120 &JitJMAi DE LA MEURTHE15 - kiosque-lorrain.fr · Un détachement de troupes du South-Mid-land a...

2
120 ANNEE -jr.tts EDITION UNIQUE ,WKtl 18 Oaob,e m i&JitJMAi DE LA MEURTHE15 Si k Fat Fratf R ien de nauveau. l»i COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, mardi, 16 octobre, i5 heures. i e front de l'Aisne, activité meins «rfe des deux artilleries. P]> lis aV ons réussi deux coups de main sur lignas l'un à l'est de Reims, l'autre en AfÇ°° n | a région de Boureuilles, nos détache- ,s ont détruit des nombreux abris et ra- I88 "i de8 prisonniers. Sur la ri»e gauche de la Meuse, nous avons 11BB A une tentative allemande au nord de rêP t 304 "suri» rive droite, la lutte d'artillerie a été articalièrement vive dans le sedeur du f„rd du bois des Caurières Vuit oalme partout ailleurs. j) e s avions allemands ont bombardé «lté suit la région de Dunkerque. Ni victi J, 8 , ai dégâts matériels. COMMUNIQUE OFFICIEL Parts, mardi, 15 octobre, 23 heures. sur le front de l'Aisne, après un vif bom- bardement, les Allemands ont lancé plusieurs uoups de main sur nos positions au sud de £ 9 urtet;on. L'ennemi n'a réussi qu à prendre pied dans un de nos postes avancés, d'où nous l'avons rejeté aussitôt. Une autre tentative au sud d'Aillés a égale oint échoué. La lutte des artilleries s est maintenue très vive toute la journée dans la région des pla- teaux. Canonnade intermittente sur le reste du front. taamuniquls Brltancljiiis Communiqué du 16 octobre, après midi : Des troupes irlandaises ont exécuté avec succès ce matin, un coup de main au nord- est de Bullécourt. Grande activité de l'artil- lerie ennemie an cours de la nuit, vers la Yoie ferrée d'Ypres à Staden. Paris, 17 octobre, 0 h. 40 Communiqué au 16 octobre, soir : Nos patrouilles qui ont montré de l'activité m cours de la journée sur le front de batailla, sut ramené un certain nombre de prison- niers. Grande activité des deux artilleries. Le temps, qui est devenu plus clair, nous a permis de faire avec succès beaucoup de travail de contre batterie. Un détachement de troupes du South-Mid- land a pénétré, la nuit dernière, dans les tranchées allemandes, vers Rœux, et a fait lubir des pertes aux occupants. Un autre coup de main effectué cette nuit iu nord de Lens nous a valu un certain nom- bre de prisonniers. Un fort détachement ennemi qui tentait, çs matin, d aborder nos lignes, au sud-ouest i Achéviile, a été rejeté avec des pertes par nos feux d'infanterie et de mitrailleuses. Nés pilotes ont fait hier, avec succès, beau- coup de travail d'artillerie. Ils» ont pu pren ire de nombreux clichés et harceler d'une faible hauteur l'infanterie ennemie par leurs faux de mitrailleuses. Deux tonnes de pro jectiles ont été jet«es au cours de la journée un important dépôt de projectilss alle- mand, près de Courlrai, et sur des canton sèment, et baraquements de la zone de ba- taille. Un certain nombre de bombes ont été éga- lement jetées sur divers objectifs de la zone «avant ennemie. Trois appareils allemands ont été abattus combats aériens et deux autres contraints atterrir, désemparés. Trois des nôtres ne so »t pas reutrés. Communiqué russe Paris, 17 octobre, 0 h. 25. PÉTROGRADE (officiel). Douze torpilleurs "* man ds forçant la passe de Soelosund.ont .sage le combat avec une patrouille de tor- peurs et de canonnières russes. md ! or P ,Ueur russe, le « Grom », a été In ean i acoulé ' a P rès des tentatives de "* e, age par la canonnière * Khrabry ». i es ° n °uveaux bâtiments russes arrivant, leurs 8 se sont retirés. Deux torpil- ont ! * DDemis 001 été coulés et deux autres °' e 'e endommagés. j e g 118 rî| e d'OE-el, l'-nnemi s'est renforcé. l lgh 0uye Hes alarmantes parviennent sur hrZ i. es de la presqu'île Svordre, qui entrée du golfe de Riga, L Communiqué italien Plesa„° t rauni< î italien mentionne de sim- ROME Artillerie, iecanai' H -F n ,0r pilleur ennemi abrité dans d'hydraVi a été fra PP é P ar une bombe P'osion qui a P rov oqué une violente ex- ROME n fter « p i(t UD mande de Corfou que le stea- ks ma rj bari " a été tor Pillé par un '* s 'eam. r n ennemi ^"i a ensuite bombardé core â h H dant que les P assa g ers étaient s. ° Dor d, tuant de nombreuses person- ne. - r â °Qcel a »> communiqué autrichien an- tor a t Z na - le 22 septembre, d'un moni '*ec l 6 rh , ? sur «ne mine dans le Danube îube. 1 d é tat-major de la flottille du Da- li F r * 0au *îons espagnoles et Bén T Mercredi pa» tiront pour Al- 6 *cier 8 d,, ' ou i' 8 seront internés, les ^«•niarin 80us ma rin allemand « U 25 » ; le lda >8 de V St surveillé à l'arsenal par des ia manne espagnole. Les Scandales „„... Pari9 - 16 oet., 21 h. 30. RhJL ?'^ me Boucha rdon a entendu M. Rhainert, directeur du Foyer du Soldat», qui a donné quelques renseignements sur le» afiaires Duval et Bolo. Le juge d'instruction a clos par un non- lieu 1 enquête ouverte sur la mort d'Almerev da, à la suite de la plainte en homicide dépo- sée par la veuve et les amis d'Almereyda. Les trois chambres de la cour de cassa- tien constituant le conseil suprême de la magistrature se sont occupées mardi du cas AA,* le ,.P'em.ier président Monier qui lui est déféré discipiinairement, M. Bard, président de la chamore criminelles lu son rapport. Les Accusations de H. Daudet Le {satisfecit po nique décerné par le gouvernement à M. Malvy, alors que l'ins- truction judiciaire suit mu cours convain- cra... qui voudra Mous devons constater que le « Temps » lui-même avait conseillé ! au gouvernement de ne pas céder aux sug- : gestions des radicaux-soc alisies... Mardi la Chambre sVgt encore occupée de cette affure qui ne devrait plus relevé 1 - que de , la Justice. \ Paris. 16 octobre, 15 h. 15. f M. Léon Daudet écrit dans 1' « Action fran- î çaise » : « On m'apporte à uns heure avancée de la nuit, le communiqué jugement de M. Pain- levé, qui est tout simplemeat stupéfiant. D'une part, usurpant sur l'autorité |udiciaire, ; seule compétente en la matière, le président ; du conseil déclare que mes accusations ne reposent sur aucun fondement. De l'autre, il affirme que, résolu à ne pas empiéter sur cette môme autorité qu'il piétine, il la lais sera poursuivre SOB œuvre jusqu'au bout. « Alors ? Je sais qu'une enquête est ouver- te ; nutamment dans l'affaire des désordres militaires, je sais qu'us témoin entendu a confirmé l'exactitude d'un document remis I par moi au capitaine Bouchardon. Dans ces conditions, comment la fausseté de mes allé- gations pourrait elle être démontrée ? Devant un aussi formibable abus du politique dans le judiciaire, je eoaiidère que l'intérêt natio- nal doit passer avant , toute (ici, dix liguas formant la fin de l'entrefilet sont censurées). i CHAMBRE DES DEPUTES ! Mardi après-midi, de 15 h. 35 à 19 h. 10, la Chambre discute en ce mité secret tes in- terpellations de M. Mayeras « sur les diver- gences entre les déclaration» faites à la tri- bune par M Ribot le 12 octobre et le compte rendu du « Journal officiel», deM.Bokanows ki » sur l'action des gouvernements alliés pour déjouer les manœuvres de l'ennemi » et l'ordre du jour pur et simple est adopté par 313 voix contre 0. M. Delahave demande alors à interpeller « sur l'ingérence du gouvernement dans l'instrucàon judiciaire en cours », ajoutant que le témoi qui a déposé depuis le 4 octo- bre et qui a été injurié a le droit d'être en tendu le plus tôt possible. M. Painlevé demande le renvoi jusqu'au jour seront rendues les décisions judi ciaires, M. Delahaye explique les conditions dans lesquel.es M. Painlevé a rendu publique la lettre de Daudet. « Trois jours avant le débat, dit il, M. Pain levé envoyait un officier à 1' » Action Fran çaisa » demandant à Daudet de venir discu- ter chez lui. Différents moyens furent exa- minés afin d'empêcher le document d'être li i vré à la publicité et, contrairement aux en- ! gagements, M. Painlevé lut. quelques jours I après, la lettre de Daudet à la Chambre. ;< j M Painlevé répond que le gouvernement ' n'a rien à ajouter à la déclaration publiée sous sa responsabilité, Il agit pour le mieux. « Je convoquai MM. Daudet et Maurras, ! comme je convoquai le même jour les diree- ! teurs des journaux. J'eus à parler avee eux ' des agents à l'étranger, question sur laquelle je demande à ne pas m'expliquer. J'avais i prié MM. Steeg et Péret d'être présents à ' l'entretien et je sommai M. Daudet de i enon cer à ses campagnes anciennes, qui peuvent , amener la division entre citoyens. C'est par- \ ce que M. Daudet se livra au cours de cet ! entretien à des accusations et uarla de sa let- tre à M. Poincaré que je rendis le débat pu blic. » M Delahaye reproche à M. Painlevé de n'avoir pas fait l'enquête avant de rendre la lettre publique et il demande à la Chambre de se prononcer. M Painlevé insiste pour l'ajonrnement du débat et pose la question de confiance. L'ajournement de l'interpellation De.a- haye, jusqu'à la décision judiciaire, est adopté par 246 voix contre 189, et la séance est levée. Les hésitations ministérielles Paris, il octobre, 7 h. 50. A la suite de la séance de la Chambre, M. Painlevé avait l'intention de convoquer I pour ce matin un conseil de cabinet suivi d'un conseil des ministres, mats à la suite d'un entretien avec MM. Steeg, Chaumet | , t Frankli -Bouillon, M. Painlevé a décidé que les ministres consacreraient leur mati- née aux habituelles réceptions parlemen- ! taires. , . .. I C'est seulement demain que le,conseil des ministres envisagera ia situation politi- j que telle qu'elle résulte des derniers dé- I bat;. ; 1 Aus Etats-Unis Paris, 16 octobre, 15 h. 15. WASHINGTON. Le département de la guer- re a décidé de faire passer la revision à 9 millions d'hommes inscrits sur les listes de contrôle, sans attendre l'appel du second con- tingent. Les opérations du conseil de révision com- menceront probablement la semaine pro- chaine WASHINGTON. Le gouvernement a ordon- de prendre possession sans délai de 150 navires neutres immobilisés dans les ports américains. NEW YORK. Les milieux maritimes sont vivement intéressés par le fait que Washing- ton assure aujourd'hui le succès des expé- riences préliminaires de M. Thomas Edison, concernant son « bateau invisible » et on espère que l'adoption générale du procédé servira â contrecarrer efficacement la pirate- rie allemande. Le système n'a rien d'une in- vention merveilleuse, mais consiste sim pie- ment en un camouflage de façon à créer un bateau sans ligne d'horizon La transforma tion est facile et rapide, et le bateau devient absolument invisible à faible distance. L'inconvénient de la iraîuée de fumée noire est supprimé pour les navires ayant à bord 300 tonnes de charbon dur ou une quantité suffisante pour traverser la zone dangereuse. Plusieurs navires de cette es pèce sont revenus d'Europe et tout semble indiquer qu'ils n'ont pas été aperçus par les sous marins. Paris, 17 octobre. 1 h. 10. NEW YORK. Le nommé Dumbar a été arrêté pour participation à une affaire d'es- pionnage L'inculpé serait un agnnt allemand ayant longtemps résidé dans le grand port de la côte de l'Atlantique. Selon le rapport, il a fait partie de l'équi page d'un bâtiment de ehasseur de sous- marins NEW YORK. L' « Evening Journal », de Riehmond, apprend de source officielle que Bernstorfi avait caché des documents diplo- matiques dans des balles de tabae qui ont été embarquées par l'ancien vice consul Weiler, lequel, jusqu'à ces temps derniers dirigeait à New York des entrepôts de tabac. Ce sont les autorités anglaises qui décou- vrirent ce genre de fraude et le signalèrent au gouvernement américain. Sur quoi, les entrepôts de Weiler furent fermés et le vice- eunsul arrêté. A fa Le Pape a reçu le cardinal Andrieu et l'évê- que de Dijon. ROME. L' « ldea Nazionale » dit que les déclarations de von Kulhmann au Reichstag ont produit une impression pénible au Vati- can. On dit aussi que dans l'entourage du Pape on serait fort mécontent de l'Autriche qui, après avoir fait supplier le Vatican d'inter- venir, après lui avoir fait faire de compro- mettantes démarches, s'est abandonnée de nouveau à une politique d'orgueil. L' « Osservatore Romaoo » a démenti samedi soir de la façon la plus formelle une information sensationnelle de l'agence Volta, suivant laquelle Mgr Camasséi, patriarche latin de Jérusalem, aurait été emprisonné de puis deux ans déjà et relégué dans des ré- gions lointaines de l'empire ottoman. Aucune nouvelle de ce genre n'est arrivée à Rome et, au contraire, des informations toutes ré- centes, venues de Jérusalem, août absolu- ment tranquillisantes. L' « Osservatore » dé- plore la légèreté avec laquelle sont lancées des nouvelles si alarmantes. Kouvelles d'Allemape Paris, 16 octobre, 20 h. 40. GENÈVE. Le soas-secretaire d'Etat alle- mand des affaires étrangères a déclaré que l'affi mation formulée par M Ribot dans son discours a la Chambre française le 12 octo- bre, et d'après laquelle l'Allemagne aurait donné à entendre au gouvernement français qu'elle pouvait, par l'entremise d'un homme politique, entamer des négociations sur la restitution de l'Alsace-Lorraine, est dépour- vue de tout fondement. Chaque fois que le gouvernement allemand a été sondé au sujet des possibilités de la paix, il n'a laissé aucun doute sur ce peint que le territoire allemand ne pourrait jamais faire l'objet de négociations avec une puis- sance étrangère, BALE. Au congrès socialiste de Stras- bourg MM Seheidmann et Ebert ont déclaré que l'Alsace Lorraine est terre allemande et que jamais les socialistes n'baandonneront l'Alsace -Lorraine. Paris, 17 octobre, 7 h. 50. ZURICH. La droite du Reichstag veut faire tomber le chancelier Michaelis pour le remplacer par un dictateur militaire et juguler la gauche, tandis que ia majorité veut la tête du chancelier pour avoir un successeur qui soit plus partisan des senti ments de la démocratie. On se demande si l'empereur, qui déci- dera la semaine prochaine, écoutera la majorité du kronprinz et d'H mdenbourg. La droite fait une vive propagande en fa- } veur de M. de BJIOW. G émautai en Bohême (?) TURIN. La frontière entre l'Autriche et la Suisse vient encore d'être fermée. On attri- bue cette mesure à des émeutes qui auraient éclaté en Bohème les autorités ne voulant pas que ces nouvelles se répandent à l'étran- ger. D'importants mouvements de tronpes allemands ont eu lieu récemment en Autri- che. L'aviateur Chemet sa noie Paris, 17 octobre, 7 h. 30. L'aviateur Chemet s'est noyé dans le Rhin, en s'évadant d'Allemagne, il était prisonnier depuis dix jours au camp de Délingen : Chemet était un spécialiste d'hy- dravion. Nouvelles g s Le général Pétain vient de conférer la four- ragère aux 6 e , 43« et 53* régiments d'infan- terie coloniale. La Chambre discutera vendredi la pro- position de M Labiés, tendant à placer au Panthéon un marbre portant le nom de Guy nemer Le Sénat a discuté et voté mardi la pro position attribuant une allocation temporaire aux petits retraités de l'Etat. Le général de division Alby a été nom- major général de l'armée, en remplace- ment du général de division Duport. Des fêtes splendides ont clôturé diman- che, à la Basilique de Saint-Denys, la neu- vaine de saint Deoys. Le matin, mpsse célé- brée par le cardinal Ametie ; Je soir, après Vêor^s, éloquent sermon du Père Coubé, puis allocution dm cardinal Àmette et pro- cession des saintes châsses des trois martyrs de Montmartre. Le Révérend abbé du Coêt losquet, ancien abbé de Clairvaux, précédait le cardinal Amette. Jeudi prochain, à eaze heures, en l'église Saint Antoine de Compiègue, sera célébré an service pour le repos de l'âme du capitaine Guynemer La cérémonie sera pré- sidée par Mgr Le Senne, évéque de Beau- vais. ATHÈNES- M. Venizelos a conféré avec la mission militaire française dont la tâche est à la veille d'être terminée. Le m De la « Libre Parole » : La revue « La Renaissance » nons donne des nouvelles du mobilier de Jellineck. Ce mobilier a son his- toire, si son patron a ses histoires « Quand on parla de prendre les villas des Boches et des Austro Boches de la Côte- d'Azur pour y mettre des blessés, les tapis- series furent enlevées en cachette et portées dans un magasin complice. Avec ces tapis- series, il y avait un tapis ancien assuré pour la somme de 60.000 francs. Une enquête fut faite dont le but était de savoir étaient passées ies tapisseries, et elles furent mises sous séquestre. Dès qu'un bien boche était mis sous séquestre, on était alors rassuré. On se disait : « Monier veille 1 Rien à craindre »... Quelques mois après le début de la guerre, un ordre arriva de Paris matiant la villa de Jellineck à la disposition du service de santé. On n'y trouva ai un meuble ni un morceau de lingerie ! Pourtant, il n'y avait que les tapisseries de séquestrées Ou le reste du mobilier était séquestré ou il ne l'était pas. S'il était séquestré et qu'on l'ait enlevé, y a t il eu des poursuites d'engagées, au besoin contre inconnu ? Non 1 S'il n'était pas séquestré, M. Monier pourrait peut être four- nir des explications à ce sujet, en dehors de celles qui concernent ses relations avec le couple Bolo. Même remarque pour le yacht du Boche. Il était encore ancré dans la rade de Cannes, le 5 août, en pleine guerre. Quelles hautes complicités le laissèrent fil^r pour s'abriter dans le port neutre de Monaco, tandis que Jellineck quittait Nice dans l'auto du préfet et allait habiter San Remo? Quand poursui- suivra t-on les hauts complices de Jelli- neck ? » Le Oongri 1 â« Hi Le congrès général des mutilés et réformés ! s'est ouvert dimanche à Toulouse. A 10 heu- i res, ont eu lieu dans la salle du Conservatoi J re les réceptions des délégués, au nombre de t plusieurs centaines. Après une vive discus- ! sion, l'assemblée a décidé de se séparer du ! bureau de la fédération représentée par MM. J Lemonuier et Faure, en votant un ordre du I jour aux termes duquel elle manifeste sa I volonté de n'être administrée que par un bu.eau exclusivement composé de mutilés de guerre. M Brioude,président de l'Association ami- cale des réformés 1 de Marseille a prêtes contre le port de l'insigne accordé indis- tinctement a tous les reformés et a émis le j vœu que seuls ceux qui se sont battus aient i le droit de porter l'insigne. Ce vœu a été i adopté. Deax ordres du jour tendant à ce que f le projet Piou Masse soit voté d'urgence et à s. la constitution d une fédération générale des j mutilés sont adoptés. tf pu = de prig«B j M. Henri Poncet, député, demanda à M. le j ministre de la guerre si les hommes punis de ! prison ont droit à leur prêt et à la haute paye. e et la haute paye de ' guerre des caporaux et soldats punis de pri S on doivent être versées à l'ordinaire. blutage j Le tribunal correctionnel de Compiègne j vient d'acquitter deux meuniers inculpés i d'avoir laissé sortir de leurs moulins de la j farine de froment comprenant moins de j SSQjQdu blé en mouture. Le tribunal a es- timé que les neines édictées par le décret du 3 mai 1917 n'avaient aucun fondement légal, et en conséquence, a prononcé l'acquit- tement L«| pc amiî de ,H récolte des pommes de tFrre s'annonce comme étant des plus satisfaisantes. Elle dé- passera, en effet cent millions de quin'aux, peut être même atteindra t elle 110 millions. On n a pas à craindre, dans ces conditions, une hausse exagérée. Compagnie Lorraine i'Electricitê Société Anonyme au capital de 10 000.000 de francs Liste numérique de 554 obligations 4 1/2 °/» sorties au tirage du 5 octobre 1917. 30.065 30 323 30.387 30 401 30 429 30.460 30 494 30 P25 30 740 30.924 30.955 30 980 31 023 31 150 31 210 31.349 31 413 31 415 31 448 31 487 31 565 31 605 31 638 31 785 31 788 318 0 31 945 31 998 32 0* .8 32 223 32 360 32.394 32 412 32 447 32 5'5 32 6 8 32 637 32 638 32 674 32 900 32.904 33 036 33 116 33 t32 33.226 33.421 33 -28 33 63 > 33 685 33 691 33 948 33 962 34 H58 34 172 34 260 34 331 34 462 34 55^ 3* 567 34 571 34 667 34 721 34 771 31.776 3 879 34 907 34.916 3* 923 34 994 35 008 35 033 35 136 35 275 25. ad l 35 413 35 420 35.4Ï5 35 637 35 689 35 712 35 8il 35 828 35 850 35 883 36 o45 36 085 36 107 36 215 36.318 3K 348 36 354 36 560 36 5:8 36 e78 36 742 36 778 36 801 36.941 3^ 955 36 965 37 040 37 178 37 551 37 571 37 672 37 694 37 778 37.940 37 9^1 37 897 38 022 38 117 38.438 38.555 38 579 38 6i6 38 648 38 795 38 848 38 865 38.878 38 917 39 129 39 1^5 39 226 39 248 39 285 39.336 39 471 39.514 139 563 39 i<37 39 864 40 09i 40 120 ! 40.168 40 274 40 487 40 520 40 560 40570 40 693 40 744 40 897 40 906 [40.933 40 963 40 980 40.983 41 110 ! 41.188 41192 41 232 41 320 41 562 I 41 664 41 777 41 797 41 861 42 022 j 42 084 42 094 4 > 173 42 232 42 338 ! 42 387 42 5)9 42 748 42.798 42.804 42 814 42 816 42 821 42 842 42 878 i 42 920 42 972 42 994 43 '4 43 038 (43.142 43 171 43 195 43 224 43.347 ! 43.456 43 511 43 524 43 551 43.58« ! 43.6D7 43.684 43 712 43 715 43 798 43 910 43.919 43 939 43 972 44 107 44 271 44.3(2 44 312 44 H78 44 458 44 459 44 488 44 528 44.589 44 607 | 44 734 44 778 44.789 44 890 44 988 | 45 84 45 1 2 45 252 45 258 45 352 i 45 452 45 593 45 744 45 8'«7 45 905 45 992 46.142 46.464 46 495 317 46 647 46 655 46 852 46 880 46 969 [46 987 47 007 47 066 47 i67 47 360 47.54 i 47.548 47 737 47 760 47 838 47 923 48.042 48 086 48 395 48 471 48 511 48 790 49.103 49 194 49 222 i 49 2:i0 49 268 49 279 49 357 49 '.33 49 438 49.143 49.503 49 608 49 638 49 687 49 978 50 011 50 110 50 181 50 193 50.253 50.282 50.420 50 425 50 442 50 492 50 624 50 644 50 726 i 50 739 50 774 50 857 50 887 50 897 ! 50.901 5<) 926 50.928 5 1 011 51.267 : 5! 3«7 51 45 51 573 51 672 51 869 51.975 52.025 52.039 32.219 52 364 52 395 52 565 52.856 52 890 52 9(3 53.111 53i30 53 164 53 199 53 331 53 395 53 418 53.425 53 441 53 470 53 476 53 503 53 637 53.709 53 724 53.898 54.056 54 143 54 172 54 211 54 292 54 4'5 54.441 54 492 54 657 54 671 54 735 54 890 34 9t»5 55 094 55 113 55 118 35 274 55 275 55 281 55 445 55 509 55 611 55 801 53 ^62 55 876 55 913 55 946 36.043 5* 359 56.440 56 483 56 501 56 530 56.542 56 577 56 628 56 701 56 7"5 56.794 56 801 56 935 56.968 57 037 57 099 57 106 57 136 57 311 57 352 57 378 5 406 57.78) 57.942 57 987 58 0-1 58 015 58 "72 58.191 58 2t8 1 58 697 58.715 58 782 58 832 5S 875 (58 973 59 097 59 124 59 2»5 59 292 t 59 325 59 345 59 374 56 315 59 452 59 470 59 533 59 538 59.562 59 646 59.700 59 853 59 966 60 229 60 290 60 346 60.406 60 471 60 484 60 493 60 545 6 648 60 696 60 711 60 744 60 831 60 951 60.955 6I.08I 61 t29 61.149 61 183 61 387 61 784 61 790 61.842 6 886 62.065 62 2o9 6 > 221 62.259 62 297 62 369 62 579 62 685 62 758 63 066 63 167 63.188 63 2off 63 215 63 306 63.322 63.356 63 426 i 63 467 63 478 63.480 63 549 63 5'^ 63 635 63 640 63.678 63 688 63 757 ! 63.858 63 883 63 898 63 905 63 942 ^ 64.052 64 248 64 272 64.'84 64 367 ! 64 376 64 484 64 560 64 569 64 581 64 671 64 858 64 896 64 900 64 927 ; 64 952 65.179 65.271 65 333 65 353 i 65 359 65.345 65 571 65 612 65 641 I 65 7H8 65 725 65.744 65 8 0 65 830 I 65 969 65 992 66 026 66 126 66 148 j 66.165 66 255 66 256 66 379 66 428 5 66 434 66 463 66 625 66.749 826 | 66 831 6^ 839 66 853 66 893 66 956 66 978 66.998 67 276 67 291 67 377 67 426 67 475 67 527 67.558 67 568 67 670 67 856 67 962 68 063 68 '34 68 369 68 385 68 497 68 549 68 574 68 576 68.874 68.981 69 174 69 27«» 69 359 69 998 69 401 69.638 69.712 69 78S 69 990 70 072 70 137 70.138 70 322 70 334 7».426 70.663 70.827 70 94* 71.054 71 136 71 168 Ces obligations sont remboursables au pair et continueront à porter intérêt jusqu'au jour qui sera Hxé par le Conseil d'Adminis- tration pour leur remboursement, lequel sera indiqué par un avis ultérieur.

Transcript of 120 &JitJMAi DE LA MEURTHE15 - kiosque-lorrain.fr · Un détachement de troupes du South-Mid-land a...

Page 1: 120 &JitJMAi DE LA MEURTHE15 - kiosque-lorrain.fr · Un détachement de troupes du South-Mid-land a pénétré, la seriesnuit dernière, dans les tranchées allemandes, vers Rœux,

120 ANNEE -jr.tts EDITION UNIQUE ,WKtl 18 Oaob,e m

i&JitJMAi DE LA MEURTHE15

Si k Fat Fratf Rien de nauveau.

l»i COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, mardi, 16 octobre, i5 heures.

ie front de l'Aisne, activité meins «rfe des deux artilleries.

P]> lis aVons réussi deux coups de main sur lignas l'un à l'est de Reims, l'autre en

AfÇ°°n|a région de Boureuilles, nos détache-

,s ont détruit des nombreux abris et ra-I88"i de8 prisonniers.

Sur la ri»e gauche de la Meuse, nous avons „

11BBA une tentative allemande au nord de

rêP t 304 "suri» rive droite, la lutte d'artillerie a été articalièrement vive dans le sedeur du

f„rd du bois des Caurières Vuit oalme partout ailleurs.

j)es avions allemands ont bombardé «lté suit la région de Dunkerque. Ni victi J,

8, ai dégâts matériels.

COMMUNIQUE OFFICIEL Parts, mardi, 15 octobre, 23 heures.

sur le front de l'Aisne, après un vif bom-bardement, les Allemands ont lancé plusieurs uoups de main sur nos positions au sud de £9urtet;on.

L'ennemi n'a réussi qu à prendre pied dans un de nos postes avancés, d'où nous l'avons rejeté aussitôt.

Une autre tentative au sud d'Aillés a égale oint échoué.

La lutte des artilleries s est maintenue très vive toute la journée dans la région des pla-teaux. Canonnade intermittente sur le reste du front.

taamuniquls Brltancljiiis Communiqué du 16 octobre, après midi : Des troupes irlandaises ont exécuté avec

succès ce matin, un coup de main au nord-est de Bullécourt. Grande activité de l'artil-lerie ennemie an cours de la nuit, vers la Yoie ferrée d'Ypres à Staden.

Paris, 17 octobre, 0 h. 40 Communiqué au 16 octobre, soir : Nos patrouilles qui ont montré de l'activité

m cours de la journée sur le front de batailla, sut ramené un certain nombre de prison-niers.

Grande activité des deux artilleries. Le temps, qui est devenu plus clair, nous

a permis de faire avec succès beaucoup de travail de contre batterie.

Un détachement de troupes du South-Mid-land a pénétré, la nuit dernière, dans les tranchées allemandes, vers Rœux, et a fait lubir des pertes aux occupants.

Un autre coup de main effectué cette nuit iu nord de Lens nous a valu un certain nom-bre de prisonniers.

Un fort détachement ennemi qui tentait, çs matin, d aborder nos lignes, au sud-ouest i Achéviile, a été rejeté avec des pertes par nos feux d'infanterie et de mitrailleuses.

Nés pilotes ont fait hier, avec succès, beau-coup de travail d'artillerie. Ils» ont pu pren ire de nombreux clichés et harceler d'une faible hauteur l'infanterie ennemie par leurs faux de mitrailleuses. Deux tonnes de pro jectiles ont été jet«es au cours de la journée

un important dépôt de projectilss alle-mand, près de Courlrai, et sur des canton sèment, et baraquements de la zone de ba-taille.

Un certain nombre de bombes ont été éga-lement jetées sur divers objectifs de la zone «avant ennemie.

Trois appareils allemands ont été abattus combats aériens et deux autres contraints atterrir, désemparés. Trois des nôtres ne

so»t pas reutrés.

Communiqué russe Paris, 17 octobre, 0 h. 25.

PÉTROGRADE (officiel). — Douze torpilleurs "*mands forçant la passe de Soelosund.ont .sage le combat avec une patrouille de tor-

peurs et de canonnières russes. md !orP,Ueur russe, le « Grom », a été In ean i

acoulé' aPrès des tentatives de "*e,age par la canonnière * Khrabry ».

ies ° n°uveaux bâtiments russes arrivant, leurs 8 se sont retirés. Deux torpil-ont ! *DDemis 001 été coulés et deux autres °'e'e endommagés. j

eg 118 rî|e d'OE-el, l'-nnemi s'est renforcé.

llgh 0uyeHes alarmantes parviennent sur

hrZ i. es de la presqu'île Svordre, qui entrée du golfe de Riga,

L Communiqué italien

Plesa„°t™rauni<îué italien mentionne de sim-

ROME Artillerie, iecanai'H -Fn ,0rpilleur ennemi abrité dans d'hydraVi a été fraPPé Par une bombe P'osion qui a Provoqué une violente ex-

ROME n fter « pi(t UD mande de Corfou que le stea-

ks marjbari " a été torPillé par un

'* s'eam.rn ennemi ^"i a ensuite bombardé

tûcore â h H dant que les Passagers étaient

• s. ° Dord, tuant de nombreuses person-ne. - r â°Qcela»> communiqué autrichien an-

tor a tZna- le 22 septembre, d'un moni

'*ec l6 rh , ? sur «ne mine dans le Danube îube. 1 d état-major de la flottille du Da-

li F r*0au*îons espagnoles et Bén T Mercredi pa» tiront pour Al-

6*cier8 d,, ' ou i'8 seront internés, les ^«•niarin 80us marin allemand « U 25 » ; le

lda>8 de VSt surveillé à l'arsenal par des ia manne espagnole.

Les Scandales !« „„... „ Pari9- 16 oet., 21 h. 30.

RhJL ?'^me Bouchardon a entendu M. Rhainert, directeur du Foyer du Soldat», qui a donné quelques renseignements sur le» afiaires Duval et Bolo.

— Le juge d'instruction a clos par un non-lieu 1 enquête ouverte sur la mort d'Almerev da, à la suite de la plainte en homicide dépo-sée par la veuve et les amis d'Almereyda.

— Les trois chambres de la cour de cassa-tien constituant le conseil suprême de la magistrature se sont occupées mardi du cas AA,* ■ le,.P'em.ier président Monier qui lui est déféré discipiinairement, M. Bard, président de la chamore criminelles lu son rapport.

Les Accusations de H. Daudet Le {satisfecit po nique décerné par le

gouvernement à M. Malvy, alors que l'ins-truction judiciaire suit mu cours convain-cra... qui voudra Mous devons constater que le « Temps » lui-même avait conseillé

! au gouvernement de ne pas céder aux sug-: gestions des radicaux-soc alisies... Mardi

la Chambre sVgt encore occupée de cette affure qui ne devrait plus relevé1- que de

, la Justice.

\ Paris. 16 octobre, 15 h. 15. f M. Léon Daudet écrit dans 1' « Action fran-î çaise » :

« On m'apporte à uns heure avancée de la nuit, le communiqué jugement de M. Pain-levé, qui est tout simplemeat stupéfiant. D'une part, usurpant sur l'autorité |udiciaire,

; seule compétente en la matière, le président ; du conseil déclare que mes accusations ne

reposent sur aucun fondement. De l'autre, il affirme que, résolu à ne pas empiéter sur cette môme autorité qu'il piétine, il la lais sera poursuivre SOB œuvre jusqu'au bout.

« Alors ? Je sais qu'une enquête est ouver-te ; nutamment dans l'affaire des désordres militaires, je sais qu'us témoin entendu a confirmé l'exactitude d'un document remis

I par moi au capitaine Bouchardon. Dans ces conditions, comment la fausseté de mes allé-gations pourrait elle être démontrée ? Devant un aussi formibable abus du politique dans le judiciaire, je eoaiidère que l'intérêt natio-nal doit passer avant , toute (ici, dix liguas formant la fin de l'entrefilet sont censurées).

i CHAMBRE DES DEPUTES ! Mardi après-midi, de 15 h. 35 à 19 h. 10,

la Chambre discute en ce mité secret tes in-terpellations de M. Mayeras « sur les diver-gences entre les déclaration» faites à la tri-bune par M Ribot le 12 octobre et le compte rendu du « Journal officiel», deM.Bokanows ki » sur l'action des gouvernements alliés pour déjouer les manœuvres de l'ennemi » et l'ordre du jour pur et simple est adopté par 313 voix contre 0.

M. Delahave demande alors à interpeller « sur l'ingérence du gouvernement dans l'instrucàon judiciaire en cours », ajoutant que le témoi qui a déposé depuis le 4 octo-bre et qui a été injurié a le droit d'être en tendu le plus tôt possible.

M. Painlevé demande le renvoi jusqu'au jour où seront rendues les décisions judi ciaires,

M. Delahaye explique les conditions dans lesquel.es M. Painlevé a rendu publique la lettre de Daudet.

« Trois jours avant le débat, dit il, M. Pain levé envoyait un officier à 1' » Action Fran çaisa » demandant à Daudet de venir discu-ter chez lui. Différents moyens furent exa-minés afin d'empêcher le document d'être li

i vré à la publicité et, contrairement aux en-! gagements, M. Painlevé lut. quelques jours I après, la lettre de Daudet à la Chambre. ;< j M Painlevé répond que le gouvernement ' n'a rien à ajouter à la déclaration publiée

sous sa responsabilité, Il agit pour le mieux. « Je convoquai MM. Daudet et Maurras,

! comme je convoquai le même jour les diree-! teurs des journaux. J'eus à parler avee eux ' des agents à l'étranger, question sur laquelle

je demande à ne pas m'expliquer. J'avais i prié MM. Steeg et Péret d'être présents à ' l'entretien et je sommai M. Daudet de i enon

cer à ses campagnes anciennes, qui peuvent , amener la division entre citoyens. C'est par-\ ce que M. Daudet se livra au cours de cet ! entretien à des accusations et uarla de sa let-

tre à M. Poincaré que je rendis le débat pu blic. »

M Delahaye reproche à M. Painlevé de n'avoir pas fait l'enquête avant de rendre la lettre publique et il demande à la Chambre de se prononcer.

M Painlevé insiste pour l'ajonrnement du débat et pose la question de confiance.

L'ajournement de l'interpellation De.a-haye, jusqu'à la décision judiciaire, est adopté par 246 voix contre 189, et la séance est levée.

Les hésitations ministérielles Paris, il octobre, 7 h. 50.

A la suite de la séance de la Chambre, M. Painlevé avait l'intention de convoquer

I pour ce matin un conseil de cabinet suivi d'un conseil des ministres, mats à la suite d'un entretien avec MM. Steeg, Chaumet

| , t Frankli -Bouillon, M. Painlevé a décidé que les ministres consacreraient leur mati-née aux habituelles réceptions parlemen-

! taires. , . .. I C'est seulement demain que le,conseil

des ministres envisagera ia situation politi- j que telle qu'elle résulte des derniers dé- I bat;. ;

1

Aus Etats-Unis Paris, 16 octobre, 15 h. 15.

WASHINGTON. — Le département de la guer-re a décidé de faire passer la revision à 9 millions d'hommes inscrits sur les listes de contrôle, sans attendre l'appel du second con-tingent.

Les opérations du conseil de révision com-menceront probablement la semaine pro-chaine

WASHINGTON. — Le gouvernement a ordon-né de prendre possession sans délai de 150 navires neutres immobilisés dans les ports américains.

NEW YORK. — Les milieux maritimes sont vivement intéressés par le fait que Washing-ton assure aujourd'hui le succès des expé-riences préliminaires de M. Thomas Edison, concernant son « bateau invisible » et on espère que l'adoption générale du procédé servira â contrecarrer efficacement la pirate-rie allemande. Le système n'a rien d'une in-vention merveilleuse, mais consiste sim pie-ment en un camouflage de façon à créer un bateau sans ligne d'horizon La transforma tion est facile et rapide, et le bateau devient absolument invisible à faible distance.

L'inconvénient de la iraîuée de fumée noire est supprimé pour les navires ayant à bord 300 tonnes de charbon dur ou une quantité suffisante pour traverser la zone dangereuse. Plusieurs navires de cette es pèce sont revenus d'Europe et tout semble indiquer qu'ils n'ont pas été aperçus par les sous marins.

Paris, 17 octobre. 1 h. 10. NEW YORK. — Le nommé Dumbar a été

arrêté pour participation à une affaire d'es-pionnage L'inculpé serait un agnnt allemand ayant longtemps résidé dans le grand port de la côte de l'Atlantique.

Selon le rapport, il a fait partie de l'équi page d'un bâtiment de ehasseur de sous-marins

NEW YORK. — L' « Evening Journal », de Riehmond, apprend de source officielle que Bernstorfi avait caché des documents diplo-matiques dans des balles de tabae qui ont été embarquées par l'ancien vice consul Weiler, lequel, jusqu'à ces temps derniers dirigeait à New York des entrepôts de tabac.

Ce sont les autorités anglaises qui décou-vrirent ce genre de fraude et le signalèrent au gouvernement américain. Sur quoi, les entrepôts de Weiler furent fermés et le vice-eunsul arrêté.

A fa

Le Pape a reçu le cardinal Andrieu et l'évê-que de Dijon.

ROME. — L' « ldea Nazionale » dit que les déclarations de von Kulhmann au Reichstag ont produit une impression pénible au Vati-can.

On dit aussi que dans l'entourage du Pape on serait fort mécontent de l'Autriche qui, après avoir fait supplier le Vatican d'inter-venir, après lui avoir fait faire de compro-mettantes démarches, s'est abandonnée de nouveau à une politique d'orgueil.

— L' « Osservatore Romaoo » a démenti samedi soir de la façon la plus formelle une information sensationnelle de l'agence Volta, suivant laquelle Mgr Camasséi, patriarche latin de Jérusalem, aurait été emprisonné de puis deux ans déjà et relégué dans des ré-gions lointaines de l'empire ottoman. Aucune nouvelle de ce genre n'est arrivée à Rome et, au contraire, des informations toutes ré-centes, venues de Jérusalem, août absolu-ment tranquillisantes. L' « Osservatore » dé-plore la légèreté avec laquelle sont lancées des nouvelles si alarmantes.

Kouvelles d'Allemape Paris, 16 octobre, 20 h. 40.

GENÈVE. — Le soas-secretaire d'Etat alle-mand des affaires étrangères a déclaré que l'affi mation formulée par M Ribot dans son discours a la Chambre française le 12 octo-bre, et d'après laquelle l'Allemagne aurait donné à entendre au gouvernement français qu'elle pouvait, par l'entremise d'un homme politique, entamer des négociations sur la restitution de l'Alsace-Lorraine, est dépour-vue de tout fondement.

Chaque fois que le gouvernement allemand a été sondé au sujet des possibilités de la paix, il n'a laissé aucun doute sur ce peint que le territoire allemand ne pourrait jamais faire l'objet de négociations avec une puis-sance étrangère,

BALE. — Au congrès socialiste de Stras-bourg MM Seheidmann et Ebert ont déclaré que l'Alsace Lorraine est terre allemande et que jamais les socialistes n'baandonneront l'Alsace -Lorraine.

Paris, 17 octobre, 7 h. 50. ZURICH. — La droite du Reichstag veut

faire tomber le chancelier Michaelis pour le remplacer par un dictateur militaire et juguler la gauche, tandis que ia majorité veut la tête du chancelier pour avoir un successeur qui soit plus partisan des senti ■ ments de la démocratie.

On se demande si l'empereur, qui déci-dera la semaine prochaine, écoutera la majorité du kronprinz et d'H mdenbourg.

La droite fait une vive propagande en fa-} veur de M. de BJIOW.

G émautai en Bohême (?) TURIN. — La frontière entre l'Autriche et

la Suisse vient encore d'être fermée. On attri-bue cette mesure à des émeutes qui auraient éclaté en Bohème les autorités ne voulant pas que ces nouvelles se répandent à l'étran-ger. D'importants mouvements de tronpes allemands ont eu lieu récemment en Autri-che.

L'aviateur Chemet sa noie Paris, 17 octobre, 7 h. 30.

L'aviateur Chemet s'est noyé dans le Rhin, en s'évadant d'Allemagne, où il était prisonnier depuis dix jours au camp de Délingen : Chemet était un spécialiste d'hy-dravion.

Nouvelles g s Le général Pétain vient de conférer la four-

ragère aux 6e, 43« et 53* régiments d'infan-terie coloniale.

— La Chambre discutera vendredi la pro-position de M Labiés, tendant à placer au Panthéon un marbre portant le nom de Guy nemer

— Le Sénat a discuté et voté mardi la pro position attribuant une allocation temporaire aux petits retraités de l'Etat.

— Le général de division Alby a été nom-mé major général de l'armée, en remplace-ment du général de division Duport.

— Des fêtes splendides ont clôturé diman-che, à la Basilique de Saint-Denys, la neu-vaine de saint Deoys. Le matin, mpsse célé-brée par le cardinal Ametie ; Je soir, après Vêor^s, éloquent sermon du Père Coubé, puis allocution dm cardinal Àmette et pro-cession des saintes châsses des trois martyrs de Montmartre. Le Révérend abbé du Coêt losquet, ancien abbé de Clairvaux, précédait le cardinal Amette.

— Jeudi prochain, à eaze heures, en l'église Saint Antoine de Compiègue, sera célébré an service pour le repos de l'âme du capitaine Guynemer La cérémonie sera pré-sidée par Mgr Le Senne, évéque de Beau-vais.

ATHÈNES- — M. Venizelos a conféré avec la mission militaire française dont la tâche est à la veille d'être terminée.

Le m De la « Libre Parole » : — La revue « La

Renaissance » nons donne des nouvelles du mobilier de Jellineck. Ce mobilier a son his-toire, si son patron a ses histoires

« Quand on parla de prendre les villas des Boches et des Austro Boches de la Côte-d'Azur pour y mettre des blessés, les tapis-series furent enlevées en cachette et portées dans un magasin complice. Avec ces tapis-series, il y avait un tapis ancien assuré pour la somme de 60.000 francs.

Une enquête fut faite dont le but était de savoir où étaient passées ies tapisseries, et elles furent mises sous séquestre. Dès qu'un bien boche était mis sous séquestre, on était alors rassuré. On se disait : « Monier veille 1 Rien à craindre »...

Quelques mois après le début de la guerre, un ordre arriva de Paris matiant la villa de Jellineck à la disposition du service de santé. On n'y trouva ai un meuble ni un morceau de lingerie ! Pourtant, il n'y avait que les tapisseries de séquestrées Ou le reste du mobilier était séquestré ou il ne l'était pas. S'il était séquestré et qu'on l'ait enlevé, y a t il eu des poursuites d'engagées, au besoin contre inconnu ? Non 1 — S'il n'était pas séquestré, M. Monier pourrait peut être four-nir des explications à ce sujet, en dehors de celles qui concernent ses relations avec le couple Bolo.

Même remarque pour le yacht du Boche. Il était encore ancré dans la rade de Cannes, le 5 août, en pleine guerre. Quelles hautes complicités le laissèrent fil^r pour s'abriter dans le port neutre de Monaco, tandis que Jellineck quittait Nice dans l'auto du préfet et allait habiter San Remo? Quand poursui-suivra t-on les hauts complices de Jelli-neck ? »

Le Oongri 1 â« Hi Le congrès général des mutilés et réformés

! s'est ouvert dimanche à Toulouse. A 10 heu-i res, ont eu lieu dans la salle du Conservatoi J re les réceptions des délégués, au nombre de t plusieurs centaines. Après une vive discus-! sion, l'assemblée a décidé de se séparer du ! bureau de la fédération représentée par MM. J Lemonuier et Faure, en votant un ordre du I jour aux termes duquel elle manifeste sa I volonté de n'être administrée que par un

bu.eau exclusivement composé de mutilés de guerre.

M Brioude,président de l'Association ami-cale des réformés n° 1 de Marseille a prêtes té contre le port de l'insigne accordé indis-tinctement a tous les reformés et a émis le

j vœu que seuls ceux qui se sont battus aient i le droit de porter l'insigne. Ce vœu a été i adopté. Deax ordres du jour tendant à ce que f le projet Piou Masse soit voté d'urgence et à s. la constitution d une fédération générale des j mutilés sont adoptés.

tf pu = de prig«B j M. Henri Poncet, député, demanda à M. le j ministre de la guerre si les hommes punis de ! prison ont droit à leur prêt et à la haute

paye. e et la haute paye de

' guerre des caporaux et soldats punis de pri S on doivent être versées à l'ordinaire.

L« blutage j Le tribunal correctionnel de Compiègne j vient d'acquitter deux meuniers inculpés i d'avoir laissé sortir de leurs moulins de la j farine de froment comprenant moins de j SSQjQdu blé en mouture. Le tribunal a es-

timé que les neines édictées par le décret du 3 mai 1917 n'avaient aucun fondement légal, et en conséquence, a prononcé l'acquit-tement

L«| pc amiî de ,H récolte des pommes de tFrre s'annonce

comme étant des plus satisfaisantes. Elle dé-passera, en effet cent millions de quin'aux, peut être même atteindra t elle 110 millions.

On n a pas à craindre, dans ces conditions, une hausse exagérée.

Compagnie Lorraine i'Electricitê Société Anonyme

au capital de 10 000.000 de francs Liste numérique de 554 obligations 4 1/2 °/»

sorties au tirage du 5 octobre 1917. 30.065 30 323 30.387 30 401 30 429 30.460 30 494 30 P25 30 740 30.924 30.955 30 980 31 023 31 150 31 210 31.349 31 413 31 415 31 448 31 487 31 565 31 605 31 638 31 785 31 788 318 0 31 945 31 998 32 0* .8 32 223 32 360 32.394 32 412 32 447 32 5'5 32 6 8 32 637 32 638 32 674 32 900 32.904 33 036 33 116 33 t32 33.226 33.421 33 -28 33 63 > 33 685 33 691 33 948 33 962 34 H58 34 172 34 260 34 331 34 462 34 55^ 3* 567 34 571 34 667 34 721 34 771 31.776 3 879 34 907 34.916 3* 923 34 994 35 008 35 033 35 136 35 275 25. ad l 35 413 35 420 35.4Ï5 35 637 35 689 35 712 35 8il 35 828 35 850 35 883 36 o45 36 085 36 107 36 215 36.318 3K 348 36 354 36 560 36 5:8 36 e78 36 742 36 778 36 801 36.941 3^ 955 36 965 37 040 37 178 37 551 37 571 37 672 37 694 37 778 37.940 37 9^1 37 897 38 022 38 117 38.438 38.555 38 579 38 6i6 38 648 38 795 38 848 38 865 38.878 38 917 39 129 39 1^5 39 226 39 248 39 285 39.336 39 471 39.514

139 563 39 i<37 39 864 40 09i 40 120 ! 40.168 40 274 40 487 40 520 40 560

40570 40 693 40 744 40 897 40 906 [40.933 40 963 40 980 40.983 41 110 ! 41.188 41192 41 232 41 320 41 562 I 41 664 41 777 41 797 41 861 42 022 j 42 084 42 094 4 > 173 42 232 42 338 ! 42 387 42 5)9 42 748 42.798 42.804

42 814 42 816 42 821 42 842 42 878 i 42 920 42 972 42 994 43 '4 43 038 (43.142 43 171 43 195 43 224 43.347 ! 43.456 43 511 43 524 43 551 43.58« ! 43.6D7 43.684 43 712 43 715 43 798

43 910 43.919 43 939 43 972 44 107 44 271 44.3(2 44 312 44 H78 44 458 44 459 44 488 44 528 44.589 44 607

| 44 734 44 778 44.789 44 890 44 988 | 45 ■ 84 45 1 2 45 252 45 258 45 352 i 45 452 45 593 45 744 45 8'«7 45 905

45 992 46.142 46.464 46 495 4« 317 46 647 46 655 46 852 46 880 46 969

[46 987 47 007 47 066 47 i67 47 360 47.54 i 47.548 47 737 47 760 47 838 47 923 48.042 48 086 48 395 48 471 48 511 48 790 49.103 49 194 49 222

i 49 2:i0 49 268 49 279 49 357 49 '.33 49 438 49.143 49.503 49 608 49 638 49 687 49 978 50 011 50 110 50 181 50 193 50.253 50.282 50.420 50 425 50 442 50 492 50 624 50 644 50 726

i 50 739 50 774 50 857 50 887 50 897 ! 50.901 5<) 926 50.928 5 1 011 51.267 : 5! 3«7 51 45 51 573 51 672 51 869

51.975 52.025 52.039 32.219 52 364 52 395 52 565 52.856 52 890 52 9(3 53.111 53i30 53 164 53 199 53 331 53 395 53 418 53.425 53 441 53 470 53 476 53 503 53 637 53.709 53 724 53.898 54.056 54 143 54 172 54 211 54 292 54 4'5 54.441 54 492 54 657 54 671 54 735 54 890 34 9t»5 55 094 55 113 55 118 35 274 55 275 55 281 55 445 55 509 55 611 55 801 53 ^62 55 876 55 913 55 946 36.043 5* 359 56.440 56 483 56 501 56 530 56.542 56 577 56 628 56 701 56 7"5 56.794 56 801 56 935 56.968 57 037 57 099 57 106 57 136 57 311 57 352 57 378 5 406 57.78) 57.942 57 987 58 0-1 58 015 58 "72 58.191 58 2t8

1 58 697 58.715 58 782 58 832 5S 875 (58 973 59 097 59 124 59 2»5 59 292 t 59 325 59 345 59 374 56 315 59 452

59 470 59 533 59 538 59.562 59 646 59.700 59 853 59 966 60 229 60 290 60 346 60.406 60 471 60 484 60 493 60 545 6 648 60 696 60 711 60 744 60 831 60 951 60.955 6I.08I 61 t29 61.149 61 183 61 387 61 784 61 790 61.842 6 886 62.065 62 2o9 6 > 221 62.259 62 297 62 369 62 579 62 685 62 758 63 066 63 167 63.188 63 2off 63 215 63 306 63.322 63.356 63 426

i 63 467 63 478 63.480 63 549 63 5'^ 63 635 63 640 63.678 63 688 63 757

! 63.858 63 883 63 898 63 905 63 942 ^ 64.052 64 248 64 272 64.'84 64 367 ! 64 376 64 484 64 560 64 569 64 581

64 671 64 858 64 896 64 900 64 927 ; 64 952 65.179 65.271 65 333 65 353 i 65 359 65.345 65 571 65 612 65 641 I 65 7H8 65 725 65.744 65 8 0 65 830 I 65 969 65 992 66 026 66 126 66 148 j 66.165 66 255 66 256 66 379 66 428 5 66 434 66 463 66 625 66.749 6» 826 | 66 831 6^ 839 66 853 66 893 66 956

66 978 66.998 67 276 67 291 67 377 67 426 67 475 67 527 67.558 67 568 67 670 67 856 67 962 68 063 68 '34 68 369 68 385 68 497 68 549 68 574 68 576 68.874 68.981 69 174 69 27«» 69 359 69 998 69 401 69.638 69.712 69 78S 69 990 70 072 70 137 70.138 70 322 70 334 7».426 70.663 70.827 70 94* 71.054 71 136 71 168

Ces obligations sont remboursables au pair et continueront à porter intérêt jusqu'au jour qui sera Hxé par le Conseil d'Adminis-tration pour leur remboursement, lequel sera indiqué par un avis ultérieur.

Page 2: 120 &JitJMAi DE LA MEURTHE15 - kiosque-lorrain.fr · Un détachement de troupes du South-Mid-land a pénétré, la seriesnuit dernière, dans les tranchées allemandes, vers Rœux,

Du côté Russe Le débarquement des forces allemandes

dans les îl*s o QE^el et de Dago a tu eu avec une grande rapidité, et l'on ne voit jas très bien, — même d'après les com-niumqués russes, — que la flotte de nos aillés t'y soit opposée d'une façon quelcon-que.

Il fut UD temps où la Russie n'avait p s rininjeDse bonheur de connaître les soviets

les comités révolutionnaires, mais où ses iscadres battaiei.t bel et bien les forces navales allemandes dans ce même golfe de Riga.

Force nous est donc de constater que, tur mer comme sur terre, l'ennemi n'a poid à se plaindre du changement de ré gime.

Que sigDifie maintenant cette attaque et cette occupation des grandes lies mosco-vites f

La-dessus personne n'est encore fixé. Il est oiflicile o'tm8giner qu'Hindenburg

son^e a une tflVDSive prochaine contre Pé-trograde, dit tel crhique militaire.

Peut-êue, déclare le commandant de Civri* ux l'eDDemi se piépare-t-il seulement « pour oe plus larges opérations qu'il sup-pose devoir entreprendre au printemps prochain. »

René d'Aral f artage les mêmes doutes : Il est possible que leur objectif immédiat

soit l'occupation de Port-Baltic et de Reval, têtes de ligne du chemin de fer de Pétrogra-de II ee peut également que la prise de pos-session des deux îles soit 'a première étape d'une expédition maritime qui doit aboutir au forcement des passes de Cronstadt, suivi d'une descente sur Pétrograde.

Quoi qu';l eu soit, Keremky vient de jeter on noBveau cri d'alarme aux marins de la flotte.

Cet appel patriotique sera-t-il mieux en-tendu que la série des multiples manifesta-tions oiatoires auxquelles se trouve attaché ie nom oe Kerensky ?

bcuhattoLs Ie dtns l'intérêt de la Russie, souhaitons-le dans notre propre inteiêt.

~' L. F.

Chronique de l'Est Jeudi 18 octobre, 1172» jour de guerre. Saint Luc, évsngéliste. Lever du soleil : 6 b.i6 ; coucher : 16h.55.

; Lever de la lune : 9 h. 1 ; coucher : 17 h. 38.

Nos souscriptions "Nous avons reçu pour les Prisonniers de

guerre, de Mme Le Joindre, 20 fianes.

Otaeètn « ÛK M. • Mardi à 10 heures, ont été célébrées, en la basilique Saint Epvre, les obsèques de M. Desnos, avocat à la Cour, dont nous avons eu le regret d'annoncer la mort à l'âge de 69 ans. Une assistance sympathique dans la-quelle on remarquait de nombreux représen tants de la magistrature et la plupart des avocats présents en notre ville, avait tenu à rendre les derniers devoirs au défunt. Le deuil était conduit par le lieutenant Charles Desnos, son fils.

Après la cérémonie religieuee, le cortège s'est dirigé vers Preville. Les eordons du poêle étaient tenus par M" Mengin bâton nier, M» Terraux, avocat, M6 Gircourt, avoué à la Cour, et M* Barthélémy, avoué au tribu-mal.

Au cimetière, M6 Mengin a adressé un der-nier adieu au regrette avocat, au nom du *arreau auquel M*Desnos appartenait depuis 46 ans, rappelant la science juridique, le la neuf consciencieux et la parfaite aménité de notre honorable concitoyen.

Nous prit ns Mme Desnos et M. Charles Desnos d'agréer la nouvelle expression de nos vives et sincères condoléances.

tt)sèqms de M. Jean Buffet C'est mardi à 10 heures m l'église St Léon

de Nancy, où le corps avait été déposé que furent célébrées les obsèques religieuses de Ai. Jean Buffet. La nef et les bas côtés de l'église, qui avait revêiu sa parure de grand deuil, étaient remplis par une assistance ni mbreuse, aux premier» rangs de laquelle •n remarquait M Mirman. prefei de Meur tbe-et-Moselle, le général Fsès MM. Schert xer et Dorez, adjoints, la plupart des notabi Inès de Nancy, les Mutiies de l'Ecole de ré»ducation professionnelle, tous ceux qui avaient connu, estime et aime notre cher compatriote.

Le deuil était conduit par MM. Emmanuel, Jacques et Remy Bufiet. fils du défunt. M. Paul Buffet, sou frère, MM. Gast et l'abbé Gusiset ses beaux frère» Berveiller, vice pré-sident du Conseil d'Administration de la Société Nanceienne et Je Conseil d'Adminis Cratièn.

Après les dernières prières de l'absoute, dites par M. le vicaire gênerai Jeiôme, le corps a été transporté a Mirecourt où i'inhu maiion a lieu aujourd'hui dam* le caveau de lamille Mais avant son départ, devant les parvis de l'église. M. Beiweii.er, au nom de lit Société Nancéienne et M. le Préfet prirent successivement la parole pour rendre un dernier hommage à celui que nous pleurons. Noos publions aujourd'hui le discours de M. Beiwsiliei nous publierons demain le dis-cours de M. le Préfet.

..Et pendant la cérémonie funèbre, la pensée des assistants évoquait la belle carrière, la vie si bien remplie de notre très regretté concitoyen, les grands services rendus à la France pai l'émlnent homme d'Etat que fut son père, le dévouement patriotique dont ne cessa de ire preuve la famille Buffet 1... M. Jean Bufiet, né à Lisieux en 1861, ti ses études t. lyc ée Bonaparte, passa ses examens

"de droi. è la Faculté de Paris, et se présenta en 1884 à l'examen de l'inspection des finan-ces, où il fut reçu. Pendant les onze années qui suivirent, M. Jean Bufiet accomplit de la f -çon la plus brillante ses fonctions d'inspee leur des finances

Mais en 1899. son frère aîné, M. André Bufiet, chef du bureau politique du duc d'Or jeans eut l'honDeur d'être traduit devant la iameuse Haute Cour, en compagnie d'émi nents patriotes, tels que Pau) Déroulède, à le

» suite de6 incidents survenus aux obsèques de

, M. Félix Faure. André Bufiet eut aussi l'hon j neur d'être condamné à l'exil. M. Jean

I Bufiet n'eut pas une minute d'hésitation : il ne pouvait plus appartenir à l'administration d un gouvernement qui se montrait si odieu-sement sectaire et qui versait dans la tyran

i nie, et il démissionna C'est alors que nous eûmes la bonne for-

| tune, à Nancy, de voir la Société Naneéienne : de crédit industriel et de dépôts faire appel

à la science et au travail de l'ancien inspec-teur des finances, qui devint rapidement

I président du Conseil d'administration de j cette Banque Depuis 17 ans, M. Jean Bufiet, | servi par une intelligence supérieure, porta 1 à un haut degré de puissance l'action de ia ' Société Nanceienne, dont les succursales ne

cessèrent de s'élever et de progresser dans tout le Nord Est de la France. En même temps, il s'occupa avec fruit des grands inté-rêts industriels de ta région. L'histoire de la prospérité économique de la Lorraine est intimement liée à l'histoire de « la vie finan-cière » de M Bufiet, uul ne le contestera.

En même temps, notre très regretté conci-toyen s'occupait avec succès du groupement des banques provinciales ; il voyait ce que les banques devraient faire après la guerre et dans des conférences, — nous l'avons applau di à l'Hôiel de Ville de Nancy, — dans des articles de revues il se faisait le propagateur inlassable des projets qui devaient assurer le relèvement économique de la France.

Pourquoi faut il, hélas t que M.Jean Bufiet se soit surmené ?Dès le début de la guerre, il n'hésita pas à se consacrer à diverses œu-vres de bienfaisance de Nancy, et contribua à la création en notre ville de l'Ecole de réé-ducation piofessionnelle des Mutilés. ...Il ne s'occupait pas de lui même, ii regardait seulement là où il y avait du bien à faire, là où il pouvait se rendre utile à la France, et alors il prenait de nouveau sur son temps et sur ses nuits pour travailler et se dévouer tous.

A peine pouvait il, à des intervalles très éloignés, aller prendre quelques heures de repos dans le domaine familial de Ravenel, qui lui était cependant bien cher I Nous l'en-tendons encore évoquer devant nous, avec émotion, il y a quelques mois, les souvenirs touchants qu'évoquait devant lui la maison de Ravenel, les joies de famille qu'il y goû ta... Nous pensons aussi à la superbe rési-gnation chrétienne avec laquelle M. Bufiet accepta la mort glorieuse de son fils Pierre. « Je sais qu'il est au Ciel, nous disait il. et je sais aussi où repose sa dépouille mot telle; je pourrai donc aller sur sa tombe, et com bien de parents voudraient avoir cette con-solation ! ». Notre vaillant et admirable ami a rejoint Là-Baut son vaillant et admirable enfant.

I Nous renouvelons à Mme Jean Bufiet, si cruellement éprouvée et à tous les siens, l'expression de nos respectueuses condoléan-ces, et de la part, vive et sincère, que nous prenons à leur deuleur.

[Discourt de i. Btrweillir Je n'enfreindrai pas la recommandation

que sa modestie a fait exprimer par M. Buffet quand il a demandé qu'aucun dise urs ne soit prononcé sur sa tombe : je ne veux

' qu'y oéposer les adieux et l'hommage des J regrets de ses amis et collaborateurs de tous ; rangs à la Société Naneéienne.

D'ailleurs, je l'entends encore, quand, en octobre 1905, il rendait les derniers devoirs à notre collègue le Baron de Ravinel, dire : « Que la seule oraison funèbre vraiment di-« gne de celui que nous pleurions était celle « que chacun pouvait faire en lui même avec « ses pensées, avec ses souvenirs, avec son

i « cœur. » A personne, mieux qu'à Jean Bufiet ne

j s'appliquent ces propres paroles. Tous ceux qui ont été les témoins de sa vie

; privée ou publique, tous ceux qui ont connu ses efiorts pour préparer le relèvement éco nomique de la région, tous ceux qui se sont assis à ses cô és dans les différents

I Conseils qu'il présidait — avec quel talent — Conseils rie Banques, de Sociétés indus-triel es ou d Œuvres de Bienfaisance, savent

i comment il s'y dépensait sans compter, de j quell" sagesse expérimentée s'inspiraieut ses ; avis, de quel dévouement sans limites il était [ animé.

Je dis « sans limites M, je devrais dire « excess f », car il a abusé de ses forces, et voulant — alors que son âge ne lui permet-tait plus de se dévouer sur les champs de bataille, à eôté de son fils Pierre, tombé glo rieusement pour la Patrie — voulant rendre à son pays, en aidant à sa vie économique, en dirigeant les uns, en secourant et conseil-lant les autres, des services que personne, mieux que lui, ne pouvait lui apporter, il a fait à sa manière une admirable campagne de la plus haute utilité et du pins bel

| exemple, et 11 est mort — je ne crains pas oe le dire — victime de ce qu'il considérait, à

! juste litre comme son devoir de bon Lorrain et de bon Français.

Jean Bufiet était une de ces autorités I sociales dont s'eDorgueillit à bon droit une I Cité devant lesquelles chacun s'incline res-| pectueusement, une de ces hautes et belles i figures dont chacun gardera pieusement et

précieusement Je souvenir, en particulier ses amis, ses Collègues et ses Collaborateurs désolés.

Il goûte désormais, auprès de Dieu, la paix étemelle, récompense promise à ceux qui, comme lui, ont passé sur la terre leur vie à faire le bien, et cette certitude sera la conso-lation de son admirable compagne, et de

] toute sa famille auxquelles nous adressons ici nos condoléances les plus émues et notre

î plus profonde sympathie.

|Plus de jour* sans viande La vente de la viande est maintenant auto

risée tous les jours.

La distribution des récompenses accordées aux titulaires des jardins créés dans les ter-rains incultes ou abandonnés, aura lieu à Nancy le dimanche 21 octobre, à 10 heures, dans le Grand Salon de l'Hôtel de Ville.

Masquez les lumières Un avis du général commandant l'armée,

en date du 6 octobre, rappelle que dès la tombée de la nuit, tout éclairage provenant des habitations ne doit pouvoir être perçu à l'extérieur, et qu'en cas d'alerte il doit être procédé à l'extinction complète des lumières. Il ajoute :

« L'éclairage des rues doit être supprimé | dans les cantonnements ordinaires. Dans les j localités importantes (Nancy, Toul, Lunévil-I le, etc.) où il est maintenu, il doit être réduit

i dans la plus large mesure et masqué par de j la couleur bleue aux vitres des réverbères ou j des abat jour aux ampoules électriques. Cei-I les-ci doivent être éteintes en cas d'alerte,

a A Nancy, Toul, Lunéville, des consignes t j spéciales ont été données par les comman-

ants d'armées, après entente avec les auto-ités municipales.

a Pour les points (villes, gares, usines, etc.) où des mesuras ne sauraient être prises ;

| complètement sans inconvénient grave en j i particulier poui les gares, une electnfication | ; générale devra être étudiée et mise en appli- < ; cation selon le» possibilités. »

Prendre aux Annonces, l'adresse de la ; ' Fabrique de Cartes brodées, M0* Couvreur.

Ecole Primaire supérieure Pour répondre à un désir qui lui a été ex

primé, l'Ecole primaire supérieure de gar-çons se pu pose d'annexer à ses cours de perfectionnement : 1» des cours d'anglais ; 2° un cours de sténographie Ces cours s'ou-

j vriront le lundi 22 octobre. Ils auront lieu de j six heures et demie à sept heures 'rois quarts du matin. Pour l'anglais : le lundi et le jeudi: pour la sténographie le samedi.

Les inscriptions seront reçues à l'Ecole supé-rieure, 64, Grande Bue, à Nancy, tous les jours de cette semaine, de sept heures à neuf heures

Karille Pendant l'absence de Mlle Bonlaron, rue

d'Alsace Lorraine à Malzéville, un inconnu a pénétré dans son logement et a dérobé une cassette renfermant un billet de 100 francs, un bon de la Défense nationale et un livret de caisse d'épargne.

Dans les âges Mme Henri, demeurai,t faubourg St Vin-

cent, à Mirecourt, a mis fin à ses jours en se jetant dans un bassin de l'hôpital civil.

— La gendarmerie a arrêté près de Remi-remont pour absenceiUégale le sieur Camille Géhant, 24 ans, tisserand, incorporé dans l'artillerie lourde

— Le sieur Camille Aubry, 62 ans, demeu-rant à Dommartia les Remiremont, est tom-bé accidentellement dans la Moselle où il s'est noyé

— Le soidat François Hutt, dont le « Jour-nal de la Meurthe » a annoncé l'heureuse évasion d'Allemagne, vient d'arriver au Syn-dicat dans sa famille.

— Un incendie a détruit complètement la maison de ferme de M. Adrien François, au hameau de Beimbrice. Les pertes assurées pour 7 000 fr. sont évaluées à 13 000 fr. pour le propriétaire et à 1 2( 0 fr. pour M. Geor-ges, locataire. L'incendie est purement acci-dentel.

Dans la Meuse Le 30 septembre dernier, le garde champê-

tre Roussel setrouvaità Bar-le Duc dans la cave d un négociant, au cours d un bombar-dement, quand ce négociant très excité bous-cula le garde et le fit tomber. Sur plainte portée par le garde, ce négociant qui s'était sais à l'abri des bombes à Orléans vient d'é tre arrête et il va être ramené à Bar le Duc.

— Le tribunal correctionnel de Bar a con-damné à un mois de prison le sieur L. Bon-temps, 51 ans. débitant à Nant le Grand, qui a aceepté d'un militaire un bidon de cinquan-te litres d'essence, lui donnant en paiement cinq litres de vin 1

M. Bigea d. àg- de 28 ans, homme d'é-quipe à la compagnie des chemins de fer de l'Est, était occupé à 1 accrochage d'un wagon à Bar, lorsque ce malheureux fut tamponné et ne tarda pas à succomber. 11 laisse une veuve et un enfant.

— M. Michler. 61 ans plâtrier, demeurant à Bar-le Duc, rue Ernest Bradfer, a été tam-ponné par un train, alors qu'il se rendait à Beauzée, à sa pension et qu'il s'engageait au passage à niveau. Le malheureux fut tué sur le coup.

— On signale encore les morts accidentel les, par suite d'accidents de voiture : de M. Aimé Leroy, ouvrier maçon, 61 ans. à Troa-ville-en-Barrois, et de M E. Pâtissier 55 ans, maréchal ferrant à Valleroy.

Trois ans sans écrira Du « Matin » : — Louis Coignet, soldat au

6" cuiras.-iers, fut porté disparu le 7 août 1914. Sa famille fot prévenue en octobre 1914, par l'iutermédiaire du ministère de la guerre, qu'au moment de sa disparition, il avait été blessé au cou et soigné à l'hôpital de Virton Trois ans s'écoulèrent, les pauvres parents avaient depuis longtemps perdu tout espoir quand une lettre de leur fils arrivée cette semaine leura appris qu'il était interné au camp d'Holzminden.

Bibliographie Vient de paraître, 5, rue Bayard, à Paris

(VIII») : « Dans les plis du drapeau », par Paulin

Constat. Un vol. in 12 de 112 pages sous cou verture en couleurs (Romans populaires n° 55). Broché, 0 fr. 30, port 0 fr. 10

— Le « Noël » et les Noëiistes » Brochure oblongue de 24 pages. Prix, 0 fr 10, port 0 fr. 05.

— Quatre nouveaux morceaux de musique viennent de paraître dans les « Editions mu-sica es ») du « Noël, publiées sous le contrôle de M Amédée Gastoué Chaque morceau avec accompagnement, 0 fr. ïO, port 0 fr. 05. Ré-duction selon les quantités.

Etat-civil quotidien ët Nancy Du 16 Octobre

Naissances. — Charles-Paui-Joseph Vigne-ron, place des Dames, 13. — Jean Colom-Bisbal, rue Saint Dizier 17

Décès. — Anna Léat Croizie, 61 ans, sans profession, célibataire, rue de Strasbourg, 119. — Marie Eugénie Constance Pierron, 23 ans, sans profession, célibataire, à Saint Martin. — Anne Boury, 89 ans, saus profes-sion, veuve Laharotte,rue des Quatre Eglises, 58. — Jean-Gaston Joseph Fiach, 12 ans 6 mois, chemin du Haut de-Chèvre, s. n°. — Pauline Heniiette Lefèvre, 80 ans, sans pro-fession, veuve Beeoît, rue de la Pépinière, 24.

Inserton légale

Etude de M° Maurice BAUDOT, Notaire à Nancy provisoirement rue de Metz N° 9.

Première Insertion Suivant acte reçu par MeMaurice BAUDOT

notaire à Nancy le 11 Octobre 1917. Made-moiselle Juliette WATRIN niarchande de mercerie et de bonneterie, demeurant à Jar-ville, Grande rue n» 41, a vendu à Madame

• Célestine Hélène FRANÇOIS épouse dûment autorisée de M. Joseph Ernest BOUVY em-ployé de banque, avec lequel elle demeure à Nancy, place Saint-Epvre n°7.

Le fonds de commerce de mercerie bonne-terie et articles divers qu'elle exploite à Jar-ville Grande rue n° 41, comprenant l'enseigne et le nom commercial la clientèle et l'écha-landage, les différente objets mobiliers et le matériel servant à son exploitation et les marchandises,

Administrative Oon aiercialo *>♦ , A* "H clii devant servir detguide à nos abonné* ft i Sti>i^ii

PREFECTURE Désormais les heures d'ouverture des bu-

reaux de la Préfecture de Meurthe-et Moselle seront les suivantes : matin : de 8 h. Ir2 a 11 h. 3f4 ; soir : de 14 h. a 17 h. 1|2

MAIRIE Matin : de 8 heures à midi Soir : de 1 h. 1/2 à 6 heures. Bureau des réfugiés : le matin, de 9 heures

à 11 heures. Contrôleur des Contributions directes, bu-

reau n* 10, entresol : lundi et mercredi de 2 heures à 4 heures soir, vendredi de 9 heures à 11 heures du matin.

POSTES Bureau central : de 8 heures da matin a

7 heures du soir. Bureau auxiliaire de la rue de Malzéville :

de 8 heures à midi et de S heures i 6 heures (fermés dimanehes et jours

fériés). Bureau auxiliaire du Boulevard Loba* : de

1 h. 1/2 à 6 h. 1/2 du soir. Bureau auxiliaire de la rue du Montet : de

8 heures du matin à 7 heures du soir, dimanches jusqu'à midi.

POMPES FUNEBRES Pompes Funèbres générales. Téiéph. S.§6.

Service municipal de la Ville de Nancy, 62, rue des Fabriques et 15, rue Gambette.

Cercueils «n tous genres, transports, cou-ronnes, tentures.

Toutes démarches évitées aux familles.

AMEUBLEMENTS C. SAUMIER, 3, rue Saint-Julien, S,

derrière la Grands-Poste. Libation de mobi-lier.

Th. MULOT, 8, rue de la Gendarmerie. ©rand Hall de ventes ouvert tous les jours au publie.

BANQUES BANQUE D'ALSACE ET DE LOB-

RAINE, 2 bis, rue Saint-Jean. De 0 heures à midi et de 2 à 4 heures soir.

Banque le FILS de Lucien LEVY, 1, place Stanislas. Ouverture le matin de 8 à 11 h. 1/2, le soir de 2 à 5 heures.

BANQUE EENAULD, Société anonyme, place Saint-Jean. — Les bureaux «4 caisses sont ouverts comme précédemment, de 9 h. à midi et d« 2 h. À 4 h. du soi*.

COMPTOIR NATIONAL d'ESCOMPTE DE PARIS. Agenue de Nancy ; 56 rue St-Jean. Ouverture des bureaux de 9 heures à midi et de 2 a 4 heures du soir.

CREDIT LYONNAIS, 7 où, me Saint-Georges, à Nancy. — Ouvert de 9 h. à midi et de 2 h. à 4 h. du soir.

SOCIETE GENERALE, 42, rue Saint-Disier. — Ouverte de 0 heures à midi et de 2 à 4 heures du soir.

SOCIETE NANCEIENNE DE CREDIT INDUSTRIEL ET DE DEPOT. — 4, place Saint-Jean. — Les bureaux et caisses sonl ouverts de 9 heures à midi et de 2 à 4 heures du soir. «

CHAUSSURES

Chaussures à Saint-Georges Angle rues 8t-(ieorges et Dominicains, 4,

Magasin ouvert de 8 h. matin à 7 h. soir. Dimanche jusqu'à midi.

Cordonnerie Saint-Michel Maison Antoine NEY, 79-81, Grande-

Rue (Ville-Vieule), à l'angle de la me Saint-Michel. Succursales : 66, rue de Mon-Désert, et 27, rue du Faubourg-Stanislas.

COFFRES-FORTS

COFFRES-FORTS FICHET Incombustibles et blindés d'acier imperfo

rable. — Rue Saint-Georges, 8, à Nancy.

L'entrée jouissance a été fixée au 15 Octo-bre 1917.

Avis est donné eu exécution de la loi du !' mars 1909 que les oppositions, s'il y a liei devront être fuîtes dans les dix jonrs de h secoride insertion et seront reçues en l'étudi de M" BAUDOT, notaire à Nancy, où il a ét« élu domicile.

Pour première insertion. BAUDOT

MSS£&~| Les parents soucieux de l'ave I IBI-UW»»0 Dir de leurs enfants doivent les K JAMET préparer chez eux ou sur plaw ■ BUFF£REAU aux e^P'Pis de Comp able, Sté M MNTLESMIEUX no dac-ij o f c». Demander It M ORGANISÉS programme gratuité la Suceur

-1 sa)** des Elargissements JAMET BUFFEKEAU, lo3,rue de Metz, NANCY.

Les meilleurs / Mouchoirs, fantaisies, etc

de PARIS ES BRODÉES FABRIODE PAPETERIE, blocs, etc, V " ^ articles pour Militaires,

i COUVREUR, 19, rue Portefom, Paris, 3«. | . —

|

[

Œufs Marocains Vente en gros et tous articles de ravitaille-

ment. 23, rue Pichon, NANCY.

Ancienne Motion Un n

MlleTp^EAL j 164, Rue Jeann^.

OEEPIN-LEBLONDTEn venu, «ene, ouvrage,

SUr ia /I " ■ M'W

^Itt

P. KAVD.M., M

| MAGASINS>

REUN|8

L'Immeuble de la Place Thiers

comprend les Rayons de: Papeterie — Librairie - p.'

fl - Maroquinerie - Articles de pwri<>

-Coutellerie - Articles d,/oyZ?" Photographie — Bijouterie - ni " rie - Horlogerie - Arts - Vn^ d'enfants _ Couronnes mortu,^ Jouets — Alimentation.

L'Immeuble des Galeries NancéiêQn

comprend les rayons du : Confections pour Dames — Tailleur Confection pour hommes — Fourrtr — Tissus — Lainages — Soierieg'-! Blanc — Lin-erie — Chemiserie Mercerie — Ouvrages de Dame, _ Bonneterie — Chaussures — Chapelja. rie — Articles Militaires — Moaes-Rubans et Fleurs — Ganterie — CrovT. tes — Parasolerie — Ameublements Quincaillerie — Articles de Ménagé d'Eclairage et de chauffage — Faïences et Verreries — Vanneries et Boi6aelle-rie.

MODE Mlle A. PEU BAL,

164, Bue Jeann (i'Aro.

ORNEMENTS D'EGLTÎEI

P. RAVINEL, 13£, rue Saint-Dùrier.

PHARMACIE

FH OIE CENTRALE DE 12, rue de la Visitation, 11

Huile» Foie Morue pures — Prix Modérés — 1

i

POMPES FUNEBRES

POMPES FUNEBRES GENERALE! 1 Téléphone K.86. Service municipal d* ta

Ville de Naney, 62, rue de» Fabriques et 4 rue Gambetta. (Voir renseignements d&rufe partie administrative en tête de la liste).

VETEMENTS

BELLE JiRDiSlEaE 2-rAm-SUC URSALE OE NANCY Point Centm

Vêtements pour Hommes, Dames et Enfantl Conlectionnés et sur Mesure

■ Uniformes et Trousseaux militaires, .RlJUM*1

Bonneterie — Chemiserie — OhaussurM :; Ganterie —Chapellerie —Parfumerie t)

Ouvert toute la journée de 7 h. 1/2 àôh

Taeblre, ripot t Cle ~ S:',D* . Vêtements et Equipements militaires. -- OB'

vert de 7 h. 1[2 » «îdi et de 2 à 6 h I fi

AVIS IMPORTANT L'Administration du t Journal de

r 1 Meurthe » rappelle qu'il n'est réP0"X, i \ aucune lettre qui ne contient pas un i de quinze centimes nour la réponse

j^^^^^^H^^^^^m^^^^BsY

Une C incomparable

Collée- l •I^'

B1ENTOT,UL!L

• tion ( jggu^ 1 VIENT DE PARAITRE l

A COUpS de baïonnette

(8« Volume, Avril-Mai-Juin I"*)

U. vol. cartonné. 208i pag«'J^SS des pi» grandi arf.te». 104pag^T

I Le Volume : 4 fr-

30, rue de Provence^r-^^^^