• A LA VACA MARIPOSA...Avec Otilio Galíndez, Simón Diaz fait partie des compositeurs et poètes...

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• A LA VACA MARIPOSA •

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  • • A LA VACA MARIPOSA •

  • MUSIQUE ET CHANTS DU VENEZUELAEmmanuelle SABY, Chant, cuatro, clarinette, maracas, tamboraaccompagnée de :

    Cristóbal SOTO, mandoline, bandola, cuatro, harpe, tambora, chantMarius PIBAROT, contrebasse, chant, cuatro, mandoline, violonLeo RONDÓN, contrebasse, cuatro, guitare, maracas

    https://youtu.be/wNKHXTGqKKo

    Là-bas, le chant et la musique accompagnent la vie des paysans au travail et dans tous les gestes les plus simples du quotidien : garder les

    vaches, chevaucher dans le llano, l’immense plaine, pêcher, vendre les quatre saisons au marché de Caracas. Sans oublier la séduction, les

    chagrins d’amour, la nostalgie.Là-bas, c’est le Venezuela.

    Brigitte Borel / Le Provence / Festival d’Avignon 2016

  • C ’est pour moi une histoire qui s’ancre dans le temps. Je découvre la musique sud-américaine dans les années 90 auprès de Jean-Michel Cayre (Los Chacos) et plus particulièrement du Nord-Ouest de l’Argentine où je suis allée plusieurs fois. J’ai tout de suite été saisie par la force de cette musique reliée à la terre, la richesse des textes et des voix de Mercedes Sosa ou d’Atahualpa Yupanqui. En découvrant plus tard la musique vénézuélienne, j’ai ressenti la même émotion et ce fût comme si je renouais avec des racines, une part enfouie de moi-même, peut-être une part d’enfance ou plus lointaine encore. Traversée tour à tour par la joie, la mélancolie, la tristesse ou l’allégresse, c’est pour moi une véritable danse intérieure qui naît du plaisir de me laisser porter par toutes ces couleurs, ces sensations. C’est aussi une histoire d’amour pour des sons, des rythmes, des voix, des mélodies, pour une langue, son chant, sa poésie.À travers toutes ces rencontres, ce sont des imaginaires qui se croisent, se reconnaissent, des cultures qui s’apprivoisent, s’entremêlent ; ce sont des liens qui se tissent et deviennent des évidences. Dans ce spectacle, il était important pour moi de partager cette richesse et trouver une façon de donner des clés pour permettre à chacun de rentrer dans cet univers, cette poésie, en traduisant certains passages et naviguant ainsi d’une langue à l’autre.

    E. Saby

    Emmanuelle Saby a sollicité Cristóbal Soto, mandoliniste-harpiste, et Leo Rondón, cuatriste-guitariste pour créer le spectacle A LA VACA MARIPOSA, s’inspirant des formes traditionnelles de la música criolla venezolana* réunissant un chanteur avec un, deux ou trois musiciens. Créé en novembre 2015 dans le cadre du festival international “Les Guitares”, à Villeurbanne (69), cette forme ouverte en trio ou quartet intègre aujourd’hui également Marius Pibarot, à la contrebasse.

    A la vaca Mariposa est né du désir et du plaisir de chanter, de partager et faire connaître la musique populaire vénézuélienne, musique vivante en perpétuelle évolution. Élégante, fine et virtuose, elle est tout aussi riche et savoureuse que ses voisines brésiliennes, cubaines ou argentines et reste encore très méconnue en Europe.

    * On entend par música criolla venezolana, la musique populaire issue de la tradition et du métissage des cultures lié à l’histoire du pays.

    À L’OR

    IGINE

  • AU Venezuela, on parle beaucoup de la nature et on la chante. Elle est dépeinte du lever du jour à la tombée de la nuit par les cavaliers et gardiens de troupeaux qui traversent les immenses plaines du pays, le llano, en improvisant des tonadas, complaintes a capella dans lesquelles ils décrivent le paysage, racontent leurs joies, leurs peines.

    On chante pour se donner du cœur à l’ouvrage pendant les travaux des champs, la récolte, en pilant le blé, le maïs. On chante pour appeler ou apaiser les bêtes durant les soins ou la traite… Ce sont les cantos de trabajo, cantos de pilón, cantos de ordeño.

    Le joropo, musique des plaines, est une musique de fête, de danse, rapide, chantée ou instrumentale, avec harpe, maracas, cuatro, bandola.

    On chante aussi l’amour, la séduction, les jours de marché, la vie…La valse est très présente dans la musique vénézuélienne, avec un autre genre très emblématique du pays : le merengue, qui s’est développé à Caracas dans les années 1920. Il doit son balancement très particulier à sa rythmique impaire, en 5/8, unique sur le continent sud-américain, et n’a donc rien à voir avec le merengue de République Dominicaine.

    Si le titre du spectacle “A la Vaca mariposa” (à la vache papillon), rend en partie hommage à la culture paysanne du Venezuela, il fait aussi référence à une célèbre chanson de Simón Díaz, El becerrito , dans laquelle il nous parle d’une vaca mariposa qui soutenue par la nature et les autres animaux, tente de cacher son veau afin de le protéger des hommes. Omniprésente dans les chansons populaires, elle doit son surnom aux tâches qui recouvrent sa robe et rappellent les ailes des papillons.

    Le répertoire se compose essentiellement de chansons vénézuéliennes des années 1960/70, période très particulière durant laquelle émerge tout un nouveau répertoire issu de la tradition et revisité de façon plus contemporaine. Avec Otilio Galíndez, Simón Diaz fait partie des compositeurs et poètes qui ont marqué cette période, portée par les voix de Cecilia Todd, Lilia Vera ou Soledad Bravo.

    Chaque musicien étant poly-instrumentiste, on pourra dans ce spectacle entendre ou découvrir le cuatro, instrument à 4 cordes emblématique du Venezuela, la mandoline, la bandola, la harpe, la contrebasse, la guitare, ainsi que les maracas ou la tambora, deux percussions traditionnelles vénézuéliennes. La clarinette s’invite pour ponctuer le chant ou lancer une valse. Ce jeu de timbre et d’instruments est assez représentatif du Venezuela, de la richesse instrumentale et musicale de ce grand pays.

    “La musique vénézuélienne, c’est un balancement particulier, un penchant pour les jeux rythmiques... C’est aussi une richesse mélodique incomparable pour exprimer la vie” : Guillermo de la RoCa

    LA M

    USIQU

    E

  • EMMANUELLE SABYChant, cuatro, clarinette, maracas, tambora

    Musicienne poly-instrumentiste (clarinettes, flûtes, cuatro et chant), comédienne, Emmanuelle Saby enrichit son univers artistique au fil des rencontres et projets auxquels elle participe, des musiques traditionnelles au jazz, de la chanson aux musiques improvisées, des musiques écrites aux musiques de tradition orale. Curieuse des

    musiques du monde, c’est auprès de Jean-Michel Cayre, à l’ENM de Villeurbanne, qu’elle découvre les musiques sud-américaines, et plus particulièrement la musique d’Argentine. Elle accompagne durant 6 ans des cours des danse contemporaine au cnsmd de Lyon, travaille également avec des personnes en situation de handicap avec l’association Eolo à Lyon.Elle a eu l’occasion de jouer avec La Tribu Hérisson, collectif lyonnais de jazz et musiques improvisées, l’Arfi – Lyon, les chanteurs Jacques Mayoud, Steve Waring, Gil Chovet, la maîtrise de la Loire. Durant 3 ans,

    elle partagera l’aventure du Cirque Plume en tant que musicienne et clown dans le spectacle “L’atelier du peintre”.

    Son goût pour le jeu théâtral et sa formation de musicienne intervenante en milieu scolaire l’amènent au spectacle jeune public. Successivement, deux spectacles intègrent la programmation des Jeunesses Musicales de France : Brin de Poulettes (théâtre musical jeune public avec Odile Bertotto / Compagnie E.P.A.) puis Vous avez le Bonjour de Yodok (théâtre musical, avec Véronique Ferrachat / Compagnie Philomène).

    Depuis quelques années la musique vénézuélienne occupe une place de plus en plus importante dans son univers. Elle obtient une bourse de compagnonnage auprès de l’Adami et CPMDT, qui lui permet de travailler auprès de Cristóbal Soto puis Leo Rondón. Elle crée A LA VACA MARIPOSA, et travaille également en duo avec Manuel Rangel, maraquero et guitariste vénézuélien. Actuellement, elle travaille sur un solo – création en février 2017, sur Lyon.

    www.emmanuelle-saby.fr

  • CRISTÓBAL SOTOMandoline, harpe, cuatro, tambora, bandola, chant

    C’est par tradition familiale que Cristóbal Soto, né à Paris, s’initie à la musique populaire vénézuélienne. Mandoliniste autodidacte et compositeur, il a vécu de 1974 à 1996 au Venezuela, où il a développé une intense activité comme accompagnateur de grandes figures vénézuéliennes telles que Soledad Bravo, Simón Díaz, Lilia Vera, Cecilia Todd et Esperanza Márquez. Il a fondé de nombreux groupes de musique instrumentale vénézuélienne, comme «Gurrufío», «Los Anauco», «Cañon Contigo», «Recoveco», avec qui il a enregistré de nombreux disques.

    Depuis 1993, il joue régulièrement en tant que soliste de mandoline et a donné de nombreux récitals en Europe et en Amérique Latine :

    “Klingender Musikwinkel” de Schöneck – Allemagne, “Festival Internacional de Instrumentos de Plectro” de Logroño – Espagne, au “2º Festival Internazionale di Mandolino” de Varazze – Italie, à l’“International Mandolin Festival” à Berkeley – USA, au festival “Au son des mandolines” à Ajaccio, France et au festival

    “Les mandolines de Lunel”. Son répertoire, présenté dans les CD

    “Arisca” et “Calle real”, rassemble des pièces musicales de divers

    pays d’Amérique Latine ainsi que ses propres compositions. Au Venezuela, il a développé une expérience pédagogique importante dans le milieu de la musique traditionnelle vénézuélienne en tant que directeur et professeur de mandoline de l’“Instituto Musical La Clavija” puis responsable de la coordination académique et des cours de mandoline des “Ateliers de Culture Populaire” de la “Fundación Bigott” (Caracas). En France, il a dirigé le groupe

    “Venezuela Crónica”, la “Fanfare La Tina” et la fanfare “La Papayera” du Conservatoire (CRD) de Fresnes (Val-de-Marne) de 2006 à 2012. Depuis 2001, un stage d’été lui permet d’enseigner la música criolla de Venezuela sous ses différents aspects, comme prolongation de son activité pédagogique autour de la musique vénézuélienne à Paris pour l’Association SONAR.Sa grande connaissance de la musique vénézuélienne l’a amené à collaborer à la rédaction de l’“Enciclopedia de la Música en Venezuela” (1998). Il a également publié des articles sur le merengue vénézuélien et sur la mandoline en Amérique du Sud dans les revues «Latina» (Tokyo), “Revista Bigott” (Caracas) et dans «Le Plectre – magazine de la mandoline en France». Il a fait partie de l’équipe qui organise la “Tribune de la Musique” à la Maison de l’Amérique Latine (Paris).

  • MARIUS PIBAROTContrebasse, cuatro, mandoline, violon, chant

    En parallèle à une formation classique en violon à Paris, il suit des cours de violon jazz au Centre des Musiques Didier Lockwood puis au CRR de Paris. Il joue également de la batterie, contrebasse et mandoline.

    Voyageur dans l’âme et Lauréat de la bourse Zellidja, Marius Pibarot s’est rendu au Mali, en Inde, au Népal, aux Etats-Unis, au Pérou, en Turquie puis plus récemment au Venezuela. Son goût pour les cultures de monde se retrouve dans sa pratique de la musique. Membre de nombreuses formations musicales aux esthétiques très variées, il compte parmi les fondateurs et compositeurs des groupes “Collectif Medz

    Bazar” (musique traditionnelle et originale arménienne et turque) et “Fitzgerald Superband”, ainsi que “Pig In The Parlor”, ensemble de musique bluegrass et old-time (musique des Etats-Unis) dans lequel il joue du violon. Contrebassiste de “Waraira Quartet”, musique vénézuélienne moderne, il joue également avec différents artistes, notamment avec le trompettiste de jazz Médéric Collignon, dans son projet autour de King Crimson arrangé pour deux quatuors à cordes, ou Cory Seznec, musicien auteur/compositeur américain.

    Depuis 2007, il compose régulièrement des musiques de courts-métrages / Prototype vidéo. Au printemps 2013 il compose la musique du documentaire “Petits Arrangements avec l’amour” réalisé par Ilana Navaro (diffusé sur France 3 national le 16 décembre 2013). En 2014, il compose la musique et joue dans le film “Les Anarchistes” de Elie Wajman. Il co-écrit la musique du spectacle The Emperor of America avec laquelle il a fait le festival Fringe d’Edimbourg en août 2015 et plus récemment, il intègre

    “Swing Heil” (festival d’Avignon en juillet 2016).

  • LEO RONDÓNContrebasse, cuatro, guitare, maracas, chant

    Cuatriste, contrebassiste, guitariste, compositeur et arrangeur, Leo Rondón, musicien vénézuélien, est installé en France depuis 2013. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de cuatro de sa génération, il a obtenu de nombreux prix et reconnaissances lors de concours nationaux et internationaux de cuatro sur le continent sud- américain.

    En 2011, il obtient la 2e place des festivals El Silbón au Venezuela, et San Martín, en Colombie, puis la 2e place de la prestigieuse Siembra del Cuatro en 2012, concours national de cuatro soliste initié par Cheo Hurtado.Au Venezuela, il a été professeur de cuatro et de contrebasse à l’École de Musique de Mérida, arrangeur de l’Orquesta Típica Merideña. Il a également joué dans l’ensemble l’Estudiantina de l’Universidad de Los Andes. Il fut aussi compositeur, arrangeur et interprète dans l’ensemble “5 Numerao”.Il s’est produit dans de nombreuses salles et festivals au Venezuela, Colombie, Portugal, Espagne, France, Allemagne, Italie et Luxembourg, en tant que soliste ou pour accompagner des artistes de renom comme

    Cristóbal Soto, Ricardo Sandoval, Aléxis Cardenas, Richard Galliano, Huascar Barradas, Luis Julio Toro, José Antonio Naranjo, Orlando Moret, Cecilia Todd.

    En France, il fonde “Waraira quartet” et mène plusieurs projets en son nom, Leo Rondón Project.

    Cristóbal Soto, Emmanuelle Saby et Leo Rondón utilisent des cuatros fabriqués par

    Mathias Caronlutheriecaron.fr

  • CONTACT

    Emmanuelle Sabyemmanuelle-saby.fr

    06 63 02 47 75 [email protected]

    A LA VACA MARIPOSA est porté par La Tribu Hérisson Collectif

    latribuherisson.com

    E. Saby est bénéficiaire d’une bourse Adami-Famdt

    Crédit photos : Maurice Salaün

    « Quel rythme, quel enthousiasme, quelle joie et quelle nostalgie ! Ce prodige de nous faire voyager si loin est dû à la virtuosité d’un trio composé d’Emmanuelle Saby, au chant allègre et profond, à la clarinette, au cuatro et maracas, du maestro Cristóbal Soto, à la harpe, au cuatro, tambora et à la mandoline, et au talent de Leo Rondón, au cuatro, à la contrebasse, guitare et maracas. Courez-vite voir et écouter ce spectacle. C’est réjouissant, joyeux et romantique. »

    Brigitte Borel (Le Provence 15 juillet 2016, Festival d’Avignon)

    « … disons tout le plaisir que nous avons eu à voir et entendre les Musiques et chants du Venezuela, avec A la Vaca Mariposa. Trois musiciens qui nous font découvrir et apprécier, toutes les couleurs et les rythmes de cette musique vénézuélienne si joyeuse et en même temps si romantique. Emmanuelle SABY, Cristobal SOTO et Leo RONDÓN, pendant plus d’une heure, au Théâtre des LILA’S, nous entraînent dans des merengues de Caracas, des joropos du Llano, des cantos de trabajo ou de ordeno, chants de travail des paysans, … un vrai plaisir de l’oreille et des sentiments »

    FALMAG (AssociationFrance Amérique latine, Festival d’Avignon 2016)

    L A P R E S S E E N P A R L E … L A P R E S S E E N P A R L E … L A P R E S S E E N P A R L E …

  • L A P R E S S E E N P A R L E … L A P R E S S E E N P A R L E … L A P R E S S E E N P A R L E …

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