo se enseñan las matemáticas enel Liceo?

DI: Pienso que la enseñanza en el Liceo es mejor que en el sistema espa-ñol por que nos hacen reflexionar más.Sin embargo, pienso que es demasiado mecánica y que habría que traba-jar mas el razonamiento y la reflexión.

AH: ¿Piensas que a través de su enseñanza, nos hacemos unaidea justa de lo que son las matemáticas?

DI: Sinceramente, no, precisamente por que en la enseñanza faltacasi totalmente la esencia de las matemáticas: la reflexión. La acti-vidad matemática se reduce a la aplicación de técnicas, cuando ten-dría que ser sobre todo la búsqueda de ideas originales y de nuevastécnicas.

AH: ¿Cuánto tiempo consagras a la actividad matemática?DI: Invierto mucho tiempo, reflexiono muy a menudo en los problemas y esome divierte.Por otro lado todos los sábados por la mañana, hago matemáticas en laComplutense en el grupo de preparación a las olimpiadas, somos siete ybuscamos problemas, en general de las olimpiadas internacionales.

AH: Tus resultados escolares en todas las materias son excelen-tes, ¿cómo haces?

DI: Bueno, en matemáticas, no necesito estudiar, en las otras materias nonecesito trabajar mucho salvo en historia y geografía...

AH: ¿Supongo que te debes aburrir a menudo en clase, sobre todoen la clase de matemáticas?

DI: Es verdad que en matemáticas me aburro en clase, pero en las otrasmaterias no.

AH: ¿Qué proyectos tienes?DI : El año próximo, quiero ir a clase preparatoria a Henri IV (París) y des-pués entrar en l’Ecole Normale Supérieure para hacer... ¡matemáticas!

AH: Hermosos proyectos, y con creces, a tu alcance.De cualquier forma, deseo que tengas éxito en tus proyectos

DI: Gracias.

(Conversación recogida Por Alain HENRY, profesor de matemáticas)